contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Help I need somebody (ft. Gaby) (#) Mer 21 Juin - 1:14
❝ help i need somebody ❞ Gaby & May-Line
Dès que j'ai su, j'ai envoyé un message à Gaby. J'aurais pu chercher de l'aide auprès de mon frère, auprès de ma demie-sœur ou même d'une amie, mais non, c'est auprès de lui que je me suis tournée. Le plus naturellement du monde. Parce qu'il est papa, parce qu'il aura un regard neuf et détaché sur toute cette histoire. Et surtout parce que ce n'est pas Claüs. Et j'ai besoin de son aide, de ses conseils, même si j'ai dit à Nolan que je voulais avorter, honnêtement, je n'en sais rien. J'ai peur des regrets que je pourrais avoir si je décidais de ne pas le garder. Seulement, j'ai aussi extrêmement peur de le garder. Je ne me suis jamais imaginée mère et je n'ai jamais voulu l'être. J'aime les enfants, évidemment, mais chez les autres. Et puis je suis jeune, incroyablement trop jeune. Alors je lui ai envoyé un message, je lui ai expliqué que j'avais besoin de le voir, de lui parler. Je lui ai dit de venir à l'hôpital le plus rapidement possible, mais je n'ai pas expliqué pourquoi. Je voulais tout lui expliquer de vive voix. Je voulais qu'il apprenne de ma bouche et pas à travers un foutu SMS tout ce que j'étais en train de vivre. J'appréhende un peu sa réaction, parce que Gaby, c'est presque un frère pour moi. Et en plus, j'ai reproduit exactement le même schéma que Clarisse. Je sais que ça va lui faire mal, surtout que je lui rappelle déjà ma sœur. Alors ouais, j'ai peur. J'espère seulement qu'il ne me repoussera pas, qu'il ne s'énervera pas ou du moins, pas trop. Assise en tailleur sur mon lit, je l'attend. Quand j'entends les coups à la porte, je me raidis. Je l'invite à rentrer et je le dévisage. Je crois qu'il est inquiet. Machinalement, à cause du stress, je me mets à jour avec mes doigts et je baisse le regard. « Je… Merci d'être venu aussi vite. » Je relève le menton et prend une grande inspiration. « Gab, j'ai fait que des conneries. » Et il y a toujours un prix à payer.
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Sujet: Re: Help I need somebody (ft. Gaby) (#) Mer 21 Juin - 10:40
Les jours passent, et se ressemblent tous depuis que je suis dans mon nouveau boulot. WEBUILD est une entreprise extraordinaire, et je ne peux m’empêcher de me dire que j’ai une chance inouïe d’être aux côtés de personnes avec qui je partage des journées les plus extraordinaires les unes des autres. Et puis il y a Joan, qui occupe de temps en temps mes soirées, mes samedi ou mes dimanche, quand Roxy veut bien me le laisser. Notre complicité semble être neuve, et nous avons déjà nos habitudes lui et moi. Regarder un dessin animé de Super Héros, puis sortir manger une glace en bord de mer pour construire des châteaux de sable. Une véritable vie de gamin de quatre ans, et je commence enfin à y prendre mes aises. Assis dans le canapé, c’est en recevant un sms que je décide enfin de me bouger pour partir me chercher à boire. J’attrape une cannette de soda, puis récupère mon téléphone dans la poche de mon blouson en Jean. Je dois relire le sms deux fois avant de comprendre la demande en arrière plan, et je fronce les sourcils. May-Line semble avoir des problèmes, et je fronce un peu les sourcils. Elle m’indique qu’elle est à l’hôpital, et qu’elle a besoin de moi. Je baisse un peu les yeux en pensant à sa soeur qui serait inquiète si elle était encore parmi nous, puis j’attrape les clés de ma voiture pour partir en direction de la jeune femme. Une fois arrivée, je demande sa chambre, et je toque. Elle ne tarde pas à me dire de rentrer, et c’est face à une May-Line angoissée que je me retrouve. « Je… Merci d'être venu aussi vite. » Je lui adresse un léger sourire, et je n’ai pas le temps de répondre qu’elle reprend la parole. « Gab, j’ai fait que des conneries. » Je fronce les sourcils, inquiet. « May, qu’est ce qui se passe ? Pourquoi t’es à l’hôpital ? » Je m’approche d’elle, et m’assoie sur le lit à ses côtés. May-Line est comme ma petite soeur, et la savoir ici ne me rassure pas du tout. « Explique moi. » Je baisse les yeux vers elle, et regarde un peu son visage. Ses traits sont sévères, ses yeux semblent être prêts à pleurer au moindre instant, mais surtout, elle semble bien plus fatiguée que d’habitude, une fatigue anormale. Je fronce les sourcils en la regardant, mais je n’imagine pas apprendre ce que je vais savoir d’ici quelques minutes. Ça risque d’être un véritable choc.
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Sujet: Re: Help I need somebody (ft. Gaby) (#) Mer 21 Juin - 19:29
❝ help i need somebody ❞ Gaby & May-Line
Je soutiens son regard quelques secondes avant de baisser les yeux. Les draps de mon lit sont soudainement bien plus intéressants. J'ouvre la bouche, mais la referme aussitôt. Je ne sais pas comment lui annoncer ça. Je cherche mes mots, je cherche une façon plus douce de lui annoncer ce que j'ai fait, mais rien ne vient. Je ne peux pas y aller par quatre chemins, pourtant j'aimerais. J'ai peur de sa réaction, j'ai peur de faire remonter en lui de douloureux souvenirs alors que tout semblait aller mieux dans sa vie. Silencieusement, je m'excuse auprès de ma sœur, parce que je sais qu'elle m'en veut et je peux l'imaginer devant moi, me faisant les gros yeux. Je prends mon courage à deux main et je le serre aussi fort que possible pour l'empêcher de s'enfuir. Je vais en avoir besoin alors autant bien le garder. Je lui raconte toute l'histoire. Depuis le début. Ma rencontre avec Nolan après cette mauvaise blague, comment nous sommes venus à nous faire cette promesse des plus stupides, notre relation bizarre, ma peur d'être tombée amoureuse de lui alors qu'il est en couple et que lui, me considère comme une grande sœur. Les paroles coulent à flot de ma bouche, j'ai peur d'oublier quelque chose alors je dis tout ce qui me traverse l'esprit, même ce qui ne le regarde pas forcément. Puis arrive la révélation du secret d'Eden. Je ne peux plus contenir mes larmes, c'est trop difficile. « C'était la goutte de trop. Le vase a débordé. Je… j'avais bu, je n'étais plus vraiment moi, tu vois ? Alors j'ai avalé une boîte de médicaments… » Dès que je termine ma phrase, j'attrape ses mains et je les serre dans les miennes. C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour qu'il ne s'en aille pas. Même si je le mérite très certainement. « Je suis vraiment désolée. » Je passe mes journées à m'excuser en ce moment et ça m'épuise. Je ne suis pas désolée d'aller mal, non, mais je suis désolée d'avoir mal agit, d'avoir pu croire que je finirais par aller mieux. Seule. « Et… j'ai un autre truc à te dire… »
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Sujet: Re: Help I need somebody (ft. Gaby) (#) Dim 25 Juin - 22:33
Quand je reçois le sms de May-Line, j’ai l’impression que ça ne va pas fort, je le comprend à travers ses mots, et quand j’apprends qu’elle est à l’hôpital, je m’imagine déjà le pire. J’attrape rapidement un sac afin de me dépêcher de partir la voir à l’hôpital, et je prend la direction de ma voiture. Je monte rapidement à l’intérieur, et je prend la route de l’hôpital. Une fois arrivée, je monte rapidement dans son service, et j’arrive dans sa chambre. Je me retrouve face à une May-Line fatiguée, presque dépitée, et je baisse un peu les yeux. Elle m’indique qu’elle n’a fait que des conneries, et je m’inquiète aussitôt. Qu’est ce qu’il se passe ? Pourquoi elle est ici ? Je m’assoie à ses côtés, et lui demande de m’expliquer. Elle commence à m’expliquer, et j’ai l’impression de vivre un véritable cauchemar. Sa rencontre avec ce qui semble être un mec, leur relation, son amour pour lui, puis Eden, sa meilleure amie qui se révèle être en réalité sa soeur. La jeune femme ne tarde pas à fondre en larmes, et je me rapproche un peu d’elle pour la prendre un peu dans mes bras. « C'était la goutte de trop. Le vase a débordé. Je… j'avais bu, je n'étais plus vraiment moi, tu vois ? Alors j'ai avalé une boîte de médicaments… » Je dévisage presque la jeune femme, et je déglutis. Je crois que j’ai envie de vomir, c’est un véritable cauchemar. Ma petite amie, sa soeur, s’est suicidée de cette manière là. J’ai l’impression de vivre un cauchemar éveillé, et de me retrouver en septembre, face au corps inanimé de ma petite amie. Elle prend ses mains entre les miennes, et je baisse un peu la tête. « Je suis vraiment désolée. » Je relève les yeux vers elle, et secoue la tête. « Non, c’est rien. May-Line mais pourquoi tu m’as pas appelé avant…? J’aurais pu être là… Et Claüs il est au courant ? » Je soupire un peu, je ne sais même pas quoi lui dire. Je ne m’attendais absolument pas à ça, c’est inhabituel, je n’y étais pas préparé. Mais dieu merci, elle est encore vivante, et j’imagine que c’est mieux comme ça. C’est une certitude, elle est trop jeune pour mourir. Clarisse aussi était trop jeune, mais j’imagine que son heure était venue. Tout ça à cause d’un beau salopard, dont nous ignorons toujours l’identité. J’ai du mal à m’en remettre, à tourner la page en sachant ce mec dehors. « Et… j'ai un autre truc à te dire… » Je fronce un peu les sourcils, là, j’imagine le pire. Je soupire un peu, et prend May-Line contre moi, et je profite de cette étreinte pour lui caresser un peu le dos, pour que ses sanglots cessent rapidement. Finalement, je me décale un peu, et je lui prend à nouveau une de ses mains, l’emprisonnant au milieu des miennes. « Va y, dis moi. Je t’écoute. » Je lui souris, pour la rassurer.
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Sujet: Re: Help I need somebody (ft. Gaby) (#) Lun 26 Juin - 13:44
❝ help i need somebody ❞ Gaby & May-Line
J'ai un peu de mal à le croire quand il me dit que ce n'est rien. Parce que non, ce n'est pas rien. C'est même le contraire. C'est tout. Je m'excuse une nouvelle fois à voix basse. Pour lui et pour Clarisse. Surtout pour elle. Je suis persuadée que de là où elle est, elle me regarde avec ses gros yeux de grande sœur en colère, parce que c'est ce qu'elle faisait à chaque fois que j'agissais mal. Et même si cet aspect d'elle me faire sourire, je ne peux pas m'empêcher de me sentir mal. Extrêmement mal. Qu'est-ce qu'elle me dirait si elle était en face de moi ? Mais en même temps, a-t-elle vraiment le droit de m'en vouloir alors qu'il y a quelques mois, c'est elle qui nous quittait et de la même façon ? Seulement moi, mes raisons étaient futiles à côté des siennes. Je me suis sentie désespérée alors que je n'aurais pas dû. Il y a pire que moi et mes problèmes de gamines dans la vie. Gaby me sort de mes pensées en me demandant pourquoi je ne l'ai pas appelé avant et pire, si Claüs est au courant. Je me raidis légèrement et je le regarde, apeurée. « Non. Non, évidemment que non. Il ne sait rien et … » et je ne veux pas qu'il sache. Voilà ce que j'aimerais dire, mais je laisse ma phrase en suspens. Gaby et Claüs, ce n'est pas l'amour fou entre eux, mais je sais que Gab trouvera le moyen de prévenir mon frère dans mon dos. Parce qu'il mérite d'être prévenu, évidemment. Et Gab fait toujours ce qui lui semble le plus juste. Je baisse la tête et mordille une mèche de cheveux. Nouveau tic. « Je ne sais pas comment lui dire… Il va péter les plombs. » Je relève la tête vers lui. « Il va même m'enterrer vivante, ça j'en suis sûre. » Déjà parce que j'ai couché avec un type bien plus jeune que moi et qui en plus de ça, n'est même pas majeur. Et parce que, bon sang, je suis enceinte de ce merdeux. Là, je crois que je suis bonne pour un aller simple dans un couvent. Il me prend dans ses bras et je le serre contre moi. Il caresse mon dos et je me sens tout de suite mieux, apaisée. Après cette étreinte, il se décale un peu et enferme mes mains dans les siennes. Il m'informe que je peux lui expliquer, qu'il m'écoute. J'avale difficilement ma salive et je prends une profonde inspiration. « Je… » Trois mots. Ce ne sont que trois foutus mots et ils sont incapables de sortir de ma bouche alors je ferme les yeux. « Je suis enceinte. » Je me crispe légèrement et rouvre lentement les yeux. « Et Nolan n'est même pas majeur. » Voilà, ça y est, c'est dit. Je me sens libérée d'un poids, ça c'est certain. Mais l'angoisse, elle, elle est toujours présente. Parce que j'ignore comment il va réagir et ça, c'est le pire.
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Sujet: Re: Help I need somebody (ft. Gaby) (#) Mer 28 Juin - 9:55
Ça y est, la bombe a été lancé, May-Line a essayé de se suicider. Je ne peux m’empêcher d’être choqué, et de patienter quelques minutes avant de lui répondre. Sa soeur aînée, Clarisse, mon ancienne petite-amie s’est suicidée au mois de septembre dernier, et je ne peux m’empêcher d’y penser. Nous avons été tout les deux avec May-Line très choquée, et de voir qu’elle fait la même chose cette fois-ci ne me plait pas forcément, et je ne peux m’empêcher de m’inquiéter. Je lui demande si Claüs, son frère est au courant. « Non. Non, évidemment que non. Il ne sait rien et … » Je fronce un peu les sourcils. « Je ne sais pas comment lui dire… Il va péter les plombs. » Je fronce à nouveau les sourcils. Dans un sens, elle n’a pas tord, mais je ne suis pas sûr que lui cacher une chose pareille soit la meilleure des solutions. Je comprend qu’elle s’inquiète, mais après tout, elle reste sa petite soeur. Je ne sais pas comment je réagirais si j’apprenais qu’une de mes soeurs a fait une tentative de suicide, et que je n’ai pas été mis au courant. Je réagirais mal je suppose, peu importe si je suis calme de nature ou quoi. « Il va même m'enterrer vivante, ça j'en suis sûre. » Je baisse un peu les yeux. Là pour le coup, elle a raison. Claüs est de ce type de personne qui serait capable de tout, de péter un plomb. On a bien vu ça quand Clarisse s’est suicidée. « Tu n’as pas tout a fait tord, mais quand même, je pense qu’il vaut mieux que tu lui dises par toi même plutôt qu’il l’apprenne tout seul. » Je lui souris un peu, et ne tarde pas à la prendre contre moi pour la rassurer. Je caresse son dos, ses cheveux, et je me décale en prenant ses mains dans les miennes, pour l’inciter à me parler. « Je… » Je m’attends déjà au pire. « Je suis enceinte. » Je ne sais pas si c’est un réflex ou quoi, mais naturellement, l’emprise de mes mains sur les siennes devient plus faible. Ses mains sont posées sur les miennes, mais elles ne les tiennent plus vraiment. Je ne sais pas comment je suis censé réagir, j’ai l’impression qu’il y a trop de grossesse en ce moment. Joan déjà, enfin, il a quatre ans. Ma soeur qui avorte. Charlotte qui est enceinte. Et la prochaine, c’est May. La petite May. « Et Nolan n'est même pas majeur. » J’écarquille les yeux. C’est quoi cette mauvaise blague ? Pourquoi ça tombe sur elle ? Ma vie est un énorme film, je vous jure. Une série même. « Quoi… enfin… » Je baisse un peu les yeux. « Tu es enceinte de combien de semaine ? » Je grimace un peu. « Il t’a dit qu’il était mineur ? » Je soupire. « T’inquiète pas, je suis sûr que ça ira mais, il faudrait pas qu’il te colle les flics au cul. » Je souffle. C’était pas vraiment la chose à dire. « Je suis désolé c’est juste… je ne m’y attendais pas vraiment. » Je serre à nouveau ses mains dans les miennes. « Tu sais ce que tu veux faire ? » L’avortement, même si je ne suis pas pour serait peut-être une bonne solution. Dans tout les cas, j’aiderais May-Line, au moins pour sa soeur. Et si elle le garde, je suis sûr qu’elle sera une très bonne maman. C’est une certitude.
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Sujet: Re: Help I need somebody (ft. Gaby) (#) Mer 28 Juin - 15:09
❝ help i need somebody ❞ Gaby & May-Line
Je regarde Gaby et soupir. Je sais qu'il a raison, que je devrais prévenir Claüs, parce que c'est mon frère, qu'il doit savoir, au même titre que mes parents, mais je suis terrorisée. Non pas qu'il me fasse peur en temps normal, mais… c'est mon grand-frère, il va être inquiet et je suis presque certaine qu'il va encore plus me coller aux basques. Et moi, j'ai besoin de mon indépendance. Je n'ai plus quatre ans et je n'ai plus besoin de baby-sitter. Seulement, là, je crois qu'il le comprendra encore moins. Je suis quasiment sûre qu'il va s'imaginer que je peux recommencer à tout moment et m'envoler pour de bon. Je peux le comprendre, mais c'était une erreur et ça ira mieux maintenant. J'ai besoin de lui, forcément, mais besoin de sous soutient, pas de sa colle extra glue avec laquelle il va me coller à lui pour pouvoir m'espionner et me surveiller d'encore plus près. Je frissonne et je baisse la tête. J'ai vraiment envisagé de rien lui dire. Je suis majeure, personne n'est forcé de prévenir mes parents ou qui que ce soit si je ne le désire pas. Je pourrais reprendre ma vie sans que jamais ma famille soit au courant, mais comme le dit Gaby, il aurait fini par l'apprendre. Parce que tout fini par se savoir un jour ou l'autre. « Je lui dirais, promis. » Mais pas tout de suite. J'ai besoin d'accepter, moi, certaine chose avant tout. Et par exemple de connaître l'avis de Gaby sur ce que toutes mes bêtises avec Nolan ont engendré. Je lui annonce que je suis enceinte et pendant quelques secondes, j'ai l'impression qu'il est sur une autre planète. Je sens la poigne de ses mains sur les miennes se faiblir et j'ai vraiment peur. Qu'est-ce qu'il pense de moi ? Il revient enfin à lui, enfin presque et je baisse les yeux. « Trois semaines… » J'hoche la tête quand il me demande s'il m'a dit qu'il était mineur. Il n'a pas eu besoin de me le dire, je le savais déjà. Dès le début, bon sang. Mais la suite de ses paroles me clouent sur place. Je le regarde, complètement paniquée. Les flics ? Pourquoi je n'avais pas pensé à ça avant bon sang ! « Tu…tu penses vraiment qu'il peut me coller les flics ? Il était consentent, je ne l'ai pas forcé, je… » Il serre de nouveau mes mains et une larme coule le long de ma joue. « Ce sont les parents qui font ça d'habitude, non… ? Les siens ne sont jamais là, je ne crois pas qu'il en parlera. Ça ne lui ressemble pas… » Mais au fond, est-ce que je le connais vraiment ? On a parlé, on a couché ensemble, mais je ne sais presque rien de lui et lui aussi. On ne connaît que la surface de l'autre, bon on se connaît un peu en profondeur aussi, façon de parler, mais il y a tellement de choses à savoir sur quelqu'un pour pouvoir prétendre le connaître… « Il veut que j'avorte. » J'insiste bien sur le ''il'' parce qu'après tout, moi, je ne sais toujours pas ce que je veux. Ou si, plus ou moins. « Je ne sais pas si je serais une bonne mère Gab. Je ne me suis jamais imaginée avec des enfants, tu vois ? Et ça me fait peur… Je suis jeune alors avorter me semble être la meilleure solution, mais ça n'a rien de facile et je ne sais pas si je ne finirais pas par le regretter. Mais être maman, moi ? Ce serait aussi incroyable que si je devenais prof de math ! » Et encore, je suis sûre que je serais mieux en professeur de mathématiques qu'en mère célibataire de vingt ans.
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Sujet: Re: Help I need somebody (ft. Gaby) (#) Mer 28 Juin - 15:36
« Je lui dirais, promis. » Je souris à May-Line, c’est la meilleure des décisions, il ne faut pas cacher une chose pareille à son frère. Une tentative de suicide ce n’est pas le genre de chose qu’on cache à sa famille. Je suis heureux qu’elle m’assure qu’elle lui dira, mais je ne tarde pas à comprendre qu’il y a autre chose qui la perturbe. Quand elle lance la seconde bombe, sa grossesse, ma réaction est d’abord l’incompréhension, puis un peu la panique. Je suis bluffé, je ne m’y attendais pas du tout. Mon premier réflex est de lui demander depuis combien de temps. « Trois semaines… » Je soupire un peu, et continue par le sujet qui fâche encore plus: Nolan, le père présumé j’imagine, est mineur, et ça c’est vraiment la merde. Elle était au courant, et je me demande un peu en ce moment ce qu’il est passé par la tête de May quand elle a continué a coucher avec un gars mineur. Ca ne me viendrait jamais à l’idée, j’aurais trop peur qu’on me colle les flics. « Tu…tu penses vraiment qu'il peut me coller les flics ? Il était consentent, je ne l'ai pas forcé, je… » Je baisse un peu les yeux, et serre ses mains. J’aurais pas du dire ça, voilà qu’elle panique maintenant. « Ce sont les parents qui font ça d'habitude, non… ? Les siens ne sont jamais là, je ne crois pas qu'il en parlera. Ça ne lui ressemble pas… » J’hoche la tête. Je ne connais pas ce garçon, mais j’espère que la jeune femme a raison, et qu’elle n’aura pas les flics au cul ou des emmerdes avec ses parents. « D’accord.. non mais t’inquiète pas pour ça. Tout ira bien, j’en suis sûre, ça doit pas être un salopard. Il va certainement avoir peur de le dire à ses parents, c’est sûr. » Je lui souris pour la rassurer, et pose ma main sur sa joue pour essuyer la trace de sa larme. Je ne tarde pas à lui demander si elle sait ce qu’elle veut faire, plusieurs solutions s’offrent à elle. « Il veut que j'avorte. » Je fronce les sourcils. Pourquoi il ? C’est à elle que je pose la question, et c’est sa décision. « May-Line, tu t’en fiche de lui. Qu’est ce que tu veux toi ? » Je lui souris. « Je ne sais pas si je serais une bonne mère Gab. Je ne me suis jamais imaginée avec des enfants, tu vois ? Et ça me fait peur… Je suis jeune alors avorter me semble être la meilleure solution, mais ça n'a rien de facile et je ne sais pas si je ne finirais pas par le regretter. Mais être maman, moi ? Ce serait aussi incroyable que si je devenais prof de math ! » Je pose ma main sur son épaule, et la regarde en soupirant un peu. Je sais très bien qu’elle sera une excellente mère, il n’y a pas photo, elle ressemble tellement à sa soeur qui adorait les enfants que je sais que May se débrouillera bien. Et puis elle n’est pas toute seule, enfin, je suis là si elle a besoin, il y a sa famille. Peut-être que le père ne sera pas là, mais un enfant sait grandir sans une présence paternelle. Joan a grandi quatre ans sans moi, non volontairement certes, mais tout de même. « Tu sais May, c’est normal que ça te fasse peur, mais l’avortement c’est quand même un acte important. Un acte qui a des risques, et que tu regretteras peut-être encore plus que d’avoir garder ton enfant. Et puis, tu sais très bien que tu ne seras pas une mauvaise mère, t’es une fille adorable, t’es maternelle. Moi je suis sûre que ton enfant sera très heureux avec toi. » Je lui souris. « Et je serais là pour t’aider, à affronter ça, tu le sais bien. » J'ai besoin qu'elle le sache. May-Line est comme ma petite soeur, alors c'est important pour moi.
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Sujet: Re: Help I need somebody (ft. Gaby) (#) Mer 28 Juin - 16:10
❝ help i need somebody ❞ Gaby & May-Line
Le problème, c'est que moi, je ne m'en fiche pas de lui. Comment est-ce que je pourrais m'en foutre ? On était deux dans la conception de ce gosse, j'ai ma part de responsabilité, d'ailleurs, je suis peut-être la plus fautive dans cette histoire et je ne sais pas si je peux vraiment lui imposer un môme si je décide de le garder. De toute façon, il me l'a suffisamment répété, il ne peut pas et ne veut pas être père. Ou du moins, il ne veut pas l'être avec un enfant qui serait de moi. Il a été assez clair sur le sujet. Je sais que c'est par rapport à sa copine et qu'est-ce que ça me rend dingue. En réalité, il n'a même pas les couilles de lui dire, de lui avouer toutes les saloperies qu'il fait dans son dos. En revanche, elles sont là quand il a besoin de tirer son coup avec la première nana qu'il croise. Je me rends compte que je me suis vraiment, mais alors vraiment, fait rouler dans la farine. Un jour, il m'a dit qu'il m'aimait. Mais ce n'était que des paroles en l'air. Et moi, j'ai été assez stupide et crédule pour avoir envie d'y croire. J'ai vraiment été une imbécile ce jour-là. J'aurais dû le laisser tomber quand il m'a annoncé le secret d'Eden, j'aurais dû la soutenir elle au lieu de lui… Pourtant, j'ai beau essayer de me convaincre de tout ça, je n'arrive pas à le détester. C'est même tout le contraire qui se produit. Je relève doucement les yeux vers Gaby et soupir légèrement. « Je sais tout ça, mais je n'ai que vingt ans. Je ne parle plus à mes parents et je ne sais pas si Claüs sera ravi de jouer les tontons. Je fais quoi, moi, s'il décide de repartir et de me laisser toute seule, encore ? Je ne veux pas être seule, je ne sais même pas faire réchauffer un biberon et changer une couche. Et tu as déjà vu la taille d'un bébé ? Il va se casser entre mes mains et si je fais vraiment n'importe quoi et qu'il vient à me détester quand il sera adolescent ? » Penser à un futur encore vraiment trop lointain ne m'aidera pas, mais je ne peux pas m'empêcher de me poser toutes ces questions. Gab à beau dire qu'un enfant peut grandir sans figure paternelle, mais il y a bien un moment, un jour, quand il sera plus grand, où il voudra apprendre à le connaître. Et à ce moment-là, qu'est-ce que je pourrais bien lui dire, moi ? La vérité ou une bêtise toute faite qu'on raconte aux enfants pour qu'il puisse croire que leur père est fantastique ? Et si je trouve l'homme de ma vie quand cet enfant sera encore petit, il l’appellera sans doute papa, mais il faudra bien, à un moment qu'il sache la vérité, non ? Ou alors je garderais à tout jamais ce secret en espérant que Nolan oubliera qu'il a un enfant avec moi. C'est vraiment l'horreur. Je prends mon visage dans mes mains puis me masse les tempes. « Merci… » Je sais qu'il ne me laissera pas tomber. Je sais aussi que Riley sera là, mes autres amies aussi et malgré tout, je pourrais compter sur Eden. Je ne serais pas seule, sauf peut-être le soir. « Comment je vais faire pour poursuivre mes études ou travailler en même temps que j'élève un enfant ? Mes parents ne me donnent plus d'argent maintenant… » Décidément, tout me pousse à avorter. « En plus, je ne suis même pas sûre de vouloir continuer mes études littéraire… »
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Sujet: Re: Help I need somebody (ft. Gaby) (#) Mer 28 Juin - 16:37
Je sais très bien que l’avortement est un problème dans la société. Il y encore quelques mois, j’y étais complètement contre, et le fait d’avoir été obligé de m’y confronter avec celui de ma soeur m’oblige à penser différemment. Des fois, et même bien plus souvent que ce qu’on y pense, c’est la meilleure des solutions. Et pourtant, je ne peux m’empêcher de me poser des questions quant à la situation de May-Line. Je ne prendrais pas la décision à sa place, c’est sûr, j’ai pas le droit mais je pense qu’elle pourrait être une bonne mère. Elle a une fragilité psychologique quand même conséquente, et l’avortement est un acte dur psychologiquement. Alors je tente de la rassurer, de lui dire que ça ira. Qu’elle ne sera pas une mauvaise mère. « Je sais tout ça, mais je n'ai que vingt ans. Je ne parle plus à mes parents et je ne sais pas si Claüs sera ravi de jouer les tontons. Je fais quoi, moi, s'il décide de repartir et de me laisser toute seule, encore ? Je ne veux pas être seule, je ne sais même pas faire réchauffer un biberon et changer une couche. Et tu as déjà vu la taille d'un bébé ? Il va se casser entre mes mains et si je fais vraiment n'importe quoi et qu'il vient à me détester quand il sera adolescent ? » Je soupire un peu, elle a raison d’avoir peur et c’est légitime. Quelle mère n’a pas peur pour son enfant ? Sa réflexion sur la taille du bébé me fait rire, et je pose ma main sur son épaule pour la rassurer. « Oui c’est une réflexion difficile. » Je lui souris. « Mais je te jure, si moi j’arrive à être père, tu y arriveras. Et puis tu verras, réchauffer un biberon et changer une couche c’est pas compliqué. » Je ris un peu pour la détendre. « Je t’assure, toutes les mères ont tes craintes au début, c’est légitime. C’est normal, mais ça ne te rend pas moins bonne mère pour autant. Si tu ne parles plus à tes parents, ils seront quand même là pour toi, j’en suis sûr. Et puis Claüs ne te laissera pas seule, il t’aime May. C’est ton grand frère. » Je lui souris un peu, et lui explique que je serais là pour elle. Elle se pose trop de question, c’est normal, mais elle n’est pas seule. « Tu as tes amis aussi, regarde, tu as Eden. » Je la regarde un peu, en serrant sa main dans la mienne, avant qu’elle ne l’enlève pour se masser les tempes. « Merci… » Je lui souris. « Comment je vais faire pour poursuivre mes études ou travailler en même temps que j'élève un enfant ? Mes parents ne me donnent plus d'argent maintenant… » Je fronce un peu les sourcils. Ils sont sérieux ? « En plus, je ne suis même pas sûre de vouloir continuer mes études littéraire… » J’écarquille un peu les yeux. « May, il y a des aides financières tu le sais bien. Et puis… pourquoi tu veux arrêter tes études? » Je la regarde, incompréhensif. « Tu sais, tu peux aussi travailler de chez toi, faire de ton blog une entreprise, tout ça. Ca te permettrait de rester avec l’enfant et puis, te faire un peu d’argent. » Je souris.
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Sujet: Re: Help I need somebody (ft. Gaby) (#) Mer 28 Juin - 17:40
❝ help i need somebody ❞ Gaby & May-Line
J'ai déjà regardé sur certains forum comment les femmes faisaient pour être de bonnes mères. J'entends par là des femmes qui réussissent à conjuguer leur vie de famille à leur vie professionnelle. Et encore plus quand elles sont seules avec un enfant (ou plusieurs) à charge. J'ai pu lire que beaucoup avaient les mêmes craintes que moi, ce qui confirme donc ce que Gaby me dit. Mais je ne peux pas m'empêcher de croire que moi, je vais être plus nulle que la moyenne et que mon enfant, si je décide de le garder, mériterait mieux que ma misérable existence comme figure maternelle. Seulement, plusieurs choses ont retenues mon attention, mais surtout une phrase qui revenait souvent pour rassurer les mamans paniquées à l'idée d'élever seule un gosse. Toutes disaient qu'on ne naît pas en étant une excellente mère, mais qu'on le devient. Peut-être que moi aussi, je pourrais le devenir. Je ne suis quand même pas grandement rassurée par tout ça… Mais c'est vrai. Maintenant que ça va mieux, je sais que je pourrais compter sur Eden. Parce qu'on a toujours pu compter l'une sur l'autre et ça ne changera pas. Maintenant que la nouvelle est digérée, je sais que tout va redevenir comme avant entre nous. Ou du moins, je l'espère. Je lui explique ensuite que je ne sais pas comment je vais bien pouvoir faire pour subvenir au besoin d'un nourrisson. Parce que mine de rien, c'est petit, mais ça coûte cher. Et comme mes parents ont compris que l'argent ne me fera pas revenir, ils ont tout simplement cessé de m'en donner. Bah oui, je refuse de leur parler, eux, ils ne se soucient même plus de moi, alors pourquoi me donner de l'argent ? J'ai voulu mon indépendance et bien voilà, je l'ai. Et je l'ai même financièrement. Pour le moment, je m'en sors plutôt bien parce que j'ai un boulot à côté de mes études, et que je touche la bourse, mais sinon, je ne sais pas comment je pourrais faire. J'ai aussi une petite rentrée d'argent grâce à Youtube, mais pas de quoi faire de ma vie un rêve. Pour les aides, évidemment, je le sais, mais ça me paraît tellement à des années lumières que même une évidence, je serais bien incapable de la voir. « Je ne suis plus certaine d'avoir envie de travailler dans l'édition… J'adore lire, vraiment, j'adorerais pouvoir être éditrice, mais je ne crois pas que ce soit un milieu fait pour moi. Ils sont impitoyables dans ce domaine et je n'aurais pas la force de me battre. » Je passe une main nerveuse dans mes cheveux. « Puis si je voulais garder les livres uniquement comme passion ? Je veux dire, ne pas devenir éditrice ou libraire. T'imagine si je viens à faire une overdose de lecture ? » Je ne suis pas sûre que ça puisse arriver un jour, mais sait-on jamais. Je le dévisage quand il me propose de faire de mon activité de blogueuse ma propre entreprise. C'est le rêve de tout le monde de faire de son blog son entreprise, mais comment m'y prendre ? Je n'en sais rien. J'ai bien pensé à être chroniqueuse pour un journal, d'autant plus que je vais être diplômée dans quelques jours et que j'ai eu des cours de journalisme. « J'ai pensé à quelque chose… J'aime beaucoup écrire des articles sur mon blog sur tout ce qui touche la littérature, j'aimerais bien développer ça. Je pourrais monter mon propre journal ? » Évidemment, ce n'est qu'une idée, une petite idée et qui me demandera énormément de travail. Parce que je n'ai pas la moindre idée de comment je pourrais réussir à devenir mon propre patron.
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Sujet: Re: Help I need somebody (ft. Gaby) (#) Mer 28 Juin - 18:33
La situation de May-Line est un peu plus compliquée que je n’y pensais, je ne savais pas que ses parents lui avaient coupé les vivres, et en plus de ça, elle semble vouloir arrêter ses études. Je lui demande une explication, lui conseille quelques trucs qui pourrait la faire gagner de l’argent, mais elle n’a pas l’air convaincu. « Je ne suis plus certaine d'avoir envie de travailler dans l'édition… J'adore lire, vraiment, j'adorerais pouvoir être éditrice, mais je ne crois pas que ce soit un milieu fait pour moi. Ils sont impitoyables dans ce domaine et je n'aurais pas la force de me battre. » Je baisse un peu les yeux, dans un sens, elle n’a pas tord, c’est vraiment difficile. « Puis si je voulais garder les livres uniquement comme passion ? Je veux dire, ne pas devenir éditrice ou libraire. T'imagine si je viens à faire une overdose de lecture ? » Je ris un peu, et ne tarde pas à reprendre la parole. « T’as pas tord, c’est difficile comme milieu. Bah c’est un peu comme le mien, à moins d’avoir la chance d’être embauché dès le départ dans une super entreprise, ça court un peu trop les rues maintenant. » Je soupire. « Mais toi t’inquiète pas, faire une overdose de lecture, c’est impossible ! Mais c’est peut-être bien de séparer le monde professionnel de ta vie personnelle, de tes passions. » Je lui souris, et lui propose de faire de son blog une entreprise. C’est une possibilité aussi, et ça permet de rester chez soi, et de ne pas avoir à faire trop d’heure la journée. Et c’est pratique quand on élève un enfant aussi. Elle pourrait même genre, je sais pas, faire des vidéos sur YouTube. Mais une fois de plus, ça n’a pas l’air de l’enchanter plus que ça, et je comprends rapidement qu’elle a déjà quelque chose en tête. « J'ai pensé à quelque chose… J'aime beaucoup écrire des articles sur mon blog sur tout ce qui touche la littérature, j'aimerais bien développer ça. Je pourrais monter mon propre journal ? » Un sourire s’illumine sur mon visage, et j’hoche la tête en lui souriant. En gros, elle est en train de me dire qu’elle veut devenir une genre de journaliste, et ma foi, c’est plutôt intéressant. Enfin c’est pas simple non plus, pour monter un journal, faut faire pas mal de choses, et c’est pas évident. « C’est une excellente idée, en plus, j’ai déjà lu certains de tes articles et tu as la plume May. » Je lui souris un peu. « Faut profiter de ça, ça pourrait être vraiment bien. Et si tu veux, j’peux demander à ma patronne si il n’y a pas moyen que tu aies un rabais de prix si tu veux qu’on s’occupe de ton site web. » Je souris. « Je verrais si j’ai pas des connaissances qui bossent dans le journalisme si tu veux. » Je veux l’aider, c’est sûr.
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Sujet: Re: Help I need somebody (ft. Gaby) (#) Mer 28 Juin - 19:23
❝ help i need somebody ❞ Gaby & May-Line
J'ai souvent cru que faire un métier qui relirait boulot et ma passion pour la littérature était une bonne chose, mais aujourd'hui, je vois ça avec un nouvel œil. Je n'en suis plus très sûre. En fait, j'en suis même carrément sûre. C'est le rêve de beaucoup de monde, c'était le mien avant, mais plus maintenant. Je ne laisse pas vraiment tomber, peut-être qu'un jour je ferais partie du monde de l'édition, mais en temps qu'auteur, mais pour mon futur job, j'ai envie de changer un peu. Alors forcément, je ne quitte pas vraiment le milieu parce que j'ai bien peur de n'être douée que pour la littérature. Puis Gaby a beau dire que je ne ferais jamais d'overdose de lecture, j'ai quand même un petit doute. Ça fait un moment que je n'ai pas ouvert de bouquins et honnêtement, ça ne me manque pas plus que ce que je pouvais imaginer. D'ailleurs, mon blog est à l'abandon depuis plusieurs semaines, c'est désespérant. Faut vraiment que je me reprenne en main et que j'arrête de tergiverser. Gab tente de m'aider, me propose même YouTube, mais je n'ose pas lui dire que j'y suis déjà tellement je me trouve horrible dans mes vidéos, mais j'ai déjà ma petite idée et bizarrement, j'ai bien envie de rester sur celle-ci. Je lui en fais part et je peux voir ses yeux briller. Il est presque plus excité que moi à cette idée et ça me fait rire. « Tu ressembles à un gosse qui vient d'apprendre qu'il aura le droit à des bonbons pour le dîner. Je te jure que ça fait le même effet. » Mais de le voir si heureux pour moi, ça me réchauffe le cœur. Après tout, Gaby aurait pu sortir de nos vies après le décès de Clarisse, même si je l'ai soutenu de toutes mes forces, il aurait pu couper les ponts avec nous, faire sa vie sans que la famille Linskey lui colle aux basques. Mais il a toujours été là. Alors mes parents et mon frère pourront dire ce qu'ils veulent à son sujet, mais je l'adore et il fait parti de ma famille. Et tant pis si ça ne plaît pas. Il me fait un compliment sur mes articles, sur ma plume et je lui souris. Je sais que je suis plutôt douée, du moins que j'ai ce petit quelque chose qui fait que, mais je manque quand même de confiance en moi. Surtout maintenant en fait. Alors se faire complimenter, ça fait toujours du bien à son ego. « Merci beaucoup. Je ne savais même pas que tu en avais déjà lu. En fait, je ne savais pas que tu suivais mon blog. » Je le dévisage avant d'écarquiller les yeux. C'est vrai que jusqu'à présent, je me suis débrouillée toute seule pour mon blog. Bon, j'ai payé quelques illustrateurs pour le design, mais sinon, la plate-forme qui l'héberge est plutôt géniale et me permet de faire des choses vraiment sympas, mais si je veux avoir une portée plus grande, il est vrai que je devrais songer à me créer un site pour le journal. Je pourrais mettre des extraits d'articles et même proposer une version en ligne à moindre goût pour ceux qui seraient intéresser. Parce que même si j'envisage de créer mon journal, je me doute bien qu'il ne deviendra pas national en claquant des doigts. Alors un journal local, ce serait bien pour commencer et s'il intéressant des personnes vivants ailleurs, la version en lignes pour quelques centimes me semble être une bonne idée. « Tu ferais vraiment ça pour moi ? » Je ne peux pas contenir ma joie plus longtemps et je lui saute au cou. « Et oui, oui, oui ! Ce sera avec grand plaisir ! » Pour la première fois depuis plusieurs jours, j'ai enfin l'impression que le ciel voilé sous lequel je vivais commence à s'éclaircir.
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Sujet: Re: Help I need somebody (ft. Gaby) (#) Mer 28 Juin - 20:28
Quand May-Line me parle de son désir de créer son propre journal, j’écarquille les yeux, je trouve que c’est une excellente idée et je ne tarde pas à lui faire savoir. « Tu ressembles à un gosse qui vient d'apprendre qu'il aura le droit à des bonbons pour le dîner. Je te jure que ça fait le même effet. » Je ris un peu, et ne tarde pas à poursuivre pour la complimenter sur ces articles, que j’ai déjà lu de temps en temps. Je ne suis pas lecteur, je me contentais de « la programmation pour les nuls » au lycée, et depuis, je n’ai pas touché à un bouquin. Mais sa plume est agréable, alors autant en profiter et puis, ce n’est pas une corvée. Ça me permet de la connaître un peu plus. Elle ne s’y attendait pas, et je suis sûr de voir un peu de rouge pivoine sur ses joues, et je souris. « Merci beaucoup. Je ne savais même pas que tu en avais déjà lu. En fait, je ne savais pas que tu suivais mon blog. » Je lui fais un petit clin d’oeil, et continue pour lui proposer de discuter de cette idée avec ma patronne. WEBUILD est une entreprise très récente, et si elle est fleurissante, une cliente de plus ne nous ferait pas de mal, et je sais que May-Line nous le remerciera à sa manière. Je ne connais personne dans le journalisme, ou du moins, pas officiellement, pour le moment ça ne me dit rien du tout mais je pourrais peut-être en parler autour de moi, pour voir si par hasard il n’y a personne. « Tu ferais vraiment ça pour moi ? » Je lui souris un peu, elle semble avoir beaucoup plus le moral que tout à l’heure, et j’en suis très content. Elle me saute littéralement au cou, et je la serre un peu contre moi. « Et oui, oui, oui ! Ce sera avec grand plaisir ! » Je lui souris à nouveau, et je me décale un peu d’elle, ne la quittant pas des yeux, et gardant mon sourire sur ses yeux. « On en rediscutera plus en détail. Tu sais, le monde du journalisme n’est pas facile, mais avec une plume pareille, tu peux te faire sortir du lot. Et hésite pas à prendre contact dès maintenant, avec des journaux pour poser tes articles, avant de te lancer dans la grande aventure. Comme ça les lecteurs te connaitront, et ça les poussera davantage à acheter ton journal. » Je lui souris à nouveau, et décide de passer un peu à autre chose. Elle a un chien il me semble, et un chat, même si j’en suis moins sûr, et je ne sais pas si quelqu’un s’en occupe, et pour combien de temps elle est ici. « Tu restes à l’hôpital pendant combien de temps ? Tu as quelqu’un pour t’occuper de Stitch ? » Je lui souris à nouveau. « Je peux m’en occuper si tu veux, si ça t’arrange. Je peux le prendre chez moi, ou passer chez toi le matin et le soir si tu préfères et plusieurs fois par jour si j’y arrive. » J’ai envie de l’aider, c’est plus fort que moi. Puis j’adore les chiens, c’est un secret pour personne.
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Sujet: Re: Help I need somebody (ft. Gaby) (#) Jeu 29 Juin - 1:27
❝ help i need somebody ❞ Gaby & May-Line
J'écoute tous ses conseils en hochant la tête. J'essaie d'imprimer dans ma mémoire absolument tout ce qu'il me dit, mais j'ai peur d'en oublier la moitié demain. Mais bon, je fais de mon mieux et au pire, avec la merveilleuse technologie que nous avons de nos jours, je pourrais sans soucis lui envoyer un textos pour qu'il me fasse une petite piqûre de rappel. Mais effectivement, contacter des journaux locaux où mettre une ou deux de mes articles, ça me permettrait de me forger un nom dans le milieu. Parce que même si mes abonnés me suivront, et ça, je n'en ai pas le moindre doute, c'est bien de pouvoir élargir ses horizons. D'autant plus que j'aimerais pouvoir être lu par toutes catégories d'âges. Autant des plus jeunes, avec des articles plus liés à la jeunesse, et les moins jeunes avec des articles d'informations plus poussés et détailles. Comme par exemple des interviews, la chaîne du livre et pourquoi pas casser les préjugés que la plupart ont sur les auteurs. Parce que oui, ce n'est pas parce qu'on est édité qu'on gagne bien sa vie. La part d'un écrivain est vraiment infime et pour beaucoup, il vaut mieux avoir un métier à côté pour vivre. On n'écrit pas tous des best sellers comme la célèbre J.K. Rowling. Mais tout ça, peu de personnes le savent et c'est pourquoi j'aimerais pouvoir toucher le plus de monde possible et de tout type. Des jeunes auteurs ou encore des auteurs en devenir. Il faudrait que je commence tout ça et que je trouve un journal qui voudra bien de moi. Surtout que je ne suis qu'une pauvre débutante alors je n'espère pas grand-chose. Puis beaucoup de journaux ne possèdent pas de chroniques littéraires et ne s'en intéresse pas. Alors… soit ils en rajouteront une dans un numéro spécial, soit ils m'enverront voir ailleurs. Mais qui ne tente rien n'a rien ! « Merci pour tes conseils Gaby. » Je lui souris et le sujet dérive sur mes animaux. Mon cœur serre en les imaginant tous seuls à la maison. Pour le moment, c'est une voisine qui s'est occupée d'eux en vérifiant qu'ils ne manquaient de rien. « Quelques jours encore… » Je lui explique dans les grandes lignes de qui s'occupe de Stitch, mais lorsqu'il me propose de le prendre avec lui, mon sourire fait le tour de mon visage. « Ce serait vraiment chouette si tu pouvais faire ça ! Parce qu'il te connaît et il se sentira sûrement moins abandonné avec un visage familier qui s'occupe de lui. Si ça ne te dérange vraiment pas, bien sûr. » Je note dans un coin de mon cerveau qu'il faudra que je prévienne ma voisine de ne pas s’inquiéter si elle ne trouve plus le chien dans l'appartement. « Pour Smoothie, Madame Bell pourra continuer de s'en occuper, à part ses croquettes, il ne demande rien d'autre. Puis c'est un chat diabolique, il s'en contrefiche que je ne sois pas là. » Je suis sûre et certaine qu'il a déjà trouvé les moyens pour mettre l'appartement sans dessus-dessous.