(ALE)L'amour est une étoffe tissée par la nature et brodée par l'imagination.

Tu étais devant ton miroir à essayer différent robes pour ce soir. Oui ce soir tu mangeais chez l'homme avec qui tu sortais et tu en étais totalement ravie. Tu essayas d'abord une robe rouge mais tu ne t'aimais pas dedans. Ta soeur en profitas pour t’appeler sur ton portable pour te demander si ce soir tu voulais manger entre filles. Comment lui expliquer que tu allais manger avec celui qui était ton copain actuellement ? Tu lui inventas une excuse bidon comme quoi le lendemain tu avais un contrôle assez difficile et que tu voulais absolument réussir. Tu allas dans la chambre de ta mère et lui pique une robe blanche courte mais qui t'allais à merveille. tes cheveux brun tombaient parfaitement sur tes épaules avec de légères boucles. Tu poussas un long soupir et enfilas des sandales plates et descendit en courant les escaliers de chez toi sans calculer ton beau-père qui hurlait ton nom pour savoir ou tu allais dans cette tenue.

Te voilà dans la rue à marcher les cheveux aux vent. Tu pensais à beaucoup de chose quand tu te dis que tu ne pouvais pas arriver les mains vide chez lui. Tu t'arrêtas à une petite épicerie au coin de chez toi et demanda gentiment une bouteille de vin. Tu connaissais parfaitement le gérant qui te faisais confiance et t'en donnas une sans aucun soucis. Tu lui payas et repris doucement ta route avec une petite boule au ventre. Te voilà enfin devant chez lui. Tu pris une grand inspiration te regardas rapidement et frappas doucement à la porte; Tu entendis ses pas venir vers la porte et un magnifique sourire s'affichas sur ton visage quand enfin la porte s'ouvrit. Tu avanças d'un pas et l'embrassa chaleureusement "Coucou toi". Tu lâchas ton étreinte et retiras ta veste en jeans et lui tendis la bouteille de vin avec toujours ton sourire "Je suis contente de passer cette soirée avec toi". Tu avanças dans le couloirs et regardas tout autour de toi, tu adorais réellement chez lui et tu t'y sentais bien "Tu nous as fais quoi à manger ?". Tu te rapprochas de lui et lui caressas doucement le bras en te mordillant la lèvre inférieure. Cet homme était parfait malgré quelques secrets entre toi et lui. Tu l'embrassas de nouveau adorant le contact de ses lèvres

Son regard passait nerveusement du dossier à sa montre. Il voyait les heures défiler et se disait qu’Ivy allait arriver ce soir et que le dîner ne serait même pas encore entamé ! Alessio finit par se lever et avancer d’un pas énergique vers le bureau voisin où un collègue était assis tranquillement, dégustant des M&M’s impunément. Le jeune banquier usa alors de toute sa sympathie pour parvenir à corrompre son collègue et lui faire prendre le dernier dossier en charge. Au final, Aless se retrouva à devoir promettre à l’autre homme de compléter un de ses dossiers – et un bien chiant en prime – pour la fin de la semaine.

- Merci Hugh, t’es vraiment un pote !

Petit mensonge. Alessio ne l’aimait même pas du tout ce Hugh mais quand il faut, il faut ! Le jeune homme attrapa alors sa veste de costard et quitta les lieux au plus vite. Il grimpa en voiture et dépassa de peu les limites de vitesse pour débarquer comme une furie à l’épicerie du coin. Il sélectionna quelques ingrédients, certains pour confectionner le plat et d’autres pour faire goûter à sa petite-amie le célèbre Caïpirinha. Un cocktail très répandu dans son pays d’origine, le Brésil.

Dans la même optique, Aless acheta tous les ingrédients nécessaires à la préparation de son plat, le barreado. Lui aussi venant tout droit du Brésil. Cette recette nécessitait que la viande cuise vingt heures. C’est pourquoi le jeune homme s’en était déjà occupé avant le boulot et avait tout préparé. Il ne lui resterait que la sauce et les accompagnements à faire. Quitte à inviter Ivy à la maison, autant lui faire goûter des plats typiques qu’elle ne connaîtrait probablement pas.

Au passage, Aless acheta un petit cadeau surprise pour Ivy. Les petites attentions faisaient partie des choses les plus agréables dans les relations de couple, surtout les récentes comme la leur. Le banquier remonta aussi vite en voiture et rentra à la maison. Il abandonna tous ses achats dans la cuisine puis monta prendre une douche rapide. Il échangea son costume de travail pour un pantalon noir et une chemise blanche. Alessio passa des chaussures noires et rabattit ses cheveux qui s’envolaient dans tous les sens après la douche.

Il avait à peine achevé la préparation du cocktail qu’on frappa à la porte. Impatient, Alessio alla ouvrir et découvrit sa petite-amie dans une robe blanche, souriante et craquante comme jamais. Il l’accueillit de quelques doux baisers avant de coller sa bouche contre l’oreille d’Ivy et de lui murmurer :

- T’es magnifique !

La belle ôta sa veste en jeans et lui tendit une bouteille de vin qu’il accepta en la remerciant. Il accrocha sa veste puis fit entrer Ivy. Tandis qu’elle s’interrogeait sur le repas, Alessio profita de ce nouveau baiser qu’elle venait coller sur ses lèves. Ses bras entourèrent la taille de la demoiselle et il la serra d’un peu plus près avant d’écarter une mèche brune de son visage et de l’embrasser une dernière fois rapidement.

- Surprise ! En attendant ...

Alessio se sépara d’elle pour filer en cuisine. Il y déposa la bouteille d’Ivy au frais et attrapa son cadeau. De retour dans le hall, le banquier extirpa de derrière son dos un bouquet de fleurs aux couleurs vives et aux senteurs puissantes. À vrai dire, l’homme n’y connaissait rien en fleurs ! C’était même un domaine dans lequel il était archi nul. Mais la fleuriste lui avait assuré qu’elles feraient leur effet.

- Viens, on va s’asseoir.

Il glissa sa main dans celle d’Ivy et entrelaça leurs doigts avant de l’emmener au salon et la tirer avec lui sur le canapé. Ils s’écroulèrent parmi les coussins et Alessio se mit à l’embrasser longuement, caressant son dos et ses mèches brunes. Il n’avait même plus envie de cuisiner, il voulait juste rester là et profiter de la présence de sa petite-amie. Sauf que la sonnerie du four le rappela à l’ordre et lui fit pousser un grognement mécontent. Il se redressa péniblement.

- Je reviens ...

Alessio représentait énormément pour toi alors que votre histoire est d'abord seulement ce qu'on peux appeler vulgairement un "plan-cul" aujourd'hui tu étais devenue et lui aussi. Tu en étais amoureuse, il était tellement parfait avec sa belle-gueule et son comportement exemplaire. Tu étais enfin dans ses bras et tu ne voulais plus te détacher de son corps magnifique. Dans ses bras tu te sentais en sécurité et tu pouvais te battre contre le reste du monde " Tu es encore plus beau". Tu le devisageais depuis le début. Tu le laissas s'éloigner sans le quitter du regard, Alessio était pourtant plus vieux que toi mais avec lui tu te sentais bien et adulte. Tu sentis ton portable vibrer, c'était ta meilleure amie qui te demandais si tu pouvais passer chez elle tout de suite, elle venait d'utiliser le code urgence filles. Tu soupiras et rangeas ton téléphone quand Alessio refit son apparition. Tu le regardas avec un air étonné, il avait ses deux mains derrière le dos et un regard de gamin. Un magnifique bouquet fit son apparition, elles étaient vraiment magnifique et tu portas ta main à ta bouche tellement la surprise était bien là " Oh mon dieu, elles sont magnifique.". Tu lui attrapas les lèvres dans une elan de passion et renifla sa senteur des fleurs, tu le regardas avec un sourire et un regard qui voulait tout dire. Tu deposas les fleurs dans un vase avant de le rejoindre dans le salon. Tu te retrouvas sous Alession et l'embrassa tout en caressant son torse quand la sonnerie du four retentit. Tu poussa un long soupir et le laissas partir malgré l'envie d'être collée à son corps. Tu te redressas doucement et le suivis dans la cuisine pour mettre tes bras autour de sa taille et poser ta tête contre son dos  " Je ne sais pas du tout ce que tu cuisine mais cela sent vraiment bon.". Tu embrassas son dos à travers son haut et passas tes mains dessus pour caresser doucement son torse  Tu as passé une bonne journée ? .". Être banquier n'était pas de tout repos tu le savais très bien. Tu t’intéressais énormément aux journées d'Alessio, les tiennes se ressemblaient toutes alors que les siennes pour toi pas du tout. Tu le laissas poser le plat en te détachant de lui doucement. Tu ressentais cela pour la première fois, de devoir toujours être avec lui. Cette sensation d'être tout simplement heureuse depuis longtemps. Chez lui tu laissais tout tes soucis très loin et c’était parfait. Tu te retournas pour prendre des verres et les poser sur la table. Ce soir tu passais la nuit chez lui avec ou sans son avis