angel || sourire machiavélique

angel johnson

je vis de haine et d'eau fraîche, d'illicite et de péché

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ impulsif - égoïste - arrogant - rusé - impartial - bluffeur - solitaire - loyal - indépendant - franc - insatiable - méfiant - sarcastique  - secret - têtu - leader - râleur - brut - indomptable - respectueux envers chaque femme - compréhensif - attentionné - sensible - attachant.. l'ange aux multiples facettes incomprises

1 ○ Angel a grandit dans des banlieues, avec sa mère toxicomane et sa petite soeur fragile ; il a joué le rôle du père, du grand frère et de l'homme de la maison en permanence. 2 ○ Angel a très vite été désintéressé par l'école ; les professeurs le rabaissait en permanence et lui faisait bien comprendre qu'il ne réussirait pas. 3 ○ L'un des secrets d'Angel, c'est sa passion pour l'écriture ; il s'est réfugié avec son carnet après chaque insomnie, guettant ces mots se succéder méthodiquement. 4 ○ Angel est également un très grand sportif ; il a participé à beaucoup de compétitions d'athlétisme ainsi que de boxe. Malheureusement il en fait moins car il sent son corps fatiguer de plus en plus.. 5 ○ Le premier tatouage a été fait à ses 15 ans, par l'une de ses connaissances du quartier. Et, après chaque épreuve ou chaque personne rencontrée dans sa vie, il se tatouait quelque chose. Beaucoup de vies qui lui colle à la peau. 6 ○ Sa petite soeur a fugué, il n'a jamais eu de nouvelles depuis ; sa mère est tombée en dépression et s'est encore plus réfugiée dans la drogue. 7 ○ Angel a grandit sans père. Il se demande parfois si son géniteur est dans le coin. 8 ○ Angel n'a aimé qu'une fille amoureusement dans sa vie, Alice. Il a été très malheureux de son départ ; il a remis en question sa vie. 9 ○ Angel aime les femmes, il les trouve passionnantes et toutes belles ; il est très respectueux envers elles et les protège toujours. 10 ○ Il a découvert sa mère décédée. 11 ○ Angel a de gros problèmes de drogue, il fume trop, à s'en brûler les poumons, la gorge se détériorant de plus en plus. 12 ○ Il a une voix très grave et reposante. 13 ○ 95% de son corps est recouvert de tatouages en tout genre. 14 ○ Angel adore les chiens, il en possède trois ; un berger-allemand, un husky sibérien ainsi qu'un border collie. 15 ○ Angel est constamment dévisagé dans la rue, il a eu beaucoup de peine à l'accepter, mais il a fait de sa différence sa plus grande qualité. 16 ○ Il fût champion du monde de poker, mais lors de la finale du WSOP 2014 (World Series of Poker), il perd tout. Il ne touchera plus jamais à des cartes de jeu depuis ce jour.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ rick genest</pris> angel johnson

le présent est le passé du futur

moi je rêve, j'accomplis, même si je crève, incompris

Ce soir, mon coeur bat plus fort que d'ordinaire. Ce soir, ça aurait dû être le grand soir. On était censés partir, petite soeur, se rejoindre au feu en bas de chez toi, au bas de l'immeuble de ta famille d'accueil, puis fuir. Pas pour toujours, mais s'en aller quelque temps, mentir, frauder, vivre. Tu me disais que tu avais la sensation d'asphyxier, je voulais qu'on respire enfin pour de vrai. On devait partir ce soir, je ne fais que d'y repenser, et je sais que cela n'a plus de sens. Je savais que tu avais des inquiétudes, et pourtant, hier soir, j'ai fais mon sac. J'ai mis tout ce que j'aurais emmené si on avait mis les voiles. J'avais encore de l'espoir, ce monstre d'espoir. Mais ce soir-là, tu ne m'attendais pas au feu.

Petite soeur:

Ce soir, mon coeur bat plus fort que d'ordinaire. Soirée grise. C'est une tornade de sentiments qui se déchaîne, encore une nuit où les maux m'emportent, où l'alcool se noie dans mes veines. Seul dans le noir, la peine pour unique compagne. Ouragan. Une tempête intérieure qui détruit tout sur son passage, comme le souffle déterminé d'un enfant qui éteint la flamme de la bougie. Tonnerre. Je ne sais plus reconnaître les origines de ma colère. Les larmes remplissent mes yeux, troublant ma vision. Incapable de distinguer le rêve de la réalité. Néant. Le noir me déchire, celui de mon coeur, celui de ma vie, celui de mon esprit. Regret. Se rendre soudainement compte de toutes les erreurs. Des "je t'aime" non-dits. Les souvenirs remontant à la surface, la cacophonie nocturne qui raisonne dans ma tête me pousse à rentrer. Oppression. Ce poids m'écrase la poitrine, une boule dans ma gorge qui grossit incessamment. J'étouffe, douleur, souffrance, je ferme les yeux. Décision. Mes pas lourds me dirigent vers la porte de notre appartement. Mes doigts tournent lourdement cette clé solitaire, ouvrant ma vue sur une pénombre macabre. Silence. J'entre dans le salon. Le poste de télévision annonce la météo prévue pour demain matin. Je te cherche du regard, silencieusement, peureusement. La table basse est envahie de bouteilles ainsi que de sachets, de médicaments et d'herbe. J'avance vers le canapé, tes pieds pendant depuis le rebord. J'avance, tristement, la tête oppressée, les mains tremblantes. Ton visage m'apparaît, tes yeux fixent le plafond, ta main est affalée dans le vide. Je dis ton nom, une fois, deux fois. Ma main tente de te réveiller. Ma main découvre ta peau froide. Des larmes se forment à nouveau dans mes yeux, je reste muet. Maman, tu es morte.

Maman:

Ce soir, mon cœur bat plus fort que d’ordinaire. Sans en avoir réellement conscience, je descends les marches de béton, ces escaliers salis et piétinés par des milliers de personnes. Je suis porté par la foule, sans état d’âme. Dans les longs couloirs du métro, mon corps à plusieurs mètres sous terre, mon esprit, lui, vole au dessus de la ville. Le brouhaha constant résonne faiblement en moi, tel un écho. J’attends quelques minutes, debout sur le quai, le regard dans le vide. Les gens autour de moi m’évitent, me dévisagent ou bien me méprisent silencieusement, je ne sais pas si je dois m’en réjouir. Un bruit de frottement se rapproche et la rame arrive. Froide. Impitoyable. Combien de vies malheureuses et désespérées a-t-elle emportée ? Je ferme les yeux pour chasser ses pensées douloureuses. Mes jambes retrouvant leur force, je rentre dans le métro et cherche un endroit où je pourrai me tenir. Le monstre redémarre et mes pensées s’éloignent, j’apporte mon attention sur ces personnes qui m’entourent, me toisent et me jugent du regard. Je les détaille de mes yeux anxieux, comme un enfant analyse un étranger. A la station suivante, quelques passagers montent, d’autres descendent dans un mouvement inverse qui me fait tourner la tête. Une main se pose à côté de moi et je baisse les yeux. J’observe lentement les doigts bien dessinés de cette inconnue, cette main élégante et délicate. Je sens le regard de la jeune femme posé sur moi. Mes doigts se resserrent sur la barre en signe de détresse. Intimidé, je croise enfin ses yeux. Le vert intense de ses pupilles me transperce. Ma vue se trouble et je me retiens de ne pas tomber. Incapable de me concentrer sur autre chose, je laisse mon regard sonder l’âme de cette inconnue, se balader sur les traits de son visage et observer son expression. Je suis comme pétrifié, paralysé par une attirance inattendue et incertaine. La rame est lancée à toute vitesse, inébranlable. Sans s’être lâchés du regard, nos lèvres esquissent un sourire. Une chaleur profonde me réchauffe le cœur, mon ventre se noue et ma bouche s’étire. Sur sa joue, une fossette apparaît, insignifiante. Pourtant si belle. Une voix interrompt notre échange annonçant la station suivante. Et le sol sous nos pieds s’arrête. Sa main se dépose sur la mienne et l’espace d’un instant, le temps ralentit. Les portes s’ouvrent et je la regarde s’en aller. Un dernier regard et la rame s’ébranle, emportant mes espoirs et mes rêves. Une histoire sans commencement. Le métro  redémarre, ne reste que le souvenir de cette femme. Et son regard.

Alice:

Ce soir, mon coeur bat plus fort que d'ordinaire. Piles de jetons devant mes cartes fermement tenues, je reste impartial. Je suis au World  Series of Poker, le WSOP, la crème de la crème, le couronnement de chaque grand joueur de poker. La table est occupée par six joueurs, les meilleurs du monde, d'après ce qu'on m'avait dit. Je mise tout,tapis, confiant de ma main ; la Quinte Flush. Toute quinte (suite de 5 cartes consécutives) de la même couleur (pique, coeur, carreau, ou trèfle) inférieure à la Quinte Flush Royale, la main imbattable, si rare que certains joueurs ne croiseront jamais sa route. Les mises sont élevées, atteignant des centaines de milliers de dollars. Les joueurs autour de moi se couchent, abandonnent. De plus en plus de spectateurs viennent autour de notre table, située au plein milieu de ce grand casino de Las Vegas. Mes doigts se resserrent autour des ces cartes sacrées, je reste confiant. Je fixe le joueur restant, en face de moi, tout sourire. Bluff, pensais-je à ce moment. Le yeux des gens situés derrière lui, voyant ses cartes, s'écarquillent. Je reste impartial, voyant déjà tout cet argent en ma possession. Je n'avais jamais perdu. Jamais. Je n'avais jamais misé autant. Jamais. C'est ma vie toute entière qui se joue avec ces cartes ; ma voiture, ma maison, mon compte en banque. Je ressens alors le désarroi des spectateurs. L'adrénaline parcourant mes veines me brûle de l'intérieur. Il est leur de montrer son jeu. Mon adversaire dépose délicatement sa main sur la table. J'entends l'étonnement de chacun. Les applaudissements. Il se lève, brandissant son poing au ciel, encouragé par le public. Mon coeur semble s'arrêter lorsque je vois ses cartes posées devant moi. Quinte Flush Royale, la combinaison imbattable. Je regarde alors ce tas de jetons inestimable. Ma vue se trouble ; j'ai tout perdu.