A work meeting... ish ~ Sullam

a work meeting.. ish

Sam and Sulli

S’il y a bien quelque chose qui me passionne plus que mon addiction pour la drogue, c’est mon travail. Et le mieux pour moi, c’est de combiner les deux. Il faut dire qu’il se passe rarement un jour sans que je prenne un rail sur mon bureau, ou juste un petit cône jouissif. Mes employés s’en doutaient surement, mais aucuns n’osaient rien dire à ce sujet, de peur de se faire renvoyer sur le champs. J’ai sue exercée une autorité qui maintenant, me permet de faire ce que je veux. Je passais toute la journée au boulot et je la commençais en recevant un auteur potentiel. Mon assistante a lu son manuscrit il y a quelques semaines et nous avons tous craqué pour son écriture et ses lignes. Aussitôt, je l’ai contacté moi même afin de prendre un premier rendez-vous. Je voulais surtout savoir si nous étions sur la même longueur d’onde, je n’aime pas travailler avec des gens avec lesquels je ne m’entends pas. Arrivée tôt au bureau, je ressentais déjà le besoin de me détendre. Je me lève aussi vite pour ouvrir mon tiroir magique, attrapant un sachet de poudre blanche. J’en avais une belle collection et je savais quand les prendre. Je repensais à l’enfant que je porte en moi. Je m’en voulais de lui faire subir tout ça, mais je me disais qu’il pourrait comprendre et j’espérais au fond de moi que ça n’altère pas sur sa santé mentale ou physique. Et je me rassurais en me disant que j’avais beaucoup réduit ma consommation depuis que j’ai pris conscience de la gravité des conséquences sur mon enfant. De nouveau assise à mon bureau, j’étalais cette poudre sur la planche de mon bureau, faisant des lignes avec une carte bancaire. Très cliché. Avec une paille, j’inspirais cette poudre magique et en quelques secondes, il n’y avait plus une trace sur mon outil de travail. Timing parfait, mon téléphone sonne. « Madame Shepherd, votre rendez-vous est là. » M’annonça-t-elle. Je me levais immédiatement, vérifiant qu’il n’y ait aucunes traces de mon activité précédente. Je rejoins cette femme dans la salle d’attende. « Bonjour, Madame Tomson, c’est ça ? » Demandais-je, ayant déjà oublié son nom, pourtant je l’avais lu quelques minutes plus tôt. « Je vous laisse me suivre dans mon bureau. » Dis-je, me retournant pour aller jusqu’à mon bureau. J’entendais ses pas derrière moi. Je me replace derrière mon bureau, m’asseyant en vitesse sur mon fauteuil de ministre. Je lui propose de s’asseoir en face de moi, ce qu’elle fait aussi vite. Je dois avouer que je n’ai pas toute ma tête. « Je me présente, je suis Sulli Shepherd, chef de la maison Random House. Je vous ai demandé de venir parce que nous avons eu un coup de cœur pour votre roman. » Annonçais du tac au tac, pourtant pas a mon habitude quand je suis plus sobre. J’attrapais mon café, que je buvais très vite. J’avais des tonnes de questions à lui poser mais je préférais attendre qu’elle me parle un peu d’elle.

a work meeting.. ish

Sam and Sulli

La poudre magique faisait déjà effet dans mon corps, mais je devais rester concentrée sur mon invité de ce soir. Elle pourrait un nouvel auteur dans la Random House et on ne manque jamais assez d’écrivain. De plus, j’avais lu son œuvre et j’avais tout de suite craqué pour. D’ailleurs j’avais demandé à la rencontrer en personne justement parce que j’aime ses lignes. Sinon, ce n’est pas moi qui me charge de recruter. Nous avions déjà débuté la conversation, et je me dirigeais directement vers son roman formidable. "Oui mon roman. Il vous convient réellement ? Tel qu'il est ?" Elle se doutait bien qu’elle allait devoir revoir quelques petits trucs avec nos experts, mais en lui même, le roman nous a tous taper dans l’œil, pourquoi en changer tout le contenu. « Vous aurez peut-être besoin de revoir des choses, mais ce n’est pas avec moi que vous règlerez ça. » Répondis-je dans le calme. En espérant qu’elle ne proteste pas, disant que son livre est trop parfait. "Qu'est-ce que vous apprécier ? Le thème principal ?" Demande-t-elle attendant surement a ce que je lui envois plein de compliments, ce n’est pas mon genre mais puisqu’elle demande. Je peux faire un petit effort pour qu’elle accepte d’être publiée chez nous. "J'ai voulu adopter une approche totalement différente, quelque chose de plus libéré, de plus simple." Ajoute-t-elle avant que je ne puisse lui répondre. « Le thème est top, c’est ce que les lecteurs d’aujourd’hui recherche. On peut s’identifier et se couper de la réalité. C’est ce que j’ai apprécié en premier dans votre bouquin. » Dis-je, employant un vocabulaire pas si professionnel. Je m’en fichais, j’avais déjà envie de me reprendre un rail. "J'espère que ça s'est senti." Dit-elle ensuite. « Oui, ça s’est senti, c’est simple et efficace, ce qu’on recherche. » Dis-je, bien que j’ai l’impression de me répéter. Je croise mes jambes sous le bureau et mes coudes sur le bureau pour discuter avec elle. « Alors, est ce que vous vous associez avec nous pour publier votre livre vous intéresserais ? » Demandais-je cash, curieuse de connaître sa réponse. « En sachant que ça implique beaucoup de travail avec nos experts. Retouche, publicité, couverture.. tellement de choses a conclure avant de mettre votre libre dans les rayons. » Je me levais pour rejoindre le petit frigo qui se trouve dans mon bureau. J’en sors une bouteille de champagne. J’adore chouchouter mes prochains associer. « Une petite coupe ? » Dis-je naturellement, comme si j’avais l’habitude de boire au travail. J’espérais secrètement qu’elle ne remarque pas ma grossesse, je ne veux pas qu’elle se fasse une idée négative sur moi.

a work meeting.. ish

Sam and Sulli

Le livre de Samara m’avait vraiment tapé dans l’œil, au point que je le lise moi-même, chose que je ne fais plus beaucoup, pourtant c’est ma première vocation. Trouver les livres qui feront un tabac dans le futur, lire, apprécier, s’évader. Mais le travail de pdg n’est pas ça du tout. Je ne fais plus ma passion, je ne touche plus de livre mais que de la paperasse qui s’entasse sur mon bureau, des coups de fils, des rendez-vous, des promos, des déplacements professionnels. Mais pour cette première rencontre, j’avais décidé que ça serait a moi de recevoir cette nouvelle auteur, je la voulais vraiment. « Je dois avouer que je ne pensais pas le publier mais si vous pensez réellement qu'il a du potentiel alors pourquoi ne pas se lancer ? » Dit-elle, et je souris immédiatement, il faut croire que je sais convaincre. J’avais peur que d’autres maisons d’édition la contacterait et je suis très heureuse qu’elle nous choisisse, et j’espère qu’elle ne sera pas déçue. Bien que j’ai une totale confiance en mes employés, qui font du travail parfait. Alors je la prévenais que publier un livre était un travail sur des mois entier, des heures par jour, et beaucoup d’énergie. Mais je sens sa motivation, et je ne doute pas de son envie de le faire. C’est probablement une des raisons pour lesquelles elle est dans mon bureau ce soir. « J'imagine bien. C'est vrai que ça parait être beaucoup… » dit-elle, et j’espérais au fond de moi ne pas l’avoir découragé. « Si vous êtes là pour m'épauler je suis sûre que ça se passera très bien. » Ajoute-t-elle, et évidemment, je pourrais la suivre dans tout le processus de publication. Comme une cliente privilégiée, mais comme on dit, on doit toujours chouchouter ceux qui nous font gagner de l’argent. « Je serai là. » Répondais-je simplement, parce que je n’avais pas grand chose d’autre a dire. « Quelle serait la marche à suivre alors ? » Demande-t-elle plus sérieusement, et je suis heureuse de voir combien elle est déjà motivée pour commencer la publication. « Nous allons commencer par nous réunir tous, vous, moi et tout ceux qui travailleront sur votre livre, ainsi nous discuterons ensemble de ce que vous voulez, ou ce vous ne voulez pas. Et nous vous expliquerons a ce moment là tout le processus. » Expliquais-je avec sérieux moi aussi. « Ça vous va ? » Demandais-je avant de changer totalement de sujet. Assez parlé travail, je voulais fêter cette nouvelle association. Pour cela je me levais et attrapais le champagne du frigo qui se trouvait dans mon bureau. Elle semblait s’interroger lorsque je lui propose une petite coupe, elle ne s’attendait surement pas à ça. « Oh euh, c'est gentil, merci beaucoup. » Répond-t-elle et je m’empresse d’ouvrir la bouteille, faisant péter le bouchon dans la pièce, un air joyeux et enjoué devant cette bouteille offerte pour moi et ma nouvelle associée. Je nous sers deux verres, lui en donnant un avant de me replacer dans mon fauteuil de chef. « Félicitations, vous en êtes à combien ? » Demande-t-elle, et je ne sais pas si elle demande parce que j’ouvre une bouteille alors que je suis enceinte ou juste par curiosité. « Cinq mois, et tout va bien. » Dis-je comme si je voulais me justifier, bien que sa question m’est légèrement chiffonnée. Je passais a autre chose et retrouvais mon sourire légendaire avant de m’adresser a elle. « Vous avez des enfants ? » Demandais-je a mon tour. Elle semble être plus vieille que moi, alors je ne trouverais pas ça illogique qu’elle soit déjà mère d’un ou plusieurs enfants. Nous allons passer beaucoup de temps ensemble, alors j’avais besoin de savoir si des distractions extérieures pouvaient la déranger. Ainsi je levais mon verre vers le sien pour trinquer. « A la future publication de votre livre ! » Dis-je presque en criant avant de claquer mon verre vers le sien, buvant aussi vite.