shut up and dance with me (cal)

caleb liomogi

you must do the thing you think you cannot do.

les informations en vrac

(1) Je suis un sportif de longue date. Depuis mon plus jeune âge, j'ai développé ce goût pour le sport et les sensations qu'il apporte. La natation, le tennis, l'équitation ... La liste est tellement longue que j'oublie parfois moi même ce que j'ai bien pu pratiquer. Aujourd'hui, j'ai moins de temps à consacrer  à ça et fais plus du sport pour garder la forme, pour prendre soin de moi, que par pur amusement. (2) La détermination est un point sur lequel j'ai toujours misé. Et quand on devient avocat, il vaut mieux posséder cette qualité qui te vaudra le respect de tes collègues. Je n'abandonne jamais une affaire, même s'il s'en trouve que c'est la plus compliquée de toutes. J'élimine les obstacles sans trop de difficultés tandis que mon taux de réussite est assez haut, même pour un jeune avocat comme moi. (3) J'ai du mal avec le mot amour ou ce qu'il signifie en général. C'est un sentiment extrêmement fort que j'ai du mal à gérer. Preuve est mes relations passées qui se sont toutes assez mal terminées. C'est pour ça qu'aujourd'hui j'ai décidé d'effacer le mot de mon vocabulaire, me laissant emporter par la vie et tout ce qu'elle peut m'apporter d'autre. Pourquoi se contenter d'une fille quand on peut en avoir plusieurs ? (4) Alcoolique ? Peut-être, peut-être pas. Ce n'est pas un mot forcément agréable à entendre et pourtant, il serait temps que je me pose la question. J'ai un problème avec la boisson et j'en suis conscient ; mais pas assez pour que je provoque du changement dans la situation. (5) J'ai réussi à me faire arrêté une fois, et mis en cellule. J'avais 19 ans et alors que j'avais un verre dans le nez, j'ai envoyé à l'hôpital un garçon qui, selon moi, m'avait regardé de travers. Ce soir là, c'était le soir de trop. J'étais réellement fou, cognant sur ce que je pouvais quand je le pouvais. Heureusement que mon père a eu le bras assez long pour effacer mon casier. Je n'aurais jamais pu entamer ma carrière actuelle avec une arrestation sur le dos. (6) Champion du action/vérité. Je ne sais pas si je peux réellement appelé ça une discipline mais quand tu fais partie d'une confrérie, c'est un plus. Je n'ai jamais refusé un défi, allant jusqu'à me retrouver nu je ne sais plus où. Ce jeux m'a valu un bon nombre de remarques que ce soit de la part de la direction de l'université ou de la part de mes parents. Mais si seulement ils savaient, si seulement ils savaient tous que le gamin qui avait si peu confiance en lui s'en est retrouvé changé grâce à un stupide jeu comme celui là. Car aujourd'hui, si je n'ai peur d'aucunes des affaires qu'on me confie, si je fonce tête baissée, corps et âme dedans, c'est parce que de bêtes défis ont forgés mon caractère, le poussant à ses limites. (7) Hors de question que quelqu'un comprenne que je suis trop sensible face à des films. Une partie triste et me voilà hors de moi. La Ligne Verte, Nos étoiles contraires, Titanic ... Un mort ou quelque chose qui y ressemble et je fonds en larme. C'est fou à quelle vitesse j'attrape des allergies quand je regarde un de ces films. (8) La musique, c'est tout pour moi. Je pense que si je n'étais pas devenu avocat, j'aurais pu essayé de me lancer dans une carrière de musicien. Rien de mieux qu'un bon ACDC quand tu fais du sport ou quand tu monte un dossier. (9) L'argent, l'argent, toujours l'argent. J'y faisais peu attention et me voilà aujourd'hui en train de le jeter par les fenêtres. Je ne vante de rien du tout, ne joue pas les gros riches devant tout le monde, mais me contente de dépenser mes sous à tout et n'importe quoi. Mais surtout n'importe quoi. (10) Aujourd'hui, à presque 27 ans, ce comportement dépasse mes parents. A tel point qu'ils me menacent et me promettent de me déshériter si je ne me calme pas dans les mois qui suivent. Sauf qu'il en est hors de question. J'ai tenté de leur présenter une fille ou l'autre, une personne capable de les rassurer mais rien n'a marché. Jusqu'à maintenant.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ jack falahee</pris> caleb liomogi

l'histoire de ma vie

wanna play a game?

Depuis l'enfance, ma vie est une succession de chose que je dois faire parce qu'il le faut, simplement pas parce que j'en ai envie. Travailler à l'école, faire de grandes études, passer le permis, se poser, avoir son appartement ... Une suite d’événement qui s'est produit avec le temps et qui, pourtant, me laisse un goût amer dans la bouche tellement j'ai l'impression de n'avoir respecté que le savoir être d'un garçon dans mon genre, sortant d'une bonne famille. On pourrait croire que tout est facile, simplement parce que je peux avoir ce que je veux et quand je le veux. Et pourtant, si la vérité sortait du palace dans lequel j'ai grandi, les gens se rendraient compte que l'argent ne rend pas forcément heureux. C'est parfois même le contraire, prouvant par A+B qu'on est plus souvent seul ou mal accompagné que le cas contraire. Il suffit de savoir s'entourer des bonnes personnes, celles qui te feront comprendre que la vie en vaut la peine. Je n'ai peut-être pas fais les meilleurs choix de vie mais au moins, je sais que je ne regretterais jamais tout ce qui est arrivé.

2002. Oh douce enfance, déjà si loin derrière moi. Douce enfance si calme et pleine d'amour que je dois tenter d'effacer pour entrer dans le monde des adolescents. Mon Dieu que ça craint d'avoir 12 ans. Collège pour gosses de riche de la capitale, uniforme qui donne un air de secte à cette école déjà bien particulière. C'est le seul jour de congé que mes parents ont pris pour simplement s'occuper de moi. Papa s'est empressé de me rappeler qu'il y avait été il y a quelques années et que je me devais de lui faire honneur, ainsi qu'à la famille tout court. Assis à table en prenant le petit déjeuné tous ensemble, il semblait déterminé à me raconter des anecdotes de ses meilleures années, comme ils les appellent, tandis que je tourne le regard vers ma grande sœur, cherchant toute l'aide dont je peux avoir besoin. Je ferais de mon mieux papa, je te le promets. C'est tout ce que je pouvais lui promettre à ce moment là. J'allais faire de mon mieux pour sortir de ma bulle, pour sortir de cette timidité qui m'a mangée tout cru pendant mon enfance. J'avais très peu d'amis et je comptais utilisé tous les conseils de socialisation fournis par ma famille pour changer la donne. Car il est hors de question que je continue de rester seul, simplement parce que j'ai du mal à aller vers les autres ou simplement parce que j'ai peur qu'on veuille profiter de moi et de l'argent de la famille. Cette fois, je rentrais dans un monde bourré d'enfants qui sont comme moi. Bonjour. Moi c'est Caleb. Je viens de Wellington ... Et la présentation continue sur des détails qui me semblaient si peu important à ce moment là. J'ai senti le regard des autres sur moi du début à la fin, changeant cette voix habituellement si confiante en quelque chose de cassé qui me donnait l'air si faible. Mais ça n'a effrayé personne et heureusement. Aujourd'hui, je me rend compte que cette partie de ma vie a été la plus importante. Elle a été le signe du changement, celui où je me socialise et celui où je me fonds dans la masse, sortant de l'amour et du cocon familiale.

2007. Mon visage est fermé, mes cernes plus profondes que d'habitude. J'ai encore les yeux qui brillent de la veille, tandis que je restais assis sur ce banc dur et froid à attendre le verdict. Je ne sais pas pourquoi j'ai tenu à accompagné mes parents alors que ma seule envie, c'était de dormir sur la tombe de ma sœur en imaginant que c'était simplement un cauchemar. Eleanor Liomogi, une sœur aimée, une fille qui manquera à tous. Foutue maladie qui m'a enlevé ma sœur, mon seul pilier sur cette terre. Foutu médecin, incapable de prendre des décisions correctes pour la sauver. Le jury revient et tout le monde se lève. Comme si papa, le grand juge Liomogi, allait laissé mourir sa propre fille, son sang, sans dire un mot. Il a voulu s'occuper de l'affaire lui même, emporté par une colère qu'il avait du mal à contrôler mais le problème, c'est que la déontologie ne le permettait pas. Alors il a du rester spectateur comme chacun d'entre nous. Je l'ai observé et il avait l'air confiant, comme s'il savait que le médecin allait être condamné. Nous avons décidé que l'accusé ici présent est non coupable. Ce qui est arrivé n'est en rien une faute professionnel mais simplement un accident qui aurait pu arriver à n'importe qui. Ça, c'était la mauvaise surprise à avoir. Je me suis rassis sur le banc, complètement désespéré. Je ne connais rien à la médecine et je comprendrais jamais comment un cancer peut détruire quelqu'un aussi vite mais autour de moi, on semblait tellement convaincu que ce docteur était coupable que j'avais finis par le croire aussi. C'est dégueulasse. La justice s'est comportée de manière ignoble avec ma famille. 17 ans, je n'avais que 17 ans et j'avais été obligé d'affronter tout ce cinéma. Je devrais être en train de faire la fête, de faire la misère à mes parents, de vivre ma vie. Mais l'avantage, c'est qu'à 17 ans, alors que j'étais censé me diriger vers des études à l'université, l'idée du siècle m'est venue. Je vais devenir avocat. Je vais devenir avocat et faire en sorte que ce genre de procès finisse avec la fin qu'il mérite. A travers des affaires que je résoudrais, je rendrais hommage à ma grande sœur et permettrais à des familles comme la nôtre de ne pas vivre ce cauchemar. Voilà ce que j'allais faire de ma vie.

2008. Touché. Touché à mort, touché à vie. Une absence qui se remarque, qui ne veut pas s'en aller. Perdre un proche, c'est une épreuve difficile mais je ne me doutais pas que ça se le serait à ce point. Lenny me manque, ses conseils me manquent, son sourire me manque. Ma sœur me manque et j'ai l'impression que ça me tue à petit feu. On m'a conseillé de trouver un truc pour combler le vide et ne plus y penser, sauf que j'ai plongé dans le mauvais truc. Rentré à l'université depuis trois mois, j'ai découvert les joies des confréries, des fêtes mais surtout de la bouteille. Ça ne dure qu'un court moment, que quelques heures mais au moins, je ne pense plus à rien quand j'ai trop bu. Et cette sensation, je ne l'échangerais pour rien au monde. Caleb. Je lui sers la main et l'embrasse à pleine bouche dans les secondes qui suivent. Les filles font partie de la liste également, celle qui me sert à oublier cette vie pourrie dans laquelle j'ai été plongé. Elles la rendent plus facile, plus légère, plus excitante. Un plus que je peux plus me permettre de laisser passer. Vide enfin comblé par quelque chose qui a l'air de donner un sens à mon existence. Je ne sais peut-être pas qui je suis mais je sais au moins qui je voudrais bien être.

2016. Diplômé depuis presque trois ans, le monde universitaire semble si loin alors que je ne meurs d'envie que d'une chose, c'est y retourner. Les fêtes, les filles ... Le temps ne m'as arrêté en rien mais le goût qu'il me donne aujourd'hui est bien trop différent que celui que j'avais à l'époque. Ce jour là, c'était un jour de travail comme les autres. Je me suis rendu au bureau pour fermer le dossier pénal sur lequel on m'a lancé quelques jours plus tôt tandis qu'une surprise m'attendait en rentrant dans mon bureau. Papa. Ce visage dur et fermé m'a indiqué qu'il n'était pas là pour jouer les pitres ou simplement prendre de mes nouvelles. Non, ce visage, c'est celui qui me dit que je vais avoir des problèmes. Ça ne peut plus continuer comme ça Caleb. J'ai un peu de mal à suivre, j'ai un mal de tête énorme et je suis assez pressé par mon affaire. Mais tant qu'il est là, impossible de faire quoi que ce soit. J'allais me faire engueuler pour je ne sais quoi et la seule chose que j'ai le droit de faire, c'est rester debout face à lui et d’acquiescer comme un petit chiot. Qu'est-ce que j'ai fais cette fois. Depuis la mort de ma sœur, j'ai l'impression que les seules discussions que j'ai avec mes parents sont sur des soit disant bêtises que je m'amuse à faire. Je me suis assis sur le bord du fauteuil, attendant les reproches ou les cris. J'ignorais dans quoi il allait plongé ce jour là. Tu gagne peut-être tous tes procès, mais ça n'empêche pas les gens de se foutre de toi dans ton dos. L'alcoolique, celui qui est incapable de rester constant .. Combien de fois es-tu arrivé ici avec une gueule de bois ? Et tu trouve ça normal ? C'est du Liomogi tout craché, cette pseudo famille qui passe plus son temps à prendre soin de son image et de sa réputation qu'autre chose. J'ai fais tout ce qu'il a voulu, j'ai été dans ses écoles de bourges, j'ai été diplômé d'un master à l'université, j'ai lancé une carrière .. Mais il faut encore qu'il contrôle ma vie personnelle. J'ai envie de lui répondre, mais je suis incapable de trouver des mots qui ne vont pas l'énerver. C'est fini Caleb, ta mère et moi on ne peut plus tolérer ton comportement. Je vais te donner un choix à faire, qui ne semble pas trop compliqué pour ce qui te reste de cerveau. Soit tu te pose ; tu arrête tes exagérations avec l'alcool, tu te trouve une fille bien et tu fonde, pourquoi pas, une famille qui te donnera l'air un peu normal. Ou alors, tu continue tes bêtises, mais tu devras arrêté de compter sur l'argent de papa et maman. Un choc, un vrai. Le message n'était pas tout à fait clair mais j'en ai compris tous les sous entendus. Vous allez sérieusement me déshériter simplement parce que j'ai pas de petite copine ? Un simple signe positif de la tête puis il passe la porte de mon bureau. Pris par un stress soudain, mon costume commence à me serrer un peu trop. Je me suis assis sur ma chaise, les yeux fixant le vide, tentant au mieux d'avaler la nouvelle qui vient de me tomber dessus. Il est loin le temps de la tolérance et de l'amour qui caractérisait ma famille quand j'étais plus jeune. Il faut croire que la mort de ma sœur ne m'a pas seulement changé, elle a rendue tout le monde beaucoup plus dur et fermé. J'ai eu envie, pendant un moment, de ne pas prendre au sérieux sa menace mais je n'y suis pas arrivé longtemps. Incapable de me concentrer sur mon sujet du jour, je me sers de mon ordinateur à la recherche d'un plan qui pourrait calmer tout le monde. Mission fausse petite amie activée.