I'm just an angel that's fallen from grace (Kathleen)

Kathleen Duncan

There are times when I miss the light but I'm not afraid of the dark

les informations en vrac

1 ○ Je suis issue d'une famille nombreuse. Nous sommes six enfants. J'ai un grand frère, une grande sœur, une jumelle et deux petites sœurs. 2 ○ Nos parents sont décédés dans un accident de voiture quand j'avais 10 ans. Après leur mort, nous avons étés élevés par nos grands-parents, propriétaires d'un centre équestre à Island Bay. 3 ○ On raconte que j'ai su monter à cheval bien avant de savoir marcher. Honnêtement, j'ai un peu de mal à y croire, mais une chose est sûre, l'équitation fait partie de ma vie depuis jours. 4 ○ J'ai fait énormément de compétition quand j'étais jeune, notamment du saut d'obstacles. J'ai remporté un paquet de prix et je crois pouvoir dire, sans me vanter, que j'étais extrêmement douée. Mais à la suite d'une mauvaise chute, m'ayant coûté ma place pour les jeux olympiques, j'ai décidé de tout laisser tomber pour me concentrer sur mes études et le dressage. Plaquer la compétition pour devenir monitrice a été le pire choix de ma vie. J'aime ce que je fais, mais je ne peux pas m'empêcher de regretter. 5 ○ À la mort de notre grand-père, notre grand-mère ne se sentant plus capable de gérer le centre toute seule a décidé qu'il était grand temps pour moi d'en prendre les rênes. 6 ○ Je suis une grande sportive. J'ai pratiqué, en plus de l'équitation, de nombreux sports comme le tir à l'arc, la gymnastique rythmique ou encore l'escrime. 7 ○ Depuis que je suis au commande du centre, la relation que j'entretiens avec ma jumelle s'est dégradée. Notre passion autrefois commune ne semble plus l'attirer et le moins qu'on puisse dire, c'est que je ne fais pas beaucoup d'effort pour la comprendre. Pourtant, cette distance me fait souffrir. 8 ○ Je ne suis jamais tombée amoureuse. J'ai eu des petits copains, mais je n'ai jamais rien ressenti pour eux. J'ai peur d'avoir un cœur de pierre, de m'être construit, sans le savoir, une muraille infranchissable et d'avoir enfermé mon cœur à double tour dans un coffre. Mais je ne perds pas espoir, un jour, je trouverais la personne à qui confier la clef. 9 ○ Cinéphile, j'ai une collection impressionnante de DVD et une semaine sans ciné est une semaine ratée. 10 ○ Je ne l'avoue pas à grand monde, mais je suis une grande fan des Disney. D'ailleurs, je rêve depuis toujours d'aller au pays de Mickey. 11 ○ Un autre de mes rêves est de visiter le pays de glace et de feu, l'Islande. 12 ○ J'ai quelques années de mannequinât à mon actif, mais on ne peut pas vraiment dire que ce soit mes préférées. Je suis plus à l'aise derrière un appareil photo que devant. 13 ○ Vous l'aurez compris, comme toute photographe qui se respecte, j'ai tendance à photographier tout et n'importe quoi, à capturer les moments les moins utiles au plus opportuns. Mais au moins, les souvenirs sont immortalisés à jamais.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ avatar pris</pris> ebba zingmark

l'histoire de ma vie

Put me to the test, I'll prove that I'm strong

Naissance. 8 juin 1992. Enfance heureuse.
Beaucoup d'amour. Famille parfaite. Mots d'enfants.
Une jumelle. Un frère. Des sœurs.
Moments joyeux. Sourires partagés. Trop d'amour.
Des disputes. Des peines. Des éclats de rire.
Des cris. Des pleurs. Puis le drame…

Novembre 2002
Nos parents étaient habitués aux dangers. Ça faisait partie de leur quotidien. Ils savaient les risques qu'ils prenaient et ils acceptaient de mettre leur vie au service de celle des autres. Ils étaient, pour nous tous, nos héros. Mais les vrais héros ne sont pas invincibles, les vrais héros aussi, ils finissent par mourir. Et ils sont partis un soir de novembre. Un accident de voiture. Une collision mortelle entre leur voiture et celle d'un chauffard ivre. Une fuite d'essence. Une étincelle. La fin. Ils combattaient le feu et ils sont morts emportés par les flammes.

Septembre 2003
Il est tard, mes yeux sont lourds, ma jumelle dort paisiblement dans le lit à côté du mien, mais j'ai un mauvais pré-sentiment. Comme pour confirmer mes dires, des bruits provenant de l'autre côté de la porte parviennent jusqu'à mes oreilles. Curieuse, je sors de mon lit et me dirige vers la source de ce raffut. J'arrive devant la chambre de ma grande sœur et pousse doucement sa porte. Je la vois s'affairer à l'intérieur. Elle prépare des valises. « Tu pars en vacances ? » demandais-je avec innocence. Elle se tourne vers moi, cligne plusieurs fois des yeux comme pour s'assurer que je suis bien réelle. « Kathleen, tu dois me promettre de ne rien dire, d'accord ? Tu me promets que tu ne diras pas un mot de tout ça avant demain midi. » Elle me supplie du regard et je capitule. « D'accord. » C'est ma grande sœur, je ne pouvais pas lui dire non.

Juillet 2010
C'est le grand jour. Aujourd'hui je participe aux championnats du monde de saut d'obstacle. Une grande première et une porte qui s'ouvre pour un accès direct aux Jeux Olympiques, mon plus grand rêve. Seulement, ce rêve, je ne le toucherais que du bout des doigts. Je l'ai vu se briser et je sais que, plus jamais, je pourrais le réaliser.
La veille, j'ai reçu un SMS d'encouragement de ma grande sœur. Après sept ans de silence radio, elle s'est enfin souvenue qu'elle avait une famille. Et ça m'a fait mal, très mal. Je n'ai pas pu fermer l'oeil de la nuit. Je n'ai pas cessé de lire et de relire son message, de le retourner dans tous les sens dans mon cerveau. Et cette nuit agitée m'aura fait tout perdre.
Je faisais un sans faute. Il ne me restait plus que le mur à franchir. Le dernier obstacle, celui qui me mènerait tout droit vers la victoire, mais dans la dernière ligne droite, ma vision est devenue flou, mon esprit a quitté, petit à petit, mon corps et je suis tombée. L'absence de repos, l'accumulation de la fatigue a provoqué une chute de tension et j'ai perdu connaissance.
Je me suis réveillée quelques heures plus tard à l'hôpital et c'est là que j'ai compris que c'était fini.

Février 2017
Ça fait deux ans jour pour jour que grand-père est parti et le vide qu'il a laissé dans mon cœur ne pourra jamais être comblé. La seule chose qui me rattache encore un peu à lui, c'est le centre équestre dont j'ai hérité. Et je me bats un peu plus chaque jour pour qu'il continue de fonctionner, pour que de là où il se trouve, grand-père soit fier de moi.

Une légère brise vient caresser mon visage. Le vent se lève, le vent tourne et il est synonyme de changement, de renouveau. Alors je ferme les yeux et je me mets à espérer que pour une fois, il souffle en ma faveur.