force un peu plus ! - julian.

que la force soit avec... nous.

julian & edwy

Le sport ? Ce n'est pas rare pour moi, réellement pas. J'aime beaucoup y aller quand j'ai le temps ou même entre mes deux pauses quand elles sont assez longues. Puis depuis que je suis jeune j'y vais, je ne sais pas à partir de quel âge réellement j'ai commencer mais j'aime beaucoup. Où je vais régulièrement c'est à la salle de musculation, courir sur les tapis, les abdos etc c'est se que je maîtrise le mieux j'ai envie de dire. Depuis que tu m'as parler d'aller à la salle de sport ça ma fait plaisir, ouais, réellement. Je ne pensais pas que tu me demandes ça un jour mais au moins, ça nous permettra d'être un peut plus seul, que tout les deux pour parler ou même faire les cons. A la maison c'est bien, mais pour être franc des fois on ne peut pas parler de se que l'on veut, il y a toujours une petite oreille qui va écouter notre conversation et pas moment j'ai pas trop envie que tout le sache se qui se passe dans ma tête. Depuis un moment je te considère comme mon petit frère, même si tu n'es que notre cousin pour moi t'es bien plus que ça. Ayant vécu avec toi depuis ton arriver tu es comme mon frère maintenant, puis de toute façon, personne ne voit qu'on est cousin. Plus d'une fois on nous a demander si l'on était frère et la première réponse des deux c'est un « oui » franc et sans hésitation. En regardant bien, tu commences à déteindre sur moi en faite. Brun, toujours a dire des conneries... J'ai peur par moment vraiment. Mais heureusement tu n'es pas du tout comme moi à l'âge que tu as. Ca peut que me faire plaisir. Vue comment j'étais j'ai pas envie que tu le sache ni même que tu es mon parcours. Alors maintenant tout se qu'on peut faire ensemble on le fait, même si par moment je bosse un peut trop mais je prends toujours le temps pour tout le monde. La dernière fois c'était Murphy qui a débarquer dans ma chambre en pleine nuit alors que je venais de finir de bosser, en suite Wyatt puis maintenant je passe ses quelques heures de disponible avec toi.  Alors que je t'avais envoyer un message pour qu'on se trouve dans la salle a une heure précise mais surtout je t'es demander de ne pas être en retard parce que mes heures sont compter. Une fois changer, le cassier fermé je récupère la clef que je garde précieusement. Je n'ai pas mes lunettes sur le nez, ma bouteille d'eau dans ma main gauche, et dans la droite ma serviette et je commence a marcher tranquillement pour aller dans la salle de sport mais je sens une main, ou plutôt un lourd poids me sauter sur le dos. Surpris je laisse un petit cris de stupeur se faire entendre avant de me retourner, tu m'avais lâcher parce que je n'ai pas eu le réflexe de te rattraper. Je te regarde en rigolant. « Tu m'as fais peur putain ! M'refais plus jamais ça Ju ! » je dis en avant te prendre dans mes bras pour une accolade familière. Je passe ma main dans t'es cheveux pour les ébouriffé bien comme il se doit pour me venger un peu, enfin je vais pouvoir te faire suer avec les machines ça sera une belle vengeance. « Ca serre a rien de se faire tout beau pour faire du sport, on sait qu't'es mignon mais personne ne va te sauter dessus, a moins que... » je hausse doucement des épaules en marchant doucement en voyant que tu me suis. « Tu vois il y a des hommes assez grand plein de muscle il aime bien les petits jeunos comme toi, je te laisserais avec eux tu vas voir ils sont... adorable !» je rigole en te regardant, j'aime t'embêter et ça, ça ne s'arrêtera pas maintenant. Même s'il y a six mois en arrière c'était moi qui n'arrivais pas a rire, j'ai mis quelques mois pour a nouveau faire le con, pour être de nouveau moi-même même si c'était super dur. Mais heureusement qu'on était tous là, les uns pour les autres, sinon, je ne serais pas rester en ville. Mais aujourd'hui, faut juste souffler, penser à autre chose et surtout passer ses quelques heures entre frères.

que la force soit avec... nous.

julian & edwy

La journée d’école s’est terminée rapidement. Hallelujah! Depuis que j’ai mis les pieds à l’école ce matin, je n'appréhende que le moment où le dernier son de la cloche se fasse entendre. So long, farewell, auf wiedersehen, good night, l’école! Il est maintenant l’heure d’aller mettre un peu de muscles dans mon petit corps frêle. Bon, il est pas si frêle que ça, mais disons qu’il est temps que je mette un peu plus d’efforts à me construire une carrure à tout casser. Je n’ai pas envie d’avoir l’air d’un gamin toute ma vie, après tout.

J’attrape mes cahiers que je rassemble avant de me lever de ma chaise. Je salue les camarades de classe avec lesquels je m’entends bien et m’éclipse pour passer à mon casier où j’attrape mon sac d’école que je remplis de mes effets personnels. Un coup d’oeil vers ma montre me permet de constater que je serai peut-être un peu en retard à la salle de sport. Edwy et moi nous sommes donné rendez-vous après mes cours pour aller s’entrainer. Mon grand-frère d’adoption (quoiqu’on se considère tout simplement frères), m’a initié à l’entrainement en salle et je dois avouer en devenir de plus en plus accro. Je compte bien me mettre en forme, car mes joggins réguliers ne suffiront pas si je désire m’ajouter de la masse!

Je me dépêche à sortir de l’établissement qui, malgré moi, est bondé d’étudiants qui quittent d’une lenteur ahurissante. Je me faufile à travers eux tel un chef et parvient à rejoindre la cour d’école. Je récupère mon vélo et prend le chemin de la salle de sport qui n’est pas trop loin, étant située à North Bay. Je suis pas mal habitué à traverser la ville sur ma bicyclette, alors ça ne me prend pas trop de temps avant d’arriver à destination. Il commence à faire de plus en plus froid, mais la douce température me permet encore de me déplacer avec mon moyen de transport préféré avant que je ne doive me résigner à le serrer si la neige se décide de tomber. Heureusement, nous n’avons pas trop de neige en hiver, mais lorsqu’il y en a, j’essaie de marcher plutôt que de rouler à vélo, préférant ne pas me casser la gueule. J’ai déjà subi une assez grosse chute à vélo qui m’a valu un bras cassé il y a deux ans, alors je préfère ne pas répéter cette malheureuse expérience.

À peine suis-je arrivé à la salle de gym que je cours jusqu’au vestiaire pour me changer rapidement. Je me change en vitesse grand V avant de foutre mes choses dans un casier aléatoirement choisi. Je parcours la rangée qui débouche vers une autre dans laquelle j'aperçois Edwy qui s’apprête à sortir. Je me lance vers lui et, tout en sautant, passe mon bras autour de son cou pour le surprendre. “T’es pas fait très fort, dis donc!”, dit-il en s'esclaffant. Mon frère m'ébouriffe les cheveux sans retenue, chose que je n’aime pas particulièrement. “Mais arrête, tu veux!”, lui dis-je en replaçant mon épaisse chevelure brune. On se met à marcher pour pénétrer la salle d’entrainement. Le commentaire d’Edwy me fait littéralement éclater de rire. Hmm… non merci! “T’es sûr que ça serait pas un bel homme comme toi dont il voudrait?”, dis-je en tâtant les muscles naissants de mon grand frère. “On commence par la course sur le tapis? Voir qui a le meilleur cardio entre nous”, dis-je en haussant les sourcils et en me pointant frénétiquement du doigt.

que la force soit avec... nous.

julian & edwy

La taquinerie entre nous est tout simplement notre point fort mais surtout on aime ça parce qu'on s'aime comme ça. Profiter de toi aussi c'est aussi pourquoi ça que je t'es demander de venir me rejoindre à la salle de sport, juste pour que je mettes la honte... ou pas, ou plutôt l'inverse en réalité. Quand tu arrives et que tu me saute sur le dos j'ai plus peur et je manque plus de te faire tomber que de te rattraper. “T’es pas fait très fort, dis donc!” je rigole quand tu me dis ça, puis je me permets d'ébouriffer ton épaisse tignasse, épaisse tignasse qu'on a de famille à se que je peux remarquer, sauf les plus jeunes qui eux ne sont pas comme nous car ouais, on tien ça de notre mère à se que je vois, mais toi de la famille. “Mais arrête, tu veux!” je rigole a nouveau en recommençant. « Et pourquoi j'arrêterais ? T'es mieux les cheveux en vrac que trop bien coiffé je t'es déjà dis ! » oui pourquoi arrêter, plus tu vas me dire d'arrêter plus je vais y faire. Emmerdeur ? Ouais j'aime bien l'être par moment, mais je sais m'arrêter quand il le faut. Alors qu'on commence à entré dans la salle, je te taquine sur les mecs bodybuilder mais surtout qu'il aime les petits hommes frêle comme toi. “T’es sûr que ça serait pas un bel homme comme toi dont il voudrait?” quand tu me dis ça en me pointant du doigt je rigole un peut choquer, du moins je fais exprès d'être choquer. Je viens alors te regardant les mains sur mes hanches. « Impossible je suis trop vieux pour eux, il préfère vraiment le jeunos ! Je te jure, fait gaffe a ton cul, mais promis, je te défendrais... ou pas. » je rigole en marchant tranquillement puis en réalité je ne sais pas trop part quoi commencer, je regarde un peut tout les machins et je vois les tapis de courses de libre, du moins deux, l'un a coter de l'autre. “On commence par la course sur le tapis? Voir qui a le meilleur cardio entre nous” quand tu me cherche la dessus je te regarde avec mon éternelle sourire aux coins des lèvres et un sourcil légèrement hausser. « Ce n'est pas parce que je suis fumeur que je n'ai pas un bon cardio, je te rappelle que je cours depuis plus longtemps que toi. » je rigole en te taquinant, mais c'est aussi la vérité. J'ai toujours courus le soir ou bien le matin quand je ne peux pas le soir. Après je sais que je fume mais ce n'est pas une raison j'ai toujours garder la forme. Je m'avance vers les tapis de cours et monte sur un. Je dépose ma serviette devant moi avec ma bouteille d'eau. « Le mode cardio est là... » je te montre du doigts sur la machine, je sais très bien que tu le connais mais je veux t'emmerder et aujourd'hui ça va être la meilleur journée pour ça. « Avant de commencer, celui qui perdu doit quoi au gagnant ? » je souris en te regardant avant d'aller le programme pour commencer. J'ai bien les petits défis/challenge comme ça. On sait tout les deux qu'on est pas mauvais dans le domaine du sport donc c'est assez amusée comme situation mais on aime ça, vue qu'on recommence à chaque fois.

hrp:

que la force soit avec... nous.

julian & edwy

Mon frère et moi avons la plus belle relation qui soit. C'est celui avec lequel je m'entends le mieux malgré notre différence d'âge relativement marquée. Je peux lui parler de tout sans avoir la moindre gêne, et c'est d'ailleurs le premier à qui j'ai parlé pour cette fameuse journée où j'ai perdu mon statut de puceau avec Tess, ma meilleure amie. Évidemment, j'ai eu le droit à ses éloges comme quoi je suis enfin un homme, le tout suivi d'une danse de la victoire dans laquelle il m'a entrainé. Pas surprenant venant de sa part: quand nous sommes ensemble, notre QI est incroyablement réduit. Nous nous transformons en deux gamins au cerveau de la grosseur d'un pois, et c'est peu dire! C'est avec ce même esprit taquin que nous pénétrons la salle de gym, non sans qu'il me fasse une remarque sur les garçons décidément trop obsédés par leur physique. Ils doivent certainement passer plus de temps à se préparer le matin que mes soeurs. Je taquine mon frère à son tour et éclate de rire avant que nous nous dirigions vers les machines qui n'attendent que nous. Je commence toujours mon entrainement par une séance de cardio très essoufflante. Je mets Edwy au défi; il nous faut bien un peu de motivation non? "Tu cours après les meufs, nuance!", lui dis-je à la blague avant d'allumer le mode sur mon tapis. Il essaie de m'induire en erreur, mais je ne suis pas suffisamment sot pour tomber dans son petit piège. Notre course s'entame sur la question de "qui gagne quoi?". Petit sourire aux lèvres, je me mets à réfléchir. "Une soirée romantique avec monsieur muscles là-bas?" J'éclate de rire; je ne crois pas que ma proposition sera acceptée, d'autant plus que je ne voudrais pas me retrouver seul avec lui. Une seule poignée de main et c'est direction hôpital, ça j'en suis certain! "Si je gagne, tu m'achètes de la bière? Les parents de Tess sont pas là ce weekend et ils vont certainement s'en rendre compte si on pique dans leur réserve" Je fais des petits yeux doux pour que ma demande soit acceptée, victoire ou pas victoire. Et je sens très certainement qu'il me proposera de m'acheter des capotes en plus, sachant très bien quelle genre de relation j'entretiens désormais avec ma meilleure amie... avec bénéfices.

que la force soit avec... nous.

julian & edwy

Une fois que nous sommes tout les deux sur nos tapis respectifs, je n'ai pas réussi a te faire changer de programme pour que tu commences bien plus fort que t'habitude mais surtout j'avais juste envie de t'embêter tout simplement et ça marche toujours. C'est alors que je t'explique que je cours depuis bien plus longtemps que toi mais je ne m'attendais absolument pas à ta réfléxion. "Tu cours après les meufs, nuance!" je me mets a éclater de rire, oui ça me fait rire et pas qu'un peu. « Et alors, au moins je suis très en fort, regarde moi ce magnifique corps de rêve que les femmes n'hésitent pas a sauter dessus ! » je te dis en gonflant un peu le torse par fierté mais aussi par amusement, si on ne s'amuse pas dans la vie c'est totalement foutu. C'est le moment du défis comme toujours, c'est pas désagréable parce que bon, quand l'un perd il met toujours bien la honte à l'autre sans aucun regret. "Une soirée romantique avec monsieur muscles là-bas?" je rigole en te regardant haussant des sourcils. « Ne me tente pas, je suis capable d'aller les voirs pour toi déjà donc, tu sais qu'il ne faut pas me prendre aux mots ! » je hausse des sourcils en souriant tout en te regardant. Bien sûr que j'en suis capable comme toi en réalité. Mais moi j'ai pas la timider, vue que ce n'est pas la première fois qu'ils me voient ni même qu'ils m'aident pour certains mouvements dans la musculation. Mais la conversation devient un peu plus sérieuse. "Si je gagne, tu m'achètes de la bière? Les parents de Tess sont pas là ce weekend et ils vont certainement s'en rendre compte si on pique dans leur réserve" je perds doucement mon sourire en soupirant doucement. « Julian, pas encore ! » Je me mords doucement les lèvres en te regardant puis je te pointe du doigt. « Si l'un de vous deux est malade je ne suis pas dans l'histoire ! Mais je t'achète des capotes en plus de ça de toute façon. » je souris doucement, tu savais que si je le fais, faut pas que Laszlo le sache sinon je suis la plus grosse merde qu'il ne puisse avoir. Le coup des capotes faut s'en douté de toute façon, tu m'as tout dit, enfin presque tout. Puis je te regarde en faisant un petite moue. « Et si je gagne... Pendant un mois et demi tu ranges ma chambre. Ok ? » je souris amuser, de toute façon même si je gagne j'allais t'acheter t'es bières, parce que j'ai été dans la même galère que toi a ton âge et je me démerdais comme je pouvais en avoir. Alors pourquoi pas t'aider aussi ? On est jeune et on peut bien s'amuser un peu puis de toute façon tu vas pas tarder à être majeur et tu le sais que je suis l'un des seuls entre les deux plus grand à ne pas refuser ça.

que la force soit avec... nous.

julian & edwy

Entre mon frère et moi, c’est une éternelle compétition. Tout de notre quotidien peut être destiné à concurrence, et c’est bien là quelque chose qui ne faille de m’amuser. J’aime le lien que nous partageons, lui et moi. De tous mes frères, Edwy est celui dont je suis le plus proche. Je peux tout lui confier sans craindre être jugé, et c’est d’ailleurs le seul à qui je peux tout dire. Je n’ai jamais osé parler de la maladie de notre mère à qui que ce soit, pas même à Tess ni Doryan. Et comme Edwy vivait la même chose que moi - et le vit encore, car le vide laissé par l’absence de notre mère se fait encore sentir -, j’avais une épaule sur laquelle pleurer et une oreille compréhensive à mes côtés. Au même titre, je l’écoutais et le réconfortais, même si aucun mot ne pouvait atténuer le chagrin que nous ressentions. Ça nous a certainement rapprochés, et je crois que même si nous n’en parlons plus, nous sommes encore aussi tristes l’un que l’autre.

Trônant comme des rois de la fitness sur nos tapis de course, nous nous embêtons mutuellement comme nous savons si bien le faire. Je ne me retiens pas pour balancer quelques conneries à son égard, profitant de la porte qu’il me laisse grande ouverte pour mes balivernes. “Ah bah justement, tu les as peut-être même déjà charmés avec tes beaux yeux!”, lui dis-je en battant des cils comme une princesse. Nous discutons ensemble de ce que nous pourrions gagner. S’entrainer sans pari serait beaucoup trop ennuyant, alors nous réfléchissons sur ce que nous pourrions chacun donner en cas de victoire de l’autre. Je propose qu’il m’achète de la bière, car les parents de Tess désertent pour le weekend et nous comptions bien en profiter. La réponse de mon frère me fait franchement rire, même si celle-ci est précédée d’une complainte que je peux bien comprendre. “Une si belle attention de ta part!” En parfait idiot, je ne peux m’empêcher de rajouter : “XL, merci.” avant d’éclater de rire à nouveau. Vient ensuite sa propre proposition qui m’arrache un profond soupir. “Bordel, t’as vu ta chambre au moins? Je vais passer un mois à la rangée, tu veux dire!” Je roule les yeux rien qu’à l’imaginer. De nous deux, je suis définitivement le plus organisé. Les nombreux sermons de ma mère relatifs à ma chambre m’auront servi à bon escient.