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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 tu m'expliques ? (edwy)

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MessageSujet: tu m'expliques ? (edwy) (#)   tu m'expliques ? (edwy) EmptyLun 12 Juin - 22:16

tu m'expliques ?
edwy & laszlo

Quitter la maison familiale, ça faisait du bien. Surtout quand on sait que derrière moi, il y a sept enfants. Les moments où le calme régnait étaient rares, alors pour me concentrer pleinement dans mes études, j'ai décidé de prendre le large, de me trouver un logement. C'était nécessaire, mais je ne suis pas complètement parti, puisque je suis resté en ville, jamais très loin de ma famille, notamment lorsque ma mère avait besoin de mon aide. Pour tout ce qu'elle a fait pour moi, je lui devais au moins ça. Mais le destin a décidé que les choses devaient changer et c'est pour cette raison que je suis désormais de retour à la maison familiale. Alors qu'elle, elle est partie, pour de bon, elle ne reviendra pas. Il fallait quelqu'un pour veiller sur les plus jeunes suite à son décès et cette personne, c'est moi. J'ai doucement repris mes marques dans la maison, sans vouloir pour autant m'imposer et mes règles avec. Ici, globalement, tout le monde fait de mieux pour se débrouiller. C'est fait en sorte pour que tout le monde puisse y arriver. Après mon boulot, je rentre directement. Je dépose mon véhicule dans le garage et me dirige ensuite dans la cuisine, la pièce qui se trouve juste à côté. Il est encore tôt et les enfants sont encore à l'école. D'ailleurs, je vais devoir aller chercher le plus jeune qui est à la petite école encore. Ayant du temps devant moi, je me décide à aller faire quelques courses, ce sera ça de moins à faire un autre soir. Après ça, je prends la direction, à pied, de l'école primaire. Je lui donne la main et nous marchons, à son rythme, jusqu'à la maison. C'est un grand bavard et il commence à me raconter sa journée, en long, en large et en travers. Il faut dire qu'à son âge, tout est extraordinaire. Je souris à chaque histoire qu’il me raconte. En le voyant et en pensant à toute la fratrie, je me dis quand même que notre mère n’a pas raté les choses. Elle a souvent été critiquée pour ses grossesses multiples et pourtant, elle s’en est toujours sortie haut la main. Après quinze minutes de trajet, nous arrivons enfin à destination. D’autres enfants sont aussi arrivés. Comment je le sais ? Avec les sacs d’école jetés dans l’entrée et la multitude de gâteaux dispersés sur l’îlot central de la cuisine. Je soupire légèrement en voyant cela. Le benjamin s’installe sur une chaise et je lui donne de quoi manger. Le temps qu’il fasse son goûter, je vais pouvoir en profiter pour ranger un peu. Heureusement pour moi, cela ne prend pas trop de temps, tout ceci est superficiel et il me faut moins de temps pour le dire pour tout ranger. C’est à ce moment précis que j’entends la porte d’entrée claquer. Je décale alors mon visage pour voir qui vient d’entrer. « Edwy ! Viens. » Il s’agit de l’enfant qui est arrivé après moi et donc accessoirement celui que je connais le mieux. « Comment ça va ? » Ce n’est pas parce que j’ai quitté la maison durant plusieurs années que je ne veux plus rien avoir à faire avec lui aujourd’hui. Sa vie m’importe et j’espère au plus profond de moi qu’il s’en sort haut la main. Alors qu’il arrive dans la cuisine, je m’approche de lui et lui offre une accolade. Mais alors que ce geste était censé être une routine, je me retrouve attiré par une odeur. Et malheureusement, pas n’importe laquelle. J’aurais pourtant aimé ne pas la reconnaître. Je fronce alors les sourcils et m’éloigne de lui. « C’est quoi ça ? » Au moins, on sera fixé.
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MessageSujet: Re: tu m'expliques ? (edwy) (#)   tu m'expliques ? (edwy) EmptyVen 16 Juin - 19:20

tu m'expliques ? •
laszlo & ed
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Voilà qu'on est tous au complet à la maison, depuis ton retour tout les enfants, frères et sœurs sont réunis dans la même maison. D'un coter ça me fait plaisir mais d'un autre coter, je ne sais pas, quelque chose a du mal à passer un peu. Sûrement du au fait que tu sois partie, mais surtout que j'étais plus du tout à l'aise quand tu as quitter la maison, mais j'ai du m'y faire, j'ai du me faire à ton absence est c'était comme ça. Je savais que tu revenais régulièrement quand notre mère avait besoin d'aide et quand moi je ne pouvais pas du tout le faire. Mais la vie était faite ainsi, depuis juillet j'avais commencer à travailler en temps que webmaster chez HH, et ça je te l'avais dis quand tu étais revenu à la maison. D'un coter fallait mieux que je te le dise parce que oui, je suis aussi là pour t'aider dans quoique ce soit. Ce n'est pas parce que notre mère n'est plus là que je dois me reposer sur toi. Sauf aujourd'hui, aujourd'hui je n'avais envie de rien. Je n'avais même pas envie d'aller au boulot mais j'y suis quand même aller parce que bon, j'en ai besoin de ce boulot. Je préviens ma patronne que je dois partir un peu plus tôt pour aller cherche le petit dernier à la garderie mais, je sais que tu vas y aller avant moi. Je prends alors la direction du parc, je suis à pied vue que mon boulot n'est pas loin de la maison. Je vais dans mon coin, le coin le plus tranquille et où personne ne va venir m'embêter pour quoique ce soit. Je ne suis pas bien, pas bien du tout. Découvrir notre mère dans l'état où elle était ma marquer, un peut trop marquer. Mes nuits sont de plus en plus courte alors oui, oui j'ai besoin de me poser et de pouvoir passer une nuit assez correcte. Alors je sors de mon sac tout se qu'il faut. Fumeur de cigarette j'ai déjà tabac et feuille, bien sûr j'ai le reste, le reste que je suis entrain de mélanger a mon tabac puis je viens alors le rouler. Je prends tout le temps qu'il me faut, j'ai pas trop envie de croiser quiconque sur la route, j'ai pas envie que quelqu'un me voit dans cette état mais faut que je me fasse à l'idée, j'arrive pas a me remettre de la morte de notre mère. En allumant mon joint, je viens mettre mes écouteurs sur mes oreilles. Je regarde dans ma playlist et la première musique qui me vient c'est celle d'Omnia – Cernunnos. Elle me pose autant que la petite chose que j'ai entre les doigts. Je laisse les musiques défilés de cet artiste. A un moment donner ou j'ouvre mes yeux je regarde l'heure puis je me dis que je dois bouger. Je soupire doucement puis je me lève, je viens remettre ma casquette correctement sur ma tête, retirant mes lunettes en les rangeant dans mon sac puis je marche tranquillement vers la musique. Ouvrant alors la porte, puis je vois tout les sacs au pied de la porte, soupirant doucement à mon tour. Je viens alors me baisser pour les réunir au même endroit pour ne pas me mettre les pieds dedans. « Edwy ! Viens. » quand j'entends ta voix, je relève rapidement le visage un petit sourire aux lèvres. Je ne m'attendais pas que tu sois dans la cuisine mais surtout avec le petit. Oui j'apprécie que tu m'appelles pour que je vienne te voir. Je m'approche doucement ayant poser mon sac avec les autres juste. « Hey Laszlo ! » Je retire doucement ma casquette parce que d'abord on est à l'intérieur et c'est pas là que le soleil va m'éblouir.« Comment ça va ? » je souris doucement, comment te dire, est-ce que je dois te dire la vérité ou te mentir comme toujours ? Oui c'est la meilleur solution. « Longue journée mais ça va bien et toi ? Désolé je suis sortie plus tard j'ai pas pu aller chercher le petit. » Je fais comme si de rien était et te serre contre moi durant l'accolade. Mais quand tu te décolle de moi je remarque bien que tu as remarquer quelque chose. Je m'approche un peut du petit, je lui passe une main dans les cheveux en souriant. Il rie puis je relève rapidement la tête en entendant le ton de ta voix. « C’est quoi ça ? » je lève doucement un sourcil en te regardant, haussant des épaules. « Ca quoi ? » je te dis ignorant alors que je sais totalement de quoi tu parles. Je prends un gâteau qui traîne sur la table, ouais ça me donne faim ce truc. Puis je vois que tu allais pas en démorde. « Mon grand, ça te dis d'aller voir Wyatt pour jouer avec lui ? Il ne refusera rien. » je dis en souriant, oui faut qu'il sorte de la pièce, il n'a pas besoin de savoir les raisons pour la quel cette conversation allait... rapidement partir en sucette. Je sors mon paquet de clope de ma poche arrière. « On sera mieux dehors je pense, tiens je t'en paye une même si tu veux. » Je soupire doucement en tendant le paquet et te laissant pas trop le choix que de me suivre dehors. Car j'arrive assez rapidement à la porte en surveillant le petit que monte à l'étage.

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Dernière édition par Edwy Ashleigh-Ziegler le Mer 5 Juil - 23:26, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: tu m'expliques ? (edwy) (#)   tu m'expliques ? (edwy) EmptyLun 26 Juin - 20:35

tu m'expliques ?
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Malgré la présence évidente de mes frères et sœurs dans la maison, je ne croise personne. Ils sont visiblement bien trop occupés à faire autre chose. Alors forcément, quand je vois mon frère arriver à la maison, je ne peux m'empêcher de l'interpeller. « Hey Laszlo ! » Edwy est le frère dont je suis le plus proche et pour cause, c'est celui qui est arrivé juste après moi. Il m'a fallu plusieurs mois, voire plusieurs années pour me faire à sa présence, mais j'ai fini par m'y faire et je pense que je l'échangerais contre rien au monde. Nous avons tous les deux nos petits caractères bien trempés et pourtant, cela est nécessaire pour notre cohabitation. Sans cette petite étincelle, parfois, on s'ennuierait. « Longue journée mais ça va bien et toi ? Désolé je suis sortie plus tard j'ai pas pu aller chercher le petit. » Il n'y a rien de grave à cela. Pour le moment, nous ne sommes pas mauvais en organisation, alors tant que ça dur et qu'il ne reste pas seul à la garderie, il n'y a pas de problème. La conversation qui s'annonçait agréable tourne rapidement à la catastrophe quand je reconnais une odeur sur les vêtements d'Edwy. Incapable de me retenir, je ne tarde pas à lui faire comprendre qu'il y a quelque chose qui me dérange. « Ça quoi ? » Je hausse les sourcils, surpris d'entendre une telle réponse suite à ma question. Il se moque de moi, c'est ça ? Je ne vois pas d'autre solution. Sinon, il pense peut-être que jouer l'innocent jouera en sa faveur. Mais malheureusement pour lui, ce n'est pas le cas et ce n'est pas parce qu'il tente de détourner la conversation que je vais céder. Cette odeur je la connais, plutôt bien même et il est hors de question que j'accepte cela sous ce toit. « Mon grand, ça te dit d'aller voir Wyatt pour jouer avec lui ? Il ne refusera rien. » Au moins, il prend de bonnes initiatives. Demander au petit dernier de partir est une bonne chose, il a bien assez à s'occuper que nos disputes. Le petit garçon s'exécute, sans poser de questions, comme s'il pressant déjà ce qu'il risque de se passer. « On sera mieux dehors je pense, tiens je t'en paye une même si tu veux. » Il est plutôt doué pour les conneries, ou plutôt pour les bourdes et clairement, il n'en rate pas une. Il est facile de lire sur mon visage que je suis énervé et lui, il ne trouve rien de mieux que de me proposer une cigarette. Je serre légèrement les mâchoires, sans rien ajouter, est-ce nécessaire ? Néanmoins, comme pour confirmer que j'accepte de le suivre, je prends une cigarette de son paquet et me dirige vers la baie vitrée qui donne sur l'extérieur. Je suis plutôt contradictoire, je le sais bien. Et le pire dans tout ça, c'est que je suis bien incapable d'allumer cette cigarette. En sentant l'odeur présente sur les vêtements de mon petit frère, j'ai perdu toute envie de fumer et quand on me connaît bien, on sait que ces choses sont rares. J'attends qu'Edwy referme la porte et sans attendre plus longtemps je me lance. « Tu fais quoi Edwige ? Tu fumes ? C'est quoi ce bordel. » Inutile de lui préciser de quoi je parle, ce n'est clairement pas de cigarettes normales qu'il est question et sans m'en rendre compte je mets moi-même ma couverture à nu. En effet, pour savoir ce que sent la drogue, ça veut dire que j'ai déjà eu l'occasion d'en cotoyer. Au point où nous en sommes, est-ce vraiment important ? Edwige est grand, inutile de lui cacher les choses comme s'il avait encore cinq ans et puis, ce n'est pas comme si le métier de dealer était toute ma vie. Cela n'a jamais affecté mon implication dans la maison, pas depuis le décès de notre mère et jamais j'ai ramené ce second métier ici. C'est toutes ces choses et notamment mes frères et sœurs qui me poussent aujourd'hui à revoir mes priorités et à envisager de mettre cela de côté, d'arrêter la vente pour de bon. « Tu cherches quoi au juste ? À gâcher ta vie ? » Je vais peut-être un peu dans l'excès, mais hors de question que je laisse passer cela.
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MessageSujet: Re: tu m'expliques ? (edwy) (#)   tu m'expliques ? (edwy) EmptyJeu 29 Juin - 1:49

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Je pensais qu'en rentrant je n'allais pas être embêté et que la soirée allé passer toute seule, mais surtout pouvoir prendre une douche avant de côtoyer qui que ce soit mais c'était trop tard. Bon c'est vrai aussi que d'habitude je ne fume pas directement en sortant du boulot mais surtout que j'ai le temps, aller chercher le petit et prendre ma douche quand on peut prendre mon relais quand un des grands rentre. Mais aujourd'hui tout est différent, tu es présent. Ayant que quelques années,  deux ans et demi a peine d'écart avec toi, je suis proche de toi sans l'être. C'est assez bizarre comme relation. J'aimerais que ça soit totalement différent mais c'est louper je pense. Enfin je ne cherches même pas a savoir en réalité. C'est peut-être moi qui me referme de plus en plus sur moi-même et qui n'a pas envie de se livrer à quiconque de la famille. Tu serais peut-être la personne qui me comprendrais le mieux -ou pas. Alors étant le même, mais surtout en devenant un peut plus con de jour en jour je joue l'ignorant quand tu me poses cette question. Je voulais te faire répéter, mais ça n'a pas marché, je pouvais voir sur ton visage que tu étais énervé. Tes trait ne te trompe pas, tu es comme moi, ça se voit tellement facilement que je ne cherche pas plus loin. Je demande au petit de monde se qu'il fait en quatrième vitesse, te propose une cigarette pour te détendre un peu, j'aurai pu proposer autre chose mais ce n'est pas le moment de rire là je le sais, je le sens. Je te laisse prendre la cigarette puis je te suis jusqu'à la bai vitrer. Je la referme derrière et n'hésite pas une seule seconde a allumer ma cigarette. Bouche légèrement pâteuse mais ça, j'en fais abstraction. « Tu fais quoi Edwige ? Tu fumes ? C'est quoi ce bordel. » m’appeler par mon prénom n'est jamais un bon signe. Je lève doucement les yeux vers toi, attrapant ma cigarette entre mon index et mon majeur, recrache la fumer au-dessus de nous. Je sais très bien que tu ne parles pas de cigarette. Je viens a nouveau te regarder, penchant légèrement ma tête sur le côté en plissant un peu des yeux en souriant doucement ironiquement. Les moindres petits gestes vont t'énerver, t’agacer et je le sais. Je le fais exprès en réalité. Ce que je sais, c'est bien plus grave du fait que je fume en réalité. Je te laisse parlé, mais d'un coter ça ne m'étonne pas que tu as enfin reconnu cette odeur, je pensais que tu allais bien plus rapidement la reconnaître connaissant ce fameux métier secondaire. « Tu cherches quoi au juste ? À gâcher ta vie ? » Je ris doucement ironiquement à nouveau. Connerie ? Non, j'aime chercher la petite bête. Puis si on ne s'embrouille pas, ce n'est pas nous. « Alors pour te répondre à ta première question, oui je fume et franchement ça m'étonne que tu le remarques que maintenant tu vois. Te connaissant je pensais que tu allais le savoir bien avant. » Je hausse doucement des épaules. « Mais c'est vrai que ça ne fait qu'un mois, voir un mois et demi que tu es revenus à la maison donc bon tu ne pouvais pas t'en douté avant. » Que tu saches que je fume depuis un moment ? Je m'en fous, ce n'est pas maintenant que je vais arrêter mais surtout pas avec cette situation. Je tire sur ma cigarette puis je te regarde à nouveau, je deviens bien plus sérieux qu'au départ. Je te regarde sincèrement. « Et en suite, je gâche moins ma vie que toi avec ton second boulot où je dois l'appeler autrement Laszlo ? » Je fronce doucement des sourcils, je peux voir que tu es surpris quand je lâche ça. « Le grand frère que tout le monde pense tellement parfait, maman qui pensait que tu étais le fils que tous ses frères est sœurs allait idolâtrer, ce n'est pas loupé mais pas avec moi. » je finis ma cigarette rapidement, mon visage se fait plus dur, faut que ça sorte maintenant. « Je pensais ça pendant un long moment, tu étais mon grand frère, le premier qui est parti pour faire sa vie et la réussir jusqu'au jour ou quoi ? J'ai appris ce que tu faisais a coter ! » Je ne contrôle pas mes pensées ni mes mots maintenant, mais je fais attention de pas dire ce que tu fais a voix haute, je n'ai pas envie que les plus petits le sache. « Voilà six ans que je le sais. Alors ne me fait pas une leçon de morale parce que je fume un joint part-ci part-là, mais surtout pour me détendre et paraître telle une personne qui accepte la mort de maman alors que c'n'est pas le cas Laszlo ! » Sourcils froncés, je commence à légèrement à trembler par énervement mais aussi par tristesse du au fait que je n'arrive pas à me faire de la mort de notre mère. On ne dirait pas chaque fois, mais au fond de moi j'ai l'impression de mourir à petit feu comme beaucoup mais tout le monde le montre mais pas moi. Je veux juste être fort pour les plus jeunes et te montrer que je suis fort à t'es yeux, que je ne suis plus ce petit garçon fragile.

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MessageSujet: Re: tu m'expliques ? (edwy) (#)   tu m'expliques ? (edwy) EmptyMer 5 Juil - 23:50

tu m'expliques ?
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Cette conversation, à la base des plus courtoises, prend rapidement un autre sens et je suis loin d'imaginer ce qu'il va se passer ensuite. Les secrets ne sont jamais vraiment secrets, j'aurais dû m'en douter. « Alors pour répondre à ta première question, oui je fume et franchement ça m'étonne que tu le remarques que maintenant tu vois. Te connaissant je pensais que tu allais le savoir bien avant. » Je fronce légèrement les sourcils, ignorant encore le fond de sa pensée. J'ai quitté la maison lorsque j'ai commencé mes études et je ne revenais que de temps en temps, pour un repas ou pour aider notre mère. Je ne revenais jamais assez longtemps pour comprendre une telle chose. Et puis, Edwy est plutôt malin comme garçon, quand je venais il devait faire en sorte qu'aucune odeur ne soit perceptible. « Mais c'est vrai que ça ne fait qu'un mois, voir un mois et demi que tu es revenu à la maison donc bon tu ne pouvais pas t'en douter avant. » Il dit des choses censées, des choses vraies et pourtant, j'ai l'impression qu'il y a tellement plus en dessous de tout ça. Il a l'air sûr de lui, ce que je lui dis ne semble pas l'affecter. Il me semble différent. Il l'est peut-être après tout. Nous avons tous changé, avant, mais surtout après le décès de notre mère. « Et ensuite, je gâche moins ma vie que toi avec ton second boulot où je dois l'appeler autrement Laszlo ? » Je tombe des nues. J'ai été un peu maladroit un peu plus tôt en sous-entendant que je connaissais parfaitement l'odeur de la drogue, mais j'étais loin de me douter qu'il me sortirait cela au visage. « Quoi ? » Dis-je simplement. Après tout, avec tout ce qui se passe depuis plusieurs mois, il n'y aurait rien d'étonnant à ce que je devienne fou. Peut-être qu'il n'a rien dit et que c'est simplement mon subconscient qui me joue des tours. « Le grand-frère que tout le monde pense tellement parfait, maman qui pensait que tu étais le fils que tous ses frères et sœurs allait idolâtrer, ce n'est pas loupé mais pas avec moi. » Visiblement, je ne suis pas en train de rêver : Edwy est bien en train de me reprocher ce que j'ai fait. Je ne peux pas lui en vouloir pour ça, il a bien raison de le faire. Et puis même si j'essaye de me justifier, je suis sûr que je ne trouverais pas d'excuses valables. « Je pensais ça pendant un long moment, tu étais mon grand-frère, le premier qui est parti pour faire sa vie et la réussir jusqu'au jour ou quoi ? J'ai appris ce que tu faisais à côté ! » J'aimerais bien en placer une, car le laisser faire son monologue n'est pas une bonne chose. Plus les mots s'échappent de ses lèvres, plus il s'énerve. Mais malheureusement pour moi, il est bien trop rapide pour que je puisse parler. « Voilà six ans que je le sais. Alors ne me fait pas une leçon de morale parce que je fume un joint part-ci part-là, mais surtout pour me détendre et paraître telle une personne qui accepte la mort de maman alors que c'n'est pas le cas Laszlo ! » J'étais prêt à répondre et pourtant, sa dernière phrase me noue la gorge. Je suis touché de deux manières différentes, par le fait qu'il se cache dans la drogue pour oublier le vide qu'a fait notre mère après son décès, mais aussi par le fait qu'il ose mettre cela sur son dos. Alors quoi, si elle n'était pas morte, il ne se droguerait pas ? C'est un mensonge, puisqu'il a avoué savoir pour mon métier depuis plusieurs années. « Tu crois quoi Edwy ? Que c'était un plaisir de faire ça ? » Si c'est le cas, il va devoir se retirer ça de la tête. « J'ai quitté la maison pour faire des études. Au début, tout était beau, tout était parfait. Mais j'ai rapidement compris le coût qu'avait les études supérieures et si je ne voulais pas tuer maman à la tâche en lui infligeant des heures supplémentaires, je devais me débrouiller seul. » Je n'ai jamais cherché à tomber dans la vente de drogue, mais avec le boulot que fournissait ma mère à la maison et à son boulot, il était hors de question que je lui rajoute des soucis supplémentaires. « Tu vas me dire que ce n'était certainement pas la seule solution et c'est vrai. Mais tu te rends compte de la différence de paye qu'il y a ? En une journée je gagnais pratiquement ce que j'aurais pu gagner en une ou deux semaines au fast-food. » Qui est le premier job étudiant que j'ai fait quand j'ai quitté la maison familiale. « Je comprends que tu m'en veuilles et je ne te demande pas de changer d'avis à ce sujet, tu fais bien ce que tu veux. Mais j'ai côtoyé des personnes et je n'ai clairement pas envie que tu deviennes comme elles. Tu mérites mieux Edwige. Cette merde va détruire ta vie, même si ce n'est qu'un joint de temps en temps. » On ne voit pas forcément les effets, pas au début en tout cas, mais une fois que c'est possible, il est bien souvent trop tard. « Et pour information, j'ai décidé d'arrêter de vendre. J'ai la responsabilité des plus petits maintenant et il est hors de question que je finisse en prison, ils n'ont pas besoin de ça, surtout pas en ce moment. »
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MessageSujet: Re: tu m'expliques ? (edwy) (#)   tu m'expliques ? (edwy) EmptyVen 7 Juil - 2:20

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En un claquement de doigt. En un claquement de doigt cette soirée va finir mal, va finir par s'engueuler et après ? Je ne sais pas ça reste à voir de qui de nous deux va vraiment finir par craquer. Alors oui, oui je n'hésite pas a te faire mon monologue et je vois que tu ne réponds pas, ou plutôt je ne te laisse pas le choix, je ne te laisse pas le choix de ne pas répondre à la moindre de mes paroles. Paroles qui sortent tellement rapidement mais que je ne calcule pas forcément en faite. D'habitude ce foutu joint me calme, me pose mais là, non, non je suis bien plus sur les nerfs, au point de me défouler sur toi ? De ne pas contrôler mes mots que je te balance, que je te crache limite à la figure. Parce que je pense qu'en six ans ouais ça fait du bien, entre parenthèse, que je te dis enfin que je sache se que fais. Ton dit deuxième métier. Quand je t'en parle je peux bien entendre :  « Quoi ? » mais je ne fais pas attention et continue jusqu'au moment ou je te dis que je fume pour paraître une personne normal face à tout le monde mais surtout devant toi. Alors que non, au fond je suis détruit et que j'arrive pas, j'arrive pas a remonter la pente. Au moins tu le sais maintenant. Je me suis mis a bouger un peut dans tout les sens malgré moi. Puis tu as enfin la parole, mes pupilles marron sont devenu plus foncé par la colère, mais je ne te quitte pas des yeux, une respiration un peut plus rapide à cause de ça et maintenant tu as la parole. J'ai vue, vue que tu as été touché par les dernières paroles que j'ai pu te dire. Mais j'ai pas l'impression que tu vas m'en parler. « Tu crois quoi Edwy ? Que c'était un plaisir de faire ça ? » je hausse doucement des sourcils et des épaules, comme pour te dire que je ne comprends ouais je ne comprends pas du tout, j'ai besoin d'explication. « J'ai quitté la maison pour faire des études. Au début, tout était beau, tout était parfait. Mais j'ai rapidement compris le coût qu'avait les études supérieures et si je ne voulais pas tuer maman à la tâche en lui infligeant des heures supplémentaires, je devais me débrouiller seul. » je suis comme toi, quand on te lance on ne peux pas t'arrêter. Mais je t'écoute comme tu la fais pour moi. « Tu vas me dire que ce n'était certainement pas la seule solution et c'est vrai. Mais tu te rends compte de la différence de paye qu'il y a ? En une journée je gagnais pratiquement ce que j'aurais pu gagner en une ou deux semaines au fast-food. » quand tu me dis que ce n'était pas certainement la seule solution je lâche un : « Ouais ! » franc et directe, bien sûr, mais ça ne t'empêche pas de continuer. Car oui, oui j'ai envie de te dire qu'il y avait bien d'autre moyen de t'aider mais bon. J'en viendrais après. « Je comprends que tu m'en veuilles et je ne te demande pas de changer d'avis à ce sujet, tu fais bien ce que tu veux. Mais j'ai côtoyé des personnes et je n'ai clairement pas envie que tu deviennes comme elles. Tu mérites mieux Edwige. Cette merde va détruire ta vie, même si ce n'est qu'un joint de temps en temps. » Que je devienne comme ses personnes ? Mais qui dit que je deviendrais comme eux, après certes tu en a vue beaucoup mais pour moi tu ne la pas remarquer directement... « Et pour information, j'ai décidé d'arrêter de vendre. J'ai la responsabilité des plus petits maintenant et il est hors de question que je finisse en prison, ils n'ont pas besoin de ça, surtout pas en ce moment. » je hoche la tête comme pour approuver se que tu dis. « Tu as fais une bonne chose alors Laszlo, d'arrêter pour les petits. Car là je pense que, non, non je n'accepterais pas que tu continues a vendre et que je sois au courant surtout. Je veux bien que tu n'accepte pas que je fume mais, vaux mieux pas que j'apprenne que tu revends, vraiment. » Quand je te dis ça j'ai une boule à la gorge comme en repensant à la première fois que je t'es vue dans cette rue mais aussi parce que ouais je n'ai pas envie, comme tu n'as pas envie que je fume. « Je sais, je sais que tu ne voulais pas tuer maman à la tâche, merci, j'étais à la maison aussi et on ne dirait pas comme ça mais j'écoutais bien plus de chose que tu pensais. J'aidais maman quand tu n'étais pas là c'était mon rôle et c'est encore mon rôle comme pour toi. On est les deux les plus responsable des petits mais... » j'inspire un coup. « Putain pourquoi t'es pas v'nu m'voir quoi ? Tu savais que je bossais en même temps et que quoi, j'avais pas vraiment besoin de cette argent j'aurais pu te dépanner au lieu que tu fasse... cette merde ! » je te dis en fronçant les sourcils. Cette merde que je fumes en faite. « Et puis, maintenant qu'on est dans la franchisse. Même si je deviens comme ses personnes tu ne le remarquera pas, j'vais m'barrer d'ici de toute façon à un moment donner j'vais m'barrer et peut-être que ouais j'aurais arrêter. » je te dis sincèrement, car ouais, un jour je m'arrêterais, peut-être à temps. « Et … putain si j'ai envie de détruire ma vie c'est mon soucis non ? » Je sens ma gorge commencer à se nouer a ses paroles. Je sais que ça ne va pas faire plaisir se que je vais dire mais je dois le dire. « J'accepte plus, j'en caisse plus toute ses merdes qui me tombe sur la gueule depuis mes quatorze ans merde ! » après ma nouvelle j'avais plus parler de mon père et ceux depuis mes quatorze ans bien sûr. « Tu ne sais rien tu ne sais plus rien de moi Laszlo... » j'ai de plus en plus de mal à parler, ma gorge ce serre de plus en plus, ma voix diminue petit à petit la colère commence à passer à de la tristesse à présent. « D'avoir su que tu vendais ouais je t'en voulais, je t'en veux encore. Maintenant que tu me dis que tu as arrêter je te crois pleinement mais savoir ça, tu crois qu'au fond de moi j'avais pas l'impression que mon frère, mon grand frère que je pensais parfait ne l'était pas, ne l'était plus après ça ? » je commence à me contredire par rapport à la vente, se que j'avais dis avant c'était juste pour te blesser. Mais aussi pour paraître encore « fort » que là, là ça ne marche plus. Ma tristesse a bien trop prit le dessus et je finis par dire : « J'ai juste l'impression d'être une putain d'erreur depuis ma naissance ! » gorge noué, ça s'entends dans ma voix que je le pense vraiment et que je le pense depuis longtemps mais je me tais depuis bien trop longtemps. Je viens alors passer mes mains sur mon visage et m'appuyer sur l'un des sièges de dehors pour essayer de me calmer lentement mais de faire passer cette tristesse qui me tient la gorge à présent.

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MessageSujet: Re: tu m'expliques ? (edwy) (#)   tu m'expliques ? (edwy) EmptyJeu 13 Juil - 22:49

tu m'expliques ?
edwy & laszlo

Nos deux points de vues sont différents et je comprends parfaitement que le mien paraisse idiot, peut-être même léger niveau crédibilité, mais j'étais jeune quand j'ai commencé et comme à peu près tout le monde, quand j'ai vu l'argent que je gagnais, je suis rentré dedans. Et malheureusement pour moi, vendre de la drogue, c'est comme en consommé, quand tu commences, c'est difficile de s'arrêter. La discussion prend une tournure différente de celle que j'imaginais au début, néanmoins, nous restons calme et nous continuons de respecter l'autre en lui laissant dire ce qu'il pense. De toute façon, il est maintenant trop tard pour se cacher des trucs. « Tu as fait une bonne chose alors Laszlo, d'arrêter pour les petits. Car là je pense que, non, non je n'accepterais pas que tu continues a vendre et que je sois au courant surtout. Je veux bien que tu n'accepte pas que je fume mais, vaux mieux pas que j'apprenne que tu revends, vraiment. » J'ai toujours quelques clients qui viennent me voir, pour savoir si j'ai encore de quoi les satisfaire, mais comme les stocks sont vides, ils repartent aussi vite qu'ils sont arrivés. Je ne suis plus d'aucune utilité pour eux. Au fil des mois, mon numéro va s'effacer de leur téléphone et ils m'oublieront. Edwy n'a donc aucun soucis à se faire de ce côté-là. « Je sais, je sais que tu ne voulais pas tuer maman à la tâche, merci, j'étais à la maison aussi et on ne dirait pas comme ça mais j'écoutais bien plus de choses que tu pensais. J'aidais maman quand tu n'étais pas là c'était mon rôle et c'est encore mon rôle comme pour toi. On est les deux plus responsables des petits mais... » Pendu à ses lèvres, j'attends la suite de son récit. Même si ce qu'il dit peut me blesser, je sais que ça lui fait du bien de parler. À moi aussi d'ailleurs. « Putain pourquoi t'es pas v'nu m'voir quoi ? Tu savais que je bossais en même temps et que toi, j'avais pas vraiment besoin de cet argent j'aurais pu te dépanner au lieu que tu fasses... cette merde ! » Il a l'air convaincu de cela, à l'inverse moi et c'est bien pour cette raison que j'oscille la tête de gauche à droite. S'il travaille, c'est pour lui, pas pour moi, manquerait plus que ça. Il était hors de question que je le prive de petits plaisirs. « Et puis, maintenant qu'on est dans la franchise. Même si je deviens comme ces personnes tu ne le remarquera pas, j'vais m'barrer d'ici de toute façon à un moment donner j'vais m'barrer et peut-être que ouais j'aurais arrêté. » J'espère bien qu'il aura arrêté, mais ça, je ne peux pas le choisir, c'est uniquement lui. « Et … putain si j'ai envie de détruire ma vie c'est mon soucis non ? » Je le regarde, cherchant à voir s'il pense réellement ce qu'il vient de dire. Nous sommes une famille et je ne supporterais pas de voir quelqu'un sombrer. Nous sommes là pour lui, il ne doit pas l'oublier. « J'accepte plus, j'encaisse plus toutes ses merdes qui me tombe sur la gueule depuis mes quatorze ans merde ! » La discussion a vraiment changé de direction : il n'est presque même plus question de ce que j'ai pu faire pendant plusieurs années, mais bien d'Edwy, de moi et de notre relation. « Tu ne sais rien tu ne sais plus rien de moi Laszlo... » Il est vrai qu'en partant d'ici, j'ai pris mes distances soudainement, mais avec les plus petits à la maison, c'était devenu dur pour moi de me concentrer. Alors je venais moins et je ne me suis jamais vraiment dit que cela pouvait affecter les plus grands comme Edwy. « D'avoir su que tu vendais ouais je t'en voulais, je t'en veux encore. Maintenant que tu me dis que tu as arrêté je te crois pleinement mais savoir ça, tu crois qu'au fond de moi j'avais pas l'impression que mon frère, mon grand-frère que je pensais parfait ne l'était pas, ne l'était plus après ça ? » Je soupire légèrement, en entendant l'image que je pouvais lui renvoyer. Ce n'était que des foutaises, je n'ai jamais été parfait. « J'ai juste l'impression d'être une putain d'erreur depuis ma naissance ! » Dit-il, alors qu’il va s’asseoir un peu plus loin. J’attends un peu, puis fini par m’approcher de lui et je glisse alors l’une de mes mains sur son épaule. « Edwy.. » Je lui ai servi de punching-ball aujourd’hui, mais je sens bien qu’il y a autre chose. « Ne dis pas ça, ce n’est pas vrai. » Il a parlé de ses quatorze ans et je sais globalement ce que cela signifie, mais il est inutile qu’il remette toute la faute sur lui. « C’est ton père, c’est ça ? Mais on s’en fiche de lui. Nous n’avons jamais eu besoin d’eux, il y avait juste maman et ça devrait continuer ainsi, même si elle n’est plus là. » Il a eu l’occasion de savoir qui c’était, à l’inverse de moi. Je n’ai aucune idée de l’identité de mon géniteur, même après vingt-sept ans de vie. Certains psychologues diraient que si je me suis tourné vers la drogue, c’était pour pallier à ce manque, mais je ne pense pas que ce soit vrai. Je me sors bien sans lui et certainement mieux que s’il avait été là. « D’ailleurs, si elle te voyait dans cet état, elle serait déjà en train de te botter les fesses. » Dis-je avant de rigoler un peu, comme pour détendre l’atmosphère, mais aussi pour le détendre lui. « Je n’ai jamais été parfait Edwy et je n’ai jamais demandé à l’être. » Finis-je par dire après quelque minute de silence. « Je suis l’aîné et j’ai toujours su que vous alliez vous appuyer sur moi en grandissant. Je n’ai jamais voulu vous décevoir et c’est bien pour ça que j’ai gardé tout secret. Je voulais que vous pensiez que ce n'était pas trop mal la vie après la maison, qu'il était facile de s'en sortir. » Quand on est le plus vieux d'une famille, on est souvent vu comme le modèle des autres et leur montrer qu'il fallait en chier pour réussir les aurait peut-être découragé et il était hors de question que cela arrive. « Tu t'en sortiras mieux que moi, j'en suis certain. Alors si tu veux partir, fais-le. Tu ne vas pas rester ici indéfiniment. Vous allez tous finir par partir, c'est normal. » Mon rôle n'est pas de le retenir, loin de là même. Maman aurait voulu qu'il prenne son envol à son tour et le priver de cela, c'est le privé de sa vie. Je suis de retour à la maison depuis peu, alors je suis plutôt bien placé pour savoir ce que la vie en fratrie entraîne : on étouffe rapidement et vive l'intimité. « Si ça pouvait rester entre nous, mes anciennes petites affaires. » Inutile que ça s'ébruite, surtout que ça touche à sa fin. « Tu peux fumer, je n'ai pas vraiment mon mot à dire, tu es majeur, mais tu connais maintenant mon point de vue. Et je te demanderais de ne pas le faire ici, pour eux. »
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MessageSujet: Re: tu m'expliques ? (edwy) (#)   tu m'expliques ? (edwy) EmptyMar 18 Juil - 23:52

tu m'expliques ? •
laszlo & ed
You want to protect me? How you know nothing about me, 
it is not now that it will begin... I don't want to be angry 
with you but it's stronger than me.
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On est pas vraiment en accord l'un avec l'autre mais on c'est toujours écouter comme ce soir. Malgré que les langues il n'y a jamais eu un mot plus haut que d'autre, jamais. Trop de respect. Malgré tout je te respect bien trop. Puis si tu veux m'en coller une tu le peux, t'es mon grand frère et ça pourrait me remettre les esprits en place ? Je ne sais pas. Je finis de vider mon sac, je t'explique que pour ma part c'est une bonne chose que tu te sois arrêter de vendre, mais aussi le sujet commence a dériver. J'en ai marre de tout garder pour moi, puis, je pense que tu es le premier a me comprendre à comprendre mon ressentis sur plusieurs choses, chose que tu n'as pas pu comprendre ou bien même suivre au moment présent. J'ai besoin d'en parler, mais non les mots sortent pas, j'ai juste dis que ouais, ouais j'ai l'impression d'être une simple erreur depuis ma naissance. Et ça, je ne changerais pas d'avis d'aussi tôt. Au moment ou je m'appuie et que je crache ses mots, je sens ta main se dépose son mon épaule, un main réconfortante d'un coter. « Edwy.. » ravalant mes larmes, puis je lève doucement mon visage pour venir déposer mon regard sur ta personne. « Ne dis pas ça, ce n’est pas vrai. » je laisse un petit soupire m'échapper, je le pense tellement mais je vois que pour toi c'est l'inverse se qui est tout à fait normal. Je pense que si l'un des petits me sort ça je dirais exactement la même. Puis je hausse doucement des épaules. « C’est ton père, c’est ça ? Mais on s’en fiche de lui. Nous n’avons jamais eu besoin d’eux, il y avait juste maman et ça devrait continuer ainsi, même si elle n’est plus là. » Je déglutis doucement a tes paroles et baisse la tête laissant un petit mouvement de haut en bas se faire et murmure : « Oui... » c'est sûr que j'ai eu la chance de savoir qui c'est mais vue la desption que j'ai eu quand j'ai voulu le rencontré, je pense que ouais, ouais plus jamais je ne referais ça. C'est sûrement pour que certain de mes amis je les ai laisser aller, je les ai laisser aller faire leur vie sans même les retenirs. Les principaux sont a mes coter à m'aider mais oui j'aimerais t'avoir toi aussi après je ne sais pas si ça sera possible de rattraper ses années dites perdus. Quand tu me dis qu'il y avait que maman et c'était tout se qui comptais c'était pas faux. Nos pères n'étaient que des salops. « D’ailleurs, si elle te voyait dans cet état, elle serait déjà en train de te botter les fesses. » a entendre ton rire je viens doucement sourire amusée en relevant mon regard vers toi. « Mais surtout a nous tirés les oreilles en nous bottant les fesses. » je dis en riant doucement. Plus d'une fois elle me le faisait et je sais que c'était juste elle qu'il ne fallait pas lui en vouloir, bien au contraire c'était pas déplaisant au moins on savait qu'elle s'occupait de nous malgré tout. C'était aussi comme ça qu'elle nous aimait, elle a eu sa façon pour chacun et n'a jamais fait de jaloux aussi. Mais je ne te lâche du regard et je me relève même en étant plus calme. « Je n’ai jamais été parfait Edwy et je n’ai jamais demandé à l’être. » je le sais, mais comme te le dire, comment te dire que ouais tu es le premier et que beaucoup surtout moi pensait que tu étais le grand frère modèle. « Je suis l’aîné et j’ai toujours su que vous alliez vous appuyer sur moi en grandissant. Je n’ai jamais voulu vous décevoir et c’est bien pour ça que j’ai gardé tout secret. Je voulais que vous pensiez que ce n'était pas trop mal la vie après la maison, qu'il était facile de s'en sortir. » je vois, tu me rassure avec t'es mots malgré tout et que ouais, c'est vrai que j'aurais aimer avoir mon grand frère a mes coter quand rien n'allait mais vue que tu étais partie je n'arrivais pas et je pense que ça viendra plus tard mais pour le moment c'est difficile. Je sais que mes mots t'on blesser mais... j'avais besoin de les dire, j'avais besoin de tout laisser sortir comme te balancer que je veux partir, au plus vite, mais j'en ai vraiment envie. « Tu t'en sortiras mieux que moi, j'en suis certain. Alors si tu veux partir, fais-le. Tu ne vas pas rester ici indéfiniment. Vous allez tous finir par partir, c'est normal. » C'est sur que je ne me vois pas rester ici indéfiniment mais aussi que j'ai besoin d'avoir mon intimité, sans avoir tout le monde dans les pattes, sans me battre pour la salle de bain ou bien même pour la nourriture, et encore plus pour être tranquille dans ma propre chambre. C'est difficile et ça le sera tant que je serais ici. « Si ça pouvait rester entre nous, mes anciennes petites affaires. » je hoche la tête de haut en bas quand tu me dis ça. « De toute façon je l'ai toujours garder pour moi alors t'en fais pas pour ça je n'en parlerais pas. C'est pas a moi de le dire... » c'est vrai que c'est pas a moi, c'est a toi si tu veux en parler, c'est toi qui dois le dire. Ce n'est pas parce que je t'es surpris que je dois le dire à tout le monde, non. Je te respect encore bien trop puis, tu es grand pour faire t'es propres choix. « Tu peux fumer, je n'ai pas vraiment mon mot à dire, tu es majeur, mais tu connais maintenant mon point de vue. Et je te demanderais de ne pas le faire ici, pour eux. » je hausse doucement des épaules, oui je suis majeur et j'espère aussi m'arrêter à un moment donner, on verra bien quand les jours passeront. Puis quand tu me demandes de ne pas fumer ici je te regarde dans les yeux. « Je ne l'ai jamais fait ici et je ne le ferais jamais. Je n'ai pas envie que les petits le sache, donc tu peux compter sur moi pour ça aussi. » je hoche la tête de haut en bas étant totalement sincère dans mes paroles. Puis avoir ce déluge, déluge d'émotion je viens alors te prendre dans mes bras comme pour te remercier de m'avoir écouter mais aussi d'avoir été mon punching-ball que c'était pas a toi de recevoir ou du moins que la plus part de mes émotions j'aurais du les gardés pour moi. L'étreinte est peut-être courte mais sincère elle. Je viens prendre une bouffé d'air frais. « On va préparer le repas pour les p'tits ? » je te dis en souriant doucement. Je t'ai toujours aider pour beaucoup de chose, souvent avancer dans les repas car j'aime ça puis ouais ça ne nous fera pas de mal. J'entre à l'intérieur avec toi et t'explique se que j'ai penser faire à manger ce soir. Après tout tu avais le temps de t'occuper a savoir si les plus petits avaient fait leur devoir ou même les occupés un peut pendant que je prépare le repas. Oh moins, ce soir on ne s’ignore pas ou bien même ne s'envoient pas des piques sans que personne ne comprennent. On pas tout simplement une bonne soirée.

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