> Nothing better than practice > Feat Nath

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Nothing Better Than Practice

Je suis en train de me préparer lorsque mon téléphone se met à biper un SMS. C'est Nath qui me demande si je suis prête à sauter dans le monde adulte. En fait, pas vraiment. Mais je ne peux plus reculer. Je réponds à son SMS et dépose mon téléphone sur le meuble. J'ai passé une heure sous la douche, à me frotter et à me refrotter avant de recommencer pour la millième fois. J'ai inspecté mon corps dans les moindres millimètres carrés afin d'exterminer le plus minuscule des poils que je pourrais avoir oublié. En sortant de la douche, j'étais tellement nerveuse que j'ai cherché une excuse pour faire traîner le temps. Mais ça n'a pas fonctionné car malgré toutes mes ruses, je ne sais pas vraiment comment je suis censée me préparer à ça. En plus, il paraît que la première fois n'est jamais une partie de plaisir. J'ai entendu plusieurs de mes potes se plaindre de la douleur. Alors franchement, je peux dire que je vais à ce rendez-vous avec une certaine nervosité. Mais de toute façon, une fois la chose effectuée, je ne compte pas m'attarder là-bas. On fait notre petite transaction de service, je me rhabille et ciao. Je suis sure que c'est ce que Nath veut aussi, donc c'est parfait. Par contre, si je ne me dépêche pas, je vais être en retard. J'enfile le premier tee-shirt que je trouve, et en fais de même pour un pantalon qui traîne sur mon lit. On ne peut pas dire que l'ensemble soit spectaculaire mais de toute façon, je n'en ai pas besoin. Je suis novice en la matière d'accord, mais je sais quand même que pour que ça se fasse, il faut enlever du tissu. Et ça, c'est ce qui me fait le plus peur. Mais je n'ai plus le temps d'y réfléchir et j'attrape mes clés. Mon GSM m'annonce un nouveau SMS de Nath et je lève les yeux au ciel lorsque je lis qu'il m'attend chez lui. Rien que cette phrase me fait douter. Je ne suis plus aussi sure que mon idée est bonne. Je réponds qu'il y a des bouchons sur la route et j'espère que cette fausse excuse me donnera un peu plus de temps. Le temps de prendre mon courage et de démarrer vers l'inconnu. Car pour l'instant, je suis incapable de sortir de ce lit, tant je suis stressée. Au bout d'un certain temps, je me décide enfin à bouger et à me rendre chez Nath. En espérant que je ne sois pas en train d'ajouter un point à la longue liste d'erreur que j'ai commise ces derniers temps.

J'arrive devant chez lui et avant de changer totalement d'avis, je descends de la voiture et me dirige vers l'entrée de sa maison. La panique est toujours bien présente mais je commence à en avoir vraiment marre de la ressentir. Alors, j’accélère le pas en me disant que plus vite ça sera fait, plus vite je serais tranquille. Je frappe à la porte plus fort que ce que je ne voulais et au bout de quelques secondes interminables, Nath vient m'ouvrir. Je ne sais pas quoi dire, pas quoi faire. Alors, je me contente de lui lancer un petit «Salut..», sourire aux lèvres et la peur au ventre.

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❝ Nothing better than practice ❞
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Il m'a fallut du temps et beaucoup de négociation pour arriver à foutre à la porte mes deux colocataires. Déjà que l'ambiance n'est pas folle à la maison, mais alors pour leur faire comprendre que j'avais vraiment besoin de l'appartement rien que pour moi, j'ai dû promettre monts et merveilles. Rien que de m'imaginer récurer les toilettes pendant trois mois me dégoûte. Je suis déjà bien incapable de mettre en route le lave-vaisselle. Mais bon, je trouverais un moyen pour échapper à cette corvée. Je ne suis pas un homme doué pour le ménage et je ne compte pas le devenir. Maintenant que je me retrouve seul, je fais les cents pas. En réalité, cette histoire me stress. C'est absurde, je le sais, parce que ce n'est certainement pas la première ni la deuxième fois que je vais le faire. Le soucis, c'est qu'habituellement, la personne en face de moi à vraiment envie de moi. Là, je ne suis pas certain que ce soit vraiment son cas. Alors ouais, j'ai peur de me planter royalement en ayant accepté sa proposition. Mais il est trop tard pour faire marche arrière. J'attrape mon portable et tape un texto avant de l'effacer et de répéter cette manœuvre une bonne dizaine de fois. T'es vraiment pathétique mon pauvre Naël. J'opte donc pour un sms plus basique, qui me ressemble plus et qui se veut plutôt humoristique. Et ensuite, j'attends. Quand mon téléphone se met à vibrer dans ma main, je m'empresse de le lire. Nous échangeons ainsi quelques messages jusqu'à ce qu'elle m'annonce qu'elle est dans les bouchons. Bah voyons, à cette heure-ci ? Elle s'imagine peut-être que je vais la croire. Je lui réponds d'arrêter son cinéma et repose l'appareil sur la table basse du salon. Maintenant, je n'ai plus qu'à attendre qu'elle daigne montrer son visage.

Une dizaine de minutes plus tard, deux coups retentissent à la porte. Je file ouvrir et la relook de la tête aux pieds. Elle me salue et je ne peux m'empêcher de sourire. « Salut. Entre. » Je m'écarte de la porte pour la faire rentrer et je referme derrière elle. Je ne l'ai jamais vu aussi stressée, mais franchement, de nous deux, je ne sais pas qui l'est le plus. Je lui indique le porte manteau si jamais elle souhaite enlever son gilet et je la précède pour me rendre dans la cuisine. Je m'appuie sur la table et lui demande. « Tu veux boire quelque chose ? Du genre de l'alcool fort ? Parce qu'entre nous, tu as l'air aussi tendu qu'un string. » Pour ma part, je me sors une bière du frigo et je me retourne de nouveau vers elle. « Et plus tu auras ce putain de balais dans le cul, plus tu auras mal. Après, je dis ça, je dis rien. Tu fais ce que tu veux de mes conseils. Mais je crois que tu devrais écouter ton prof. » Et j'accompagne la fin de ma phrase par un clin d’œil.

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Nath m'invite à rentrer et je remarque tout de suite que je ne suis pas la seule à être stressée. Même si lui le cache plutôt bien, contrairement à moi. J'enlève mon gilet que je dépose sur le portemanteau qu'il m'a indiqué et je suis Nath vers la cuisine. Il prend un air enjoué et me demande si je veux de l'alcool fort. Non merci ! J'ai besoin de toutes mes capacités là. Il prétend que je suis tendue comme un string. Je n'ai pas envie de me faire passer pour une gamine alors en essayant de rire, je lui dis «Justement, tu te trompes. Ma stratégie consiste à faire croire que je suis stressée pour ensuite prouver que je ne le suis pas. Astucieux, non ?..» Il n'a pas vraiment l'air de me croire. Au moins, j'aurai tenté ! Il prend une bière et se retourne vers moi «Euh, non. Pas d'alcool merci. Mais je veux bien un verre d'eau par contre. Je crois que je ne me sens pas très bien..» Je suis en train de me défiler, alors que c'est mon idée. Je suis pathétique. Nath me parle alors d'un balai que j'ai sois disant dans le cul. Selon lui, moins je serais détendue, plus j'aurais mal. Youhou, ça c'est un scoop ! C'est vraiment facile à dire. Ça me fait penser quand on est dans son lit et qu'on essaye de s'endormir mais que l'on y arrive pas. On se dit ''Allez, cette fois, je ne pense plus rien.'' et dans la seconde qui suit, qu'est-ce qu'on fait? On pense à tout. Voilà, c'est exactement la même situation qu'en ce moment. Et je veux bien écouter mon nouveau prof, mais honnêtement, je me fous un peu de la théorie. Je veux dire par là, qu'effectivement, je ne l'ai jamais fait, mais je ne vis pas dans une caverne. Et je me suis renseignée un minimum sur le sujet quand même. Internet est mon ami. Et pour me détendre, je crois que j'ai besoin d'aller droit au but. L'essentiel. Se regarder au milieu de sa cuisine et faire comme si je ne suis pas venue pour qu'il me dépucelle, ça me stresse encore plus. Et bien que je sois habituellement assez coincé à ce niveau-là, cette fois, je ne peux pas me le permettre. Alors, je le provoque : «Oui bah justement, mon prof ne m'a encore rien appris. Et s'il croit que je suis venue ici en touriste, il se goure. C'est par où la chambre?» J'espère sincèrement avoir dit ça sans que ma voix ne déraille.

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Elle croit vraiment que je vais gober un truc pareil ? Puis merde, elles ont quoi toutes en ce moment à vouloir me prendre pour un con ? Est-ce que j'ai l'air d'être moins intelligent que la moyenne ? Je la dévisage et hausse les épaules. « Oui, tu as raison, c'est vraiment une stratégie éblouissante et très utile en plus de ça. Je suis bluffé ! » Je lève les yeux au plafond et lui sert, comme elle me l'a demandé, un verre d'eau. Franchement, vu sa tête, elle ferait mieux de boire un bon whisky, je ne vois que ça pour la détendre. Elle me fait presque de la peine. Je dis bien presque. Non, sérieusement, cette fille est parfois… bizarre. C'est elle qui vient me demander de l'aide, c'est elle qui insiste pour que j'accepte, pour faire ça le plus rapidement possible et c'est elle qui ne se sent pas bien. Elle ne se rend même pas compte des plans que j'ai dû chambouler pour la caser dans mon emploi du temps ultra chargé. Je ricane légèrement en la voyant pâlir. Le pire, c'est qu'elle ne ment pas. Elle ne va vraiment pas bien. « Tu as encore le temps de changer d'avis, la porte et juste derrière toi. Mais je te préviens que si tu décides de rester que tu me gerbes dessus pendant l'acte, tu vas connaître le véritable sens de l'expression prendre la porte. » Parce que oui, effectivement, je n'hésiterais pas une seule seconde à lui encastrer la tête dedans. Mais elle ne bouge pas, alors j'en conclu qu'elle accepte de prendre ce risque.. Bon, c'est déjà un bon point. Je la fixe tout en prenant une nouvelle gorgée de bière manque de m'étouffer. « Wow, tout doux minou ! Je suis trop sobre pour faire quoi que ce soit là. » D'habitude, ce n'est pas quelque chose qui me dérange, loin de là, mais je n'ai pas envie d'elle. Plus maintenant. Plus après ce foutu coup de pieds dans mes parties intimes. Faut dire que ce genre de chose ça coupe toute envie. Et la situation est vraiment épique, peut-être même trop. Alors ouais, j'ai besoin d'être un peu moins conscient de mes actes et ça m'aurait franchement bien aidé qu'elle se bourre la gueule avec moi. « Mais si tu tiens vraiment à savoir où est ma chambre, c'est celle au fond du couloir. Tu ne pourras pas la rater, c'est marqué Sex Room dessus. » J'accompagne mes paroles par un sourire railleur et termine ma bière d'une traite. Quand faut y aller, faut y aller.

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Nath m'avait dit que je pouvais encore changer d'avis. Mais je préférais vivre ce moment très embarrassant avec lui, plutôt qu'avec un autre. Au moins, lui savait la vérité et il ne serait donc pas déçu si je faisais un faux pas. Là était donc mon plan. La prochaine fois que j'allais avoir un mec dans ma vie, je ne serais pas ignorante sur le sujet et j'aurais appris les bons gestes à faire, ou à ne pas faire justement. Et connaissant un minimum Nath, je lui faisais toute confiance pour ce genre d'enseignement. Il m'avait par contre menacé de Dieu sait quoi si j'osais lui gerber dessus pendant l'acte. «Allo? J'essaye de joindre le mec le plus parano de la Terre. Redescend un peu, je suis vierge, pas lépreuse.» Ce qu'il pouvait se montrer agaçant parfois. Souvent. En fait, tout le temps. Sa menace ne m'avait pas convaincue de renoncer, alors je n'avais pas pris la fuite. Ensuite, il m'avait dit qu'il était trop sobre pour faire l'amour. Ça, c'était la meilleure ! «Ouais bah va-y doucement avec l'alcool. C'est toi qui vas finir par me gerber dessus.» J'étais un peu vexé qu'il se sente obligé de boire pour me faire ce qu'il avait à faire. «Et si c'est aussi horrible que ça, je peux rentrer chez moi, si tu veux.» Il m'avait indiqué sa chambre et j'avais ris «Sex Room, rien que ça? Ça tombe bien, c'est ce que je suis venue chercher. Alors, quand tu auras fini de parler, on pourra peut-être s'y mettre?» Je n'avais même pas écouté la suite de son discours que je m'étais avancé vers le lieu où tout allait se faire, et dans mon dos, je sentais Nath me suivre.

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Elle m'exaspère. Voilà, c'est dit. Que les choses soient bien claires, cette fille, je la dépucelle, je l'aide, mais ensuite, je ne veux plus jamais en entendre parler ou la revoir dans les environs. Je ne veux même pas croiser son visage en photo sur les réseaux sociaux. Sinon je vais finir par faire un meurtre. Et je la trouve bien gonflée de me donner des ordres alors que c'est moi le plus âgé, c'est moi le prof et c'est moi qui vais réaliser sa demande vraiment trop bizarre. J'aimerais bien qu'on me dise qu'elle genre de nana propose à une vieille connaissance de faire sa première fois avec elle sous prétexte qu'elle veut avoir un peu d'expérience avant de coucher avec le copain de ses rêves. Sérieusement. Faut être complètement timbrée. Elle aurait dû être contente à l'idée que ça se déroule avec un type dont elle est amoureuse ou un type bien, peut importe, ça revient au même. Je la vois partir vers ma chambre et je soupire. Plus vite ce sera fait, plus vite elle quittera mon appartement. Franchement, je ne sais pas pourquoi j'ai accepté de faire ça. Je la suis en traînant un peu les pieds et je ferme à clef derrière moi. Mes yeux croisent les siens et je m'approche d'elle. Dangereusement. Je n'ai pas l'habitude de faire l'amour. Je suis quelqu'un de sauvage. Mais pour elle, je devrais réussir à faire un effort. Je pose mes mains sur ses bras et l'oblige à reculer jusqu'à ce que son corps touche le mur. Je caresse ses épaules, puis son dos, et je lui retire son chemisier que j'envoie à l'autre bout de la pièce. Je couvre sa nuque de baiser pendant que mes mains déboutonne son jean. En même temps que je le fais descendre le long de ses cuisses, mes baisers suivent le mouvement. J'embrasse sa poitrine, son ventre, ses cuisses. Une fois débarrassé du plus encombrant, je retire mon tee-shirt et me colle légèrement contre elle. À son oreille, je murmure « Alors, c'est quoi le plan… ? Tu veux connaître dans les moindres détails le vice et la luxure ? » Je n'attends pas qu'elle me réponde et je la fais basculer sur mon lit.

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Nous rentrons dans la chambre et il ferme la porte à clefs. Ouais, ça vaut mieux. Si l'un de ses colocs rentre dans cette chambre pendant que nous sommes occupés, je jure que je meurs sur place. Il s'approche alors de moi et ses yeux parlent pour lui. Ses mains se posent sur mes bras et je n'ai d'autres choix que de reculer. Je me retrouve coincé contre un mur, à ne plus savoir reculer et je ne sais tout simplement pas quoi faire. Mais ça n'a pas la moindre importance, parce que c'est lui le prof, il qu'il prend la situation en main. Je me raidis en sentant ses mains se promener sur mon corps -on ne m'a jamais touché comme ça-, mais je frisonne et essaye de me détendre, comme il me l'a conseillé plus tôt. Je ressens une drôle de sensation dans le bas du ventre, je ferme les yeux, Nath me retire mon chemisier et l'envoie valser à travers la chambre. Moi qui suis d'un naturel pudique, je me sens déjà nue et instinctivement, je cherche à cacher mon corps de ses yeux indiscrets. Mais je sais que je ne suis pas censée agir comme ça, alors je replace mes bras le long de mon corps et j'essaye de me ressaisir. Il m'embrasse le cou et je sens sa main se diriger vers la fermeture de mon jean et le faire glisser au sol. Étrangement, je suis de plus en plus détendue. C'est peut-être l'effet de ses baisers.. Sûrement. Il enlève alors son tee-shirt et me demande si je veux connaître les moindres détails de la luxure et du vice. C'est bien pour ça que je suis là. Mais je n'arrive pas à prononcer le moindre mot, et de toute façon, Nath n'attend pas de réponse. Il me fait basculer sur le lit et ses gestes assurés me rassurent tellement que j'entreprends de lui enlever son jean. Mes gestes à moi sont loin d'être assurés et mes mains tremblent. Je n'arrive pas à faire descendre sa fichue fermeture éclair et je commence à rougir. Mon regard croise le sien et gênée, je murmure «Désolé.. je...» J'aimerais avoir la même assurance que tout à l'heure, dans la cuisine. Mais ce mot ne fait même plus partie de mon vocabulaire. Je suis vraiment nulle. Il se redresse, enlève lui-même son jean, avec un sourire entendu et me demande si je suis sure. Pour toute réponse, et pour m'éviter une honte supplémentaire, je me redresse, fais courir mes doigts sur ses épaules et descend les bretelles de mon soutien-gorge avant de l'embrasser. Il ne sert plus à rien de se poser mille questions, il est temps d'agir.

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Je la vois galérer avec mon jean et ça me fait sourire d'amusement. Elle est vraiment novice dans tout. Faudra que le bon prof que je suis l'entraîne à la descente de braguette parce que si elle fait le même goût à son prince charmant le jour J, ce sera vachement plus la honte qu'avec moi… Sauf s'il trouve ça mignon ou que sais-je d'autre. Je ne la laisse pas plus longtemps se ridiculiser et j'enlève mon jean moi-même. Ensuite, c'est elle qui prend l'avantage et j'en suis ravi. Ses doigts glissent sur mes épaules tandis qu'elle fait descendre les bretelles de son soutien-gorge. Ni une, ni deux, je fini de le lui retirer complètement et elle choisit ce moment pour m'embrasser. Je suis étonné sur le coup de ce contact, de ses lèvres sur les miennes, mais je prolonge ce baiser tout en caressant du bout des doigts la zone sensible de sa poitrine. Nous nous embrassons jusqu'à manquer d'air. Doucement, bien trop doucement, l'une de mes mains descend le long de son, ventre jusqu'à l'une de ses cuisses pour petit à petit, caresser la surface de sa culotte. Ma langue joue avec ses seins. Parfois je les embrasse. Puis mes doigts entrent en contact avec sa peau, j'enlève sa culotte et commence à masser son bouton de rose. Lentement au début. Plus rapidement et avec plus de fermeté vers la fin. J'observe les mouvements de son corps, j'écoute ses légers gémissements. Je ralenti de nouveau la cadence, effectue des petits cercles et caresse de nouveau ses cuisses. La tension et l'envie est montée en flèche. Je retire mon caleçon et attrape un préservatif que je mets. Mon visage au-dessus du sien, je caresse le sommet de son front et lui demande. « Tu es prête… ? » Elle hoche la tête, mais au moment de ne faire plus qu'un avec elle, je m'arrête de nouveau pour lui répéter la question. Je n'ai pas envie de m'en reprendre une moi. Je vois bien que je suis en train de l'agacer alors je souffle légèrement je lie nos deux corps pour la première fois. Mes mouvements de bassins sont assurés, mais je le fais avec la plus grande délicatesse. Je sais que la première fois d'une femme n'a rien d'une pure partie de plaisir alors je prends mon temps et j'attends qu'elle me dise si ça va.

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Notre baiser se fait de plus en plus insistant et rapide. Il m'a enlevé mon soutien-gorge et pendant que nous nous embrassons, il prend un malin plaisir à jouer avec le bout de mes seins avant que sa main ne descende plus bas. La situation est une première, mais pas la sensation que je ressens. J'ai vingt ans et certes, je suis vierge, mais je me suis déjà amusé toute seule. C'est un peu la même chose maintenant, sauf que c'est un homme qui m'aide à prendre ce plaisir. Et je ne sais pas si c'est mon prof qui est véritablement doué, ou si cette situation m'excite plus que le plaisir solitaire, mais bon Dieu c'est vraiment génial et je ne veux pas que ça s'arrête. Délicatement, il me retire ma culotte et ses doigts viennent toucher un endroit que jusque-là, moi seule connaissait. Sa main fait de petits mouvements avant d'être de plus en plus rapide, et je perds mon souffle, ainsi que toute retenue. Je me mets à gémir et je comprends enfin pourquoi tout le monde en fait tout un foin. C'est exquis. Délicieux. Il faut avouer que Nath sait exactement comment me donner un aperçu de ce qui va suivre. Il enlève son caleçon et enfile un préservatif. Intérieurement, je le remercie parce que je n'y avais pas pensé. Mais la prochaine fois, je ne ferai plus cette erreur puisque c'est justement à ça que servent mes actuels cours. Il me demande une seconde fois si je suis prête, et je n'en peux plus d'attendre ce moment. «À moins que tu veuilles qu'on y passe la nuit, oui.» Il souffle légèrement et au moment où je le sens entrer en moi, je me crispe de peur. Mes yeux se plissent plus sous l'effet de la crainte que de la douleur et même si ce n'est pas vraiment agréable, c'est moins pire que ce à quoi je m'attendais. Nath commence ses mouvements de bassins et je suis étonnée qu'il prenne autant de soin à être délicat. Je ne pensais pas que la retenue ferait partie du lot, mais je suis néanmoins soulagée à l'idée de ne pas coucher avec une grosse brute sans pitié. Au bout d'un moment, lorsque je me suis habitué à lui, la sensation devient presque agréable et je commence à avoir envie de plus. J'essaye de faire onduler mes hanches tout en lui disant «C'est bon t'inquiète, tout vas bien.» mais il ne semble pas comprendre le message. Alors je lui encercle la taille avec mes jambes et joueuse, j'ajoute «Nath, je ne suis pas en porcelaine tu sais.» Il devient plus rapide, sans toutefois être brutal, et je pose mes mains dans son cou pour m'y agripper. Je me laisse simplement guider par sa cadence et je profite de chacune des sensations que je ressens. Si j'avais su à quel point cet acte serait agréable, je n'aurai jamais mis de coup de genou à Nath un an auparavant.. Je me sens réellement bien.

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J'ai dû lui demander deux ou trois fois… Bon d'accord. Je lui ai demandé au moins une quinzaine de fois si ça allait, si elle n'avait pas mal, si je n'étais pas trop violent pendant l'acte. Ce qui, je tiens à le préciser, ne me ressemble absolument pas. Mais en même temps, dépuceler une nana sur demande ça ne me correspond pas non plus et pourtant, je l'ai fait. Et plus ça va et plus je me demande si je n'avais pas consommé quelques produits illicites le jour où je lui ai dit oui. Une fois certain à trois mille pourcent que je ne risquais pas de me faire tuer, étriper, étrangler, massacrer et tout un tas d'autre verbe en -er et qui signifierait que je vais mourir, j'ai commencé à accélérer le mouvement. C'était la première fois depuis, bah depuis toujours en fait, que je faisais réellement l'amour à une femme. Non pas que je fasse l'amour à d'autre personne, mais bref. Cette fois, c'était doux, sensuel, agréable. Mes autres fois ? Sauvage. Je ne dirais pas que j'ai préféré, mais presque. Alors j'ai profité de cet instant et très rapidement, nous avons prit du plaisir. Ensemble.

Nous sommes tous les deux allongés sur mon lit, nus. Ou presque. Elle s'est enroulée dans mes draps pour camoufler son corps, comme si après ce qu'on venait de faire on ne se connaissait pas suffisamment pour pouvoir s'observer sans se sentir mal à l'aise. « Tu fais trop de manières » Le visage rivé sur le plafond, le ferme les yeux quelques secondes avant de me tourner vers elle. Je suis presque sûr que si elle tourne son regard, elle va se mettre à rougir. Elle est tellement prévisible. « Bon. Pour une première fois et pour un premier cours, je te mets la note de quinze. » dis-je avec un sourire taquin sur les lèvres. J'aime bien me foutre d'elle. Surtout à ce sujet. D'autant plus qu'elle mériterait bien plus que cette note, mais ça, je ne préfère pas lui dire. « Mais je pense qu'il te faudra une ou deux séances d'entraînements. » Je hausse les sourcils, un regard pervers sur le visage et me remets sur le dos. « Oh et avant que tu me demandes, la salle de bain c'est la porte juste à droite et les serviettes propres sont sous le lavabo. »

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Après avoir terminé ce que nous avions commencé, je me suis enroulée dans les draps. Malgré ce que nous venions de faire, je me sentais encore un peu gênée d'être dans mon plus simple appareil devant lui. Il m'avait d'ailleurs fait remarqué que je faisais trop de manières. «Pourquoi je resterai nue devant toi alors que nous avons fini?» Il m'avait alors taquiné en me donnant la note de quinze pour mon premier cours et me conseillant d'avoir des séances d’entraînements. «Quinze? C'est une bonne note ça, non?» Malgré mon malaise encore bien présent, j'avais ri doucement. «Ça tombe bien, je veux atteindre les vingt.» Mais sa remarque m'avait quand même fait plaisir parce qu'en réalité, je pensais être bien en dessous. Et maintenant que je connaissais ce plaisir, j'avais encore plus envie de devenir une pro. J'allais lui demander si, avant de partir, je pouvais utiliser la salle de bain, mais il m'avait devancé en m'indiquant la porte de droite.

J'avais essayé d'écourter le plus possible ma douche, car je ne voulais pas rester trop longtemps ici, par peur de croiser quelqu'un. Et puis, je me sentais épuisée. Faire l'amour m'avait littéralement vidée de toute énergie et je ne rêvais que d'une seule chose : dormir. Une fois lavée et séchée, j'avais retraversé le couloir pour atteindre la chambre de Nath et en ouvrant la porte, je m'étais rendu compte qu'il dormait à poing fermé. Quelle chance ! J'avais commencé à rassembler mes affaires, pensant qu'entre-temps il se réveillerait, mais ça n'avait pas été le cas. Et finalement, je ne pensais pas que le genre de Nath était de dire au revoir chaleureusement. Alors, j'avais simplement écrit un mot sur un post-it qui traînait là « Tu es un excellent prof.. :) Merci. » et je m'étais enfuie retrouver la maison d'un autre.

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