contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: like a magnet do (noemi) (#) Lun 1 Mai - 17:49
like a magnet do
noemi & connor
Cela faisait déjà deux semaines. Deux semaines que celle qui avait donné naissance à ma fille, à la prunelle de mes yeux, avait disparu de la surface de la terre. Nous avions déjà vécu cette situation alors qu'Eileen n'avait quelques mois, mais à ceci près qu'il y avait toujours le mince espoir que des regrets la poussent à revenir vers nous. Aujourd'hui, il n'y avait plus le moindre espoir. Elle avait rejoint les cieux, après un stupide accident de voiture. Nous venions à peine de nous retrouver, nous apprenions tout juste à être de bons amis et de bons parents pour notre fille. Ce n'était que le début de notre histoire... jusqu'à ce foutu coup de fil de la police. Deux semaines s'étaient déjà écoulées depuis cette triste nouvelle, et le quotidien n'était plus qu'une suite d'actions habituelles. Se lever, se doucher, câliner ma fille, lui promettre que tout ira bien, lui donner à manger, me promettre que tout ira bien, la déposer chez sa nounou Phoebe - les relations avec la soeur de Teeghan étant actuellement un peu tendues - et aller bosser. Jusque là, le travail était mon seul échappatoire ; la concentration et le recul dont je devais faire preuve en tant que chirurgien cardiaque me forçait à mettre ma vie privée de côté, et bordel qu'est-ce que ça me soulageait. J'aurais pu enchaîner les gardes de nuit, si seulement je n'avais pas eu à honorer ce rôle de père, et désormais aussi de mère, à temps plein. Je m'efforçais de garder le contrôler et de chasser les innombrables regrets qui peuplaient mon esprit, mais cela était encore plus difficile depuis l'enterrement. En dépit de l'indéfectible présence d'Alyx, j'avais l'impression de porter ma petite famille à bout de bras, risquant de flancher à tout moment. J'avais besoin d'air. Et aujourd'hui, les heures étaient passées si vite que je n'avais pas le courage de rentrer directement chez moi et de voir sur le visage d'Eileen, avec peine, les traits de sa mère. Comme un lâche, j'avais demandé à Phoebe de faire deux ou trois heures supplémentaires ce soir afin de soulager mes pensées les plus douloureuses. Grâce à son aide, je m'étais rendu au bar le plus proche, le foxglove, au sein duquel je n'avais jamais mis les pieds. « Votre whisky le plus fort. Double, s'il vous plaît. » dis-je à une personne qui se tenait un peu à l'arrière du bar, près d'une porte menant vers l'extérieur, en supposant qu'elle travaillait comme serveuse.
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Sujet: Re: like a magnet do (noemi) (#) Jeu 4 Mai - 16:49
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Glissant délicatement ma bouche sur celle de la jeune femme, je l’abandonne sur le canapé en souriant. Joanne a enfin craqué, après plusieurs semaines de demande de ma part. Il faut dire qu’elle était un bon coup, très bon même, et que je n’ai jamais réussi à trouver mieux depuis. Ma frustration était énorme à chaque fois qu’elle refusait mes avances, et c’était pas forcément agréable. Maintenant, c’est à mon tour de me faire désirer, et je ne peux m’empêcher de jouer avec elle. « Bon, Jo, j’dois bosser. J’termine vers une heure du mat, si t’es sage, je reviendrais te voir. » Un léger jeu de sourcil, et j’enfile rapidement mes sous-vêtements, avant de me pencher vers elle pour presque me coller à ses lèvres, en me reculant au dernier moment pour la faire languir. Elle grogne, et je ris un peu en enfilant mon tshirt du foxglove, puis mon pantalon en terminant par mes chaussures. Un dernier clin d’œil à ma partenaire de ce soir, et me voilà déjà partie en direction du foxglove, où j’assure le service ce soir. Je ne suis pas souvent au boulot les soirs de semaines, mais c’est un jour spécial puisqu’il y a un anniversaire, et par conséquent, plus de monde à gérer. En arrivant, je me glisse dans les vestiaires pour y déposer mes affaires, avant d’entrer dans la salle de service où il y a déjà du monde. Je réunis cinq minutes mon équipe pour le topo de la soirée, et une fois qu’ils sont partis, je commence à arranger un peu le bar qui est déjà en bazar. Pas forcément mon rôle, mais vu le monde, je sais que le rangement n’est pas le plus important. C’est simplement que si les choses ne sont pas à leur place, on perd du temps et j’aime pas ça. Je me range ensuite un peu en arrière du bar près de la porte menant vers la sortie express pour les employés qui fument mais aussi menant au parking pour les motos, mais c’est un homme s’adressant à moi qui m’oblige à relever la tête, et à m’approcher un peu plus.« Votre whisky le plus fort. Double, s'il vous plaît. » Je lui offre un agréable sourire, charmeuse comme à mon habitude, et me contente d’hocher la tête avant d’attraper un verre, puis le whisky qu’on utilise d’habitude pour les cocktails demandant le plus haut degré d’alcool. Je lui serre, et dépose ensuite sa boisson devant lui, en souriant. Je pose mes coudes sur le comptoir, posant ma tête sur une de mes mains. « Je ne vous ai jamais vu ici. » Je lui offre un clin d’œil, et continue de sourire. « C’est à cause de votre solitude ce soir que vous voulez boire comme ça ? » Je me mords un peu la lèvre inférieure. Ce n’est pas la meilleure façon d’aborder les nouveaux clients, mais je refuse de servir de l’alcool aussi fort mais surtout si il m’en redemande toute la soirée sans savoir la raison de cet alcoolisme spontané.
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Cela faisait déjà deux semaines. Deux semaines que celle qui avait donné naissance à ma fille, à la prunelle de mes yeux, avait disparu de la surface de la terre. Nous avions déjà vécu cette situation alors qu'Eileen n'avait quelques mois, mais à ceci près qu'il y avait toujours le mince espoir que des regrets la poussent à revenir vers nous. Aujourd'hui, il n'y avait plus le moindre espoir. Elle avait rejoint les cieux, après un stupide accident de voiture. Nous venions à peine de nous retrouver, nous apprenions tout juste à être de bons amis et de bons parents pour notre fille. Ce n'était que le début de notre histoire... jusqu'à ce foutu coup de fil de la police. Deux semaines s'étaient déjà écoulées depuis cette triste nouvelle, et le quotidien n'était plus qu'une suite d'actions habituelles. Se lever, se doucher, câliner ma fille, lui promettre que tout ira bien, lui donner à manger, me promettre que tout ira bien, la déposer chez sa nounou Phoebe - les relations avec la soeur de Teeghan étant actuellement un peu tendues - et aller bosser. Jusque là, le travail était mon seul échappatoire ; la concentration et le recul dont je devais faire preuve en tant que chirurgien cardiaque me forçait à mettre ma vie privée de côté, et bordel qu'est-ce que ça me soulageait. J'aurais pu enchaîner les gardes de nuit, si seulement je n'avais pas eu à honorer ce rôle de père, et désormais aussi de mère, à temps plein. Je m'efforçais de garder le contrôler et de chasser les innombrables regrets qui peuplaient mon esprit, mais cela était encore plus difficile depuis l'enterrement. En dépit de l'indéfectible présence d'Alyx, j'avais l'impression de porter ma petite famille à bout de bras, risquant de flancher à tout moment. J'avais besoin d'air. Et aujourd'hui, les heures étaient passées si vite que je n'avais pas le courage de rentrer directement chez moi et de voir sur le visage d'Eileen, avec peine, les traits de sa mère. Comme un lâche, j'avais demandé à Phoebe de faire deux ou trois heures supplémentaires ce soir afin de soulager mes pensées les plus douloureuses. Grâce à son aide, je m'étais rendu au bar le plus proche, le foxglove, au sein duquel je n'avais jamais mis les pieds. « Votre whisky le plus fort. Double, s'il vous plaît. » dis-je à une personne qui se tenait un peu à l'arrière du bar, près d'une porte menant vers l'extérieur, en supposant qu'elle travaillait comme serveuse.
Glissant délicatement ma bouche sur celle de la jeune femme, je l’abandonne sur le canapé en souriant. Joanne a enfin craqué, après plusieurs semaines de demande de ma part. Il faut dire qu’elle était un bon coup, très bon même, et que je n’ai jamais réussi à trouver mieux depuis. Ma frustration était énorme à chaque fois qu’elle refusait mes avances, et c’était pas forcément agréable. Maintenant, c’est à mon tour de me faire désirer, et je ne peux m’empêcher de jouer avec elle. « Bon, Jo, j’dois bosser. J’termine vers une heure du mat, si t’es sage, je reviendrais te voir. » Un léger jeu de sourcil, et j’enfile rapidement mes sous-vêtements, avant de me pencher vers elle pour presque me coller à ses lèvres, en me reculant au dernier moment pour la faire languir. Elle grogne, et je ris un peu en enfilant mon tshirt du foxglove, puis mon pantalon en terminant par mes chaussures. Un dernier clin d’œil à ma partenaire de ce soir, et me voilà déjà partie en direction du foxglove, où j’assure le service ce soir. Je ne suis pas souvent au boulot les soirs de semaines, mais c’est un jour spécial puisqu’il y a un anniversaire, et par conséquent, plus de monde à gérer. En arrivant, je me glisse dans les vestiaires pour y déposer mes affaires, avant d’entrer dans la salle de service où il y a déjà du monde. Je réunis cinq minutes mon équipe pour le topo de la soirée, et une fois qu’ils sont partis, je commence à arranger un peu le bar qui est déjà en bazar. Pas forcément mon rôle, mais vu le monde, je sais que le rangement n’est pas le plus important. C’est simplement que si les choses ne sont pas à leur place, on perd du temps et j’aime pas ça. Je me range ensuite un peu en arrière du bar près de la porte menant vers la sortie express pour les employés qui fument mais aussi menant au parking pour les motos, mais c’est un homme s’adressant à moi qui m’oblige à relever la tête, et à m’approcher un peu plus.« Votre whisky le plus fort. Double, s'il vous plaît. » Je lui offre un agréable sourire, charmeuse comme à mon habitude, et me contente d’hocher la tête avant d’attraper un verre, puis le whisky qu’on utilise d’habitude pour les cocktails demandant le plus haut degré d’alcool. Je lui serre, et dépose ensuite sa boisson devant lui, en souriant. Je pose mes coudes sur le comptoir, posant ma tête sur une de mes mains. « Je ne vous ai jamais vu ici. » Je lui offre un clin d’œil, et continue de sourire. « C’est à cause de votre solitude ce soir que vous voulez boire comme ça ? » Je me mords un peu la lèvre inférieure. Ce n’est pas la meilleure façon d’aborder les nouveaux clients, mais je refuse de servir de l’alcool aussi fort mais surtout si il m’en redemande toute la soirée sans savoir la raison de cet alcoolisme spontané.