> Nothing better than practice > Feat Nath

❝ Nothing better than practice ❞
Eden & Nathanaël

Il m'a fallut du temps et beaucoup de négociation pour arriver à foutre à la porte mes deux colocataires. Déjà que l'ambiance n'est pas folle à la maison, mais alors pour leur faire comprendre que j'avais vraiment besoin de l'appartement rien que pour moi, j'ai dû promettre monts et merveilles. Rien que de m'imaginer récurer les toilettes pendant trois mois me dégoûte. Je suis déjà bien incapable de mettre en route le lave-vaisselle. Mais bon, je trouverais un moyen pour échapper à cette corvée. Je ne suis pas un homme doué pour le ménage et je ne compte pas le devenir. Maintenant que je me retrouve seul, je fais les cents pas. En réalité, cette histoire me stress. C'est absurde, je le sais, parce que ce n'est certainement pas la première ni la deuxième fois que je vais le faire. Le soucis, c'est qu'habituellement, la personne en face de moi à vraiment envie de moi. Là, je ne suis pas certain que ce soit vraiment son cas. Alors ouais, j'ai peur de me planter royalement en ayant accepté sa proposition. Mais il est trop tard pour faire marche arrière. J'attrape mon portable et tape un texto avant de l'effacer et de répéter cette manœuvre une bonne dizaine de fois. T'es vraiment pathétique mon pauvre Naël. J'opte donc pour un sms plus basique, qui me ressemble plus et qui se veut plutôt humoristique. Et ensuite, j'attends. Quand mon téléphone se met à vibrer dans ma main, je m'empresse de le lire. Nous échangeons ainsi quelques messages jusqu'à ce qu'elle m'annonce qu'elle est dans les bouchons. Bah voyons, à cette heure-ci ? Elle s'imagine peut-être que je vais la croire. Je lui réponds d'arrêter son cinéma et repose l'appareil sur la table basse du salon. Maintenant, je n'ai plus qu'à attendre qu'elle daigne montrer son visage.

Une dizaine de minutes plus tard, deux coups retentissent à la porte. Je file ouvrir et la relook de la tête aux pieds. Elle me salue et je ne peux m'empêcher de sourire. « Salut. Entre. » Je m'écarte de la porte pour la faire rentrer et je referme derrière elle. Je ne l'ai jamais vu aussi stressée, mais franchement, de nous deux, je ne sais pas qui l'est le plus. Je lui indique le porte manteau si jamais elle souhaite enlever son gilet et je la précède pour me rendre dans la cuisine. Je m'appuie sur la table et lui demande. « Tu veux boire quelque chose ? Du genre de l'alcool fort ? Parce qu'entre nous, tu as l'air aussi tendu qu'un string. » Pour ma part, je me sors une bière du frigo et je me retourne de nouveau vers elle. « Et plus tu auras ce putain de balais dans le cul, plus tu auras mal. Après, je dis ça, je dis rien. Tu fais ce que tu veux de mes conseils. Mais je crois que tu devrais écouter ton prof. » Et j'accompagne la fin de ma phrase par un clin d’œil.

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Eden & Nathanaël

Elle croit vraiment que je vais gober un truc pareil ? Puis merde, elles ont quoi toutes en ce moment à vouloir me prendre pour un con ? Est-ce que j'ai l'air d'être moins intelligent que la moyenne ? Je la dévisage et hausse les épaules. « Oui, tu as raison, c'est vraiment une stratégie éblouissante et très utile en plus de ça. Je suis bluffé ! » Je lève les yeux au plafond et lui sert, comme elle me l'a demandé, un verre d'eau. Franchement, vu sa tête, elle ferait mieux de boire un bon whisky, je ne vois que ça pour la détendre. Elle me fait presque de la peine. Je dis bien presque. Non, sérieusement, cette fille est parfois… bizarre. C'est elle qui vient me demander de l'aide, c'est elle qui insiste pour que j'accepte, pour faire ça le plus rapidement possible et c'est elle qui ne se sent pas bien. Elle ne se rend même pas compte des plans que j'ai dû chambouler pour la caser dans mon emploi du temps ultra chargé. Je ricane légèrement en la voyant pâlir. Le pire, c'est qu'elle ne ment pas. Elle ne va vraiment pas bien. « Tu as encore le temps de changer d'avis, la porte et juste derrière toi. Mais je te préviens que si tu décides de rester que tu me gerbes dessus pendant l'acte, tu vas connaître le véritable sens de l'expression prendre la porte. » Parce que oui, effectivement, je n'hésiterais pas une seule seconde à lui encastrer la tête dedans. Mais elle ne bouge pas, alors j'en conclu qu'elle accepte de prendre ce risque.. Bon, c'est déjà un bon point. Je la fixe tout en prenant une nouvelle gorgée de bière manque de m'étouffer. « Wow, tout doux minou ! Je suis trop sobre pour faire quoi que ce soit là. » D'habitude, ce n'est pas quelque chose qui me dérange, loin de là, mais je n'ai pas envie d'elle. Plus maintenant. Plus après ce foutu coup de pieds dans mes parties intimes. Faut dire que ce genre de chose ça coupe toute envie. Et la situation est vraiment épique, peut-être même trop. Alors ouais, j'ai besoin d'être un peu moins conscient de mes actes et ça m'aurait franchement bien aidé qu'elle se bourre la gueule avec moi. « Mais si tu tiens vraiment à savoir où est ma chambre, c'est celle au fond du couloir. Tu ne pourras pas la rater, c'est marqué Sex Room dessus. » J'accompagne mes paroles par un sourire railleur et termine ma bière d'une traite. Quand faut y aller, faut y aller.

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Eden & Nathanaël

Elle m'exaspère. Voilà, c'est dit. Que les choses soient bien claires, cette fille, je la dépucelle, je l'aide, mais ensuite, je ne veux plus jamais en entendre parler ou la revoir dans les environs. Je ne veux même pas croiser son visage en photo sur les réseaux sociaux. Sinon je vais finir par faire un meurtre. Et je la trouve bien gonflée de me donner des ordres alors que c'est moi le plus âgé, c'est moi le prof et c'est moi qui vais réaliser sa demande vraiment trop bizarre. J'aimerais bien qu'on me dise qu'elle genre de nana propose à une vieille connaissance de faire sa première fois avec elle sous prétexte qu'elle veut avoir un peu d'expérience avant de coucher avec le copain de ses rêves. Sérieusement. Faut être complètement timbrée. Elle aurait dû être contente à l'idée que ça se déroule avec un type dont elle est amoureuse ou un type bien, peut importe, ça revient au même. Je la vois partir vers ma chambre et je soupire. Plus vite ce sera fait, plus vite elle quittera mon appartement. Franchement, je ne sais pas pourquoi j'ai accepté de faire ça. Je la suis en traînant un peu les pieds et je ferme à clef derrière moi. Mes yeux croisent les siens et je m'approche d'elle. Dangereusement. Je n'ai pas l'habitude de faire l'amour. Je suis quelqu'un de sauvage. Mais pour elle, je devrais réussir à faire un effort. Je pose mes mains sur ses bras et l'oblige à reculer jusqu'à ce que son corps touche le mur. Je caresse ses épaules, puis son dos, et je lui retire son chemisier que j'envoie à l'autre bout de la pièce. Je couvre sa nuque de baiser pendant que mes mains déboutonne son jean. En même temps que je le fais descendre le long de ses cuisses, mes baisers suivent le mouvement. J'embrasse sa poitrine, son ventre, ses cuisses. Une fois débarrassé du plus encombrant, je retire mon tee-shirt et me colle légèrement contre elle. À son oreille, je murmure « Alors, c'est quoi le plan… ? Tu veux connaître dans les moindres détails le vice et la luxure ? » Je n'attends pas qu'elle me réponde et je la fais basculer sur mon lit.

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Eden & Nathanaël

Je la vois galérer avec mon jean et ça me fait sourire d'amusement. Elle est vraiment novice dans tout. Faudra que le bon prof que je suis l'entraîne à la descente de braguette parce que si elle fait le même goût à son prince charmant le jour J, ce sera vachement plus la honte qu'avec moi… Sauf s'il trouve ça mignon ou que sais-je d'autre. Je ne la laisse pas plus longtemps se ridiculiser et j'enlève mon jean moi-même. Ensuite, c'est elle qui prend l'avantage et j'en suis ravi. Ses doigts glissent sur mes épaules tandis qu'elle fait descendre les bretelles de son soutien-gorge. Ni une, ni deux, je fini de le lui retirer complètement et elle choisit ce moment pour m'embrasser. Je suis étonné sur le coup de ce contact, de ses lèvres sur les miennes, mais je prolonge ce baiser tout en caressant du bout des doigts la zone sensible de sa poitrine. Nous nous embrassons jusqu'à manquer d'air. Doucement, bien trop doucement, l'une de mes mains descend le long de son, ventre jusqu'à l'une de ses cuisses pour petit à petit, caresser la surface de sa culotte. Ma langue joue avec ses seins. Parfois je les embrasse. Puis mes doigts entrent en contact avec sa peau, j'enlève sa culotte et commence à masser son bouton de rose. Lentement au début. Plus rapidement et avec plus de fermeté vers la fin. J'observe les mouvements de son corps, j'écoute ses légers gémissements. Je ralenti de nouveau la cadence, effectue des petits cercles et caresse de nouveau ses cuisses. La tension et l'envie est montée en flèche. Je retire mon caleçon et attrape un préservatif que je mets. Mon visage au-dessus du sien, je caresse le sommet de son front et lui demande. « Tu es prête… ? » Elle hoche la tête, mais au moment de ne faire plus qu'un avec elle, je m'arrête de nouveau pour lui répéter la question. Je n'ai pas envie de m'en reprendre une moi. Je vois bien que je suis en train de l'agacer alors je souffle légèrement je lie nos deux corps pour la première fois. Mes mouvements de bassins sont assurés, mais je le fais avec la plus grande délicatesse. Je sais que la première fois d'une femme n'a rien d'une pure partie de plaisir alors je prends mon temps et j'attends qu'elle me dise si ça va.

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Eden & Nathanaël

J'ai dû lui demander deux ou trois fois… Bon d'accord. Je lui ai demandé au moins une quinzaine de fois si ça allait, si elle n'avait pas mal, si je n'étais pas trop violent pendant l'acte. Ce qui, je tiens à le préciser, ne me ressemble absolument pas. Mais en même temps, dépuceler une nana sur demande ça ne me correspond pas non plus et pourtant, je l'ai fait. Et plus ça va et plus je me demande si je n'avais pas consommé quelques produits illicites le jour où je lui ai dit oui. Une fois certain à trois mille pourcent que je ne risquais pas de me faire tuer, étriper, étrangler, massacrer et tout un tas d'autre verbe en -er et qui signifierait que je vais mourir, j'ai commencé à accélérer le mouvement. C'était la première fois depuis, bah depuis toujours en fait, que je faisais réellement l'amour à une femme. Non pas que je fasse l'amour à d'autre personne, mais bref. Cette fois, c'était doux, sensuel, agréable. Mes autres fois ? Sauvage. Je ne dirais pas que j'ai préféré, mais presque. Alors j'ai profité de cet instant et très rapidement, nous avons prit du plaisir. Ensemble.

Nous sommes tous les deux allongés sur mon lit, nus. Ou presque. Elle s'est enroulée dans mes draps pour camoufler son corps, comme si après ce qu'on venait de faire on ne se connaissait pas suffisamment pour pouvoir s'observer sans se sentir mal à l'aise. « Tu fais trop de manières » Le visage rivé sur le plafond, le ferme les yeux quelques secondes avant de me tourner vers elle. Je suis  presque sûr que si elle tourne son regard, elle va se mettre à rougir. Elle est tellement prévisible. « Bon. Pour une première fois et pour un premier cours, je te mets la note de quinze. » dis-je avec un sourire taquin sur les lèvres. J'aime bien me foutre d'elle. Surtout à ce sujet. D'autant plus qu'elle mériterait bien plus que cette note, mais ça, je ne préfère pas lui dire. « Mais je pense qu'il te faudra une ou deux séances d'entraînements. » Je hausse les sourcils, un regard pervers sur le visage et me remets sur le dos. « Oh et avant que tu me demandes, la salle de bain c'est la porte juste à droite et les serviettes propres sont sous le lavabo. »