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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Tracey McArtney — your love is like codeine

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MessageSujet: Tracey McArtney — your love is like codeine (#)   Tracey McArtney — your love is like codeine  EmptyJeu 25 Mai - 18:33



Tracey McArtney
I'm gone with the wind, high like a feather

nom ○ McArtney prénoms ○ Tracey âge ○ 27 ans lieu de naissance ○ Nevada statut civil › Célibataire MAIS déjà (trop) amoureuse orientation sexuelle ○ Hétérosexuelle métier/études ○ Serveuse, strip-teaseuse / étudie le théâtre groupe ○ How deep is your love avatar choisi ○ Abbey Lee Kershaw

les informations en vrac

la partie anecdotes ○

I. FAMILLE — Père : Anton McArtney, Mère : Trixie Blackwell. La mère est partie peu après la naissance de Tracey, avec le meilleur ami de son mari, et ne l’a jamais revue depuis. Elle a laissé derrière elle un homme amer et rancunier, qui lui en veut et lui en voudra toute sa vie, et qui a aussi par la suite déporté la colère qu’il avait contre sa femme sur sa fille, qui lui ressemble beaucoup. Du reste, les deux parents viennent d’un milieu modeste et se sont rencontrés dans le Nevada, dans un petit village au pied du High Rock Canynon. Ils ont vécu quelques pauvres années ici, dans un univers restreint et très peu peuplé, peu cultivé. Quand Trixie est partie, Anton a décidé de changer complètement d’univers : après avoir bougé un peu aux États-Unis (Oregon, Wyoming, Colorado), il part pour la Nouvelle-Zélande et trouve du travail à Masterton, lorsque Tracey a 14 ans.

II. DÉBUT — Tracey est une jolie petite fille, fine, aux grands yeux bleus et aux longs cheveux blonds. On la trouve mignonne, on la regarde avec attendrissement et elle sourit, parce qu’elle sait comment plaire, comment être jolie – elle l’a compris bien vite. En réalité, elle est livrée à elle-même, dès son plus jeune âge. Elle a peu d’amis car là où elle a grandi il y a peu d’enfants, puis ensuite, elle change souvent de ville et donc d’école. Qui plus est, elle ne sait pas trop s’en faire, étant toujours un peu solitaire. Elle lit beaucoup, elle se découvre une passion pour la danse à l'école, elle danse dès qu'elle peut et veut tout apprendre ; elle a une grâce et une aisance innées. Son père est absent ; il travaille ou il boit, et elle grandit en comprenant peu à peu qu’à part être parfaite et irréprochable, elle ne pourra jamais gagner sa sympathie. La souffrance de ne pas se sentir aimée par cet homme se transformera peu à peu, au fil des années, en haine farouche. En grandissant, elle change. Elle devient une ado rebelle, délaisse l’école, cherche le conflit autour d’elle, construit son rêve : partir loin, réussir, user de son corps et devenir mannequin ou actrice, réussir, changer de milieu, construire quelque chose de ses mains qui laverait tout le reste.

III. PASSAGE — Elle se bat contre ses démons. Son projet en tête, elle démarche tout ce qu’elle peut, décroche des séances de shooting, court dans tous les sens. Sans cela, elle sent qu’elle flanche, car le passé la rattrape. C’est une battante mais une solitaire, elle aime la nuit, elle aime errer dehors toute seule, lire, jouer des passages de fiction comme si elle était comédienne. Elle a très peu d’amis de son âge, surtout qu’elle se déscolarise peu à peu. Avec la puberté, elle est devenue plus belle encore : grande, fine, des yeux captivants, une peau parfaite, des cheveux toujours en désordre, d’un blond cendré. Elle sent le pouvoir qu’elle a sur les hommes, de son âge et plus, et comprend le danger que cela peut-être. Elle commence à jouer avec eux, même si elle a peu en même temps ; le challenge l’excite encore plus. Elle use ses talents de danseuse dès qu'elle le peut, et attire tous les garçons dans ses filets. Elle s’entiche d’un jeune de quatre ans de plus qu’elle, avec qui elle couche pour la première fois, à ses quinze ans. Elle le quitte ensuite très vite. Elle comprend qu’il se crée une fissure en elle, un détachement entre celle qu’elle aimerait être et celle qu’elle est réellement ; elle envie les gens qui socialisent et se nourrit des contacts avec les autres et surtout des hommes, puis tout d’un coup elle les laisse tomber et retourne dans sa tanière, parce que son cœur ne bat jamais pour personne et qu’elle a toujours été livrée à elle-même.

IV. FRACTURE — Cela fait deux ans qu’elle est en Nouvelle-Zélande, son père travaille dans un garage, celui d’un ami, à Masterton. Son book s’enrichit, elle commence à se faire connaître, on lui paye même quelques voyages en Californie car elle s’est faite repérer par une marque qui veut la mettre en avant. Elle a 16 ans. Le photographe, qu’elle connaît assez bien pour avoir travaillé régulièrement avec lui, insiste pour faire un shooting en-dehors des contrats. Il déguise la chose, fait croire à un problème survenu à la séance d’avant. Elle se méfie de cet homme, mielleux et manipulateur, mais accepte. Il finit par la violer ; elle ne peut pas s’échapper. C’est le début de la descente aux enfers.

V. ERRANCE — Elle sèche définitivement l’école, elle perd le rythme, elle se coupe des gens pendant des jours ou réapparait subitement comme si rien ne s’était passé, elle sent que son corps se sépare d’elle, elle évite constamment son père car elle ne le supporte plus, leur relation se compose uniquement de hurlements et d'insultes, elle se met à boire et à fumer et à traîner avec n’importe qui, à faire n’importe quoi, elle s’entiche d’un homme de dix ans de plus qu’elle qui veut l’emmener sur son bateau de croisière pour des mois, elle manque de le faire mais se rétracte au dernier moment et s’enfuit. Elle loupe des castings. Elle arrête de lire et d’écrire, de s’entraîner au théâtre. Elle devient l’ombre d’elle-même.

VI. FUITE — Elle décide de s’en sortir. Quand elle comprend qu’il lui faut tirer un trait sur sa vie et aller de l’avant, elle se coupe les cheveux, change radicalement son style de vie, se remet en quête de travail. Elle décide de quitter chez elle pour de bon, se libérer de son père et de son univers. Hélas, les opportunités qu’elle a laissé passer alors qu’elle commençait à se faire connaître ne pardonnent pas. Elle ne trouve rien qui lui convient, on finit par lui proposer un poste dans une boîte de nuit de luxe, assez loin de chez elle, qui justifie qu’elle a un besoin d’une chambre pour elle toute seule. Le poste est à Island Bay et c'est tant mieux, elle cherche à fuir Masterton. Après l’entretien, le message est clair : elle sera plus que serveuse. Mais elle s’en fiche.

VII. ENVOL — Les débuts sont difficiles, car elle ne supporte plus qu’on la touche et doit subir tous les jours les avances des clients, elle doit danser devant eux, les attirer, répondre à toutes leurs attentes. La dissociation est totale, elle a des phases alternatives de conscience d'elle-même et de grand n'importe quoi, elle est capable d'être hystérique et de rire aux éclats et de captiver l'attention de tout le monde pendant des heures puis de se replier d'un coup sur elle-même et de rester inerte dans son lit pendant toute une nuit, la tête pleine d'idées noires. C'est là qu'elle commence à toucher à la drogue, au début pour se donner de l'énergie et tenir, ensuite parce qu'elle y trouve un réconfort étrange, même s'il ne dure que quelques heures et que la suite est pire encore. Elle est à la dérive, mais en un sens elle sait qu'elle le mérite, qu'elle ne peut trouver que ça.

VIII. PAUSE — L'argent qu'elle gagne sert à peine à lui payer sa vie et ses soirées de drogue et d'alcool, mais elle décide, un matin, soudainement, de se remettre au théâtre, parce qu'elle est dans une phase où elle tente de se raccrocher à la vie. Tracey s'inscrit dans des cours et les suit plus ou moins, quand elle est en état. C'est à chaque fois un bonheur pour elle, une renaissance, même si elle sent quelque chose qui coince, car la connexion entre son corps et elle-même et interrompue.

IX. TRANSFORMATION — Un soir, elle rencontre un homme, qui vient dans le club où elle travaille. Quelque chose se passe, quelque chose d'inexplicable - un coup de foudre, une fascination totale - et elle sent pour la première fois depuis bien longtemps son coeur battre dans sa poitrine, quelque chose qui la dépasse à l'intérieur d'elle, elle ne voit plus que lui et ne veut voir plus que lui, elle se jette vers lui comme si quelque chose lui avait dicté qu'il était à la seule personne qui pourrait la sauver. Sans doute parce qu'il est encore plus perdu qu'elle, mais elle s'en fiche. Nilo devient sa seule obsession.

les indiscrétions sur le joueur

pseudo/prénom ○ H. âge ○ 25 yo pays/région ○ Région parisienne présence ○ À peu près tous les jours, c’est variable, mais au moins 4 bons jours par semaine ! comment as-tu connu island bay ○ Il me semble que c’est par Bazzart. Après, ça fait quelque temps que j’écume toutes les profondeurs de la toile à la recherche d’un forum et d’un scénario qui m’inspirent, donc je ne sais plus exactement ! xD scénario/pré-lien/inventé ○ scénario raison de ton inscription ○ Le scénario qui m’a direct attirée, le forum qui avait l’air sympathique et pas trop contraignant, le design, les membres actifs sans être trop nombreux non plus. dernier mot d'amour ○ Je suis hyper sensible au design et j’ai regardé vos anciennes versions franchement dans l’ensemble elles sont MAGNIFIQUES ! Bravo *_* Ah et encore merci à Nilo pour m’avoir inspirée comme ça  Tracey McArtney — your love is like codeine  843031823  

Code:
<pris>○ avatar pris</pris> abbey lee kershaw




Dernière édition par Tracey McArtney le Ven 26 Mai - 10:54, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Tracey McArtney — your love is like codeine (#)   Tracey McArtney — your love is like codeine  EmptyJeu 25 Mai - 18:33



l'histoire de ma vie
I think we should run, run, run




(10)


Au fin fond du Colorado il fait chaud et il n’y a rien à faire, rien à faire à part de compter les jours, les minutes et les secondes qui s’égrènent devant moi – tic tic tic tic fait l’horloge du salon, et il me semble que rien ne vient troubler mon univers à part ce petit bruit régulier. Avec peu d’argent, on n’a pas d’air conditionné – j’étouffe et pourtant dedans il fait moins lourd que dehors, où le vent lui même est brûlant et porte du sable jaune qui fouette et crisse entre les dents. Mais j’aime bien cet endroit, plus que là où on était dans le Nevada. J’aime les couleurs d’ici, les paysages. J’aime l’école aussi. La maîtresse me prête beaucoup de livres et surtout, je vais à la danse trois fois par semaine, car la ville est tellement petite et vide que les activités extra-scolaires sont gratuites, pour éviter que « les enfants n'errent ». Ça me va. J’erre depuis toujours, et pour une fois je me sens un peu moins seule.


(18)


Deux jours et une nuit, inerte. La langueur des journées d’Août. L’air étouffant, la chaleur écrasante. L’appartement miteux, les bruits des voisins qui se croient tout seuls, les pas qui vont et viennent, la vieille odeur rance de whisky bon-marché, les cris de mon père en ma direction, mais la porte est fermée. C’était vital, ça, maintenant : une serrure à ma chambre, un moyen de s’isoler, à l’abri. Depuis presque deux ans maintenant, je n’étais plus capable d’être dans une pièce seule en le sachant à côté sans pouvoir m’enfermer, il me fallait une assurance, une protection – je rajoutais toujours une chaise pour bloquer la poignée. J'avais perdu à 16 ans les morceaux qui restaient de moi, encore bercée de mes illusions : me voyant devenir mannequin et même actrice, un jour !, je suivais mon petit chemin et il était plutôt prometteur, une marque voulait de moi aux États-Unis, on me faisait venir sur place, c'était le début, l'or et les paillettes, j'y croyais. Et puis le photographe qui m'aimait un peu trop avait décidé que mon corps, que j'exposais, était à lui, et en avait fait selon ses désirs. Au fond de moi, quelque chose s'était brisé.

Il fallait que je parte – c’était l’idée qui trottait en boucle dans ma tête, dans le vide de mes pensées engluées, depuis quelques semaines. Il le fallait parce que je sombrais et que je devais faire un choix, sombrer ici ou sombrer ailleurs mais certainement pas en compagnie de cet homme qui était peu à peu devenu l’être que je détestais le plus au monde. C’était curieux – ma mère nous avait abandonné, pas lui, c’était elle la traîtresse, elle la faiseuse d’orphelins. Lui était resté. Mais il était devenu atroce, pire que jamais, il était devenu ses propres cauchemars et les miens par la même occasion. Je savais qu’il me laisserait partir si je continuais à lui donner du fric, parce que c’était ce que j’essayais de faire plus ou moins régulièrement pour qu’il me fiche la paix. Quand je ne lui en donnais pas alors ses insultes étaient plus lourdes, plus régulières, il était sur mon dos tout le temps, il me menaçait dans toute son ivresse et me faisait peur. Ce n’était jamais trop compliqué de lui échapper, diminué par l’alcool comme il l’était, mais tout de même ; je n’avais pas envie de me prendre un coup de pied ou une gifle au passage, j’en avais eu assez pour toute une vie, j’étais trop grande à présent.

Trop grande. Voilà, c’était ça : trop grande. Trop grande à l’intérieur de moi, trop grande pour mon corps, trop grande dans ma tête et le tout dans un corps trop grand : quelque chose n’allait pas. Et je le savais, depuis le début. C’était quelque chose qui était né avec moi et qui avais sagement grandi au fil des années, et se révélait plus violent à chaque jour qui passait. J’étendis ma main au-dessus de moi, paume tournée vers le plafond craquelé. Ma peau était légèrement hâlée, parce que c’était l’été, mais elle restait claire, et en écartant mes doigts je voyais le soleil qui filtrait à travers malgré le store baissé. Je voyais ma main, mes doigts écartés, le soleil qui les chauffaient, mais je ne sentais rien. C’était une autre main, d’autres doigts. C’était comme ça.

Au prix d’un effort immense je me redressai, et à l’intérieur de moi tout dégringola comme lorsqu’on retourne un sablier, parce que j’étais restée trop longtemps couchée. Je sortais avec peine d’une de mes « phases », celle qui me faisait disparaître du monde et me clouait au lit. Celle qui, aussi, en un sens, me protégeait et m’épargnait tout. Je portais à ma bouche les quelques gâteaux restés dans la boîte, à terre (ils étaient secs et sans goût) et avalais le tout avec le fond de ma bouteille d’eau (tiède au goût de plastique). Il fallait bien que je mange quelque chose : j’étais trop faible. Un regard vers mon téléphone m’indiqua que j’avais une multitude de messages et d’appels en absence, de personnes différentes, de mon copain actuel, de tous ces gens qui gravitaient dans ma vie. Mais je n’avais plus rien à leur offrir et je le savais pertinemment depuis quelques jours, puisque je fonctionnais ainsi, de manière cyclique. Il était temps pour moi de partir.

Mes vêtements et mes accessoires étaient sans doute ce que j’avais de plus précieux, avec mes livres ; il me fallait être efficace. Je sortis les deux gros sacs de sous mon lit (placés là car je savais que ce jour viendrait) et ouvris mon sac à dos, puis je me mis à tout rentrer dedans : les livres de manière répartie entre les trois, les vêtements bien pliés pour tous rentrer, les quelques babioles que je gardais. Le reste était superflu. Je comptai mes billets et les roulai dans ma poche.

Il était là, son attention rivée sur la télé qui diffusait je ne sais quelle bêtises, entouré de cadavres de bouteilles et de bouteilles pleine, préparant lentement mais sûrement le début d’une soirée qu’il passerait probablement au café du coin avec tous les autres alcooliques, les pupilles injectées de sang, le regard vague, la peau abîmée et rouge, dans son corps grossi par tout ce qu’il avait bu. Il me répugnait. Il me répugnait depuis toujours et pire encore maintenant, j’en avais la nausée de le voir, de l’entendre, de le sentir. J’avais la nausée de cet endroit, de cette ville, de tout. Le pire était que je me sentais glisser dans la brèche, celle qui me ramènerait à son monde à lui, à boire pour tout oublier et ne plus exister, pour ne plus voir et ne plus me souvenir. J’avais un sursaut de survie et je me connaissais trop bien : il fallait le saisir. C’était maintenant ou jamais pour espérer m’en tirer, d’une manière ou d’une autre, avec toutes les casseroles qui me suivaient et me faisait sensiblement couler, de minute en minute. Je n’étais plus moi-même et s’il me restait une chose c’était mes choix, le choix de partir pour ne plus revenir, le choix de tenter autre chose, car je n’avais plus rien à perdre.

Je titubai sous le poids de mes sacs, toute maigre et sans forces que j’étais. J’ouvris la porte et me retournai :

«  Je m’en vais. »


(27)


On étouffe dans cet endroit, il y a toujours un moment où je me retrouve dans l'un des box sur le côté de la piste de danse, pour plus « d'intimité » - le client est roi. Il y fait toujours chaud, lourd, comme si tout l'air se concentrait dans un mini espace, comme si tout d'un coup respirer devenait un challenge. J'ai chaud, je crève de chaud, mais c'est bien, je sens la drogue dans mes veines et l'alcool dans ma tête, ça pétille et ça fait un cocktail explosif, je ris et je parade et je flirte, je connais les gestes. Une main bien placée (sur le bras, l'épaule, la cuisse), des sourires, des regards appuyés, de l'esprit mais pas trop pour ne pas faire fuir, de l'audace mais pas trop pour ne pas faire peur, faire semblant de perdre ses moyens mais garder le contrôle, etc. Les codes sont les mêmes, toujours. Je danse et je séduis et j'accompagne. Je connais la chanson.

Simplement, aujourd'hui, ce n'est plus pareil. Je ne suis plus seule. J'ai une paire d'yeux clairs et un sourire à tomber qui m'accompagnent, toujours, dans un coin de ma tête, et je suis transformée. Incroyable, non ? Il y a une bête en moi, comme un monstre qui étend ses tentacules, qui est apparue et s'est installée et cette fois ce n'est plus du vide que je ressens, c'est un trop plein, c'est quelque chose de vibrant et de puissant qui m'emplit toute entière. Et qui tient en un seul mot : Nilo. En une seule obsession. Le reste ne compte plus.





Dernière édition par Tracey McArtney le Jeu 25 Mai - 20:52, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Tracey McArtney — your love is like codeine (#)   Tracey McArtney — your love is like codeine  EmptyJeu 25 Mai - 18:40

Bienvenue parmi nous Tracey McArtney — your love is like codeine  133137972
Bon courage pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: Tracey McArtney — your love is like codeine (#)   Tracey McArtney — your love is like codeine  EmptyJeu 25 Mai - 18:42

Bienvenue parmi nous Tracey McArtney — your love is like codeine  3551187679
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MessageSujet: Re: Tracey McArtney — your love is like codeine (#)   Tracey McArtney — your love is like codeine  EmptyJeu 25 Mai - 19:48

Toi Tracey McArtney — your love is like codeine  1295234102
Mon petit doigt me dit qu'on ne s'entendra pas bien Tracey McArtney — your love is like codeine  1986789816

Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche Tracey McArtney — your love is like codeine  4164965148 Tracey McArtney — your love is like codeine  843031823
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MessageSujet: Re: Tracey McArtney — your love is like codeine (#)   Tracey McArtney — your love is like codeine  EmptyJeu 25 Mai - 19:57

Merci Sean (Jensen : Tracey McArtney — your love is like codeine  838751658 Tracey McArtney — your love is like codeine  3565557684 ) et Zola ! Tracey McArtney — your love is like codeine  1242777542

Riley : ... BRACE YOURSELF ! J'arrive pour faire de ta vie un paradis... Tracey McArtney — your love is like codeine  2941489305
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MessageSujet: Re: Tracey McArtney — your love is like codeine (#)   Tracey McArtney — your love is like codeine  EmptyJeu 25 Mai - 20:03

Come at me bro Tracey McArtney — your love is like codeine  2839392890 Tracey McArtney — your love is like codeine  3017854521
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MessageSujet: Re: Tracey McArtney — your love is like codeine (#)   Tracey McArtney — your love is like codeine  EmptyJeu 25 Mai - 20:15

Bienvenue parmi nous Tracey McArtney — your love is like codeine  2693342364 courage pour ta fichette Tracey McArtney — your love is like codeine  2102931439
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MessageSujet: Re: Tracey McArtney — your love is like codeine (#)   Tracey McArtney — your love is like codeine  EmptyJeu 25 Mai - 20:26

Tracey McArtney — your love is like codeine  838751658 Tracey McArtney — your love is like codeine  4006438364 Bienvenue!
Bonne chance pour ta fiche. Tracey McArtney — your love is like codeine  1501980771
Même si elle semble déjà bien ficelée! Tracey McArtney — your love is like codeine  4006438364
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Nina Baranovski
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○ âge : 27 ans et toutes ses dents (le 6 février 1997)
○ statut : J'crois qu'elle est foutue : elle est complètement mordue du gars aux yeux vairons. ça se soigne docteur ?
○ métier : Opératrice au centre d'appel des urgences depuis février 2020. Assure tout de même encore quelques gardes de baby-sitting
○ quartier : Au 26 sur North Bay, dans une maison. En recherche de coloc ou d'un nouveau logement parce que ça va commencer à lui devenir trop cher
○ orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Plus précisément, Nathasxuelle
○ informations en vrac : A tourné dans une pub pour dentifrice fin 2021 et a trouvé ça génial ► Elle a retrouvé son père en février 2017, Rhett Sawyers ► Elle a découvert qu'elle avait des cousins et une cousine en ville ► Sa mère est morte d'une overdose en septembre 2015 ► Elle a deux tatouages ► Elle vient de reprendre ses études ► Elle a un TDAH ► Elle dort seulement cinq heures par jour ► Avant, elle terminait souvent le mois avec peu d'argent sur le compte, un ou deux dollars. Grâce à l'aide de Carson, elle a soldé les dettes de sa mère et ça va bien mieux maintenant ► Elle est pas très viande ► Allergique au citron et à l'arachide. Elle s'est retrouvée hospitalisée à cause d'un choc anaphylactique et a bien failli y rester ► Elle joue une fois par mois à un jeu de gratte-gratte. Elle gagne, de temps à autre, mais des sommes inférieures à dix dollars la plupart du temps ► Elle aime bien les jolies petites choses. Et tout ce qui est bling-bling ► Elle a déménagé sur East Bay avec son meilleur pote en juillet 2017 ► Elle aime bien écouter de la musique japonaise. Elle a grandi avec les manga One Piece, Bleach et Naruto. Elle adore les OST desdits animés d'ailleurs ► Elle aime bien regarder des séries en streaming. Elle suit de très près deux séries en particulier : Game of Thrones et The Walking Dead. Elle en regarde d'autres également mais ne peut pas non plus toutes les lister. Elle trouve que la série 2 Broke Girls lui correspond plutôt bien d'ailleurs ► Côté films, les deux trilogies de Peter Jackson arrivent en tête, et ensuite les Star Wars. Elle guette les annonces de recherche de figurants et se dit que ça pourrait l'aider si jamais elle arrive à obtenir un rôle

○ posts : 4833
○ points : 305
○ pseudo : Nao'
○ avatar : Katherine McNamara
○ DC : Nova + Caitlin
○ crédits : Avatar by nao', Sign by miss pie
○ inscrit le : 07/09/2016
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MessageSujet: Re: Tracey McArtney — your love is like codeine (#)   Tracey McArtney — your love is like codeine  EmptyJeu 25 Mai - 20:38

Bienv'nue à toi ^^

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it's a love story
Nina. ▬ Romeo, take me somewhere we can be alone. I'll be waiting, all there's left to do is run. You'll be the prince and I'll be the princess. It's a love story
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MessageSujet: Re: Tracey McArtney — your love is like codeine (#)   Tracey McArtney — your love is like codeine  EmptyJeu 25 Mai - 20:45

OUAAAAAAAAAAAAAAAIS !!!!!!!!!!! Ma deuxième chérie rien que pour moi ! Alors je vais être très honnête... ne te vexe pas, mais... j'adore ce que tu as fait de Tracey, c'est exactement comme cela que je l'imaginais et la voir prendre vie en quelques sortes me fait extrêmement plaisir. J'ai donc vraiment super hâte que tu sois validée, et que l'on puisse commencer notre relation ensemble ! Tracey McArtney — your love is like codeine  449023763
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MessageSujet: Re: Tracey McArtney — your love is like codeine (#)   Tracey McArtney — your love is like codeine  EmptyJeu 25 Mai - 20:49

Bienvenue! Tracey McArtney — your love is like codeine  843031823
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MessageSujet: Re: Tracey McArtney — your love is like codeine (#)   Tracey McArtney — your love is like codeine  EmptyJeu 25 Mai - 20:52

Bienvenue parmi nous mademoiselle! Tracey McArtney — your love is like codeine  3497041440 Tracey McArtney — your love is like codeine  843031823
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MessageSujet: Re: Tracey McArtney — your love is like codeine (#)   Tracey McArtney — your love is like codeine  EmptyJeu 25 Mai - 21:30

Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche ! Tracey McArtney — your love is like codeine  838751658 Tracey McArtney — your love is like codeine  2102931439
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MessageSujet: Re: Tracey McArtney — your love is like codeine (#)   Tracey McArtney — your love is like codeine  EmptyJeu 25 Mai - 22:05

Merci tout le monde !! Tracey McArtney — your love is like codeine  1501980771

Et Nilo : Tracey McArtney — your love is like codeine  1979783398 Tracey McArtney — your love is like codeine  1979783398 Tracey McArtney — your love is like codeine  1979783398
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MessageSujet: Re: Tracey McArtney — your love is like codeine (#)   Tracey McArtney — your love is like codeine  Empty

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