une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| sorry seems to be the hardest word (balthi) | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: sorry seems to be the hardest word (balthi) (#) Mar 2 Mai - 11:11 | |
| Depuis qu’elle l’a planté devant le cinéma, Lou n’a fait que penser à lui. D’abord, elle s’en est énormément voulu. Elle s’est trouvée odieuse, injuste, et même cruelle de lui avoir menti. Elle a compris ensuite qu’elle n’avait qu’agir dans son intérêt. Quelque part, elle voulait le protéger. Alors elle s’est confortée dans l’idée qu’elle avait fait ce qu’il y avait de mieux pour tout le monde. Pour une fois, elle s’est montrée raisonnable… Sauf qu’elle ne l’est pas. Alors elle y a pensé. Encore et encore. Elle a pensé à toutes les éventualités mais elle était toujours rattrapée par la réalité, par son ventre qui commençait à s’arrondir bien malgré elle. Il pleut des cordes ce jour-là mais Lou a une idée brillante. Le seul moyen pour qu’elle se sorte Balthazar de la tête, c’est d’être sûre. Elle allait donc le retrouver, lui dire la vérité, et voir ce qu’il allait choisir de faire. Après tout, s’il y a une chance sur cent pour qu’il décide de faire avec cette situation, Lou est prête à la saisir. Et si elle se rétame, au moins, elle sera sûre d’avoir tout essayé. Ça devrait l’aider à se faire une raison. Pleine de bonne volonté et de confiance en elle, Lou réfléchit à sa stratégie. Elle ne se voit pas l’appeler comme si de rien n’était et lui donner un rendez-vous. Il n’aurait aucune raison de s’y rendre… Lou le comprendrait. Elle doit prendre plus de risques que ça. Comme venir le voir au boulot, par exemple. Sauf que Lou ne voit aucune bonne raison d’aller dans un garage… Elle n’a pas de voiture, pas de moto. En fait, elle n’a même pas le permis de conduire. En revanche, elle a un vélo ! Ça devrait faire l’affaire. Décidée malgré la pluie battante, Lou enfourche son vélo et se dirige jusqu’au garage. Arrivée là-bas, elle évite l’accueil et passe directement du côté atelier. Elle est arrivée à bon part, c’est déjà ça. Elle enlève sa capuche, elle est trempée. La balade a été vivifiante au moins ! Il n’y a pas un chat, Lou se demande si elle est au bon garage. Elle est presque sûre qu’ils avaient parlé de celui-là pourtant… Elle s’aventure entre les véhicules en réparation et finit par le trouver. Balthazar est là, elle ne s’est pas trompée. Son cœur se serre. Et si elle ne trouvait plus les mots ? Et si elle perdait tous ses moyens ? Lou a peur mais il est trop tard pour prendre ses jambes à son cou, il l’a vu. « Salut » Elle déglutit. Vite, il faut qu’elle enchaine et trouve quoi dire. « J’ai un problème avec mon vélo. » N’importe quoi, son vélo va très bien. Ce n’est qu’un prétexte. « Je crois qu’il a pris la pluie… Ou un truc comme ça, tu vois. » Maintenant, c’est carrément absurde. Si Lou n’était pas aussi mal à l’aise, elle aurait probablement rit de sa propre bêtise. « Je sais pas si tu fais ça mais tu peux peut-être jeter un œil ? » Elle s’avance, sa voix s’arrête de trembler. Il est mignon dans son bleu de travail et elle a envie de lui dire quelque chose à ce sujet sauf qu’il n’est vraiment pas le moment de plaisanter. « S’il te plait. » qu’elle rajoute cette fois en venant planter ses yeux dans les siens. Le vélo n’est qu’une excuse, Lou est déterminée à tout lui dire. Elle ne reculera pas cette fois. Il lui faut juste un peu de temps, d’où le vélo. Elle ne peut pas quand même lui annoncer de but en blanc qu’elle a jugé bon de ne plus le voir parce qu’elle est enceinte d’un autre et qu’elle le regrette maintenant. Ça ferait un peu trop. |
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| Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word (balthi) (#) Mar 2 Mai - 11:44 | |
| Balthazar était en train de monter le moteur sur l'Indian Scout 101 qu'il rénovait pour un client, cela lui demandait du temps, de la patience et de la concentration. Et ça lui faisait du bien de ne penser à rien d'autre et de se plonger cœur et âme dans son travail. Comme ça, il ne pensait pas à elle. Oui, parce que même si elle l'avait boulé comme une merde devant le cinéma, il avait pensé à elle. Pas tous les jours, pas non stop, mais elle avait pensé à elle. Il ne comprenait pas ce qu'il s'était passé, et puis avec le temps qui passait, il s'était dit qu'elle avait du regretter leur nuit, ou bien qu'elle s'en était souvenue et que ça ne lui avait pas plu ? Ou bien encore, qu'elle avait rencontré quelqu'un d'autre et là, ouais, il n'y pouvait rien du tout. Balthi passait ses journées entières à bosser, s'écroulant sous des tonnes de travail. Et puis parfois, il passait du temps avec ses colocs, avec Max ou bien encore Dakota. La musique sonnait à fond dans le garage, il était concentré sur la pose du moteur de la moto vintage. Il tirait la langue, tandis qu'il était à genoux devant, pour pouvoir avoir une position facilitant la pose. Il avait du mal dans sa manœuvre, mais rapidement, il réussit ce qu'il avait entreprit, il lâcha un juron, tandis qu'il retirait ses mains de la moto pour les essuyer sur son pantalon bleu. Il avait attaché les manches à sa taille, laissant alors son marcel blanc en tee-shirt. Il n'était pas de bonne humeur aujourd'hui. Une sale journée qui en fait, n'excusait simplement pas qu'il était fatigué, qu'il était déçu et qu'il avait envie d'être de mauvaise humeur. Après tout, il n'était jamais de mauvaise humeur, il trouvait toujours quelque chose pour sauver son optimisme, sa journée ; mais là, il n'en avait pas envie. Il avait envie de râler, gueuler et dire des insultes à tous vas et tant pis si ça dérangeait quelqu'un. Dans tous les cas, il était dans son coin dans l'atelier et ses collègues avaient bien comprit qu'il était de mauvaise humeur, et qu'il vallait mieux le laisser un peu tranquille. Il jeta sa clef sur l'établi, dans un bruit assourdissant, quand il la vit.
Il sentie son cœur battre un peu plus fort, tandis qu'il se demandait ce qu'elle foutait ici, trempée jusqu'au os, en plein milieu de l'atelier. Il était à la fois content de la voir et en même temps, il n'en avait aucune envie. Qu'est-ce qu'elle voulait encore ? Se payer sa tête encore une fois, le faire courir pour mieux le jeter par la suite ? Non. Certainement pas. Elle le salua, il ne fit qu'un signe de tête, silencieux. Il n'avait pas spécialement envie de lui parler. Elle parlait de son vélo, qu'il avait prit la pluie, bref, encore un mensonge, une excuse toute pourrie. Balthi aurait pu en rire à gorge déployée, si la situation avait été différente, si elle ne l'avait pas blessée. Depuis quand la pluie était-elle dangereuse pour un vélo ? Dans le fond, c'était vraiment drôle, mais ça ne faisait que montrer quelque chose encore plus présent : le mensonge. Lou mentait pour tout, pour rien, tout le temps. Il détestait ça. Il n'arrêtait pas de se dire dans sa tête, ce qu'elle voulait, pourquoi elle était là, qu'il ne fallait pas qu'il fasse la même erreur : celle de lui courir après. Mais à côté de ça, il avait un pincement au cœur, de la voir comme ça, trempée, perdue au milieu de l'atelier. Il était attendrit, elle avait ce pouvoir sur lui, alors qu'ils ne se connaissaient même pas dans le fond. Elle avait ce pouvoir de le rendre dingue et il détestait ça. Balthi n'avait rien dit, ni même bougé de sa place, mais quand elle lui lança le « s'il te plait » il s'avança lentement vers le vélo de la jeune femme, qu'elle avait laissée à l'entrée du garage. Il traversa l'atelier, sans faire attention si elle le suivait ou pas, et resta dans le hall. Il était posé contre la taule du garage, les portes étaient grandes ouvertes, Balthi voyait la pluie tomber avec force, avec puissance, avec rage. Il pleuvait comme vache qui pisse comme on disait chez lui. Balthi ne souriait pas, cependant. Il s'accroupit face au vélo de la jeune femme. Il n'y avait rien du tout qui clochait. La chaine était bien mise, les pneus pas dégonflés, tout était niquel. Pourquoi elle avait mentie ? Pour le voir ? Pourquoi ressentait-elle sans arrêt ce besoin de lui mentir, de trouver une alternative à ce qu'elle voulait vraiment ? Si elle voulait le voir, elle n'avait qu'à venir et le lui dire, pas la peine de mentir comme ça à tout bout de champ. « Il n'y a rien qui cloche sur ton vélo » annonça t-il. Il aurait pu lui mentir, lui faire croire que oui, les pneus avaient besoin de pression supplémentaire, pour appuyer son alibi, mais non, Balthi lui, n'était pas un menteur. |
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| Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word (balthi) (#) Mar 2 Mai - 12:18 | |
| Quand elle croise le regard de Balthazar, Lou comprend qu’il n’est pas du tout d’humeur. Est-ce de sa faute ? Non, ce serait prétentieux de penser ça. Comme si sa simple venue pouvait le rendre de mauvaise humeur… Lou se refuse à y croire. Elle ne peut pas avoir autant de pouvoir sur lui. Pas après l’avoir laissé tomber comme une vieille chaussette en tout cas. Pour le coup, elle se demande s’il ne va pas lui jeter son vélo à la tronche et l’envoyer bouler à son tour. Mais non. Il va chercher son vélo et l’inspecte sous le regard attentif de Lou. Elle cherche ses mots. En fait, elle n’a besoin que d’un tout petit peu de courage supplémentaire pour tout lui avouer. Seulement il a l’air tellement fermé… C’est pire qu’une porte de prison, Lou ne sait même pas par quel côté commencer. Elle entend la pluie continuer de s’écouler, elle est bien contente de ne plus se trouver là-dessous. C’est le seul bruit qu’on peut d’ailleurs entendre, il règne un silence de mort entre les deux jeunes gens. Lou comprend. Elle aurait été tellement en colère à sa place… C’est peut-être ça, le problème. Il doit vraiment lui en vouloir. Finalement, Balthazar annonce l’imparable. Le vélo n’a rien. Maintenant, Lou doit se montrer courageuse. C’est maintenant ou jamais, elle ne veut pas manquer sa chance. « Je sais. » qu’elle avoue dans un premier temps. Si quelque chose clochait sur son vélo, Lou n’aurait même pas été capable de le remarquer. Elle ne l’utilise pas souvent. Encore moins sous la pluie. Être trempée de la tête aux pieds, c’est pas son truc à la base. Il faut bien qu’elle se donne les moyens. « C’était juste pour que t’acceptes de me parler… Même si je ne suis pas vraiment sûre que ça ait marché. » C’est le cas de le dire. Depuis qu’elle est arrivée, Balthazar ne lui a adressé qu’une seule fois la parole. C’est loin d’être une réussite. Lou ne compte pas se décourager pour autant. Tant pis si ça ne marche pas, il faut qu’elle le fasse. « Je suis désolée pour la dernière fois. Tu avais raison, je ne t’ai pas donné l’occasion de juger par toi-même qui je suis. J’ai fait n’importe quoi, j’aurais tout de suite du te dire ce qui n’allait pas… Je sais que ça ne pardonne rien mais je veux te dire la vérité. Ce sera clair pour tout le monde comme ça. » A ce moment-là, Lou se demande si elle n’est pas encore en train de faire n’importe quoi. Il va le jeter. Forcément. Il va lui dire qu’elle avait raison et qu’elle n’est pas quelqu’un de bien. Au moins, il lui donnera son avis et Lou en a besoin pour avancer. Elle prend une grande inspiration, elle ne sait même pas comment le dire. « Je suis enceinte… » Et pour ne pas qu’il s’imagine que c’est lui le père, elle continue : « De huit semaines, je l’ai appris quelques jours après la nuit chez toi. » De quelqu’un d’autre du coup, ils ne se connaissaient pas il y a huit semaines. Nathanaël pour être plus précise mais Lou se doute que Balthazar ne le connaît pas. Enfin, elle l’espère. Il ne manquerait plus que ça ! En tout cas, c’est dit, et la seule chose qu’elle peut faire maintenant c’est attendre son verdict. Elle grimace, comme si elle s’apprêtait à recevoir une claque ce qui va sûrement être le cas. Pas physiquement, c’est sûr. Mentalement, ça risque d’être un choc. Son estomac se noue, s’il ne répond pas tout de suite elle va tomber dans les pommes. |
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| Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word (balthi) (#) Mar 2 Mai - 12:36 | |
| Elle lui annonce qu'elle sait que son vélo n'a rien, ce qui le fait s'interroger davantage : qu'est-ce qu'elle veut ? Elle répond à sa question silencieuse d'elle-même, lui avouant avoir envie de lui parler et avoir trouvé le premier prétexte pour ça. Il est debout, face à elle, près de son vélo, son chiffon dans une main, le regard interrogateur. Il ne comprend pas ce qu'elle fait, ni même ce qu'il se passe en ce moment. Elle s'excuse, pour son comportement lors de leur dernier rendez-vous. Il baisse un instant la tête, ses excuses sont acceptables en effet, mais il reste silencieux. Elle reconnaît ses tords, ce qui est noble de sa part, ce n'est pas quelque chose d'évident, ni de facile, mais en effet, c'était nécessaire. Et puis là, elle avoue le fond du problème, la raison de ce comportement, de ses réactions aléatoires depuis leur rencontre. Elle est enceinte. A l'écoute de ces mots, Balthi sent son cœur s'accélérer, il sent qu'il perd pied mais très vite, elle lui annonce qu'elle est enceinte de huit semaines et ils ne se connaissent que depuis moins de trois semaines. Il ne comprend pas tout de suite, mais il finit par voir cette pensée dans sa tête : elle est enceinte d'un autre. Son ventre se tord, son cœur bat toujours aussi fort en lui. En fait, quelque part, cette annonce lui fait mal. Oui, il a mal. En réalité dans son esprit à ce moment là, tout devient plus clair, certes. Mais il comprend qu'elle porte l'enfant d'un autre et que dans la logique, elle va vivre avec le père de son bébé. Peut-être que Balthi était une erreur ? Une tromperie ? Elle ne lui a jamais dit qu'elle était célibataire après tout... Peut-être qu'il a servi d'adultère à cette jeune fille, et que désormais, elle n'a pas d'autres choix que de tout arrêter avec lui, afin de vivre sa vie de femme et de mère pleinement ? En fait, tout se bouscule dans sa tête, parce que si c'était le cas, pourquoi n'avoir rien dit dès le départ ? Pourquoi avoir eu peur de tout lui avouer, s'il ne représentait rien à ses yeux ? Balthi était un peu sous le choc de cette nouvelle, parce que c'était une grosse nouvelle, une énorme annonce même. Il avait posé ses yeux sur le ventre de la jeune femme, relevant alors le regard vers elle. Elle attendait une réponse, mais il n'était pas capable de lui répondre, en fait, il ne savait pas quoi dire, qu'est-ce qu'elle voulait entendre ? Il était perdu, il ne comprenait pas tout encore. « Hum... » commença t-il à dire. Il passa une main dans ses cheveux en soupirant avant de dire « Et bien je... je ne m'attendais pas à ça... » c'était la vérité, il se serait attendu à tout sauf à une histoire pareille. « Félicitations ? » demanda t-il alors. Oui, Balthi était maladroit -encore- mais aussi parce qu'il n'avait pas tous les éléments en tête, pour lui : elle était en couple, elle avait trompé son copain avec lui et elle portait son enfant, ce qui mettait un terme à leur rencontre. Un silence s'installa et rapidement, il passa à nouveau une main sur ses cheveux, les balayant rapidement et il demanda « je ne comprends pas tout... je... tu étais en couple quand... quand on s'est rencontré au bar ? J'veux dire... tu l'as trompé avec moi ? » il devait savoir. Il devait savoir toute la situation pour bien la comprendre et pour pouvoir réagir. |
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| Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word (balthi) (#) Mar 2 Mai - 13:20 | |
| Ça y est, Lou a lâché sa bombe. Elle ne sait pas encore exactement quels dégâts ça va faire mais elle est prête à faire face. Elle n’a pas le choix en même temps. Il est trop tard pour reprendre ce qu’elle a dit. Elle n’en a pas envie en même temps. Pas vraiment. Elle a surtout envie d’être fixée, de savoir ce que Balthazar en pense. Son annonce le trouble en tout cas et Lou a l’impression qu’il met des heures avant de se mettre à parler. Evidemment qu’il ne s’attendait pas à ça. De tous les scénarios qu’il a pu mettre en place, il n’a certainement pas pensé à celui-là. Lou non plus d’ailleurs, jamais elle n’aurait pu pensé être enceinte à ce jour. Comme quoi, tout est possible. Il la félicite. Lou écarquille les yeux. Il est sérieux ? Il faut croire. Un rire nerveux s’échappe de la bouche de Lou. Elle n’est pas du tout heureuse à l’idée d’être enceinte, elle n’a pas l’impression qu’elle ait besoin d’être félicitée.« Non, je… » Elle a envie de lui expliquer qu’elle n’a pas envie de cet enfant, qu’elle n’a pas envie d’être mère. Seulement c’est presque interdit de dire une chose pareille alors qu’on est enceinte. Elle se trouve horrible de penser quelque chose comme ça, elle n’a pas vraiment envie de le partager. « J’ai pas besoin de félicitations. » conclut-elle simplement en évitant le débat. L’important, c’est qu’il n’est pas encore parti au courant. Au contraire, il pose des questions. Le sang de Lou ne fait qu’un tour en les entendant, elle comprend qu’elle est en train de passer pour une mère indigne et infidèle de surcroit. « Non ! » qu’elle s’exclame dans un premier temps. Tromper Nath ? Et puis quoi encore, ils n’ont jamais été en couple ! Même si, à une époque, Lou aurait bien aimé. Il ne s’est jamais dérangé pour se taper le monde entier. Il a même trouvé le moyen de coucher avec sa sœur et de l’engrosser, c’est pour dire. « Tu sais quand je t’ai dit que je m’étais engueulé avec mon colocataire et ma sœur ? » Lou se passe une main sur le front, ces aveux lui demandent plus de concentration que prévu. « J’ai fréquenté mon colocataire pendant des mois en espérant qu’il veuille un jour se poser avec moi… C’était un secret, on a jamais été un couple. Encore heureux. Il s’en foutait pas mal de ma gueule… Il a couché avec ma sœur et elle aussi, elle est… » Lou se rend compte que la situation est complétement grotesque. Rien qu’en évoquant le souvenir de cette pénible journée où elle a appris la grossesse de sa sœur et ensuite la sienne, elle a envie de pleurer. « Enceinte. » Le dernier mot sort enfin et Lou contient ses larmes. C’est n’importe quoi. Elle en veut tellement à Leah, encore plus à Nath. Elle se sent trahie. « J’ai trompé personne. » Lou soupire. Elle n’aurait jamais pu. Elle est trop romantique pour ça, trop idéaliste. « Je suis juste enceinte. » Juste. A nouveau, elle rit mais c’est toujours aussi nerveux. Lou se sent complétement ridicule, risible. Mais elle a tout dit. Balthazar a toutes les clés pour comprendre ce qui est arrivé et pourquoi c’est arrivé. |
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| Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word (balthi) (#) Mar 2 Mai - 13:34 | |
| Lou lui annonça avec surprise qu'elle ne voulait pas être félicitée : pourquoi donc ? Balthazar eu le droit à des explications, claires et précises sur la situation de la jeune femme. Elle vidait son sac, lui expliquant toute la situation. Il avait été au courant d'une « situation compliquée » sans qu'elle ne lui en dise plus -ça devait être le cas après le cinéma, mais elle l'avait boulé- mais il pu enfin assembler toutes les pièces du puzzle, concernant Lou. Elle avait eu une histoire avec son coloc et ce dernier avait mis enceinte les deux sœurs. Balthazar pensa instantanément « Quel salaud » sans le dire à voix haute. Ce mec était même en cet instant précis, un véritable connard, lâche et salaud aux yeux du blond. D'ailleurs celui-ci, après avoir écouté les aveux de la jolie blonde, toujours sous la pluie battante, soupira légèrement, avant de proposer « Tu veux boire une boisson chaude ? » Après tout, elle était trempée, elle devait avoir froid et puis... et puis elle venait de raconter des aveux difficiles au jeune homme, il pouvait au moins être compatissant, il savait l'être, c'était dans sa nature. Oui, il avait été blessé par la jeune femme, mais maintenant qu'il savait les raisons de ce comportement, il comprenait. Elle avait l'air d'avoir besoin de parler, besoin d'un soutien et il était là. Balthi n'était pas quelqu'un de méchant, ni de rancunier, il aimait les gens et il leur voulait du bien. « On n'a pas grand chose, du café ou un thé ? » Heureusement que sa collègue féminine avait insisté pour avoir une machine à thé ici. Sinon, il n'y aurait eu que la machine à café, qui était ceci-dit, très bonne pour une machine à café ! Balthi poussa la porte de la salle de pause, invitant la jeune femme à prendre place. Il sortit de la monnaie de son bleu de travail et fit entrer les pièces, afin de commander la boisson chaude de la jeune femme et pour se prendre un café. Une fois les boissons prêtes, il les déposa sur la table, prenant place à son tour. Ses mains entouraient son gobelet en plastique. Il prit alors la parole « Ton colocataire à quand même l'air d'être un beau salaud... » commença t-il, avant de sourire timidement à la jeune femme. Il bu une première gorgée -trop chaude- de son café et continua « et du coup, tu veux faire quoi ? Tu te sens comment par rapport à tout ça ? » en effet, apprendre qu'on attend un enfant, ça doit etre un choc, surtout qu'elle était un peu plus jeune que lui, et au chômage, ça devait l'angoisser, non ? Sauf si elle ne désirait pas le garder, ce que Balthi pourrait aussi comprendre, c'était son choix après tout. Il ne jugerait jamais personne et ce, sur n'importe quel sujet. Et puis enfin, comment allait-elle ? Elle devait partager son logement avec deux personnes impliquée dans une situation très délicate, il ne savait pas comment elle faisait, clairement. Il avait du mal à essayer d'imaginer ce qu'il ferait à sa place, car il était un homme, mais il avait de l'empathie pour elle, il était bienveillant. Au final, il oublia très vite le mal qu'il avait pu ressentir le soir de leur deuxième rencontre, parce qu'à côté de sa situation, ça n'était rien du tout. |
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| Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word (balthi) (#) Mar 2 Mai - 14:07 | |
| Lou s’attend à ce que ce soit fini maintenant, que Balthazar la renvoie chez elle. Ce serait logique. Elle s’est expliqué et excusé, d’accord… Mais qu’est-ce que ça change ? La situation reste tout aussi compliquée. Balthazar n’a plus aucune raison de vouloir fréquenter Lou, qu’il sache la vérité ou pas. Mais il ne dit rien. Elle s’attend à ce qu’il la juge mais il n’en fait rien. Au contraire, il lui propose quelque chose à boire. Une boisson chaude ? Oui, ça lui ferait du bien. Mine de rien, elle commence à avoir froid. Un café ? Non, Lou a toujours détesté ça. Elle est plutôt chocolat chaud. « Je veux bien un thé, s’il te plait. » C’est gentil de sa part. Lou s’imagine qu’il doit avoir pitié. C’est logique. Elle doit faire un peu pitié, toute trempée, avec son histoire à dormir debout. Lou suit Balthazar dans ce qu’elle devine être la salle de pause. Elle le suit du regard, captivée et silencieuse, alors qu’il insère ses pièces dans la machine à boissons. Il finit par lui tendre son thé qu’elle tient avec ses deux mains pour les réchauffer. « Merci. » Elle ne sait plus trop quoi dire, heureusement, Balthazar vient briser la glace. Il insulte Nath. A ce moment-là, Lou ne peut que partager son avis. « L’air ? » Lou rit, mauvaise cette fois. « C’est un beau salaud. » Elle lève les yeux au ciel, elle est dégoutée. Si elle pouvait revenir en arrière, elle n’aurait jamais rien fait avec lui. Ils n’auraient même jamais été colocataires. Aujourd’hui, elle a tout perdu à cause de ça, y compris sa sœur. Balthazar continue de le questionner, elle est perplexe. Il veut vraiment en savoir plus ? Très bien. D’un autre côté, Lou n’a personne à qui en parler. C’est la première fois qu’on peut lui donner l’occasion de dire ce qu’elle a sur le cœur. « Je suis en colère, je suis triste… Au final je suis totalement perdue. J’aimerais pouvoir effacer cet incident de ma vie mais… » Lou a grandit dans une famille très croyante, elle devait prier plusieurs fois par jour et aller à l’église toutes les semaines. Elle ne peut pas avorter, elle ne peut pas tuer quelqu’un, même si ça lui pourrit la vie.« Je crois pas que ce soit une bonne chose d’avorter… Je me vois pas faire ça. » Elle secoue les épaules. « Je me vois pas non plus élever un enfant, encore moins celui de Nath. » Elle soupire. C’est tellement le bordel, elle ne sait plus comment faire. Elle a l’impression que ça ne s’arrêtera jamais, qu’elle ne s’en sortira jamais. Lou prend une longue gorgée de son thé et adresse un regard reconnaissant à Balthazar. Que ce soit de la pitié ou de la compassion, ça lui fait du bien de pouvoir en parler avec lui. « J’ai l’impression d’avoir tout perdu. » A commencer par une éventuelle relation amoureuse avec Balthazar mais elle se retient de dire quoi que ce soit. Elle ne veut pas le mettre plus mal à l’aise que ça. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word (balthi) (#) Mar 2 Mai - 14:23 | |
| Lou confirme que son colocataire est un beau salaud, ce qui fait sourire Balthazar. Finalement, elle commence à se livrer davantage encore à lui, annonçant qu'elle est en colère, qu'elle est triste et qu'elle aurait aimé effacer cet « incident » parle t-elle du bébé ? Rapidement pourtant, elle lui annonce que pour elle, l'avortement n'est pas une solution. Balthazar la regarde, il l'écoute, ne voulant pas l'interrompre dans ses explications. Elle explique alors, sincèrement, qu'elle a la sensation d'avoir tout perdu. Balthi mime une mine de compassion, avant de prendre la main de Lou dans la sienne. Doucement, il lui dit « Tu n'as rien perdu du tout Lou » après tout, de quoi parlait-elle en disant ça ? Parlait-elle de sa vie « de jeune » ? Parlait-elle des opportunités ? Des portes ouvertes ? Balthi ne pu s'empêcher de sourire, il venait de comprendre quelque chose, quelque chose de fort, de puissant. Lou en fait, regrettait la vie qu'il avait mené jusqu'à présent. Pour laquelle, il n'y a pas si longtemps encore, il éprouvait des regrets, avant qu'une enfant merveilleuse lui dise que sa vie n'était pas finie, qu'il avait eu le courage de faire ce que beaucoup n'ont pas le courage de vivre à vingt ans et qu'ils le payent à leur quarante ou cinquante ans. « Dans la vie, on ne choisi pas souvent ce qui nous arrive, tu n'as pas voulu ce qui arrive d'accord. Mais ne pense pas que ta vie est foutue à cause de ça, parce que je suis sûre que ce bébé va devenir la plus belle chose de ta vie, d'ici quelques temps » il sourit, cherchant le regard de la belle blonde pour partager son regard quelques secondes, tenant toujours sa main dans la sienne. « Tu parles de regrets, mais tu n'as pas trente ans, et même si tu les avais, la vie ne s'arrête que lorsqu'on meurt. Avant ça, tout est possible, tout sera toujours possible si tu en as envie, tu es ton propre accélérateur et ton propre frein et personne ne peut contrôler ça pour toi, pas même ce petit bout » il désigna le ventre de la jeune femme de son menton, toujours un doux sourire sur les lèvres. « J'imagine que ça ne sera pas facile, que ça va être dur, mais... ce petit bout n'a rien demandé et bien que ça soit l'enfant de ton coloc, il ne l'est qu'à 50%. L'autre moitié, c'est toi, ton sang, ta chaire » et il ne fallait pas oublier cette fabuleuse moitié. Balthazar sourit à la jeune femme, qu'il trouvait touchante, et qu'il trouvait bien courageuse. Parce qu'aujourd'hui, elle se retrouvait à devoir vivre avec sa sœur et son coloc, parce qu'elle devait vivre avec quelque chose qui s'imposait à elle, et elle n'était pas prête pour ça. Mais ce n'était pas une excuse pour se laisser abattre, non, loin de là. Il avait envie de la soutenir, d'être là pour elle, parce qu'elle semblait en avoir besoin. Balthi avait envie de la protéger, il en ressentait le besoin, au fond de lui. Parce qu'elle le fascinait, quelque chose dans les traits de son visage, dans ses yeux, dans son attitude qui le rendait fou, parce qu'il n'arrivait pas à lire en elle, elle lui paraissait à la fois tellement mystérieuse, indescriptible qu'elle en devenait surréaliste et magnifique pour lui. Pour beaucoup, ça aurait eu l'effet inverse, mais ce que Balthi ignore à ce moment là, c'est qu'il subit les foudres de l'amour, qu'il en est totalement ignorant, qu'il ne le sait même pas au plus profond de lui.
HRP : J'adooooooore notre rp *_* |
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| Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word (balthi) (#) Mar 2 Mai - 14:58 | |
| Ces derniers jours ont été épuisants pour Lou. Elle n’en peut plus. Elle aimerait pouvoir hiberner, dormir pendant des jours, mais ce n’est pas possible. Une petite lumière s’allume néanmoins dans la vie de Lou quand Balthazar lui donne l’occasion de se confier. Il est vraiment adorable. Comment est-ce qu’il peut l’être autant d’ailleurs ? C’est un mystère pour Lou, habituée à fréquenter des mecs comme Nath qui ne sont pas du genre à faire la conversation. Mais elle en profite. Quelque part, elle en a besoin. Plus que de l’écoute, Balthazar lui apporte du réconfort. Elle n’a rien perdu ? Elle a du mal à y croire. Il prend sa main et elle finit pourtant par y croire. La chaleur de ce contact lui fait un bien fou et elle entremêle ses doigts avec ceux du jeune homme. Il lui explique que tout est encore possible, que sa vie ne s’est pas arrêtée. Elle soupire, il finirait presque par réussir à l’en convaincre. Il a sûrement raison, à vrai dire. Seulement aujourd’hui, elle ne voit plus le bout du tunnel. « T’es toujours si gentil… Pourquoi ? Je comprends pas… T’as aucune raison de vouloir chercher à m’aider. » Elle lève un regard embué de larmes vers le jeune homme. Si seulement elle l’avait rencontré avant. Tout serait différent. Elle ne serait probablement pas enceinte, ils seraient en train de vivre le début d’une parfaite petite idylle. Mais non. A la place, elle est tombée enceinte de Nath et tout ce potentiel semble s’être envolé de sa vie. Mais aux côtés de quelqu’un d’aussi bon, Lou se met à avoir un peu plus confiance en l’avenir. Balthazar lui donne envie d’y croire, d’imaginer un futur plus serein. « Merci, en tout cas. » C’est bien la moindre des choses. Elle ne comprend pas son comportement mais elle ne peut que l’en remercier. C’est bon de se sentir prise en compte. « Mais t’es pas obligé tu sais. Tu dois avoir plein de boulot en plus, des vélos inondés à réparer par exemple… » Lou fait de l’humour et c’est libérateur. Ça fait des jours qu’elle n’avait pas fait une blague. D’ordinaire, Lou n’est que joie de vivre et légèreté. Elle a hâte de pouvoir retrouver ça pleinement chez elle. Peut-être un jour… Pas tout de suite, en tout cas. Lou ne voit pas comment. C’est trop compliqué en ce moment, trop dur. Sans Leah à ses côtés, Lou ne pourra jamais être heureuse et elle lui en veut trop actuellement pour faire la paix avec elle. Être en froid avec elle est une torture mais ce n’est pas pire que de cautionner la trahison qu’elle lui a faite. Lou reporte son attention sur Balthazar, sur son sourire timide. Il lui plait vraiment. Comme jamais personne ne lui a plu, en fait, et c’est assez troublant. C’est bien pour cette raison qu’elle lui a dit toute la vérité… Sans savoir comment, ni pourquoi, Lou a une confiance aveugle en Balthazar. Elle pose ses yeux sur sa main, entrelacée avec celle de Balthazar… Ça aurait pu être tellement bien.
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ouuuii, c'est tellement chou ** |
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| Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word (balthi) (#) Mar 2 Mai - 15:25 | |
| Lou lui demande pourquoi est-ce qu'il était si gentil avec elle, pourtant, il faisait que le minimum pour lui. Il avait été désagréable à son arrivée, sans être au courant de toute l'histoire, maintenant que c'était fait, pourquoi continuerait-il à être désagréable ? Il n'avait aucune raison de l'être, parce qu'après tout, Lou n'avait commis aucune erreur, elle n'avait pas su lui expliquer dès le départ, mais il comprenait le choc de la nouvelle et le fait qu'elle est eu peur de lui en parler, parce qu'après tout, ils ne se connaissaient pas. Le jeune homme sourit à la jeune femme, qui lui tenait fermement la main. Il ne tarda pas à laisser un léger rire s'échapper, pensant qu'il s'agissait d'une meilleure réponse sans doute ? Elle était drole et touchante, quand elle le remercia, il ne comprit pas, car il n'avait rien fait. Elle avait l'air de se sentir mieux. Balthazar bu son café, finissant tout de même par lâcher la main de la jeune femme avec douceur. Une fois le café bu, il lança à la demoiselle « Je vais devoir retourner travailler malheureusement... » ouais, il était un peu payé à faire une pause actuellement, ok Austin était un patron sympa, mais Balthi avait une conscience professionnelle malgré tout. « Je suis content que tu sois venu me parler aujourd'hui Lou » lança t-il alors qu'ils se levèrent tous les deux de la table, pour retourner dans le garage. « Je t'appelle un taxi » lança t-il alors qu'il se dirigeait vers le téléphone fixé au mur, pour composer le numéro qu'il connaissait pas cœur -au vu de son métier- et il demanda à ce qu'un taxi vienne un garage, on lui indiqua qu'il serait là dans dix minutes. Il sourit et racrocha avant de se tourner vers la jeune femme. Il avait envie de lui demander quelque chose, mais il ne savait pas si c'était le bon moment, ou bien même si elle en aurait envie. Et puis elle l'avait boulé devant le cinéma et peut-être que c'était simplement parce qu'il ne lui plaisait pas du tout ? Et que la grossesse était un autre facteur accumulant ? Il ne réfléchit pas trop et décida de se lancer. « Dis moi est-ce que... » il sourit, laissant un rire gêné s'échapper d'entre ses lèvres ouvertes avant qu'il ne continue « est-ce que... est-ce que tu accepterais que je... que je t'invite à dîner ? Genre... ce soir, ou demain si tu as des choses de prévues » demanda t-il en jouant avec son chiffon qu'il venait de récupérer au passage. Il était nerveux, il était timide, il était gêné et là, il aurait aimé être bourré pour que ça soit plus facile à sortir. Parce qu'apparemment bourré, il arrivait très bien à séduire la plus belle des filles. Lou lui répondit, et il fut surprit de sa réponse, très surprit même. Un large sourire s'étendait sur son visage, sans qu'il ne puisse le contrôler et rapidement, il ajouta « Je crois que... j'crois qu'on a un rencart à rejouer » sourit-il croisant alors le regard d'Austin qui passait par là, traversant le garage et souriant à ce que venait de dire Balthi, se foutant même carrément de son romantisme à deux balles. Le beau blond le vit et se sentit bien gêné encore, il ne voulait plus voir le sourire moqueur sur les lèvres de son patron, si bien qu'il lui jeta son chiffon dessus, ce qui fit rire Austin et le fit disparaître dans un coin du garage. Le beau blond souriait, tout gêné encore et il laissa un rire nerveux s'échapper encore d'entre ses lèvres quand Lou lui répondit. Il lui fit un geste de la main, alors que le taxi venait d'arriver. Lou embarqua son vélo et sortie sous la pluie torrentielle, tandis que le chauffeur de taxi venait la débarasser pour mettre son vélo dans le coffre. Balthi restait là, comme un con ébahie, à la regarder partir dans son taxi. Ce n'est que lorsque son chiffon lui arriva dans la gueule qu'il retrouva ses esprits, rigolant à la blague moqueuse que venait de sortir Austin, se fichant de lui et de ses phrases romantiques « de puceau ».
HRP : Je pensais qu'on pourrait dire qu'ils sont allés diner, qu'ils se sont fait plusieurs sorties (sans sortir ensemble) mais on pourrait les faire se parler par sms? Genre ils pourraient parler de la grossesse, il lui expliquerait que ça ne change rien pour lui etc. ? Et après ça, on pourrait enchainer sur le rp où ils se mettent ensemble? :) |
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| Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word (balthi) (#) Mar 2 Mai - 15:55 | |
| Quand Balthazar lui annonce qu’elle doit retourner travailler, Lou a un petit pincement au cœur. Alors c’est comme ça que ça se termine ? Elle essaye de cacher son émotion avec un sourire mais cette nouvelle l’attriste réellement. Elle s’en doutait en venant sur son lieu de travail, Balthazar n’aurait que très peu de temps à lui consacrer. Il est certain qu’il a déjà abusé de son temps de pause et Lou ne veut pas un trouble fait encore une fois. Il lui dit qu’elle est contente qu’elle soit venue parler et Lou lui rend un sourire. Elle est contente, elle aussi. Même si elle n’a pas le droit à sa fin de contes de fées, elle se sent mieux d’avoir été honnête avec Balthazar. Il lui appelle un taxi. Encore une fois, Balthazar est gentil. Lou ne sait même plus comment le remercier. Pas étonnant qu’elle soit sous le charme. Il est tout ce qu’elle aurait besoin dans sa vie. Le taxi sera là dans dix minutes, dix minutes pendant lesquelles Lou continuera d’espérer quelque chose. Et l’inespéré arrive. Balthazar reprend la parole et lui propose d’aller diner. Lou écarquille les yeux, surprise. Si elle l’a espéré, elle ne s’y attendait quand même pas. Elle met quelques secondes à réagir mais, finalement, un immense bonheur l’envahit qui se traduit par un sourire radieux. Ça fait tellement longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi bien ! Elle a envie de lui sauter au cou mais elle se retient.« Ce soir, c’est bien. » qu’elle articule entre deux éclats de rire, un rire de joie. Mieux vaut le plus rapidement possible. Lou compte bien rattraper le temps perdu. Le mécano lui dit qu’ils ont un rencard à rejouer, Lou ne peut qu’être d’accord. Après le fiasco de la dernière fois, ça ne peut qu’être mieux maintenant que Balthazar connaît toute la vérité. Le taxi arrive, Lou adresse un petit signe de la main à Balthazar en s’y engouffrant. Ce soir-là, peu importe le chaos qui règne dans sa vie, Lou allait être heureuse. Elle a trouvé quelqu’un de bien, quelqu’un qui l’accepte malgré les erreurs. Jamais plus elle ne fera l’erreur de s’en détourner. Dorénavant, elle fera tout pour que son histoire avec Balthazar soit une réussite. Mais en attendant, Lou a besoin de dormir. Ça fait une éternité qu’elle ne s’est pas reposée correctement. Dans la chaleur du taxi, elle se laisse aller et tombe dans les bras de Morphée. Tout finira par s’arranger, elle en est persuadée maintenant.
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Ouuui, fonçons sur les SMS
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| Sujet: Re: sorry seems to be the hardest word (balthi) (#) | |
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