a whirlwind of illusion. (nolian #3)

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We don’t have to be ordinary, make your best mistakes.
Tu regardes ta montre, l'heure est longue, tu essayes de te concentrer parce qu'il faut vraiment que tu remontes tes notes, mais c'est franchement difficile. Tu as une migraine horrible. Il n'y a aucun bruit dans la salle de classe, sûrement parce que tous les élèves essayent de réussir le contrôle de maths à la con. Tu es prêt à abandonner, tu lâches un long soupir. Tu repousses ta feuille, regardes aux alentours alors que tes yeux se posent automatiquement sur Julian. Lui, il y arrive. Vous rentrez ensemble, parce qu'il doit te donner des cours. Soudainement, un déclic se passe dans ta tête quand tu relis l'énoncé, tu te souviens d'une méthode que Julian t'avait conseillé. Et directement, les choses deviennent plus simples. Tu as l'impression d'avoir trouvé la dernière pièce du puzzle et tu arrives à finir ton contrôle tellement rapidement que ça te surprend. Tu retournes ta copie, ton professeur te regarde d'un mauvais œil. « Vous abandonnez Freeman ? » Tous les regards se retournent sur toi, bordel que tu détestes cet homme. « J'ai fini. » Tu réponds simplement. Il se lève, lâche des mots dans sa barbe et tu es certain qu'il est en train de se dire qu'il peut directement te foutre une mauvaise note. Et putain, quand il regarde ta copie et qu'il est surpris, tu lâches un sourire vainqueur sur ton visage. Quand la sonnerie sonne, tu lâches un long soupir. Tu fous tes affaires dans ton sac, tu peux enfin rentrer chez toi. La journée a quand même été longue, alors c'est vrai que juste sortir du cadre scolaire ne peut te faire que du bien. Tu enfiles ton sac à dos, ta main retrouve directement pression sur la sangle et tu t'approches de Julian. La classe commence à se vider, les yeux qui pétillent, tu t'empresses de lui dire. « Putain Julian merci ! Grâce à toi, j'crois que j'ai réussi ! » Un sourire rayonne sur ton visage, tu es incroyablement fier de toi, ça te fait du bien d'avoir la sensation d'avoir réussi. C'est fort, ouais, comme sensation. Vous sortez du lycée, et vous entamez directement une courte marche jusqu'à chez-toi. « Genre ouais, j'ai réussi ! J'ai cru que j'allais abandonner, parce que j'y comprenais rien, puis je sais pas, un déclic sûrement et j'ai réussi ! » Tu te répètes, mais en même temps, il faut te comprendre, pour la première fois de ta vie, tu as de l'espoir et c'est vachement fort. À un point où ton coeur s'emballe trop rapidement.

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Julian & Nolan

Les examens de maths ne m'effraient plus depuis de belles lurettes. Les réponses me viennent rapidement tandis que je lis les questions d'un calme plus que naturel. Mon regard dévie quelquefois vers Nolan, car j'espère sincèrement que notre période de révision de la veille aura porté fruit. Ce soir, il nous faudra nous pencher sur l'examen de chimie qui arrive à grands pas, alors j'imagine qu'il doit être plus que stressé en ce moment. Je remplis ma copie relativement rapidement, non sans relire minitieusement chacune de mes réponses en révisant l'entièreté de mes calculs. Au moment où je m'apprête à me lever de ma chaise pour rendre mon document dûment rempli, Nolan me devance et rend le sien. J'arque un sourcil, comprenant à peine comment il est parvenu à compléter l'examen aussi rapidement. A-t-il renoncé? Était-ce trop difficile qu'il a décidé de déclarer forfait? Ne pouvant pas avoir de réponse immédiate, je me contente de donner mes feuilles à l'enseignant et regagne ma place que j'occupe silencieusement, grattant la surface abimée de mon pupitre. Plus les minutes avancent, plus les étudiants terminent à leur tour. La sonnerie retentit et les soupirs découragés se joignent dans une harmonie désolante. Certains expriment leur désarroi tandis que d'autres se lancent des fleurs. Et puis moi... bien je ne fais que rassembler mes choses et sortir calmement. J'anticipe la fin de la journée depuis que j'ai mis les pieds dans l'établissement ce matin, alors j'embrasse la fin des cours avec une grande joie que je traduis dans un simple sourire sincère. Nolan m'interpelle car nous devons rentrer ensemble chez lui. Il semble très satisfait de sa performance, et je ne peux que me réjouir pour lui. Genre...j'en suis franchement fier!"Hey mais c'est trop génial! J'ai hâte de voir ta note, du coup!", lui dis-je en levant ma main, paume en sa direction pour que la sienne s'y abatte. "Tu vois, c'est parfois des trucs anodins qui nous permettent de nos en sortir quand on cherche ou on doute", lui dis-je avec un ton victorieux au moment où on franchit l'enceinte principale de l'école. Il fait relativement frais dehors, alors j'enfile mon sweater en laine pour me garder au chaud. "Ça te va si je m'achète quelque chose à manger en chemin?, je lui demande sous l'impulsion de mon estomac affamé. Ce dernier est littéralement en train de se lancer dans une carrière musicale loin d'être prometteuse, et je dois le nourrir coûte que coûte si je veux éviter la continuation d'un tel désastre auditif.

Dernière édition par Julian Alves-Ziegler le Sam 17 Juin - 22:35, édité 2 fois

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We don’t have to be ordinary, make your best mistakes.
Si Julian n'était pas là, si ta mère n'avait pas pris ses cours, tu n'aurais jamais réussi. Alors forcément, tu es fier de toi, parce que pour une fois, tu as cette sensation d'avoir enfin réussi quelque chose dans ta vie. La sensation est forte, pour la première fois, ton coeur bat rapidement, mais c'est quelque chose d'agréable. Tu tapes dans sa main quand il te le propose, tu acceptes les compliments avec plaisir parce que tu estimes que pour une fois, tu en as le droit. Tu n'as pas abandonné au moment où tu n'y arrivais vraiment plus, tu es resté sérieux, et bordel, tu as rendu une copie complète. C'est certain que tu as dû faire des erreurs, mais si tu n'as pas la moyenne, tu vas vouloir avoir des explications. « Ouais, enfin ça reste quand même grâce à toi, je suis certain d'avoir appliqué ta méthode correctement alors si je me trompe, c'est que mon professeur n'est pas si bon que ça. » Tu dis, d'un ton provoqueur. Tu pouffes de rire par la suite, parce que c'est à prendre au second degré. Julian n'apporte que du bien dans ta vie, il ne t'abandonne pas, il te tire vers le haut, et bordel ça fait du bien. Tu n'as pas cette impression d'être une simple merde, et bordel ça fait du bien ça. Tu secoues la tête. « Non c'est bon, mais ne prend pas un truc gros, je nous paye la pizza ce soir ! » Forcément que tu vas l'inviter à manger, déjà qu'il vient chez toi pour t'aider sur un cours, à toi de lui rendre l'appareil. Il vient de te sauver la mise, et c'est important. Tu croises les doigts maintenant, tu veux qu'il soit fier de toi à la vue de ta note. Vous marchez jusqu'à la première supérette de votre chemin. « Je t'attends là, je vais fumer en attendant. » Tu lui dis, en sortant ton paquet et en posant ton dos contre un mur. Tu vas attendre, mais pour le moment, tu vas simplement profiter de cette nicotine qui bousille tes poumons.

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Julian & Nolan

Je suis content qu'il ne m'antagonise plus. Il ne me voit pas comme le mec que sa mère lui force de voir en prétendant se soucier de lui, mais comme le type qui a réellement envie de l'aider. Il m'a peut-être mené la vie dure à quelques reprises, cherchant à établir son statut de mâle alpha en classe, mais je ne l'ai jamais détesté pour autant. Certes, il m'est arrivé de ne pas le porter dans mon coeur, car ses commentaires pouvaient parfois s'avérer être blessants, notamment lorsqu'il faisait référence à la complexité de ma famille. Et pourtant, je me suis toujours dit qu'il devait chercher à combler un vide suffisamment grand pour le forcer à rabaisser les autres. Je n'avais pas tort du tout: ses parents l'ont laissé à l'abandon en lui offrant comme unique compensation de l'argent à profusion. Ce n'est toutefois pas ce dont il a besoin. Il a besoin de ses parents, tout simplement. Je commence à mieux comprendre ce jeune homme qui est perdu, qui cherche désespérément à amener un peu de lumière dans sa vie qui semble cauchemardesque. Il avance dans un tunnel des plus obscures sans savoir quand il atteindra le bout ni ce qu'il y trouvera. Il se trouve dans l'ignorance complète, forcé à avancer malgré la peur que cela lui provoque. Je sens également qu'il n'a pas le soutien dont il a besoin. Il ne semble pas avoir des amis qui se soucient réellement de lui, qui lui apportent le support moral dont il se languit désespérément. Ils se contentent de rigoler avec lui et de faire leur loi dans l'école, pourvu d'assouvir leur soif de pouvoir parmi le règne étudiant. Peut-être n'a-t-il même pas la force de leur en parler. Peut-être veut-il conserver cette image de jeune homme fort qui n'a peur de rien. Pour être franc, je n'en ai pas la moindre idée. Mais il est difficile de ne pas le prendre en pitié lorsqu'on sait à quel point sa vie est misérable. Certains pourraient dire qu'il se plaint le ventre plein, mais je peux entièrement comprendre l'importance qu'occupe l'amour de nos parents dans notre vie. Je n'ai pas connu ma mère biologique et mon père m'a d'une certaine façon abandonné. J'ai eu une mère adoptive aimante, certes, mais la vie me l'a arrachée impunément. Et pour lui, ils sont là. Mais il ne peut possiblement les atteindre, ne peut possiblement recevoir l'amour dont il a besoin. Il n'est qu'une ombre dans cette immense baraque qu'il occupe. Une ombre que l'on croit sans besoin et sans but à laquelle on ne songe qu'à de rares occasions. "Sinon, on aura encore des chances de se rattraper. Mais je suis sûr que ça s'est bien passé. Tu as super bien réussi dans les exercices qu'on a pratiqués. Je ne m'inquiète pas!", lui dis-je avec franchise. Je lui tape dans le dos en guise d'encouragement, car mes paroles sont prononcées avec sincérité. Je suis fier de lui, fier de ce que nous avons accompli en si peu de temps. "Je me prendrai qu'un fruit alors", lui dis-je en haussant les épaules. Une petite collation ne me fera pas de mal... et puis j'aimerais bien avoir suffisamment de place pour de la pizza! Je ne suis pas un grand fan de fast food, mais je succombe à chaque fois à de la pizza. Rapido presto, je pénètre le supermarché et y ressort aussi vite que j'y suis entré. Je croque allègrement dans ma pomme verte et rejoins Nolan avant que nous reprenions notre chemin. "On va jouer à Cod, dis?", je lui demande non sans cacher mon excitation.

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Tu souris comme un con face à ses compliments, c'est certainement le seul garçon qui croit véritablement en toi et ça fait du bien. Il ne te lâche pas, il est encore là à te dire qu'il est prêt à te montrer si tu as fait des fautes, et il faut dire que vous passiez de plus en plus de temps devant vos bouquins. Au début, putain, tu refusais ça, et maintenant, c'est simplement que du bonheur. Tu as compris que même si tu n'y arrivais, ça ne signifie pas que tu es obligatoirement un débile. Tu as compris que tu as le droit d'avoir des difficultés, même si elles sont immenses. Ce n'est pas grave, on change les bases et on refait tout. Tu as compris que si tu le voulais vraiment, tu pouvais devenir quelqu'un de meilleur alors, une chose à la fois, et tu commences déjà par l'école. Tu allumes ta cigarette, tu as le temps de fumer quelques taffes avant qu'il ne sorte de l'épicerie. Tu souris doucement, il a bien fait d'avoir pris quelque chose de léger parce que tu comptes vraiment payer une pizza en guise de remerciement ce soir. Et puis, c'est le week-end, ils n'ont pas cours demain, ils peuvent bien se permettre un moment de détendre après toutes ses leçons intenses. Tu pouffes de rire, on dirait un gosse. C'est dingue comme tu apprécies beaucoup cette facette-là de Julian, il est vraiment cool et c'est tout à fait le style de tes potes, en fait. Le souci, c'est que lui, il est vraiment sérieux et honnête avec toi. Tu es certain qu'il te dira si tu déconnes, qu'il te donnera sa main si tu t'enfonces. Tu es en train de créer une amitié avec lui, sincèrement, vous rigolez, vous débattez, depuis que tu t'es confié la dernière fois, il faut dire que les choses se sont fait bien plus rapidement. « Ouais ! » Et comment, que vous allez vous perdre devant ton écran de télévision, à jouer à call of. Vous marchez jusqu'à chez-toi, il ne reste plus beaucoup de temps de marche et la conversation est agréable. C'est léger, vous rigolez, vous apprenez à vous connaître en fait. Tu ne fais même pas attention à ton téléphone, ça prouve que tu t'amuses bien. Ton trousseau de clefs dans ta main, tu déverrouilles la porte d'entrée et tu entres, en le laissant entrer à son tour. « J'te laisse monter, j'appelle et j'arrive. » Tu lui annonces, alors que tu prends ton téléphone et composes le numéro que tu connais par coeur. Tu prends trois pizzas, parce que ton estomac gronde et rapidement tu montes les escaliers deux par deux. Tu balances tes chaussures quand tu entres dans ta chambre, et sans trop savoir pourquoi, tu te diriges rapidement vers ton tiroir pour ressortir de quoi vous amusez un peu. « Dit moi Julian, tu n'as jamais voulu goûter un bon joint ? » Un sourire au coin des lèvres, tu lui montres le sachet en plastique qui possède de la marijuana.

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Julian & Nolan

Nous ne sommes même pas encore arrivés chez Nolan que je songe déjà à jouer à Call of Duty. Très bon tuteur, vous direz vous! J'avoue qu'après un examen, l'envie de donner des leçons privées n'est pas et que ma tête penche plus pour le divertissement que les études. Néanmoins, je crois qu'il serait préférable que nous travaillions un peu pour le contrôle de physique qui arrivera très bientôt avant que nous sautions sur les jeux vidéos. Disons que ça sera notre récompense pour notre heure intensive.
Après de multiples minutes de marche que je n'ai pas vu passées, notamment car Nolan et moi avons discuté tout le long, nous arrivons devant cette maison que je connais de plus en plus. La pomme que j'ai goulûment mangée n'est désormais que vestiges et moulée dans mon estomac. Ce dernier crie encore à la faim, et j'ai bien hâte que nous commandons la pizza. D'ailleurs, c'est la première chose que fait Nolan lorsque nous mettons les pieds chez lui. Mes papilles gustatives dansent tant ce qui s'en vient sera plus qu'alléchant. Nous montons à sa chambre et je balance mon sac sur son lit avant de m'affaler sur ce dernier. Mes neuronnes sont en grève, et je me demande sincèrement comment je parviendrai à trouver la force et la concentration pour mener cette révision. L'estomac dans les talons n'aide pas non plus, et j'ose espérer qu'une fois la pizza ingurgitée, j'aurai ce dont j'ai besoin pour procéder sans avoir l'air d'un zombie lobotomisé.
À peine a-t-il passé la commande qu'il me rejoint à la chambre. Ses idées ne sont décidément pas à l'étude non plus, car il parcourt l'un de ses tiroirs pour en extraire un petit sachet contenant de l'herbe. J'avoue être intimidé sur le moment, car je n'ai jamais rien fumé. Pas même une cigarette. En soi, le tabac ne m'a jamais attiré et je ne me suis donc jamais senti tenté d'essayer. Quant au cannabis, je dois avouer ne pas en avoir eu la chance. Non pas que je sois une poule mouillée qui n'a jamais osé briser les règles, mais tout simplement parce que je n'ai pas le genre d'amis avec qui je m'adonnerais à ce type d'activité. "Tu assumes que j'en ai jamais pris?", lui dis-je en gardant mon sérieux. Je me mets toutefois immédiatement à rire. Ça ne sert à rien de sembler plus cool que je ne le suis réellement. "Nan, je l'avoue. Je n'ai jamais fumé... alors, pourquoi pas?", lui dis-je en traçant un sourire franchement excité sur mon visage. Il y a quelque chose de stimulant à faire ce que je n'ai jamais fait jusqu'à maintenant. D'ailleurs, pourquoi m'en empêcherait? Je suis certain que mes frères et soeurs ont déjà tenté l'expérience plus d'une fois. Je le regarde rouler le joint avec minutie et suis impressionné par la délicatesse de chacun de ses mouvements. Lorsqu'il allume le joint, il me fait l'honneur de tirer en premier. Un peu confus, je prends le pétard entre mes doigts, le glisse entre mes lèvres et respire la fumée. Évidemment, je m'étouffe et je tousse comme un malade.

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Tu es surpris de sa réponse, tu relèves automatiquement le regard vers Julian et tu fronces les sourcils, tu te mets alors à rigoler à ton tour parce qu'il faut dire que tu ne t'attendais pas à ça, mais en même temps, tu as également du mal à le visualiser fumer un pétard. « Tu vas voir comme c'est bien !! » Tu t'exclames, tu as les pupilles qui brillent alors que tu te calmes rapidement pour faire bien ta mission. Tu sors des filtres, une feuille slim, et du tabac à rouler. Tu prépares ton joint, tu es délicat, tu veilles à ne rien renverser sur le côté parce que tu ne veux absolument pas faire du gaspillage. L'herbe est très rapidement dans la feuille et tu roules le tout. Tu as tellement l'habitude de le faire parce qu'il t'arrive d'en fumer aux soirées, ou même le soir quand tu es tout seul. Tu lèches la feuille et voilà un putain de bon joint. Tu l'allumes, et tu le tends à Julian. Tu as de l'adrénaline dans le sang, lui faire goûter son premier joint, ce n'est pas rien. Mais forcément, il s'étouffe, c'est même obligé parce que tu as quand même bien dosé et que le goût de la marijuana doit être fort. « Ne tousse pas, ça va monter trop vite sinon ! » Tu dis avec un sourire aux lèvres, tes yeux brillent alors que tu récupères le joint. Sauf que tu ne tousses pas, tu as tellement l'habitude des effets même si celui-là est bien trop chargé et que ce soir, tu vas sentir les ailes se développaient dans ton dos. Tu observes ses pupilles qui deviennent petites, tu sens ton coeur qui se met à battre parce qu'il y a l'effet du joint qui entre dans ton organisme. Tu retires une latte, et tu lui tends. « N'inspire pas comme un dingue, sinon tu vas avoir mal à la gorge. Garde la fumée dans tes poumons quelques secondes et après, tu expires. » Tu lui dis, pour le prévenir, alors que tu le regardes faire. Il fait exactement ce que tu lui dis, tu commences à avoir les sensations, c'est trop bon. Tu tends ta main vers sa joue, que tu prends pas la main pour la secouer légèrement. « C'est bien, j'suis fier de toi, tu m’apprends à être un bon élève et je t'apprends à t'amuser ! » Le problème c'est que tu n'arrives pas à retirer ta main. Bien au contraire, sans comprendre pourquoi, tu fixes ses yeux et tu ne te concentres que sur ça. Tu tires sur le joint, et tu lui recraches la fumée dans la gueule, un sourire aux lèvres alors que ton pouce caresse sa peau, tu contrôles plus rien, parce que ce soir t'es libre bordel.

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Sérieusement, je ne sais pas ce qui me prend. Je me retrouve chez Nolan en train de fumer un joint généreusement dosé en cannabis alors que nous devrions être en train de réviser pour notre examen de physique de la semaine prochaine. Je ne peux toutefois me sentir mal de ne pas être à mon affaire, car j'ai besoin de décompresser un peu. À vrai dire, je ne décompresse jamais. J'étudie comme un malade jusqu'à ce que je prenne quelques minutes pour jouer de la guitare qui suffisent pour me déconnecter de toutes ces notions que j'incruste profondément dans ma tête avant d'aller me coucher. Je joue à la console, certes, mais j'ai tendance à négliger mon côté gamer pour privilégier mon côté studieux qui, au stade où j'en suis dans la vie, doit prédominer. Je ne me sens donc vraiment pas dans mes chaussettes en ce moment, mais j'en ai besoin. Et pour être honnête, je crois que Nolan en a bien besoin lui aussi. J'envoie paître ma raison et me décide à me laisser aller dans la folie. Je vais fumer si ça me chante! D'ailleurs, Tess ne cesse de me répéter que je devrais me laisser aller un peu, que je ne devrais pas m'enfermer dans ma bulle et faire de ma jeunesse un souvenir monotone dénué d'expériences mémorables qui forgeront la personne que je deviendrai. Je dois accepter de faire mes propres erreurs, je dois prendre des risques et tenter de nouvelles choses. Je n'y repense ainsi même pas deux fois avant de tirer sur le joint et de m'étouffer de façon remarquable, suscitant les rires de Nolan. Il m'indique comment fumer sans m'étouffer, ce que j'entreprends de faire après avoir repris le contrôle de ma gorge. Les prochaines puffs deviennent plus simples, même s'il m'arrive à quelques reprises de tirer trop forts. Nous nous échangeons le joint dans un calme surprenant qui nous apaise tous les deux. Je rigole à sa remarque tandis qu'il me secoue légèrement la joue, comme si j'étais un petit gamin qui a bien retenu une leçon. Toutefois, elle ne quitte pas mon visage. Elle reste postée là où il l'a déposée. Je le fixe et il me fixe. C'est étrange, mais je ne parviens pas à dériver mon regard du sien. Obnubilé, je ne cesse de l'épier qu'au moment où la sonnette de la maison retentit. Le moment s'arrête brusquement tandis que Nolan se lève pour aller ouvrir la porte au livreur. Toujours assis sur son lit, joint en fin de vie dans la main, je me demande littéralement ce qui vient de se passer. Mon coeur bat la chamade, je le sens s'exciter frénétiquement dans ma cage thoracique. Fixant le vide, je demeure dans une incompréhension complète qui me gruge les entrailles.

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Vos regards se croisent, et là, tu ne comprends absolument pas ce qu'il se passe. Ton coeur bat rapidement, et tu sais que ce n'est pas que le joint qui parle en toi, c'est ta conscience. Peut-être que l'effet de la drogue te donne des illusions, mais tu fixes ses yeux et dans ta tête, tu ne comprends pas ce qu'il se passe. Tu tiens tes lèvres du bout des dents, ta main ne cesse ses mouvements sur sa joue et tu souffles doucement. Le joint se consume dans ta main, et tu te dis, ouais tu te dis qu'il est beau en fait. En tant que personne, mais également physiquement. Tu ne sais absolument pas d'où tu trouves ses idées, mais tu le penses et généralement, plus tu es défoncé, plus tu es sincère. Sauf quand tu couches avec une autre meuf, parce que là, c'est juste parce que tu aimes jouer avec le feu. Tu ne sais pas ce que tu peux faire, mais tu sens une bulle qui se forme et c'est agréable. Ta main qui caresse son visage tremble, et tout est bien, tu te sens bien. Jusqu'au moment où ça sonne, jusqu'au moment où tu ne comprends absolument rien à ce qu'il se passe mais que tu reprends quand même tes esprits. Tu te bafouilles d'excuses alors que tu fonces pour accueillir le livreur de pizza. Tu récupères les trois pizzas, tu payes, et tu refermes derrière toi. Ton rythme cardiaque n'arrive pas à se calmer, tu as des papillons dans le bide sans trop comprendre pourquoi et tu mets un moment avant de monter à nouveau dans ta chambre. Tu pénètres d'abord dans la cuisine, tu ouvres les cartons de pizza et tu les coupes, parce que sinon, c'est galère. C'est surtout un moyen pour toi de reprendre complètement tes esprits. « Tu aimes Murphy. » Tu souffles à toi-même. Alors que bordel, là tu sais que c'est différent. Tu n'as jamais vraiment eu d'attirance pour un garçon, les branlettes avec Andrew ça ne compte pas parce que pour toi c'est juste pour rire. Mais tu te sens bizarre, tu... Tu n'en sais rien et wow ça te fais peur. Quand tu pénètres dans ta chambre, ton regard se pose automatiquement sur lui et les pulsations reprennent. Tu avales difficilement ta salive alors que tu déposes les pizzas sur le lit. « Je... » Tu avales tes mots, souffles un bon coup et tu essayes de te reprendre en main, et rapidement. « On garde une pizza pour la descente, parce que... Parce que ça donne faim. » Tu lèves timidement les yeux vers lui, tes yeux louchent sur ses lèvres, et quand tu t'en rends compte, tu regardes la pizza. Tu sais pas ce qui arrive, mais bordel ça te fait peur.

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Je parviens difficilement à reprendre mes esprits. Je n'assimile pas ce qui vient tout juste de se produire. Et pourtant, ce n'est rien. On a eu un eye-contact au délai exagéré, mais sans plus. Je peux toutefois encore sentir sa main posée sur ma joue et ses doigts effleurer mes lèvres avant qu'il ne la retire brusquement. J'en ai des frissons qui me traversent tout le corps et je n'arrive pas à comprendre pourquoi. Je me suis senti exactement de la même manière lorsque j'ai embrassé Tess pour la première fois. Je me sentais dans un état de transe absolument délectable de laquelle je ne voulais m'échapper. Je me sens encore de la même façon lorsque je la touche, lorsque je découvre son corps à chaque fois que nous guidons notre relation vers ce terrain interdit que nous avions récemment franchi. C'est tellement étrange que j'en suis profondément perturbé et je ne ressors de mes réflexions qu'au moment où Nolan regagne sa chambre. Je réalise que j'ai toujours aussi faim et que le joint est en train d'achever sa courte vie dans mes mains. Je prends deux dernières bouffées avant de le tendre vers Nolan pour qu'il termine ce qui en reste. Nos regards se croisent et je me sens mal à l'aise même si je n'ai aucunement envie de bouger d'ici. À vrai dire, je me sens mieux avec Nolan qu'avec Joshua ou tout autre ami qui forme mon cercle de copains très limité. Je prends une part de pizza et commence à la manger même si mon estomac s'est soudainement rétracté. Est-ce normal d'avoir également envie de lui caresser la joue ou est-ce la drogue qui me rend aussi affectueux? Pourquoi ai-je besoin d'un contact avec lui? Pourquoi ai-je soudainement envie de traverser des frontières qui ne m'ont jamais effleuré l'esprit? Je n'y comprends rien. Il faut que je parte, il faut que je parte loin d'ici. Mais mes fesses restent clouées sur son lit. J'ai perdu possession de mon corps et je n'arrive plus à le récupérer. "Tu veux toujours qu'on fasse la révision de physique?" Je lui demande même si personnellement je n'ai pas la tête à ça. Mais vaut mieux trouver une façon de tuer le silence qui m'oppresse et m'asphyxie.

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Le silence devient trop horrible. Tu ne sais pas quoi penser, mais tu sais que c'est ta faute. Parce que, va savoir pourquoi, ta main était juste bien sur sa joue. Comme si c'était sa place depuis le début, c'était juste totalement naturel que tu ne sais pas quoi en penser. Tu n'es pas homosexuel, tu n'es pas attiré par les garçons, alors pourquoi à cet instant précis, il n'y a plus que Julian dans ta tête, dans ton esprit ? Tu n'en sais rien, ça te fait peur, et du coup, tu ne sais même pas quoi dire pour essayer d'arranger la situation. Tu souffles légèrement, tu regardes tout ce qu'il y a dans ta chambre, mais pas lui, parce qu'à chaque fois que tu poses ton regard sur son beau visage, ton coeur bat trop rapidement. C'est le bordel dans ta tête bon sang. Tu attrapes une part de pizza, et tu mâches lentement, très lentement. Le fait d'avoir fumé un joint multiplie tes sens par dix, cette sensation d'entendre ta langue se claquer contre ton palet, le fait d'entendre tes dents qui claquent ensemble. Et tu as l'impression que ton coeur peut s'échapper de ta cage thoracique à tous moment. Tu entends ses mots, mais tu mets du temps avant de répondre. D'une part, tu secoues la tête, parce que sûrement qu'il te regarde. Puis tu relèves ton visage, et tu souffles doucement. « J'ai pas envie de réviser... » Non, tu as envie de l'embrasser, et c'est ça le pire. Tu as envie de sentir ses lèvres contre les siennes, mais c'est pas comme ses filles que tu embrasses en soirée, avec qui tu couches, c'est vraiment pas ça. Ton coeur bat à nouveau trop rapidement et tu te plonges à nouveau dans ses yeux. Ton corps hurle, même ta conscience ne te retient pas. Bordel, c'est le frère de Murphy. Tu ne peux pas penser à des choses comme ça, pas avec lui. Et pourtant... Pourtant, tu lui offres un sourire bien trop timide, tu es certain que tes joues deviennent rouges, et à nouveau, tes yeux louchent sur ses lèvres. Ta langue lèche doucement ta lippe inférieure, et va savoir pourquoi, tu tends de nouveau ta main vers sa joue. C'est quand tes doigts frôlent sa peau que tu t'abstiens. « Pardon... » Tu murmures, tu as peur de la suite des événements. Il va partir. Bien sûr qu'il va partir, juste à cause de ton imbécillité. Il va partir, parce que tu n'es pas capable de te tenir correctement, parce que tu es simplement débile et qu'il va se rendre compte que tu n'es pas quelqu'un de bien. Ta main se pose sur le drap, et tu baisses le regard, la peur dans le ventre. Tu fermes les yeux, parce que tu n'es pas prêt à entendre des pas dans les escaliers, et la porte d'entrée qui claque. Non, tu veux qu'il reste.

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Julian & Nolan

J’ai un poids horrible qui pèse sur mes épaules insuffisamment fortes pour le supporter. J’ai l’impression que l’ambiance a fait un tour complet et s’est transformée drastiquement, nous plongeant lui et moi dans un atmosphère à la fois étrange et irrésistible. Je me sens propulsé dans un état que je n’ai jamais expérimenté auparavant. Je ne parviendrais pas à expliquer ce qui se passe en moi. Je ressens certaines émotions et certains sentiments qui me sont inconnus. Je n’ai jamais senti mon ventre papillonner de cette façon, je n’ai jamais senti mes sens faire le quart de tour comme ils le font à l’instant présent. J’essaie de mettre la faute sur le cannabis que je viens de fumer, mais je sais que ça ne peut être possiblement que ça. Il y a plus. Quelque chose d’autre doit expliquer l’état dans lequel je baigne bien malgré moi. Nos regards se croisent à nouveau et c’est toujours aussi étrange. Pourquoi ne puis-je pas déconner avec lui comme nous le faisons depuis les trois dernières semaines? Il nous a fallu que deux rencontres pour briser cette épaisse glace qui nous séparait et pour devenir des amis. J’ai certes été très réticent au début, n’étant pas convaincu par cette facette de lui qu’il me dévoilait malgré mon hostilité. J’ai découvert un garçon qui me ressemble plus que je ne le croyais et qui m’a demandé de l’aide parce que je suis le seul suffisamment mature et posé pour lui offrir le support dont il a désespérément besoin. Je me suis avéré être une béquille pour lui et nous avons pu développer une amitié que je n’aurais jamais cru possible. Alors pourquoi est-ce si différent maintenant? Pourquoi est-ce que je ne me sens plus aussi à l’aise en sa présence? Et pourquoi je m’entête à rester ici malgré cet inconfort qui me foudroie avec virulence? J’entends cette voix en moi qui me demande de partir, mais je décide volontairement de l’ignorer. Je suis attiré tel un aimant, incapable de m’échapper du champ magnétique qui me retient prisonnier. Je l’observe avec une intensité qui m’était jusqu’à présent inconnue. Sa main retrouve sa place sur ma joue et je ne la retire pas. Mes pupilles oscillent entre ses yeux éclatants et ses lèvres qui me paraissent si douces. J’en perds la tête et je n’y comprends rien. Je n’ai jamais été attiré par un garçon, alors pourquoi est-ce que je me sens aussi… confus? Pourquoi suis-je littéralement en train d’avancer ma tête vers la sienne? Pour quelle raison suis-je en train de capturer ses lèvres que j’embrasse avec une tendresse que je n’ai toujours réservée qu’à Tess? Et surtout, pourquoi est-ce que j’aime ça et que j'ai envie d'aller plus loin?

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We don’t have to be ordinary, make your best mistakes.
Tu fermes les yeux, parce que tu es persuadé qu'il va partir, il dira à ta mère que tu es intenable, ou une autre excuse, mais tu vas juste te retrouver seul. Bordel, ça te fait mal. Et pourtant, bordel, c'est tout autre chose qu'il se passe. Non, il ne part pas, il dépose ses lèvres sur les tiennes. Tu lâches un léger soupir, comme une libération qui te fait que du bien. Ta main se pose sur sa nuque, tu l'attires contre toi, ton torse se colle au siens. Le baiser est tellement tendre, les papillons dans ton ventre te procurent une sensation bien trop agréable. Tu sens des ailes sur ton dos, ton coeur rate plusieurs battements et tes lèvres dévorent les siennes avec un sentiment qui te bouleverse. C'est tellement sincère, c'est tellement fort, et toi tu trembles comme une feuille. Tu ne veux pas foutre une distance entre vous, c'est trop difficile. Et pourtant, quand la respiration devient trop difficile, tu finis par le faire. Ton coeur rate plusieurs battements, ta main, récemment sur sa nuque s'est installé sur sa joue, tu frôles ses lèvres à nouveau et tu n'arrives pas à te détacher de lui. « On n'a pas le droit... » Tu souffles difficilement, parce qu'il faut bien dire la vérité. Mais merde, tu veux ressentir ses papillons dans le bide, tu veux continuer à être embrassé comme il vient de le faire. Alors tant pis, tu poses de nouveau ses lèvres sur les siennes parce que c'est la seule chose que tu es capable de faire, de contrôler. Tu ne contrôles pas tes mains qui glissent le long de son torse et qui doucement, se pose sur la ceinture de son jean. Tu ne te rends pas compte que ce baiser, tellement tendre, t'excites comme un dingue. Tu respires difficilement, alors que tes doigts retirent la ceinture de son pantalon. Non, vous n'avez pas le droit, et pourtant, tes lèvres sont à la bonne place, et tu te sens juste bien. Ce n'est pas que le joint, un joint ne t'envoie pas au paradis à travers un baiser, c'est bien plus fort.

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a windwhirl of illusion
Julian & Nolan

Il répond à mon baiser avec la même tendresse. Je ne comprends pas ce qui est en train de ce se passer, mais j’ai aucunement envie d’y mettre un frein. Il m’attire contre lui et je ne m’oppose pas à cette proximité qu’il créé entre nous. Nos torses sont collés l’un contre l’autre tandis que sa main caresse ma nuque qu’elle empoigne avec une douceur déstabilisante. Je n’ai jamais embrassé un garçon auparavant et je ne ressens que du plaisir vis-à-vis ce que nous sommes en train de faire, malgré que ce soit bien au-delà de ce qui est moralement acceptable. Il est le petit-ami de ma soeur et je suis littéralement en train de lui voler un baiser passionnel qui m’hypnotise et m’invite à le poursuivre avec une intensité plus prononcée. Je ne tente même pas de démêler la confusion qui sème dans mon esprit: je m’abandonne à ce que nous partageons dans l’impulsivité de notre envie.

Le manque d’oxygène nous pousse à nous décoller; ses paroles ne font pas écho dans mon esprit parce que je m’abandonne à mon tour à ses lèvres qui regagnent les miennes. J’intensifie le baiser parce que je suis un adolescent récemment initié aux plaisirs de la sexualité. Mes hormones sont aux commandes de mes actions. Mes mains se posent dans le bas de son dos et je serre son chandail entre mes doigts tandis qu’il défait ma ceinture. Je suis carrément étroit dans mon jeans. Il me fait un effet incroyable que je ne peux contrôler. Peut-être est-ce l’interdit qui m’excite autant, mais tous mes sens sont éveillés par le délice que m’offre ce moment d’intimité interdite. Je suis en train de faire quoi, sérieusement? Je parviens pas à récupérer ma raison qui semble s'être soudainement évanouie. C’est comme si je bloquais volontairement la voix qui tente d’interloquer ma moralité qui semble avoir abandonné le bateau. Je ne suis rien d’autre qu’une marionnette guidée par une envie prenante de m’abandonner à la luxure, de découvrir des horizons jusqu’à présents non explorés. Je suis jeune et frivole, mais je suis également le pire des enfoirés.

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We don’t have to be ordinary, make your best mistakes.
Tu ne quittes plus ses lèvres, alors forcément, quand malgré ta phrase, il ne te repousse pas, tu ne cherches pas à comprendre. Est-ce qu'il est aussi perdu que toi ? Est-ce qu'il est dans le même état que toi ? Alors, doucement, tu l'allonges sur ton matelas sans jamais lâcher ses lèvres. Tu ne comptes pas coucher avec lui, pas ce soir, pas quand il est dans un état comme ça. Mais tu comptes profiter de ses lèvres. Tu ne profites pas d'une personne pour te vider les couilles, tu as vraiment envie de lui offrir du plaisir, juste ça, et tu t'en moques s'il te fait rien, toi tu veux juste être avec Julian. Le fait qu'il ajoute du piment dans ce baiser te rend dingue, tu lâches de nouveau un soupir alors que tu retires entièrement la ceinture de son pantalon. Tu retires, par la suite, des boutons de son jean et tu descends la fermeture éclair. Tu regardes Julian, en quittant ses lèvres, et tant pis, c'est plus fort que toi. « Tu es beau. »

Vos lèvres se touchent, se découvrent, la tendresse est toujours présente alors que de la fougue se mélange à votre échange. Tu fais descendre son pantalon, et son boxer, et timidement, ta main enveloppe son membre. Dans la même délicatesse, tes lèvres descendent dans son cou et tu déposes de doux baisers. Ton coeur est sur le point de s'arrêter, tu entames de lent mouvement, tu découvres, rien de sauvage, rien de brusque, tu es tellement doux. Tu recherches bien trop rapidement ses lèvres, tout ça en devient vital en si peu de temps, ton pouce frôle son gland alors que tes mouvements s'intensifient peu à peu. Tu sais que c'est mal, mais va savoir pourquoi, Julian te rend dingue. Ce n'est pas parce que ce que vous faites n'est pas bien qui te rend dingue, c'est vraiment Julian et sa personne. C'est juste lui, et tu sais que là, c'est plus un jeu, c'est plus rien du tout, c'est trop sincère, c'est trop fort.

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