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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 stranger in a strange land (may-line)

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MessageSujet: stranger in a strange land (may-line) (#)   stranger in a strange land (may-line) EmptyJeu 11 Mai - 22:11

Bae Moon était sortie le temps d’une journée afin de visiter la ville et d’y prendre ses premières marques. Ici, tout était différent de Seoul : les gens n’étaient pas les même, le paysage également, les coutumes et l’environnement non plus. C’était ce qu’elle avait recherché par dessus tout. Son job ici, elle ne le faisait pas pour l’argent, loin de là. Bae Moon était riche d’ailleurs, sans doute beaucoup plus que son patron. Elle avait surtout profité de l’occasion pour découvrir toutes ces nouvelles choses qu’elle ne connaissait pas.
Comme les Maori. Bae Moon en était complètement fasciné. Elle avait beaucoup de respect pour ce peuple tellement ils la touchaient. De plus, depuis qu’elle avait vu le dernier Disney en date, Moana, elle ne pouvait qu’appuyer son admiration pour eux. Elle s’était informée sur le personnage de Maui, une véritable légende Néo-Zélandaise qui avait effectivement fait plusieurs exploits qui lui valait son statut de demi-dieux. Bien sûr, Disney avait changé beaucoup de chose, mais ils avaient bien respecté le personnage en soi.

Sa première envie en arrivant ici, c’était de voir un Kiwi, ce petit oiseau sans aile ne vivant que sur l’île. Mais on lui avait informé qu’il ne sortait que la nuit et qu’il était rare d’en voir tant ils étaient en voie de disparition. Mais elle ne perdait pas espoir ! Sa deuxième envie, se rendre à Hobbittown afin de voir le village des hobbits qui avait été réalisé pour les films. Grande fan de la sage, le monde du Seigneur des Anneaux et du Hobbit avait été une des raisons pour laquelle elle avait décidé de venir en Nouvelle-Zélande.  Bien sûr, ça n’était pas l’unique raison, mais elle se mentirait si elle le niait.
Bae Moon savait qu’elle avait beaucoup de chose à découvrir. Elle était un peu une touriste après tout. Son appareil photo en main, elle avait décidé de couler son premier jour de non travail en se rendant en ville toute seule. Elle avait tenu à être solitaire afin de pouvoir découvrir par elle-même les recoins de la ville et elle avait promit à Lachlan une petite ballade ‘en famille’ un peu plus tard.

Après avoir visité plusieurs recoins de Wellington, là voilà qui avait décidé de se poser sur le petit banc d’un parc afin de faire un récapitulatif des NOMBREUSES photos qu’elle avait prise, cliché asiatique oblige. Elle ne se rendait pas compte que, pendant ce temps là, elle se faisait dévisagé par un groupe de touriste français qui rôdait aux alentours. Ce fut après trois minutes passées que l’un d’eux entreprit de l’aborder. Il se posa à côté d’elle en la saluant d’un vulgaire « salut » à l’accent très pointu. Elle sursauta sur le coup, ne l’ayant pas entendu ni vu arriver. Aussitôt, elle se sentit mal à l’aise. Bien qu’elle ne savait pas trop la raison qui avait conduit cet homme à venir la voir, elle était très gênée par la manière qu’il avait de la regarder. Mais voilà, Moon avait apprit à se la fermer en présence d’un être de sexe masculin. Et vu qu’elle ne faisait aucune opposition, il prit ce silence pour une opportunité et s’approcha davantage d’elle en lui soupirant des mots ridicule et en lui caressant le genoux. Moon, figée sur place, incapable de réagir, tremblait de tout son corps. N’importe quel abruti aurait deviné qu’elle était mal en point, mais pas lui.

« Je… s’il vous plait, je…  voudrais être seule.. » balbutia-t-elle en essayant de ne pas paraître impolie. L’inconnu se moqua d’elle en s’exclamant : « Oooh mais c’est qu’elle sait parler ! » en français et Bae Moon ne le comprit pas. La pauvre petite était au bord des larmes, craignant qu’il ne lui arrive quelque chose de mal. Les paroles de ses parents se prononcèrent aussitôt dans sa tête, lorsqu’ils lui avaient averti qu’il fallait faire attention aux hommes (mais qu’il en fallait pas leur manquer de respect, faut pas déconner). Elle ferma les yeux dans l’espoir qu’il ne se lasse d’elle et de partir loin d’ici.
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MessageSujet: Re: stranger in a strange land (may-line) (#)   stranger in a strange land (may-line) EmptyDim 14 Mai - 17:43


Stranger in a strange land
Feat Moon
Il est plus de dix-sept heures passées quand mon dernier cours de la journée s'achève. Je quitte le campus avec un peu trop de hâte à mon goût. Depuis plusieurs jours, je suis incapable de rester concentrer sur mes études et plus ça va, moins j'ai envie de les poursuivre. Trop d’événements me tombent dessus comme la pluie un soir d'orage et je ne sais plus où donner de la tête. D'autant plus que ma relation avec mon frère ne va pas en s'arrangeant. Je n'aurais jamais cru dire ça un jour, mais cette fois-ci, notre éloignement me fait mal. Je ne souhaite pas en parler avec Ashton puisqu'il prend éperdument ma défense et je n'ai pas besoin d'être défendue. Pas en ce moment, pas cette fois. J'aimerais que quelqu'un me dise très sincèrement que j'ai merdé ou que c'est de ma faute, même si ce n'était pas le cas, et m'oblige à m'excuser. Seulement, ça n'arrivera jamais et comme je suis bien trop têtue et fière, je ne me vois pas prendre cette initiative de mon plein gré. Je n'ai pas envie de rentrer tout de suite, de croiser Eden qui doit sûrement m'attendre à l'appartement et de lui expliquer mon horrible journée. Je décide, sur un coup de tête, de faire un tour dans le centre de Wellington. Peut-être que faire les boutiques me procurera le plus grand bien et me permettra de me changer un peu les idées. C'est donc à la dernière minute, que je décide de prendre le prochain bus, celui qui m'éloignera un peu de la maison.
Après quelques minutes de trajet, je descends du transport en commun et me dirige vers la librairie. Ce n'est pas vraiment une très bonne idée, surtout quand on sait le nombre de bouquin qui attendent d'être lus à la maison, mais quand j'ai le moral au plus bat, c'est ma petite façon à moi de le remonter. Chose que je ne fais presque jamais, je m'achète deux romans d'amour. Les histoires à l'eau de rose, ce n'est pas pour moi. Je préfère l'imaginaire. Mais j'ignore pourquoi, en ce moment, je ne dévore plus que ça. Peut-être parce que je cherche une solution à mes problèmes dans ce genre de livres. C'est ridicule, je le conçois. Ce ne sera jamais marqué noir sur blanc ce que je dois faire et encore moins si mon cœur me joue des tours ou s'il est vraiment sincère. Mais pour l'heure, ma conscience n'a pas envie de penser autrement et je préfère la laisse faire. Je quitte la boutique et traverse la rue pour m'acheter un milk-shake à la vanille. Comme je l'ai dit à mon amie d'enfance il y a quelques jours, le meilleur remède pour les âmes peinées, c'est le sucre !

Je termine ma boisson tout en marchant et m'arrête à la prochaine poubelle pour jeter le gobelet en plastique. Je m'apprête à mettre mes écouteurs pour rentrer quand j'entends des ricanements un peu plus loin derrière moi. Je me tourne lentement, en espérant qu'ils ne sont pas pour moi et fronce les sourcils quand j’aperçois une bande de touristes. Je n'excelle pas en langue, mais je n'ai pas du mal à reconnaître quelques mots de français. Je hausse les épaules et cherche du regard ce que peut bien autant les faire rire. Mes yeux se posent sur un type, sans doute leur ami, qui aborde une jeune femme. Et visiblement, celui-ci est un peu trop collant. Mon sang ne fait qu'un tour quand je comprends ce qui se déroule devant moi. Lorsque je suis arrivée, quatre mois plus tôt, j'ai vécu une situation similaire dans les rues d'Island Bay. C'est comme ça que j'ai rencontré Ashton d'ailleurs. C'est lui qui est venu me secourir. Je regarde autour de moi, mais je suis désespérément seule. J'ai peur qu'en partant chercher de l'aide dans un magasin, il soit déjà trop tard. Je prends mon courage à deux mains, et commence à composer le numéro de la police. On ne sait jamais. D'un pas qui se veut assuré, je m'approche d'eux. « Hé, toi ! » Je sais que ma voix tremble et que je dois être la pire des comédiennes. « Il me semble qu'elle t'a demandé de la laisser tranquille ! » L'homme se tourne lentement vers moi et je déglutis. « Si vous ne la laissez pas, j'appelle la police ! » J'approche mon doigt de l'écran pour joindre le geste à la parole et j'espère, très sincèrement, qu'ils vont décamper.
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Dernière édition par May-Line Linskey le Mer 7 Juin - 17:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: stranger in a strange land (may-line) (#)   stranger in a strange land (may-line) EmptyJeu 25 Mai - 16:47

Pourquoi avait-il fallu qu’elle se retrouve dans une situation pareille ? Pourquoi ? Est-ce que c’était vrai tout ce que lui avait dit ses parents ? Mais non, c’était pas possible. Elle vivait sous le toit d’un homme et tout s’était très bien passé jusque là. Incapable de se défendre, la pauvre jeune femme était tétanisée. Avec un peu plus de caractère et de rébellion, elle pourrait se lever et même partir, sans forcément crier, mais elle était figée par la peur. Les hommes l’effrayaient énormément en temps normal. Et comme elle n’avait jamais croisé celui ci de sa vie, c’était pire. Elle sentait sa peau frissonner, l’adrénaline monter, ses nerfs se durcir et l’envie de pleurer lui était de plus en plus forte. Elle avait déjà vécu cette scène une fois dans sa vie, avant que quelqu’un vienne la tirer de son cauchemar comme par magie. Mais là, qui s’en occuperait ? Il n’y avait pas grand monde aux alentours et les quelques personnes présentes pensaient à une situation normale.

« Laissez moi, s’il vous plaît... » continuait-elle d’implorer de sa petite voix qui lui faisait perdre toute crédibilité. Ce dernier en profitait, évidement. Mais avant qu’il ne puisse aller plus loin, quelqu’un finit par arriver. Lorsqu’elle entendit une voix féminine interpeller son agresseur, elle avait levé la tête en même temps que lui. Le temps de l’altercation, Bae Moon ne bougea pas d’un pouce, stupéfaite. Elle était à la fois ahurie et rassurée que quelqu’un vienne l’extirper de la mauvaise situation dans laquelle elle s’était fourrée, comme lorsque ça lui était arrivée pour la première fois. Elle avait conscience que toutes les filles n’avaient pas la même chance qu’elle.

Les garçons fusillèrent l’inconnue du regard et finirent pas partir en poussant de gros jurons et des grognements. Moon resta là, comme ça, avant de plaquer ses mains sur son visage et de fondre en larmes. Cette expérience l’avait de nouveau marquée et même si rien de grave ne lui était arrivée, elle ignorait jusqu’où ça aurait pu aller.
S’ajoutait à cela l’éloignement de chez elle, le simple fait d’être seul dans un pays qu’elle ne connaissait pas. La déprime lui venait petit à petit même si au fond, ça ne serait que passager. Ses parents ne lui manquaient pas, ou pas trop, mais ses amis oui et même si elle communiquait avec eux par internet et par téléphone, ça n’était pas pareil que s’ils avaient été physiquement présent à ses côtés.

La jeune fille sécha rapidement ses larmes, ne supportant pas de se montrer dans cet état devant son inconnue plus longtemps que ça. Elle tourna la tête d’elle pour éviter de croiser son regard. Bae Moon n’aimait pas être vue lorsqu’elle pleurait, c’était une humiliation à ses yeux. Elle n’avait pas été assez forte pour cacher sa vive émotion et à présent, elle le regrettait. Toujours la tête détournée d’elle, elle parvint quand même à murmurer quelques petits mots :

« Je… je m’excuse pour ça. Et merci beaucoup. »

Elle avait exprimé tout cela très rapidement parce qu’elle était encore sous l’effet du stress et du choc. Elle se sentait toute bouleversée et c’était plus fort qu’elle.
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MessageSujet: Re: stranger in a strange land (may-line) (#)   stranger in a strange land (may-line) EmptyDim 11 Juin - 17:53


Stranger in a strange land
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Il m'avait fallu beaucoup de courage pour oser prendre la parole et intervenir. Je crois que s'il ne m'était pas arrivée la même chose à mon arrivée à Island Bay, il est fort possible pour que je ne sois jamais intervenue aujourd'hui. Je serais sans doute aller chercher de l'aide ailleurs ou j'aurais directement appelé la police, en restant cachée dans mon coin. Ce n'est pas de la lâcheté ou du je m'en foutisme. Du moins, je ne crois pas. Seulement de la peur. Et même si c'est difficile à dire et à accepter, c'est la réalité. Maintenant que l'agression de rue est presque devenue une banalité, je deviens parano. Quand ça arrive devant nous, on préfère ne pas s'en mêler de peur de se faire agresser nous aussi. Mais on ne devrait pas, parce que si ça nous arrive un jour, à nous aussi, on sera bien content que quelqu'un vienne nous aider avant que ce soit trop tard. Mais de toute façon, ce n'est pas ce qui s'est passée. Je ne suis pas restée en retrait et plutôt que de chercher une solution pendant trois mille ans et de réfléchir à toutes les autres éventualités, je suis passée à l'acte. On ne peut pas vraiment dire que je sois fière de moi, non, parce que ce genre de situation ne devrait pas exister et je ne devrais pas être contente d'avoir fait une chose qui me semble normale. Mais au fond, je sens quand même une pointe de fierté. Parce que j'ai osé. Et combien de personnes osent vraiment aujourd'hui ? Et je le suis encore plus quand je les vois s'éloigner en râlant et en pestant à voix basse. Comme-ci je ne les entendais pas. « C'est ça, cassez-vous. » marmonné-je dans ma barbe. Et que je ne recroise pas votre chemin sinon vous risquez de goûter mon spray au poivre, pensé-je en silence. C'est un achat fort utile que j'avais passé après m'être fait embêté le premier soir. Je ne m'en suis pas servie, mais sincèrement, je crois que je n'hésiterais pas. Surtout que je ne suis pas le genre de filles à faire peur. D'ailleurs, ils n'ont pas dû avoir peur de moi et de mon petit gabarie, mais je pense que parler de la police les a fait réagir. Et c'est tant mieux. Je n'aurais jamais fait le poids face à de pareils gaillards et je n'aurais eu que ma voix pour crier au secours. Et ça, je sais le faire. Je pense qu'on m'aurait entendu jusqu'à l'autre bout de la ville. Une fois assez loin de nous, je dépose une main sur l'épaule de la jeune fille. J'espère pouvoir la rassurer, mais je sais que ce qu'elle traverse n'est pas facile. D'autant plus qu'elle n'a pas l'air d'être du coin. « Hey, tout va bien, c'est fini maintenant… » J'enjambe le banc et m'assoit à côté d'elle. Je ne veux pas m'imposer, mais je n'ai pas envie de la laisser toute seule. Même si cette histoire se termine plutôt bien, j'imagine que trop bien la peur qu'elle a dû avoir. Il est donc hors de question pour que je m'en aille maintenant. Je patiente sans dire un mot de plus jusqu'à ce qu'elle sèche ces larmes. Pleurer ça fait du bien et elle avait besoin d'évacuer le trop plein de stress. Je vois que ça la gêne un peu d'avoir craqué devant moi et d'ailleurs, elle s'en excuse. Je secoue la tête de droite à gauche et souris timidement. « Il n'y a pas de mal à ça. Je sais ce que tu ressens, crois-moi… » Et qui suis-je pour juger là-dessus ? Je farfouille dans mon sac et en sort un paquet de mouchoir que je lui tends. « Et de rien. C'est normal. Je ne pouvais pas rester là sans rien faire… » Je regarde le chemin par où les jeunes sont partis et pousse un léger soupir. Décidément, cette ville attire les connards en tout genre. Je reporte mon attention sur la jeune femme. « Je m'appelle May-Line. Tu me diras si je me trompe ou si je me mêle de ce qui ne me regarde pas, mais tu n'es pas d'ici, pas vrai ? » Et je poursuis. « Enfin, tu as un léger accent… »
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