wicca bitch - veronica

Veronica Braxton

We're gonna give it a try.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ ○ je suis née au sein d'une famille assez bien entretenue. maman et papa n'étaient pas mariés quand je suis venue au monde, mais ils allaient le devenir. mon père était étudiant en mathématiques et ma mère était une jeune infirmière s'occupant de mon grand-père paternel, un homme de sciences victime de la maladie de parkinson. le couple avait la petite vingtaine en m'ayant eut. ○ lorsque mes parents se sont mariés, j'avais trois ans, c'était une petite cérémonie sans les coûts les plus onéreux. un mariage simple et intimiste comme aimait ma mère. ○ quand j'avais cinq ans, mon grand-père est décédé tandis que ma mère attendait un autre enfant à part moi. elle n'en était pas à une grosse grossesse, alors mon père a décidé de partir de napier et d'aller vivre à island bay. on lui offrait un poste de professeur de mathématiques au lycée de wellington. ○ quand mon petit frère est venu au monde, il portait le prénom de mon grand-père, déclencheur de la rencontre de mes parents. ma mère avait quitté son emploi d'infirmière dès qu'on avait emménagé, se concentrant sur sa vie de mère au foyer. ○ j'ai toujours adoré cuisiner avec ma mère quand j'étais jeune. je n'aimais en revanche pas tellement la responsabilité de grande-soeur que j'avais. souvent engagé comme baby-sitter sans être payée. ○ ma mère a eut trois autres enfants après mon petit-frère. la naissance du dernier enfant a conduit ma mère sur un lit de mort, déjà souffrante d'un cancer que les médecins n'avaient pas su détecter à temps. mon père ne déteste pas le dernier né, mais il a du mal à le regarder en face sans penser à sa défunte épouse. j'ai du donc occupé le rôle de mère en l'absence de cette dernière. j'avais seize ans et allier le lycée avec les mioches m'était devenu compliqué. ○ quelque mois après la mort de maman, papa avait rencontré une nouvelle femme. une jeune femme de vingt-sept ans avec un enfant d'un an sur les bras. cette femme nous a rencontré bien vite et prise d'une sorte de gentille "pitié", elle s'est dévouée à s'occuper des plus jeunes pour nous laisser étudier. ○ je n'ai jamais détesté mon père pour ce choix de femme bien plus jeune que lui. sa nouvelle épouse, barbara, était très douce avec nous. bien qu'une femme de couleur, elle se fichait de ce que les voisins pensaient d'elle et de mon père. elle a d'ailleurs épousé mon père un an après son emménagement chez nous. ○ dix-sept ans, un nouveau voisin avait emménagé devant chez nous. un couple avec deux adolescents. l'un avait mon âge, l'autre tournait plus autours de celui de mon petit-frère. celui de mon âge partageait ma classe avec moi. nous avons lié une amitié entre nous, ou plutôt une complicité ambiguë. ○ lorsque j'eus mon admission à l'université de wellington, mon père était fier de moi. je débutais des cours afin de devenir dentiste, une décision que j'ai prise après avoir renoncé au métier d'infirmière. barbara, quant à elle, avait donné naissance à un enfant métisse, issu de mon père bien évidement, cet enfant était mon demi-frère adoré. ○ à dix-huit ans, j'étais enceinte de mon petit-ami, mon voisin, oliver braxton. une grossesse accidentelle mais qui confirma notre amour. nous étions étudiants mais avoir l'enfant ne posait aucuns problèmes. j'ai quitté l'université que j'avais débuté en quelque mois. j'ai eu mon fils, ryan, en vivant encore chez mes parents avec oliver. barbara m'aidait à élever ryan pendant que je me préparais à passer les examens pour devenir infirmière. ○ lorsque j'eus le poste d'infirmière, oliver et moi nous nous sommes mariés. un an après ce mariage, j'avais encore un enfant en préparation. cade. ○ nous vivions dans une petite maison que nous avons payé avec l'aide de nos parents respectifs. il continuait ses études et je travaillais à l'hôpital. ○ je vivais heureuse. comblée. oliver avait un boulot au bout de cinq ans d'études. j'avais eu six enfants en trente-trois ans. ○ il y a six ans de cela, arriva une tragédie. oliver décède d'un cancer des poumons. comme une boucle répétitive avec ma mère. ○ le deuil de mon mari, je le vivais mal pendant un an. je ne pensais qu'à lui et mes collègues de boulot voyaient à quel point cela me rongeait les os. ayant ouvert mes yeux, j'ai décidé de tourner la page en allant en boite de nuit avec les autres infirmières. je me suis réveillée le matin suivant la soirée alcoolisée, dans le lit d'un inconnu. plus jeune que moi et artiste peintre vivant dans son studio, au dessus de sa galerie personnelle. je me disais que j'avais merdé et je suis simplement partie en laissant mon string chez lui. je ne l'ai plus revu et c'est à peine si je pourrais le reconnaître. ○ les jours suivants, j'ai remarqué que cela m'avais fait un bien fou, hormis le mal de crâne. j'ai donc décidé d'essayé de retrouver une aventure sans lendemain. puis une autre. et encore une autre. l'âge m'importait peu. seul la libération comptait. et le fait de garder tout cela secret auprès de mes enfants. ○ je n'ai pas oublié oliver, il reste dans mon coeur à jamais mais j'ai appris à tourné la page et à ouvrir une nouvelle porte dans mon coeur. je suis sortie en secret avec ce premier coup d'un soir, l'artiste que je croyais fauché, sammy. on est sorti ensemble après qu'il m'ait vu à l'hôpital. j'ai récupéré mon string au passage. mais on a rompu car je trouvais cela mal et il traînait beaucoup trop avec d'autres femmes plus jeunes. cela avait duré un an, notre relation, même secrète. mais je l'ai aimé. ○ il y a quelque semaines, j'ai répété l'erreur d'un coup d'un soir pas du tout calculé -avec aide d'alcools-. la victime était une femme. l'ancienne proviseur de mes trois filles et tante de sammy. ○ je vis aujourd'hui dans la maison familiale avec un chien que j'ai recueilli d'une association il y a deux ans de cela. c'est un dalmatien aveugle de l'oeil droit, vieux de sept ans maintenant. bernie. ○ fan inconditionnelle de charmed, buffy et roswell. et non, je suis pas trop vieille pour regarder ça. ○caractère : attachante ; amusante ; sarcastique ; familiale ; protectrice ; jalouse ; impulsive ; dynamique ; fêtarde ; extravertie ; perverse ; séductrice.   petit plus, une libido en feu.  du genre à dire à mes fils qui ont pour la première fois une copine : « T’as une petite amie ? Dois-je te dire que pour leur donner du plaisir, il faut toucher le bouton on/off ? » avec le geste indiquant la zone intimiste des femmes. Je ne suis pas du tout coincée et peut-être un peu trop « maman, me fait pas honte » avec mes enfants.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ jennifer aniston</pris> veronica braxton

l'histoire de ma vie

they see me rollin' they hatin'

S'amuser. Une notion nouvelle pour moi. Je suis veuve, depuis six ans. Je suis mère, de six enfants. Je suis l'ainée, de trop de gamins adultes. Je dois être irréprochable, responsable. Le modèle de toute mère qui lutte contre un deuil douloureux. Ma blouse est blanche, pure, nette. J'endosse mon rôle de mère avec rires et disciplines douces. Barbara, ma belle-mère, m'a toujours dit que j'élevais mes enfants d'une manière qu'elle n'arrive pas, je suis cool et relaxe, mais je tiens à leur sécurité plus que tout. J'ai été jeune, je le sais et je sais qu'ils le sont encore, pour la plupart, alors j'ai tendance à m'énerver mais à rester zen et sarcastique en tout temps. Ouais, je suis plutôt une bonne mère. Je suis une bonne mère, au volant d'une jeep aussi vieille qu'elle le peut, en direction d'une boite de nuit après minuit. Je suis une excellente mère, rongée par la peur que ses enfants découvre mon côté très fêtarde et ma libido sans cesse en manque de chair fraîche. Je suis une mère 2.0 et je l'assume, à moitié. Au feu rouge, je regarde l'écran de mon dernier téléphone tactile. Un message d'une de mes amies et collègue. Une fille qui n'a même pas la moitié de mon âge, c'est pour dire. Elle m'informe que le petit groupe m'attend en se grelotant les miches devant la boite et que au passage, le videur est plutôt canon. Du coup, je soupire en lâchant un petit rire, mon téléphone touchant de nouveau le siège passager. Quelques minutes après, je retrouve les filles devant l'endroit où la musique bat de son plein. Elles sont toutes en mini robes de soirée et talons aussi haut que des échasses. Je ne me sens pas superbement à l'aise avec mon slim noir, bien que troué à la mode de nos jours, et mon dos nu gris pailletés. Je tiens ma pochette sous mon bras flasque, résultat de ma vieillesse malgré mes séances de sports à la maison avec madame télévision. Une des filles me regarde de haut en bas en grimaçant. Super. J'aime les jeunes mais parfois, leur jugement m'énerve. Bon, faut se le dire aussi, je ne porte pas cette nenette bien à coeur même si, fourrer ma langue en elle me tente assez. Ne soyez pas choqué par mon langage, je suis plutôt directe et avec ce genre de femme, je n'en pense pas moi la crudité de mes mots. Nous entrons dans la boite, bras dessus et bras dessous. Un groupe de rock joue sur scène, tandis que la salle lugubre n'est illuminée que par des spots de multi-couleurs. Une amie vient me glisser une question à l'oreille, en hurlant tout de même. Parfois, je me demande comment je fais pour ne pas être sourde à mon âge avec toute ces conneries de jeunes. Pourquoi ne vais-je tout simplement pas me taper une croisière entre seniors ? Mauvais idée, je veux bien me taper des plus vieux, mais pas des papis d'un âge trop certain. La nécrophilie c'est pas mon truc. « Tu veux un truc à boire ? » Je secoues ma tête et en remettant une mèche derrière mon oreilles je hurle à la petite bande de copines : « J'vais nous chercher des shots ! » Elles acquiescent en souriant avant de partir chercher une table et une banquette. Je m'incruste au bar, entre deux couple qui sont en train de se former autour d'un verre mentholé. J'appelle le barman, enfin un des deux. C'est une jolie demoiselle superbement sculptée qui me rejoint. « Sept shots. » Hurlais-je en indiquant le chiffre sept avec mes doigts. La barmaid me sourit en se retournant préparer ma commande sous mes yeux. La musique me prend et je commence à me dandiner sur place, la bouche en cul de poule. La jeune barmaid me regarde du coin de l'oeil. Elle sourit, un sourire assez amusé. Je la rejoins en me penchant plus vers elle. « Super groupe ! » J'opine à ma propre réflexion en me remettant à dandiner mes hanches contre le bar noir. J'entends la jolie barmaid rire avant de déposer mon plateau de shots devant moi. Je prépare à sortir mes billets quand elle pose sa main sur la mienne pour me stopper. « Cadeau de la maison. » Elle sourit et je lui en remercie tout en prenant le plateau dans mes mains.

Le lendemain matin, je me réveille chez moi sans gueule de bois. Amen. Je n'ai bu qu'un ou eux shots hier soir, préférant être sobre pour conduire les plus bourrées. Dans ma nuisette de soie beige, je me réveille sous le soleil d'island bay. Je sors de ma chambre en croisant Bernie, le chien que j'ai adopté il y a deux ans. Sa queue remue à mon arrivée et je lui fais des tas de papouilles sur la tête avant de l'abandonner pour ma douche. Les yeux fermés sous l'eau tiède, je repense à la barmaid d'hier soir, son sourire et sa drague indéfinissable. Je suis pour les femmes depuis peu en fait. Depuis la latine de mon âge environ que je me suis faite il y a quelques semaines. Une nuit de folie, dont je me rappelle bien malgré que j'ai été totalement saoule. Le fait aussi qu'en me réveillant le matin, j'ai découvert dans sa cuisine, mon ex et jeune petit-copain, réparent son lavabo comme tout vieux films d'adultes. Il est son neveu dont elle a la garde depuis ses quinze ans. Génial. Je me suis non seulement tapé l'ancienne proviseure de mes filles mais aussi la tante de mon ex. Je décide de me faire couler de l'eau froide pour oublier cette journée atroce. Après m'être douché et habillée pour sortir Bernie, en simple jogging d'ailleurs, je décide de faire un footing avec lui. Bernie hein, pas l'ex. Restant à mes cotés, je ne fais plus vraiment attention à Bernie, il a l'habitude de me suivre en courant aussi. Sauf que, en regardant en face de moi, dans le parc, j'aperçois arriver la barmaid d'hier soir, faisant son jogging également. Bernie la stoppe, ou moi plutôt. Elle me sourit en retirant ses écouteurs et j'en faisais de même. « Quelle coïncidence, la barmaid. » Elle ricane en saluant Bernie. « Je ne suis pas vraiment barmaid, j'ai aidé mon ami ce soir-là. » Elle s’accroupit pour mieux papouiller Bernie. « Comment il s'appelle ? » Je papillonne légèrement du regard avant de lui répondre. Elle sourit face au prénom que je lui lâche et appelle mon chien en lui grattouillant le haut du crâne. Puis, elle se relève et me regarde un instant. « Je m'appelle Loan. » Je souris tout comme elle. « Veronica. Merci encore pour les shots d'hier. » Elle balaie la vue de sa main en souriant. « Ce n'est rien. J'aime offrir à boire aux jolies femmes. Je dois y aller, mais on se reverra ? Je vais probablement encore l'aider ce week-end, il y a une soirée gay chez eux. Sauf si vous n'êtes pas... » « Si ! Je le suis. Je veux dire je suis... j'aime les femmes, oui. » Je souris, un peu gênée par ma précipitation de l'avoir coupée. Face à cet enthousiasme, Loan sourit et repart en courant après m'avoir souhaité une bonne journée.