une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| Good afternoon Wellington | ft. Edwy | |
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Invité Invité
| Sujet: Good afternoon Wellington | ft. Edwy (#) Mar 30 Mai - 2:58 | |
| Edwige avait décidé qu’il voulait passer une journée avec sa sœur. Ce que voulait sa sœur dans tout ça ? On s’en fichait, bien sûr. En tout cas, c’était ce qu’elle songeait alors qu’elle descendait du bus pour aller le rejoindre à son travail. Il devait finir son quart bientôt et, tous deux, devaient passer un superbe après-midi entre frère et sœur. Rien que d’y penser Dakota sentait la joie fourmilier dans tout son corps. Sarcasme, bien sûr. S’il y avait bien l’un de ses frères avec qui elle avait du mal, c’était bien Ed’.
Pas qu’elle en voulait pas essayer, mais il avait cette façon de lui rappeler tous ses pêchés passés qui la gonflait. D’accord, elle avait été impossible à vivre avant la mort de leur mère, mais il pouvait bien revenir maintenant, non ? Bon, après, elle n’était pas des plus aimables avec lui. Donc, du coup, il n’était peut-être pas aisé de comprendre qu’elle avait pût, peut-être changé au cours des sept derniers mois. Sans compté qu’ils ne se croisaient presque jamais.
Quand elle arriva enfin aux portes du Zoo, elle présenta une carte d’identité et elle demanda à être référée à son frère. Puis, elle patienta. Après une dizaine de minutes, elle le vit sortir de la salle réservée aux employés. Il souriait. Bon. C’était déjà un bon début. Dakota, elle avait bien du mal à l’imiter, cependant. Peut-être un surplus de fierté mal placée. Ouais. Assurément.
« J’ai faillit attendre, eut-elle-même le culot de dire.
C’était une blague bien sûr. L’humour de Dakota était légendaire tant elle était crue et difficile à capté. Pourtant, elle n’essayait pas de s’en débarrasser. C’était sa signature, après tout.
Elle se redressa, les bras croisés sur le poitrail.
- Bon, alors ? C’est quoi le plan ? Hasarda-t-elle, peu envieuse de s’éterniser dans un silence.
Elle devait admettre qu’au fond, elle redoutait cet après-midi. Avec ses frères et sœurs, elle ne savait jamais sur quel pied danser depuis qu’elle avait entamé son adolescence. Et ce, même si elle s’était calmée. Malgré son comportement exemplaire, elle n’en restait pas moins la même adolescente mélangée. Et la socialisation avec les gens auxquels elle tenait lui était de, très loin, la plus difficile.
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| Sujet: Re: Good afternoon Wellington | ft. Edwy (#) Ven 16 Juin - 20:25 | |
| Alors que je sais tout se qui se passe, ou presque tout se qui se passer entre toi et Blathazar je t'es demander de passer au zoo pour qu'on passe la journée avec mais surtout pour qu'on parle. Bien sûr je t'es demander de venir a une certaine heure mais faute de ma part je suis un peu en retard, retard parce que j'avais plus de client que prévu mais surtout parce que ma collègue est arriver avec un peut de retard dont c'est elle qui ma dit que tu attendais devant les portails du zoo mais surtout qu'elle s'excuse toute les cinq minutes pour son retard. Je ne lui en veut pas, ça se voit sur mon visage et elle le sait très bien. Je t'avais demander de venir me rejoindre ici pour qu'on passe un moment ensemble. Depuis la mort de notre mère tu es devenu tellement différente que je voulais en savoir plus. Ce n'est pas parce qu'on est pas proche tout les deux que systématiquement on est obliger d'être comme deux inconnus mais surtout se qui se passe dans ta vie m'intéresse, je veux savoir mais aussi je suis là pour toi, je suis quand même ton grand frère, protecteur, peut-être un peu trop mais bon c'est moi et je ne changerais pas, je suis toujours comme ça et je le serais toujours avec tout le monde, toute la fratrie plus jeune que moi. Je dois aussi avouer que tu es en pleine adolescence, mais surtout que tu commence à mal tourné, je n'es pas envie que tu sois comme ses jeunes, des jeunes débiles et qui pense régner sur le monde alors qu'ils ne connaissent rien du tout. J'ai retirer ma veste que j'ai accrocher puis je récupère juste mon porte feuille et mon téléphone, car je n'avais pas de sac pour une fois. Je m'avance rapidement vers toi. « J’ai faillit attendre. » me dis alors que j'arrive face à toi, blague ou pas ? Je ne sais pas jamais avec toi. Alors avec un sourire aux lèvres, peut-être ironique je réplique rapidement. « J'ai fais exprès de te faire attendre, tu sais, comme toujours. » je viens faire signer à l'homme qui est dans la petite cabine non plus pour qu'il ouvre les portes. « Bon, alors ? C’est quoi le plan ? » je le remercie de la tête en la tenant. « C'est ou tu viens avec moi au zoo, ou on bouge ailleurs c'est comme tu veux. Mais je pense que c'est mieux que tu entres, comme ça tu ne vas pas t’enfuir et je connais le zoo par cœur. Donc, vient. » je ne te laisse pas trop le choix, bien sûr si tu veux un truc à manger ou à boire je te l'offrirais mais se qui m'étonne avec ta fierté tu ne vas surement pas me le demander juste le moment ou tu vas arriver devant le marchant, comme toujours. Une fois que tu as passer le portail, je le laisse se refermé derrière toi, puis je commence à marcher tranquillement. Laissant aucun silence s'installer car on sait qu'il n'est pas agréable quand on est que les deux. « T'as passer une bonne journée ? » je te dis en te regardant, passant mes mains dans les poches de mon jean à l'avant. Puis j’enchaîne un peu. « Et ça se passe bien en cours ? » je te pose cette question car je sais que c'est pas trop le cas, ou plutôt que tu te fais embêter. Mais bon, je préfère que ça vienne de ta bouche et non de la mienne. |
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| Sujet: Re: Good afternoon Wellington | ft. Edwy (#) Sam 17 Juin - 0:42 | |
| Quand Ed’ répond au sarcasme de sa sœur en utilisant le sien, ça la fait sourire. Elle se dit que, peut-être, ils n’ont pas que des différences, au fond. Ça fait un bail qu’elle n’a pas passé de temps seul avec lui. Et, encore, c’est à peine si elle se souvient que c’est déjà arrivé. Ça fait presque un an, maintenant. Un an qu’elle s’est éloignée de tout le monde, ou presque, pour aller capter l’attention de tous ceux que ça pouvait bien intéresser. Et, même si sa mère est morte y’a sept mois, même si Dakota s’est calmée, personne n’est dupe. Elle n’a pas repris sa place dans la famille. Même qu’elle irait à dire qu’elle s’est encore éloignée. Maintenant, même Murphy, la jumelle qu’elle n’a pas eue, n’a pas de ses nouvelles. Dakota pourrait habiter une autre ville que ça ne changerait pas grand choses.
Edwige replis ses papiers e offrant son charme à son collègue parce qu’il est comme ça : c’est un type bien. Dakota baisse les yeux. Mouais. Excepter le sarcasme, y’a pas grand ressemblances qu’elle se dit. C’est à ce moment-là qu’elle passe à autre chose pour lui poser sa question. Il y répond d’ailleurs sans la faire languir :
« C'est ou tu viens avec moi au zoo, ou on bouge ailleurs c'est comme tu veux. Mais je pense que c'est mieux que tu entres, comme ça tu ne vas pas t’enfuir et je connais le zoo par cœur. Donc, vient.
Elle fronce brusquement un sourcil. C’est une blague ?
- J’ai pas du tout le choix, au fond.
C’est à ce moment-là qu’elle se lève de son nichoir pour aller se planter devant lui. Elle lui fait un petit sourire provocateur et adopte une voix de bonne petite gamine enjouée :
- Va pour le zoo alors. Avec un peu de chance y’aura même de la barbe à papa.
Elle bat exagérément des paupières. Son humour refait surface, c’est plus fort qu’elle. Il la prend pour qui ? Une gamine de sept ans ? Qu’est-ce qu’elle en a à foutre d’aller au zoo ? Mais elle le suit sans broncher. À dire vrai, elle s’y attendait. Et puis, aussi bien rester sur place. Elle a bien hâte de savoir ce qu’il lui veut. Et ce n’était pas en jouant aux gamines capricieuses qu’elle le saura rapidement.
C’est à peine qu’ils commencent à marcher qu’Edwy fait déjà la conversation. Ça arrange bien Dakota. Elle sait qu’avec ses frères, le silence est bien souvent synonyme de malaise.
- T’as passé une bonne journée ?
Dakota prend le temps d’y penser, mais pas tant que ça. C’était bien sans être mémorable. Elle avait répète de danse ce matin. Mais, contrairement à d’habitude, elle lui avait parue bien longue. Elle hausse donc les épaules.
- M’ouais. Passable.
Il hoche la tête. Le malaise n’est plus très loin. Mais, Dakota, elle sait pas trop quoi faire pour empêcher ça. Ed, il essaie toujours quand même :
- Et ça se passe bien en cours ?
Cette fois, Dakota s’arrête pour le dévisager. Non, ça va pas à l’école. Ni avec sa vie sociale, ni avec ses notes d’ailleurs. Mais ça... il le sait. Pas vrai ?
- Pas de ça avec moi, Ed. Me pose pas des questions auxquels tu connais déjà les réponses. Je joue pas à ça.
Dakota, elle a pas envie que cette mascarade dure plus longtemps. La journée au zoo, c’est pas pour eux. Et ils le savant très bien l’un comme l’autre. Alors elle met tout de suite cartes sur table :
- On sait très bien tous les deux que tu passes ton temps à foutre ton nez partout et que tu m’aurais jamais fait venir jusqu’ici si c’était pas encore pour te mêler de mes affaires.
Elle secoue la tête :
- Alors gaspille pas notre temps, Edwige. Et dit moi ce que tu veux.
Elle le sait qu’il y a quelque chose. Parce qu’il y a toujours un truc avec Ed. Elle le connait bien même s’il se croit hors d’atteinte. Elle le sait qu’il est capable de truc pas très net juste pour satisfaire son manque de connaissances. Mais ça va, elle laisse faire. Contrairement au reste de sa fratrie, Dakota n’est pas du genre à se mêler de ce qui ne la regarde pas. Ils peuvent bien se lancer dans le trafic humain qu’elle n’en a rien à foutre. Elle hausse les épaules.
- Allez, qu’est-ce que j’ai fait encore ?
Dakota elle n’a jamais passé par quatre chemins. C’est pas maintenant qu’elle le fera. Elle sait qu’Edwige lui en veut encore pour ce qu’elle a fait… avant la mort de leur mère. Elle sait qu’il la croit encore être une gamine stupide et écervelée en manque d’attention. Mais surtout, elle sait aussi qu’à l’heure actuelle, Ed doit déjà être au courant pour Balth. Ce serait l’inverse qui la surprendrait le plus, pour être honnête. Si non pour parler de lui, pourquoi une telle convocation ?
Elle ne voulait pas rendre la situation plus suspicieuse que ce qu’elle n’était déjà, alors elle s’était pointée sans même poser de questions. Elle avait déjà tout fait foirer avec Murphy, pas question de laisser une tête brûler comme Ed penser que Balthazar était un dangereux prédateur lui aussi.
C’était sans nul doute ce qu’il y avait de mieux à faire pour préserver la santé d’Edwige. Et l’intégrité de Balth.
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| Sujet: Re: Good afternoon Wellington | ft. Edwy (#) Dim 18 Juin - 15:09 | |
| Les frères et sœurs modèlent entre nous deux c'est mort, ça ne sera jamais le cas. On est tout les deux en raison quand on a notre sarcasme c'est tout rien d'autre. Alors que je ne te laisse pas le choix de me suivre et que bien évidement je t'explique même si tu te sauve je connais les lieux par cœur tu ne m'échappera pas. « J’ai pas du tout le choix, au fond. » sourire ironique aux lèvres. « T'as tout compris. » une fois que tu as passer le portail je te regarde. « Va pour le zoo alors. Avec un peu de chance y’aura même de la barbe à papa. » je hoche la tête. « A deux mètre de nous il y en a, en plus elle n'est pas toujours rose bonbon. » je dis toujours dans l'ironie. Bien sûr on marche tranquillement et je te demande comment c'est passer ta journée. « M’ouais. Passable. » je hoche la tête positivement puis je sais que la question : ça se passe bien en cours va te faire vriller. Et pas louper. « Pas de ça avec moi, Ed. Me pose pas des questions auxquels tu connais déjà les réponses. Je joue pas à ça. » Je souris doucement en te venant te regarder, bien sûr j'ai envie de te répondre directement mais tu reprends plus rapidement la parole. « On sait très bien tous les deux que tu passes ton temps à foutre ton nez partout et que tu m’aurais jamais fait venir jusqu’ici si c’était pas encore pour te mêler de mes affaires. » Je laisse un rire ironique se faire entendre a nouveau. « Je fourre peut-être mon nez de partout sûrement parce que tu ne me parle pas, que tu ne te confie a aucune personne de la famille quand ça ne va pas encore et encore moins, tu préfères aller voir d'autre personne que t'es frères et sœurs qui ne peuvent que mieux te comprendre Dakota. » Je te dis directement, je te dis en te regardant dans les yeux. Car oui, oui je n'ai pas supporter que tu ailles voir un mec d'une trentaine d'années pour t'es petit soucis de lycéenne, je suis passer par là avant toi, mais au lieu de le savoir et de le comprendre tu t'en fou. J'aurais puis mieux t'aider que d'autre. « Alors gaspille pas notre temps, Edwige. Et dit moi ce que tu veux. » je hoche la tête près a parler. « Allez, qu’est-ce que j’ai fait encore ? » Je te regarde dans les yeux. « Ce que tu as fais ? Pas de soucis je fais te le dire, mais sache une chose, il n'y a pas que moi qui le sait mais surtout pas que moi qui t'en a déjà parler. » une leçon de morale ? Pourquoi pas. Ce n'est pas parce que maman n'est plus là que tu dois être la pire des teignes, surtout pas avec nous. Tu lui avais fait déjà bien trop de mal auparavant. Elle faisait du mieux qu'elle pouvait pour nous élever et toi, non, tu voulais être le centre du monde de toute la fratrie. Mais ce n'est pas le sujet, pas aujourd'hui. Le jour ou ce sujet viendra je pense que là, les menaces de maman se feront sûrement. Oui j'étais pour, mais pas totalement car on était tous pour essayer de te remettre dans le droit chemin mais non, tu fais ta tête de con. Je viens alors te regarder les sourcils légèrement froncé, malheureusement et heureusement pour moi comme maman quand elle s'énervait. « Tu crois qu'une gamine de 14 ans va traîner avec un mec de trente ans ? Tu trouves ça normal toi ? » je dis franchement mais je ne te laisse pas le temps de répondre. « Alors oui, oui je suis aller le voir. Que tu le veuille ou non j'y suis là. Parce que pour moi c'est non, c'est pas possible qu'un mec comme ça soit ton meilleur ami, enfin je ne pense pas que ce soit un meilleur ami quand tu ne lui laisse pas le choix, pas le choix quand tu débarques chez lui sans même le prévenir, que tu débarques à son boulot pour tel ou tel raison. Tu crois quoi ? Tu crois qu'il est tout beau et tout gentil. Que s'il n'a pas envie de te faire de mal il le fera ! Une gamine de 14 ans il peut la viré en un claquement de doigt dans sa vie Dakota ! » franc et méchant ? Des fois il faut ça avec toi. « Heureusement que je me suis fais une idée sur lui. Te connaissant tu aurais capable de débarquer à la maison et de dire que c'est un pédophile et l'accuser de se qu'il n'aurait jamais fais. Parce que tu le veuille ou non, je le vois régulièrement et moi, moi je peux mieux me faire une idée sur lui en te connaissant Dakota. » Je croise mes bras sous ma poitrine. « Ah si, se que tu as fais aussi. Au lieu d'aller le cherche lui, même si ce n'est pas moi, pourquoi pas Las', Wyatt ou même Julian ? Quand tu as des putains de problème à l'école ou avec des personnes ? » je te dis en haussant un sourcil, non ce n'est pas Balthazar qui me la dit mais quelqu'un d'autre. Je savais tout comme tu me la dis en haut, je sais toujours tout sur tout. |
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| Sujet: Re: Good afternoon Wellington | ft. Edwy (#) Lun 19 Juin - 3:01 | |
| Dakota, elle est loin d’être conne. Elle sait que quand il est question de se prendre la tête avec sa fratrie, ça fait toujours mal. C’est pas pour rien qu’elle les évite depuis sept mois.
Quand ça commence, déjà, elle sent que l’orage gronde.
- Je fourre peut-être mon nez partout sûrement parce que tu ne me parles pas, que tu ne te confie a personne de la famille quand ça ne va pas et qu’en plus tu préfères aller voir d'autre personne que t'es frères et sœurs qui ne peuvent que mieux te comprendre Dakota
Il parle de Balthazar. Elle le sait. C’est écrit dans le ciel. Elle l’entend à la jalousie qui vibre dans sa voix. L’estomac de Dakota se compresse, elle fulmine. Elle se doute qu’Ed est allé voir son ami. Et ça l’enrage. Elle fronce un sourcil. Elle n’aura pas le temps d’en placer une, elle le sait. C’est toujours comme ça avec sa fratrie. Pas une seconde pour la gamine qui sert de sœur. Son opinion passe en second plan. Elle le sait, Dakota. Alors elle choisit ses batailles. Elle ne s’obstine pas. Même si, en dedans, les mots qui restent coincés la saignent.
- Gaspille pas notre temps, Edwige. Et dit moi ce que tu veux. Allez, qu’est-ce que j’ai fait encore ?
Elle lui ouvre la porte, parce qu’elle en a marre des non-dits. Il hoche la tête avec véhémence et lance :
- Ce que tu as fais ? Pas de soucis je fais te le dire, mais sache une chose, il n'y a pas que moi qui le sait mais surtout pas que moi qui t'en a déjà parler.
Murphy. Son nom résonne dans la tête de Dako comme si Edwige l’avait crié. C’est cette sale emmerdeuse qui a vendu la mèche avec ses spéculations de malade. Elle l’a pourri, Edwy, avec ses idées dignes de films. Dakota le comprend au comportement qu’il adopte, à cette moue sévère qui se dessine sur son visage alors même qu’ils sont en lieu public.
- Tu crois qu'une gamine de 14 ans va traîner avec un mec de trente ans ? Tu trouves ça normal toi ?
Et voilà, on y est, qu’elle se dit. Et, déjà, elle a mal au cœur. Elle sait que s’il entendait ce qui allait suivre, Balthazar serait impossible à raisonner. Que la frustration apportée par les blessures de rendrait fou de rage. Et ça, ça dérange Dako.
- Alors oui, oui je suis allé le voir.
Elle fronce les sourcils, rouge de colère. Elle savait qu’il se mêlerait de ses affaires, mais ça : c’est trop. Elle le connait, son frangin. Sa visite ne devait pas être des plus courtoises. Elle serre les dents. Il continue.
- Que tu le veuille ou non j'y suis là. Parce que pour moi c'est non, c'est pas possible qu'un mec comme ça soit ton meilleur ami, enfin je ne pense pas que ce soit un meilleur ami quand tu ne lui laisse pas le choix, pas le choix quand tu débarques chez lui sans même le prévenir, que tu débarques à son boulot pour tel ou tel raison. Tu crois quoi ? Tu crois qu'il est tout beau et tout gentil. Que s'il n'a pas envie de te faire de mal il le fera ! Une gamine de 14 ans il peut la viré en un claquement de doigt dans sa vie Dakota !
Son œil tique. À l’intérieur, ses veines sont en ébullition. Et qu’est-ce qu’il en sait ? Qu’est-ce qu’il en sait de tout ça ?! Il était pas là ! Et c’était très bien comme ça ! D’ailleurs, elle ne se gêne pas pour lui dire :
- Oh, la ferme ! Je te connais, Ed ! Tu déformes ce qu’il t’a dit pour que ça te donne l’avantage !
Edwy, il ne compte pas la fermée, bien sûr. Il devient d’ailleurs encore plus énervé :
- Heureusement que je me suis fait une idée sur lui. Te connaissant tu aurais capable de débarquer à la maison et de dire que c'est un pédophile et l'accuser de ce qu'il n'aurait jamais fait. Parce que tu le veuille ou non, je le vois régulièrement et moi, moi je peux mieux me faire une idée sur lui en te connaissant Dakota.
Cette fois, ça fait mal. Son cœur s’écrabouille sur lui-même et son souffle se tranche. Elle a du mal à respirer alors que ses yeux se mettent à lui démanger sévère. D’un effort surhumain, elle parvient à maitriser la douleur pour ne pas éclater en sanglots comme une gamine. Il parle encore, mais ses mots n’atteignent plus Dakota. Elle transforme sa douleur en rage. Elle rumine. Elle secoue la tête et dit, la voix moins impressionnante qu’elle le voudrait, toujours terrée par la souffrance :
- « Me connaissant » Elle rit jaune. Malgré toute sa volonté, son masque craque. Cette fois, elle a mal. Et ça se voit. Mais c’est la rancune qui parle pour elle.
- « Me connaissant » ?! qu’elle dit, plus fort. Tu te fous de moi ?! Tu crois vraiment que je pourrais faire un truc pareil ?! Détruire la vie de quelqu’un pour le plaisir ?!
Elle devient hystérique alors elle l'imite :
- « Pourquoi t’es pas venue m’voir, Dakota ? J’aurais compris tout de suite, Dakota ! » Tu sais ce qu’il y a de plus triste là-dedans, Ed ? c’est que t’as vachement l’air d’y croire à ta merde ! T’es là qui me rabâche à quel point je suis un monstre sans âme à chaque fois que t’ouvre la bouche avec l’intention de me parler et t’as le culot de me reprocher d’aller chercher de l’aide ailleurs ?!
Elle s’arrête à peine pour reprendre son souffle. Elle n’en a pas fini.
- Sept mois Edwige ! Sept ! Tu sais ce que c’est ça ?! C’est le temps qui s’est écoulé depuis ma dernière connerie ! Sept mois à la jouer tranquille, à emmerder personne ! SEPT ! Mais t’en a rien à branler, pas vrai ?! Nan ! J’suis qu’la stupide gamine qui vous sert de petite sœur à tous ! Celle qui cherche l’attention et à qui on peut pas faire confiance ! j’ai pas raison ? HEIN ?!
Elle tremble, Dakota. La pression est trop forte. Mais elle continue.
- J’suis pas allée vous voir parce qu’en j’en peux plus de vos reproches et de vos regards de déception ! Parce que j’osais pas vous appeler à l’aide quand j’étais complètement pétée ! Parce que je sais que vous m’auriez jamais crus quand je vous aurais dit que c’était un type pas net qui avait foutu de la cochonnerie dans mon verre pour une vengeance sordide ! Parce qu’à vos yeux ça aurait été ma faute !
Elle le voit à son visage que ça, il ne savait pas. Mais elle était déjà au courant. Même pour une fouine comme lui c’est une information introuvable. Parce qu’il n’y a pas de preuves. Même pas de murmures dans les couloirs. Ses agresseurs ont tout ficelés pour qu’elle reste isolée dans son malheur. La voix de Dakota devient gémissements.
- Tu veux savoir pourquoi j’ai appelé Balth ? Pourquoi je suis allée le retrouvé, lui alors que je le connaissais pas ? J’l’ai fait parce qu’il m’faisait confiance alors que je lui avais même pas demandé ! Parce qu’il m’regardait pas comme si j’étais qu’une moins que rien ! Parce qu'il a été capable de me donner ce dont javais besoin là où vous avez tout échoués ! Et qu'il avait même pas besoin de se forcer !
Cette fois, c’est la boule dans sa gorge qui l’empêche de continuer tout de suite. Elle parle au passé. Parce qu’elle a cette horrible impression que maintenant qu’Ed est allé le voir, c’est terminé. Quand elle reprend, sa voix est plus faible.
- J’voulais juste repartir à zéro. Vous en aviez rien à foutre de participer. Alors j’suis allé voir ailleurs. Mais vous êtes encore en train de tout faire foirer.
La hargne se mélangeait au dédain à son visage alors qu’elle concluait :
- C’est pas une famille, qu’elle crache, c’est une condamnation. »
Et voilà que l’incompréhensible Dakota vient de lui envoyer le fond de sa pensée. À mort les secrets. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Good afternoon Wellington | ft. Edwy (#) Ven 30 Juin - 12:31 | |
| Oui je ne t'avias pas laisser le choix pour le zoo ni même pour le chemin que l'on prend de toute façon il n'y a pas grand chemin a prendre, puis on sait tout les deux que la visite allait vite se finir parce que je t'es peut-être fait venir pour que l'on parle. Je viens alors te demander comment c'est passer ta journée et ta réponse n'est pas étonnante de toute façon mais j'enchaîne rapidement sur comment ça se passe en cours mais celle-ci non plus ne m'étonne pas de réponse. Mais le ton que tu prends avec moi ne me plait pas spécialement surtout quand tu me dis que je fous mon nez partout mais aussi de t'es affaire. Je me mets a rire ironiquement. Après tout, ce n'est pas de ma faute si on se confie à moi et que je sais beaucoup de chose par les autres et non par toi, ce qui n'est pas des plus agréable en réalité. Ce n'est pas parce qu'on est pas super proche que tu es obliger d'être ainsi. Jusqu'au moment ou oui, oui j'explose je t'explique je t'explique tout se que je sais, que je sais que tu fréquentes un mec plus vieux mais surtout que tu te confie plus à lui qu'à nous. Alors te voilà, te voilà a commencer à t'énerver à hausser la voix comparé à moi qui est des plus calmes, ce qui peut être très, mais très étonnant car oui généralement je m'énerve beaucoup plus vite que ça. Quand tu me demande de me la fermé je te regarde en haussant des sourcils. « T'es sérieuse là ? Tu m'parles autrement par contre Dakota. Je suis ton frère et pas ton copain ok ? » puis tu me dis que je déforme tout se qu'on me dit. « Non, je ne déforme rien, je te dis mot pour mot se qu'on ma dit. Si tu ne veux pas admètre la vérité ce n'est pas de ma faute. Assume. » et voilà tu recommences à hausser la voix, plus fort qu'il ne faut. Je te dis que je connais, parce que malgré tout, ouais je te connais, je t'es vue grandir, même si je bosse toute la journée j'entends, je vois beaucoup de chose. Je sais comment tu es et comment tu te comporte avec tout le monde, surtout t'es frères et sœurs. Je t'écoute, simplement je t'écoute me parler, enfin me hurler dessus. M'expliquer que tu es capable de détruire la vie de quelqu'un pour le plaisir. Je n'en dis rien mais ouais tu en ai capable j'en ai vue bien des exemples de ton comportant avec notre mère. Et ça, ça me restera toujours en travers de la gorge. Puis je viens t'expliquer que tu aurais pu venir me voir, me parler malgré que je ne suis pas toujours le méchant avec toi. Et que oui, j'ai vécu bien avant toi mais se que tu ne sais pas c'est tout se que j'ai pu subir avant toi et que je suis peut-être le mieux place pour te comprendre. Mais je serre doucement la mâchoire à t'es paroles, je ne réplique pas du moins pas maintenant je laisse ta colère s'évacuer. Jusqu'au moment ou tu me dis que ça fait sept mois que tu n'a emmerder personne et que j'en ai rien a branler. J'ai envie de rire. Clairement, j'ai envie de rire mais je me retiens. Jusqu'au moment ou tu me dis que tu es la petit sœur qui cherche l'attention et qu'on ne pas faire confiance. Je te regarde droit dans les yeux et d'un ton calme mais complètement sérieux. « C'est faux. Tu as tords sur ce point. » je te dis simplement sans m'énerver. Exploit. Mais bien sur tu continues, tu continues sur le fait que tu es aller le voir lui et non nous. Oui ça m'as blesser. Mais bon, je fais abstraction car si je devais tout retenir, je finir en prison à force. Tu me dis qu'on ne t'aurait pas cru, parce que tu aurais été bourré. Je viens alors te répondre à ça toujours aussi calme. « Je t'aurais cru. Parce que bizarrement moi aussi je sais se que c'est d'être bourré, mais aussi de faire une connerie. Puis je sais aussi que quand on est bourré on ne cherche pas toujours la merde, alors oui, oui je t'aurais cru Dakota. Arrête de me prendre pour le méchant tout le temps. Tu serais des choses, tu serais que j'ai souvent aider t'es sœurs ou ton frère dans cette situation et que non, non je ne leur ai pas fait de leçon de moral alors je ne te l'aurais pas faite non plus. Je serais même rester à t'es coter toute la nuit pour que tu ne sois pas malade. » mais avant que tu répliques quelques choses je réponds facilement. « On a peut être des indifférents, j'ai peut-être des choses qui ne passe pas mais putain t'es ma p'tit sœur Dakota ! » je dis en haussant légèrement la voix pour te faire comprendre que même s'il y a eu des indifférents je tiens à toi. Puis je te laisse m'expliquer pourquoi tu l'as appeler lui et non nous. Je hausse doucement un sourcil. « Si tu as le cranc de me dire ça, va le dire à Laszlo aussi. Je ne suis pas le seul fautif. Mais ça, ça tu ne lui dira pas tout simplement parce que beaucoup d'entre vous à peur de lui. » mais pas moi. Surement parce qu'on à pas beaucoup d'écart mais au moins je sais que je peux lui dire se que je pense. Je te laisse aussi nous rabaisser sans en tenir compte. L'adolescence quoi. Puis tu m'expliques que tu voulais repartir de zéro mais qu'on s'en foutait. Voilà, encore une fois on est tous fautif et les méchants. « Si tu parlerais un peu plus on l'aurai sur Dakota. » je rediviens assez calmer. A quoi bon s'énerver maintenant ? Ca ne serre plus à rien. Sauf au moment ou tu me dis que c'est pas une famille mais une condamnation. Je me mets a rire, rire ironiquement, rire nerveusement. J'ai envie de te calquer. Oui. Clairement. Puis je reprends mes esprits. « Tu veux réellement un condamnation ? Vraiment ? Pas de soucis. Tu sais très bien que les papiers pour le foyer sont encore à la maison et qu'on peut t'y envoyer quand on le veut vue comment tu deviens insupportable. Maman ne la pas fait et je sais clairement pourquoi. » je viens doucement respiré par le nez. « Parce que même si tu lui faisais voir de toutes les couleurs elle espérait que tu te calme et que tu sois moins une merdeuse. C'est le mot Dakota. Tu lui en faisait voir de toute les couleurs à maman, même nous les garçons on était pas si horrible que toi. Elle en pleurait tout les soirs mais là, tu étais ou toi ? Nul part. Je la réconfortait en lui disait que tu étais une personne bien malgré tout et que oui tu pouvais changer mais je me suis tromper on dirait. » je serre doucement les points pour essayer de me calmer mais ça ne marche plus. « Ca fait peut-être sept ans que ton père et partie et tu n'as pas a nous le faire payer bordel ! T'es pas la seule ok ? Et c'était pas non plus à maman de le payer. Maintenant tu veux aller voir Balthazar pas de soucis, mais réellement et je te le dis droit dans les yeux ne te plain pas de cette situation à la maison envers toi. C'est toi qui la chercher, c'est toi qui cherche ça. » je te dis clairement. Je sais que mes mots vont te blesser mais maintenant je m'en fou je me suis trop retenu. « Tu crois tout savoir mais tu ne sais rien. Fait lui confiance pas de soucis. Mais t'étonnes pas qu'on prête plus attention à toi après ça. Ne t'étonne pas mais te plain surtout pas. On fait des efforts mais tu n'en fais pas en retour. » je te dis droit dans les yeux, tu peux voir que je suis énerver, que j'en peux plus que je suis à deux doigts d'exploit physiquement mais je me retiens parce que tu es quand même ma petite sœur. |
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