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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 good job, good compliments (broli)

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MessageSujet: good job, good compliments (broli) (#)   good job, good compliments (broli) EmptyJeu 11 Mai - 21:46

goos job, good compliments
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S’il y a bien une chose que j’aime dans mon travail, c’est l’influence, la crainte, la peur que je peux lire dans les yeux de mes employés. Je suis assez tyrannique et toutes les personnes qui travaillent pour moi se donnent corps et âmes pour faire de leur mieux. Tout ce qu’ils souhaitent c’est mon approbation et mes compliments. Mais j’aime les laisser attendre pour espérer d’eux le meilleur travail possible et quand je pense qu’il est temps de leur dire ma façon de pensée, je sens un soulagement intense en eux. J’adore ce sentiment de pouvoir et je ne m’en lasserai jamais. Au contraire, si un de mes employés me déçoit, je m’empresse de lui faire savoir en le mettant à la porte de mon entreprise dans la minute qui suit. Je ne veux pas de minable ou de moins que rien au sein de ma maison d’édition. Pour résumer, je sais me faire respecter et ça me va très bien comme cela.

Assise à mon bureau, je finissais tout juste de signer la tonne de paperasse qui trônait depuis ce matin. Il était déjà tard et j’entendais mes employés quitter le bureau un à un. Mon assistante toqua aussi vite à ma porte. Elle devait rester jusqu’à ce que je lui dire de partir. « Madame Shepherd, Brooklyn Cimorelli est là. » M’interpelle-t-elle en passant sa tête à travers de la porte. Je lui souris, parce que j’étais très impatiente de revoir ma nouvelle employée. « Je viens la chercher dans deux minutes. Vous pouvez quitter le bureau Lola, je me débrouillerais. » J’avais bon cœur de temps en temps. Je ne sais pas combien de temps va durer le rendez-vous alors je préfère la libérer, surtout que c’est vendredi. Je me levais, attrapais très vite un sachet de ma poudre préférée pour aller l’étaler sur un meuble un peu plus loin. Très vite je l’aspirais par le nez à l’aide d’une paille, et essuyait les preuves de poudre blanche, sachant qu’une employée allait bientôt entrer. Je sortais en vitesse pour aller la cherche. Je ne sais pas depuis combien de temps elle m’attend. Arrivée dans la salle d’attente, je l’aperçois, je ne me souvenais même pas de son visage pourtant si beau. « Bonsoir, suivez moi. » Lui dis-je en lui serrant la main puis repartant vers la direction de mon bureau. Une fois à l’intérieur, je vais de ce pas m’asseoir derrière mon bureau, l’invitant à s’installer sur les chaises devant celui-ci. « Je suis très heureuse de vous revoir. Je dois dire que je suis impressionnée par votre travail. » J’entrais en matière, précisant qu’elle n’avait pas à s’inquiéter de la qualité de son travail.
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MessageSujet: Re: good job, good compliments (broli) (#)   good job, good compliments (broli) EmptyJeu 11 Mai - 22:14

good job,
good compliments
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tu étais assise à ton bureau lorsque d'un coup nerveux tu fixas les aiguilles qui indiquait les dix-huit heure moins quart. plus que quinze minutes avant cette rencontre avec la patronne... ça te stressait un peu, tu devais bien l'admettre. elle était plus jeune que toi et c'est ce qui t'inquiétait. te trouverait-elle trop vieille pour le poste, pour l'esprit qu'elle veut donner à sa maison d'édition ? voilà bien longtemps que tu n'avais pas eu de vrai relations de travail et ça t'angoissait... c'était bien différent d'être femme au foyer pour élever ta fille et subvenir aux caprices exigeants de ton ex-mari. pour être franche, tu doutais de toi à chacune de tes décisions, voulant être sûre que tu prenais les bonnes. tu savais comment faire ton boulot et tu croyais être douée pour le faire, mais tu avais besoin de l'approbation de sulli, celle qui t'avait engagée. c'était important pour toi. ça te rassurerait beaucoup quant à tes capacités à occuper un poste si important au sein de cette entreprise... tu inspiras profondément, replongeant dans ton travail en lisant quelques courriels d'imprimeries qui faisait suite à tes soumissions d'impression de romans. tu notas les informations importantes sur le carnet à côté de ton clavier. tu étais concentrée, si bien que lorsque ton téléphone sonna (indiquant qu'il était six heure et que c'était l'heure de ton rendez-vous) tu fis le saut. tu fermas ton ordinateur et rapailla tous tes effets personnels avant de quitter ton bureau, en route vers celui de mademoiselle shepherd. tu t'annonças à l'accueil et t'installa dans la salle d'attente. ton iphone en main, tu cliquas sur son prénom et retombas sur votre conversation textuelle. toute cette histoire de vouvoiement, de tutoiement... ça te stressait, ça aussi... tu voulais bien faire, tu voulais lui plaire... tu espérais qu'elle ne te tiendrait pas responsable pour ton manque de professionnalisme.

l'arrivée de sulli te sorti de tes pensées. il était maintenant trop tard pour stresser et t'en faire. tu étais comme ça, toi. tu angoissais pour un rien et tu te mettais à te sentir mal jusqu'au moment où tu faisais face à la réalité. tu retrouvais ainsi tous tes moyens et semblait en confiance. pas en 'sur-confiance', mais assez confiante pour ne pas laisser croire que tu ne gérait pas la situation. ce qui était un peu faux, mais... elle n'avait pas besoin de le savoir. du moins, pas maintenant. « Bonsoir, suivez moi. » tu t'exécutas sans broncher. elle t'amena à son bureau. il était spacieux, grand. la vue était magnifique. tu t'étais surprise à l'envier d'avoir un si beau bureau, lorsque tu étais venue passer l'entretient d'embauche. tu y arriverais, toi aussi... tu finirais par avoir ce que tu mérites : une fin heureuse. elle s'installa derrière le bureau, tu fis de même, mais à l'avant. « je suis très heureuse de vous revoir. je dois dire que je suis impressionnée par votre travail. » tu souris. sentant tes joues se rosir, tu détournas le regard le temps que ça passe. « merci, sulli. c'est très apprécié. je suis heureuse qu'on m'ait donné ma chance. ne pas avoir été sur le marché du travail pendant près de dix ans m'a fait manquer bien des choses. je tente de rattraper le temps perdu et je suis honorée que je puisses le faire ici. » avais-tu trop parlé ? tu croisas une jambe par dessus l'autre en te mettant plus à l'aise dans la petite chaise. tu te sentais comme une adolescente qui a son premier emploi. ça te faisait cet effet de nouveauté qui t'avait tant manqué. te sentir utile, apprécié à ta juste valeur. ça faisait bien longtemps que ça ne t'était pas arrivé...


Dernière édition par Brooklyn Cimorelli le Ven 12 Mai - 20:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: good job, good compliments (broli) (#)   good job, good compliments (broli) EmptyVen 12 Mai - 11:08

goos job, good compliments
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Je dois avouer qu’en embauchant Brooklyn, j’avais pris un gros risque. Son CV notait clairement qu’elle n’avait pas travaillé depuis des années et que le monde de l’édition ne la connaissait pas vraiment. Cependant, j’avais été touchée par sa lettre de motivation et j’avais eu le pressentiment qu’elle pourrait faire le travail que je lui demande. Et je n’avais pas été déçue. Dès son arrivée, j’ai vu combien elle était motivée. On voyait tout de suite qu’elle avait envie de se donner a fond pour notre maison, et j’appréciais ce coté chez elle. De plus, nous n’avions que des retours positifs de son boulot. Je dois dire que rien de négatif n’est parvenu à mes oreilles depuis les quelques mois qu’elle travaille pour nous. Je me devais de lui dire tout ça. Je sais combien les motivations d’une patronne peuvent encourager à continuer dans le bon sens. En espérant au contraire qu’elle ne relâche pas en pensant qu’elle travaille très bien sans se donner plus. J’ai confiance en elle maintenant et j’espère qu’elle ne me décevra pas dans le futur. Assise en face de moi, j’abordais le sujet de son travail dès son arrivée. C’est elle qui avait demandé à me voir en réalité. Je ne sais pas pourquoi, mais j’en profitais pour lui dire ce que je pense de son boulot. Je crois qu’elle voulait discuter de certains dossiers. Je dois dire que de mon coté, je ne suis pas a jour sur tout les livres que nous éditons en ce moment. Mais je suis heureuse de voir qu’elle se donne a fond pour nous. Dès que je commence à parler, ses jours rougissent et je ne peux m’empêcher de sourire à cela. « merci, sulli. c'est très apprécié. je suis heureuse qu'on m'ait donné ma chance. ne pas avoir été sur le marché du travail pendant près de dix ans m'a fait manquer bien des choses. je tente de rattraper le temps perdu et je suis honorée que je puisses le faire ici. » Je souris, parce que je savais déjà tout ça. Si je ne lui avais donné sa chance, je ne sais pas si quelqu’un d’autre l’aurait fait. Je sais qu’elle doit m’être reconnaissante. « C’est vrai, votre CV nous a fait un peut peur quand nous l’avons reçu mais regarder aujourd’hui, tout va bien. Vous avez vite rattrapé le temps perdu. » Dis-je sincèrement, toujours le sourire aux lèvres. « C’est à moi de vous remercier maintenant. » Et c’est tout ce que je dirais pour lui montrer mon admiration pour son travail. Je remarquais combien cette femme est jolie. J’avais vite remarquer qu’elle avait quelques années de plus que moi, et j’espérais que ma jeunesse ne la bloquerai pas. Je sais que beaucoup de monde déteste être dirigé par des plus jeunes. « Alors, vous vouliez me voir pour parler de dossier ? Je vous écoute. » Annonçais-je, de manière moins froide qu’au début de notre entretient. Je me détendais doucement et repensais à cette histoire vouvoiement dans nos messages écrits. J’ai l’habitude de toujours vouvoyer mes employés par question de principes mais je dois dire que si nous devions travailler plus souvent ensemble, il se pourrait que je la tutoie. On verra ou le temps nous mène.
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MessageSujet: Re: good job, good compliments (broli) (#)   good job, good compliments (broli) EmptyVen 12 Mai - 20:44

good job,
good compliments
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tous les jours où le soleil se levait en même temps que toi annonçait une journée colorée, motivante et parfaite, sans anicroche. c'est comme si depuis janvier, depuis le jour où tu as reçu ta dernière gifle et dénoncé ton ex-mari, les jours étaient plus lumineux, plus brillant, plus vif. c'est comme si tu réapprenait à vivre la vie que tu menais avant d'une toute autre façon. alors oui, à chaque fois que le soleil se levait en même temps que toi, dessinant un ciel bleu, c'était signe que rien ne le ferait devenir gris. certes, ce n'était pas encore parfait, il fallait que tu réapprennes à te faire confiance et surtout, à faire confiance aux autres... chyler souffrait des mêmes problèmes, même si elle n'avait jamais été frappée par keegan. elle souffrait de son absence, c'était bien plus grave... tous les jours, tu te levais le matin avec la tête bien haute et le sourire collé aux lèvres. tu voulais donner l'exemple à ta petite puce de quatre ans. elle avait besoin de sentir, de voir que tu allais bien, malgré tout. ensembles, vous y arriverez. vous faisiez votre petite routine matinale jusqu'au moment où tu l'as mettait dans la voiture pour la conduire à l'école. c'est ainsi que s'amorçait ta journée de travail. tu rentrais au bureau, le sourire aux lèvres et bien que certaines fois tu trouvais le travail difficile et que tu avais de la difficulté à suivre, à garder la tête hors de l'eau, tu le faisais avec sourire et... reconnaissance. tu étais reconnaissante envers sulli. elle ne le savait peut-être pas, mais en te confiant ce job, elle te donnait une raison de continuer à vivre et elle contribuait d'une façon non-négligeable à ton bien-être... tu étais heureuse. tu te sentais à nouveau utile et apprécié, à ta juste valeur.

assise devant sulli, tu la remerciais timidement de tous les compliments qu'elle t'offraient sur un plateau d'argent. « C’est vrai, votre CV nous a fait un peut peur quand nous l’avons reçu mais regarder aujourd’hui, tout va bien. Vous avez vite rattrapé le temps perdu. [...] C’est à moi de vous remercier maintenant. » tu souris de nouveau. ça te faisait encore rougir de recevoir tant d'appréciation de la part d'un patron. tu n'étais certainement pas habituée d'en recevoir dans ta vie personnelle, alors encore moins au boulot. ça te faisait énormément plaisir, elle ne savait même pas à quel point. « merci. » dis-tu finalement pour marqué la fin du chapitre 'compliments'... tu avais eus ce que tu voulais après tout : une raison de poursuivre. elle appréciait ton travail et ça allait te suffire à continuer de bien le faire jusqu'au jour où elle te fera revenir dans son bureau pour une update... « Alors, vous vouliez me voir pour parler de dossier ? Je vous écoute. » tu te redressas sur la chaise en inspirant longuement avant de prendre la parole. « en effet... je m'inquiète du prochain roman de gabriella... elle veut faire un récit qui raconte la prise en otage d'un journaliste en libye. c'est très intéressant, elle a un bon sujet... seulement, ça commence à trainer en longueur. ça fait déjà deux mois qu'elle est sur ce projet et n'a qu'un chapitre de sorti. l'imprimeur et la correctrice veulent savoir où elle en est et j'essaie de la pousser, mais je crois qu'elle le perçoit mal venant de moi... je suis encore la nouvelle dans l'histoire... » même si tu étais là depuis quelques mois, il arrivait encore qu'avec les auteurs ou le reste du personnel, tu n'aies pas autant d'autorité que ce que ton poste suggère. tu ne leur tape pas sur les doigts par plaisir, mais bien plus parce que c'est toi qui gère avec les délais et si un roman ou un ouvrage n'est pas sorti à temps, ce sera de ta faute... « c'est pas dans mes habitudes de demander de l'aide, c'est mon travail et c'est à moi de dealer avec tout ça... je présumes que tu as pleins de chats à fouetter, mais j'aurais besoin d'un coup de main. serait-il possible de lui en glisser un mot ? » demandas-tu avant de te pencher vers ton sac et d'en sortir une feuille détaillé du projet de gabriella. « je t'ai fait une copie de l'échéancier de son roman, j'ai surligner où elle en est rendu et j'ai entouré où elle devrait être rendu normalement... » tu glissas le papier sur le bureau vers sulli et lorsque la patronne le pris, elle effleura ta main. tu la retiras bien vite, un peu gêné par un tel contact. tu n'avais plus l'habitude et ça te mettait mal à l'aise... tu te sentis rougir et détourna le regard pour cacher ton malaise.
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MessageSujet: Re: good job, good compliments (broli) (#)   good job, good compliments (broli) EmptyDim 14 Mai - 18:44

goos job, good compliments
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Souvent lorsque j’arrive au bureau, je m’assois et j’aime à penser que c’est le seul endroit ou ma vie ne prend pas un virage dangereux. Je sais que pendant les heures ou je serai absorbée par mon travail, je ne penserai pas l’être qui vit en moi aujourd’hui, à mon manque inconditionnel pour cette poudre addictive. Je m’étonnais moi même de réussir à ne pas sauter sur le premier sachet que je trouvais au fond d’un de mes tiroirs. Je dois dire que je tente par tous le moyens de calmer mes pulsions face à la drogue. En vain, puisque je ne suis pas totalement sevrée. J’en prends encore tous les jours, assez pour me satisfaire, trop peu pour m’emmener dans l’état de transe que j’aime avoir d’habitude. Mais je devais me focaliser sur la santé de mon enfant. Bien que tous mes examens et analyses ne montrent aucun problème sur mon bébé, je ne peux m’empêcher que ça arrivera si je continue. Il y a même des fois où je ne prends plus plaisir à sniffer ma barre de poudre, pensant en même temps que mon bébé la prend avec moi. J’ai peur de me perdre moi même, d’oublier qui je suis vraiment en arrêtant la seule chose qui me donne envie de me lever le matin.


Actuellement avec l’une de mes employées, je ne pensais même pas au manque qui faisait trembler mon corps depuis quelques minutes. Elle semblait timide mais je notais que son sourire ne décrochait pas de son visage. Une qualité que j’apprécie chez ceux qui m’entourent. J’aime les personnes souriantes et qui montre leur joie. Le contraire de moi donc. Je lui demandais donc les raisons pour lesquelles elle avait demandé à me voir de bas. « en effet... je m'inquiète du prochain roman de gabriella... elle veut faire un récit qui raconte la prise en otage d'un journaliste en libye. c'est très intéressant, elle a un bon sujet... seulement, ça commence à trainer en longueur. ça fait déjà deux mois qu'elle est sur ce projet et n'a qu'un chapitre de sorti. l'imprimeur et la correctrice veulent savoir où elle en est et j'essaie de la pousser, mais je crois qu'elle le perçoit mal venant de moi... je suis encore la nouvelle dans l'histoire... » Je connais bien Gabriella, nous publions ses livres depuis quelques temps. J’avais remarqué que nous nous occupions beaucoup de ses projets et Brooklyn me donnait donc les réponses à mes questions : Gabriella n’écrit plus. Je peux comprendre la panne des mots, ça arrive a tout le monde. Je comprenais donc que brooke recherchait mon aide, et demandé ainsi, je pourrais l’accepter. « Je vois, je comprends bien. » Répondais-je en réfléchissant a ce que je pourrai faire. Avant que je puisse reprendre la parole, mon employée reprend la parole. « c'est pas dans mes habitudes de demander de l'aide, c'est mon travail et c'est à moi de dealer avec tout ça... je présumes que tu as pleins de chats à fouetter, mais j'aurais besoin d'un coup de main. serait-il possible de lui en glisser un mot ? » Je souriais de nouveau parce que j’aimais sa façon de me demander mon aide. Je sais qu’en temps normal elle n’a pas besoin de moi, alors je peux faire un effort quand elle se sent dans une situation moins gérable. Elle se penche vers son sac et j’attend de la revoir pour parler. « je t'ai fait une copie de l'échéancier de son roman, j'ai surligner où elle en est rendu et j'ai entouré où elle devrait être rendu normalement... » Dit-elle, me donnant la feuille en question. Nos mains s’effleurent, se touchent et c’est comme un électrochoc qui parcoure mon corps. Une seconde de gêne s’installe entre nous et nos regards se croisent. Un petit sourire sur mon visage la rassure et j’essaye de penser de nouveau au sujet de base. « Je vais voir ça directement avec Gabriella et appeler l’imprimeur et la correctrice. Ils m’écouterons, ne t’en fais pas. » Dis-je, accentuant la fin de ma phrase pour qu’elle remarque que je la tutoie enfin. Ce n’est pas important pour moi mais ça semblait la préoccuper dans nos messages. « Est ce qu’on ne pourrait pas voir avec Gabriella pour trouver un moyen pour que l'inspiration revienne ? Un voyage, du repos, des vacances peut-être. Je pourrais aussi stopper le processus de publication et le remettre en marche que lorsqu’elle aura écrit la moitié de son livre, ou du moins pas mal de chapitres. » Ajoutais-je, essayant de trouver des solutions. Brooklyn semblait mal à la l’aise avec cette histoire, je veux l’aider. « Ne te met pas la pression, on trouvera une solution et Gaby écriera bientôt, il faut l’espérer. » Dis-je pour mettre fin a cette discussion. Je n’ai pas peur, je sais que ça ira. Et même si notre auteur prend plus de temps à écrire, je sais que derrière un chef d’œuvre sortira de nos murs. « Il y a d’autres choses que tu voulais voir avec moi ? » demandais-je, le sourire accroché aux lèvres. Je croisais les jambes et m’enfonçait dans mon fauteuil, posant mes yeux sur elle et l’observant longuement. « Tu remarques que je te tutoie maintenant. » Dis-je pour détendre l’atmosphère pesante entre nous.
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MessageSujet: Re: good job, good compliments (broli) (#)   good job, good compliments (broli) EmptySam 20 Mai - 20:48

good job,
good compliments
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tu es une femme d'ambitions, de rêves et de pouvoir. certes, tu n'as jamais vraiment pu explorer cette facette de ta personnalité, trop occupée à sauver ta peau et te soumettre (parce que oui, 'soumettre' est bel et bien le mot approprié pour parler de ta situation...) aux exigences et plaisirs malsains de keegan. tu n'as donc jamais eu la chance de briller, de devenir quelqu'un de professionnellement accompli. tu as des regrets par rapport à ton passé, mais tu as choisi d'aller de l'avant et de ne plus penser à toutes ses choses que tu as raté à cause de ton ex-mari. désormais, tu te découvres en tant que femme d'affaire, qui a des standards à atteindre et des responsabilités vis à vis de mes collègues de travail et de la patronne. ce n'est pas toujours facile à tous les jours et tu te demandes quelques fois si tu es faite pour ce métier, ce nouveau métier... tu penses être trop vieille, pas assez 'à jour'... tu baisses les bras quelques fois... mais tu n'abandonnes jamais. tu n'abandonneras jamais. tu adores et tu te sens à nouveau utile comme tu ne l'as jamais été auparavant alors... tu te dis que ça vaut peut-être la peine de 'souffrir' un peu pour finir par arriver à ton but ultime : une femme d'affaire complètement accomplie...

tu étais donc dans le bureau de sulli en cette fin de journée plutôt chargée pour discuter de certains dossiers qui te préoccupaient. une qualité chez toi c'est que ton travail, quel qu'il soit, te tient à coeur et tu veux toujours donner le meilleur de toi. tu exposes donc la situation du cas de gabriella, une jeune auteure qui a un planning plutôt en retard. « Je vois, je comprends bien. » dit mademoiselle shepherd pour te faire voir qu'elle écoute ce que tu as à dire. une qualité remarquable chez une patronne (et femme d'affaire également) c'est l'écoute. être à l'écoute de ses employés c'est primordial. tu es heureuse qu'une femme si jeune possède déjà cette belle qualité et l'applique également à son travail. tu continues à expliquer ton ressenti à sulli et tu lui sors ensuite la copie de l'échéancier annotée. vos mains se touchent, se frôlent. un petit malaise s'installe, mais ne dure pas bien longtemps alors que la jeune femme face à toi reprends la parole. « Je vais voir ça directement avec Gabriella et appeler l’imprimeur et la correctrice. Ils m’écouteront, ne t’en fais pas. » tu hoches la tête en guise d'approbation. « Est ce qu’on ne pourrait pas voir avec Gabriella pour trouver un moyen pour que l'inspiration revienne ? Un voyage, du repos, des vacances peut-être. Je pourrais aussi stopper le processus de publication et le remettre en marche que lorsqu’elle aura écrit la moitié de son livre, ou du moins pas mal de chapitres. » tu clignes des yeux deux ou trois fois en hochant la tête. « ce serait effectivement une très bonne idée... je me doutes que si l'inspiration n'est plus là, ça doit être pénible de continuer à écrire... c'est bien pensé d'aller lui demander ce qui pourrait l'aider. même moi je n'y avais pas pensé... » dis-tu en soupirant. tu voulais peut-être trop bien faire dans ce dossier que tu finissais par oublier qu'il s'agit d'être humain qui écrivent leurs histoires, mettant leur imagination sur papier. ça ne doit pas toujours être facile... « Ne te met pas la pression, on trouvera une solution et Gaby écriera bientôt, il faut l’espérer. » tu souris, chuchotant un 'merci' presque inaudible. « Il y a d’autres choses que tu voulais voir avec moi ? » tu fronces les sourcils, cherchant dans ta mémoire si effectivement il n'y avait pas un autre dossier à aborder. pendant que tu réfléchis, la jeune femme reprend la parole et ce qu'elle dit te fait sourire. « Tu remarques que je te tutoie maintenant. » tu relâches la tension dans tes épaules, c'est comme si ce simple tutoiement t'enlevais tellement de pression, tellement de stress... « effectivement, je l'ai remarqué. merci, ça me touche ! » dis-tu en riant. tu humectes tes lèvres avant de dire : « non, je crois que c'était la seule chose à laquelle je pensais. » tu souris. « puis-je me permettre une question indiscrète ? » demandes-tu en tout respect. tu es du genre curieuse de nature et qui aime bien connaitre les gens avec qui tu travailles et tu te permets peut-être cette liberté de poser des questions parce que tu as l'avantage d'être plus vieille... tu as une certaine... sagesse et certaines connaissances de plus qui te permettent indirectement de poser des questions aux plus jeunes... en tout cas, tu demandais quand même avant de simplement poser tes questions. tu étais respectueuse d'abord et avant tout...
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MessageSujet: Re: good job, good compliments (broli) (#)   good job, good compliments (broli) EmptyVen 26 Mai - 10:37

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Lorsqu’elle commença à m’expliquer le problème du dossier Gabriella, je remarquais toute la conviction et la motivation qu’elle mettait à réussir tout ce qu’elle entreprenait. Je voyais sa gêne face à moi, obligée d’avouer qu’il y avait une chose pour laquelle elle avait eu un peu de mal. Je n’en tiendrais pas compte, il est parfois difficile de communiquer avec les auteurs, les motiver et on ne peut pas savoir ce qu’il se passe dans la vie de chacun. En dépit de cette petite erreur, son travail est très bien effectué et elle ne peut être parfaite partout. D’ailleurs j’aimais me replonger avec elle dans ce genre de problématique qui me ramène un peu plus vers un métier d’édition, ma première vocation. Aujourd’hui, je suis une femme d’affaire accomplie et je travaille plus avec les chiffres et les rendez-vous, qu’avec des livres à lire ou des auteurs à motiver. J’ai des assistantes pour lire les livres, je rencontre les auteurs que pour les faire signer pour la Random House mais je ne travail plus directement avec les pages neuves de nos auteurs. Je regrette parfois d’être devenue seulement une patronne et d’avoir perdue mon ambition en tant qu’éditrice. Mais a coté de cela, je ne peux me plaindre de ce que je gagne.

Dans mon bureau, j’expliquais à mon employé comment j’allais précéder pour que ce dossier ne devienne pas une page vide. Si Gaby n’écrivait plus alors il fallait trouver une solution pour qu’elle retrouve l’inspiration. Chacun la trouve à sa manière alors je proposais de lui laisser un peu de temps pour ce recentrer et retrouver son amour pour l’écriture. « ce serait effectivement une très bonne idée... je me doutes que si l'inspiration n'est plus là, ça doit être pénible de continuer à écrire... c'est bien pensé d'aller lui demander ce qui pourrait l'aider. même moi je n'y avais pas pensé... » Je souris, si je suis sur ce siège aujourd’hui, ce n’est pas pour rien. Mais je voyais combien elle se sentait mal face à cette histoire, et je me suis senti obligée de la rassurer, la réconforter. Je me surprenais moi-même, moi qui ne ferai jamais ça pour une personne que je connais si peu. Dossier clos, je lui demandais si elle avait autre chose à me demander. Je la regarde réfléchir et pendant ce temps là, je rêve de prendre un rail mais je me retiens, ne connaissant pas la réaction de mon employée face à cela. J’ajoutais ensuite que je la tutoierais, faisant allusion à notre conversation téléphonique quelques jours plus tôt. « effectivement, je l'ai remarqué. merci, ça me touche ! » Dit-elle, sourire aux lèvres. C’est vrai que je devais sacrément l’apprécier pour décider de la tutoyer si vite. « non, je crois que c'était la seule chose à laquelle je pensais. » Dit-elle en souriant, et je fais de même. Assez parler de travaille ce soir alors. Je pourrais la libérer mais j’avoue avoir envie d’apprendre à la connaître. Après tout, on travaille mieux avec quelqu’un quand on sait qui il est. Mais elle reprend la parole avant même que je puisse parler. « puis-je me permettre une question indiscrète ? » Annonce-t-elle si vite que je n’ai pas le temps de comprendre. Je réfléchis quelques secondes et la curiosité prend le dessus sur moi. Quel genre de question indiscrète pouvait-elle avoir. Secrètement, j’espérais que ça ne concerne pas ma grossesse. « Evidemment, on peut tout se dire Brooklyn. » Dis-je, bien que non, on ne peut pas tout se dire. « Mais pour tout ce qui concerne ma vie privée, il te suffit de taper mon nom sur internet. » Dis-je, le sourire aux lèvres. Car oui, elle est racontée de A à Z sur une page. Sauf évidemment, la partie ou je me drogue, ou j’en vends et ou je quitte mon pays natal pour fuir la police. « Je t'écoute. » Ajoutais-je, le sourire aux lèvres et les yeux captivés pour mon interlocutrice.
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MessageSujet: Re: good job, good compliments (broli) (#)   good job, good compliments (broli) EmptyDim 3 Sep - 23:59

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good compliments
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tu n'avais pas de mal à admettre tes torts et tes difficultés dans ton nouveau travail. tu as encore peu d'expérience à ton actif et bien que tu sois une personne autonome et autodidacte qui ne demande qu'à apprendre, il t'arrive parfois d'être face à un mur. tu n'as donc aucun problème avec de l'orgueil mal placé qui pourrait t'empêcher de poser des questions ou de demander de l'aide. c'est exactement pour cette raison que tu avais demandé un meeting avec la patronne de la boîte d'édition. tu voulais clairement lui exposer tes difficultés avec le dossier de gabriella. tu es encore nouvelle et même si tu occupes un poste considérablement important au sein de la random house, il arrive parfois que tu as de la misère à le faire respecter. tu n'oses pas te mettre à critiquer, à pointer du doigt les auteurs en leur reprochant leur retard dans l'échéancier. de un parce que tu n'es pas fondamentalement ce genre de personne et de deux parce que tu n'as pas encore assez d'expérience pour prendre ce rôle de leader... tu fus agréablement surprise que sulli ne te juge pas et ne te dise pas de t'arranger toute seule avec ce problème. tu la savais très à l'écoute de son personnel, mais tu avais quand même une petite appréhension. tu lui exposas alors le petit hic avec gabriella et son attitude te confirma qu'elle était bel et bien prête à prendre son rôle de patronne à coeur et te venir en aide. on ne sait jamais, peut-être qu'à son jeune âge, elle n'aime que porter le chapeau du chef, mais qu'elle n'aime pas prendre les responsabilités qu'y vont avec... tu as connus des gens comme ça, qui travaillait avec ton ex-mari pour la méga compagnie apple. ils étaient représentants des ventes, mais ne faisaient rien pour améliorer la compagnie ou vendre plus de produits... ils se vantaient tout simplement de leurs postes au sein de la multinationale sans 'changer' les choses ou apporter une quelconque contribution... des vantards, voilà tout ce qu'ils étaient. et honnêtement, tu es bien heureuse de ne plus avoir affaire à dealer avec ce genre de personne. bref, sulli conclu en disant qu'elle se ferait un plaisir d'aller parler à gaby pour voir ce qu'il en est. ça t'enlevait déjà un poids de sûr les épaules.

étant venue spécialement pour parler de ce sujet avec sulli et l'ayant facilement réglé, tu lui demandas si tu pouvais te permettre une petite question indiscrète. « Évidemment, on peut tout se dire Brooklyn. [...] Mais pour tout ce qui concerne ma vie privée, il te suffit de taper mon nom sur internet. [...] Je t'écoute. » tu souris à la jeune femme devant toi en battant des cils deux fois. tu humectas tes lèvres et ta raclas la gorge avant de prendre la parole. « tu es devenue chef de cette boîte par envie ou par obligation ? je sais que tes parents l'ont racheté, mais... ça te plait vraiment ? tu aimes ton job, cela se voit, mais... tu n'aspirais pas à autre chose ? je veux dire... être âgée de 28 ans et avoir tant de responsabilités... » tu te tus un instant tout en fronçant les sourcils. eh bien peut-être que si tu avais eue une carrière 'ordinaire' où ton ex-mari n'aurait pas été avide de son propre succès et où tu aurais pu te faire une place dans le monde impitoyable des communications/marketing, peut-être que toi aussi, à 28 ans, tu aurais été chef d'une boîte... tu baisses les yeux au sol pour ne les relever que quelques secondes plus tard. « excuse-moi... c'est moi dans le fond qui n'a pas eu un cheminement professionnel normal. monsieur refusait que j'aille plus de 'pouvoir' que lui. c'est pour ça que je suis restée femme au foyer quatre ans... » dis-tu en souriant légèrement, malgré que ta phrase était pleine d'amertume envers ce keegan parker qui t'avait pourri la vie. tu sentis ton portable vibrer dans le fond de ton sac à main et t'excusa en te penchant pour le prendre. tu regarda l'afficheur: c'était la nounou. un problème ? tu décidas de raccrocher, mais c'était peut-être le signal que ce meeting avait trop duré. « je suis désolée, sulli... parlant de femme au foyer, ma fille m'attends et je sens que la nounou s'impatiente... on reprendra notre discussion, si tu le veux bien. et merci encore pour ton écoute ! je sens qu'on formera une très belle équipe toutes les deux. » dis-tu en souriant, te levant et prenant tes choses au passage. un dernière sourire à la patronne et tu quittas le bureau plus vite que ton ombre.
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