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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis

 

 Sweet Creature (Venus & Iris)

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MessageSujet: Sweet Creature (Venus & Iris) (#)   Sweet Creature (Venus & Iris) EmptyVen 2 Juin - 22:38


   
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Généralement peu soucieuse de son apparence lorsqu'elle se rend au travail, Iris avait pour habitude d'attacher ses cheveux en un chignon décoiffé pour dégager son visage sous les ordres de la direction. Seulement, ce soir la blonde allait sortir avec quelques amis et ne trouverait pas le temps nécessaire de se préparer après la journée de travail qui l'attendait au musée c'est pourquoi elle boucla légèrement ses cheveux et ajouta quelques couleurs à son visage avant d'enfiler son uniforme bien trop grand pour elle devant le miroir trônant le long d'un des murs de sa chambre. Le premier jour du début de son contrat, Iris avait hérité de la tenue d'une ancienne hôtesse d'accueil légèrement plus âgée qu'elle et portant les traces de cinq grossesses. Depuis, la blonde n'avait jamais trouvé un petit moment de tranquillité pour rafistoler sa tenue et en faire quelque chose de plus présentable. Parfois elle regrettait de se rendre au musée ainsi mais après mûre réflexion, pourquoi ne pas essayer de repousser des hommes mal éduqués dans cet accoutrement.

Assise sur son canapé en cuir blanc recouvert par un plaid, Iris enfila ses converses blanches avant de glisser une autre paire de chaussures dans son sac de rechange. Invitée par ses amis pour une projection de The Notebook, un de ses films préférés, dans un cinéma en plein air improvisé sur la plage ce soir, la blonde était impatiente de se changer les idées. Les semaines devenaient de plus en plus compliquées à gérer et le flux de touristes grandissait à vue d'oeil depuis l'année passée. Sous ses airs de jeune fille fraîche sortie tout droit d'un champ de blé d'une publicité pour un parfum, Iris cachait ses cernes avec trois kilos d'anti-cernes sans pour autant se badigeonner de fond de teint qui n'était pas vraiment une de ses spécialités. Plus naturelle au quotidien, aujourd'hui Iris décida de faire quelques efforts pour ne pas sombrer dans la flemmardise ou bien était-ce simplement pour se démarquer des autres employés. En se relevant du canapé, la jeune femme attrapa ses clés posées sur un de ses meubles et se dirigea, sac sur l'épaule et sac à main suspendu sur l'autre, à l'entrée de son appartement avant de s'arrêter dans son élan. Iris recula de quelques pas avant de se tourner pour faire face à son miroir. « Mon dieu il faut que je fasse quelque chose. » s'exprima-t-elle les sourcils froncés en regardant son reflet et tirant sur son haut avant de sortir en claquant la porte.

« Tu le trouves comment lui ? » demandait Janis, sa collègue en pointant du menton un jeune homme lisant le plan du musée un peu plus loin. Un sourcil arqué et le regard amusé, Iris ne pu s'empêcher de rire en lançant un stylo sur la jeune rousse. « Tu es là pour faire tes courses ou pour travailler ? » interrogea Iris en s'appuyant à nouveau sur le comptoir. Assise au fond de sa chaise, celle-ci tourna ses yeux verts en direction de l'immense pendule en bronze suspendue au plafond au beau milieu du hall principal. « Étrange et original. » se disait-elle tous les jours à la même heure. L'horloge indiquait treize heures vingt et il était temps pour elle de prendre sa pause déjeuner. Son ventre hurlait et s'agitait dès que l'odeur du stand de bonbons en face d'elle renvoyait du vent sucré. En ramassant les reçus des clients ayant réglés leurs places par carte bancaire, Iris se releva de sa chaise, signe qu'il était l'heure pour elle d'aller déjeuner. « Fais vite s'il te plaît, pas comme hier merci bien. » Prenant un air faussement choquée par les paroles de sa collègue, la blonde enchérit en enfilant sa veste en cuir. « Pour la peine je t'envoie Bob pour me remplacer. » « Bob le stagiaire de l'aquarium ? » demanda son amie en se redressant outrée. « Oui, Bob, le fameux Bob qui t'aime à la folie. » riait Iris en se dirigeant vers la sortie avec son sandwich à la main. « Tu fais ça je te tue ! » hurla la rousse sous le regard médusé des visiteurs.

En déballant son sandwich de l'aluminium qui le recouvrait et en marchant près de la fontaine, Iris esquissa un sourire lorsqu'elle vit Venus, une paléontologue rencontrée dès l'arrivée de la blonde au musée, assise sur un banc dans le petit jardin qu'offrait le lieu pour les visiteurs. Un avant goût de ce qui les attendait à l'intérieur. « Salut toi. » s'exclama joyeusement Iris en s'asseyant à ses côtés. Venus était affreusement belle. Son minois attirait tous les regards dès qu'elle passait une pièce et pire encore, il n'était pas rare de la voir se faire aborder par des hommes alors qu'elle travaillait. Bien sur, tout ceci était observé par la blonde avec attention. « Je ne t'ai pas vu de la matinée. » disait-elle en faisant une petite moue. A chaque fois qu'une des deux commençait plus tard que l'autre, celle-ci se rendait toujours sur le secteur de la seconde pour converser avant d'attaquer une longue journée. Seulement, aucune des deux n'avait pensé à saluer l'autre avant de commencer leur activité, chose qui provoqua une sensation étrange et nouvelle dans l'esprit d'Iris.
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MessageSujet: Re: Sweet Creature (Venus & Iris) (#)   Sweet Creature (Venus & Iris) EmptyDim 4 Juin - 11:29

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« Tu manges avec qui ce midi ? » Demandais l’homme qui partage ma vie depuis maintenant quatre années. Je fermais les yeux alors qu’il me parlait de l’autre coté de la porte de la salle de bain. Il me la pose chaque matin, voulant s’assurer que je ne sorte pas trop loin du musée, ou encore que ça ne soit pas avec un homme. Je terminais de mettre mon mascara, mais je sentais qu’il bouillonnait de l’autre coté. « Et bien, comme tous les jours, avec mes collègues, au musée. » En fait, je lui mentais souvent à ce sujet, mais chaque sortie dont il n’est pas au courant devenait pour moi un calvaire. De peur de le croiser, ou de croiser l’un de ces amis pouvant tout lui rapporter. Oui, j’ai l’impression d’être redevenue adolescente et de me cacher de ma mère. Son influence sur moi devenait de plus en plus forte. Au début, il me demandait juste de tout lui dire, mes sorties, mes amis, mes appels. Maintenant, il surveille ma façon de s’habiller, mon maquillage, mon sac et ce qu’il contient. Je sortais de la salle de bain et il était assit sur le lit, m’observant de haut en bas. « Qu’est ce que tu vas mettre ? » demandait-il encore, plus froidement que jamais. Je me dirigeais vers mon grand dressing sans lui répondre, sachant pertinemment qu’il allait me suivre. « Comme toujours, une jean et une chemise, c’est soft Tyron. Et tu sais que je porte une blouse au travail. » Lançais-je en attrapant ces dit vêtements. En réalité, je cachais des jupes et autres tenues plus classes au travail. Mais de même, comment être sûr qu’il ne vienne pas faire une visite surprise. Bien qu’il soit très prit par son travail, il trouve toujours le moyen d’avoir une main sur moi.

Au musée, au travail, c’était comme tous les jours une bouffée d’air frais. Tout ce qui se trouvait autour de moi me rassurait et me faisait oublier le calvaire que je vivais à la maison. En contrepartie, j’avais plus de temps pour moi et pour que mon esprit travail. Alors, mes pensées se dirigeaient vers cette sœur que je ne connais toujours pas. J’avais l’envie et la volonté de la rencontrer mais chaque fois, une boule au ventre m’attaquait et j’étais incapable de bouger. Plusieurs fois je me suis rendue dans cet hôpital dans l’espoir de la croiser et de tout lui raconter, mais chaque fois mon corps et mes lèvres ne peuvent plus bouger. « Vee, qui a déplacé les os de mammouth dans la période Néolithique ? » Criait l’une de mes collègues derrière moi. Elle venait me chercher dans mon laboratoire, sachant que ce n’était pas a moi de réorganiser les vitrines et section du musée concernant la préhistoire. « Aucune idée, ce n’est pas moi qui m’occupait de ça. Demande aux petits étudiants, ils se sont surement trompés. » Répondais-je, tout aussi froidement qu’avant. Je n’apprécie pas vraiment cette femme, toujours obligé de crier partout, parce que de toute façon, rien ne sera jamais parfait pour elle.  

L’heure de manger arrivait, l’heure j’allais recevoir un message pour confirmer que j’étais bien au musée, entourée de mes collègues. Assise sur le banc près de la fontaine, je prenais l’air avant de retourner m’enterrer à l’intérieur. Je n’avais pourtant pas faim et je ne me forçais jamais à manger. Mon mari vous dira que je suis trop maigre, mais lorsque je prends un peu de poids, il me force à les perdre. « Salut toi. » Une belle et douce voix me sortie de mes pensées. Je levais doucement la tête pour reconnaître mon amie et collègue de travail Iris. Chaque fois, sa beauté me saute au visage, comme pour me rappeler chaque fois combien son visage me fait voyager. « Bonjour ma belle. » Elle est la seule fille avec je parle ainsi, parce qu’ensemble tout est fluide et bon. On ne se prend pas la tête, et tout va au feeling. Elle n’est pas une simple amie, mais j’ai du mal à voir plus loin. « Je ne t'ai pas vu de la matinée. » Ajoute-t-elle après s’être installée à mes cotés.  C’est vrai ce matin, je suis restée coincée comme un rat dans sa cage. Mais je m’étonnais de ne jamais venir la saluer plutôt. Pourtant, nous essayons de nous voir chaque jour, mais nous ne pensons pas à nous trouver. « J’ai été au labo toute la matinée, l’enfer. » Dis-je en riant. « Et quand je suis allée à la période glaciaire régler un problème, je ne t’ai pas croisé, malheureusement. » Ajoutais-je. C’est vrai, tout à l’heure, en marchant dans les couloirs du musée, j’avais espéré croiser son visage d’ange. Comme chaque fois que je mets un pied dedans. Je passais de temps en temps devant l’accueil et je pouvais l’apercevoir, à son guichet, occupé avec des clients. Chaque fois, elle me redonnait le sourire sans même le savoir. « Alors, quand est ce que tu m’invites chez toi ? » Dis-je en riant et en toute amitié bien sûr. Bien qu’une sensation étrange me prenait en la voyant, je ne pouvais imager quoi que ce soit avec une jeune fille de dix ans ma cadette.
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MessageSujet: Re: Sweet Creature (Venus & Iris) (#)   Sweet Creature (Venus & Iris) EmptyLun 5 Juin - 14:23


   
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Depuis qu'Iris travaille au musée, celle-ci se sentait épanouie et tout particulièrement ces derniers mois. Elle s'était trouvée une place au sein de l'équipe d'accueil qui permettait au visiteur de trouver leur chemin et de répondre aux éventuels questions. A vrai dire, ce travail n'était pas compliqué : vendre des tickets, diriger les clients vers leurs attentes ou tout simplement sympathiser avec eux. Il y a bien plus difficile comme métier et pour les plus coriaces, certains employés détenaient de très hauts diplômes qui ne pouvaient être négligés. Venus était un véritable exemple pour Iris. Les deux jeunes femmes se connaissaient depuis plus d'un an maintenant et leur relation avait totalement changée. D'abord collègues, elles s'étaient liées d'amitié au fil des mois et la petite blonde était étonnement intriguée par la paléontologue plutôt mystérieuse quant à sa vie personnelle. Les deux jeunes femmes n'avaient jamais vraiment abordées de sujets tels que leur passé, leurs habitudes au quotidien ou leur ressenti concernant la vie en générale. Tout tournait autour du musée et Iris espérait peut-être, au fond d'elle, changer cela.

« J’ai été au labo toute la matinée, l’enfer. » disait la brune dans un joli rire qui donnait une impression sincère à Iris. « Et quand je suis allée à la période glaciaire régler un problème, je ne t’ai pas croisé, malheureusement. » ajouta-t-elle tandis que la blonde s'arrêtait de manger pour l'écouter avec attention. Son visage était tourné vers son interlocutrice pour mieux la regarder. « Oh c'est dommage. » disait-elle avec une once de déception vite effacée par la joie de retrouver Venus sur ce banc. Iris esquissa un léger sourire en détournant ses yeux vers son dernier bout de sandwich à la main. La blonde l'avala rapidement en formant une boule avec son papier d'aluminium qu'elle rangea au fond de sa poche. Elle mangeait habituellement pour deux mais se sentir ballonnée dans sa robe pour ce soir n'était définitivement pas la meilleure des solutions. « Alors, quand est ce que tu m’invites chez toi ? » demandait Venus toujours ce petit rire qui réchauffait le coeur de la blonde. Cette dernière leva à nouveau vers ceux de son amie un sourire aux lèvres. « Hé bien Vee, très bonne question. Quand ton emploi du temps de ministre le permettra ? » riait-elle en glissant une petite mèche blonde de ses cheveux derrière son oreille. C'est vrai qu'Iris n'avait jamais eu l'occasion d'inviter la paléontologue chez elle et cette situation devait être rattrapée au plus vite. « D'ailleurs, je prends des cours de cuisine française. Bon, j'avoue que je ne suis pas vraiment douée pour le moment mais si tu veux tu pourras passer à la maison pour goûter quelques plats. Par contre je ne te promets pas que ce sera délicieux. » avoua-t-elle en riant. Une catastrophe ambulante en cuisine ? Sûrement pas. Mais professionnelle non plus elle ne l'était pas.

Le soleil tapait assez fort à cette heure-ci et le peu de vent qui caressait la peau de la jeune femme ne lui permettait pas de se rafraîchir. Iris s'était beaucoup interrogée sur la personne qu'était Venus . Au fond, qui était-elle vraiment ? Bien sûr, la blonde connaissait la Vee du travail, la paléontologue très attachée et passionnée par son travail mais en dehors, comment était-elle au quotidien ? « Je te propose vendredi soir. Il me semble que je finis à 15h. » disait-elle en réfléchissant pour se remémorer de son emploi du temps. En réalité, Iris allait probablement demander un jour de congé supplémentaire pour faire les courses et préparer tout ce qui était nécessaire afin d'offrir le meilleur repas français pour Venus. Quand elle réalisa un instant qu'elle lui avait proposé le vendredi soir qui allait arriver à grand pas, Iris ajouta rapidement gênée. « Enfin, en général les gens ont déjà des plans de prévu le vendredi soir. » C'était vrai. Du moins, pour les personnes située dans la tranche d'âge d'Iris. La blonde regarda un moment les yeux marrons de son amie dans un silence non déplaisant, en général, l'hôtesse d'accueil était de nature bavarde et d'autant plus lorsqu'elle était contente de retrouver quelqu'un. « Mais d'ailleurs, je ne suis jamais allée chez toi non plus ? » disait-elle en faisant mine de s'offusquer. « Ne me dis pas que tu caches une célébrité chez toi en quête d'anonymat ? » riait-elle en ne pouvant plus garder son sérieux.
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MessageSujet: Re: Sweet Creature (Venus & Iris) (#)   Sweet Creature (Venus & Iris) EmptyMar 6 Juin - 12:43

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Iris and Venus Sweet Creature (Venus & Iris) 1242777542


Mon rôle au musée me plaisait beaucoup, j’avais une place très importante dans le fonctionnement de l’établissement et certaines choses ne pourraient se faire son mon intervention. En revanche, je me lassais doucement de ce travail, qui très vite tourne à la routine, surtout dans un musée que celui-ci, ou il faut pas mal de temps pour se renouveler. Bien sur, je passais pas mal de temps dans mon laboratoire mais j’avais besoin de faire autre chose, de trouver une nouvelle facette de mon métier. C’est pour cela que je discutais avec moi même de l’éventualité de donner des cours aux étudiants de l’université. Je n’en avais pas encore parlé autour de moi, j’avais encore besoin d’être sûre. Et ça me prendrait encore plus de temps, je ne peux pas être sûre que mon mari accepte.

Mais au travail, s’il y a bien une personne que j’appréciais voir tous les jours, c’est Iris. Très vite, les choses ont bien tourné entre nous comme si nous étions faites pour devenir amies. Malgré notre différence d’âge, rien ne bloque entre elle et moi et les choses sont si simples et douces ensemble. Une bouffée d’air frais. Ensemble sur le banc autour de la fontaine, nous parlons de notre prochaine soirée ensemble. On se parle tous les jours, rigolons, jouons mais jamais nous ne nous voyons en dehors du contexte professionnel. « Hé bien Vee, très bonne question. Quand ton emploi du temps de ministre le permettra ? » Je ris avec elle. C’est vrai que je reste souvent tard dans mon laboratoire mais ce n’est pas parce que j’ai beaucoup de travail mais parce que je ne veux pas rentrer chez moi. « D'ailleurs, je prends des cours de cuisine française. Bon, j'avoue que je ne suis pas vraiment douée pour le moment mais si tu veux tu pourras passer à la maison pour goûter quelques plats. Par contre je ne te promets pas que ce sera délicieux. » Je ris de nouveau, et je suis très intéressée parce qu’elle me dit. J’adore la cuisine française alors je ne pourrais jamais refuser une soirée aussi gastronomique que celle ci. « Comment tu fais. » Dis-je doucement, le sourire aux lèvres. « J’adore la cuisine française et je serai ravie de juger ton travail ! Mais je n’ai aucuns doutes sur tes compétences. » Dis-je, comme si je parlais à un employé. « Mais je ne suis pas si occupée que ça ! Allez donne moi une date, et je serai libre pour toi. » Accompagnais-je d’un clin d’œil.

Le temps s’écoulait si vite quand je me trouvais avec elle. Je pourrais rester des heures assisses sur ce banc a discuter avec elle, de tout et de rien, d’apprendre à la connaître autrement que celle qui travail avec moi. Depuis longtemps je veux passer plus de temps avec Iris, mais je ne trouve jamais le moment ou le moyen pour l’emmener quelque part. Je ne comprends pas pourquoi mon cœur et mon esprit se sent si bouleversée a ses cotés, mais j’imagine que c’est notre amitié nouvelle. « Je te propose vendredi soir. Il me semble que je finis à 15h. » Je cherchais dans mon esprit quand mon mari serait absent et je me souvenais qu’il était en voyage pour toute la semaine et ne reviendrai surement que dimanche. Un sourire s’élargit sur mon visage au moment même ou je me rends compte que notre première soirée se préparait. « Enfin, en général les gens ont déjà des plans de prévu le vendredi soir. » Répond-t-elle avant que je puisse donner ma réponse positive. « Je t’ai dis que je serai libre pour toi, alors je suis toute à toi vendredi soir. » Dis-je honnêtement, parce que toutes mes sorties et soirées ne se préparent jamais à l’avance. Je dois savoir quand mon mari n’est pas là, et s’il accepte que je ne sois pas à la maison un soir. Et si je lui mens, il fera tout pour me garder enfermée. « Mais d'ailleurs, je ne suis jamais allée chez toi non plus ? » Mon visage se crispe quelques secondes. Comment lui dire qu’elle n’est pas prête à venir chez moi. Même si tyron n’est pas là, j’ai toujours peur de laisser des preuves d’une quelconque soirée sans lui. « Ne me dis pas que tu caches une célébrité chez toi en quête d'anonymat ? » Non, je cache un mari abusif et protecteur. Trop même. Je me rendais alors compte qu’elle ne devait même pas savoir que je suis mariée. En tout cas, ce n’est pas moi qui lui aurais parlé de lui. « Impatiente va. Tu découvriras mon monde quand je le voudrais. » Mentais-je, parce que ce n’est pas moi qui choisit quand et ou je peux. Mon cœur se serrait de plus en plus. Je ne pourrais pas lui mentir éternellement, mais comment lui expliquer. « Tu veux déjà connaître tout mes secrets alors. » Ajoutais-je en arquant un sourcil. Mais aujourd’hui, c’est moi la plus curieuse des deux. Je veux tout savoir d’elle, sa famille, son entourage, ses passions, ses secrets. « Et puis je te rappel que depuis le temps, tu ne m’avais pas invitée non plus. Devrais-je avoir peur de ce que je pourrais trouver chez toi ? » Dis-je en riant doucement.
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MessageSujet: Re: Sweet Creature (Venus & Iris) (#)   Sweet Creature (Venus & Iris) EmptyVen 9 Juin - 21:32


   
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Les amitiés nouées sur son lieu de travail ne faisaient pas parties de ses priorités et pourtant, avec Venus tout lui semblait naturel. Iris ne cherchait pas à forcer quelconque destin bien au contraire elle saisissait plus souvent des opportunités lorsqu'elles lui tombaient dessus. Cette opportunité là, c'était bien sa relation avec la brune qu'elle souhaitait connaître davantage. Venus était le genre de personne qu'aucun humain sur Terre, et encore moins les animaux, pouvait détester. Douce et amusante, quelque chose en elle inspirait confiance et il n'était pas difficile de l'apprécier. Iris appréciait beaucoup la présence de son amie qui pouvait en un seul éclat illuminer sa journée. Elle trouvait dommage, par ailleurs, de ne pas passer autant de temps qu'elle aurait voulu avec la paléontologue en dehors du musée. Les deux jeunes femmes se seraient très bien entendues sans leurs uniformes et le cadre qu'offrait leur lieu de travail. Elles n'étaient pas difficiles et c'était sans doute pour cela qu'Iris adorait la retrouver dans la journée.

Lorsque la blonde évoqua sa petite activité culinaire, celle-ci l'exprimait fièrement mais avec modestie. Personne n'avait encore eu l'occasion de déguster son nouveau passe-temps et la première à qui elle voulait faire goûter la cuisine française qu'elle aurait préparé était Venus, sans la moindre hésitation. . « J’adore la cuisine française et je serai ravie de juger ton travail ! Mais je n’ai aucuns doutes sur tes compétences. » disait la brune provoquant un sourire de la blonde. Le challenge était bien présent et Iris commençait à sentir une petite boule se former au niveau de son ventre de peur d'être la cause d'une intoxication alimentaire ou tout simplement peur de la décevoir. Elle n'en avait jamais provoqué et, de manière inconsciente, la jeune femme croisait ses doigts en fermant ses paupières durant un court instant. « Je t’ai dis que je serai libre pour toi, alors je suis toute à toi vendredi soir. » répliqua son amie alors qu'Iris regarda à nouveau son interlocutrice. La joie qu'elle ressentait à ce moment précis voulait la faire bondir du banc pour danser et exprimer sans impatience quant à cette soirée. Mais, heureusement pour elle et pour toutes les personnes autour des deux femmes, Iris ne fit rien et souriait à nouveau en guise de réponse. « Très bien, je t'attendrais sur le palier, sans faute à 20h30. » riait-elle en arquant un sourcil, bien qu'elle aurait pu être sérieuse sur ce qu'elle venait de dire.

Il était vrai que la blonde n'avait jamais eu l'opportunité de découvrir le logement de Venus, Iris avait toujours pensé qu'il suffisait d'un seul détour à l'intérieur de la maison d'une personne pour connaître sa personnalité et son train de vie. Et malheureusement, Iris n'avait jamais eu l'occasion de visiter le petit nid de son amie. « Impatiente va. Tu découvriras mon monde quand je le voudrais. » ajouta Venus plus ou moins sincère, chose qu'Iris n'avait jamais réussi à déterminer chez autrui. La blonde souriait néanmoins à sa réponse en faisant mine d'être offusquée. « Tu sais que tu devrais songer à diriger une entreprise ? T'as l'âme d'une dirigeante qui pourrait rendre fous ses employés. » répondit la jeune femme amusée en tournant un peu plus son corps sur le côté pour mieux voir son amie. Bien sûr, la blonde adorait la taquiner et c'était souvent pour entendre à nouveau son rire qu'elle le faisait. « Tu veux déjà connaître tout mes secrets alors. » ajouta Venus un sourcil arqué. « Peut-être bien ! » riait la jeune femme en se mordant la lèvre inférieure. « Trop de mystère, je veux être la première à avoir la chance de tout connaître chez toi. » chose qu'elle ne disait point mais le pensait très fort dans sa tête. La paléontologue ne s'exprimait que lorsque cela concernait les petites routines, quelques péripéties qu'elle avait vécu ou son amour pour son métier. Ses histoires amoureuses, son passé, son enfance ou même ce qu'elle faisait chez elle en rentrant du travail, Iris n'avait jamais pu obtenir les réponses qu'elle se posait depuis quelques temps. « Et puis je te rappel que depuis le temps, tu ne m’avais pas invitée non plus. Devrais-je avoir peur de ce que je pourrais trouver chez toi ? » demandait la brune lorsqu'Iris la taquina sur la possibilité qu'elle ait pu cacher une célébrité chez elle. « Et bien, en réalité... » commença-t-elle en faisant mine d'avouer un de ses plus gros secrets. « J'ai une sorte de tueur à gage chez moi et je crois qu'il m'a demandé de ne pas dire aux gens qu'il se cachait ici. » disait-elle en faisant une petite moue d'enfant.

Cela ne faisait que quelques minutes qu'elle avait rejoint son amie sur ce banc face à l'énorme fontaine principale. Iris en voulait encore plus, le temps devait s'arrêter là tout de suite, pour qu'elle puisse profiter de cet instant avant de retourner à son poste. Au fond d'elle, une question la tracassait depuis un très long moment mais la jeune femme se résigna au dernier moment pour en poser une autre. « Qu'est-ce que tu aimes le plus ici ? Je veux dire, dans ton métier qu'est-ce qui te donne envie de te lever le matin et de venir au musée ? » demandait-elle en penchant légèrement son visage sur le côté intéressée par la réponse qui allait suivre. « Les hommes se lèvent pour rencontrer de nouvelles femmes sur leur lieu de travail mais, je ne sais pas, tu m'as l'air tellement passionnée par ce que tu fais. Certaines personnes courent seulement après l'argent mais toi… Tu es différente.»
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MessageSujet: Re: Sweet Creature (Venus & Iris) (#)   Sweet Creature (Venus & Iris) EmptyJeu 15 Juin - 21:16

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Je n’avais pas prévu ce genre de chose. Je n’avais voulus m’attacher de nouveau a quelqu’un comme on s’attache a un être cher. Je ne pensais pas qu’un jour, une jeune fille me taperait à ce point dans l’œil. C’est vrai, il n’y a absolument rien entre nous mais faut dire qu’on se plait beaucoup. Enfin, c’est ce que je crois. En tout cas de mon coté, j’ai beaucoup de mal à résister à son charme, sa bonne humeur et sa culture très appréciable. Je me sens plus jeune quand je suis a coté d’elle. Ça me rappelle ce temps ou je ne faisais que sortir. La fac ? Ce n’était pas ma priorité. Je profitais de la vie. Peut-être trop et aujourd’hui je paye. Avec un homme qui ne veut pas me voir sortir et parle à d’autres. Au moins avec Iris aucun risque de nous séparer, nous travaillons ensemble, à mon plus grand bonheur. Je peux profiter chaque jour d’une amie avec qui je me sens bien.

« Tu sais que tu devrais songer à diriger une entreprise ? T'as l'âme d'une dirigeante qui pourrait rendre fous ses employés. » Répondait mon amie surement pour appuyer le fait que je suis très directive et exigeante. Elle a peut-être raison mais en tout cas ce n’est absolument pas mon envie. Avoir des gens sous mes ordres ? Jamais. Nous continuons de discuter, parlant des possibles monstres ou secrets se trouvant dans nos appartements respectifs. Il est vrai que depuis les quelques mois que nous nous connaissons, nous ne nous voyons qu’au travail. Je ne sais pas qui elle est en dehors du cadre professionnel. Peut-être je ne l’apprécierai pas autant. J’en doute. « Et bien, en réalité... » Dit-elle plus doucement et j’attendais avec impatience la suite. « J'ai une sorte de tueur à gage chez moi et je crois qu'il m'a demandé de ne pas dire aux gens qu'il se cachait ici. » Je riais de plus belle avec elle. Je ne m’attendais pas a cette réponse, et puis ce n’est pas comme si j’allais la croire. « Parfait, je n’en ai jamais rencontré ! » Dis-je pour lui répondre, comme si j’avais envie de voir un tueur a gage. « Mais ça m’étonnerai que tu lui demandes de ma tuer, je suis bien trop belle pour ça. » Ajoutais-je sur le ton de l’humour, accompagnant cette phrase par un petit clin d’œil.

Il nous restait encore du temps pour discuter pendant cette pause déjeuner et je voulais le passer qu’avec elle. Parler, nous connaître encore plus, jusqu’à ce que le temps nous ramène à la réalité. En attendant, je me trouvais dans un monde ou seules Iris et moi vivons. « Qu'est-ce que tu aimes le plus ici ? Je veux dire, dans ton métier qu'est-ce qui te donne envie de te lever le matin et de venir au musée ? » Demande-t-elle, me surprenant réellement. Je ne sais pas vraiment quoi lui répondre. L’histoire est ma passion mais depuis quelques temps le musée est mon échappatoire face à mari. Détail qu’elle n’a pas besoin de connaître. « Les hommes se lèvent pour rencontrer de nouvelles femmes sur leur lieu de travail mais, je ne sais pas, tu m'as l'air tellement passionnée par ce que tu fais. Certaines personnes courent seulement après l'argent mais toi… Tu es différente.» Ajoute-t-elle avant que je ne puisse répondre. Ses mots me touchent tellement, je ne sais pas quoi dire. C’est vrai, l’argent je m’en fiche, je viens là pour étudier l’histoire, apprendre de nouvelles choses, et donner un sens au passé avec mes mots, mes découvertes. « C’est plus qu’un métier, c’est une passion. Je ne peux pas l’expliquer, depuis mon jeune âge, je ne vis que pour ça. Je me lève le matin pour apprendre. Parce que ce métier, même après des années, j’en apprends encore tous les jours. » Répondais-je avec tellement d’amour pour ce métier. « Mais j’ai d’autres envies, comme enseigner à la prochaine génération de paléontologue. Je ne sais pas, j’ai encore le temps d’y réfléchir. » Dis-je, parlant pour la première fois de mon envie de changer de voie dans ma propre branche. Enseigner à la faculté, ça serait pour moi une réussite professionnelle parfaite. « Et qui te dit que je ne viens pas aussi pour rencontre de jolies filles ? » Demandais-je en riant. « C’est les guides que je préfère. » Ajoutais-je comme pour la draguer. C’est sorti si naturellement, j’avais envie de lui dire. Je marque cela sur le ton de l’ironie mais au fond de moi je sais que je le pense vraiment. « Et toi alors, tu as toujours voulu être guide ? » Demandais-je avec sérieux. Je ne sais pas quels sont ses réels projets et cela m’intéresse. Peut-être qu’un jour je ne la verrai plus sur les bancs du parc du musée.

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MessageSujet: Re: Sweet Creature (Venus & Iris) (#)   Sweet Creature (Venus & Iris) EmptyDim 25 Juin - 11:55


   
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« Mais ça m’étonnerai que tu lui demandes de me tuer, je suis bien trop belle pour ça. » riait Venus à l'intention de son interlocutrice. En effet, bien que la brune exprimait ces paroles d'un ton plutôt ironique, Iris n'en pensait pas moins, aucun mot ne pouvait définir la beauté de son amie presque aveuglante. La jeune femme ne la jalousait pas comme certaines filles de ce monde, Iris la trouvait merveilleuse et étrangement, celle-ci ne voyait pas sa beauté telle une simple amie, non. C'était peut-être bien plus que cela mais la blonde préférait taire son opinion concernant Venus de peur d'en faire trop. « Je lui dirais d'être gentil avec toi. » disait Iris avant de mordre légèrement sa lèvre inférieure. Chose qu'elle avait habitude de faire discrètement lorsqu'elle apercevait Vee.

Il était vrai qu'Iris n'avait jamais eu l'occasion de poser des questions concernant le métier de son amie, elle s’intéressait beaucoup à tout ce qui aurait pu la conduire là où Venus était actuellement et pourquoi elle était devenue la femme qu'elle était aujourd'hui. C'était tout naturellement d'ailleurs qu'Iris lui demanda ce qui lui plaisait dans ce métier et pourquoi l'avait-elle choisi afin de connaître davantage ses aspirations. « C’est plus qu’un métier, c’est une passion. Je ne peux pas l’expliquer, depuis mon jeune âge, je ne vis que pour ça. Je me lève le matin pour apprendre. Parce que ce métier, même après des années, j’en apprends encore tous les jours. » répondait la brune d'un air passionné et sincère avant d'ajouter « Mais j’ai d’autres envies, comme enseigner à la prochaine génération de paléontologue. Je ne sais pas, j’ai encore le temps d’y réfléchir. » Ce qu'Iris aimait chez Venus était sa soif d'aider les autres. Transmettre un amour ou une passion vers les gens étaient quelque chose que la blonde connaissait et vivait constamment grâce au dessin. Alors, tout naturellement Iris acquiesça un sourire aux lèvres obnubilée et avalant chacun des mots prononcés par son amie. Venus avait quelque chose de différent, quelque chose d'inexplicable qui faisait peut-être battre rapidement, de manière inconscient, son coeur de jeune femme qu'elle faisait taire par de légers déplacements de ses jambes  posées sur le banc. « Tu as choisi ce métier non pas par dépit mais parce que tu aimes tout ce qui touche à la paléontologie, la découverte et l'histoire de ces découvertes. » exprimait la blonde dans un petit murmure. « Et enseigner en transmettant ta passion serait parfait pour toi. Tu vois, je t'avais bien dit que tu étais faite pour superviser des gens ! » riait-elle sincèrement et fièrement.

« Et qui te dit que je ne viens pas aussi pour rencontre de jolies filles ? » demandait Venus avant d'ajouter rapidement « C’est les guides que je préfère. » Mots qui provoquèrent plusieurs battements ratés de son coeur. Iris n'avait pas l'air de comprendre si la brune était sincère ou si la jeune femme disait seulement cela pour les amuser. Pour répondre à ces mots, Iris plongea inconsciemment ses yeux verts dans ceux de son amie avant de souffler rapidement « Ca tombe bien, d'après les rumeurs j'aime beaucoup les paléontologues, surtout celles qui sont brunes. Et encore plus lorsqu'elles paraissent inaccessibles.» en riant légèrement et peut-être moins ironiquement que Venus. Son rire cachait sans doute la vérité, chose qu'elle n'admettait pas encore au vu du peu de renseignement qu'elle avait obtenu concernant l'orientation sexuelle de Venus mais Iris aimait les femmes autant qu'elle aimait les hommes. Jamais elle ne l'avait dit à son amie de peur de la faire fuir. Le regard de la blonde était toujours plongé dans celui de Vee mais lorsque la première senti qu'il était peut-être temps de regarder ailleurs, Iris faisait mine d'observer des oiseaux invisibles dans le ciel.

« Et toi alors, tu as toujours voulu être guide ? » demandait celle qui intriguait Iris depuis quelques temps ce qui ramena la blonde à la réalité. La jeune femme regarda à nouveau Venus, seulement ses yeux se posèrent rapidement sur les lèvres de la brune avant de revenir sur son visage entier. En éclaircissant légèrement sa gorge, Iris réfléchit un petit moment. « En réalité j'aurais voulu être dessinatrice dans des livres pour enfants. J'adore tout ce qui touche à l'art, peintures, dessins, sculptures, musique et bien d'autres encore. Je t'avoue que j'ai vite abandonné cette idée, peut-être par manque d'ambition ou par manque de renseignement sur les écoles proposant une filière dans ce milieu. Je ne regrette pas du tout mon choix, c'est d'ailleurs par simple hasard que j'ai postulé ici. » avoua-t-elle honteusement avant de reprendre. « Mais je suis complètement heureuse dans ce job, je rencontre des personnes vraiment sympas et agréables. » « Et je rencontre des gens fascinants, comme toi, douce, belle et intelligente qui te définissent complètement. Je crois que tu me plais mais ça ce n'est qu'un détail. » pensait-elle tout en esquissant un sourire. « Je pense rester encore un long moment, j'aime beaucoup ce que je fais. »

Iris aurait tant voulu savoir ce que Venus pensait réellement d'elle. Cela faisait plus d'un an qu'elles se connaissaient et plus d'un an que la blonde suivait secrètement la brune du regard lorsqu'elle l'apercevait. C'était un sentiment plutôt nouveau puisqu'elle avait l'habitude d'aborder les personnes qui lui plaisaient en leur montrant ce qu'elle ressentait vraiment. Avec Venus, tout était différent. A chaque fois qu'elle la voyait, Iris se contrôlait pour ne pas la brusquer, sauf à cet instant où elle regretta d'avoir posé cette question qui paraissait trop intrusive sans doute. « En général tu fais quoi de ton temps libre ? Je veux dire, lorsque tu as des jours de repos ou des vacances ? » parce que oui, Iris aurait voulu savoir ce que son amie adorait faire lorsqu'elle avait le temps pour elle.
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MessageSujet: Re: Sweet Creature (Venus & Iris) (#)   Sweet Creature (Venus & Iris) EmptyLun 3 Juil - 22:24

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Parler de mon métier aussi simplement avec Iris me confirmait combien j’étais passionnée par la paléontologie. Je ne peux l’expliquer, mais depuis ma plus tendre enfance tout ce qui touche l’histoire me fait vibrer. A dix ans seulement, je lisais des millions de livres sur toutes les époques incroyables du passé de notre monde. Je collectionnais des figurines. Ma chambre n’était pas décorée de poster d’idole pour enfants mais plutôt par des fossiles anciens, des images de terre, de civilisations anciennes. Ma grand-mère avait toujours été surprise par cette addiction. Mais elle me disait toujours que j’étais destinée à un brillant avenir. Et d’après ce que je fais aujourd’hui, elle avait raison. « Tu as choisi ce métier non pas par dépit mais parce que tu aimes tout ce qui touche à la paléontologie, la découverte et l'histoire de ces découvertes. » Je souriais, parce qu’elle résumait toutes la vérité sur moi. Elle sait lire en moi comme dans un livre ouvert. Elle me comprend, et je l’ai toujours su. « Et enseigner en transmettant ta passion serait parfait pour toi. Tu vois, je t'avais bien dit que tu étais faite pour superviser des gens ! » dit-elle me faisant rire. Peut-être a-t-elle raison ? Je me demande de plus en plus si ce n’est pas elle que je devrais écouter. La voix de la sagesse.

Je continuais la conversation, exprimant de façon ironique que la raison de ma présence au musée serait peut-être que pour les guides et en particulier, elle. Je voulais nous amuser mais je sais au fond de moi qu’une partie de ces mots étaient vrai. J’aimais venir au travail pour la découverte mais aussi pour la voir. Ma bouffée d’air frais. « Ca tombe bien, d'après les rumeurs j'aime beaucoup les paléontologues, surtout celles qui sont brunes. Et encore plus lorsqu'elles paraissent inaccessibles.» Dit-elle, me surprenant d’autant plus. Je riais, comprenant son sous-entendu mais j’avoue ne pas savoir quoi répondre pendant quelques secondes. Mais je reprends mes esprits très vite, sachant déjà comment lui répondre. « Dommage que je sois accessible. » Mentais-je, juste pour la contredire. En réalité, j’étais la femme la moins accessible du monde. Un mari manipulateur et trop protecteur me rendait inaccessible. Mais ça, elle n’a aucunes raisons de le savoir. A moi de lui retourner la question. Je ne sais pas si ce qu’elle voulait était de devenir guide mais au moins nous avons en commun l’amour de l’histoire. Enfin je le crois. « En réalité j'aurais voulu être dessinatrice dans des livres pour enfants. J'adore tout ce qui touche à l'art, peintures, dessins, sculptures, musique et bien d'autres encore. Je t'avoue que j'ai vite abandonné cette idée, peut-être par manque d'ambition ou par manque de renseignement sur les écoles proposant une filière dans ce milieu. Je ne regrette pas du tout mon choix, c'est d'ailleurs par simple hasard que j'ai postulé ici. » Je suis très surprise par sa réponse. Je n’avais pas imaginé dans l’art, peut-être parce que je ne la connais qu’ici, dans son uniforme bleu. « Mais je suis complètement heureuse dans ce job, je rencontre des personnes vraiment sympas et agréables. » Ajoute-t-elle avant que je ne puisse lui répondre. Je souris de nouveau a sa réponse. J’imaginais qu’elle parlait de moi, bien qu’elle puisse avoir fait beaucoup de rencontres ici. « Je suis tellement surprise. L’art est une passion magnifique et même si tu n’en fais pas ton métier, tu devrais entretenir ton talent. » Dis-je, curieuse de connaître ses œuvres. Je ne pouvais pas la forcer a me les montrer mais j’en avais très envie. « Je serai ravie de voir tes œuvres. Je suis persuadée que tu as un talent incroyable. » Dis-je sincèrement, hésitant même a prendre sa main dans la mienne. Mais je ne peux pas encore me permettre ceci. Ou même peut-être jamais. « Je pense rester encore un long moment, j'aime beaucoup ce que je fais. » Je souris, heureuse de la savoir un moment a mes cotés. Ou du moins sur le même lieu de travail que moi. « Et je ne veux pas que tu partes. Le musée serait différent sans toi. En tout cas pour moi. » Dis-je, lui affichant mon plus beau sourire, plissant les yeux de bonheur.

Quelques minutes passent entre nous, quelques minutes ou je l’observe. Particulièrement son visage angélique que je n’arrive pas a effacer de mon esprit. « En général tu fais quoi de ton temps libre ? Je veux dire, lorsque tu as des jours de repos ou des vacances ? » Demande-t-elle, me surprenant d’avantage. Elle veut en savoir plus de moi, comme je le ferai. J’ai l’impression que nous sommes sur la même longueur d’onde. Mais comment expliquer notre relation. Un an que nous nous observons, nous regardons, mais nous sommes toujours au même point. Mais sa question me bouleverse. En dehors du travail, lorsque mon mari est là, je ne peux rien faire. Ni sortir, ni m’amuser. Je ne peux lui expliquer. Je ne peux parler de mon mariage. « Je.. je continue a m’instruire. Même en dehors du musée, l’histoire me suit. » Dis-je, pensant moi même que je suis une femme très ennuyante, obnubilée par sa passion. Je baisse la tête quelques secondes, je me sens un peu nulle. « Et toi ? J’imagine que tu dois travailler ton talent ? Et beaucoup sortir aussi, vu ton jeune âge. » Demandais-je pour éviter de parler de moi. Elle allait surement se rendre compte que je me sentais mal à l’aise, mais tant pis. « D’ailleurs, je vais te poser une question indiscrète. » annonçais-je, parce que ma curiosité prend le dessus sur moi. « Tu as un petit ami ? Ou une petite amie ? Une fille aussi jolie que toi doit avoir tout le monde a ses pieds. » Dis-je, vraiment pas gênée. Après tout, on apprend à se connaître. En espérant qu’elle ne me retourne pas la question, au risque de devoir lui mentir, malheureusement.

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MessageSujet: Re: Sweet Creature (Venus & Iris) (#)   Sweet Creature (Venus & Iris) EmptySam 15 Juil - 10:42


   
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Pendant une fraction de secondes, Iris se demandait si ce qu'elle disait avait un sens. Dessiner et être hôtesse d'accueil dans un musée n'était peut-être pas en lien mais, disons que le dessin était et sera toujours son jardin secret. La blonde n'avait jamais eu le courage de se renseigner auprès des écoles spécialisées afin de connaître et de s’intéresser aux formations proposées. Devenir hôtesse d'accueil était l'option la plus simple, sans forcément remplir de lourds papiers administratifs et le niveau d'étude requis n'était pas si imposant. Partager et enseigner le dessin auprès de l'association dans laquelle elle était bénévole lui suffisait amplement bien que parfois, Iris regrettait d'être aussi peu motivée à l'idée de suivre une formation dans cet art.

« Dommage que je sois accessible. » exprimait la brune ce qui avait provoqué de longues et interminables questions dans l'esprit d'Iris. Évidemment que Venus n'était pas accessible, du moins, la jeune blonde avait du mal à lire en elle et c'était sans doute mieux ainsi. La crainte de se faire rejeter, de se faire arrêter dans son élan de drague l'avait peut-être conduit à faire semblant de s’intéresser que légèrement à ce que son amie disait. Pourtant il n'en était rien, Iris découvrait une attirance sans égale envers Venus qu'elle cachait au plus profond de son corps. « Je suis tellement surprise. L’art est une passion magnifique et même si tu n’en fais pas ton métier, tu devrais entretenir ton talent. » ajoutait la brune alors que son interlocutrice avouait avec facilité sa passion. « Je donne des cours de dessin dans une association pour enfants atteints de mutisme. Apparemment ça les aide beaucoup à retrouver qui ils étaient et qui ils seront dans le futur. » disait Iris un petit sourire aux lèvres. « Ils s'expriment par les couleurs, les tracés de crayons et les formes des choses qu'ils dessinent. Je travaille avec des psychologues qui analysent tout ça et en fonction des enfants, j'adapte ce que je veux vraiment leur montrer. » Cette association comptait beaucoup pour Iris au point d'y aller le plus souvent possible même si ses journées étaient bien remplies. Aider les autres était ce dont elle était le plus fière mais l'expliquait toujours avec modestie. « Je serai ravie de voir tes œuvres. Je suis persuadée que tu as un talent incroyable. » Iris ajoutait un « Merci » dans un murmure un peu timide. Elle ne l'était absolument pas mais un compliment venant de Venus avait quelque chose de différent, comme si son avis avait énormément d'importance. « Et je ne veux pas que tu partes. Le musée serait différent sans toi. En tout cas pour moi. » ajoutait la brune un sourire aux lèvres. « Je resterai aussi longtemps que possible. J'aime être ici et j'aime également passer du temps avec toi. » Iris souriait à son tour, ce qu'elle disait pouvait être interprété de manière indécente mais au final c'était ce qu'elle ressentait.

Ce que le temps passait vite à ses côtés, Iris aurait souhaité que sa pause déjeuner ne se termine jamais. La plupart du temps la blonde mangeait seule pour des raisons simples, la tranquillité n'avait pas de prix mais lorsqu'elle voyait Venus sur ce banc les quelques fois où il faisait beau, la jeune femme n'hésitait pas à la rejoindre pour passer un moment avec elle. Iris en avait besoin c'était comme une source de fraîcheur que de lui parler ne serait-ce que quelques minutes. « Je.. je continue a m’instruire. Même en dehors du musée, l’histoire me suit. » répondait Venus lorsque la blonde lui demandait ce qu'elle faisait lors de son temps libre. Intelligente ? Iris n'en doutait pas une seule seconde. En plus d'être magnifique, Venus avait cette capacité à s'instruire même en dehors de son travail. Très admirative par autant de perfection, la jeune femme esquissa un sourire plutôt convaincue par tout le charme que dégageait son amie sans retenue. Oui, Iris était charmée. « Et toi ? J’imagine que tu dois travailler ton talent ? Et beaucoup sortir aussi, vu ton jeune âge. » « Je sors oui, un peu trop d'ailleurs. » ria-t-elle gênée de paraître pour une fille un peu trop amusée par la vie. « Raisonnablement mais c'est vrai que je profite beaucoup de ce que la vie m'apporte. » disait-elle en pensant au décès de son père survenu à l'âge de quinze ans. Le temps passait beaucoup trop rapidement et s'amuser ne devait pas se limiter qu'à quelques sorties une fois tous les six mois. « Mais je n'arrive jamais en retard au travail ! » ajouta-t-elle rapidement pour se justifier et peut-être pour montrer à Venus qu'elle était une jeune femme fiable.

« D’ailleurs, je vais te poser une question indiscrète. » lança Venus ce qui provoqua un haussement de sourcil de la part d'Iris intriguée et curieuse de connaître la question. « Tu as un petit ami ? Ou une petite amie ? Une fille aussi jolie que toi doit avoir tout le monde a ses pieds. » Voilà la fameuse question qu'Iris aurait souhaité poser la première. Bien sûr que ça lui avait traversé l'esprit de savoir si Venus était libre ou malheureusement enchaînée à quelqu'un, ce qu'elle n’espérait pas. La brune paraissait être une femme très occupée et au fond, la blonde aurait aimé qu'elle soit célibataire au risque de paraître égoïste. Iris regardait Venus avec attention et sans attendre plus longtemps elle avoua. « Je n'ai personne, je suis seule avec mes cactus. » riait-elle en passant ses doigts dans ses cheveux pour les placer sur le côté. « En réalité, j'attends de voir si être en couple avec quelqu'un vaut le coup de me battre ou si je dois laisser tomber. » Ce « quelqu'un » avec qui elle discutait à l'instant même. C'était inexplicable mais cette discussion était comme une sorte de test pour savoir si Venus avait elle aussi un homme dans sa vie. « Quand je rentre tard je n'ai pas de compte à régler, si je sors d'une minute à l'autre personne n'est là pour m'en empêcher. Je suis une femme libre ! » ajouta-t-elle en levant sa main près de sa poitrine comme signe de promesse faite à son amie. « Et toi ? » demandait-elle curieuse de connaître enfin la réponse. Allait-elle être déçue ou au contraire, heureuse de savoir que Vee était elle aussi libre ? « Dois-tu rendre des comptes à un homme ou bien es-tu libre de tes choix, comme moi ? » disait-elle en jouant des sourcils amusée pour cacher son impatience quant à la prochaine réponse de la brune. Impossible que Venus soit célibataire tant elle était si parfaite et si belle. Pourtant, au fond Iris espérait le contraire. Pour qu'elle raison ? Ça elle ne le sait pas encore.
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MessageSujet: Re: Sweet Creature (Venus & Iris) (#)   Sweet Creature (Venus & Iris) EmptyLun 24 Juil - 22:41

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Ce que j’aime le plus dans notre relation amical c’est qu’il n’y a que nous. On ne se connaît pas encore comme les deux doigts de la main et j’en suis heureuse. Elle ne sait pas qui je suis en dehors du travail, elle ne connaît pas l’existence de mon mari et j’hésite réellement à lui révéler. D’un coté, je me demande pourquoi lui parler de celui avec qui je vis me terrifie tant, étant donné que nous ne sommes que deux bonnes amies du travail. Ou bien je me trompe, et ce qu’il y a entre nous et bien plus. Il faut dire que je n’ai pas ressenti cette sensation depuis des années.

« Je donne des cours de dessin dans une association pour enfants atteints de mutisme. Apparemment ça les aide beaucoup à retrouver qui ils étaient et qui ils seront dans le futur. » Parlait-elle, sourire aux lèvres et je continuais à l’écouter. « Ils s'expriment par les couleurs, les tracés de crayons et les formes des choses qu'ils dessinent. Je travaille avec des psychologues qui analysent tout ça et en fonction des enfants, j'adapte ce que je veux vraiment leur montrer. » Je suis hypnotisée par ce qu’elle me dit, et tellement fière qu’une femme aussi jeune qu’elle donne déjà autant pour les autres. Je n’en ai presque les larmes aux yeux, et je pense de plus en plus à la voir lors d’une de ses séances. Pas pour moi bien sur, mais juste pour l’observer dans son environnement, tout comme elle me voit ici. Même si nous n’avons pas la même passion, nous sommes toutes deux passionnées, et j’aime ça. « Je suis tellement impressionnée. J’adorerai voir ce que tu fais. » Dis-je simplement en réponse a ses explications, mais avec tellement de sincérité. Même si je voulais son bonheur grâce a son art, j’espérais au fond de moi la voir tous les jours a mes cotés au travail. « Je resterai aussi longtemps que possible. J'aime être ici et j'aime également passer du temps avec toi. » Je souris jusqu’aux oreilles, heureuse d’entendre ses mots sortir de ses lèvres. Elle sourit avec moi et j’apprécie cet instant de bonheur.


Je continuais de m’intéresser a elle, curieuse de connaître un peu plus de détails de sa vie, bien que je souhaite pas la forcer à me parler. Mais je sais qu’entre nous, il n’y jamais besoin de se forcer. « Je sors oui, un peu trop d'ailleurs. » Dit-elle, me faisant sourire, me rappelant cette époque ou je passais plus de temps dehors que chez moi. Heureusement, tout comme elle, mon travail me ramenait à la réalité de la vie. « Raisonnablement mais c'est vrai que je profite beaucoup de ce que la vie m'apporte. » Et elle a bien raison, il faut que le faire avant que quelque chose ou quelqu’un l’en empêche. La vie est parfois cruelle, il faut vivre au jour le jour. Enfin c’est ce moi, j’aurai voulu faire. Aujourd’hui je regrette beaucoup. « Mais je n'arrive jamais en retard au travail ! » Ajoute-t-elle, me prouvant qu’elle reste une jeune fille sérieuse. Bien qu’avec moi, elle n’a rien a prouver. Alors je lui demandais une question un peu indiscrète mais dont j’avais besoin de connaître la réponse. Je ne sais pas pourquoi, mais au moins je serai fixée sur ce sujet. Et puis maintenant, on peut tout se dire. Enfin, presque. « Je n'ai personne, je suis seule avec mes cactus. » Me faisant éclater de rire. D’un sens, je me sens presque soulagée qu’elle soit seule. Je n’ai personne a rendre jaloux ou jalouse. Quoi que, nous ne sommes que collègues de travail ? « En réalité, j'attends de voir si être en couple avec quelqu'un vaut le coup de me battre ou si je dois laisser tomber. » Ajoute-t-elle, me parlant plus sérieusement de ce sujet, et je l’écoutais avec attention, plus que curieuse. « Quand je rentre tard je n'ai pas de compte à régler, si je sors d'une minute à l'autre personne n'est là pour m'en empêcher. Je suis une femme libre ! » Dit-elle, et je suis heureuse qu’elle est gardé son libre arbitre. Tout le contraire de moi. Quand je rentre chez moi, j’ai des comptes à régler, je ne peux sortir quand je le souhaite et encore moins voir qui je veux. Mon sourire disparaît aussi vite que ses mots mais j’essaye de ne pas lui montrer. « Tu as bien raison, tu as le temps de tomber amoureuse. » Dis-je doucement, pensant sincèrement chacun de mes mots. J’aimerai qu’elle garde cette liberté le plus longtemps possible. Les hommes peuvent être horrible. « La liberté est ce qu’il y a de plus important. » Dis-je simplement, gardant mon sérieux et oubliant ce moment de détente de rigolade. Mais c’est a elle de me retourner la question et je pense déjà a prendre cette opportunité pour lui parler de l’homme qui partage ma vie. « Dois-tu rendre des comptes à un homme ou bien es-tu libre de tes choix, comme moi ? » Demande-t-elle, bien qu’elle ne sache rien de cette vie si dure qui m’attend en sortant des locaux du musée. Je respire un grand coup, fermant les yeux pour ne pas m’effondrer en parlant de lui. Je suis une femme forte et sur de moi, et je veux qu’elle garde cette image de moi. « J’ai des comptes a rendre. » Dis-je simplement, regardant autour de moi, mais ne cherchant pas son regard a elle. Je ne peux l’expliquer mais lui parler de mon mari me fait mal dans mon cœur. « Je suis mariée depuis quelques années maintenant, le bonheur a l’état pur. » Mentais-je, alors que je suis vraiment malheureusement dans ma relation et je n’arrive pas a m’en défaire. J’ai toujours des sentiments pour ce mercenaire mais il me fait beaucoup trop de mal, sans s’en rendre compte j’imagine. Ou alors il le sait, et dans ce cas, c’est encore pire. « Mais le mariage ce n’est pas ce qu’on croit. Les choses changent avec le temps.. mon mari ne compte plus autant qu’au début. » Dis-je pour me justifier, même si je n’arrive pas a dire la vérité sur cette relation malsaine. « Ça ne change rien entre nous tu sais ? » Dis-je, comme si le fait que je sois mariée pouvait changer quelque chose dans une relation amicale comme la notre. Bien qu’en fait, ni elle ni moi ne puissions justifier cela. « Je crois que nous devrions changer de sujet. » Dis-je sèchement, regardant l’heure. Peut-être est-ce temps de repartir travailler ?
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MessageSujet: Re: Sweet Creature (Venus & Iris) (#)   Sweet Creature (Venus & Iris) EmptySam 29 Juil - 15:09


   
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C'est étonnant de se dire qu'une simple amitié pouvait autant remuer l'estomac d'Iris. Venus était une collègue, une amie et rien d'autre qui ne pouvait laissait paraître un autre lien plus ambigu. Pourtant, au fond d'elle, la blonde était tiraillée par cette amitié et quelque chose d'étrange à la fois. Elle aurait voulu trouver ce qui la perturbait autant, peut-être la beauté naturelle que son amie dégageait ou peut-être même sa façon de parler qui la charmait tant. Iris n'était pas vraiment sûr de ce qu'elle ressentait mais quelque chose de nouveau allait se produire, quelque chose qui allait soit la blesser, soit l'épanouir ou soit la laisser indifférente. Les deux jeunes femmes avaient passé leur déjeuner ensemble au plus grand bonheur de la blonde et il était presque temps de retourner à leur poste.

Tout semblait naturel entre elles, Iris ne se forçait à aucun moment et le sourire béat qui était affiché sur son visage depuis le début de leur conversation n'était pas prêt de s'évanouir. Lorsque Venus lui fit part de son envie de la voir au sein de l'association pour laquelle l'hôtesse était bénévole, la jeune femme ne put s'empêcher de glisser une autre mèche de ses cheveux derrière son oreille. Iris était loin d'être timide mais impressionner Venus était presque intimidant, chose qu'elle n'avait pas l'habitude de ressentir. La brune lui provoquait de nombreuses sensations nouvelles, le fait qu'elle paraissait inaccessible et difficile à cerner était déstabilisant.

« Tu as bien raison, tu as le temps de tomber amoureuse. » lui conseilla Venus d'un air semblable à quelqu'un qui fut sûrement blessé autrefois. Iris était déjà tombée amoureuse, une seule fois durant son adolescence. C'était la première et la dernière fois qu'elle était autant attachée à une personne et malheureusement, comme souvent, cette histoire pris un mauvais tournant lorsque son ex petit-ami s'installa en Australie. La jeune femme ne regrettait en aucun cas cette relation qui l'avait tant bouleversée mais la page était tournée, du moins elle n'en était plus amoureuse. Iris pencha légèrement son visage sur le côté, l'air pensive, en se demandant bien comment Venus était en couple. Elle ne pouvait qu'être attentionnée et amusante, mature et réfléchie. Pourtant, Iris avait tant de choses à découvrir sur son amie assez mystérieuse dans le fond et l'envie d'en savoir plus sur elle occupait de plus en plus son esprit. « La liberté est ce qu’il y a de plus important. » Et Venus n'avait pas tord. Quoi de pire que d'être emprisonnée dans une relation ou dans un environnement qui ne nous convient pas ? La jeune femme hocha la tête en se contenant d'émettre un avis.

Il y a quelques secondes encore Iris se demandait si Venus était célibataire et si c'était le cas, comment lui faire comprendre qu'elle ne la laissait pas indifférente sans pour autant la brusquer ? Mais lorsque son amie lui avoua qu'elle avait certains comptes à rendre à une certaine personne, la jeune femme sentait son coeur rater un battement qui provoqua une petite douleur dans la poitrine. C'était évident, comment une femme comme elle pouvait être seule. Déçue sans le montrer, Iris fit mine de sourire lorsque Venus ajouta. « Je suis mariée depuis quelques années maintenant, le bonheur a l’état pur. » Un second choc. Être marié était synonyme d'être engagé à vie, construire une vie à deux et la terminer ensemble. Le mariage était une étape importante qui ne devait pas être pris à la légère et pour Iris, son désir de la séduire se fana en un claquement de doigts. La blonde devait répondre quelque chose, n'importe quoi pour ne pas éveiller les soupçons. Seulement, sa gorge était bien trop nouée pour faire sortir ne serait-ce qu'un seul mot. Elle se força néanmoins alors qu'elle n'en avait pas la force. « Il en a de la chance. » disait-elle en regardant son amie dans les yeux. Aucun sourire, aucune expression joyeuse ne pouvait se lire sur le visage de l'hôtesse depuis l'aveu de Venus. Iris semblait attristée par cette nouvelle mais cachait quelconque émotion en évitant de soupirer de tristesse. « Mais le mariage ce n’est pas ce qu’on croit. Les choses changent avec le temps.. mon mari ne compte plus autant qu’au début. » se justifiait la brune rapidement. Ces quelques paroles auraient pu lui redonner un petit espoir enfouit dans la déception qui occupait désormais son état d'esprit mais cette annonce était bien trop récente pour être pansée. « Je n'ai jamais été mariée mais ce que je peux dire c'est qu'il y a toujours des moments comme ça. Je sais que ça ira pour toi, il faut un peu de temps avant de retrouver ce que vous avez vécu les premiers mois. » Ces mots prononcés à l'instant étaient à moitié sincères et elle en avait honte. Mais malgré tout, le bonheur de Venus venait avant le sien et quoiqu'il arrive, Iris serait prête à l'aider en cas de besoin.« Ça ne change rien entre nous tu sais ? » Iris sourit légèrement en tournant son visage vers la fontaine au milieu des bancs qui formaient un cercle. « C'est vrai. Notre amitié ne changera pas. » mentait la blonde avant de tourner son regard vers sa montre. Sa gorge était si nouée qu'elle avait l'impression que quelqu'un était en train de la forcer à parler quitte à ce que cela soit douloureux. Bien sûr que son avis sur Vee n'allait pas changer, seul le comportement de l'hôtesse envers elle allait être différent. « Je crois qu'il est temps d'aller retourner à nos occupations. » disait la jeune femme en se levant du banc. Elle s'approcha doucement de Venus avant de se pencher vers elle pour embrasser son front avec douceur tel un signe d'encouragement pour l'après-midi à venir. « Ne m'oublie pas pour vendredi. » murmura-t-elle avant d'esquisser un léger sourire, bien plus faible que quelques minutes auparavant.

Lorsqu'Iris tourna les talons pour se diriger vers l'entrée du musée, la jeune femme savait profondément que les dernières heures qui allaient suivre allaient être bien plus compliquées que ce matin là.
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