(CLELIA) you're not there.

clelia mazzola

me and my broken heart

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Père Italien, mère Australienne. Elle a grandit à Sydney ◊ son père est décédé dans un incendie quand elle avait douze ans, il était pompier ◊ elle est arrivée ici il y a trois ans, sa mère s'est remariée à un kiwi. ◊ elle déteste son beau-père, cet être inférieur contrairement à son défunt héros ◊ à la mort de son père, elle s'est renfermée sur elle-même, elle a repoussé le monde entier et les dizaines de spécialistes n'ont pas pu faire grand chose pour aider ◊ en revanche, depuis qu'elle est ici, cette crise est derrière elle, elle s'ouvre au reste du monde... pour faire des conneries. Attention adolescente en crise, risque de larmes, de cris et mauvaise foi élevé. ◊Elle a un frère, monsieur parfait d'après elle. Elle lui en veut de s'en sortir si bien alors qu'elle se sent comme abandonnée. Pourtant, lui, il l'aime, il est là pour elle, pour la sauver et garder ses plus sombres secrets ◊ elle n'a jamais réussi à se concentrer à l'école, il n'y a rien à faire, elle se fait chier, elle fait chier, il n'y a même pas de manière polie de dire les choses. ◊ Elle ne sait pas ce qu'elle veut faire de sa vie et si vous lui demandez, elle répondra actrice porno, pour avoir la paix. ◊ C'est une surfeuse hors pair, une activité qu'elle pratiquait avec son père, son seul moyen de se vider la tête ◊ elle a un talent tout particulier pour le dessin ◊ elle recherche l'amour, elle a besoin de se sentir entourée et soutenue et pourtant, elle repousse sa famille. ◊ Elle est fragile et particulièrement sensible, elle a toujours l'air au bord du gouffre ◊ elle est tombée amoureuse d'un garçon qui trompe sa copine avec elle. Et elle a beau voir ses regrets, elle le veut. Elle veut le garder, elle le veut pour elle,elle est prête à tout pour obtenir son amour. ◊ Elle a des tendances pyromane depuis la mort de son père. ◊ Elle n'arrive pas à parler à sa mère sans crier, sans être méchante, c'est égoïste mais elle ne parvient pas à agir autrement.◊ Elle est influençable et elle est capable de beaucoup pour impressionner, pour être aimé ◊

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ victoria moroles </pris> clelia mazzola

l'histoire de ma vie

no star can shine without darkness

Elle était belle dans sa robe blanche, magnifique même mais cela, Clélia n’et pas prête de l’admettre. Elle était aveuglée par toute sa colère, elle restait accrochée au passé. Les Mazzola avaient tout pour être heureux, un couple idéal dans une belle maison avec jardin à Sydney, un gros chien et deux adorables marmots. Le cliché de la famille parfaite dans toute sa splendeur jusqu'à ce que tout parte en fumée. Clélia ne pouvait s'empêcher de repenser à ce jour où son monde s’était effondré. Elle rentrait du collège, elle était pressée de retirer cet uniforme hideux et de s’empiffrer de Nutella. Elle n’aspirait à rien d’autre et pourtant en arrivant devant chez elle, son cœur se mit à battre à tout rompre, un sentiment de peur lui transperçait la poitrine. La présence des collègues pompiers de son père n’indiquait rien de bon, le fait qu'ils soient en uniforme était d’autant plus flippant. Alors, abandonnant son sac dans l’entrée, elle avait retrouvé sa mère en pleurs, dans le salon. Et alors, elle savait, son héros n’était plus. Il n'y avait plus personne pour l’amener surfer, plus personne pour hurler son nom dans les gradins. Elle ne l’entendrait plus lui souffler à l’oreille qu'un jour, elle trouverait sa voie, que l’école n’était qu’une étape. Son rire ne résonnerait plus jamais dans la maison quand au grand malheur de sa mère, elle revenait couverte de boue. Avec le temps, elle avait sans doute fini par croire que son papa était invincible, que les flammes ne le prendrait pas… qu'elle grave erreur.

Sa mère avançait doucement dans l’allée, le sourire aux lèvres. Oui, elle avançait alors que quelque part, Clélia n’avait jamais trouvé la force de le faire après le décès de son père. Elle s’et plongée dans le silence pendant des mois, détruisant tout ce qu'elle trouvait dans des excès de colère. Elle n’avait eu de cesse de repousser sa famille, de refuser leur amour et leur soutien. Les dizaines de spécialistes qu'elle avait été forcée de consulter et les antidépresseurs n’avaient jamais vraiment changé cela. Elle s’enfonçait dans une spirale des plus noires dans laquelle elle semblait paradoxalement se complaire. Elle avait douze ans et le sentiment que rien ne pourrait plus jamais aller mieux.

Elle reporta son attention sur son grand-frère qui regardait leur mère avec bienveillance et elle ne pu s'empêcher de souffler. Elle lui en voulait d'être si parfait, de s'en remettre, de réussir. Il était l'enfant modèle, celui qui réussissait à la fac, qui aidait à la maison, il faisait la fierté de leur mère. Et le pire dans tous cela, c'est que peu importe à quel point elle le repoussait, il était toujours là, il s'accrochait à elle quand elle abandonnait. Comme le jour où elle avait volontairement mis le feu aux rideaux de sa chambre. Elle les observait brûler avec fascination, elle se souvenait sans mal avoir songé qu'elle voulait partir. Cependant, il était arrivé, il avait éteint le feu comme le héros qu'il était et il l’avait sorti de là. Il avait pleuré, il avait eu peur pour elle alors qu'elle le regardait sans dire un mot. Il la serrait si fort, la suppliant de ne plus jamais faire une telle chose, lui promettant qu'il ne la laisserait jamais tomber. Il avait aussi promis de ne rien dire à leur mère, qu'il la couvrirait. Et il a tenu sa promesse, ses promesses.

Et puis sa mère se positionne devant celui qui sera son nouveau mari. Cet abrutit de Kiwi comme elle se plaît à l’appeler. En fait, même en étant australienne, elle n’a rien contre les néo-zélandais, non, elle avait seulement décidé que tout était prétexte a le détester. Le jour où sa mère lui avait annoncé qu'ils partaient vivre à Island Bay, l'adolescence dépressive s'était transformée en un tourbillon de haine et de colère. Depuis ce jour-là, il n'y avait plus un jour où elle se muerait dans le silence, elle trouvait tous les moyens pour montrer son désaccord même si cela ne changeait rien. Peu importe ses colères et ses frasques, elle n’avait pas pu empêcher ce mariage. Sans doute parce que sa mère avait conscience que la seule chose qui pourrait rendre sa fille heureuse, c'était son père. Enfin Clélia aurait pu hurler qu'elle s’opposait à ce mariage mais elle avait décidé de leur laissé cette journée quand bien même, dès demain, ils devraient ramasser les pots cassés parce qu'ils ne seraient jamais une famille.

Le mariage, c'était trois ans auparavant, beaucoup de choses auraient pu changer depuis mais en réalité, la situation n’a fait qu’empirer. Les cris, les larmes et les disputes n’en finissent plus. La moindre tentative de conversation fini toujours en drama, Clélia est la queen des dramaqueen. En échec scolaire, elle est complètement perdue face à son avenir et sa mère est totalement démunie après autant d’années à tenter de l’aider sans succès. Elle se retrouve face à une adolescente qui n’en fait qu’a sa tête, qui ment, qui fugue et encore un tas d’autres choses qu'elle préfère ignorer. Pourtant, elle le voit bien, le bébé en elle, ce petit être fragile et apeuré qu'elle voudrait protéger mais elle ne parvient pas à l'atteindre. Clélia s'est forgée une carapace qui la pousse à rejeter l'amour qu'elle continue pourtant de chercher. Un amour qu'elle croit avoir trouvé dans les bras d'un jeune homme nommé Nolan. Son amant, son amour, c'est du pareil au même pour elle, elle l’aime d'un amour inconditionnel. Elle l'aime au point de tout tenter pour qu’il soit sien. Nolan est en couple avec une autre et quand bien même il la trompe, il reste avec elle. Elle ne comprend pas, elle est certaine d'être celle qu'il lui faut, qu'il a besoin de temps pour le comprendre, pour le voir. Elle se laisse bercer dans cette illusion qu'elle voudrait réelle.
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