the waves cover the noise. (nolay #2)

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T'es un menteur, ouais. Mais en même temps, tu en as envie. Tu ne mens pas vraiment, c'est vrai que tu es en train d'avoir une sacré belle érection, mais tu n'es pas vraiment saoul. Sans trop savoir pourquoi, tu avais envie de voir le couché du soleil. Alors, tu t'es préparé des sandwichs, une glacière avec des bouteilles de bière et tu as pris une serviette pour être confortablement installé sur le sable. Tu as eu le droit à un magnifique paysage, tu en as même pris des photos parce qu'il faut dire que c'est vraiment la chose qui peut te calmer. Le bruit des vagues est apaisant, toi ça te calme. Quand tu es énervé, en colère, que tu as besoin de réfléchir, tu t'installes ici et tu ne bouges plus. Tu écoutes, tu peux presque t'endormir. Sauf que ce soir, sous la belle lune plutôt grosse, tu ne penses plus trop à rien. Tu ne sais pas pourquoi tu as envoyé un message à May, mais tu sais qu'au fond de toi, c'est parce que tu avais envie, tu en meurs même d'envie. Tu es couvert simplement de ton boxer en guise de maillot de bain, et d'un gilet pour recouvrir tes fines épaules. Tu n'as pas besoin de plus, tu es juste bien, avec tes pieds qui touchent l'eau. Si tu peux rester comme ça toute ta vie, alors bordel que tu le restes. Vos messages continuent, ton érection devient bien trop inconfortable, tu te retiens avant de doucement te prendre en main, juste pour essayer de passer l'envie. Sauf que tu fermes les yeux, et que bientôt, la seule qui recouvre les vagues est ta voix qui lâche de légers gémissements, ton souffle qui se saccade bien trop rapidement, et les ailes qui sont en train de se développer dans ton dos.

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Nolay

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Je bosse sur un horrible devoir lorsque mon portable se met à vibrer. Surprise par l'heure, je l'attrape en m'imaginant le pire, mais pousse un léger soupir quand je vois de qui il provient. Nolan. Je ne devrais même pas être étonnée. Et encore moins par ce que je suis en train de lire, pourtant, c'est bien tout le contraire qui se produit. Je tape une réponse rapide avant de me remettre à travailler. Qu'est-ce que ce gamin peut être con quand il s'y met. Malheureusement pour moi, il a visiblement décidé d'insister toute la soirée puisque les vibrations de mon téléphone se font de nouveau entendre. Je pense que c'est foutu pour la soirée. Je ferme mon cahier et quitte mon bureau pour regagner le salon tout en lui répondant. Je sais que je ne devrais pas, mes ses messages me bouleversent. Ou alors, je le suis depuis notre première rencontre, je ne sais pas. Machinalement, j'enfile mes chaussures et attrape une veste tandis que je lui demande où est-ce qu'il est. Je ne sais pas si je m'inquiète pour lui ou si j'ai vraiment décidé d'accepter sa proposition. Dit comme ça, je dois ressembler à une fille facile, mais ce n'est pas le cas. Je l'aime vraiment beaucoup et je ne sais pas, peut-être que moi aussi, j'ai envie de m'amuser ? Pourquoi n'en aurais-je pas le droit ? Bon, c'est vrai que ce ne sont pas vraiment des manières et que j'aurais préféré qu'il se ramène chez moi avec des fleurs plutôt qu'il m'envoie ses intentions par textos, mais il est peut-être temps que je me mette au goût du jour et que je vive avec mon époque. Foutue époque. J'attrape mes affaires et quitte mon appartement. Je descends jusqu'au local à vélo pour récupérer ma bicyclette et lève les yeux au ciel lorsque j'obtiens un peu plus de précision sur sa localisation. Je ne sais pas pourquoi, mais j'aurais dû me douter qu'il serait là-bas. Ses soirées sont toujours là-bas. Je lui annonce que j'arrive et j'enfourche ma splendide monture. Normalement, je devrais le rejoindre d'ici une dizaine de minutes et vu la tournure que prennent les sms, je préfère arrêter de lui répondre. Il est hors de question que je me laisse avoir si facilement à cause de ses… beaux yeux et de son regard charmeur. Dix minutes plus tard, j'arrive non loin de chez lui. J'accroche mon vélo au premier poteau que je trouve et une fois au bord du sable, je retire mes sandales. Je n'ai aucun mal à le repérer, mais ce que je trouve le plus étrange, c'est qu'il n'y a pas l'ombre d'un bruit, si ce n'est celui des vagues. Pas de fêtes, pas de jeunes, rien. « Hey » dis-je en arrivant à ses côtés. « Est-ce que ça va ? »

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Le temps passe, ta main à quitter ton boxer depuis bien longtemps, et la fraîcheur commence à claquer sur tes fines jambes. Ta première question est ; est-ce qu'elle va venir ? Ou bien, elle a simplement décidé de snober tes messages et tu vas sûrement passer la soirée tout seul, mais c'est qu'un détail, c'est tant pis pour toi. Tu y crois, tu te fixes une limite d'heure et si jamais elle n'est pas là, alors tu repars chez toi et puis voilà, les choses se terminent. Le problème dans toute cette histoire, c'est que tu es véritablement en train de bander et que malgré ton coup de main d'expert, tu n'arrives pas non plus à faire passer l'envie. Tu soupires, récupères une autre bière alors que ton portable est perdu à côté de toi, en train de se faire recouvrir par le sable. Tu lâches un léger soupir, les premières gorgées de ta bière passent le long de ton œsophage. Tu sais que tu vas avoir une envie de pisser, mais tu n'auras qu'à vider ta vessie dans la mer, tout le monde fait ça alors ça ne te coûte rien. Sauf que tu entends du bruit, que ton coeur se met à battre la chamade et que tu sais que c'est elle. Tu lèves ton regard quand elle est proche de toi, la lune éclaire son visage de poupée et tu te mords difficilement la lèvre. « Très bien, et j'vais bien. » Tu lui assures, alors que tu fais de la place sur ton immense serviette pour qu'elle puisse s'installer à côté de toi. Tu ne mens pas, tu vas bien, tu n'as pas vraiment bu, tout comme tu n'as pas fumé de joint. Tu ne lui as pas menti, quand tu lui disais que t'étais conscient de tes gestes et de tes mots, tu l'es vraiment. Tu souris, un sourire charmeur alors que, discrètement, ta main se pose sur sa jambe. « Tu es belle. » Tu souffles, et c'est en loin une méthode de drague, mais une véritable pensée, t'es simplement sincère. « Par contre, j'bande grave et c'est chiant. » D'un ton innocent, tu regardes l'horizon, comme si les vagues étaient plus intéressantes que May, alors que c'est loin d'être le cas.

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Nolay

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Quand je le vois devant moi, je sais que je viens de me faire rouler dans la farine. Et en toute beauté. Il ne ressemble pas à un gars bourré ni à un gars défoncé par je ne sais quelle substance illicite. J'aurais presque envie d'applaudir et de le féliciter, seulement toute cette histoire me taraude. Je ne sais pas pourquoi il m'a menti par message et ça m'agace un peu. Voire même beaucoup. J'étais en train de bosser et… je laisse tomber. Maintenant que je suis là, c'est trop tard pour penser à ce que j'aurais pu faire s'il ne m'avait pas raconté des conneries. Puis au fond, je sais très bien pourquoi il m'a menti. S'il n'était pas bourré, je ne serais pas venue et je suis sûre qu'il le sait très bien. Même si je ne sais toujours pas si je suis ici parce qu'une partie de moi espère que sa proposition est bien réelle, je sais que j'étais vraiment inquiète. Je ne sais pas ce qu'il est capable de faire en étant bourré et je n'avais pas envie qu'il lui arrive quelque chose. Sans doute parce que je tiens à lui bien plus que ce que je m'avoue. Et je déteste ça. Je déteste être dépendante de quelqu'un au point d'accourir quand il m'annonce qu'il a un peu trop bu. Alors je soupire et je m'assois à côté de lui sur la serviette. Visiblement, il avait prévu son coup. Je ramène mes jambes contre moi et encercle mes genoux de mes bras. Je l'écoute me complimenter et lève les yeux vers les étoiles. En fait, je ne regrette pas d'être venue. C'est presque romantique comme situation et je pense que la pleine lune y est pour beaucoup. Enfin, ça aurait pu l'être encore plus s'il avait gardé ses problèmes d'érection pour lui. Mais sa remarque m'arrache quand même un petit rire. Ce gars est infernal. Je lui donne un léger coup d'épaule et secoue la tête de droite à gauche. « Et toi tu es vraiment con. » Je ne le pense pas vraiment et puis mon ton se veut affectif, moqueur. Quoi que. Il faut bien l'avouer, il a souvent des comportements d'abruti, mais c'est loin de me déranger. Ce qui est une grande première. Venant de lui, c'est plus mignon qu'autre chose. Peut-être parce que c'est maladroit, je ne sais pas. « Tu sais que ce n'est pas le genre de choses que tu es censé dire ? Vois-tu, ça rend le moment beaucoup moins magique ! » Je détourne le regard pour admirer l'horizon et pose ma tête sur mes genoux avant de la tourner vers lui. « J'imagine que je ne suis pas venue jusqu'ici pour te regarder boire sans moi. Alors… est-ce que tu me proposes une bière ou est-ce que je vais devoir te passer sur le corps pour aller la chercher moi-même ? »

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Tu es fier de ton coup, fier qu'elle est plaquée ses activités pour venir te voir. Bon, sûrement qu'elle n'est venue que pour te porter, pour qu'elle s'occupe de toi si tu étais vraiment dans un état second. Sauf que tu ne l'es pas, tu es conscient de tes mots et de tes gestes parce que tu es dans un bon état. Ce n'est pas la bière qui va te rendre mal, sûrement te donner une envie de pisser bien trop chiante, mais à la limite, ce n'est que ça. Elle prend rapidement place à tes côtés et tu te montres tellement glamour. Tu lâches un léger rire face à ses mots, alors que tu tends tes jambes et que tu t'approches du sable pour que tes pieds soit chatouillés par ses graines. Tu souris, elle devient un peu rebelle, moins coincé. Tu tends ton bras vers la glacière, tu attrapes une bouteille de bière du bout des doigts et tu lui enlèves le bouchon. Une fois que c'est fait, tu lui offres la bouteille d'alcool, récupères la tienne et trinques. Tu ne lâches pas sa jambe, ton pouce caresse sa peau comme si les choses étaient normales. « Mais tu peux me passer sur le corps aussi. J'étais sérieux, dans les messages. » Tu regardes son visage de poupée, alors que ta main, comme si tu faisais ça sans faire attention, s'approche dangereusement vers son entre-jambe. Tu veux qu'elle glisse, la toucher à travers son jean, tu veux qu'elle perde la tête, tu veux trop de choses. Tu t'approches doucement d'elle, embrasses légèrement son cou à travers des baisers doux. « M'dit pas que tu en as pas envie... » Tu as une certaine confiance en toi, tu retires ton gilet pour n'être simplement plus qu'en boxer, comme si c'était tout à fait normal. Tu cherches, tu provoques, mais quand tu veux quelque chose, tu l'as. Et tu veux May, tu la veux tellement bordel.

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Je le remercie en lui souriant lorsqu'il daigne enfin de m'offrir une bière. Un peu plus et j'allais croire qu'il allait me laisser mourir de soif. Et je n'avais aucune envie de goûter l'eau de la mer. Nous trinquons et je bois une gorgée. C'est la première fois que j'en bois une et honnêtement, je trouve ça plutôt très bon. Depuis que je le connais, quelque chose à changer. Je suis plus… et moins… Enfin je ne sais pas comment l'expliquer. Je me pose moins de questions, je m'impose moins de limites et je commence peut-être enfin à vivre. Je ne sais pas si c'est la réalité, mais mes principes m'empêchaient peut-être d'être heureuse ? Ou alors, je commence sévèrement à péter les plombs. C'est possible aussi. Mais cet aspect là de la vie me plaît. Je suis jeune et je devrais en profiter. Alors que mes anciennes règles aillent brûler dans les flammes de l'enfer. Le contact entre son pouce et ma peau me fait revenir à la réalité. Sa caresse est aussi douce qu'une plume et mon corps est parcouru d'un millier de frissons. Mon cœur s'emballe et rate plusieurs battements. Je resserre mon emprise sur la bouteille et plonge mes yeux dans les siens. « Peut-être après quelques bières… » J'avais deviné qu'il était sérieux dans ses messages, au moment où j'ai vu qu'il m'avait menti, mais de l'entendre me le dire en vrai, de vive voix, c'est déstabilisant. Presque tentant. Je sens sa main se rapprocher de mon entre jambe et c'est ce moment que mon cœur décide pour quitter ma poitrine. Je me mords la lèvre inférieure lorsque l'envie monte petit à petit en moi. Qu'est-ce que je dois lui dire ? Que j'en ai envie ? Que non, je ne préfère pas ? La vérité ? Oui, je devrais lui dire la vérité. Mais le problème il est là. Je ne crois pas qu'il soit prêt à l'entendre. Et moi non plus. Parce que je suis perdue. Je ne sais pas. Je ne sais pas ce que je veux. Je ne sais pas si j'en ai envie. Ma raison me cri de partir. Mais mon corps tout entier m'ordonne de laisser mon désir prendre possession de moi. Mais est-ce que je suis prête à faire ça ? Est-ce que je suis vraiment capable d'oublier tout ce qui me raccroche encore à ma sagesse ? Alors dans un souffle, j'ose enfin lui répondre. « Je ne te le dis pas… » Je baisse les yeux vers la serviette, incapable de soutenir plus longtemps son regard et encore moins de le voir torse nu. « Mais qu'est-ce que tu ferais si je te le disais… ? Qu'est-ce qui se passerait, ensuite, si je te dis que non, je n'en ai pas envie… ? » Ma phrase n'est plus qu'un murmure sur la fin. Parce que la question ne se pose même pas. J'en ai envie. Et la réponse, je m'en contrefiche.

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Elle est là, proche de toi, et c'est en train de te rendre dingue. L'envie est en train de grandir dans ton ventre, tu frissonnes rien qu'en fermant les yeux, rien qu'en imaginant ses lèvres sur les tiennes, tes doigts qui torturent son corps. Tu souffles difficilement, l'excitation est en train de monter et ça devient difficile d'essayer de te calmer. Tu l'observes, la lune éclaire son corps, tes yeux parcourent ses courbes alors que ta main reste dans cet endroit. Pour le moment, tu ne cherches pas plus loin, mais ça ne serait que tarder. Elle te provoque, et tu te mords la langue difficilement. Tu t'approches d'elle, tes jambes touchent les siennes, et ta main, dans un geste des plus innocents, touche sa peau, une caresse bien trop dangereuse. « Tu ne veux pas ? » Un sourire au coin du visage. « T'es vraiment sûre de toi ? » Tes doigts tirrent sur le tissu de sa jupe. Tu ne lui retires pas, tu soulèves simplement un peu, juste un peu. Et doucement, tes doigts touchent son intimité à travers le tissus de son sous-vêtement. Ton pouce caresse sa zone sensible, malgré le sous-vêtement qui gêne, et puis tu retires tes doigts par la suite. Tu veux la torturer ? Tu vas le faire. Après une minute intense de caresses lentes, bien trop lentes, tu t'éloignes quelque peu de son corps. « J'comprends, moi non plus j'en ai plus trop envie. » Tu dis ça comme ça, comme si c'était normal. Tu récupères ta bouteille de bière, tu bois quelque gorgée comme si tu ne venais pas de la toucher, comme si tu venais de rien faire. Comme si, depuis le début, vous étiez là, sur le sable, à boire des bières et à écouter le bruit des vagues. Tu veux juste lui faire perdre la tête, et rien que d'avoir quelque peu touché la jeune May, toi ça te rend dingue. Ton coeur bat la chamade, tu veux recommencer, mais c'est trop facile, c'est trop simple.

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Nolay

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Ses mots ont à peine franchi ses lèvres que je sais que cette situation va prendre une tournure bien trop dangereuse. Sa caresse me fait frissonner, me fait perdre tous mes moyens. Je ne devrais pas être déstabilisée à ce point et pourtant… Il se moque de moi, je le sais et ça l'amuse. En guise de réponse je lâche un petit grognement. Je sais ce qui va se passer je ne le retiens pas. J'aimerais lui crier que oui, j'en ai envie, que je suis sûre, mais mes mots restent coincer au fond de ma gorge. Alors je ne dis rien. Je ne bouge pas. Et je le laisse faire. Je le laisse me caresser, je le laisse faire monter en moi un désir que j'avais fini par oublier. Je ferme les yeux et me mords l'intérieur de la joue. Plus les secondes passent, plus le plaisir montent sous ses caresses. Au bout d'une interminable minute, le petit gémissement que je retenais fini par sortir. Et c'est ce moment-là que Nolan décide de stopper les caresses. Il retire sa main, m'annonçant que finalement, il n'en a plus envie et nos corps se décollent. Je me laisse tomber en arrière, prenant soin de ne pas renverser ma bière et réajuste ma jupe sur mes cuisses. « Je te hais… » Et ça, c'est bien vrai. Je le déteste pour ce qu'il vient de faire. De toutes mes forces. Il a décidé de jouer avec moi, de me torturer et maintenant qu'il a commencé, je n'ai qu'une envie, c'est qu'il continue. Je veux ressentir une nouvelle fois ce plaisir intense, je veux que nos corps ne fassent qu'un. Mais s'il veut jouer. Je vais jouer aussi. Je passe une main sur mon visage et me redresse. J'ai une idée. Je bois une petite gorgée et dépose ma bière contre mon sac afin qu'elle tienne debout et ne se renverse pas. Ensuite, je me lève et tente de camoufler mon petit sourire en coin. Je retire mon gilet et le laisse tomber sur la serviette, là où j'étais assise quelques minutes plus tôt. Puis lentement, je fais glisser ma jupe le long de mon bassin, plus le long de mes jambes, jusqu'à ce qu'elle se retrouve elle aussi, sur la serviette. Puis vient au tour de mon débardeur et c'est avec la même lenteur que je le retire, prenant soin de découvrir que petit à petit chaque partie de mon corps. Quelques mouvements plus tard, je me retrouve en sous-vêtements devant lui. Ils sont blancs. Tout en dentelle. Et j'espère bien lui faire tourner la tête. Je me penche vers ma bière pour la récupérer, le laissant en face à face avec ma poitrine et je bois. Une fois le début de l'opération terminée, j'avance de quelques pas pour me retrouver au bord de la plage. L'eau effleure mes pieds à plusieurs reprises. « Je vais me baigner ! » J'avance jusqu'à ce que l'eau atteigne mes hanches et intérieurement, j'espère qu'il viendra me rejoindre.

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Tu as voulu jouer, le souci, c'est que tu ne pensais pas qu'elle aussi aller se mettre à jouer. Elle est en train de prendre une tournure que tu n'étais pas préparé. Le seul contexte que tu avais en tête, c'était qu'elle te supplie de reprendre ses caresses, mais pas ça. Elle ne te hait pas, tu le sais, quand elle a enfin gémi, toi ça a donné une grosse envie et tu as juste bandé un peu plus fort. Mais là, quand elle se lève, tu ne quittes pas son corps des yeux. Tu fronces les sourcils, parce qu'au début, tu te dis qu'elle va partir. Sauf que, quand elle retire son gilet, ton coeur commence à battre et tu ne loupes pas la scène. Elle retire sa jupe, tu regardes intensivement ce mouvement trop lent pour toi. Tu as envie de lui faire l'amour. Pas une baise, non, elle ne le mérite pas. Juste l'amour, tu as envie d'être lent avec elle, doux aussi. Tes yeux fixent son entre-jambe et tu lâches un léger soupir. Tu commences à avoir mal, à cause de ton érection. Elle retire par la suite son débardeur, et là, c'est mort. Tu n'as d'yeux que pour elle, que pour son corps. Tu empoignes la serviette d'une force, parce que tu as envie de l'allonger sur le sable et de lui faire l'amour. Tu as envie de ne faire plus qu'un, juste avec elle. Alors, forcément, quand tes yeux se retrouvent en face de sa poitrine et qu'elle se casse vers l'eau, tu es frustré. Par automatisme, tu poses ta main sur la bosse bien visible dans ton boxer, et tu te relèves. Elle est déjà dans l'eau. Tu t'approches de l'eau, elle est à quelques mètres de toi et pourtant, elle est trop loin. Dos à toi, tu encercles sa taille et déposes un baiser dans sa nuque. Tu cherches sa main, alors que ton autre main caresse son ventre. « Je peux me joindre à toi ...? » Tu souffles dans son oreille, alors que ta main descend jusqu'à l'élastique de son sous-vêtement. Tu ne tiens pas longtemps avant que tes doigts entrent, passe la barrière du tissu. Et tu reprends les mêmes gestes que tu as faits quelques secondes plus tôt, sauf que cette fois-ci, tu touches véritablement sa peau. « Tu es tellement séduisante May... »

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Nolay

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J'entends son corps rentrer dans l'eau et je souris. Finalement, j'ai réussi à le faire venir et je suis persuadée que mon petit manège ne lui a pas autant plu qu'à moi. L'arroseur arroser, comme on dit. Je ne bouge pas d'un centimètre, attendant qu'il se positionne à mes côtés, mais à ma plus grande surprise, ses bras m’entoure la taille et ses lèvres se déposent dans mon cou. Mon corps est parcouru de frisson et pendant quelques instants, je me sens belle, désirée et désirable. Je ne suis pas ce genre de filles bien dans sa peau, je n'ai eues que des relations amoureuses foireuses, mais avec Nolan, tout est différent. J'ai l'impression d'exister, vraiment. Et je ne veux pas laisser cette impression s'envoler. Pour rien au monde. Une de ses mains caresse délicatement mon ventre, tandis qu'il me demande s'il peut se joindre à moins. « Mais avec plaisir » lui dis-je en murmurant. Si seulement il savait que je n'attendais et n'espérait que ça. Mon souffle se coupe quand il reprend les mêmes mouvements que tout à l'heure, mais cette fois-ci, les barrières sont tombées. Il a trouvé le chemin à travers mes sous-vêtements. Sans doute pour mon plus grand bonheur. Je sens la chaleur de sa peau contre la mienne et je ne suis pas certaine de lui résister très longtemps. Pourtant, je n'ai pas fini de m'amuser. Je veux qu'il me montre à quel point il en a envie, s'il est prêt à patienter toute la nuit pour que je m'offre enfin à lui. Je veux laisser le désir grandir en nous jusqu'à ce qu'il nous soit impossible de résister et qu'il nous brûle la peau. Je me tourne doucement vers lui, accompagnant ses gestes de quelques mouvements de hanches, rendant la volupté encore plus intensive. Une fois en face de lui, je colle ma poitrine contre son torse et glisse mes mains le long de son dos. Moi aussi, j'ai besoin de le toucher, de le sentir contre moi, de sentir la chaleur de son corps me réchauffer et me protéger de cette légère brise. Ma respiration se fait de plus en plus saccadée au fur et à mesure de ses caresses. Il dit que je suis sexy et je pourrais l'écouter me le dire des heures durant. « Tu n'es pas trop mal non plus… » Je lui souris, mais je pense bien plus que ce que je dis. Il est sexy lui aussi, mais je préfère garder cette pensée rien que pour moi. Pour le moment. Il aura sans doute l'occasion de l'entendre plus tard. Ma main droite remonte le long de sa nuque et caresse lentement ses cheveux. Je peux sentir son parfum et je donnerais n'importe quoi pour le sentir encore et toujours. Je presse un peu plus mon corps contre le sien, serrant de temps en temps les cuisses lorsque le plaisir devient trop intense. « Hm… » Il arrive déjà à me rendre toute chose, alors je ne préfère pas imaginer ce que ce sera quand on ira plus loin. J'approche ma bouche de son oreiller et lui mordille délicatement le lobe avant de lui murmurer cinq petits mots. « Tu pourrais mettre un doigt… »

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L'eau est loin d'être froide, et de toute manière, tu as trop chaud pour vraiment savoir la température de l'océan. La seule chose que tu sais, c'est que quand tu te retrouves derrière May, tu ne veux qu'elle. Tes lèvres sur sa nuque, ta main qui a passé l'ultime barrière, ton autre qui caresse son ventre avant d'empoigner sa poitrine. Tu frottes ton érection contre son fessier, alors que tu accélères peu à peu tes mouvements. Tu aimes voir à quel point tu as possession de son corps, tu aimes voir son souffle qui devient de plus en plus difficile. Elle se tourne, ses mouvements de bassins sont en train de te rendre dingue et tu te mords la lèvre. Tu frôles ses lèvres sans jamais vraiment l'embrasser, et tu arrêtes tes caresses dès qu'elle t'en demande plus. Parce que tu veux torturer son corps, peu à peu, tu veux qu'elle devienne aussi folle que toi, tu l'es. Tu lâches un soupir alors que tu retires son unique bas. Avec une précision, et grâce au fait que le vent n'est pas fort, tu l'envoies valser sur le sable. « Madame est impatiente ? » Tu demandes alors que ta main glisse le long de son dos et que cette fois-ci, tu fous en l'air toutes les barrières en déposant tes lèvres sur les siennes. C'est doux, loin d'être un baiser brute et sauvage. Non, c'est juste doux, c'est juste beau, ton coeur est en train de battre fort contre ta cage thoracique. « Je suis prêt à parier que si on n'était pas dans l'eau, je te sentirais mouiller... » Tu souffles d'une façon sensuelle alors que tu retrouves très rapidement ses lèvres. Puis, sans prévenir personne, tes lèvres descendent dans son cou, tu embrasses sa poitrine et tu fais discrètement baisser ta main pour finalement retrouver des caresses sur son intimité. Ton index caresse la paroi, mais tu ne l'entres pas, pas encore, parce que tu es également en train de mordre sa clavicule, tu laisses une légère marque et tu es simplement en train de te rendre dingue, tu t'excites tout seul. « Il n'y a que nous sur cette plage, je veux t'entendre, me supplier, jouir... » Tu caresses toujours son extrémité, avant de caresser à nouveau son point G. Tu veux qu'elle soit dingue, aussi dingue que toi, tu veux que les vagues vous bercent dans cet élan qui ressemble à de l'amour.

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Nolay

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Je n'ai pas le temps de comprendre ce qui se passe, que je me retrouve avec le sommet du corps sur le sable, et du bassin jusqu'aux pieds, dans l'eau. Nolan est au-dessus de moi et je me rends enfin compte qu'il me manque ma culotte. Il n'a pas perdu de temps pour me l'enlever. Remarque, on en a déjà assez perdu comme ça pour ne pas en perdre encore plus. Non, je ne suis pas impatiente. Enfin pas vraiment. En fait si. Mais c'est entièrement de sa faute. Et je compte bien le lui faire savoir. « J'en avais surtout marre que tu me fasses attendre… » Pour me répondre, il dépose ses lèvres sur les miennes et je l'embrasse langoureusement. Nos langues se rencontrent et danse la plus belle des valses. Ce baiser est aussi délicat qu'une pétale de rose, aussi doux qu'une plume. Mon cœur me menace de s’échapper une fois de plus, mais cette fois-ci, je veux le garder à l'intérieur de mon corps, je veux le sentir battre à tout rompre, savoir que je ne rêve pas et que tout ceci est bien réel. Ce n'est pas le fruit de mon imagination. Il ne me joue pas des tours. Oui, tout ça est vraiment en train de se passer. « Tu n'as pas besoin de le sentir pour savoir que c'est vrai… » Depuis sa première tentative, je suis mouillée. Je le sais, je le sens. Il m'embrasse de nouveau, mais pas suffisamment longtemps à mon goût. Ses lèvres se détachent des miennes pour embrasser ma poitrine et mon corps se cabre légèrement sous ses baiser. S'il ne faisait pas nuit, je suis presque sûre qu'il pourrait voir mon visage se colorer de rouge. Non pas par gêne, mais parce que j'ai chaud. Mon corps entier à chaud, entre en ébullition. Sa main glisse le long de mon corps, laissant derrière elle de nombreux frissons. Elle retrouve le chemin de mon intimité et je ne porte même pas attention au suçon qu'il est en train de faire sur ma clavicule. En temps normal, je crois que je me poserais des milliards de question sur le comment cacher cette affreuse marque, mais pas cette fois. Non. J'ai envie que tout le monde puisse la voir. Que tout le monde sache ce qui s'est passé entre moi et le mystérieux homme au suçon. Mes ongles s'enfoncent dans le sable. J'essaie de m'agripper à quelque chose, mais il n'y a rien. Alors je laisse l'ivresse du plaisir me gagner. Je ne peux plus attendre. Je veux qu'il le fasse, qu'il insère en moi un ou plusieurs doigts. « Fait-le… » Je n'ai pas pour habitude de supplier, mais s'il ne le fait pas, il va me rendre dingue. « Je t'en supplie. » Je le regarde de mes yeux brillants d'envie. « Ou peut-être que tu préfères passer à l'étape supérieure immédiatement… » Moi, ça m'est profondément égal. Tout ce que je veux, c'est le sentir en moi. Le sentir remuer. Et jouir pour lui. Jouir de plaisir.

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Tu ne sais pas si le sable est confortable, mais le lieu est tellement érotique. Toi sur May, vos corps qui sont à moitié dans l'eau, c'est juste magnifique. C'est intense, et tu es en train de te rendre dingue à force de vouloir la torturer. Quand elle te supplie, tu en souris. Pourtant, tu ne fais rien, hormis la caresser à nouveau. Et, à nouveau, tu embrasses sa poitrine, tu mordilles son téton et tu fais exactement la même chose à son deuxième sein. Puis tu descends ta langue autour de son nombril, tes mains attrapent ses jambes que tu fais passer au-dessus de ton cou, pour pouvoir par la suite t'attaquer à son intimité sans que tu ne t'étouffes avec l'eau. Ta langue, avec précision, caresse son poing G, tourne autour pour finalement s'occuper de son entrée. Tu veux la rendre dingue, ton coeur est sur le point de t'exploser et tu trembles de plus en plus. Ta langue est précise, tu cherches l'endroit le plus sensible pour l'entendre soupirer, pour l'entendre gémir puis quand tu n'en peux plus toi-même, tu retires ton boxer en le foutant loin, très loin devant vous. Tes lèvres découvrent les siennes, et finalement, tu entres un doigt pour la préparer. Tu commences des vas et viens pour finalement en entrer un deuxième. Ses jambes ont retrouvé l'eau, vos bassins sont de nouveau sous l'océan et c'est tellement magique bordel. Tu cherches sa main, tu lies tes doigts aux siens et sans la prévenir, tu retires tes doigts pour ne faire plus qu'un avec elle. Tu lâches un long soupir alors que tu cherches ses lèvres. Tu mordilles sa lèvre inférieure et une fois que tu es profondément en elle, tu attends, tu ne bouges plus. « T'es si belle. » Tu souffles, alors que tu commences un lent et doux mouvement de bassin. « Je reste. » Tu murmures contre ses lèvres, parce que cette phrase est symbolique, tellement symbolique. Tes mouvements de bassins sont lents, doux, c'est de l'amour.

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Nolay

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Je savais qu'il n'écouterait pas mes supplications. C'est bien trop tentant de me torturer, de me faire patienter alors que je n'en peux plus. Il joue avec moi. Il met ma patience à rude épreuve et rien que pour ça, je pourrais le tuer. Enfin façon de parler… Pour l'heure, c'est lui qui va me tuer. Mon corps tout entier brûle de désir et tout ce qu'il me fait ne fait qu'augmenter cette sensation. Il me rend folle. Complètement folle. Je crois que j'ai perdu la raison. Je ne peux pas expliquer cette situation autrement, alors je sais que ça doit être ça. Et je me demande ce que l'ancienne May penserait de tout ça. Je me trouverais sans doute pitoyable. Je me jetterais la pierre. Je me traitais de traînée. Et peut-être que j'aurais eu de raison. Mais je dois arrêter de réfléchir. Parce que j'ai envie de tout ce qui arrive et je sais que je pourrais le regretter si je venais à reculer. Ou à fuir. Alors je laisse mes pensées s'évaporer et s'envoler avec le vent. Je profite de l'instant présent, je soupire de plaisir à chacun de ses gestes, je souffle d'envie à chacune de ses caresses. Et mon corps suit les mêmes mouvements. Je frémis de plaisir, je me cambre de bonheur. Quand ses doigts me pénètrent, je lâche un gémissement de contentement. Enfin. J'aimerais parler, lui dire à quel point c'est bon, parce que oui, c'est si bon, mais je suis seulement capable de gémir. Gémir de réjouissance. Je sens sa main qui cherche la mienne alors je la lui prends et nos doigts s'entremêlent, comme nos deux corps. Nous ne faisons plus qu'un et le feu du désir me dévore jusqu'à me consumer entièrement. Il me dit que je suis belle, alors je lui dis que lui aussi. Mais je n'ai pas envie de parler. Pas maintenant. On aura tout le temps de le faire plus tard, tout le temps nous échanger des mots doux après notre acte, après avoir fait l'amour. « Restes en moi pour toujours… » J'accompagne ses vas et vient par des mouvements réguliers de mon bassin. Je veux monter au septième ciel. Ce soir. Sous la lune et sous ce ciel étoilé. Je veux qu'il se souvienne à jamais de notre première fois. Je veux que le moment soit magique. Aussi magique que nos premiers baisers, aussi magique que les étoiles que je vois au-dessus de moi. Ma main de libre glisse le long de son dos et quelques secondes plus tard, je jouis. Sur cette plage déserte, j'annonce au monde entier que ma luxure a eu raison de moi. Qu'il a eu raison de moi. Que je m'offre toute entière à lui, qu'il peut faire de moi ce qu'il veut. Je suis prise au piège, dans son piège, dans celui de l'amour.

AVENGEDINCHAINS

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blue neighbourhood.
Quelques secondes et vous ne faîtes plus qu'un. Quelques secondes et vos lèvres se retrouvent, tu commences des coups de bassins en t'enfonçant un peu plus. Tu prends un rythme lent, doux, alors que peu à peu, tu accélères. Le bruit des vagues, de l'eau qui recouvre la moitié de vos corps couvrent le bruit de vos deux corps qui s'entrechoquent. Tu lâches un soupir, avant de finalement gémir peur à peu. Le plaisir monte dans ton corps, jusqu'au moment où l'extase arrive. Ton coeur est sur le point de s'arrêter, ton corps se met à trembler de plus en plus alors que tu es pris de spasmes. Tu te vides dans son corps, ta tête se perd dans son cou que tu embrasses à plusieurs reprises alors que ta main sert la sienne. La première question est ; qu'est-ce que tu es en train de faire bordel ? La réponse, tu ne l'as pas. Tu es en train de tout perdre, c'est mal ce que tu viens de faire, c'est mal que tu craques, c'est mal parce que bordel il y a Murphy. Tu ne peux plus continuer tes conneries, il faut que tu te reprennes en main, tu vas y arriver forcément. Pour le moment, tu rejettes cette idée, non loin d'avoir des regrets mais tu ne veux pas y penser. Tu trembles dans ses bras, alors que tu n'es plus capable de véritablement bouger. Tu es tout engourdi, et tu te sens juste bien. « Putain. » Tu souffles, difficilement, en avalant difficilement ta salive. Tu n'arrives ni à retrouver ta respiration, ni à calmer tes tremblements, et t es sur le point de sentir ton rythme cardiaque s'exploser.

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