contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
A good neighbour is the one who doesn't put a password on their wifi | Reese
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Sujet: A good neighbour is the one who doesn't put a password on their wifi | Reese (#) Dim 3 Juil - 6:09
So, you're the next door neighbour ? Anna & Reese
Doucement, tu ouvres les yeux, incertaine. Pendant quelques secondes, tu cherches à savoir où tu te trouves, mais quand tu tournes la têtes tu as une vue directe sur une petite cuisine, tu réalises tout de suite que tu n'es plus en Irlande, mais bien en Nouvelle-Zélande. Voilà quelques jours que tu es arrivée à Island Bay chez ton frère en osant même lui dire un petit « surpriiiiiise » quand il t'a ouvert la porte, les yeux ronds. Évidemment, les retrouvailles ont été chaleureuses, mais après quelques secondes il a tout de suite voulu savoir pourquoi tu étais là, aussi loin de chez toi et surtout à l'improviste. C'est certain que tu te payes pas un allé vers l'Océanie juste parce que tu as quelques jours de libres ! Rapidement, tu lui as fait savoir que tu n'étais pas prête à en parler et il t'a respecté, même s'il a essayé de te tirer les vers du nez à quelques reprises. Il faut dire que tu titubais tellement tu étais fatiguée alors il t'a offert son lit où tu as dormi pendant au moins douze heure d'affilé. Depuis, tu essayes de t'adapter au décalage horaire, mais tu te réveilles toujours en plein après-midi, pas de chance. Pour le coup, t'as rendu à Doug son lit et tu dors dans le salon. Oui tu t'incrustes, mais tu le mets pas hors de chez lui non plus ! Il n'a pas à mettre sa vie en suspend juste parce que tu es là, tu essaies tant bien que mal de ne pas perturber son quotidien. Pour le coup, il a une semaine assez chargée avec son éditeur et plusieurs rendez-vous par jour, alors tu te mets à l'aise, sachant que tu ne le verras pas beaucoup dans les jours qui viennent. Ça t'arrange, ça repousse le moment où tu devras tout lui raconter et où tu risques probablement de pleurer. T'as horreur de pleurer devant les autres, même si on ne t'a jamais dis que c'était un signe de faiblesse et qu'on ne t'a jamais moqué là-dessus, tu n'aimes pas que les autres te voient comme ça. Tu repenses à ce que Doug t'a dit quand tu es arrivée, comme quoi sa première hypothèse a été un coup bas de la part de Liam: ton frère n'a jamais aimé ton fiancé, le trouvant trop... Enfin, Doug n'a jamais réussi à se rentrer dans la tête que Liam n'est pas homosexuel. Tu pouffes toute seule en repensant à cette conversation, mais bien vite tu t'occupes à penser à autre chose.
Enfin, peu importe, pour le moment tu as l'appartement toute seule avec Pénéloppe et comme hier, vous commencez votre journée avec une longue marche dans le quartier. Heureusement que tu as un bon sens de l'orientation, sinon tu te serais perdue huit fois plutôt qu'une. En rentrant, une demi heure plus tard, tu sautes sous la douche, ton petit tour dehors ayant suffit pour que tu te retrouves en nage. Jamais de ta vie tu n'as été dans une ville où il fait aussi chaud et tu comprends pas comment Doug a réussit à s'y habituer. C'est vrai, tu adores les jours brumeux d'automne où tu peux boire ton thé sur la terrasse en avant, emmitouflée dans une couette chaude. Dès que la température dépasse les vingt degrés, tu rêves de l'hiver. Aussi bien dire qu'ici tu rêverais d'une tempête de neige en plein été, qui gèlerait la ville et ramènerait le mercure à une température raisonnable.
Après une douche tiède, tu décides de remettre ton pyjama parce que tu as la flemme de te rhabiller. Il est bientôt 17h, la journée normale se termine pour tous les autres habitants, sauf pour toi. Bon, ton frère ne rentre pas très tôt aujourd'hui, il a dit qu'il avait une soirée de type cinq à sept avec des collègues ou avec un promoteur pour son prochain livre. Tu ne t'en souviens plus vraiment, t'as juste retenu que tu aurais l'appartement pour toi toute seule. Enfin, il y a la petite boule de poil qui ronfle dans son panier, mais elle n'est pas vraiment dérangeante. « Aloooors, qu'est-ce que je pourrais bien faire ce soir? » dis-tu en te balançant d'en avant en arrière puis en remontant sur la pointe des pieds. Hop ! Tu prends aussi un élan et tu fais une pirouette comme une enfant de cinq ans. Tu remontes sur la pointe des pieds encore et ouvre une armoire du garde manger pour en sortir la farine et le sucre. Tu cuisines comme un pied, mais tu es la reine des pâtisseries. Limite il te faut des instructions précise pour réussir ton riz (surtout depuis que tu en as fait brûler deux fois en une semaine), mais quand vient le temps des brownies ou des gâteaux, tu pourrais les faire les yeux fermés. Pour toute autre recette, tu dois mesurer avec précision tous les ingrédients parce que tu aimes que tout soit fait dans les règles de l'art culinaire. Avec tous les cours de chimie que tu as suivis, disons que d'y aller à l'oeil lorsque vient le temps de mélanger des ingrédients ça te fait grincer des dents, de même que l'idée du freestyle et d'essayer de faire quelque chose sans recette! Après une dizaine de minutes le mélange est au four et tu commences à faire la vaisselle après avoir lancé ta playlist favorite sur spotify. Tes goûts musicaux sont assez éclectiques, passant de Muse à Tchaikovsky tout en faisant un arrêt par le top 50. Il te fait deux reprises pour entendre les coups à la porte, qui te font laisser tomber le bol dans l'eau chaude, trempant ainsi ton haut de pyjama. Et merde, espérant que ce n'est pas quelqu'un d'important puisque pour le moment, tu n'es pas à ton avantage. Après quelques pas de course, tu ouvres la porte pour te trouver devant une femme que tu ne connais pas. À voir comment elle te regarde, elle a l'air surprise de te voir, sûrement qu'elle s'attendait à voir Doug. En même temps, c'est logique, c'est lui qui habite ici, pas toi Anna. « Bonjour, je...» Tu cesses ta phrase ici, son air n'annonce encore rien de bon. D'un petit coup d'oeil, tu te regardes dans le miroir au mur et là tu vois que t'as une grosse trace de farine sur la joue. Malaise. Rapidement, tu passes ta manche de pyjama dessus pour la faire disparaitre, beaucoup mieux. « Je suis désolée, je faisais des brownies et je suis assez gaffeuse, alors...» continues-tu en tentant de te justifier devant l'invitée, mais après quelques mots tu te rends compte qu'elle n'en a sûrement rien à faire. « Alors, oui, c'est pour quoi ? » termines-tu en lui adressant un sourire chaleureux et en tentant d'ignorer le fait que la nouvelle venue vient de te voir avec de la farine sur la joue, que tu es en pyjama et qu'en plus, ton haut est trempé. Rapidement, tu l'invitée et tu ne peux pas t'empêcher de la trouver très jolie et bien vêtue, comme si elle avait fait un effort particulier ce matin en se levant. Sûrement pour un homme qui a bien de la chance.
Dernière édition par Anna Powell le Sam 9 Juil - 3:13, édité 1 fois
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Sujet: Re: A good neighbour is the one who doesn't put a password on their wifi | Reese (#) Dim 3 Juil - 18:02
The Girl Next Door
Mon regard se pose, une fois de plus, sur l'écran de mon ordinateur, là, en bas à droite où l'heure y est indiquée. Encore vingt minutes. Vingt longues et laborieuses minutes avant que l'heure de la délivrance ne sonne. Travailler, c'est pas facile, encore moins quand on s'appelle Reese Fletcher. C'est vrai quoi, moi je ne suis pas faite pour travailler. Contrairement à certains, comme mon père, par exemple, je ne suis pas faite pour rester entres quatre murs à me laisser mourir devant un écran d'ordinateur. Moi, je suis faite pour me laisser bronzer au bord de la piscine, les doigts de pieds en éventails, une margarita dans la main... Enfin bon, pour ça, il faut de l'argent et pour avoir de l'argent, y a pas trente-six solutions. Soit il faut avoir un job qui paie bien. Ce qui n'est pas mon cas. Ou alors gagner au loto. Pour ça, il faut avoir de la patience et aimer les jeux d'argents. Pas mon cas. Enfin, il reste une troisième solution : hériter d'un parent richissime... Et si mes géniteurs sont loin d'être pauvres, ils ne sont tout de même pas riches et surtout, pas morts. Je soupire. La vie est vraiment injuste. Bon, j'aurais pu tomber sur pire, naître dans un pays du Tiers monde et crever la dalle toute la journée. J'aurais pu naître dans une famille qui m'aurait vendu à un vieux papy dégueulasse et finir ma vie mariée à un homme dégoûtant. Ouais, y a pire.
Pourtant, alors que les minutes défilent à une lenteur pas croyable, j'ai l'impression de vivre les minutes les plus chiantes de mon existence. Enfin, c'est ce que je me dis tous les soirs. Malheureusement, mon patron, Evan Mannings n'est pas là cette semaine. Si certaines personnes se plaignent de leur patron, ce n'est pas mon cas. Faut dire qu'il est assez cool m'sieur Mannings et surtout, en quatre années de conneries et maladresses intensives, il ne m'a pas engueulé une seule fois. Et ça, ça relève du miracle. Du coup, en son absence, c'est la DRH qui est en charge du bureau, autrement dit Lauren-la-connasse. Elle a fait la fière toute la journée, à parader sur ses talons de douze centimètres dans l'open-space. 59... aller, encore une petite minute, soixante minuscules secondes. J'attrape discrètement mon téléphone portable que je balance dans mon sac à main. Lauren discute avec un employé, un petit peu plus loin. Faut que je me la joue discrète si je ne veux pas me faire engueuler. Plus que trente secondes. J'attrape ma veste, restée sur le dossier de ma chaise de bureau et éteins mon ordinateur. Trois, deux, un, c'est parti ! Je me lève à la hâte et me précipite vers l’ascenseur, traversant l'open-space d'un pas rapide. Pas facile avec des talons et une jupe crayon. Peu importe, lorsqu'il s'agit de se barrer, j'suis prête à tout. "Mademoiselle Fletcher !". Merde, Lauren ! La porte de l'ascenseur commence à se fermer, j'accélère le pas. "Attend/". Un mouvement à la Matrix et PAF, me voilà dans la cabine de l'ascenseur les portes fermées derrière moi. Halleluya ! Je souffle un bon coup, un peu essoufflée, mais sacrément fière. Un employé est là, il me regarde, visiblement amusé et je hausse légèrement les épaules, remettant en place mon chemisier.
En panne. Je lâche un énorme soupire alors que mes yeux parcourent le papier collé à la porte de l'ascenseur. C'est pas vrai. La vie est décidément injuste. Je reste là, quelques minutes, devant l’ascenseur, comme si en restant ainsi, il allait finir par arriver... mais ça aurait été trop beau pour être vrai. Alors, je retire mes chaussures qui relève de l'instrument de torture à la fin de la journée et monte les escaliers. J'arrive enfin au bon étage et ouvre la porte de mon appartement, me précipitant dans ma chambre pour m'affaler dans mon lit. C'est là, à cet instant précis, le meilleur moment de la journée. Tête enfoncée dans l'oreiller, je sens quelque chose de dur au niveau de mon ventre et après avoir relevé le visage, j'attrape l'objet de ma gêne. Un livre. Non, LE livre. Celui de mon voisin. Le livre que j'ai acheté après l'avoir croisé dans les locaux du journal où je travaille quelques jours plus tôt. Je souris en observant la première de couverture. Moi qui ne suis pas une grande lectrice ait dévoré le bouquin en deux ou trois jours. L'auteur avait tord de jouer les modestes.
C'est alors qu'une idée me vient à l'esprit. Ce deal que j'ai fait avec lui. Je crois qu'il est temps que je réclame mon autographe, même s'il me l'a promis durant un dîner qui aura normalement lieu vendredi. Peu importe, je veux le voir. Je me lève de mon lit, remontée comme une horloge lorsque... mes yeux croise le reflet que me renvoie le miroir, posé dans un coin de ma chambre. Merde, je peux pas y aller comme ça ? J'ai l'air d'une folle furieuse avec mes cheveux décoiffés et mon maquillage qui a coulé. Autant passer par la case douche avant de sonner à la porte de l'autre côté du pallier. "Tu sors ?", me demande Johan, alors que je traverse le salon, enfilant une paire de chaussures plates. "J'vais voir le voisin". Elle s'étouffe avec la chips qui traîne dans sa bouche. C'est pas très glamour mais bon. "Pardon ?". Je soupire alors qu'elle me regarde comme si j'avais sorti la plus grosse énormité de la terre. Bon okay, ça fait des semaines que je gave mes colocataires à propos de notre charmant nouveau voisin et si, jusqu'ici, je n'ai pas eu le courage d'aller l'aborder, ce soir là, j'ai décidé d'inverser la tendance. "Ça va le haut ou je change ?", que je demande en m'observant dans la baie vitrée. Pour le coup, j'ai lâché mes cheveux, refixé mon maquillage et enfilé un débardeur blanc un petit peu décolleté avec un jean - qui me fait un beau cul, d'après Ollie - ainsi qu'une paire de chaussures assez simples. Rien de bien fou, mais j'vais pas non plus me pointer en tenue de soirée ! "Non mais, tu vas vraiment le voir ?". Elle est bouchée ou quoi ? Je soupire en attrapant mes clefs. "Oui, mon capitaine ! Alors, la tenue ?", que je tente une seconde fois. Johan semble toujours aussi surprise mais secoue la tête, se reprenant un peu. "Euh ouais... t'es belle". Ça suffit à faire naître un sourire sur mes lèvres et après avoir soufflé un bon coup je sors de l'appartement et traverse le pallier pour venir taper contre la porte de l'appartement voisin. Bon, je stresse un peu, je dois bien l'avouer, mais la dernière fois qu'on s'est vus, on a bien discuté, je ne vois pas pourquoi ça se passerait mal maintenant ! A moins qu'il soit occupé ? Ou alors qu'il n'ait pas envie de me voir ? Ça se trouve il est en pleine écriture ? Ou alors aux toilettes ? La porte finit par s'ouvrir et je pose mon sourire le plus charmeur. « Bonjour, je...». Hein ? Mon sourire disparaît bien vite et j'ouvre de grands yeux. C'est qui cette nana ? Ouais, parce que là, c'est pas mon beau brun qui se tient devant moi, mais une ptite rousse, sacrément mignonne, vêtue d'un... pyjama. Mon regard refuse de la quitter alors qu'elle essuie sa joue d'un truc blanc... oh putain, me dites pas qu'ils étaient en train de baiser ?! « Je suis désolée, je faisais des brownies et je suis assez gaffeuse, alors...». Je plisse les lèvres. Ouf. Pour autant, j'ai toujours du mal à réagir. « Alors, oui, c'est pour quoi ? ». Merde, faut que je parle je crois ! Et vite, sinon, elle va me prendre pour une psychopathe ! Et puis, y a pas de quoi se faire des films ! C'est juste une nana, dans son appartement, pas de quoi en tirer des conclusions hâtives... Ou peut-être que si ! Ouais, parce qu'elle est quand même vachement mignonne la nana ! C'est pas le boudin du quartier qui se tient devant moi ! Et puis, elle est là, dans son appartement ! Il doit pas inviter des inconnues chez lui ! Et puis, elle est en pyjama bordel de merde ! Ça veut dire qu'elle a dormi là ! Avec lui ça se trouve ! Et si elle lui fait des cookies, ça veut dire qu'elle veut lui faire plaisir et qu'ils se sont bien amusés ! C'est pas bon signe, pas bon signe du tout. Enfin bon, pour l'instant, la priorité est de sauver l'honneur. Je tousse légèrement, secouant un peu la tête, reprenant soudainement vie. "Bonjour". C'est un bon début. Bravo Reese, on est fiers de toi ! Je sens mes joues prendre feu alors qu'une de mes mains se perd dans ma chevelure. "Je suis désolée de débarquer comme ça, c'est que...". Que quoi ? Que tu voulais te taper le voisin ? Non, au lieu de ça, tu tombes sur sa nana ! La vie est vraiment injuste, y a pas à dire ! "Euh... Douglas est là ?". Je penche un peu la tête, tentant d'observer un peu les lieux alors qu'elle se décale, semblant m'inviter à entrer dans l'appartement. Je n'y ai jamais mis les pieds, alors timidement, je m'avance. Et putain, en plus de ça, elle a l'air sympa !! Faut vraiment que je songe à trouver un défaut à cette nana, histoire de pas passer ma nuit à maudire le monde qui m'entoure.
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Sujet: Re: A good neighbour is the one who doesn't put a password on their wifi | Reese (#) Lun 4 Juil - 5:15
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Non, tu ne rêves pas, il faut dire que la nouvelle arrivante est mal à l'aise ou du moins, elle semble bien incertaine de la raison qui l'a poussée à toquer contre la porte. Est-ce que c'est ton air de clocharde mal réveillée qui la mets dans cet état ? Ou est-ce que tes brownies crament et elle pense que tu vas faire passer l'appart au feu ? Tu respires un peu plus fort et tu ne sens rien. Pas la moindre trace de fumée dans l'air, ni de mauvaise odeur corporelle venant de ta part, c'est toujours un bonus quand des gens passent «chez soi» à l'improviste. Les secondes passent et elle ne parle toujours pas, ce qui a pour effet de te rendre nerveuse. Ok, tu ne comprends pas vraiment pourquoi alors tu agrandis ton sourire, ça peut toujours aider. Sûrement qu'elle vient voir ton frère, mais qu'elle est surprise par ta présence, tout comme lui l'a été il y a quelques jours. Après tout, personne ici n'a la moindre idée de qui tu es et même ceux qui connaissent ton existence ne doivent pas savoir que tu te trouves ici. Tu n'es pas vraiment 'réseaux sociaux' et tu n'a pas de numéro de potable actif encore. Celui que tu as pris en venant de l'aéroport croupit encore dans sa boite près du sofa dans le salon, tu t'es dis que par mesure de sécurité un dispositif de ce genre serait pratique pour quand tu commencerais à quitter ton nouveau nid, soit celui de ton frère. "Bonjour" commence l'invitée après un hochement de tête de sa part pour se donner plus de convenance. "Je suis désolée de débarquer comme ça, c'est que..." Elle cherche ses mots, le genre de choses qui t'arrivent tout le temps même si tu as la parole facile. On se souvient la fois où tu as tapé la discut' à un arbre quand tu étais bourrée, et c'était il y a pas si longtemps que ça. C'est le genre de moments dossiers que ton père s'amuse à ressortir lors des repas en famille et qui te foutent bien la honte. Ouais, vaut mieux pas entrer là-dedans. Le fait reste que tu n'as pas adressé la parole à personne mis à part Doug ces derniers jours et que tu as bien envie de faire la conversation avec la femme juste en face de toi, quitte à parler de la pluie et du beau temps. Bon, ok, faut l'avouer, Pénéloppe a aussi eu droit à un nombre incalculable de questions et de remarques de ta part, mais avec elle c'est souvent à sens unique. "Euh... Douglas est là ?" finit-elle par demander, ce qui confirme ce que tu savais déjà. « Non, Doug n'est pas là, il m'a dit qu'il y avait une soirée avec son éditeur ce soir ? Un genre de cinq à sept... Ou c'était avec son publiciste ? Je ne suis pas certaine. » Ton manque de contact avec les autres humains ces derniers jours se fait vraiment ressentir, juste une simple question et tu commences un monologue, tu dois vraiment te calmer! Inspire, expire. Ne fait pas fuir ta seule chance de socialiser Anna. « Si vous voulez, vous... » et là, tu t'arrêtes. C'est pas que tu en a assez de parler, t'en auras jamais assez de dire tout ce qui te passe pas la tête, mais en fait c'est que Pénéloppe vient d'arriver dans le cadre de porte et semble très curieuse du palier. « Nellie ! Reviens ici ! » tu dis en t'élançant quelques mètres plus loin pour la rattraper. Oui, tu l'as renommé parce que tu trouves que le prénom que ton frère lui a donné est magnifique, mais en l'appelant Nellie, c'est un peu comme un lien privilégié entre toi et la boule de poil. Doug a horreur du prénom duquel tu as affublé son toutou et te le fait bien savoir, mais là il n'est pas là alors tant pis! Heureusement qu'elle ne court pas vite, parce que tu te serais probablement étendue de tout ton long assez rapidement à essayer de l'attraper. Hop! La voilà dans tes bras. « Nellie! Trop curieuse du pallier ? Va falloir qu'on te promène de nouveau ce soir! » tu dis au chien sans te soucier vraiment de l'invité. Une fois de retour dans le cadre de porte, tu te sens le besoin de te justifier sur le prénom emprunté au cas où ton frère lui a déjà parlé de la femme de sa vie poilue (qui n'est pas toi). « En fait, son prénom est Pénéloppe, mais j'aime mieux Nellie, surnom que Doug porte en horreur!» Anna, tu t'écartes encore, l'inconnue n'est sûrement pas venue écouter ton one woman show ne comprenant que des anecdotes inintéressantes! « Mais bon, je... Vous voulez entrer pour attendre le retour de Doug ? Je ne sais pas trop il est quel heure, mais il ne devrait pas tarder! Les brownies seront bientôt prêts en plus. » Ton envie de compagnie ne s'est pas vraiment tari avec les simples mots échangés avec celle qui se tient devant toi.
Sujet: Re: A good neighbour is the one who doesn't put a password on their wifi | Reese (#) Lun 4 Juil - 12:47
The Girl Next Door
Pour le coup, j'ai bien l'air conne. Putain, mais quelle idée de débarquer à l'improviste comme ça ?! Il m'a proposé un dîner, c'est pas pour que je débarque chez lui quelques jours plus tôt, en mode "coucou c'est moi, j'tenais plus de pas te voir du coup, voilà, j'envahis ton espace personnel ! ça va sinon ?". En plus, il est même pas là et me voilà à tomber de haut alors que je me retrouve face à une nana carrément canon qui doit surement partager sa vie. J'ai la furieuse envie de me fracasser la tête contre le mur, jusqu'à ce que mort s'en suivre, mais je me retiens, ne voulant pas passer encore plus pour une tarée associable. « Non, Doug n'est pas là, il m'a dit qu'il y avait une soirée avec son éditeur ce soir ? Un genre de cinq à sept... Ou c'était avec son publiciste ? Je ne suis pas certaine. ». Et merde. Et puis, elle l'appelle Doug ! DOUG. Genre elle lui donne un surnom... Bon normal, si c'est sa copine. Pourtant, ça me fait un petit quelque chose. Et voilà que je ressens de la jalousie. J'ai encore plus envie de me fracasser la tête contre le mur. Je connais à peine ce type. Il est mignon, certes, mais on a échangé que quelques mots, avant qu'il ne m'invite à dîner... D'ailleurs, est-elle au courant ? Peut-être que je me suis fait des films... Peut-être que cette invitation était simplement amicale ? En tout bien, tout honneur, pour discuter de son bouquin. Putain, et dire que j'ai ouvert un livre pour ses beaux yeux ! Bon, je ne regrette pas vraiment, parce qu'au final, il était vraiment bien ce livre, mais bordel, si la petite Reese de dix ans me voyait, elle me foutrait un coup de pied au cul. Parce que ouais, moi, j'me suis faite une promesse quand j'étais gosse : à force d'être obligée de lire des livres méga chiants pendant mon enfance, j'me suis promis qu'une fois adulte, je ne me polluerais plus jamais la vie avec ce genre de trucs. Du coup, depuis, mes seules lectures s'avèrent être ces magasines féminins débiles, mais franchement drôles. Grâce à eux, je sais quel est mon légume fétiche et quel personnage de orange is the new black je suis. Très utile, vous en conviendrez. Enfin bref, encore une fois, j'regarde la jolie rousse un peu bêtement. "Ah". Ouais, ça c'est de la réponse utile. J'ai presque envie de me foutre des tartes, mais cela ne semble pas déranger la jeune femme qui reprend bien vite. « Si vous voulez, vous... ». Je ? Faut peut-être que je songe à parler ? Que je me barre ? Ouais, ça serait mieux pour tout le monde si je tournais les talons et rentrais chez moi. Non, au lieu de ça, je reste plantée comme une andouille face à la dulcinée du mec de mes rêves.
Enfin, pas le temps d'ajouter quoique ce soit que je sens du mouvement. Une petite boule de poil débarque et ma voisine s'active. « Nellie ! Reviens ici ! ». Hein ? C'est quoi ça ? Bon, j'avoue, les chiens, c'est pas trop mon fort. Quand j'étais gosse, j'me suis fait mordre par le chien des voisins et depuis, j'en ai un peu la trouille... Enfin là, pour le coup, il a pas l'air très méchant ce chien là et puis, il n'est pas bien gros non plus. Ça doit être un bouledogue ou un truc dans le genre. Enfin bon, la belle rousse rattrape le chien de justesse et je l'observe attentivement, alors que le clébard me regard bizarrement. Quoi ? J'ai un truc sur la tronche ? « Nellie! Trop curieuse du pallier ? Va falloir qu'on te promène de nouveau ce soir! ». Ouais bon, je suis un peu gênée et bien décidée à faire mes adieux et partir m'enfoncer dans mon lit ou me noyer dans mon bain. « En fait, son prénom est Pénéloppe, mais j'aime mieux Nellie, surnom que Doug porte en horreur!». Doug... Encore ce surnom. C'est assez bizarre de l'entendre le dire. Moi même j'ai déjà bien du mal à l'appeler par son prénom, dans ma tête il rest "le voisin sexy", ce qui lui va vraiment bien. Douglas c'est... trop sérieux. Je sais pas, j'ai un peu de mal, mais je suis bizarre aussi, alors bon. Je tends la main vers la chienne et caresse maladroitement le haut de son crâne. "Elle est... mignonne", que je lâche alors que la chienne me lèche la main. Bon, au moins, elle ne m'a pas croqué un doigt, je dois m'estimer heureuse. « Mais bon, je... Vous voulez entrer pour attendre le retour de Doug ? Je ne sais pas trop il est quel heure, mais il ne devrait pas tarder! Les brownies seront bientôt prêts en plus. ». J'ouvre de grands yeux. Quoi ? Non. J'vais pas l'attendre chez lui !!! Il va croire que je lui colle les fesses !!! "Non je /", pas le temps de terminer qu'elle a tourné les talons. Ah bah okay, d'accord. Timidement, je mets un pieds dans l'appartement, sentant immédiatement l'odeur de chocolat envahir mes narines. Putain d'bordel, ça sent sacrément bon. Je ferme la porte d'entrée derrière moi alors que la belle rousse est hors de ma vue. Bon bah voilà, c'est chez lui... chez elle... chez eux. Je grimace légèrement alors qu'en un sens, j'envie un peu sa place. Je fais quelques pas, découvrant un intérieur assez simple, mais harmonieux. C'est plutôt bien rangé... enfin, c'est parfaitement rangé, contrairement à ma chambre. "C'est... sympa ici", que je déclare alors que mon regard retrouve la rousse qui est dans la cuisine s’occupant de ses pâtisseries. "Au fait, moi c'est Reese", dis-je. Quitte à rester un peu, autant se présenter...
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Sujet: Re: A good neighbour is the one who doesn't put a password on their wifi | Reese (#) Mar 5 Juil - 5:49
So, you're the next door neighbour ? Anna & Reese
Nellie fait son chemin jusque dans son panier une fois que tu la mets par terre et tu la suis tout naturellement sans imaginer que la nouvelle arrivante puisse refuser ton invitation à entrer. Après tout, elle s'est déplacée pour voir ton frère sans même savoir s'il était présent ou non; s'il attendait des gens il t'aurait prévenue et il serait rentré à l'heure pour les recevoir. Non, si elle est venue ici sans le prévenir, c'est que ça doit être vachement important. Alors pourquoi déciderait-elle de quitter sans lui parler? En plus, à voir comment elle est habillée, aussi classe... Tu te sens tout de suite très moche dans ton pyjama trempé et dépareillé. Non, la femme qui te suit dans l'appart de ton frère a plus de style dans une seule de ses chaussettes que dans le contenu total de ta valise. Peut-être ont-ils un rendez-vous de prévu plus tard en soirée? Faudra que tu lui demandes. Au passage, tu lui demanderas où elle a pris son haut... Non Anna, garde toi un peu de retenue. Une fois dans la cuisine tu te penches pour vérifier la cuisson des brownies. La fourchette ne ressort pas complètement sèche, il leur reste quelques minutes au four avant d'être totalement délicieux: cuit avec le centre tendre, juste comme tu les aimes. "C'est... sympa ici" te dit la belle brune depuis le pas de la porte de la cuisine. « Oui, il faut dire que Dougie a vraiment bien réussit la déco de l'appart, je l'en croyais pas capable. » Tu ris à ta remarque et tu repenses à son ancienne chambre quand il était ado. Des vêtements partout sur le sol que ton père lui disait se ramasser à tous les soirs. En plus, ça empestait l'adolescent pas lavé à l'époque, tellement que l'odeur te hante encore. Quand il est partit de la maison pour la première fois, ton père a tout frotté et a laissé la fenêtre ouverte pendant une semaine pour faire entrer l'air frais. C'est peut-être ton nez qui te joue des tours, mais depuis tu as toujours l'impression que cette pièce schlingue même si depuis ton frère a appris à ramasser ses vêtements à a prendre des douches. La belle invitée se tient toute droite, un peu crispée. Bon, tu connais qu'un seul remède pour lui redonner le sourire et c'est le chocolat! Ça tombe bien, dans pas longtemps tu en auras à lui offrir. "Au fait, moi c'est Reese" finit-elle par dire après quelques secondes de silence. Tu as envie de lui offrir un siège, mais à la voir aussi... mal à l'aise ? Tu aimes mieux prendre ça cool. Une conversation debout dans une cuisine c'est tout à fait convenable. « Enchantée, moi c'est Anna » réponds-tu heureuse d'enfin savoir son prénom. Bon, tes petits délices doivent être prêts maintenant. Armée d'une mitaine de cuisine, tu les sors pour les déposer sur la cuisinière histoire de ne pas abimer les comptoirs de ton frère. Une fois, tu as fais cramé le revêtement de l'ilot dans ton appart avec Liam et depuis... Repenser à ton ancienne vie te serre le coeur. Tu t'en tirais bien aujourd'hui pour ne pas penser au passer, pourquoi a-t-il fallut que ton esprit dérape ? Bien vite, tu chasses tes pensées, enfin, tu essaies mais ce n'est pas toujours facile. « Alors Reese, qu'est-ce qui t'amène. As-tu un rendez-vous avec Douglas ? » tu lui demandes histoire qu'elle fasse la conversation le temps que tu reprennes un peu de convenance. Normalement tu l'aurais vouvoyée, mais là ton cerveau a sauter quelques connections, tant pis! Avec ses vêtements trop beaux, son arrivée impromptue tu te dis que maintenant est le bon moment pour lui demander la raison de sa visite et vérifier ton hypothèse. Pendant qu'elle te répond, tu découpes ta réalisation en petits carrés que tu mets dans une grosse assiette ronde. Ils sont encore chauds, mais pas trop. Juste parfaits pour être mangés. Une fois que tu as terminé, tu t'approches de Reese et lui tends l'assiette pour qu'elle en prenne un. « Je te laisse l'honneur d'y goûter en premier » parce que si ça tenait que de toi, tu engloutirais le tout en moins de temps qu'il en faut pour crier 'ciseaux' !
Sujet: Re: A good neighbour is the one who doesn't put a password on their wifi | Reese (#) Mer 6 Juil - 11:13
The Girl Next Door
Je suis là, dans son appartement, ne sachant ni trop quoi faire, quoi dire ou même quoi regarder. Je suis un peu paumée et si d'ordinaire, je semble être la seule à sortir un peu du lot, la jeune femme qui se tient devant moi semble être pire que moi. Est-ce une mauvaise chose ? Je ne sais pas. C'est vrai quoi, elle n'a pas peur de me faire entrer de la sorte chez elle. J'aurais pu être une psychopathe, sortir un couteau de ma culotte et découper sa peau pour me faire une robe de chambre... Ouais bon, faut que j'arrête d'avoir des idées comme ça ! Kenna m'a fait regardé un film d'horreur l'autre jour et croyez-moi, c'était pas la joie. Quoiqu'il en soit, cette fille est vraiment amicale et si une partie de moi éprouve une certaine jalousie à son encontre, je ne peux me résoudre à la détester.
Comment faire alors que son sourire devient presque contagieux et que son beau regard laisse transparaître une gentillesse rare de nos jours. Pas étonnant que Douglas et elle soient... en couple. Olala, ça m'écorche l'esprit de le penser et pourtant, plus les minutes passent, plus l'idée se fraye un chemin dans mon esprit. Alors pourquoi ? Pourquoi m'a-il invité à dîner ? Peut-être qu'il ne cherche qu'une amitié ? Une relation solide avec une nana. Je suis du genre à croire en l'amitié fille-garçon, mais... pas avec lui. Pas avec ce mec qui me plait tant. Ça serait vraiment trop gênant ! Peut-être qu'il croit que je suis lesbienne ? Ouais, c'est fort probable. Je vis dans une colocation exclusivement composée de filles. Ça aurait pu être possible... Pourtant non, moi y a que les hommes qui m'attirent. La preuve en est que mon voisin ne me laisse vraiment pas indifférente. Putain, c'était bien ma veine ça, de tomber sur un type déjà en couple ! Avec une fille super sympa en plus ! Elle ne pouvait pas y mettre du sien aussi elle. Devenir grosse, moche, avoir un mono sourcil et puer de la bouche ? Ne peut elle pas faire un tout petit effort et devenir vraiment insupportable ? Avoir des seins siliconés bien trop gros, une voix insupportable et un pur regard de chienne en chaleur ? Non, bien sûr, c'est trop demander ! « Oui, il faut dire que Dougie a vraiment bien réussit la déco de l'appart, je l'en croyais pas capable. ». Et encore cette manière de parler de lui. Ce surnom qui glisse si facilement sur sa langue alors que moi, je peine à me faire à l'idée que son prénom est Douglas. Mais au fond, elle n'a pas tord. La décoration est vraiment pas mal... Peut-être que c'est un signe en plus. Le destin qui me dit : regarde poulette, vous étiez vraiment pas fait pour être ensemble ! Parce que ouais, moi et la déco, ça fait un peu cinq. Si l'appartement dans lequel je vis est assez bien aménagé, je n'y suis pour rien. C'est Johan qui a pris en charge la décoration. Le seul espace qui m'est exclusivement réservé n'est autre que ma chambre. Et disons que là dedans, c'est plus le bordel qu'autre chose. Alors, à moi que les fringues qui traînent par terre soit le nouveau style à la mode, ma déco est très rudimentaire. Un jour, j'ai voulu refaire la décoration après avoir regardé D&Co, une semaine pour tout changer, mais c'est à croire que je n'ai pas les talents de décoratrice de Valérie Damido. Non, moi, j'ai fini par peindre un seul mur parce que j'avais la flemme de faire les autres. Résultat, ma chambre se retrouve avec un mur bleu. Ça fait un petit style.
« Enchantée, moi c'est Anna ». Anna, c'est jolie Anna... Ouais, c'est beau, ça fond sous la langue. Anna c'est doux et charmant. Comme elle. Pas comme moi. Ouais, moi j'ai un prénom de garçon, parce que mes parents sont pas très doués. Je lui souris timidement, un peu mal à l'aise d'être là, dans l'appartement d'une fille qui partage une certaine intimité avec le mec que je convoite, du moins, que je convoitais. Si elle savait, elle m'aurait déjà probablement balancé ses brownies à la gueule. Et si ma vie se résume majoritairement à mon amour pour la bouffe, je préfère les gâteaux dans ma bouche que sur ma tronche. « Alors Reese, qu'est-ce qui t'amène. As-tu un rendez-vous avec Douglas ? ». Merde, la question qui tue. Je lui dis quoi ? J'invente un truc ? Non, je suis une très mauvaise menteuse. Vaut mieux pas aller sur ce terrain là. Il ne me reste qu'une terrible solution : dire la vérité... En omettant quelques détails. "J'suis là pour son livre", que je commence en lui montrant le bouquin que je tiens de ma main droite. "On a fait un marché : s'il me plaisait, il devait me le dédicasser... Si le livre me plaisait, hein ? Pas autre chose...". Reese... ta gueule ! Je trouve soudainement la table basse super intéressante. Putain le boulet. J'aurais pas du venir, j'aurais du attendre ce fameux dîner, comme prévu... Quoique non. J'aurais pas du accepter cette sortie. Ni craquer sur mon voisin. Ouais, j'aurais mieux fait d'ignoirer son existence. « Je te laisse l'honneur d'y goûter en premier ». Je sursaute, ne l'ayant pas vu venir. Pourtant, elle est bien là, juste devant moi, une assiette remplie de brownies devant elle. Putain, elle est vraiment trop gentille, c'est vraiment pas juste. Pas juste du tout ! Je suis sûre que dans d'autres circonstances, on aurait pu être copines. Elle m'offre de la bouffe, bordel, c'est un motif de demande en mariage ça ! J'attrape un gâteau et souris à la belle rousse. "Merci". Bon, Reese, ne fais pas de conneries, bouffe pas tout d'un coup ! Tu te souviens la dernière fois que tu as laissé ta folie alimentaire prendre le dessus, t'as fini à l'hosto avec un lavage d'estomac ! Je croque un petit morceau et... Oh putain d'bordel de merde ! C'est trop bon !!! "Oh mon Dieu, c'est quoi cette recette de malade ?", que je demande, oubliant toutes gênes. Ouais, quand la bouffe entre en compte, y a plus rien autour.
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Sujet: Re: A good neighbour is the one who doesn't put a password on their wifi | Reese (#) Jeu 28 Juil - 0:03
So, you're the next door neighbour ? Anna & Reese
T'avais quand même raison quand tu pensais qu'elle avait un rendez-vous avec ton frère, juste c'est pas vraiment ce à quoi tu t'attendais. Tu veux dire, t'es en pyjama dégueulasse, tu lui as ouvert la porte avec de la farine sur la joue, faut pas oublier ! Reese, elle, est arrivée tellement... parfaite. En la regardant, on voit que tout est impeccable, de la tenue aux cheveux, rien à redire. Voilà, faut pas chercher ailleurs des termes lorsqu'on en a pas besoin. Tu peux pas t'empêcher de te sentir un peu petite dans tes chaussons, mais en même temps tu n'es pas en compétition avec elle. Dougie c'est ton frère et à ce que tu saches, tu es l'unique petite sœur ! Alors pas besoin de te sentir mal si ses amies sont des genres de beauté fatales de l'hémisphère sud. Juste, ça t'apprendra à dormir jusqu'à 16h et passer ta journée habillée en mou, faut te ressaisir Anna. Tu as pas osé dire à ton frère que tu comptais rester longtemps... enfin, si tu lui as dit, mais il a sûrement pas compris quel longtemps tu insinuais. Pas le genre de longtemps qui n’arrive jamais, parce que tu penses pas repartir en fait, pas si ta vie ne change pas. C'est pour ça que tu l'amadoues avec des gâteaux, des cupcakes et des brownies, enfin tu essayes, il n'est pas là pour en manger, mais ils semblent quand même délicieux à voir la réaction de ton interlocutrice. « Le truc, ce sont les copeaux de chocolat mi-sucré qui viennent combler le mélange, c'est ce qui donne le goût fondant » tu dis avant de prendre une grosse bouchée peu gracieuse. En réalité, c'est qu'entre toi et le chocolat, les bonnes manières n'ont pas leur place. Bon, Reese n'est pas venue pour tes recettes Anna, si elle souhaite elle-même reproduire tes brownies elle peut juste aller la chercher sur internet. Le livre, elle est ici pour faire dédicacer son livre, celui de Dougie à vrai dire, même si pour le moment t'as envie qu'elle passe un peu de temps avec toi qui est en cruelle manque de compagnie. Au moins elle t’a suivie dans la cuisine, c’est une bonne nouvelle. Sinon, peut-être était-elle attirée par l’odeur de chocolat, odeur que tu suivrais au bout du monde. C’est rare de trouver des femmes aussi addict que toi au sucré, faut le dire. Un rapide coup d’œil vers l’heure te confirme que ton frère n’est pas sur le pas de la porte encore. C’est à ce moment que ton téléphone tout pourri bip, pour voir si un message de l’ainé. « Dougie vient de m’écrire, il doit passer chercher un truc ici avant d’aller à son diner. Tu veux l’attendre ici ? » tu demandes, la voix pleine d’espoir. Oui, tu aimes Nellie, mais voir des têtes fraiches ça te fait terriblement de bien.
Sujet: Re: A good neighbour is the one who doesn't put a password on their wifi | Reese (#) Sam 30 Juil - 22:13
The Girl Next Door
« Le truc, ce sont les copeaux de chocolat mi-sucré qui viennent combler le mélange, c'est ce qui donne le goût fondant ». Je suis là, face à elle, acquiesçant sans réelle conviction. Bien sûr, je la crois, mais disons que mes notions culinaires ne sont pas très élevées. Ouais, moi, je suis une telle calamité en cuisine, que mes colocataires ont trouvé judicieux de me bannir du lieu en question. Bon, au moins, ils savent qu'il ne faut pas compter sur moi en cas de grosse faim, mais quand même, ça peut s'avérer vexant à la longue. Comme le dit ma mère, je ne suis pas bonne à mariée. En même temps, je suis un peu féministe dans l'âme. Un peu malgré moi, je dois bien l'avouer, mais il est fini le temps où la femme n'avait sa place dans le foyer juste pour faire le ménage et à manger... Et fort heureusement parce que sinon, j'aurais été cuite de chez cuite. Pour le coup, j'aurais été célibataire à vie, ça n'aurait pas été juste une crainte comme aujourd'hui, mais une certitude. Quoiqu'il en soit, Anna ne semble pas dans la même position que moi, bien au contraire, ses aptitudes culinaires dépassent largement les miennes en témoigne ce délicieux gâteaux dont il ne me reste qu'une bouchée avant de lui dire définitivement adieu. Au moins, je ne suis pas venue pour rien. Ouais, à défaut d'avoir croisé le beau brun, j'ai gagné une sucrerie... C'est pas mal comme deal, non ? Oui, bon, je ne sais pas. Le brownie a fait ses preuves, en témoignent mes papilles qui frémissent encore... Est-ce également le cas de Dougie ? Oui... non ? Peut-être ? Je ne le connais à peine et pour preuve, nous n'avions eu le loisir de discuter que lorsque je l'avais croisé dans les bureaux de l'immeuble où je travaille. Une petite conversation qui fut très plaisante, mais qui me laisse un bons nombres de points d'interrogations en tête. Et celle en tête de liste n'est autre que l'identité réelle de cette jolie fille. Est-ce sa copine ? Si oui, je n'ai pas l'ombre d'une chance, non, pas même une ombrounette. Rien, queudal, nada ! Parce que cette nana, même en pyjama, elle est méga belle. Je ne fais pas le poids et puis de toute façon, il est hors de question que je marche sur les pieds d'une fille qui se croit en couple et hors de danger. Pas question de devenir "l'autre", la connasse qui pique les mecs des autres. Non, non, non.
« Dougie vient de m’écrire, il doit passer chercher un truc ici avant d’aller à son diner. Tu veux l’attendre ici ? ». Surprise, je relève mon visage vers la belle rousse, sortant brutalement de mes pensées. Hein ? Quoi ?! Je suis obligée de me concentrer pour remonter le fil de sa phrase et finalement, tout devient clair dans mon esprit. Enfin, pas tout, mais au moins, j'ai compris sa phrase, c'est déjà un grand miracle de la vie. Tout à coup, je me sens gênée, du moins, encore plus. L'idée que Dougie me découvre chez lui... sans lui, me fout la trouille. Il va croire que je tente d'envahir son paysage. Ouais, s'il me trouve là, dans sa cuisine en train de bouffer sa réserve de chocolat, il va croire qu'une seule conversation m'a suffit pour empiéter sur sa vie privée. Oh putain, non, hors de questions qu'il pense ça ! Et puis, de toute façon, en ai-je quelque chose à faire de son avis ? Non. Ouais, c'est vrai quoi, le mec est en couple et il m'a fait croire qu'il voulait un rancard avec moi. Qu'il aille se faire foutre ! Pas question de le voir. "Euh non j'ai euh". Allez poulette, plus que quelques minutes de torture, tu peux le faire. Trouve une excuse, une bonne excuse... "Y a question pour un champion qui va bientôt commencer". Bon, pour la bonne excuse, on repassera. "Du coup j'dois euh...". Je recule, tentant de m'échapper le plus délicatement possible. "y aller... ouais, j'dois y aller !". J'arrive dans l'entrée, plus que quelques pas et mon dos rencontre la porte d'entrée. "Merci pour le brownie et puis... à plus !". Je ne lui laisse pas le temps de reprendre que j'ouvre la porte et m'enfuis au plus vite de l'appartement. Je traverses le palier, ouvre la porte de mon chez moi et claque la porte derrière moi, complètement essoufflée, alors que concrètement, je n'ai fait que trois mètres... Emory a surement raison : il faut que je me mette au sport.
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A good neighbour is the one who doesn't put a password on their wifi | Reese
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