cause i can't fight this feeling anymore. (nina)

nina & caleb

driving me crazy.

Fatigué, épuisé. Mais détendu et totalement bien. Des sentiments si différents, si peu communs unis les uns avec les autres. Récupérant ma respiration au fur et à mesure, je rigole un coup en racontant des bêtises, comme à chaque fois que je suis nerveux. Parce qu'en sa compagnie, fini les moments où je me sens naturellement drôle et charmant. J'ai l'impression que je lui doit tellement plus à Nina, qu'elle mérite tellement plus. Tellement plus qu'un gars qui ne sait pas ce que c'est le couple et qui commence déjà à tout faire de travers. Je ... Je baisse les yeux sur sa main qui se referme sur la mienne. C'est tout ce que je voulais entendre mais inutile de se montrer aussi faible devant elle. C'est tout ce que je voulais entendre. J'entends à sa voix qu'elle est aussi épuisée que moi et qu'on ne tardera pas à plonger dans les bras de Morphée tous les deux. Souriant, je l'embrasse une dernière fois et viens me coller à la rousse malgré la forte chaleur. Je ne lâche pas sa main, me positionne en petite cuillère et plonge directement dans un long et profond sommeil.


Je n'avais pas eu une bonne nuit de sommeil comme celle ci depuis bien longtemps. C'est sûrement du à ce soulagement de conscience, à ces sentiments enfin sortis de leur cage, à la déception que j'avais lu dans les yeux de la rousse qui avait fini par s'envoler. Aucune goutte d'alcool dans le sang, aucune fête qui laisse des traces sur les membres de mon corps ... J'étais détendu, simplement heureux et détendu. Ces sentiments sont tous nouveau pour moi et comme le reste, il me faudra les affronter avec prudence et patience. J'ouvre lentement les yeux, le réveil plus difficile que prévu. Je n'arrive pas à voir s'il fait jour et je ne me sens pas encore assez ancré dans la réalité pour vérifier l'heure sur ma montre. Bonjour toi. dis-je en tendant les bras, comme pour sentir la présence à mes côtés. Comme si j'avais eu peur d'avoir tout imaginé. Mais Nina n'est pas là. Je m'assois et regarde tout autour, rassemblant mes idées. Je ne suis pas chez moi, ça c'est sûr. Je sors du lit et recherche mon slip à travers la pile de vêtements éparpillée dans la pièce. Je l'enfile et pars dans la salle de bain qui n'est pas loin pour me rafraîchir un peu. Notre semblant de relation réelle ne fait que débuter, mais ce n'est pas pour ça que je suis prêt à l'affronter dans un état aussi piteux dès le matin.

Je traverse les pièces et trouve la Baranovski dans la cuisine. La douce odeur du café chatouille mes narines tandis que je reste planqué dans un coin à l'observer, à observer ses petites habitudes matinales. Je pensais que ma chemise disparue serait sur ses épaules mais il va falloir que je cherche à travers les pièces de la maison pour remettre la main dessus. De toutes façons, pour la vue que j'en ai, je préfère le débardeur qu'elle a enfilé et qui me laisse sous les yeux un grand nombre de parcelles de peau. Je m'approche lentement, arrive juste par derrière et passe mes mains autour de ses hanches, embrassant sa joue et puis son cou. Quand tu m'avais dis que tu ne dormais pas beaucoup, je n'imaginais pas que c'était à ce point là. lui murmurais-je à l'oreille tandis que mes mains se posent cette fois sur son ventre pour la pousser à se coller à moi. Je redoute l'idée au vu de ce qui se passe en dessous mais tant pis, j'aime l'avoir aussi prêt de moi. Tu sais, il y a une espèce de tradition qui veut que tu enfile ma chemise après un rapport comme celui qu'on a eu la nuit dernière. Mais bon, j'aime bien ce que tu as mis là. ajoutais-je en rigolant. Je replonge ma tête dans son cou pour y laisser mes lèvres jouer. Sa peau est une drogue dont j'ai besoin dès le matin, c'est impressionnant l'effet qu'elle peut me faire simplement en étant aussi proche de moi.

nina & caleb

driving me crazy.

L'odeur du café qui coule me titillant les narines, celle des pancakes qui sortent de la poile qui me laisse un creux dans le ventre. Arrivant sans bruit dans la cuisine de Nina, tout le peu de tristesse que j'avais accumulé à ne pas être réveillé à ses côtés s'évade face à ce beau petit déjeuné. J'arrive par derrière, passe mes mains sur ses hanches. J'avoue que le fait de me réveiller avec toi me plairait beaucoup. Un classique, que je ne sais même pas pourquoi j'apprécie vu que je n'ai jamais pu tenter l'expérience. Mais si tu nous fais un petit déjeuné comme ça tous les matins, je pense que je pourrais m'y faire. Surtout en sachant que la rousse a quand même essayé, qu'elle a tenté de résister pour pouvoir être près de moi dès que j'ouvrirais les yeux. Souriant à mon tour, je laisse mes mains baladeuses faire leur travail. J'aurais aimé que tu ne porte rien du tout surtout. ajoutais-je en rigolant. Mais oui, j'avoue que la scène aurait été assez bonne, une fille est toujours méga sexy avec une chemise de mec deux fois trop grande pour elle. Et Nina, qui se différencie parmi tant d'autre à mes yeux, aurait juste été extraordinaire. Mais les vêtements qu'elle a enfilé ne sont pas mal non plus et me laisse énormément de parcelles de peau sur lesquels je peux poser les mains. Ou la bouche. Son cou est ma première victime et je sens par les mouvements de son corps et par les bruits qui sortent de sa bouche que j'ai visé juste. J'adore l'entendre, j'adore entendre l'effet que je lui fais. Je comprends, je ne l'ai pas trouvé moi même. finis-je par lui dire entre deux baisers.

La Baranovski se retourne, passe ses bras autour de mon cou et capture mes lèvres pour un baiser. Je sais que je ne peux pas avoir ressenti cette sensation de manque dans mon sommeil mais j'ai l'impression de ne pas avoir goûté à sa bouche depuis bien trop longtemps à mon goût. Super bien. Ça faisait longtemps que je n'avais pas dormi ... Aussi bien. Je bégaye presque, encore surpris par cette dose d'énergie qui m’envahis depuis que j'ai mis les pieds hors du lit. J'en profite pour le lui montrer, la soulève avec une grande facilité pour la déposer sur le plan de travail. Je me glisse entre ses jambes, rapproche mon visage du sien avec un énorme sourire. Je serais capable d'assurer les deux ou trois prochains rounds sans aucun soucis. Un sourire taquin, un regard presque complice. Je serais capable de tellement de choses avec elle, elle me donne de l'énergie et du bonheur par sa simple présence. Un flot d'émotion difficile à gérer mais que je dois avouer apprécier ressentir. Fin, après le petit déjeuné. Car je ne résiste jamais à la nourriture, un vilain défaut. J'aimerais me bouger, j'aimerais prendre un café, un pancake et profiter d'une matinée calme comme je les aime. Sauf que je n'arrive pas du tout à me détacher d'elle, posant ma bouche à un endroit, puis à un autre. Je ne sais pas si tu avais quelque chose de prévu mais si ça te tente, je peux prendre ma journée de congé. finis-je par demander, avec des pincettes.