tonight, we're breaking the rules. (laszlyn)

tonight, we're breaking the rules.

laszlyn

tu avais ce besoin incontrôlable de sortir, de te changer les idées, de penser à autres choses que ton ex-mari emprisonné et la raison pourquoi il l'était... tu t'étais promise de ne pas te sentir la victime dans toute cette histoire. (même si en vrai, tu avais le droit de l'être.) tu voulais être forte pour ta fille, ta petite princesse de quatre ans déjà. tu voulais lui montrer que malgré le passé, le présent et le futur pouvait (et devait) être beau. tu te servais en fait de ces évènements tragiques pour renaître, te redécouvrant ainsi en tant que mère, en tant que femme aussi... mais évidemment, ce n'était jamais si facile. on efface pas tout le mal qu'il a fait dans vos vies, à chyler et à toi, d'un coup de baguette. tu aimerais que ça marche ainsi, mais ce n'était pas le cas. et il y avait des jours, comme ceux que tu vivais en ce moment, où tu savais que ce ne serait pas chose facile. ta princesse était troublée et ça se voyait bien. son instituteur scolaire t'avait fait venir dans la classe pour te parler d'un dessin louche qu'avait fait ton enfant. tu avais poliment dit que ce n'était pas de ses oignons, le remerciant quand même de t'inquiéter pour ta fille, mais tu avais tout sous contrôle. c'est vrai, elle voyait un psychologue depuis quelques semaines, maintenant. aussi, tu te sentais un peu mal de tout déballer à laszlo alors que vous aviez passé la nuit d'avant ensemble, à danser et à boire dans un bar de la ville. que penserait-il de toi, après ? il ferait sûrement un plus un dans sa tête et en viendrait à la conclusion que tu t'es retrouvée dans ce bar pour oublier ton ex-mari violent... il n'avait pas à tant en savoir... ça avait été fun comme soirée, tu ne voulais pas gâcher le souvenir que tu te faisais de lui et de cette nuit-là... et vise-versa.

alors ce soir encore, tu avais décidé de te rendre au même bar pour boire un bon petit drink spécial, te décontracter et danser toute la nuit s'il le fallait, bien que tu doutes que ce soit toute la nuit, la nounou avait école le lendemain et toi, tu travaillais... tu étais au bar, commandant ton long island ice tea quand tout à coup, un visage familier se fraya un chemin parmi la foule et vint se poster à côté de toi. amusée (plus qu'embarrassée) de le revoir ici ce soir, tu te tournas vers lui, verre en main. « bonsoir, monsieur ziegler. » dis-tu avec un petit sourire en coin, les yeux pétillants. ça te faisait plaisir qu'il soit là aussi ce soir. s'il acceptait ta compagnie, tu savais que la soirée s'annonçait bonne... mais peut-être ne le voudrait-il pas ? après tout, tu lui avais bien fait comprendre qu'il ne devait pas se mêler de ta vie personnelle et de celle de ta fille, du même coup. « je suis heureuse de te revoir ici ce soir. tu es venu seul ? est-ce qu'on peut... passer cette soirée ensemble ? » demandas-tu avec un nouveau sourire. c'est comme ça que tu verrais si oui ou non il était rancunier ou déranger par ton comportement...

@laszlo ziegler

tonight, we're breaking the rules

brooklyn & laszlo

Ce soir, c'est mon soir, celui où je sors et où je n'ai pas à m'occuper de mes frères et sœurs mineurs. Edwy, Wyatt ou Eleonor ont pris la relève, c'est comme ça, on tourne entre nous pour s'assurer que tout le monde puisse toujours profiter de sa jeunesse, mais aussi d'assumer les responsabilités que nous avons depuis le décès de notre mère. On va dire que je ne suis pas très original, mais dès que je sors, je me rends toujours dans le même bar. J'y ai rencontré du monde, des personnes qui sont devenus mes amis et je continue d'en rencontrer encore. Pourquoi changer une équipe qui gagne ? Ce bar et moi, on marche bien ensemble. Je n'arrive pas trop tôt, car même si je ne reste pas à la maison pour surveiller les plus jeunes, je ne suis pas du genre à partir en les laissant dans l'embarras. Alors j'ai donné le bain aux plus petits, j'ai supervisé le repas et ce n'est qu'après ça que je suis parti. Je salue quelque personne, puis me dirige jusqu'au bar afin de m'hydrater un peu. Je m'apprête à annoncer au barman ce que je désire, mais je me retrouve interrompu. « Bonsoir, monsieur Ziegler. » Je tourne le visage, surpris d'entendre mon nom, mais aussi de voir qui le prononce. « Madame Cimorelli ? Je vais commencer à croire que vous me suivez. » Il y a quelques jours, je l’ai croisé ici et là encore, soit le destin est de notre côté, soit ce n’est pas du hasard. Quoiqu’il en soit, je ne peux pas dire que voir son visage ici rend ma soirée triste. N’importe qui la trouverait charmante. Le seul problème, c’est que sa fille est dans ma classe et d’un point de vue éthique, je ne suis même pas sûr que partager un verre avec elle est correct. « Je suis heureuse de te revoir ici ce soir. Tu es venu seul ? Est-ce qu'on peut... passer cette soirée ensemble ? » Je hausse les sourcils, surpris par une telle proposition. Un jour elle me repousse, dirons nous poliment, alors que je m’inquiète pour sa fille et là, c’est elle qui m’invite à profiter de la soirée. Ma raison me pousse à dire non, mais malheureusement pour elle, c’est ma curiosité qui parle. « Il faut que je commande quelque chose à boire si je veux vous.. te rattraper. » C’est elle qui a initié le tutoiement, alors je décide d’en faire autant. Je me tourne ensuite vers le barman et lui commande une bière, ce que je comptais prendre il y a quelques minutes. « Tu fais de ce lieu ton nouveau point de rendez-vous ? » Je me renseigne, histoire de savoir si la voir ici va devenir une habitude ou pas.

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laszlyn

dans ce bar, tu te sens jeune et insouciante. tu oublies tes responsabilités (surtout parce que tu sais que chyler est entre bonnes mains) et tu te sens à nouveau jeune, bien que tu sois encore dans la fleur de l'âge. tu sais que tu as tout pour plaire et bien qu'il te semble trop tôt pour en user, il t'arrive quelques fois de t'amuser en l'utilisant. tu abordes donc le jeune instructeur avec ce sourire en coin, espérant qu'il était également partant pour reprendre là où vous vous étiez laissés la nuit dernière. « Madame Cimorelli ? Je vais commencer à croire que vous me suivez. » tu souris de nouveau en haussant les épaules. « croyez ce qui vous aide à mieux dormir la nuit. » dis-tu avec une voix douce et qui pourrait être empreinte de sous-entendus si tu ne savais pas qu'il s'agit d'un des professionnels qui voit à la bonne éducation de ta fille et qu'en soit, ça pourrait être mal vue d'agir ainsi. après tu lui fais part de ton envie de passer la soirée avec puisque la dernière fois que ce fut la cas, il s'est avéré que ce fut une soirée inoubliable. « Il faut que je commande quelque chose à boire si je veux vous.. te rattraper. » tu souris et lève ton verre vers lui, bien heureuse de voir qu'il tente le coup. après tout, ce n'est pas comme si vous flirtiez ensemble ou que vous étiez en train de vous rouler une pelle dans les toilettes. c'est rien de méchant de boire une verre avec l'instituteur et de danser jusqu'aux petites heures du matin... « Tu fais de ce lieu ton nouveau point de rendez-vous ? » tu hausses les épaules en souriant. « j'apprends à découvrir les bons plans d'island bay, plutôt. peux-tu croire qu'en sept ans, je n'avais pas tant découvert la ville ? c'est triste. il y a tant de choses à voir, tant de choses à faire... et tant d'hommes à connaitre. » oups. elle était peut-être de trop cette dernière phrase, mais tu l'assumais pleinement. après tout, vous êtes deux adultes, vous êtes libres de dire ou de faire tout ce dont vous avez envie et lorsque cela dépassera le raisonnable, l'un ou l'autre saura vous remettre à votre place. comme tu l'avais fait ce matin lors de votre rencontre 'professionnelle' à l'école...

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brooklyn & laszlo

Voir la jeune femme ici, les deux dernières fois où je viens me faire sourire et je me sens obligé de la charrier sur ce fait, celui de tomber accidentellement sur elle, encore. « Croyez ce qui vous aide à mieux dormir la nuit. » Je rigole légèrement. La jeune femme semble douée pour détourner les conversations. Hier quand cela concernait sa fille, aujourd’hui pour quelque chose de simple. Ou alors, c’est simplement parce qu’elle ne me fait pas confiance. Les deux options sont possibles. Pourtant, malgré la distance qu’elle a pu mettre avec moi la dernière fois, Brooklyn me propose de passer la soirée en sa compagnie. « J’apprends à découvrir les bons plans d'Island Bay, plutôt. Peux-tu croire qu'en sept ans, je n'avais pas tant découvert la ville ? C'est triste. Il y a tant de choses à voir, tant de choses à faire... et tant d'hommes à connaître. » Je tourne la tête vers elle après avoir bu une gorgée de ma bière. Je suis surpris, surpris d’une telle déclaration. Le jeune femme se livre sans aucune retenue et si la soirée continue comme ça, je risque d’apprendre des choses. « Avoir un enfant n’aide pas pour les sorties. Un mari non plus. » Il n’est pas ici, il ne semble pas l’être en tout cas et puis dans le fond, cela ne me regarde pas. « Mais.. Il vaut mieux s’en rendre compte maintenant que plus tard. » Elle est jeune encore, alors si elle peut ou veux en profiter, c’est une bonne chose. Pour moi, c’est plutôt l’inverse. J’ai connu la jeunesse et la liberté jusqu’à récemment, mon deuxième métier aidant forcément. Mais depuis le décès de ma mère, j’essaye de réduire, car désormais, je suis à la tête d’une famille qui compte sur moi. « Je pourrais te montrer des choses, te faire visiter des endroits. » J’arque un sourcil et accompagne ce geste d’un sourire joueur. « Je n’ai que la permission de minuit, mais ça devrait aller. » Je la regarde, puis souris. Cette permission n’existe pas vraiment, mais je sais que je dois être raisonnable, surtout face à une mère d’élève. Manquerait plus que ça remonte aux oreilles du président de l’association des parents d’élèves. « Enfin, si vous voulez bien sûr. » Dans tous les cas, je ne compte pas la saouler, si c’est ce dont elle à peur. Je ne suis pas forcément toujours très sérieux, mais je ne suis pas irresponsable.

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laszlyn

il y a des jours où on se demande à quoi notre vie ressemblera dans dix ans. on fait une projection de nous-même et on s'amuse à penser aux choses qui auraient changées depuis le temps... il y a dix ans, tu n'aurais jamais pu croire que tu serais là où tu es présentement : mère monoparentale, divorcée d'un mari violent... qui serait en prison à l'heure actuelle. il y a dix ans, tu aurais tout vu en rose, aveuglé par cet amour naissant pour ce keegan qui caricaturait le mec parfait alors qu'en fait, c'était un profiteur de première... si on te reposait la question maintenant, où te vois-tu dans dix ans, tu n'oserais rien répondre, te rendant bien compte que la vie est trop fragile, trop courte pour être vécut en pensant à dans dix ans. parce que qui sait si vous serez encore là ? tu n'avais donc plus envie de te casser la tête avec ce genre de réflexions. tu préférais vivre 'au jour le jour' ou du moins, un jour à la fois, et profiter ainsi de la vie et de tout ce qu'elle a à t'offrir. ce soir, elle avait décider de remettre laszlo sur ton chemin. hasard ou coïncidence ? tu aimais croire que c'était une coïncidence. parce que l'autre nuit, vous aviez eu bien du plaisir et c'était un signe que vous étiez fait pour vous retrouver et avoir autant sinon plus de plaisir ensemble. tu répondis tout naturellement aux questions de laszlo avec une pointe d'humour et de charme dans la voix. tu lui annonçais finalement vouloir profiter de la vie et découvrir island bay comme tu ne l'avais jamais fait auparavant. « Avoir un enfant n’aide pas pour les sorties. Un mari non plus. » tu fronces les sourcils, perplexe. qu'est-ce qui lui fait croire que tu as un mari. que tu as encore un mari ? « Mais.. Il vaut mieux s’en rendre compte maintenant que plus tard. » tu es toujours choquée par son commentaire, si bien que tu ne te gêneras pas pour lui faire remarquer. « Je pourrais te montrer des choses, te faire visiter des endroits. Je n’ai que la permission de minuit, mais ça devrait aller. Enfin, si vous voulez bien sûr. » tu soupires. « laszlo, tu es bien gentil et tu es un homme mature et sérieux... mais tu ne sais rien de ma vie. déjà savoir que j'ai une fille c'est bien. tu es son instructeur. mais pour le reste, tu ne sais strictement rien de moi. qu'est-ce qui te fait dire que j'ai un mari ? » demandas-tu un peu sur la défensive. tu le regardes droit dans les yeux, soutenant son regard pour y percevoir la moindre émotion. tu reprends en souriant doucement. « il se passera quoi à minuit ? tu te changeras en citrouille ? ou tu as une femme et des enfants à t'occuper ? il ne faudrait pas qu'ils remarquent ton absence, c'est ça ? » repris-tu, un petit sourire en coin. il pouvait faire des suppositions alors tu te permettais d'en faire aussi. tu hausses les épaules. « mais j'accepte l'offre... » dis-tu avec un sourire en coin, prenant ton verre entre tes mains et le levant jusqu'à tes lèvres pour en boire une fine gorgée.

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brooklyn & laszlo

Voir la jeune femme ici me ramène quelque jour en arrière, dans ce même bar et je me souviens que la soirée fut bonne. Alors pourquoi ne pas réitérer la chose aujourd'hui ? Rien ne nous en empêche, sinon, elle et moi ne serions pas ici. « Laszlo, tu es bien gentil et tu es un homme mature et sérieux... mais tu ne sais rien de ma vie. Déjà savoir que j'ai une fille c'est bien. Tu es son instructeur. Mais pour le reste, tu ne sais strictement rien de moi. Qu'est-ce qui te fait dire que j'ai un mari ? » Cette phrase pique. Pourtant, ce n'était pas mon but, je ne voulais pas me mêler de ce qui ne me regardait pas. Mais Brooklyn doit se douter que sa fille ne reste pas muette à longueur de journée à l'école. Alors oui, je ne connais pas tout, mais j'entends des choses. « Je.. Chyler souhaite un mariage comme sa maman où elle serait vêtue d'une belle robe blanche, comme les princesses. Ce sont ces mots. Alors j'en déduis que tu es mariée ou que tu l'as été. Désolé si c'est trop indiscret, je ne voulais pas paraître intrusif. » Et une chose est certaine, je ne m'aventurerais plus sur ce sujet qui semble être plus épineux qu'autre chose. Je soupire légèrement et bois une nouvelle gorgée de ma bière. Je ne sais pas quoi penser ou comment agir avec la jeune femme. J'ai l'impression d'avoir deux personnes face à moi, une femme pétillante, rayonnante, puis un mur, beaucoup froid. « Il se passera quoi à minuit ? Tu te changeras en citrouille ? Ou tu as une femme et des enfants à t'occuper ? Il ne faudrait pas qu'ils remarquent ton absence, c'est ça ? » Je hoche la tête, un fin sourire sur le visage. Cette Brooklyn là, je la préfère. Je n’ai plus qu’à espérer que c’est avec elle que je vais passer la soirée. « C’est exactement ça. J’ai un don pour les double-vies. » Je dis cela sur le ton de la plaisanterie et pourtant, ce n’est pas totalement faux. Mais comme elle, j’ai une part de ma vie que j’espère garder secret, alors si elle venait à me poser des questions, je devrais les détourner poliment. « Mais j'accepte l'offre... » Je la regarde et sans un mot de plus, je glisse un billet au barman, suffisamment gros pour payer ma consommation, mais aussi celle de Brooklyn si nécessaire. « Parfait. Partons d’ici. » Je prends ma bière d’une main et de l’autre, j’attrape celle de la jeune femme. Difficilement, nous nous frayons un chemin jusqu’à la sortie. Dehors, tout est beaucoup plus calme, il est donc plus facile de parler. « J’espère que tu n’as pas mangé. » J’arque un sourcil et me lance en directement d’un petit restaurant que je connais où ils font des tacos. « Sinon, tu vas mettre mon plan en échec dès le premier endroit. » Je rigole légèrement. Ça serait quand même bête, tous les projets qui ont germé rapidement dans ma tête seraient réduits en cendres.

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laszlyn

tu repenses à la façon dont tu as rembarré laszlo lorsqu'il a insinuer que tu étais mariée... c'était difficile pour toi d'admettre qu'il n'y a encore pas si longtemps, tu étais une femme mariée. une femme mariée et néanmoins malheureuse. très malheureuse. les gens ont tous tendance à croire que le mariage est la chose la plus joyeuse et la plus belle qui puisse arriver dans une vie. quand on les revoit après la cérémonie, ils nous disent tous qu'on forme un joli couple, qu'on est preuve d'amour et de complicité... on les pousse même à aller jusqu'à avoir espoir et foi en l'amour avec un grand a... seulement, ce que ces gens là ignore c'est que derrière ces bonnes impressions, ces sourires tendres que le couple 'heureux' s'échangent, il y a des masques. et quand les masques tombent, la vérité est aussitôt pas mal moins rose bonbon et digne d'un conte de fée. quand keegan et toi deviez faire acte de présence à des évènements caritatifs, vous deveniez vraiment 'le petit couple parfait' que les femmes envient et les hommes regardent du coin de l'oeil avec jalousie. vous étiez beaux. vous sembliez beaux. seulement, la vérité était tout autre... et ils la connaissent tous maintenant. ton regard posée sur le jeune homme était dur, sévère. tu n'avais pas aimé qu'il insinue que tu étais cette femme mariée et heureuse que tout le monde envie. « Je.. Chyler souhaite un mariage comme sa maman où elle serait vêtue d'une belle robe blanche, comme les princesses. Ce sont ces mots. Alors j'en déduis que tu es mariée ou que tu l'as été. Désolé si c'est trop indiscret, je ne voulais pas paraître intrusif. » ton air sévère tombe et ton regard se baisse vers tes mains qui empoignent ton verre. l'insouciance des enfants... pauvre chyler. plus jeune, elle regardait cette photo de mariage de son papa et toi. tu étais dans ta belle grosse robe et lui était en complet veston cravate. vous étiez élégants. certes, ça avait été une belle cérémonie. elle te demandait si ce jour là avait été le plus beau de ta vie et... sans mentir, il l'avait été. et puis, même si ça n'avait pas été le cas, tu n'aurais quand même pas pu anéantir tous ses rêves de princesses... tu relèves la tête, croisant à nouveau le regard du jeune professeur. « j'étais mariée. je suis divorcée depuis janvier dernier. ce fut une séparation difficile. je t'épargnerai tous les détails, mais ça été difficile autant pour moi que pour chyler... on essaie de s'en remettre comme on peut. et une bonne façon pour moi c'est justement de sortir et de redécouvrir cette ville... » dis-tu sur un ton plus calme, plus doux. tu lui devais au moins des explications, le pauvre n'aurait rien compris à ta prise de tête... ensuite, il te parla de ce qui semblait avoir l'air d'un couvre-feu. ça t'amusa et tu ne manqua pas l'occasion de le taquiner. tu n'en tiras que pas grandes révélations. « C’est exactement ça. J’ai un don pour les double-vies. » tu te mis à rire de façon franche et complètement naturelle. tu ajoutas même accepter l'offre. « Parfait. Partons d’ici. » perplexe, tu fronces les sourcils, mais tu n'as pas le temps de dire un mot que déjà il te prend par la main (simple contact physique que tu es loin de trouver désagréable...) et te traine vers la sortie du bar. une fois à l'extérieur tu souris. « tu m'intrigues... j'adore les soirée pas planifiée ! » dis-tu, toujours en souriant. « J’espère que tu n’as pas mangé. [...] Sinon, tu vas mettre mon plan en échec dès le premier endroit. » tu ris doucement, tout en marchant à ses côtés. « non, je n'ai pas encore mangé. et pour tout te dire, je meurs de faim. » tu retourne ta tête vers lui pour l'observer un instant tout en marchant. il est sûr de lui et ça te plait... il te plais bien au fond. du moins, à en juger par la nuit passée ensemble...

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brooklyn & laszlo

J'ai l'impression que la situation m'échappe. Mes propos ne sont pas interprétés comme je le voudrais et je suis donc obligé de me justifier. Je ne cherche pas à rentrer dans la vie de la jeune femme, à faire l'homme trop curieux, j'analyse seulement ce qu'une petite fille m'a dit. J'aurais pu rester silencieux et garder ce détail pour moi, mais il est préférable de mettre en place une relation de confiance et lui mentir sur ce sujet n'est pas judicieux. « J'étais mariée. Je suis divorcée depuis janvier dernier. Ce fut une séparation difficile. Je t'épargnerai tous les détails, mais ça été difficile autant pour moi que pour Chyler... on essaie de s'en remettre comme on peut. Et une bonne façon pour moi c'est justement de sortir et de redécouvrir cette ville... » Je hoche la tête, simplement, sans rien ajouter de plus, ce n'est pas nécessaire. Le sujet ne semble pas joyeux et surtout, il ne semble pas forcément plaire à Brooklyn. Comme nous ne sommes pas ici pour déprimer, inutile d'aller sur ce chemin. Quoiqu'il en soit, tout est beaucoup plus clair maintenant et la jeune femme est maintenant au courant que je ne souhaite pas m'immiscer dans sa vie, je faisais juste référence à ce que j'ai pu voir ou entendre avec Chyler, sa fille. Ce point maintenant mis au clair, nous pouvons profiter de la journée, surtout qu'elle a accepté de me suivre. « Tu m'intrigues... j'adore les soirées pas planifiée ! » Elle a bien raison, ce sont souvent les meilleures. Maintenant que nous sommes dehors et libres de nos mouvements sans prendre le risque d'être bousculés, je relâche sa main et me mets à marcher en direction du fast-food qui sera parfait pour ce soir. « Non, je n'ai pas encore mangé. Et pour tout te dire, je meurs de faim. » « Parfait. » Dis-je, un large sourire sur les lèvres. C'est une bonne chose et cela va peut-être me permettre de marquer des points. Pour en arriver où ? Je ne sais pas, je suis bien incapable de dire ce que je suis capable d'offrir à une femme. « Tu as déjà mangé un Taco ? » Je tente de me renseigner un peu, alors que nous nous rapprochons un peu plus du restaurant. « Le principe est simple. Tu as une tortilla avec des frites à l'intérieur, puis tu choisis la viande que tu veux ajouter, ainsi que la ou les sauces. » Je ne pense pas être forcément plus savant qu'elle, mais je ne connais pas ses goûts et comme elle m'a précédemment avoué ne pas être sortie souvent en ville, je me dis qu'elle ignore peut-être l'existence d'un tel restaurant. « Tu dois choisir une taille aussi, mais je pense que la plus petite fera l'affaire. » Dis-je en poussant la porte du bâtiment, enfin elle devrait rapidement le comprendre vu le nombre d'affiche sur le mur. On y retrouve aussi l'explication que je lui ai faite un peu plus tôt, avec les possibilités de viandes et de sauces disponibles dans la boutique. Je laisse Brooklyn passer devant moi, mais remarquant qu'elle est un peu perdue avec son choix, je commande le premier, elle pourra ainsi s'en inspirer si l'envie lui dit. Je regarde rapidement le panneau d'affichage, puis me rabats finalement sur ce que j'ai l'habitude de prendre : je commande au serveur un taco avec du poulet et une sauce blanche. C'est ensuite au tour de Brooklyn de prendre ce qu'elle désire, une fois les deux commandes faites, je m'avance pour payer, c'est quand même la moindre des choses. Nous attendons ensuite cinq petites minutes, le temps que tout soit prêt. Une fois le sac en main, nous pouvons ressortir. Je lui tends son sandwich, avant de prendre le mien et de jeter le reste à la poubelle. « Tu vis ici depuis longtemps ? » J'ai beau avoir sa fille dans ma classe, je ne connais rien de la jeune femme. Enfin si, maintenant je sais qu'elle a été mariée et qu'elle est maintenant divorcée. Suite à cette phrase, je croque dans mon taco.

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laszlyn

le rencontrer à tout hasard à ce même bar avait quelque chose d'intrigant, de mystérieux. tu te demandais si ce n'était pas un signe du destin; il avait peut-être été mis sur ton chemin à deux reprises pour te faire comprendre des choses bien précises ? comme quoi ? ça, tu n'en avais pas la moindre idée... c'est toujours après que tu t'en rends compte et que tu en tires les meilleures (ou les pires) leçons de vie. comme pour ton ex-mari. au premier abord, il avait l'air d'un mec bien, quasiment parfait... tu étais tombée amoureuse d'un homme charmant, romantique, galant. il était toujours très attentionné envers toi, il te sortait dans les plus beaux endroits de la californie, te payait des voyages à n'en plus finir, te couvrait de bijoux et de bisous... c'était, oh oui c'était l'homme parfait. or, cela cachait bien sa réelle nature qui était un peu moins 'flatteuse' dirons-nous pour rester poli. ce n'est qu'après les premiers coups que tu t'en aies rendu compte et bien trop tard que tu l'as dénoncé... ça, ça t'avait appris à être plus méfiante envers la gente masculine. ces évènements t'ont servis de leçons. la plus grande et la plus douloureuse de ta vie, sans doute... tu reportas toute ton attention sur le jeune homme et tu finis néanmoins par lui répondre honnêtement tout en restant vague. tu avais été mariée, maintenant tu étais divorcée. c'était tout ce qu'il avait à savoir, nul besoin d'entrer dans les détails. du moins, pas tout de suite et encore moins dans ce bar...

vous étiez maintenant dehors, marchant côte à côte. il te demanda si tu avais manger, tu lui répondis à la négative. des mèches de tes cheveux valsaient dans le vent tandis que tu souriais tout bonnement. « Tu as déjà mangé un Taco ? » tu souris de plus belle en hochant la tête de haut en bas. tu avais certes déjà manger des tacos maisons, mais peut-être voulait-il t'amener dans un petit resto sympa ? « Le principe est simple. Tu as une tortilla avec des frites à l'intérieur, puis tu choisis la viande que tu veux ajouter, ainsi que la ou les sauces. Tu dois choisir une taille aussi, mais je pense que la plus petite fera l'affaire. » tu souris, impressionnée par un tel restaurant. tu adorais les restos où c'est au client de bâtir son taco, sa sandwich ou sa salade à son goût. ça pouvait laisser place à une multitude de choix et de possibilités, ce qui rendait ce principe de fast-food super intéressant. vous vous mirent en file, mais n'étant pas encore sûr de ce que tu allais prendre, tu laissas le jeune homme passer devant toi. tu fixais le menu avec un air songeur. peu de temps après qu'il ait commandé, ce fut à ton tour. tu optas pour un petit tortilla au poulet avec sauce marinara et extra fromage. un fois vos commandes préparées, vous les prirent pour emporter. en marchant le long des boutiques fermées et des restaurants sur le point de conclure leur journée, ça te donnait une nouvelle vue sur cette ville que tu connaissais à peine. de jour et de soir, ce n'est pas du tout la même dynamique et tu aimais de plus en plus l'explorer à cette heure de la nuit. tu déballas un coin de ton taco et en pris une grosse bouchée, faisant tout de même attention pour que la sauce ne te coule pas dessus. « Tu vis ici depuis longtemps ? » demanda-t-il alors que tu finissais d'avaler ta bouchée. « ça fait presque huit ans. mon ex-mari avait reçu une promotion, un poste de représentant apple à island bay... je l'ai suivi... je ne regrette pas, j'adore cette ville, bien que je n'ai jamais encore pu la découvrir comme j'aurais aimé pouvoir le faire. il voulait que je reste femme au foyer quand on a eut chyler... » dis-tu, te trouvant aussitôt bête de lui avoir obéit si stupidement. que ferait-on par amour ? tu croyais que c'était le bon, tu étais aveuglément naïve... tu tournas la tête vers laszlo en lui souriant légèrement. tu ne voulais pas le mettre mal à l'aise devant ces confidences, mais en même temps, tu sentais que tu pouvais lui faire confiance sur certaines choses et si au départ tu n'avais pas voulu lui en dire trop à ton sujet et surtout concernant ta vie privée, il n'en demeure pas moins que tu avais l'impression de pouvoir lui accorder ta confiance. va savoir si c'est vrai ou si c'est toi qui fait preuve d'encore trop de naïveté...

@laszlo ziegler

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brooklyn & laszlo

Nous quittons le bar et je lui propose de manger quelque chose. Un refus de sa part aurait déjoué mes plans, mais aurait surtout intensifié ma faim. Je n’ai pas beaucoup mangé avant de partir, préférant laisser ce qu’il y avait pour le repas de ce soir à mes frères et sœurs. Nous allons dans un restaurant type fast-food et prenons de quoi manger, le tout à emporter pour pouvoir marcher dans Island Bay en même temps. Curieux, je ne tarde pas à la questionner sur sa présence ici. « Ça fait presque huit ans. Mon ex-mari avait reçu une promotion, un poste de représentant Apple à Island Bay... je l'ai suivi... je ne regrette pas, j'adore cette ville, bien que je n'ai jamais encore pu la découvrir comme j'aurais aimé pouvoir le faire. Il voulait que je reste femme au foyer quand on a eut Chyler... » Je hoche légèrement la tête, lui indiquant ainsi que je comprends parfaitement ce qu’elle me dit. Je ne suis pas ici pour la juger et de toute manière, je ne suis pas certain d’être bien placé pour le faire. Il est vrai que je n’ai jamais arrêté les études et une fois diplômé, je n’ai pas été bien longtemps sans boulot, mais combiné le métier d’instituteur avec celui de dealer n’a clairement pas été une bonne idée. À côté de moi, femme au foyer, c’est plus respectable. Elle faisait quelque chose de bien, même si aujourd’hui, elle semble regretter le choix qu’elle a pris à la naissance de sa fille. « Tu n’as pas manqué à ta tâche. » Je souris, mais je me rends compte rapidement que je ne suis peut-être pas très clair avec mes propos. « Tu peux être fière de toi, ta fille est une chouette gamine. » Il est parfois difficile pour moi de créer des liens avec tous les enfants de l’école ou plus particulièrement de ma classe, mais Chyler est facile à vivre et malgré ce qu’il semble se passer dans sa vie de famille, elle garde toujours un sourire sur les lèvres et est prête à tout pour faire rire ses copains et copines. Elle pense aux autres avant de penser à elle et je comprends aujourd’hui, qu’elle tient cela de sa mère. Je regarde Brooklyn et un sourire se dessine sur mes lèvres. J’ignore si elle le sait, mais elle peut être fière de sa fille. « Je pense personnellement que l’on arrête jamais de découvrir une ville, il y a toujours quelque chose de nouveau ou alors quelque chose qui change. Tu n’as donc rien manqué. Et puis, c’est courageux de ta part de vouloir faire cela maintenant. Enfin, c’est mon point de vue. » Dis-je en référence à ce qu’elle m’a dit un peu plus tôt. Dans ses paroles, je comprends le fait qu’elle regrette d’être passée à côté de cela aussi longtemps. Mais elle ne doit pas s’en vouloir, il n’est jamais trop tard, même quand on pense que si. « On se croise souvent à l’école et pourtant, nous ne nous connaissons pas, c’est bien une preuve que des multitudes de découvertes nous attendent. » Il faut dire que je n’ai jamais été amené à rencontrer des parents d’élèves dans les mêmes bars que moi, ou alors, je n’ai jamais fait attention. Si cela se confirme, il faut croire que la jeune femme a quelque chose, quelque chose qui me plaît et qui m’attire inconsciemment.

tonight, we're breaking the rules.

laszlyn

tu aimes croire et laisser croire que tu es une femme forte, d'ambitions, toujours prête à aller de l'avant. tu ne courbes que très rarement l'échine devant les autres, tu ne laisses rien paraître de ce qui pourrait te rendre faible ou vulnérables aux yeux des autres. c'est une carapace que tu t'es créée il y a de cela une demie-décennie. ton ex-mari, ce cher keegan, un homme aux apparences trompeuses était bien trop fier et imbu de lui-même pour se faire voir en public avec une 'simple' femme au foyer. il te faisait donc passer pour une écrivaine, une étudiante au doctorat, une représentante marketing ou un poste quelconque qui a une assez bonne cote auprès de la 'haute société'. tout chez vous étaient faux quand vous étiez en public. de faux sourires, de fausses caresses, de faux mots d'amours, de fausses embrassades... tu n'étais que son pantin, son jouet qu'il aimait sortir devant ses collègues parce que tu étais belle à regarder. désormais, tu dois apprendre à vivre ta vraie vie, celle de brooklyn cimorelli. tu n'es plus une parker, tu n'as plus à te mettre belle un dimanche soir pour un gala apple ou aller en californie au fameux keynote d'apple chaque année. tu es libre. libre comme l'air. et pourtant, toute cette liberté est tellement angoissante. tu as du mal. du mal à pouvoir faire ce que tu veux, quand tu veux. penser à toi un peu avant de penser à lui... c'est toute une adaptation. autant pour toi que pour ta chère chyler qui, même du haut de ses quatre ans, comprend peu à peu que son père n'était pas une 'bonne personne'... tu t'efforces jour après jour de faire de ton mieux. pas nécessairement pour toi, mais surtout pour ta fille. tu dois être forte pour elle, plus que pour toi. mais c'est correct quand même si elle te voit pleurer. elle comprends ta peine, ressent ta douleur. et ça, c'est vraiment génial de ne plus avoir à se cacher... « Tu n’as pas manqué à ta tâche. » tu relèves les yeux vers laszlo, complètement perdue dans tes pensées. « Tu peux être fière de toi, ta fille est une chouette gamine. » tu souris, légèrement surpris par un tel compliment. c'est vrai qu'il était l'instituteur de ta fille... tu avais tendance à l'oublier trop facilement... « merci. c'est gentil. j'essaie de faire de mon mieux. c'est ma première fois en tant que mère alors... » rajoutas-tu en souriant de plus belle. il n'y a pas de manuel tout fait qui a réponse à tout en ce qui concerne la maternité et les joies (ou les difficultés) d'être parent. après tout, chaque enfant est différent et a des besoins particuliers et propre à eux-mêmes... « Je pense personnellement que l’on arrête jamais de découvrir une ville, il y a toujours quelque chose de nouveau ou alors quelque chose qui change. Tu n’as donc rien manqué. Et puis, c’est courageux de ta part de vouloir faire cela maintenant. Enfin, c’est mon point de vue. » tu sentis tes joues se rougirent. il te faisait plaisir, là... après tout, c'était l'un des premiers (et l'un des seuls) à s'intéresser à toi, à ton histoire personnelle... tu avais bien du courage, ça tu ne pouvais le nier. « On se croise souvent à l’école et pourtant, nous ne nous connaissons pas, c’est bien une preuve que des multitudes de découvertes nous attendent. » tu prends une bouchée de ton taco en hochant la tête. tu mâches rapidement et avala avant de prendre la parole. « c'est vrai, nous ne nous connaissons pas... mais je crois que ce n'est pas un hasard si on se rencontre deux fois en si peu de temps dans un lieu aussi insolite qu'un bar. c'est peut-être parce qu'on est dû pour apprendre à se connaître ? je crois au destin. je pense que si tu as été mis sur mon chemin - et sur celui de ma fille - c'est pour une bonne raison. je t'apprécie. » dis-tu en lui souriant. de ta main libre, tu vins lui toucher l'avant-bras doucement. petit contact physique qui peut sembler anodin pour certain, mais qui prouve pour toi que tu commences à lui faire de plus en plus confiance au fil de vos discussions... tu repensais à votre première 'nuit' ensemble dans ce bar. ça avait été magique, amusant, nouveau. vous aviez dansés jusqu'au bout de la nuit, bus et parler de tout et de rien. c'était avant de te rendre compte que c'était le professeur de ta fille, mais... reste que tu n'avais pas eu autant de plaisir avec un homme depuis... depuis des années en fait. et ça te manquait.