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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Game on | Edyan#2

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MessageSujet: Game on | Edyan#2 (#)   edyan* - Game on | Edyan#2 EmptyLun 19 Juin - 20:52

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Kyan ft. Eden

Ils riaient tous jusqu'au moment où la conversation sembla prendre un tournant plus sérieux. Kyan sentit le regard de son camarade se poser sur lui et la question terrible lui tomba dessus. "Alors, avec la petite Eden, comment ça avance?" Kyan avait espéré qu'ils ne lui casseraient pas les pieds avec ça, c'était raté. Il aurait voulu éviter le sujet mais ils ne le laisseraient pas esquiver, il était coincé. "Boh, j'ai pas vraiment cherché à renouer le contact finalement.  Je l'ai croisée la semaine passée, on a été boire un verre ensemble mais c'est tout." Les deux mecs le regardaient en attendant la suite de l'histoire. Venant du Braxton cela semblait peu crédible que ça soit tout. [color:2436=333399]"T'es pas sérieux mec? T'as été boire un verre avec et c'est tout?" Clairement, ils commencaient à se faire des idées et les sourires sur leur visage lui déplaisaient. Il haussa les épaules mais le brun insista. "Kyan, t'es malade ou la gamine te plaît et t'oses pas lui faire mal?" Kyan lui donna un coup de pied, il était de mauvaise humeur tout à coup. "Dis pas n'importe quoi,  j'en ai rien à faire d'elle. C'est juste qu'elle est pas intéressante, je vois pas pourquoi je perdrais mon temps avec elle..." Ils n'étaient pas convaincu.

Mais Duncan saisit l'opportunité et se rapprocha de son pote. A quelques centimètres de lui, il lui dit assez fort pour que le troisième de leur bande l'entende. "Bah alors tu verras pas d'inconvénient à ce que je tente mon coup avec?" Kyan secoua la tête. C'était pas du tout ce qu'il prévoyait mais il pouvait pas perdre la face devant ses amis. Que Duncan sorte avec Eden,  par contre, ça lui déplaisait fortement. Mais il n'avait pas vraiment le choix maintenant. S'il prétendait ne pas chercher à mettre la main dessus, entre eux il y avait la règle d'or. On ne reste pas au travers du chemin d'un mec intéressé sauf si on était là le premier. Duncan avait sorti son téléphone et attendait que Kyan lui passe le numéro. Sans pouvoir s'esquiver, il le lui dicta et Duncan partit tout de suite pour appeler la demoiselle. Alors que le troisième essayait de causer avec Kyan, Kyan n'était pas tranquille. Il regardait son autre pote qui lui faisait dos et parlait au téléphone. Il ne savait pas pourquoi mais il ne voulait pas qu'elle sorte avec Duncan. Il s'imaginait tout un tas de choses quand Duncan revint et en riant bêtement lui dit "T'es vraiment un gros con, tu le sais ça?" Kyan le regardait sans comprendre. "Si tu veux pas que j'y touche à ta môme, tu peux tout simplement le dire et pas me donner le numéro d'un inconnu." Ils riaient tous sauf Kyan. Le numéro donné c'était pas un faux. C'était celui qu'elle lui avait passé lors de la soirée où il avait appris qui elle était. Serait-ce possible que...? Duncan rit de plus belle quand il comprit qu'elle s'était jouée de lui.  "Donc si je compte bien c'est la deuxième fois qu'elle te baise." Kyan n'aimait pas ça. Avec ses airs innocents et son regard presque angélique parfois, il avait fini par croire que la vengeance était déplacée. Il lui avait accordé le bénéfice du doute. Elle par contre... Il n'avait pas son numéro mais il savait où elle habitait.

Montant les étages, il parvint à la chambre 304 indiquée par le réceptionniste. Battre à la porte? Oui, il n'avait pas le choix. Il était quasiment minuit mais tant pis, il n'avait pas envie de remettre ça à plus tard. Il frappa doucement, retenant ses nerfs. Lorsqu'elle ouvrit, il afficha un sourire discret et se lança dans la stratégie la plus machiavélique que son esprit avait pu mettre en place. "Salut joli coeur. Je te réveille?" Il n'avait pas bu, il était sobre et habillé en costume comme lorsqu'il allait en boîte. "Je sais qu'il est tard mais je passais près de l'hôtel et je me suis demandé si tu y étais toujours. Ca fait déjà une semaine..."  Il regarda la robe de chambre qui était mal attachée et s'attarda sur ses jambes qu'il voyait en quasi totalité pour la première fois. Oh oui, il avait l'intention de s'amuser en se vengeant. Il remonta son regard vers elle "Ca va te paraître fou comme idée mais j'ai une chambre d'ami dans mon loft,  je me suis dit que si t'étais toujours à l'hôtel, j'allais venir te proposer de squatter chez moi." Il se souvenait qu'elle avait dit n'avoir personne à qui demander pareil service. "En échange je te demanderai un petit service évidemment mais c'est trois fois rien." Il lui sourit, prenant un air contrarié.  "Si ma copine passe à l'appartement, tu prétendras être une cousine, c'est tout ce que je te demande." C'était son plan. Il ne devait pas lui donner l'impression qu'il voulait l'avoir chez lui, la rendre folle de lui. Il devait être inaccessible et pour cela, il devait mettre de fausses limites entre eux.
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MessageSujet: Re: Game on | Edyan#2 (#)   edyan* - Game on | Edyan#2 EmptyMar 20 Juin - 4:03



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Il était presque minuit et j'allais me coucher lorsque mon téléphone portable s'était mis à biper un appel vidéo. Ma mère. Encore. Cette fois, je ne pouvais pas y échapper. Heureusement pour moi, elle avait enfin fini par faire ce fichu virement bancaire. Il s'en était fallu de peu, car sans ça, je n'aurais pas pu m'offrir une seule nuit supplémentaire au chaud. Mais il fallait croire que la stratégie de ma mère consistait à me couper les vivres pour m'obliger à rentrer vivre à New York avec elle. Même pas en rêve. Je ne lui avais toujours pas pardonné toutes ces années de non-dits. Et je n'étais pas encore prête à le faire. Pas encore. Et puis, je me sentais bien à Island Bay. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'y avais trouvé ma place, mais presque. Donc après maintes et maintes supplications adressées à ma mère, elle avait cédé. Elle a dû avoir peur que je finisse sous un pont, ou dans une bagnole. Ou pire, chez le premier garçon qui me ferait des avances perverses. Oui, parce que ma mère s'imaginait sans doute que j'allais rester vierge toute ma vie. Mais je ne comptais évidemment pas le rester. Avec un manque d'enthousiasme flagrant, j'avais alors décroché mon téléphone. «Salut maman.. Il n'est même pas encore huit heures à New York.. Tu es levée de bon matin dit donc.. Quelle chance pour moi..» Elle avait une mine déconfite et à vrai dire, ça ne me faisait ni chaud, ni froid. «Ma chérie, ne sois pas si sarcastique dès le matin.» Mais c'était plus fort que moi. «Techniquement, pour moi c'est la nuit, maman...» Je la voyais lever les yeux au ciel et je n'avais pu retenir un sourire. Je m'étais alors souvenue que c'était grâce à elle que j'avais pu garder une chambre ici et dormir dans un endroit presque correct. «Merci pour le virement maman...» Je détestais lui être redevable, surtout après ces derniers mois. Mais je ne pouvais pas continuer à mettre des barrières entre nous. C'était ma mère. On avait continué à discuter un peu de son travail et des ses horaires variables et ensuite, la question que j'entendais à chaque fois était revenue sur le tapis. «Et toi ma chérie, quoi de neuf? Tu as... fait des rencontres?» Pourquoi se sentait-elle toujours obligée de se mêler de ma vie sentimentale? «Maman, ne recommence pas avec ç...» Tout à coup, j'entendis quelqu'un frappé à ma porte. Qui cela pouvait-il bien être à cette heure-ci? Vu le sourire en coin de ma mère, elle pensait le savoir. Elle se voyait déjà grand-mère, alors que je n'avais même pas de petit ami, la folle. «Bon, c'est vraiment très dommage maman, mais je vais devoir te laisser et crois-moi, j'en suis navrée... À plus !» Je ne lui avais pas laissé le temps de répondre avant de raccrocher. J'avais de la visite, alors... Étant donné l'heure tardive, je ne voyais pas du tout de qui il pouvait s'agir, mais lorsque j'avais ouvert la porte prudemment, mon cœur s'était enfin remit à battre après des jours de silence radio... Kyan.

Ça faisait des jours entiers que je rêvais de ce sourire. Mais j'avais fini par me convaincre que je ne le reverrai plus jamais. Et maintenant, il était là, devant moi, dans un costume qui lui allait à la perfection. Et il me faisait toujours autant d'effets, si ce n'était plus. Merde, merde. Qu'est-ce qu'il foutait ici, à presque minuit? Il venait de me surnommer joli cœur et de me demander s'il me réveillait. «Kyan? Non, non pas du tout. C'est juste que.. Qu'est-ce qui t'amène?» Il m'avait ensuite fait remarquer que ça faisait déjà une semaine. Oui, bah justement, je le savais... J'avais alors été tenté de lui demander pourquoi il n'était pas venu me voir plus tôt, mais j'avais ravalé mes paroles. Après tout, il ne me devait rien et c'était moi qui lui avais donné un faux numéro.. Et alors que je m'apprêtais à lui proposer d'entrer, j'avais remarqué son regard posé moi. Re merde. Je ne portais qu'une petite nuisette et elle ne couvrait presque pas de peau. Kyan me regardait comme le vieux dégouttant de la supérette, mais contrairement à ce dernier, c'était un regard bienveillant, j'en étais sûre. Mais même si ce n'était pas désagréable de se faire regarder ainsi par un cet homme, je refermais un peu la porte afin de cacher mon corps. Il avait l'air tout à coup aussi embarrassé que moi et pour cause, il venait de me faire une proposition vraiment, mais vraiment,  inattendue. Squatter chez lui? Était-il sérieux ou se moquait-il de moi? Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi il me faisait une telle proposition et j'en restais sans mots. Sans attendre ma réponse, il ajoutait alors qu'en échange, il me demanderait un petit service. Et ce service ne me plaisait pas du tout. Si sa copine allait chez lui, je devais prétendre être sa cousine. Je n'appréciais déjà pas beaucoup prétendre une telle chose, mais savoir qu'il était déjà en couple achevait de me descendre. Malgré ma tenue légère, j'avais ouvert la porte et l'avais invité à entrer. J'avais hésité à enfiler un peignoir, mais puisqu'il était en couple, il ne pouvait pas être intéressé par moi. Je ne voyais donc pas l'interêt de me cacher et restais en nuisette. En faisant les cent pas dans ma chambre, j'avais dit à Kyan «C'est vraiment gentil de ta part de me faire cette proposition, et j'avoue que ça m'arrangerait bien niveau finance..» Il souriait déjà, pensant que mes paroles étaient signe que j'acceptais. «Mais non. Je ne peux pas.. Je n'ai plus envie de mentir à personne. Et même s'il n'y a aucun risque qui se passe quoi que ce soit entre nous, on le sait tous les deux, je ne voudrais pas que ta copine me déteste.» Je ne voulais pas que Kyan pense que j'étais intéressé par lui et j'avais cherché mille et une excuses pour refuser cette proposition, mais aucune ne me semblait convaincante. Aucune, sauf... «Et mon copain n'apprécierait pas non plus. Il est très protecteur...» Voila, je venais de lâcher un nouveau mensonge et je me détestais déjà pour ça.
 
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MessageSujet: Re: Game on | Edyan#2 (#)   edyan* - Game on | Edyan#2 EmptyMer 21 Juin - 16:35

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Kyan ft. Eden

Il avait utilisé le surnom qu'il donnais aux filles d'un soir, celles qui ne comptaient pas. C'était sa manière de les rapprocher de lui tout en étant assez distant. Des petits noms par-ci, des petits noms par là, les filles adoraient ça. Il s'était attendu à ce qu'elle s'en offusque mais elle laissa couler, préférant lui demander pourquoi il venait frapper à sa porte à cette heure tardive. Il avait cru entendre du bruit en arrivant comme si elle parlait à quelqu'un mais comme il le constaterait quelques instants plus tard, elle était seule. Si il l'avait trouvée en nuisette avec quelqu'un, c'en aurait été dit de ses plans. Il lui expliqua la raison de sa venue, imposa sa petite condition qui n'était en vérité qu'une leurre et ensuite attendit qu'elle réponde. C'était bien parti mais elle se ravisa. Elle ne voulait pas mentir. C'était le comble. Elle n'arrêtait pas de le mentir depuis le début. Sur qui elle était, sur son numéro de téléphone... mais mentir la copine de Kyan, ça non. Il bouillonnait mais se gardait de montrer la rage qui dormait en lui. Son sourire se tamisa légèrement.  "Je comprends, t'as probablement raison, c'était juste une idée comme ça. " En aucun cas il ne pouvait paraître demandeur. Il était venu lui rendre un service, pas la supplier d'emménager chez lui. S'il renversait la donne, c'était foutu. Et elle avait le don de tout mettre sens dessus dessous la demoiselle.

Son copain. Il ne put réprimer son étonnement. Elle avait quelqu'un dans sa vie. Il n'avait pas pensé à cette possibilité, pas une seule seconde. Pourtant elle était jolie, intelligente, y avait pas de raison pour qu'elle soit seule. Alors qu'il allait capituler contre toute attente, ce n'était pas dans ses habitudes, il regarda la chambre d'hôtel et cela fit tilt dans sa tête. Ne se pouvait-il pas qu'elle le mente à nouveau? Après tout il venait d'inventer une copine de toutes pièces, qu'est-ce qui empêchait Eden de faire pareil? Ce ne serait pas la première fois qu'elle lui mentirait. "Ah désolé, je ne savais pas. J'ai dû penser que si tu avais eu quelqu'un, tu aurais squatté chez lui, tout naturellement... " Il parlait de façon détachée pourtant il rêvait d'arborer son ton narquois, celui de l'avocat qui coinçait le client de la partie adverse. Il regardait le téléphone portable qui gisait sur la table de nuit, tout en se baladant nonchalamment dans la chambre. "C'est comme tu veux, si tu penses que ça serait malsain, je ne peux pas te forcer. Je comprends tes réticences. De ma part, il n'y a pas de danger mais si tu crains tes limites ou si tu sais que ton copain n'a pas confiance en toi, je comprends parfaitement. " Il haussa les épaules et sourit comme s'il était contrit. "Si tu changes d'avis, je te laisse mon numéro. Oh tu sais quoi, je vais te faire un appel en absence tout de suite, ça sera plus facile. " Il jouait tellement bien la comédie qu'il aurait pu recevoir un oscar. Il avait l'air gentil, serviable et désintéressé. Il sortit son téléphone et parcourut son répertoire tout en murmurant "Eden, Eden, où es... ah voilà, Eden... "
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MessageSujet: Re: Game on | Edyan#2 (#)   edyan* - Game on | Edyan#2 EmptyMer 21 Juin - 18:59



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Non pas que le surnom qu'il m'avait donné me plaisait. Bien au contraire. C'était le surnom que donnaient les dragueurs à deux balles qui voulaient conquérir une nouvelle proie. J'avais cependant décidé de ne pas relever ce détail, parce que pour être honnête, je lui en voulais de venir me voir seulement maintenant. Et puis, je savais très bien que Kyan n'était pas comme les autres. Il n'essayait pas du tout de me draguer, d'une part parce que je ne lui plaisais pas, et d'autre part, parce qu'il était casé. Je ne savais pas pourquoi je ne l'avais pas vue venir cette information. Il avait un sens de l'humour magistral, il était visiblement généreux -sinon, pourquoi me faire une telle proposition?- et pour ne rien gâcher, il était terriblement séduisant. C'était donc tout à fait logique qu'une belle demoiselle faisse déjà partie de sa vie. Une demoiselle de son âge, je supposais, et une demoiselle bien plus jolie que je ne le serais jamais.

Kyan avait l'air surpris que je mentionne un quelconque petit ami. Peut-être se demandait-il qui pouvait bien vouloir de moi? Ou alors, il avait compris mon mensonge. Mais apparemment, la chose qui l'étonnait le plus était que je dorme à l’hôtel, alors que j'avais soi-disant un petit ami. «Il est plus concentré sur ses études que sur moi en ce moment et je ne veux pas le distraire, voilà tout.» J'avais lâché ces mots avec le plus de détachement possible, mais la nervosité m'avait poussé à recommencer mes cent pas dans la chambre. Il m'avait alors dit comprendre mes réticences et ne pas vouloir me forcer à quoi que ce soit. Par contre, s'il pensait que j'allais dépasser les limites, il se trompait. Je n'étais pas de ce genre-là. À toute vitesse, je débitais : «Je ne crains absolument pas mes limites, je suis capable de me contrôler. Mais merci de t'en inquiéter. Et que veux-tu dire par ''si tu sais que ton copain n'a pas confiance en toi ''? Il peut avoir totalement confiance. Je ne suis pas du genre à jouer..» Ensuite, la situation s'était encore compliqué lorsqu'il avait décidé innocemment de me faire un appel en absence pour que j'obtienne son numéro -au cas où je changerais d'avis concernant sa proposition-. Évidemment, il n'avait pas le bon numéro. Et si ce n'était pas la première fois que je regrettais de lui en avoir donné un faux, cette fois, j'étais carrément piégée. «Oh, tu sais, ce n'est pas la peine de te donner autant de mal...» Juste après qu'il ait trouvé mon prénom dans son répertoire, dans une tentative désespérée de me sauver, je m'étais lancée vers lui pour essayer de prendre son téléphone dans mes mains. Mais il s'était rapidement aperçu de ma manœuvre et avait placé son téléphone hors de ma porté. Je m'étais alors retrouvé bien trop près de lui, ma peau presque contre la sienne. Son parfum était si enivrant qu'il menaçait d'être ma nouvelle drogue si je continuais à le respirer comme je le faisais à ce moment-là. J'avais mis quelques secondes avant de me rendre compte que la situation devenait plutôt gênante, puisque j'étais encore en nuisette. Juste avant de me décoller de lui, je lui avais répondu d'une voix tremblante «Je disais donc de ne pas te donner autant de mal, car j'accepte ta proposition. Oublie le téléphone. Par contre... si ta copine débarque, je préférerait ne pas la croiser.. Ça m'évitera d'avoir à lui raconter des bobards..» Ouai, la fausse excuse. Au fond, depuis l'instant où il m'avait fait cette folle proposition, j'avais eu envie d'accepter. Mais j'avais peur. Car le chemin sur lequel j'étais en train de m'engager me ferait sans doute perdre la tête, et le cœur avec.  

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MessageSujet: Re: Game on | Edyan#2 (#)   edyan* - Game on | Edyan#2 EmptyVen 23 Juin - 17:19

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Sur ses études. Kyan réalisa qu'elle était plus jeune que lui et que le copain en question l'était probablement aussi. Même si l'excuse des études lui semblait assez faible. Il avait fait de hautes études et cela ne l'avait jamais empêché de s'envoyer en l'air. Du moins, il se permettait quelques petits extras. Maintenant, il est vrai qu'il était très sérieux concernant sa réussite. Mais il considérait que si les études étaient une excuse crédible, il pensait tout de même que prétendre qu'il vivait toujours chez ses parents eut été plus convaincant. "C'est juste, un étudiant... J'oubliais presque que tu es encore une adolescente quasi." Il sourit, heureux de pouvoir au moins jouer sur ce pan. Si elle était réellement en couple, ce dont il doutait toujours, il pouvait au moins se targuer de savoir où la taquiner. Et il voyait à ses traits fermés qu'elle n'aimait toujours pas qu'il l'infantilise. "Personne ne connaît ses limites à moins de les avoir testées. " Il ne répondit pas à son autre question. Il savait que c'était la meilleure manière d'agacer quelqu'un. Etant lui-même agacé par cette impasse où il était, il n'avait d'autre arme que de provoquer l'agacement de la demoiselle. Il regardait autour de lui, cherchant quelle serait la petite bête qui pourrait faire pencher la balance en sa faveur et il eut l'idée du siècle. Cela se produisait toujours ainsi. Un élément et dans son esprit se déclenchait tout un mécanisme ingénieux pour piéger son adversaire. Elle était stressée et tentait de le faire arrêter ses manoeuvres. Elle gérait encore assez bien son stress même si il sentait que sa voix tremblait légérement. Il ne se laissa pas faire pour autant et continua sa petite stratégie. Elle était collée à lui, essayant de lui ôter le téléphone des mains et il s'amusait de la situation. Gardant ce dernier plus haut que tête, il avait le menton baissé et la regardait droit dans les yeux avec son sourire taquin. Avait-elle seulement conscience qu'elle était à moitié nue sous ce peignoir. S'il n'avait pas eu plus d'expérience avec les filles, il aurait probablement été retourné par ce rapprochement entre eux. Heureusement, il avait appris à maîtriser ses désirs. Elle s'écarta de lui, vacillant presque et capitula comme si elle le faisait de bon coeur. Non, pire, elle avait un don. On aurait dit qu'elle lui faisait une faveur. Mais le grand méchant loup avait appris à déstabiliser son agneau. Alors qu'elle lui demandait à ne pas voir la miss en question, il changea les règles du jeu. "Pour être tout à fait honnête avec toi, tu n'as pas à te faire du mouron pour ça." Il esquissa un sourire faible et releva son regard vers elle tandis qu'il rangeait son portable dans la poche de sa veste. "J'ai dit que j'avais une copine pour ne pas que tu sois mal à l'aise et que tu t'imagines que je cherchais à te faire des avances. J'ai remarqué que tu avais tendance à faire des conclusions hâtives. " Il s'amusait. Il osa un petit clin d'oeil pour accentuer sa dernière phrase. C'était de l'humour mais il savait aussi qu'il était en train d'avancer très fort dans le jeu et de se rapprocher de ses propres objectifs. "Puisque tu as un copain, ça change la donne, je n'ai plus à essayer de te préserver. J'ai pas de copine, tu n'auras donc pas à mentir, ne te tracasse pas. " Il aimait particulièrement cette dernière phrase. Elle lui avait déjà tellement menti qu'il se disait que l'ironie ne pouvait pas mieux tomber. Tous deux jouaient à un jeu de dupes sans trop savoir quelles cartes possédaient l'autre mais en essayant de les deviner. "Enfin, si, j'ai des copines... mais aucune à te présenter, enfin rien de stable quoi." Un sourire rapide ponctua cette dernière allégation et ensuite il s'assit sur le lit. Il était bientôt minuit. Ils auraient pu rentrer chez lui maintenant mais elle allait de toute façon payer pour cette nuit d'hôtel. Il était claqué et aurait bien profité du deux places spacieux qu'elle avait ici. Mais Eden étant Eden, il se doutait qu'elle ferait une drôle de tête s'il osait ne serait-ce qu'insinuer une pareille chose. Pourtant, il se décida "Mais puisque t'as pas de service à me rendre, ça te dérangerait qu'on dorme ici ce soir? La chambre sera taxée pour cette nuit quoiqu'il arrive et je suis claqué. Après je comprendrai que ça te gêne mais sinon... je suis vraiment épuisé." C'était la première chose honnête qu'il venait de dire depuis le début de la soirée. Certes, il avait tout à y gagner car à l'appartement elle aurait sa propre chambre. Mais ici, ils dormiraient dans le même lit. A moins qu'elle ne le mette à terre? Plutôt mourir, il préférerait rentrer que de subir l'affront des pauvres. Il n'était pas devenu avocat pour dormir au sol. Il attendait qu'elle se décide tout en forçant sur ses yeux qui étaient eux aussi épuisés. Si elle refusait, il pianoterait le numéro de la centrale taxi pour leur en commander un.
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MessageSujet: Re: Game on | Edyan#2 (#)   edyan* - Game on | Edyan#2 EmptySam 24 Juin - 1:04



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La remarque de Kyan résonnait encore et je m'en voulais d'avoir cru que son regard sur moi avait changé. Il venait de me désigner comme une presque adolescente, ce qui m'exaspérait tellement que j'avais eu envie de lui faire à mon tour une remarque cinglante. Mais je m'étais finalement abstenue, par peur de me griller. À l'époque, ça ne semblait pas le déranger que Nina soit si jeune.. Alors pourquoi avec moi était-ce différent? J'étais certes très différente d'elle, mais alors, que faisait-il ici? Et en plus de ça, je n'étais plus du tout une gamine. Bon d'accord, je n'avais pas beaucoup d'expérience avec les garçons. Aucune à vrai dire. Mais ça, il ne le savait pas. Et il ne devait pas s'en douter un seul instant.. S'il apprenait que je n'avais jamais connu ce petit plaisir, il me prendrait encore plus pour une enfant pathétique. Mais pourquoi diable se préoccupait-il de moi? Un élan de rage bouillait au creux de mon ventre à chaque fois que je posais mes yeux sur lui ou que j’apercevais son sourire en coin, et mon cœur se serrait un peu plus. Je savais que je n'avais aucun droit de ressentir de la jalousie, il ne me devait rien. Mais tout au fond de moi, ce sentiment gonflait et menaçait d'exploser à tout moment. Encore sur sa lancée, Kyan m'avait fait une énième réflexion sur les limites que les gens pouvaient avoir. Je commençais à en avoir assez de ses sous-entendu, assez de jouer à ce jeu stupide et assez de ressentir ce que je ressentais. Bon sang, il avait une copine ! Cette phrase ne cessait de raisonner dans ma tête et j'essayais de me faire à l'idée que je n'avais pas la moindre chance. Mais de toute façon, avec ou sans copine, je n'en avais jamais eu aucune. Et je ne voulais pas en avoir. Si l'idée m'avait tentée, ce n'était plus le cas. J'avais décidé d'être raisonnable et de ne plus penser à Kyan, mis à part d'un point de vue totalement amical. Après lui avoir dit que je ne voulais pas voir sa copine, il avait rangé son téléphone dans sa poche et m'avait fait une révélation qui m'avait fait manquer de peu une belle chute d'équilibre. Il était là, une fois de plus avec son sourire taquin et m'avouait clairement qu'il avait menti. Il n'y avait personne dans sa vie. Mais bordel, c'était quoi son problème? En plus, il se permettait de me faire un clin d’œil. Non mais je rêve ! Je n'avais pas eu le temps de lui dire ma façon de penser à son sujet, que déjà, il remettait le coup avec une autre de ses remarques agaçantes. Essayer de me préserver ? On dirait qu'il se prend pour un grand frère protecteur ! Son comportement ne me plaisait vraiment pas. De même que sa dernière boutade au sujet du mensonge. Il avait dit cette dernière comme une pique bien placée, et bien que je sache très bien pour quelles raisons il aurait pu avoir de tels propos, c'était impossible. Il n'était au courant de rien et c'était tant mieux. Je perdais vraiment patience et j'en avais assez qu'il ait sans arrêt l'avantage sur moi, alors je m'étais approchée de lui avec un sourire narquois. «De une, je n'ai pas besoin d'être préservée. Je sais très bien me débrouiller toute seule, alors ne me traite pas comme une enfant. De deux, je ne fais aucune conclusion hâtive à ton sujet, ni au sujet de quoi que ce soit d'autre. Tu devrais en faire autant. Et de trois, que ces filles soient de passage ou non, ça ne change rien. Je ne veux pas les voir.» J'avais probablement élevé un peu la voix concernant le troisième point, mais c'était sans doute le sujet qui me mettait le plus hors de moi. J’espérais qu'il ne remarque pas ma colère à propos de ces filles, je n'avais aucune envie de l'écouter se moquer une fois de plus.

Il s'était ensuite assis sur le lit, l'air aussi exténué que lassé de ces chamailleries. Au bout d'un moment, il m'avait demandé si je voulais bien qu'on reste dormir ici, la nuit d'hôtel étant déjà à régler. Il avait perdu son air faussement arrogant et il semblait attendre sincèrement ma réponse. J'étais bien sur tenté de dire oui, mais un détail flagrant ne m'avait pas échappé.. «C'est impossible, il n'y a la place que pour une seule personne» Je l'avais fusillé du regard pendant que lui, semblait amusé par mes propos. Il n'avait toutefois fait aucune remarque blessante, il semblait presque... comprendre? J'avais l'impression d'avoir en face de moi un Kyan différent de celui que je connaissais habituellement. Il avait vraiment l'air fatigué, et je n'avais ni le courage de le renvoyer chez lui, ni la force de le laisser dormir par terre. Je ne pouvais définitivement pas l'imaginer au sol car cette scène me brisait le cœur à chaque fois qu'elle apparaissait dans ma tête. «D'accord, d'accord, je me rends.. Tu as gagné. Mais chacun son côté !» Il avait alors fait un mouvement triomphant et j'avais ris, juste avant de me coucher à quelques centimètres de lui.

Heureusement, l'espace était très grand, ce qui avait empêché nos deux corps de se toucher. Pour ne prendre aucun risque, je m'étais mise tout au bord, face au mur de la chambre et je n'étais même pas certaine de pouvoir garder cette position toute la nuit. J'étais légèrement crispée à l'idée qu'un homme partage mon lit, même si ce n'était que pour  dormir. Et mon manque d'expérience devait se voir comme le nez au milieu du visage.. j’espérais vraiment qu'il n'allait pas comprendre mon petit secret gênant. Et j’espérais aussi pouvoir fermer l’œil cette nuit... Je paniquais rien qu'en pensant à ma peau contre la sienne.. Non pas que je n'avais pas envie de ce contact, mais j'avais peur de perdre le peu de contrôle qu'il me restait encore. Je m'étais relevé en un saut et je lui avais dit «Je n'y arriverais pas ! La nuit, je bouge beaucoup trop et je risque de te mettre des coups.. Et je parle en dormant aussi. Je risque de te réveiller et tu ne dormiras pas bien et....» Il ne semblait cependant pas vouloir bouger et j'avais vite compris que ça ne servait à rien de parlementer. Baissant les armes, je m'étais simplement recouché dans la même position. Plus tard, j'avais senti son regard dans mon dos et il était clair qu'il ne dormait pas, je pouvais le sentir. J'avais alors brisé le silence pour lui demander, tout bas : «Pourquoi tu ne dors pas?»


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MessageSujet: Re: Game on | Edyan#2 (#)   edyan* - Game on | Edyan#2 EmptySam 24 Juin - 12:28

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Elle l'avait mal pris. Il ne savait pas exactement quel était l'élément qui avait fait mouche mais il sentait qu'elle était soudain beaucoup plus froide. Etait-ce le mensonge? Le fait qu'il pensait qu'elle pourrait croire qu'il cherchait à obtenir ses faveurs? Qu'il n'ait pas de copine finalement? Ou encore même qu'il en ait plus d'une? Il ne savait pas. Mais il aimait la voir ainsi fâchée. Non pas par méchanceté pure mais plutôt parce que quand elle s'offusquait de la sorte, il était certain qu'elle était honnête dans ses sentiments. Si elle s'énervait, elle était réellement énervée, il n'en doutait pas. Puis, il y avait quelque chose de mignon dans cette jeune femme qui grognait ainsi. "Tout doux Eden. Je ne voulais pas t'insulter. " Si, un peu quand même mais ça c'était partie de sa stratégie, il ne pouvait pas l'admettre. "C'est toi qui m'a menacé de me castrer si j'osais poser un doigt sur toi la dernière fois. Depuis, je fais juste attention à ce que tu peux t'imaginer. Si je me suis trompé et que j'aurais pu t'inviter sans que ça ne te semble louche, alors je m'en excuse. " Il la regarde avec cet air penaud qui est assez rare chez lui. Kyan n'aime pas se retrouver dans cette position mais il sait aussi qu'il faut parfois savoir lâcher du lest si l'on veut gagner au final. Puis, se disputer avec elle maintenant serait très mauvais pour ses plans. Après tout, elle vient d'accepter de rentrer chez lui! Il ne parle plus des filles car il ne sait si elle est jalouse ou si elle s'en fiche. Et trop en parler pourrait donner le sentiment qu'il surjoue ou qu'il tient à mettre de la distance entre eux, ce qui n'est pas vraiment le cas. La vengeance est quelque chose de très périlleux, il faut marcher sur un fil blanc et faire attention à chaque pas... Un seul de travers peut vous entraîner dans une chute irréversible.

Elle refuse la proposition de dormir sur place en sortant un argument qui ferait presque rire Kyan. Il écarquille les yeux en souriant et regarde le lit dont elle parle. "Suis-je proie à un enchantement et sous ta nuisette se cache-t-il un ogre qui fait cent kilos? " Elle est visiblement agacée. Elle sait qu'elle n'a pas raison sur ce point. Mais Kyan sait tout aussi bien qu'elle pourrait lui sortir des arguments qui tiendraient la route. Dormir dans le même lit, tous les deux, c'est pas la meilleure des idées. Il faudrait l'emmitoufler dans du papier alu pour la rendre inintéressante et repoussante. La mettre en robe de nuit sous la même couette que lui... C'est pas ce qu'on appellerait la voix de la sagesse. Son copain détesterait l'idée. Mais elle n'utilise pas l'argument, bizarrement. Non, elle capitule. Kyan est trop fatigué que pour s'en étonner ouvertement car il sait qu'elle pourrait changer d'avis. Il enlève ses chaussures et part dans la mini salle de bains pour aller se rafraîchir comme chaque soir avant d'aller dormir. Ôtant la veste de son costume, il enlève sa chemise aussi, se passe un coup du dentifrice d'Eden sur les dents avec le bout de son index puis passe un coup de douche sur ses pieds. Il a légèrement mouillé le bas de son pantalon mais il doute qu'elle apprécie qu'il vienne en caleçon. Elle pourrait déjà être choquée de le voir torse nu. Il revient en silence dans la chambre où elle s'est déjà couchée, dos au côté qui lui est assigné. Il croise son regard bien qu'elle ne bouge pas et s'enfonce dans le lit. A peine s'est-il faufilé sous le drap qu'elle sort du lit en rouspétant. Elle est visiblement nerveuse et cela fait plaisir à Kyan. Cette tension il la connaît. On n'est pas aussi stressé avec quelqu'un si on n'est pas intéressé, si on n'est pas attiré par la personne. Il sourit calmement en la regardant. Hors du lit, il la voit dans sa petite tenue et Dieu qu'elle est sexy ainsi. Angoissée par ce rapprochement entre eux, sur les nerfs, et tellement tellement fragile tout d'un coup. "Reviens ici, tu vas prendre froid. " Il n'en dit pas plus. Maintenant qu'il s'est couché, il n'a pas l'intention de se rhabiller et de partir chez lui. Elle capitule à nouveau, lui tournant le dos ostensiblement. Elle est mignonne dans son genre. Il chasse cette pensée de sa tête. Il est interdit d'apprécier l'ennemie. Il s'étire pour fermer la lumière de la lampe de chevet et ils se retrouvent dans l'obscurité. La lumière lunaire traverse la fenêtre à l'endroit où le rideau est mal fermé. Cela est suffisant pour qu'il voie la nuque dénudée de la jeune fille. Il la contemple sans rien dire jusqu'à ce qu'elle crève l'abcès. "C'est rien, c'est juste que mon pantalon n'est pas vraiment fait pour dormir. " Le tissu le gêne en effet mais ce n'est pas vraiment la raison pour laquelle il ne ferme pas les yeux. Elle se retourne comme pour le confronter à lui dire la vérité. Yeux dans les yeux, malgré la pénombre, il la voit parfaitement."Y a pas que ça. " Si il lui avoue ce qu'il pense, elle risque de sauter du lit. Mais elle lui a demandé d'arrêter de la traiter comme une gamine alors il décide de prendre le risque. "Je suis un mec Eden, ça m'arrive rarement de dormir avec une fille avec qui je n'ai pas couché au préalable. C'est tout. " Il se frotte les yeux maladroitement, alors que tout son état de fatigue s'est pourtant évaporé. "Dors, ça veut rien dire, je sais parfaitement me tenir. T'as demandé, je t'ai répondu, c'est tout. " Si c'était elle qui lui avait fait cette confession, il sait qu'il aurait eu du mal à se tenir. Mais c'était lui. Et il avait déjà appris à chasser des filles qui résistaient. Pour cela, il fallait de l'endurance. Il n'avait jamais dormi avec ceci dit. Se retrouver auprès d'une fille ainsi... cela éveillait tous les sens d'un homme. Il avait fermé les yeux mais il sentait que maintenant c'était elle qui le regardait. Sans les rouvrir, il maugréa " Dors Eden, ne m'oblige pas à t'y forcer." C'était ridicule, comment aurait-il pu faire cela? Mais soudain une idée lui vint. Il sourit avant même d'ouvrir les yeux et de l'apercevoir qui le regardait toujours. "Tu l'auras voulu. " Il se rapprocha d'elle sans prendre garde à son premier avertissement. La saisissant dans ses bras, il la tint contre lui, l'enroulant entre ses bras. Profitant de cela pour enfouir son nez dans sa gorge au passage, c'était bref mais réel, il finit par se détacher de son corps. "Voilà, c'est le pire qui peut arriver. Et comme tu as pu le constater, je me suis maîtrisé et... " il hésite un peu avant de terminer sa phrase "... tout était calme là en bas. Je peux me contenir. " Elle l'avait dénoncé pour atteinte à la pudeur. Peut-être le craignait-elle vraiment. Tout ce qu'il savait c'était qu'il venait de mentir. Il n'avait pas été totalement calme. Mais il s'était écarté d'elle à temps, avant que quoique ce soit puisse devenir visible.
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MessageSujet: Re: Game on | Edyan#2 (#)   edyan* - Game on | Edyan#2 EmptySam 24 Juin - 14:49



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Je n'en avais rien à faire de ses excuses. Il empirait même son cas. Pourquoi n'avais-je pas le droit de penser que son invitation était louche? Bien sur que ça m'avait semblé bizarre ! Je veux dire, ce mec était déjà un mystère pour moi, alors.. Bon, d'un autre côté, ma menace de l'autre jour l'avait refroidi, et je pouvais le comprendre. J'avais beaucoup de mal à le suivre, mais encore plus à me suivre moi. Je lui disais des paroles distances, sans en penser une seule. Et quand j'inversais la tendance, que je m'autorisais à baisser le masque, je paniquais et revenait à ma stratégie de début. Et je commençais vraiment à être fatiguée de faire semblant.

Apparemment, mon argument de place n'en était pas un. Il l'avait balayé aussi vite que je l'avais sorti. Et comme d'habitude, il avait raison. Ce lit aurait probablement pu accueillir une armée d'éléphant avec leurs valises. Je me sentais bête. Je n'avais par contre pas manqué la mention de ma nuisette, et je m'étais à nouveau raidie. Tout me semblait tellement naturel face à Kyan, que j'en avais oublié ma tenue légère. Il venait de me le rappeler. Gênée, je le voyais retirer ses chaussures et se diriger vers la salle de bains. En l'attendant, j'avais fait les cent pas et j'avais hésité à me changer. Ouais, j'avais eu envie de mettre un vieux pyjama bien épais et tout troué. Mais je n'avais pas ça dans mes trésors. J'avais enfilé mon peignoir et tenté de me coucher dans le lit, mais quelques instants plus tard, je m'étais résolue à l'enlever. Ce n'était pas confortable et j'avais besoin de cette nuit de sommeil. Quand Kyan s'était enfin décidé à ressortir de son rituel d'avant nuit, je n'avais pas été capable de détacher mes yeux de lui. Il se promenait torse nu et cette image, j'en étais sure, risquait de hanter mes rêves longtemps. J'avais cependant décidé de ne faire aucune réflexion, car je savais ma voix éraillée par le choc et je ne voulais pas lui donner pareille satisfaction.

Après ma petite crise de panique et mon saut en dehors du lit, je m'étais recouchée auprès de lui,  toujours face au mur. Il avait alors éteint la lumière et je m'étais rendu compte que l'obscurité de la chambre me rendait moins nerveuse. Il faisait un calme olympien, et le seul bruit que j'entendais était le souffle de Kyan. Contre toute attente, sentir sa présence à mes côtés m'apaisait peu à peu, malgré la distance raisonnable entre nous. Quelques longues minutes de silence plus tard, un sommeil qui ne venait pas, et sa remarque sur son pantalon qui le gênait, je m'étais retourné pour faire lui face.   «Se coucher en pantalon n'a jamais empêché personne de dormir..» Il avait les yeux grands ouverts, il me dévisageait sereinement et il avait un léger sourire sur les lèvres. Avec cette expression collée au visage, il avait presque l'air vulnérable. Je ne l'avais jamais vu comme ça.  Il m'avait dit qu'il n'y avait pas que cette raison et intimidée, j'avais alors souri en murmurant «Quoi? Qu'est-ce qu'il y a d'autre?» Sa réponse avait été quelque peu surprenante puisque j'étais persuadée qu'il ne pensait pas à moi en ces termes. Je le regardais, totalement médusée par son aveu. Se pourrait-il qu'il me trouve... attirante? Non, je devais rêver. Et je ne voulais pas qu'il lise la surprise dans mes yeux, alors je lui avais simplement rétorqué un peu «Oh...». Selon lui, je pouvais dormir tranquille, il savait se tenir. Si seulement il avait su que le problème n'était pas qu'il sache ou non se tenir, mais que je n'étais pas certaine de pouvoir en faire tout autant... Il avait fermé les yeux, sans que je puisse faire la même chose, ses paroles trottant toujours dans ma tête et ses traits m’hypnotisant. Il fallait être folle pour ne pas se rendre compte à quel point il était séduisant. Je pouvais largement comprendre le succès qu'il rencontrait auprès des femmes. J'essayais de chasser ces pensées de mon esprit, car elle ne servait qu'à réveiller ma jalousie une fois de plus.  Se sentant probablement observé, il m'avait dit de dormir si je ne voulais pas qu'il m'y force. Je ne voyais pas très bien comment on pouvait forcer quelqu'un à trouver le sommeil, mais quelque chose me soufflait qu'il en avait une idée précise. Je n'avais donc pas relevé, le laissant croire qu'il pouvait avoir un quelconque contrôle sur le moment où je tomberais de fatigue. Je le regardais encore lorsqu'il avait sourit et annoncé que je l'avais bien cherché. Je ne comprenais pas du tout de quoi il parlait, mais dans la seconde qui avait suivi, il m'avait enlacé dans ses bras puissants. «Kyan, mais qu'est-ce que tu fais bon sang? Lâche-moi, ce n'est pas drôle!» Je savais que ma demande n'avait absolument rien de convainquant, mais je devais essayer de me persuader que je pouvais résister à ses provocations. Je n'avais pas tellement envie qu'il reprenne sa place initiale, mais je ne savais tout simplement pas comment réagir face à cette étreinte. Discrètement, j'essayais de profiter de son odeur et de ses bras qui m'entouraient. La chaleur de sa peau contre moi avait provoqué un courant électrique dans mon corps et les battements de mon cœur s'étaient mis à redoubler.

Au bout de quelques secondes bien trop courtes, il s'était détaché en me disant que ce contact était le pire qui pouvait arriver. Le pire? Si c'est ça le pire, alors le meilleur devait être.... Bref, il s'était maîtrisé. Et je me surprenais à être déçue que, selon ses propres mots, ''tout était resté calme en bas''. Le problème ne pouvait pas être mon âge, j'étais plus âgée que Nina à l'époque où il sortait ensemble. À mon humble avis, le problème devait tout simplement venir d'ailleurs. «Puisque je ne suis pas du tout ton type de femme, je te fais confiance.» J'avais parlé d'un ton sec et froid et je m'en étais voulu tout de suite après. Je m'étais rapidement reprise, et j'avais tenté d'adoucir un peu mes propos «Je veux dire par là, je te fais confiance, sinon je n'aurai pas accepté qu'on dorme ensemble cette nuit.» Encore un peu vexée, mais calmée, tout mon corps réagissait à nouveau à sa présence et j'étais tenté de me rapprocher un peu de lui. Je m'étais bien vite souvenue de ce qu'il pensait de moi et je n'osais pas franchir ces quelques pas entre nous. Je ne voulais pas être repoussée. Mais je ne voulais pas non plus qu'il se rapproche. Ce que je ressentais était totalement contradictoire. Tellement contradictoire, que j'avais finalement cédé et que sans un mot, je m'étais légèrement approché de lui, sondant sa réaction. Quand j'avais compris qu'il ne me repousserait pas, j'avais posé ma tête sur son épaule et cette position semblait être celle dont j'avais besoin pour m'apaiser. Je savais qu'en acceptant de dormir avec lui, et de le suivre dans son appartement, j'avais pris un risque. Mais il avait cette influence sur moi, celle qui me poussait à ne rien contrôler et à prendre des décisions sans me poser mille et une questions. J'avais alors repensé à la chanson Follow Me que nous avions écouté ensemble quelques jours auparavant et en me sentant plongé dans le sommeil, j'avais presque eu l'impression que c'est Kyan qui me soufflait ces mots.

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MessageSujet: Re: Game on | Edyan#2 (#)   edyan* - Game on | Edyan#2 EmptySam 24 Juin - 15:11

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C'était une drôle de sensation que d'être dans le même lit qu'elle. Kyan l'avait vue en soirée, l'avait vue dans un bar, dans un jardin privé... Mais encore jamais dans son lit. Et s'il avait dû s'imaginer ce scénario, il aurait probablement pensé à une toute autre histoire que celle qu'ils avaient en ce moment. Elle lui tournait le dos mais ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle se retourne et lui fasse savoir que l'excuse du pantalon était légèrement ridicule. Il n'aimait pas qu'on pointe qu'il disait n'importe quoi, surtout pas quand il considérait que ses mots pouvaient être vrais. Ce n'était pas uniquement à cause du pantalon qu'il éprouvait un malaise mais ils y contribuaient. "Quand on est habitué à dormir nu, le pantalon peut être gênant si! " Il avait dit cela exprès pour la mettre mal à l'aise. C'était pas très fin, mais il n'aimait pas lui laisser le dernier mot. Ceci dit, il avait fini par lui donner gain de cause aussi en avouant qu'il y avait autre chose. Elle le sondait, comprenant progressivement ce qu'il voulait dire par là et il sourit quand elle émit un petit "oh" gêné. Jusque là, il n'avait pas été question de drague entre eux, pas directement en tout cas. Kyan était trop adroit que pour jouer carte sur table dans ces conditions-ci. Mais visiblement, elle pensait qu'il n'en serait jamais question et il en fut étonné aussi. Il en prit note mentalement et chercha à trouver le sommeil malgré l'agitation interne à laquelle il était proie.

Puisqu'elle ne voulait pas l'écouter, il employa les grands moyens. Son corps contre le sien, il profitait de ce court moment de répit. Entre eux, il y avait une sorte de courant électrique, quelque chose de... dangereux. Si il ne l'avait pas tellement détestée de se jouer de lui, de l'avoir mis en prison et de n'avoir même pas daigné s'excuser pour cela... il l'aurait probablement embrassée. Parce qu'elle était là, dans ses bras, se débattant sans vraiment se donner du mal pour lui échapper. Elle n'y serait de toute façon pas parvenue mais était-ce pour cela qu'elle ne faisait pas plus d'effort? Ou était-elle aussi quelque peu désireuse de ce rapprochement entre eux? Il n'en savait rien et il ne pouvait réfléchir correctement tandis qu'il l'avait ainsi collée contre lui. Il relâcha l'étreinte imposée et se coucha sur le dos, lui expliquant qu'elle ne risquait rien. Contre toute attente, alors qu'il pensait qu'elle exprimerait du soulagement, il perçut de l'agressivité dans sa voix. Il voulait lui répondre mais il se retint. Elle avait encore des choses à dire. Son ton s'était un peu adouci et il décida de ne pas la contredire. Si elle pensait cela, il serait moins prévisible dans ses démarches ultérieures, plus dangereux donc. Puis, il vit qu'il obtenait déjà les fruits de son labeur. Alors qu'il réfléchissait, il sentit le lit bouger et la fine silhouette d'Eden se rapprocher de lui. Elle posa sa tête contre son épaule. C'était trois fois rien, ils se touchaient à peine. Et ce simple contact détendit tous ses muscles. Il n'aimait pas ça. Il commençait à sentir qu'il avait un faible pour elle. Cette tête contre son épaule, c'était pas ce qui était prévu. Mais il ne bougea pas, feignant de dormir déjà. Laissant la nuit les emporter, il finit par s'endormir à son tour.

FIN DU TOPIC.
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