Mad Maddy.

Maddy Wade

I put myself to hell

les informations en vrac

un. Maddy est née comme étant la première enfant du couple, un père militaire et une mère aimante. deux. La jeune fille dispose d'une petite, Billie et d'un petit frère, Gaby. Elle les aime, bien entendu même si cela ne se voit pas par moment. trois. Maddy a débuté une activité sportive assez jeune, elle a entamé l'escrime dès l'âge de neuf ans. Une façon pour elle de passer sa frustration vis-à-vis de la mort de son père. quatre. Malgré la mort de son père à l'âge de huit ans, Maddy n'a pas beaucoup pleuré, préférant se montrer forte afin d'être digne de lui. cinq. Quand elle avait 13 ans, sa mère a présenté son nouveau mari. Maddy n'a pas bien digéré la nouvelle, toujours attaché à son héro, son meilleur ami, l'homme qu'elle s'était pourtant juré d'épouser plus tard, son père. Maddy a littéralement pété les plombs en s'enfermant dans sa chambre et jouant la petite rebelle. six. La pire chose était à prévoir. La mère de Maddy tomba enceinte de son nouveau mari. Maddy avait alors du mal à accepter cet homme prenant la place de son père et la "sienne" mais l'arrivé d'une demi-soeur allait la replonger dans une dépression rebelle. sept. Avec l'âge, elle a finalement accepté la nouvelle vie de sa mère et cette demi-soeur, même si elle ne la flaire pas toujours. Maddy se montre très "papa autoritaire et protecteur" avec Billie et Gaby, essayant de ne pas leur faire oublier que ce nouveau père n'est pas le leur. huit. Maddy n'a pas fait d'études supérieures. Elle s'est engagée dans l'armée comme son père à dix-sept ans, juste après la fin de ses études de lycée. neuf. La bisexualité de Maddy est un coming-out fait lors des mois d'entraînement de jeune soldate. Elle a embrassé une fille de sa section dans le plus grand des secrets et a couché avec elle deux semaines après. dix. Maddy est partie vivre à Wellington à l'âge de vingt ans suite au transfert de base. Elle a un petit studio non-loin de cette dernière pour ses jours de permissions. onze. Maddy a eut des relations sérieuses, notamment avec l'infirmière de sa base avec qui elle était pendant deux ans puis avec d'autres femmes mais jamais cela n'a dépassé deux ans du moins jusqu'à ce qu'elle rencontre Henry, un asiatique qui vit à Wellington depuis le début de ses études. Il est un peu plus âgé qu'elle. Leur rencontre s'est faite par hasard, alors qu'elle était en perm, dans le supermarché du coin. Ils voulaient tous les deux le même pot de lait de coco, au même moment. Le coup de foudre, si l'on peut dire. Maddy avait alors vingt-quatre ans. douze. Le jeune couple a bien durée cinq ans et des fiançailles jamais concrétisées. Maddy est tombée enceinte par accident à l'âge de vingt-six ans, donnant naissance à une petite fille prénommée par le couple Sherry Wade-Lu, l'ensemble de leur nom. La rupture n'a pas empêché Henry de voir sa fille lorsque Maddy était en mission. Ils sont d'ailleurs en très bon termes. treize. Maddy est resté célibataire depuis sa rupture avec le père de Bo. Cependant, elle rencontre son ex-copine, infirmière militaire dans son régiment en Syrie. Les deux flirtent ensemble mais rien de plus. quatorze. Il y a dix mois, Maddy fut prise dans une bombe, du moins proche d'une bombe. Le visage égratigné mais la jambe  cassée et une côte cassée, à quelque millimètre de son coeur, elle fut obligée d'être rapatriée à Wellington ; laissant son amour en Syrie.  quinze. Sa convalescence en hôpital et sa rééducation lui ont permit de voir qu'elle allait abandonner sa fille comme son père l'avait fait. Depuis, elle a décidée d'être instructeur à sa base une décision que son chef à approuvé sans plus de questions. seize. À présent toujours à la maison avec Sherry, elle laisse son père la voir tous les week-end et pour redonner le sourire à sa fille, Maddy accepte de passer une journée par mois tous les trois à faire ce qu'elle veut en famille. dix-sept. Maddy est une femme autoritaire, elle sait s'affirmer et accepte difficilement qu'on remette son autorité en question. Souvent sur le dos de ses proches, elle guette les faits et gestes pour assurer une sécurité à ces derniers. La brune a un fort caractère, c'est une femme fière qui assume difficilement ses erreurs et accuse souvent l'autre d'être plus en faute qu'elle. Elle joue de sarcasme et d'ironie, bien trop souvent, ce qui fait son humour et son arme de défense psychique. Malgré tout, elle reste une jeune femme gentille, attentive et attentionnée, souvent là pour les autres et à essayer de donner le sourire, du mieux qu'elle le peut.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>jessica alba ›</pris> maddy wade

   

l'histoire de ma vie

du cycle éternel, c'est l'histoire de la vie.

Papa est mort. Papa est mort, oui, mais en héro. 'est l'image que j'ai de mon père, un héro. Il l'est, au service de sa nation, au service des personnes. Un brave militaire qui a offert sa vie pour celle d'une autre, qui ne le mérite peut-être pas. Mon père, je l'ai mis sur un piédestal très rapidement. Comme toutes les petites filles, j'ai juré devant un certain Dieu d'épouser mon père, j'avais le complexe d'Électre mais je n'allais pas jusqu'à haïr ma mère et la jalouser. Quand mon héro est mort, ce fut  un désastre dans ma vie. Je me suis alors enfouis dans un brouillard mental mais je ne laissais rien voir de l'extérieur. Je me suis montré forte, à l'âge de huit ans. J'ai pris le rôle de papa auprès de maman, de Billie et de Gaby. J'ai cru bien faire en étant le père de famille alors que je n'étais qu'une gamine. J'ai cru qu'il était fier de moi et je le crois encore. Les fréquentations, les devoirs, le maintien de mes cadets, j'observai tout, j'observe toujours et je dicte la bonne conduite à avoir. Je fais, j'ai fais, cela pour leur sécurité. Nous vivions bien, tous les quatre. Et puis, un désastre apparu quand j'avais treize ans. Un homme a franchit le bas de notre maison. Il avait souillé l'odeur de papa. Souillé le coeur de maman. Il avait tout souillé. Je l'insultais. Le maudissant d'être venu dans nos vies d'avoir prit la place de mon père.
Mon départ pour l'armée fut une évidence ; c'était le seul moyen pour être proche de mon père et loin de ce pseudo père adoptif. J'avais conscience d'abandonner mes cadets mais ce fut pour le mieux.

L'odeur du souffre lui pend au nez. Les oreilles bouchées par un son insupportable, pire que lorsqu'on a le câble brouillé. Maddy Wade jeune soldate gradée au rang de sergent chef, était à terre, la bouche ensanglantée, le visage noir et une jambe visiblement bien brisée. Elle toussait, elle gémissait de douleur. Dans son treillis de combat, elle était visible de tous. Elle ouvrait difficilement ses paupières, son champ de vision était brouillé par de la poussière et par le brouillard de la bombe qu'elle s'est prise. Un bras se trouve devant elle, elle voit bien que ce n'est pas le sien, c'est celui d'un homme de son équipe mais la vision lui fait mal. C'est un champ de guerre qu'elle fait face, bras, jambes, corps en miettes ou autres soldats en train d'agoniser comme elle. Maddy pensait que s'en était fini. La douleur trop prenante, elle ferme ses yeux et voit le sourire de sa fille Sherry se décomposer, les larmes du père de son enfant et le regret d'abandonner son tendre amour féminin.
L'odeur du souffre a disparu, elle a laissé place à l’odeur des désinfectants et celle des médicaments. Des petits sons, des petits "bip" à répétition. Maddy es là, allongée, endormie depuis on ne sait trop combien de temps, la jambe dans un plâtre et soulevée, un bandage simple autour du front et immobile. Elle est dans un hôpital. Ses petits yeux commencent à s'ouvrir, la douleur lui prend soudainement aux poumons. Non, aux côtes. Elle découvre, d'un coup, d'un seul, le visage de sa fille adorée bondir devant elle. La voix d'un homme hurler au médecin. Elle ne voit que le plafond et le visage de sa douce. « Maman, maman ! » Est-elle au paradis ? Rêve-t-elle ? Maddy prie pour que cela n'ait plus de fin. Elle tourne délicatement son visage sur un oreiller moelleux. Maddy découvre une ravissante composition florale à sa droite et des ballons de petite fille par millier. Elle esquisse un sourire, cela ne lui fait pas mal mais respirer de joie si. Il y a du mouvement dans la pièce. Maddy reporte son visage sur sa petite fille puis elle découvre derrière elle le visage de son père. Du père de Sherry. Il semble pleurer. Comme dans sa dernière vision d'avant la mort. « Bon sang, Maddy… Tu… Je… Tu vas bien ? » Il bégaie, tremble comme une feuille et ne semble pas savoir quoi dire. Maddy allait parler mais fut couper par la voix d'un inconnu, plus âgé. « Maddy Wade, je suis le docteur Reynald. Pouvez-vous parler ? » Les lèvres pâteuses et sèches, Maddy essaie de dire un petit oui malgré tout. Sherry lui ramène un verre d'eau avec une paille et l'aide à en boire un peu. La douleur est supportable mais est présente. « Vous avez été victime d’une bombe. Vous avez eu de la chance, vous n’avez qu’une jambe cassée et une côte brisée. Cependant, je ne vous le cache pas, vous étiez à deux doigts de passer l’arme à gauche. » Le médecin bidonne de son jeu de mots mais personne ne semble le suivre. Il se racle la gorge en consultant ses fiches. « Vous êtes endormie depuis une semaine nous avions bien cru que vous ne vous réveillerez jamais. » Maddy n'en avait pas la force, pas la force de demander comment allait ses camarades. Elle savait qu'ils étaient soit comme elle... soit bien pire.

Des mois se sont écoulés, sa rééducation de la jambe passée, Maddy peut enfin reprendre le boulot mais cette fois-ci comme instructeur ou le chien qui beugle aux autres. Elle boite de la jambe mais en somme, les médecins disent que cela va passer il lui faut simplement du temps. La jeune mère, vêtue d'un teeshirt gris ample et d'un pantalon kaki, est aux fourneaux de sa petite maison sur deux étages. Elle en est fière de cette maison qu'elle dispose depuis sa séparation avec Henry, son ex et père de sa fille. Une petite maison disposant d'un salon moderne donnant sur une cuisine un peu plus rustique, sa chambre au même étage et une salle-de-bain privative, à l'étage, il y a la chambre de Sherry, sa salle-de-bain et sa propre salle de jeux. Un petit jardin pour que Sherry puisse en profiter un peu. Les spaghettis dans la marmite, Maddy bouge ses hanches en rythme. La porte d'entrée s'ouvre, les sons d'une veste se faisant retirer se fait entendre. « Mmmh. Ça sent bon, mams. » Sherry se dépêche de rejoindre la table de la cuisine pour prendre place déjà. Maddy la regarde du coin de l’œil en soupirant, le sourire aux lèvres : « Mets la table Sherry. » La petite fait la moue et se décide à traîner les pieds pour prendre trois assiettes. « Tu nous fais des pâtes, je suppose ? » La voix d’Henry se fait entendre dans le dos de Maddy. Elle soupire sachant qu’il se moque d’elle. Maddy est loin d’être une parfaite ménagère et les plats qu’elle confectionne se limite aux plus simples. Aujourd'hui c'est la journée en famille pour Sherry, journée où Maddy et Henry passe du temps avec elle ensemble.