Hannah Emma Varenko - fiche de présentation

Hannah Emma Varenko

" La vie peut te jouer des vilains tours..."

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ De nature joyeuse et rieuse, j’aime parfois rire ! Il m’arriverait même de sauter de joie dans la rue ! Le fait même que je fasse des farces me rend joyeuse. C'est vrai que je ris beaucoup, mais il m’arrive de bien travailler. Je n’aime pas lorsque je ne finis pas un dossier. Sérieuse, je fais en sorte de m'appliquer dans tout ce que j’entreprends. Je considère qu'il est important de bien se comporter ; que j’ai de la chance d’avoir un travail et que je dois continuer. Après tout, je ne suis pas si mal lotie que cela.

Il m’arrive presque tout le temps de m'inquiéter pour les gens. Je me soucie beaucoup de ce qui leurs arrivent, et pas pour moi. C’est vrai que je suis comme ça, vous allez sans doute me dire que c’est plus un défaut qu’autre chose. Je persiste à croire que je peux aussi éviter de m’inquiéter mais je suis comme ça…  J’aide le plus possible ma famille comme je peux. C'est vrai que ma famille est très solidaire des uns et des autres. On a souvent aussi des mauvais moments, mais je pense que l’on peut tout faire pour que tout se passe bien.

Le fait que je sois gentille, mais est trop gentille ce qui me perdra un jour. C'est vrai que j’aide sans arrêt ! Mais je ne m'occupe pas vraiment de moi.  Je prends plus le temps de s'occuper des autres que de s'occuper de son propre intérêt. En fait peu égoïste, je ne comprends pas trop pourquoi les gens se sont joués de moi. Mon trop plein de gentillesse me perdra un jour, mais bon, je vais essayer de ne plus trop me faire avoir.

Je ne trouve pas que l'hypocrisie et l'égoïsme sont des bonnes choses. Puis sentant que ce n'était pas une bonne chose, je suis restée moi gentille et généreuse. J’apprécie aussi de temps en temps pour se poser et lire un livre. Cela me fait le plus grand bien. J’ai tenté aussi de trouver des passes temps pour m’occuper un peu de moi. La musique lui fait me plus grand bien, comme le dessin cela me permet de me sentir bien. Le piano est un instrument qui me permet de faire de belles mélodies. Depuis que j’ai entendu la première le saxophone, j’étais allée voir ma mère. Insistant un peu plus, j’avais pu donc commencer le cours de musique. Je joue de mon instrument à vent assez régulièrement. Le fait aussi de faire une balade en ville avec mes amies me plait beaucoup ! Même lorsque je dessine, je suis dans mon monde personne ne peut la déranger. Il y a des moments, où je sens que je dois mettre mes idées sur une feuille. C’est le fait de dessiner et de faire de la musique qui m’a canalisé.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ Evan Rachel Wood</pris> Hannah E.Varenko

l'histoire de ma vie

Chapitre un

Il y a six mois…

Deux hommes sont sur une scène de crime. Ils sont inspecteurs de police. Ils m’attendent… Enfin, je suis censée être là.. Mais ils cherchent à savoir comment me dire la chose la plus horrible de ma vie.

« Tu as prévenu Hannah ? »
« Non et toi…. ? »
« Elle va avoir un choc. On doit lui dire avant qu’elle n’arrive ici.  David, on doit lui dire. »
« Comment… Tony, elle va vite vouloir prendre l’enquête… Il va falloir qu’on lui évite les choses… On ne peut pas la laisser rentrer chez eux.  »
« Inspecteurs ?  » Dit une femme.
« Oui ?  » Répondent en même temps les deux inspecteurs.
« Mme Davis… Hannah est déjà là… »
« Quoi ?!  » Dit un inspecteur. «  Que l’on couvre le corps ! Vite ! »

Tout le monde s’active. Tout le monde veut me cacher l’horrible vérité dont je vais devoir faire face. A vrai dire, j’ai dormi au bureau, j’ai eu pas mal de dossiers à faire, mon mari Travis à l’habitude. Il sait que je vais rentrer le lendemain matin avec les petits croissants. Seulement, j’ai entendu un appel à la radio. Je ne veux pas m’alarmer, mais je sens que quelque chose cloche. Je ne sais pas vraiment quoi dire. Je tente de comprendre la situation. J’arrive devant chez moi.

« Mais j’habite ici, laissez-moi rentrer chez moi.» Je croise le regard de l’inspecteur : « Où est Travis ? Qu’est-ce que vous faite ici ? » Je le vois me faire une grimace, je patiente, puis, je dis : « Il se PASSE quoi ICI ? » Je suis prise par les bras pour que je n’aille pas dans notre chambre. On ne veut pas que j’y aille. On essaye de me canaliser, mais cela ne fonctionne pas. Je me libère de mon manteau. Je regarde l’inspecteur. Je l’analyse. Je lui dis : « Dis de suite, ou je t’arrache les vers du nez… » Je croise les bras, puis, je vois le médecin légiste. Je demande à l’inspecteur : « David, où est Travis ? Tu vas me répondre OUI !  » Je sais qu’entre policiers il va sans doute y avoir des choses qu’ils vont se dire mais qu’ils vont oublier de me dire… Mon mari est policier, il a travaillé avec les inspecteurs, il allait aller dans l’école pour devenir inspecteur. On veut me faire sortir de chez moi. On ne veut pas que je vois passer le corps de mon mari. Je sens que l’on me cache quelque chose. Il y a eu des cambriolages ces temps-ci dans le quartier. Mais je suis étonnée que mon mari n’est pas pu se défendre.

Je regarde les médecins légistes qui descendent le corps de mon mari dans le sac noir. Je hurle ! Les sanglots me montent violemment à la gorge. Je ne me retiens plus, je peux voir le visage de mon mari qui n’est pas couvert par le plastique noir. Je pleure, je cri, je prends conscience que notre lune de miel n’aura pas lieu. Je suis prise dans les bras par David. Il essaye de me rassurer, mais les spasmes me prennent encore plus la main. La douleur est telle que j’ai la folle envie de le frapper. Ce que je fais en lui donnant des coups de points. « Cela va aller, vas-y lâches toi… » J’ai comme envie de le baffer encore plus. Je pleure d’avantage. J’entends le silence, plus un bruit, tout le monde s’est arrêté alors que la douleur se fait encore plus violente. On m’amène dans le salon, on enlève mes chaussures, on me borde avec le plaid. On m’allonge. On m’ordonne de dormir vu que j’ai travaillé toute la nuit. Je laisse faire David. Il reste là à côté de moi. Il est si attentionné que cela me fait mal. Je ferme les yeux.

Il y a trois mois…

David est gentil, mais bon, il n’est pas souvent là. Je ne sais rien de l’enquête. Je sais juste que je vais devoir changer et apprendre à vivre avec. Je m’aperçois aussi que l’irréparable a été commis. Veuve depuis trois mois, je ne vois pas trop pourquoi est-ce que la suite va être plus difficile encore. David n’étant pas souvent là. J’ai souvent les inspecteurs qui passent déposer devant notre maison des fleurs. Je vis seule dans cette grande maison. Je me dis que je dois d’ailleurs la vendre. Je ne peux plus rester dedans. Je ne veux pas d’une autre relation amoureuse, je dois faire mon deuil. Je préfère donc essayer de tout faire pour aller mieux.

David enquête toujours sur la mort de Travis. Il tente d’en apprendre le plus possible pour trouver le criminel. Il a appris que mon ex mari avait la fâcheuse tendance à jouer dans les casinos clandestins. Je ne fus pas trop surprise vu les prélèvements fait sur le compte communs. Je le remercie pour toutes ces découvertes. Je réussi enfin à vendre la maison et à en racheter une autre pour vivre dans un autre lieu. Oublier, je désire juste oublier. Mais comment est-ce que l’on peut oublier son premier amour ? Je le dis qu’il aurait tout de même voulu que je revive à nouveau. Je sens toujours cette plaie béante en moi. Mais, je sens que je peux trouver un équilibre.

J’ai demandé ma mutation dans un autre pays dans le but de changer de service. A Londres, on en discute David et moi, on se dit que l’on ne peut plus rester à Edimbourg. Moi, je dois changer de lieu de vie, David doit s’en aller, parce que son enquête la mener à des policiers corrompus. On vend tout, on s’en va après avoir attendus des postes de libres pour nous.
Une semaine après…

On a prétexté un voyage à l’étranger pour s’en aller. J’ai repris mon nom de jeune fille tout simplement parce que je ne suis pas encore prête à me lancer complètement avec David. On est arrivé à Londres. Je sais que ma sœur y habite. Je vais recommencer à travailler tranquillement. On garde espoir de vivre tout simplement. On a appris hier que les policiers corrompus ont été arrêté. On est à la fois soulagés et contents. On va pouvoir vivre dans la joie de vivre.

« Ma puce, je vais travailler, n’oublie pas d’aller voir ta sœur. Elle doit s’inquiéter sans nouvelles de ta part depuis six mois.  » Je suis assise sur les toilettes de la salle de bain. Je tiens dans ma main le test de grossesse. Je vis avec David depuis six mois. Avec Travis, on avait essayé mais cela n’avait pas fonctionné. J’entends les pas dans le couloir. « Ma puce, tout va bien ? » Je ne dis rien, je ne sais pas comment lui dire, je soupire, puis, je dis en riant : « Oui, ne t’inquiètes pas, je vais aller la voir. Passe une bonne journée mon chéri. » J’ouvre la porte, l’embrasse tendrement. Je cache le test derrière moi, mais je me doute qu’il a dû le voir dans la glace au-dessus des lavabos. Il sourit, il se sauve. Je referme la porte, je regarde le test… Je soupire… Décidément, la vie a décidé de me jouer un mauvais tour…

l'histoire de ma vie

Chapitre deux

Nous nous sommes mariés, nous avons fait notre lune de miel en Nouvelle Zélande. J’ai fini par lui dire après quinze jours à ruminer. Nous avons craqués pour cette nation. Ce pays nous a donné pas mal de choses. David a pour nous des places dans la police. Il va être chez les stups, et moi  à la police criminelle. Tout se passe pour le mieux, on profite tranquillement des petites choses de la vie. Nous avons trouvé une maison au bord de la plage. On profite tous les matins pour aller surfer.
Je passe ma journée à me reposer à la maison lorsque je sens que quelque chose ne va pas avec David. Je fais une grimace tout en levant mon du canapé. J’arrive doucement à la porte lorsque  l’on frappe doucement. J’ouvre la porte, et  je vois deux inspecteurs qui me regardent alors attentivement. Je ne sais pas trop ce que je peux dire. Je patiente, et on me donne un drapeau plié.

Je pleure une nouvelle fois, cela me rappelle Travis à Londres dans notre maison. J’ai comme le sentiment que cela ne va guère s’arranger. Je prends le drapeau et je leur ferme la porte au nez. Je le garde avec moi, et je vois les deux inspecteurs qui sont rentrés. Ils sont aussi tristes que moi. Je dis en pleurant : « Je lui avais dit de ne pas y aller…. Je lui avais dit que cela n’allait pas… Il ne m’a pas écoutée.  » Je baisse la tête tout en tenant le drapeau. Je vois les inspecteurs qui s’assoient pas trop loin de moi. Je réponds à leurs questions, on m’annonce aussi que je dois retourner au travail parce qu’ils attendent de l’aide de ma part.

Je lève la tête, je regarde le drapeau, on a appris pour Travis qui l’avait assassiné. Le tueur est en prison pour David, on pense à une enquête qui a mal tournée. Je soupire, je leurs dis : « Je reviens.  » Allant chercher mon arme de service dans le coffre, je pose le drapeau sur la table. Je rajoute aussi : « Il faut que j’appelle ses parents.  » Je les vois qui attendent patiemment, puis, prenant mon téléphone, je laisse un message sur le répondeur vu qu’ils dorment. Je me dis que comme ça, ils seront au courant par la suite.

Une fois cela fait, je repars pour les enquêtes en compagnie de mes collègues des stups que je ne connais pas du tout. Ils me déposent au commissariat. Je tente de ne pas m’effondrer devant tout le monde. Ils savent tous, je me prends des phrases comme quoi je dois être à la maison au lieu d’être là. Je vais aussi à son bureau afin de le vider. Je prends notre photo qu’il a mis dessus, ses dossiers, ses petites affaires qui lui appartiennent sous les yeux ébahis de ses collègues.  Je fais tout ça en silence, on vient me faire des câlins, j’ai des mots réconfortants, mais dans le fond, je suis lasse de tout ça.

Je rentre au commissariat à pied, je dépose le carton sur mon bureau. Là je m’effondre dans les bras de ma collègue. Puis, elle me ramène chez moi, je tente aussi de reprendre du poil de la bête. Je vais élever cet enfant, et surtout garder le moral afin de mieux supporter cette situation.

Pour le moment, je décide de rester à Island Bay afin de faire ma vie ici. J’y ai trouvé des amis, et j’espère bien qu’un jour ma sœur m’y rejoigne. Que je la retrouve ici en ville. Je crois même savoir qu’elle pourra vivre à la maison, j’ai de la place pour deux.