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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis

tout est parti d'un simple match sur lovemaker,
mais jusqu'alors elles ne se sont jamais rencontrées dans la vie réelle
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 All I want is to be your friend (joshian)

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MessageSujet: Re: All I want is to be your friend (joshian) (#)   All I want is to be your friend (joshian) - Page 2 EmptyMar 18 Juil - 16:34

All I want is to be your friend



Julian m’assura que je trouverai mon âme sœur un jour, ce pourquoi je priais constamment, mais il me garantit aussi que l’amour était synonyme de souffrance.

« Ça, je n’en doute pas. Tout dans la vie n’est que souffrance, même la plus belle des choses… » Lui dis-je d’un air devenu soudainement plus sombre.

J’avais l’habitude de souffrir, au lycée ou ailleurs, et cela m’avait conduit à la tentative de suicide. Mais jamais je n’eus connu pareille détresse que lorsque les sentiments s’en mêle. Je n’ai jamais été amoureux, aussi ça n’était pas ce que je voulais dire par là, mais quand le cœur perd les personnes qui lui sont le plus cher, alors que reste-t-il ? La perte de mes parents et de mon beau-père avait signé la fermeture de mon cœur. Cœur dont je doutais très honnêtement qu’il pourrait se rouvrir un jour. Alors quand Julian m’avait embrassé, et ce même si ça avait été mon premier baiser et que je ne l’aurai pas imaginé comme cela, je n’avais pas ressenti ce quelque chose d’étrange, cette nuée de papillons dans le ventre qui s’envolent lorsque ses lèvres se posèrent sur les miennes. Juste les battements de mon cœur qui s’étaient accélérés, mais ça je le mettais sur le compte de la surprise et de la nouveauté. L’imaginer avec une autre fille ou un autre garçon ne me faisait pas grand-chose, je n’éprouvais pas la moindre jalousie, alors je pense que c’était là la preuve que je n’étais bel et bien pas amoureux de lui. La seule chose que je ressentais pour lui c’était une grande amitié, la première et certainement la plus grande car je sentais que je pouvais tout lui dire sans être jugé. C’est pour cela que mon cœur avait délié la langue, et lui avait enfin parlé. Parlé de cette chose que je gardais scellée en mon for intérieur et que je pensais morte et enterrée à tout jamais. Il avait s’agit d’une seule phrase pour me trahir, pour révéler que j’avais un secret plus que morbide qui me rongeait l’âme pour n’en laisser que des copeaux ridicules que l’on ne pourrait plus jamais assembler pour construire un puzzle de sentiment et de souvenir correct et loin d’être désastreux. Aujourd’hui encore, deux ans après, ce secret me bouffait tout mon être. Le regard éteint, vitreux, je me répétais intérieurement que je n’étais qu’un idiot, que je n’aurai jamais dû dire cela, mais les effluves d’alcool m’empêchaient de bien pouvoir raisonner. Au fond, je savais que je ne devais pas parler, mais la bière et la vodka me dictaient de laisser ma langue se mouvoir au rythme de ces mots que j’avais peur de dire. J’avais peur d’être jugé, peur que cela ne s’ébruite, et pourtant je sentais intérieurement qu’il fallait que je me libère une bonne fois pour toute de ce poids immense qui m’oppressait le cœur. Alors au fond, parler pourrait peut-être me faire du bien. Garder tout cela pour moi, c’était comme mettre dans mon être une bombe à retardement qui ne manquerait pas d’imploser un jour alors qu’il aurait tout simplement fallu que je me confesse. Et puis si jamais je venais à recommencer… au moins y aurait-il une seule personne dans ce bas-monde qui comprendrait mon geste.

« OK, je vais tout te dire. Je ne sais pas comment tu arrives à me convaincre à chaque fois de faire n’importe quoi, mais il faut croire que ça marche. Mais surtout, avant toute chose, je veux que tu me jure que tu ne le diras à personne. Pas même si je recommence. Jure-le. » Lui dis-je en tendant mon auriculaire afin qu’il croise le sien pour prêter serment.

Je poussai un soupir, et ramenai mes jambes contre moi, les entourant de mes bras en position fœtus. Je posai ma tête sur mes genoux, et demeurai sans parole pendant quelques instants, cherchant mes mots. Mais je crois que le mieux c’est encore de les laisser s’exprimer tout seul, sans chercher à les intellectualiser, à utiliser les bons. De toute façon, le cœur parle toujours bien mieux que la tête.

« Alors voilà… Mon père est un Marine, et il est parti pour une énième mission en Afghanistan quand j’avais dix ans. Cette fois, il n’est pas revenu, et Maman a décidé de refaire sa vie avec un autre homme, du nom de David. Ce… ça fera deux ans en décembre, que ce que je vais te raconter s’est passé. Cet homme était gentil, vraiment, et il faisait tout pour que je l’aime comme un père, ce qui était impossible pour moi. Je n’ai qu’un et un seul père, et disparu ou pas dans mon cœur il demeure l’unique figure paternelle que je possèderai dans toute ma vie. Entre les coups de gueule que je poussais à la maison ne serait-ce que quand il daignait m’adresser la parole, et le harcèlement physique et moral que je subissais au collège, je… j’ai décidé de me suicider. On habitait devant un lac totalement gelé à cette période de l’année. Tout le monde savait qu’il ne fallait pas s’y aventurer dessus à cause des risques que la glace ne se brise, mais moi c’était précisément ce que je voulais. Je suis allé dans le grand garage où j’ai pris une corde et un parpaing. Je suis sorti au-dehors, fermement décidé à faire ce dont j’avais l’intention de faire. J’ai marché sur le lac, et avec le parpaing j’ai commencé à vouloir briser la glace. Je ne le savais pas, mais mon beau-père m’a aperçu par je ne sais qu’elle fenêtre, et a accouru dehors, sans veste ni rien, et a traversé le lac pour m’empêcher de me supprimer. Alors d’un dernier coup j’ai réussi à la casser et, la corde fermement nouée autour de mon ventre, je me suis laissé entrainer dans les eaux profondes et glaciales du lac. Et là… David n’a même pas hésité : il a plongé, a dénoué le nœud de ma corde et m’a aidé à remonter à la surface alors que je me débattais pour y rester. Voilà l’histoire. De son vivant, Maman n’a jamais su ce qu’il nous était arrivé. C’était un secret entre lui et moi, et à présent que je détiens tout seul puisqu’il est mort lui aussi… »

Je lâchai un profond soupir bruyant, et ajoutai :

« Waouw, c’est la première fois de ma vie que je parle autant. Rappelle-moi de ne plus toucher à l’alcool. »

Je demeurais silencieux un instant, repensant à ceux que j’avais perdu, et une larme se mit à couler le long de ma joue. Non, je ne devais pas laisser la tristesse m’envahir. Pas ce soir, et pas auprès de lui. Je la gommais alors d’un revers de la main, et me forçai alors à rire, avant de lui demander grâce au fait que j’étais complètement ivre, s’il pouvait « m’entraîner » à mieux embrasser. Non, ça n’était pas là une technique de drague foireuse et bidon, mais une braie demande. Si je n’étais pas amoureux de Jul’, j’avais vraiment envie qu’il m’apprenne à embrasser. Sait-on jamais, si je mets fin dans un futur plus ou moins proche avec le célibat… Julian se mit à rire à ma requête, et me dit alors que je ne cherchais qu’une seule chose : goûter encore à ses lèvres. Je levai un index et rétorquai :

« Oui, mais seulement dans le but de m’instruire, monsieur le professeur ! » Riais-je à mon tour.

Allez, cette fois j’étais prêt. Au moins, là, il ne me prendrait pas au dépourvu. J’étais parfaitement prêt, et savais parfaitement ce que je voulais. Alors je mis tout mon cœur dans ce baiser. Peut-être pas autant que si j’embrassais une star hollywoodienne reine du sex appeal, mais vraiment tout ce que j’avais pour lui prouver que, moi aussi, je pouvais et savais bien embrasser. Alors, lorsque nos lèvres se délièrent, je lui demandai avec une légère appréhension :

« Alors ? »


lumos maxima
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MessageSujet: Re: All I want is to be your friend (joshian) (#)   All I want is to be your friend (joshian) - Page 2 EmptySam 12 Aoû - 22:54

All I want is to be your friend
Julian & Joshua

L'alcool me transforme littéralement en philosophe de l'amour et le Dieu des bonnes paroles. Je me prouve être d'une bonne écoute et je tente d'accompagner ma bienveillance de conseils éclairés. Je l'invite à s'ouvrir à moi; à ne pas se replier sur ces atrocités qui le gardent enchainés au passé. J'ignore ce qu'il a vécu - ou ce qu'il vit encore - mais je propose d'être là pour le réconforter et le soulager de sa peine au meilleur de mes capacités. "Il ne faut toutefois pas se concentrer sur la souffrance. On peut avoir des années de bonheur et des mois de souffrance, ou le contraire. Mais il n'en vient qu'à nous de déterminer lequel dure le plus longtemps." Je lui fais un clin d'oeil. Je reste assis à ses côtés et l'invite à s'étaler sur sa vie, sur ce qu'il semble vouloir retenir. Il n'a pas à se sentir mal à l'aise vis-à-vis moi. Je ne suis pas du genre à juger les gens, encore moins lorsqu'ils sont mes amis. Je sais que toute personne a besoin de se confier, et je désire être celui avec qui on peut se vider le coeur en toute confiance. Joshua décide finalement qu'il va déballer son sac. J'hoche la tête et me tourne vers lui, toute ouïe. "Je te promets que je ne dirai rien. Tout ce qui s'est passé et dit dans ce parc demeurera entre nous deux." Il me tend son petit doigt et, légèrement surpris par cette vieille habitude de gamin, je lui tends le mien à mon tour et nous nous faisons la promesse de ne jamais répéter ce que nous nous sommes confié ce soir.

Conséquemment, il s'ouvre à moi comme il ne l'a jamais fait. Je l'écoute d'une oreille attentive sans l'interrompre. Son histoire me fait mal à entendre et je ne peux entièrement comprendre l'état d'esprit dans lequel toute cette histoire l'a plongé, mais je peux m'imaginer que ça n'a rien de joyeux. Je n'ai moi-même pas eu la vie la plus gaie, mais je n'ai jamais eu de pensées suicidaires. J'ai toujours été plutôt optimiste, et il faut croire que ça m'a toujours permis de voir le meilleur dans les pires situations. "Je suis désolé... pour tout ça." Je baisse légèrement la tête, me rappelant que je vis une situation légèrement similaire. Je ne suis pas du genre à étaler ma vie, mais je commence à réaliser que si je lui en parle, peut-être pourra-t-il voir chez moi un réel allié. "Il est normalement de devoir se confier. Alcool ou pas alcool." La conversation change immédiatement pour s'enligner vers la fameuse pratique du baiser. Je me sens soudainement soulagé, car je n'ai réellement pas envie de commencer à parler de ma mère (ou mes mères) décédée et de mon père absent. Il me demande de lui apprendre à bien embrasser, demande que j'accueille avec rigolade. Nos lèvres se rencontrent à nouveau et nous nous permettons de laisser nos langues danser ensemble cette fois-ci. Notre étreinte n'est pas du tout désagréable et je sens qu'il comprend de plus en plus comment s'y prendre. "Pas mal, pas mal! Il te faudrait un beau mec avec lequel pratiquer davantage... Et pratiquer autre chose, si tu vois ce que je veux dire." J'éclate de rire, espérant ne pas l'avoir trop mis mal à l'aise.
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MessageSujet: Re: All I want is to be your friend (joshian) (#)   All I want is to be your friend (joshian) - Page 2 EmptyMer 16 Aoû - 17:51

All I want is to be your friend



Je ne savais pas ce qu’il me prenait ce soir-là. A croire que l’alcool me désinhibait, après que je me sois laissé embrasser, je me confiais sur mon passé, mes plus noirs secrets, et… voilà que j’en redemandais. Je savais même sans le connaître depuis des lustres que Julian ne serait pas du genre à divulguer ce que je venais de lui dire. C’était vraiment important pour moi, je crois qu’il l’avait compris, et qu’il serait muet comme une tombe. Je ne savais en retour que peu de choses sur lui, mais cela ne me dérangeait pas tellement. Après tout, je n’étais pas du genre à forcer les autres pour que l’on s’ouvre, même si je n’avais jamais eu l’occasion d’avoir des amis pour ce faire.  Car oui, je croyais que Julian était véritablement un ami, en tout cas celui que je n’avais jamais eu en quinze ans d’existence. Et cela faisait du bien. Même sans entendre ses confidences, moi je pouvais m’ouvrir et lui en faire. Le secret scellé par nos petits doigts liés et croisés comme au bon vieux temps – temps que je n’ai jamais connu en réalité – et je le vois baisser la tête comme si mes propos avaient le don, peut-être, de l’émouvoir ou, qui sait, de le rappeler à ses mauvais souvenirs et à son propre vécu. Pour le moment, ça aussi restait secret, et je n’étais pas du genre à tirer les vers du nez pour que quelqu’un me parle. S’il désirait le faire un jour, je serai là, bien évidemment, tout comme il l’a été pour moi, bourré ou pas. Je crois même que ses dires auront plus de valeurs que les miens si nous sommes parfaitement à sec niveau alcool. Cela ne changera en rien la gravité de la situation ni la sincérité de nos paroles, mais au moins elles auront été prononcées avec cœur et honnêteté. Pas sous le coup d’une boisson qui délie les langues autant qu’une douce torture.
Je baissais la tête vers lui, de biais pour ne pas le quitter du regard, et lui demandais :

« Pourquoi ? Pourquoi tu es désolé ? Il me semble que tu n’es pour rien dans toute cette histoire. Le seul fautif c’est moi, en réalité. Je suis seul responsable de tout ce malheur. »

Et puis finalement, il semblait vouloir me rejoindre en disant qu’alcool ou pas, il n’était jamais trop tard pour s’ouvrir finalement à quelqu’un. Je hochai silencieusement la tête, avant de décider tout à coup – et là je vous jure que c’est la boisson – de changer une bonne fois pour toute de conversation. Soulagé par ce cocktail de divers alcools que j’eus pris, j’avais une nouvelle fois envers lui dévoilé un secret qui me taraudait puissamment : mon orientation sexuelle. Alors comme ça je n’étais pas très doué, avait-il plus ou moins avoué ? Et bien j’allais lui demander non seulement une leçon, mais par la même lui montrer ce que je savais faire. Bon, à vrai dire je l’ignorais moi-même totalement, mais j’avais envie définitivement de me surpasser ce soir. Sans avoir à me le faire répéter deux fois, Julian m’embrassa, et, les yeux clos, j’y mettais d’avantage mon cœur, me permettant même de lui répondre malgré ma surprise lorsque sa langue vint rejoindre la mienne. Et très honnêtement, ce n’était pas désagréable du tout, cette histoire ! Lorsque nos lèvres se quittèrent, je levai les bras en signe de victoire lorsqu’il me dit avec sincérité que ça n’était pas mal du tout. Et là, il me dit qu’il me faudrait «un beau mec avec lequel pratiquer davantage... Et pratiquer autre chose » si je voyais ce qu’il voulait dire, avant d’éclater de rire. Je sentais malgré moi mes joues rougir légèrement et posai mes coudes sur mes cuisses ainsi que mon menton sur les paumes de mes mains en soupirant, faisant s’élever une mèche de ma frange.

« C’est malin… Tu sais comme moi que ça n’arrivera jamais, au fond. Qui voudrait de moi ? Si tu connais le malheureux élu, n’oublie pas de me le présenter dans cent cinquante ans. J’aurai peut-être une chance à ce moment-là… s’il est nécrophile. » Plaisantais-je.

Je regardais à nouveau le sol, comme à chaque fois que je m’éloignais très loin dans mes pensées, et m’amusais avec quelques petits cailloux avec mes pieds.

« Tu es le seul ami que j’ai, et c’est déjà inespéré, comment veux-tu que je trouve un garçon pour faire… tout ces trucs, moi ? En plus je ne suis même pas fichu de ne pas rougir à peine on m’adresse la parole, alors je risque la syncope si ça va plus loin. »


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MessageSujet: Re: All I want is to be your friend (joshian) (#)   All I want is to be your friend (joshian) - Page 2 EmptyVen 25 Aoû - 23:20

All I want is to be your friend
Julian & Joshua

Quelques semaines plus tôt et j'aurais été mal à l'aise dans cette situation. En réalité, je n'y aurais même pas mis les pieds. Mais depuis que Tess et moi avons passé le 'cap' ensemble et que Nolan et moi nous soyons rapprochés, j'ai développé une certaine confiance. Je me sens plus à l'aise avec mon corps et ma sexualité, si bien que je fais tout pour mettre Joshua en confiance. Je suis parfaitement conscient que les premières expériences ont tout pour stimuler notre angoisse. Toutefois, il ne faut pas s'empêcher de les vivre pour autant. Elles peuvent s'avérer être tout à fait magnifiques! Une confiance certaine s'est bâtie entre nous deux au fil de cette soirée et, tout particulièrement, de cette discussion. Il me parle d'un sujet qu'il ne semble jamais avoir discuté avec personne. Je me sens honoré d'être celui à qui il en parle, même si je dois avouer que j'aimerais avoir des paroles plus sages et bienveillantes pour lui. Il n'est jamais facile d'avoir une telle discussion avec quelqu'un, ami ou pas. Je veux néanmoins tout faire en mon pouvoir pour que Joshua se sente à l'aise avec moi et qu'il sache que, quoi qu'il arrive, je serai toujours là pour le soutenir. Je lui dis être désolé pour ce qu'il a traversé. Ce ne doit pas être facile de supporter tout ce qu'il a survécu, et ce, surtout à un si jeune âge. "Ça me navre d'entendre tout ça. Et ne sois pas trop dur avec toi-même. Ce n'est pas de ta faute. Certaines choses arrivent sans qu'on puisse les changer", lui dis-je avant de passer un bras autour de lui pour lui caresser amicalement le dos. "Ne passe pas tout ton temps à te sentir responsable. Tu risques de gâcher les belles choses qui t'attendent juste sous ton nez." J'accompagne mes paroles d'un clin d'oeil. Je pousse un soupir lorsqu'il ne fait que souligner l'impossibilité qu'il se trouve une personne qui voudra de lui. J'ai tellement une personnalité positive et pétillante qu'il m'est difficile d'envisager que l'on puisse croire en tant de malchance. "Tu vas trouver quelqu'un, Josh. T'es un gars génial et il faudrait être aveugle ou con pour ne pas le voir", lui dis-je avec toute la sincérité du monde. Nous ne nous connaissons pas depuis des lustres, mais je peux néanmoins affirmer qu'il est un bon ami et que je ne peux pas m'imaginer de pas l'avoir dans ma vie. Il est le genre de personnes qui, comme Doryan, ne me laissera jamais tomber. "Tu vas prendre de la confiance en toi. Tu dois juste laisser les gens entrer dans ta vie, apprendre à te connaître. Ça arrivera tôt ou tard, ne perds pas espoir." Encore une fois, je ne peux m'empêcher de lui sourire à nouveau. "On devrait peut-être rentrer, non?", dis-je lorsque je constate l'heure qu'il est. Ça fait un bail que nous sommes assis dans ce parc et je n'ai même pas vu le temps passer!
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MessageSujet: Re: All I want is to be your friend (joshian) (#)   All I want is to be your friend (joshian) - Page 2 EmptyDim 27 Aoû - 17:15

All I want is to be your friend



Qu’est-ce qu’on pouvait bien répondre à ce que je venais de lui raconter ? Mon histoire de suicide, la perte de ma mère et de mon père d’adoption qui n’a d’ailleurs pas eu le temps de m’adopter. Ô je voyais bien la scène venir de toute façon, après le mariage il l’aurait demandé avec ma mère, et tout naturellement je l’aurai refusé. L’idée même de porter un autre nom que celui de mon propre père m’était impensable. Mais pour autant, David n’avait pas mérité de mourir. Déjà, il n’avait pas mérité de frôler la mort en venant me sauver, et encore moins de la trouver en venant me chercher. J’étais le résultat de tous les problèmes, de tous les maux, et je comprenais intérieurement que si je ne faisais parfois rien pour me défendre au lycée et dans toutes les classes que j’avais faites, c’était parce que je recherchais les coups. Je recherchais les punitions, celles qui me prouvaient que j’étais un garçon pourri jusqu’à la moelle et qui ne méritai qu’un destin funeste. Mais Julian ne semblait pas l’entendre de cette oreille, et me pria de ne pas être trop dur envers moi-même. Après tout, il n’avait pas tort : il y avait des choses dans la vie dont on ne pouvait s’affliger. Nous n’étions pas responsable de tout, ni même de ce que la Vie a décidée pour nous. Et quant à ce que le meilleur me passe sous le nez… Ouais, le meilleur, je n’y croyais pas. Qu’est-ce qui pourrait bien m’arriver de bon, à moi ? Je me contentai de hocher la tête, les yeux baissés, sans mot dire. Il avait raison, mais je n’y croyais pas. Enfin… Qui vivra verra, dit-on. Mais quant au fait que je puisse trouver quelqu’un un jour, là non. Je n’y croyais absolument pas. Il poussa un soupir, et me répondit en gros que tout cela n’était que dans ma tête. J’étais un gars « génial » et il faudrait être idiot pour ne pas le voir.

« Je suis le roi des imbéciles, alors… » Lui répondis-je en fixant le bout de mes chaussures, sans oser relever le nez vers lui. Je savais bien que je verrai dans son regard un refus catégorique et certainement résignation.

Après tout, côté buté j’étais pas mal dans le genre. Il ajouta que je prendrai bien un jour confiance en moi. Je devais donner la chance aux autres de m’accepter, tout comme je l’avais accepté lui-même, sans perdre espoir. Je hochai la tête, comprenant ce qu’il me disait. Puis il regarda sa montre, et remarqua que le temps passait bien vite, ce dont je ne m’étais pas non plus rendu compte.

« Ok mais on évite de passer par la fête, je ne veux pas avoir à faire à eux maintenant que j’ai décuvé. Enfin… presque. »

Nous longeâmes le petit chemin du parc pour sortir au-dehors, et arrivâmes devant un haut portail qui venait d’être fermé vu l’heure tardive. Je poussais un soupir et alors que Julian essayait de le trifouiller pour l’ouvrir, je passai agilement par-dessus, l’escaladant comme un petit singe, ce qui l’amusa. Je n’étais pas bien sportif, mais niveau agilité j’étais plutôt pas mal dans le genre. Julian me rejoins… disons à sa manière, et nous pouffâmes de rire devant son exploit avant de suivre tout simplement le chemin qui nous sépara quelques kilomètres plus tard.

« Merci encore pour tout, Julian. J’espère juste que je ne croiserai personne en rentrant chez les Berenson, ils seraient bien déçus de voir mon état même si j’avoue que je me suis bien amusé. Et merci de m’avoir écouté. Ça n’était pas bien passionnant mais tu l’as fait. C’est la première fois que j’ai un véritable ami… » Lui dis-je dans un petit sourire tout aussi intimidé qu’heureux.

Et alors nos chemins se séparèrent et nous rentrâmes chez nous. Lorsque je parvins chez les Berenson, j’escaladai à nouveau le portail, l’ouverture de celui-ci faisant bien trop de bruit et réveillerait certainement ceux-ci. J’ouvris discrètement la porte d’entrée, et fus accueillis par les aboiements enjoués de Chiffon. Je le calmai aussitôt à coup de caresses, et celui-ci se calma bien vite avant que je n’étouffe un long bâillement et monte dans ma chambre pour me laisser tomber sur mon lit et m’endormir encore tout habillé. Décidément l’alcool, ça ne me réussissait pas.



- FIN -

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