night and day together

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Edwy and Venus

La première chose qui a pêché dans mon couple a été un sujet assez délicat. Après deux ans d’amour, j’avais omis l’idée à mon mari, tyron, de faire un enfant. Sa réaction a été direct et franche : il était hors de question pour lui de concevoir maintenant. Son travail étant bien plus important pour lui, il disait ne pas vouloir perdre son temps avec un bambin. La déception en moi fut grande, j’ai toujours eu dans l’idée de devenir mère, et vite. Depuis ma tendre enfance, et malgré une mère incontrôlable, je me suis toujours imaginée mère, être la meilleure, celle dont tout enfant rêverait. Quand je me suis mariée, je n’avais pas vraiment abordé le sujet avec mon mari et aujourd’hui, je le regrette. Les choses auraient pu être différente si je lui avais posé la question plus tôt. Pourtant, j’ai laissé couler, espérant un jour qu’il me fasse un enfant. Après quatre ans de mariage, l’idée d’être parent ne l’intéresse toujours pas et moi, je stagne, n’attendant que ça. Et puis, il y a eu le changement de comportement de tyron face à moi. Aujourd’hui, je sais que même si je veux un enfant, ça ne sera pas avec lui. Mais encore faut-il que j’arrive à le quitter, ou même de lui avouer combien je me sens mal dans notre couple. J’ai essayé plusieurs fois, mais la peur m’empêche de dire quoi que ce soit, et je me retourne sans un mot, pleine de regret. Quoi qu’il en soit, j’appréciais cette semaine où mon mari se trouvait aux etats-unis pour son travail. Bien que j’avais le droit a vingt appels et messages par jour, je me sentais libre de faire ce que je veux sans l’accord de mon cher et tendre. Ou plutôt son désaccord.

Je sortais du travail et aussi vite, j’envoyais un message a l’une de personnes qui compte beaucoup pour moi. Edwy, mon petit Ed, ou celui qui me faire sentir comme la femme que je voudrais être, ou plutôt comme une mère. On s’est rencontré il y a quelques mois au musée, grâce à Iris. Toute de suite, nous nous sommes entendus comme si nous nous connaissions depuis toujours. Lui, a perdu sa mère et vit au fond de lui un manque immense. J’ai tout de suis compris au fils de nos soirées ensemble qu’il projetait l’idée d’une mère sur moi. J’ai été un peu réticente, parce que je ne pourrais jamais remplacer la femme qui l’a élevé mais je me sens protectrice et aimante avec lui, justement parce que je ne peux pas le regarder souffrir. On se voyait régulièrement, surtout quand il avait besoin de parler. Et j’étais toujours à son écoute. Vêtue d’une robe classique et détendue, je rejoignais le jeune homme dans un bar. Je profitais de l’absence de mon mari pour voir tout ceux cher à mon cœur.

Le bar se trouvait non loin du centre ville, et je le rejoignais à pied. A l’intérieur, je zieutais la foule pour trouver mon ami. Assis au bar, je m’empressais de le rejoindre, tellement heureuse de le voir. « Mais qui vois-je ? Le garçon le plus mignon de la pièce. » Dis-je en arrivant dans son dos, le surprenant légèrement. Je riais en m’installant sur le tabouret à coté du sien, posant mon petit sac sur la tablette du bar. « Ça fait un bien fou de te voir. Ça fait quoi, deux semaines ? » Mais le temps passait si vite et j’avais l’impression de louper tellement de choses lorsque je suis emprisonnée chez moi. « alors, quoi de neuf ? » Demandais-je ensuite, déjà curieuse de tout savoir.

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venus & ed

En ce moment ça n'allait pas fort à la maison, Dakota qui ne fait que des conneries mais surtout qui pense faire des choses très bonne pour elle mais qu'en réalité non, non elle nous énerve plus qu'autre chose mais c'est comme ça, je n'arrive pas a lui parler calmement sans qu'elle ne monte sur ses grands chevaux. Murphy qui a des soucis avec son père, Eleonor au lycée, Wyatt qui se croit tout seul puis avec Laszlo c'est pas mieux notre relation. Là, ouais j'ai besoin de souffler, de penser et parler à d'autre personne que ma famille. J'ai besoin de penser un peu à moi mais aussi d'avoir un peu de réconfort, c'est égoïste ? Je ne pense pas non, moi aussi j'y ai un peut droit parce que, je ne suis pas un surhumain non plus. Sur le moment j'avais pensée à t'envoyer un message, mais je ne savais pas si ton mari était là ou non, je ne savais pas si ça allait être possible de se voir car malgré tout, oui tu as aussi ta vie. Je passe alors mes deux mains dans mes poches de jean puis je me dirige vers un bar. Non par pour boire et oublier comme on dit si bien mais pour souffler un peu. Je pense à toi, me disant que je devrais le faire. Même si ça ne fait que quelques mois que l'on se connait, grâce à Iris, mais je me sens bien avec toi, je me sens vraiment moi-même. Au boulot on c'est très vite entendus, puis j'ai trouver chez une fibre maternelle exceptionnelle, dont je ne comprends toujours pas pourquoi tu n'as pas d'enfant. Je n'ai pas hésiter à te le dire, mais aussi à t'avouer que je me sentais bien avec toi, que j'aime comment tu me protège, comment tu es avec moi. Sûrement que tu me rappelle ma mère. Tu serais un très bonne mère de toute façon. C'est après avoir perdu la mienne, je n'ai jamais retrouver cette relation, cette sensation de bien être tout simplement en étant en présence d'une personne mais avec toi c'est le cas. Je n'arrive pas a te cacher quand ça ne va pas, tu le remarque aussi tôt, tu sais comment me réconforter mais surtout m'écouter. Je ne sais pas pourquoi j'hésite en ce moment pour t'envoyer un message. Je me décide et sort mon téléphone de ma poche, mon petit coca devant moi (j'aime bien l'alcool mais là j'en ai pas envie, émotif comme je suis je suis capable de craquer plutôt que prévu), je prends mon téléphone entre mes mains, je vais pour le déverrouiller et je vois un message de toi. Un sourire niais se fait sur mes lèvres, je t'avais même renommé « Mom Vee » sur mon téléphone. Je te réponds sans plus attendre en te disant que je suis au bar, je te dis le quel pour que tu puisses me rejoindre. Je viens le dépose sur la petite table en gardant mon sourire aux lèvres. Tu peux, tu es disponible et oui, oui ça me fait plaisir. Je prends mon verre plein entre mes doigts pour en boire une gorgée, puis j'essaye de me rappeler quand l'on sait vue pour la dernier fois, un moment. « Mais qui vois-je ? Le garçon le plus mignon de la pièce. » j'avais déposer mon verre, mais un peu surpris ne m'attendait pas a te voir aussi rapidement ici, je me retourne un peu en te regardant, large sourire aux lèvres.  « Et moi je vois la plus adorable des femmes de cette pièce ! Mais surtout la plus belle dans cette robe ! » je te laisse t'installer a mes cotés, puis je viens déposer un baiser sur ta joue, comme toujours pour te salué bien sûr. « Ça fait un bien fou de te voir. Ça fait quoi, deux semaines ? » je viens faire une petite moue pour réfléchir et hausse doucement des épaules.  « Ouais il me semble, c'était au musée je crois non ? » je ne suis pas sûr, mais je pense, je pense que c'était là-bas pour parler boulot. « alors, quoi de neuf ? » je viens doucement prendre mon verre entre mes doigts en haussant un peu des épaules, du neuf je ne dirais pas trop ça. Mon sourire s'efface un peu, tu pouvais voir que c'était pas vraiment du bon que j'avais à dire.  « Et bien... » quand je commence ma phrase le barman me coupe sans le faire exprès. « Bonjour, qu'est-ce que je vous serre madame ? » tout sourire lui, je te laisse prendre commande puis quand il part je viens doucement te regarder.  « Du neuf je ne sais pas trop, mais c'est pas que des bonnes nouvelles que j'ai là... Il y a quelques soucis à la maison, je suis partie depuis ce matin pour souffler un peu parce que sinon je vais vraiment finir par exploser... » je hausse doucement des épaules.  « C'est ça de vivre avec des frères et sœurs aussi nombreux ! » je prends une petite gorgé de ma boisson puis je te regarde en souriant doucement.  « Et toi ? Repos aujourd'hui ? »

night and day together

Edwy and Venus

« Et moi je vois la plus adorable des femmes de cette pièce ! Mais surtout la plus belle dans cette robe ! » Je souriais immédiatement a son compliment alors que je m’installe a ses cotés. Quel bien fou de le revoir. Depuis que l’on se connaît nous nous sommes tout de suite senti à l’aise ensemble, et même s’il ne le sait pas, notre relation a un effet vraiment bénéfique sur moi. Je me sens protectrice avec lui, comme si j’avais un rôle important dans sa vie. Je suis loin de pouvoir me considérer comme sa mère, mais depuis la mort de celle-ci, je joue un peu ce rôle. « Ouais il me semble, c'était au musée je crois non ? » Je hoche la tête a sa phrase. C’est vrai, il était venu au musée pour que je lui donne des explications. C’est un truc entre nous, je lui sers aussi de professeur, lui transmettant comme je peux ma passion et mon métier. Je n’ai jamais su s’il venait parce que ça l’intéresse ou parce qu’il veut me faire plaisir. En tout cas, j’adore ce que je fais. Alors je lui demande ce qu’il y a de neuf dans sa vie, très curieuse de connaître les nouvelles de sa vie. Je remarque alors son sourire s’effacer de ses lèvres. Je me demande directement ce qui pouvait bien lui faire cet effet. Ais-je poser la mauvaise question dès mon arrivée ? Je comptais bien savoir ce qui se passe. « Du neuf je ne sais pas trop, mais c'est pas que des bonnes nouvelles que j'ai là... Il y a quelques soucis à la maison, je suis partie depuis ce matin pour souffler un peu parce que sinon je vais vraiment finir par exploser... » Je connais sa situation familiale et c’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai besoin d’être présente pour lui. Entre la mort de sa mère et les soucis qui se superposent dans leur grande maison, je ne peux imaginer les tracas qui le hantent. Je plisse doucement les yeux en l’écoutant. « C'est ça de vivre avec des frères et sœurs aussi nombreux ! » Dit-il avant que je ne puisse répondre. J’essaye de comprendre sa situation mais je ne peux pas. Je peux juste le soutenir. « Oh, tu veux en parler ? J’ai un peu de mal à comprendre, je n’ai pas de frères et sœurs moi.. » Mentais-je parce que je viens tout juste de découvrir l’existence de ma sœur. Mais c’est un souci bien moindre par rapport à lui. « tu peux tout me dire. » Ajoutais-je alors que je sentais son envie de changer de sujet. Peut-être ne devrais-je pas l’obliger à me raconter ses problèmes. Peut-être a-t-il juste besoin de se changer les idées. Et si c’est le cas, je le ferai avec grand plaisir. « Et toi ? Repos aujourd'hui ? » Demande-t-il alors. Je comprends que je devrai aussi parler de moi. J’avais toujours envie de lui parler de mon mari, mais je n’en ai jamais eu la force, de peur de l’inquiéter plus qu’autre chose. Il a d’autres choses a penser. « Non, je sors tout juste du travail ! Mais j’avais vraiment envie de te voir. » Dis-je doucement, attrapant mon verre pour boire une gorgée de cette boisson fabuleuse. Souriante, je décidais d’en dire plus. « Mon mari n’est pas là, j’en profite pour sortir plus. » Pour sortir tout court. Quelques jours tranquilles où je pourrais voir tout le monde, histoire de ne pas m’éloigner a cause d’un homme. « Enfin tu sais, je sors beaucoup plus quand il n’est pas là. » D’ailleurs, Ed n’avait jamais rencontré mon mari, et il ne vaut mieux pas. « Les choses sont tellement compliqué. Je te comprends là dessus. » Dis-je sincèrement. Lui comme moi avions tous les deux nos problèmes. C’est surement pour ça qu’on se sent si bien ensemble.