contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Dwight - Cigarettes after sex. (#) Sam 1 Juil - 1:00
Dwight Ashmore
The shade always comes at the worst time
nom ○ Ashmore, premier venu dans la tête de l'officier d'état civil chargé de t'en trouver un, celui de sa grand-mère paternelle ou une connerie du genre. prénoms ○ Dwight, un autre hasard t'ayant été pour le coup, bénéfique. âge ○ Trente-huit longues années shakespeariennes. lieu de naissance ○ Quelque part en Irlande. Tu te passes bien d'en connaître les détails. statut civil ○ Célibataire depuis deux ans, tu t'es barré comme ça, sans même te retourner, ruinant le lien qui t'unissait depuis tant d'année à ta bouffée d'oxygène. Aujourd'hui, tu t'en mords encore les doigts. orientation sexuelle ○ Les courbes féminines font chavirer ton cœur d'artichaut. métier/études ○ Gérant d'un bar underground ayant ouvert il y a de ça deux mois, après avoir vendu ton bien bristolien un an plus tôt. groupe ○ Lost in my mind. avatar choisi ○ James Franco le magnifique.
les informations en vrac
la partie anecdotes ○ Serait-ce du mépris de dire que tu n'as pas commencé ta jeune vie sur des bases stables ? Pouvons-nous vraiment juger le gamin sans repères, traîné de foyers en familles d'accueil jusqu'à une émancipation un peu trop précoce ? - Pourtant, jamais l'idée de partir à la recherche de tes géniteurs, de tes origines, de ton abandon, ne t'as effleuré l'esprit. Tu les remercierais presque d'un air dédaigneux que l'on te connaît trop. - A seize ans, tu quittes les bancs d'une école que tu ne fréquentais déjà que par intermittence, peu ambitieux, peu assidu dans tout ce que tu entreprends. En vérité, ils t'ont mis à la porte, mais ces gens-là n'aiment pas les scandales et tout ce qui peut nuire à la pseudo réputation de leurs édifices. - Tu avais pourtant ce rêve de gosse de bosser dans le ciel ou même au-delà; pilote de ligne, astronaute.. ton côté lunaire a toujours été fasciné par le spectacle vertigineux que réserve parfois les cieux. - Sans repère et livré à toi-même, rien et surtout personne n'arrivaient à te poser le minimum de restriction nécessaire qui aurait pu te sauver la mise sur bien des points. Pourtant loin d'être idiot ou ignare, quelque peu orgueilleux aussi, tu ne voulais pas passer pour un monsieur tout-le-monde, un suiveur de plus. Tu avais ce petit côté chef que l'on admirait plus que l'on osait reprocher. Influencé par un monde plutôt anarchiste, tu n'avais aucune limite sur l'apprentissage d'une vie par toi-même, et à ta manière. - Il y a cette haine indescriptible au plus profond de tes entrailles, celle sur laquelle pas même toi ne peux poser de mots. C'est elle qui te traîna par le bas, répondant à la provocation par des gestes, celle qui accentua ton tact et qui fit disparaître un semblant de diplomatie. Tu étais la brut, le sauvage, celui qui n'hésitait pas à donner les coups quitte à en recevoir en retour. Au final, le poste des sbires t'accueillait bien plus que les lits d'hôpitaux. - A peine as-tu soufflé ta vingtième bougie qu'on te repère dans l'un de ces combats de coqs, comme tu aimes encore à les nommer aujourd'hui. Ton nez saigne encore que tu te retrouves sur un ring, à apprendre les rudiments d'une voie que tu pensais connaître. Tu prends en maturité au fil du temps, tu acquières même d'une notoriété grandissante dans le monde de la boxe anglaise et bien au-delà. Tu quittes ton trou à rat grâce à ta première prime de combat, un agent t'es trouvé, capable de supporter tes fréquents pétages de plombs et ton immodestie quand ta tête s'implante en tête des journaux. T'as coupé court avec le monde extérieur, davantage quand t'as surpris les accès de violence de ton supposé copain de galère sur sa belle qui obtenait toujours ta défense. Aucune ambiguïté, juste un affront à la lâcheté, foutu con au grand cœur valeureux. - Camden t'a adopté dans tes moments de solitude, loin des yeux de lynx de celui qui contrôle ton patronyme en ces temps-là où le nouveau millénaire n'a pas fini d'être arrosé. Tu as vingt-trois ans et miraculeusement toutes tes dents, celles qui perdurent à illuminer ce sourire narquois, attirant sur son passage merveilles et gangrène. Les sponsors te lâchent petit à petit, encore loin de la ruée vers l'or, tu restes un abruti fini dans les clubs les plus malfamés, vilain petit canard dopé comme un pou à la poudre blanche et à divers autre euphorisants. - Ton tempérament toxicomaniaque devient ingérable, écrase l'esprit sportif, t'entraîne, agonisant au fin fond d'un caniveau un soir où le mélange eût raison de ton utopique invincibilité. Tu passeras deux semaines en soins intensifs pour finir dans un centre de désintoxication les six mois qui s'en suivirent. Tu es tombé de si haut pour si peu, bien bas. - Tu as longtemps fait parti de ceux qui idolâtraient sans une once de lucidité le club des 27 quand l'humilité se vaudrait de ne pas célébrer la mort des légendes. Tu pourrais en faire partie, symboliquement parlant, par une renaissance. Le Dwight des thérapies incessantes, tu l'as enterré quand ta vie a pris un nouveau tournant. Cela faisait à peine un an que tu avais quitté la rehab, ainsi que Londres. Changer d'air, tout plaquer, instantanément, quand rien ni personne ne t'y rattache réellement, cela faisait partie d'une longue liste remplie par ta propre initiative, aidé par les preux conseils de ton surveillant thérapeutique. Te voilà à Bristol, quelque peu hanté par le Dwight d'antan sur tes poussés noctambules et le fait d'y trouver une véritable vocation. Tu es désormais clean (mais ne te prive pas sur les cigarettes magiques, comme tu aimes à appeler ta consommation personnelle), indépendant, grandi et tu ne cesses d'en apprendre sur toi même, sur ta capacité d'empathie et d'un béguin naissant au détour d'un premier regard. - Le regard sombre sur un visage poupon, tu pouvais le contempler durant de longues minutes sans même te cacher. Elle avait quelque chose d'unique, une part de mystère qui fit du café où elle officiait par intermittence un lieu d'évasion, loin d'un train de vie instable et toujours un peu surprenant. Le café était devenu un endroit fétiche, un passage essentiel pour te perdre dans tes pensées. Elle n'avait rien d'autre d'une môme que son jeune âge. Seize années d'énigme à percer, Seize foutues bougies inaccessibles selon les mœurs. " En tout bien tout honneur. " Mais rien ne surpasse l'homme borné. - Tu n'es pas un grand romantique, le prince charmant n'est qu'un doux songe dans un monde comme celui-ci. Le rôle du bon pote s'encre à ta peau au même stade des quelques tatouages qui l'habitent. Tu te surprenais à écouter ses plaintes, son rire cassé, ses idioties d'adolescentes aussi, tout ça sans broncher quand la parole n'est pas ton fort. L'amour ne dure pas trois ans, il aurait dû durer sept ans, mais là aussi, tout n'est qu'un amas de conneries. - A ta place, je ne me vanterai pas d'avoir fait pleurer une fille. Tu as toujours été un con, Dwight, à préférer l'impulsivité aux actes réfléchis. Tu t'es tiré sans te retourner, à la volée, sans explications et surtout sans le moindre choix il y a maintenant deux ans, et tu restes persuadé encore aujourd'hui d'avoir fait la meilleure erreur de ta vie. - Tu es arrivé à Island Bay voilà presque quatre mois maintenant, et pas tout à fait par hasard. Tu as toujours un peu aimer les grands espaces et les longs voyages depuis que ton compte en banque te le permet et ce, même au temps où tu vivais en couple. Tu avais besoin de quitter le Royaume-Uni, définitivement et tu fis tes bagages en voyant tes vieux démons te suivre à la trace. Ta routine t'aurait transformer en monstre, aucune volage ne comblait le vide qui trahissait tes traits. Tu as tout plaqué du jour au lendemain pour de longues heures d'avions et une ville côtière, un véritable coin de paradis à en faire pâlir ta conception du beau. Ici, il y avait Alexy, mais pas que. C'est comme si tout te paraissait évident autour de toi, comme si les têtes t'étaient familières, comme si ton but premier pouvait changer du tout au tout en l'espace d'un seul instant. Il n'y a rien de plus jouissif pour toi que la quête de l'inconnu. - A quelques minutes en voiture, se trouve la capitale, et la routine fêtarde que tu réinstalles dans ta vie. Tu as officiellement rouvert ton bar là-haut après quelques petits contrats dans divers services de réinsertions, mais tends à apprécier l'accalmie de ton appartement dans ta petite ville adoptive. Toujours plein de contradictions, n'est-ce pas ? - Tu possèdes un tableau de chasse phénoménal, tu assumes le fait d'être un enjôleur sans restrictions. C'est ta manière d'omettre qu'un jour, tu as flanché.
les indiscrétions sur le joueur
pseudo/prénom ○ Aries âge ○ Nineteen pays/région ○ pays d'la baguette. présence ○ Dès que je peux. comment as-tu connu island bay ○ PRD. scénario/pré-lien/inventé ○ scénario d'Alexy raison de ton inscription ○ La lucidité dernier mot d'amour ○ Keur sur vos popotins.
Code:
<pris>○ james franco</pris> dwight ashmore
Dernière édition par Dwight Ashmore le Dim 11 Mar - 16:01, édité 20 fois
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Dwight - Cigarettes after sex. (#) Sam 1 Juil - 1:00
l'histoire de ma vie
Okay, yeah, I'm insane. But you the same.
Qualifierais-tu le fait de te demander quel est l’intérêt d'une question existentielle comme une question existentielle elle-même ? Le principe même de chercher une réponse introuvable, d'argumenter l'incomplet, du radotage que tout être normalement constitué et réfléchi se doit de subir, illogiquement, à un moment ou à un autre de sa vie. Il faudrait davantage souligner cette mauvaise foi qui guette tes esprits enivrés, qui te ferait dire tout et n'importe quoi en un claquement de doigt, en un changement de décor, d'ambiance, d'entourage. Oui, le comptoir est cet allié qui passe son temps à planter des couteaux dans le dos, et ton fichu karma est une cible intéressante pour les âmes en perditions. Qui se ressemble s'assemble, et le puzzle n'en est qu'au début de sa constitution. Tu as toujours mis un poing d'honneur à renier tes véritables origines. L'Irlande pour toi, c'est avant tout un univers miséricordieux, un temps aujourd'hui révolu. C'est aussi la Saint Patrick, les bonhommes verts, les Cranberries ou encore Bono et sa bande. L'Irlande fut aussi ta terre durant tes trois premiers mois de vie et, honnêtement, tu te demandes encore comment tu as pu finir dans une pouponnière londonienne en ces années de conflits ardus séparés par la mer, sûrement une question d'accessibilité à l'adoption, et un bon débarras des enfants damnés de l'île. En vain. Personne n'eût de véritable coup de cœur pour une petite bête de foire comme toi au passé inconnu mais douteux. Il y en a eu des âmes bienveillantes à ton égard, de nombreuses même, mais tu avais toujours le chic de tout gâcher, qu'importe la manière, tu en prenais même goût. Enfant sauvage, gamin hirsute, ingérable, tu t'en sors bien sans l'essentiel ou la famille, petit joyaux que tu refuses à de maintes reprises, il est tant pour toi de voler de tes propres ailes.
L'indépendance est une valeur sûre de ton signe de feu. Tu fonces tête baissée, prends goût à la liberté rustique. Tu n'es visiblement pas seul, certains la subissent, d'autres comme toi la choisissent, et c'est à celui qui sélectionnera son état miséricordieux que tu confieras tes armes, tes faiblesses, ta confiance bien trop précieuse. Seize ans et les sbires clament déjà ton nom. " Qu'est-ce qui t'amène cette fois ?" Vol de pâtes, outrage, altercation, rame de métro customisé de manière illégitime ? La liste aurait pu s'allonger si ta raison grandissante n'avait pas surpassé les conneries qui te faisait voir au monde, toi qui brille dans l'ombre, bien loin des pancartes larmoyantes et de la guitare de certains colocataires de l'époque. Tu voulais t'en sortir, par toi même et uniquement en ton nom, idéalisant ta conception du monde à ta manière, absurde ou fabuleux, qu'importe ce qu'autrui pensera de toi.
En premier lieu, il y a ce goût amer qui serre, noue ta gorge, celui qui convertie ta bouche en une sécheresse désertique qu'aucun breuvage ne peut satisfaire. S'ensuit une mâchoire qui s'emplâtre, à l'instar de tout ces muscles faciaux qui se crispent. Tes mouvements, jusque là brusques et enjoués, se dénaturent. Ils deviennent lent, monotones, presque absents. Tu commences à sentir les gouttes perler considérablement sur ton front, humidifier la totalité de ton épiderme brûlant pour t'épargner les souffrances d'un vent glacial. Tu recommences à te faire tout petit, après de longues heures planté sur ton gigantesque piédestal. Tu sens ton cœur battre au rythme des nuisances extérieurs : basses, cris, le moindre casseau de verre transperce ton crâne et tes sens, ils se brouillent définitivement quand les voix proches, lointaines à la fois, s’apitoient sur ton sort, te questionnent pour la plupart, des bribes de conversations que tu essaies tant bien que mal d'assimiler avec brio. Le moindre mouvement réveille ce vertige anormal, celui qui multiplie tes angoisses, la peur d'un univers que tu pensais déjà connaître. Mais ne sais-tu donc rien Dwight ? Ignores-tu ta vulnérabilité si... évidente ? Comment puis-je te prendre en pitié, moi, simple passant du soir, face à l'homme tout-puissant bousculé, recroquevillé, grelottant à la lumière des néons, effrayant sous sa pâleur funèbre ? Mais tu es si grand, Ashmore. Si fort, si glorieux et impérissable, qu'il t'en faudrait bien davantage pour te faire tomber, définitivement.
Niais à souhait, l'amoureux. Le terme te révulse, le sujet tout entier t'apparaît si nauséabond. Et puis, ça veut dire quoi "tomber sous le charme, tomber amoureux. " ? "Tomber", encore, toujours un peu plus bas dans l'illogique, preuve que si cela devait t'arriver un jour, tu tomberais vraiment bien bas. Les attaches sentimentales et tout le blabla, les soap opéra, ces conneries qui nous rabiboche Gwen et Brandon tout les quatres/cinq matins entre deux viols et un vol de chaton par la méchante Becky. C'est toujours le même scénario, on va te dire que l'amour est subjectif, qu'il existe sous diverses formes, mais l’expérience reste la même au final, non ? On s'attache, on fuit, on puise notre source dans la prise de tête. Comment l'Homme peut-il se sentir aussi seul pour donner de sa personne à une autre qui s'ignore elle-même ? Et toi aussi, qu'est-ce qui t'a pris de croquer la pomme ? Tu restes fixé sur une idée de lobotomisation quand la logique privilégierait la remise en question pure et simple. Tu es le phénix qui renaît de ses cendres, un homme nouveau. Un chouette type, bien dans ses baskets, celui qui trimbale son vieux cuir n'importe où, en janvier ou en août, celui qui fantasme devant la filmographie des frères Coen, miroir égrillard d'un opiomane gai, toujours un peu bourru, totalement accroc aux paris foireux, aux jeux d'argent, le poker en premier lieu. Il n'y a pas grand chose que tu pourrais rajouter, déplorable quand on sait comment l'Homme est un être reconnu pour sa complexité et son étrangeté. Il y a la face visible et la face cachée de l'iceberg, l'imposante partie que l'on découvre au fur et à mesure que le temps passe. Et jamais tu n'aurais crû faire partie un jour de ces gens à la ramasse qui trouvent un sens à leur vie au plus grand des hasards, à la suite de rencontres fortuites, d'un simple échange de regard. Elle s'appelait Alexy. Enfin, elle s'appelle toujours Alexy, du moins tu l'espères, tu as pris l'habitude d'en parler au passé les rares fois où son nom sacré s'articule au détour de quelques vulgaires thérapies de comptoir. Elle était belle comme un ange, un ange de onze ans ta cadette, seize piges, une vie à peine entamée que Cupidon s'activa déjà à jouer avec ses nerfs. Tu te serais senti coupable si mademoiselle s'était de prime abord comportée comme une nénette de son âge, mais c'est bien elle en son tout qui t'aura tapé à l’œil, toi la girouette, à des kilomètres d'un possible projet de ménage, tu te vois pris au piège dans une tour sans issues, et le pire dans tout ça, c'est qu't'aimais ça. Tu aimais tellement que tu en redemandais encore et encore. Tu ne pensais pas tomber si rapidement dans le cliché du grand ours brun au cœur tendre, va savoir pourquoi ton palais a toujours rejeté ceux à la guimauve. Sept belles longues années inespérées, traversés par ta possible bipolarité et les nombreux accès de colère de la brune. C'est comme si, à force de complétude, vous étiez tout les deux rendus à être deux pâles copies de dégénérescences.
"I know that you say I get mean when I’m drinking. But then again sometimes I get really sweet. So what does it mean if I tell you to go fuck yourself or if I say that you’re beautiful to me? "
On pourrait t'appeler la valise ambulante, livré sur un plateau à roue par un destin qui te guide, déconnecté de tout avis qui leur est propre, à ces gens-là. Ton arrivé à Londres ne doit pas compter, mais chaque ruelle est analysé dans sa profondeur comme un chat irait nommer domicile tout ce que son flair ne fuit pas. Ton déménagement soudain et forcé à Bristol fut l'une de tes plus belles réussites. C'était un Londres miniature, avec des paysages un peu plus charpenté par une touche de verdure et des habitants moins emmanchés que tes compatriotes anonymes de la capitale. Il y avait au détour d'une rue commerçante le meilleur café noir qu'il soit, toi qui avait jusqu'à maintenant pris l'habitude de commencer ta journée d'une bière décapsulée. La caféine, une sainte drogue pour un organisme sevré et belliqueux qui ne divorcera pas pour autant de sa Marie Jeanne et de son traditionnel four-twenty. Tu as décidé de t'installer dans un bel appartement modeste en centre ville, à deux rues de l'affaire que tu venais de lancer : un pub, pas celui dont tu es le fidèle client, mais celui dont tu détiens les clés. Celui que tu agences, que tu décores, que tu tiens, l'énorme challenge d'une vie entière passée sur ta propre recherche d'identité, tu n'as pas trente ans que tu te retrouves enfin dans un semblant de stabilité, une routine agréable malgré ton manque de sommeil. Tu passais la soirée et une bonne partie de la nuit au bar pour finalement rentrer et t'installer sur le canapé devant l'une de ces sitcoms britannique en attendant le réveil de ta douce, celle qui donnait à ta demeure l'apparence d'un nid douillet. Tu t'allongeais ensuite dans ce grand lit quand elle partait suivre ses cours, fermant l’œil jusqu'au midi pour aller taper dans un sac le reste de la journée à la salle. Tu rentrais souvent tard quand elle faisait l'éloge de venir vivre sous ton toit, alors quelque fois, ça dégénérait, pour un plat inutile, des dépenses frivoles ou des doutes accablants. Et quelques fois, tu constatais que le Dwight d'antan aimait revenir au galop inadéquatement, mais tu n'en prenais plus compte à force : tout allait bien. Oui, tu avais tout trouvé à Bristol, jusqu'à la résurgence de tes démons enfouis. L'insouciant regard sombre de l'homme jaloux et les noises d'arsouilles outillés, les mises en garde d'un patron qui se voulait offensif quand il s'agissait de jouer à la loi du plus fort, et une rixe. La rixe de trop. Elle n'avait rien de l'embrouille entre un petit copain jaloux et l'homme qui avait posé les yeux sur son joyaux, elle ne s'était pas arrêté à quelques échanges houleux à cause d'une cigarette refusée ou de l'indélicatesse d'un client ivre que toi, gérant sentinelle, dégageait sans grandes difficultés. Elle était arrivé d'un peu nulle part, gâchant l'ambiance festive du petit groupe de gars qui s'était formé pour fêter la naissance du gosse de l'un de tes barmans. La plupart d'entre vous ne commandiez déjà plus que par l'intermédiaire d'un esprit déjà brouillé, pinté, braisé. Une braise qui répondit hâtivement aux provocations d'un amas de testostérone similaire, et un rôle de médiateur que tu laissas rapidement tombé quand les insultes à profusions entraînèrent les premières bousculades de leur part. Et t'as déconné. Tu ne sais toujours pas comment ce pied-de-biche est arrivé dans ta poigne, encore moins pourquoi tu en as fait usage aussi lâchement. Un coup; il n'avait fallut que d'un seul coup mal placé pour le mettre à terre quand les poings ne suffisaient plus. En un fragment de seconde, tu étais devenu ce monstre vulnérable et pétrifié par ses propres actes et par les tâches rougeâtres qu'elle avaient occasionnées sur ton t-shirt. Au yeux de tous, tu étais devenu le bourreau, l'anti-héros qui sauva une vie pour en gâcher une autre. Le gars s'en était sorti avec de lourdes séquelles à cause du fantôme de ton ancienne vie; celle dont tu ne pourras jamais te débarrasser complètement. Alexy avait beau être un petit bout de femme au caractère assumé, elle était aussi cette douceur qui faisait de son altruisme sa vocation. C'est à ce moment précis que tu te savais loin de la mériter. Dans l'heure qui suivit l’altercation, tu avais décidé de rentrer chez toi, de contempler son visage angélique et clos, à l'abris de tout ça, de toi aussi. Tu ne voulais pas la réveiller et l'inquiéter, tu savais d'or et déjà jusqu'où tu étais capable d'aller et tu gardais en tête de l'éloigner du monstre. Alors tu es parti, à la juste valeur de ton inconvenante fierté, avec un mot neutre posé au coin de la table de chevet, pour l'épargner définitivement. Tu es allé au poste le soir même, confessant à tes plus grands rivaux ce que tu venais de faire. Par chance, tu en ressortiras victorieux par un constat de légitime défense mais baignera seul dans la profonde culpabilité. Tu avais choisi de tout perdre volontairement, à commencer par Alexy. Tu as ensuite vendu ton bar à la première offre, utilisant le tiers de la recette dans les pourboires de la concurrence et les jeux. Tu retombais peu à peu dans cette spirale infernale laborieusement quitté, une vie d'écart et de belles silhouettes qui te tenaient compagnie le temps d'une nuit de pleine lune, les châtiments que tu t'auto-infligeais pour une damnation digne de ce nom.
Tu as appris quelque temps après que ton éternelle Bonnie Parker s'est tiré à l'autre bout du monde il y a déjà un petit bout de temps. Et ça te fait mal, ça te crève le cœur d'y penser, tu fulmines intérieurement, maintenant que tout semble aller autour de toi. Tu prédisais une vie d'éternel célibataire, d'arnacœur infidèle à ses propres supposées valeurs morales, celle d'un "don Juan" sans grandes restrictions pour combler le vide qu'elle a laissé au passage, cacher le seul prénom qui méritait d'apparaître encré sur ta peau voilà déjà neuf ans, au milieu des autres chapitres d'une pathétique histoire inscrite de façon permanente. Tu en es rendu au stade du pré-quarantenaire qui ne sait plus trop dans quel sens gérer son existence, heureuse ou miséricordieuse, sauvageon irréfléchi qui conclut son cycle, tu dois quitter Bristol.
Septembre deux-mille-seize marque ton arrivée en Nouvelle-Zélande, et le début d'un nouveau tome. Tu as écouté ton maudit cœur sans prendre en compte le côté foireux d'un tel plan. Au moins, tu pourras toujours conduire du côté gauche.
Dernière édition par Dwight Ashmore le Dim 10 Déc - 20:49, édité 18 fois
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Dwight - Cigarettes after sex. (#) Sam 1 Juil - 1:04
james j'adore le titre, accrocheur bienvenue parmi nous
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Dwight - Cigarettes after sex. (#) Sam 1 Juil - 1:07
Merci à toi Jack.
Message aux admins : Je viens de voir qu'il y avait dejà un James Franco sur le forum (shame on me, j'me suis arrêté au scénario ) je tiens à m'excuser d'avance pour Seth , et je verrais avec la créatrice du scénario si on trouve une autre bouille à son retour.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Dwight - Cigarettes after sex. (#) Sam 1 Juil - 8:44
Bienvenue parmi nous en espérant que tu trouveras l'avatar qui te conviendra le plus
Alyx Beaumont
ONGLET 1
○ âge : vingt-neuf ans (27.02.1995). bientôt la trentaine, alors que sa vie est littéralement en train de voler en éclats.
○ statut : en couple avec son petit-ami depuis cinq ans. mais leur relation est un peu compliquée. leur couple n'était plus vraiment au beau fixe depuis quelques mois... avant que le drame se produise. maintenant, son petit-ami est cloué sur un lit d'hôpital, dans le coma.
○ métier : elle est wedding planner à son compte. c'est elle qui se donne corps et âme pour réaliser les rêves de mariage de ses clients.
○ quartier : elle vient d'emménager dans une colocation, au #27 center bay.
○ orientation sexuelle : théoriquement elle n'est attirée que par les hommes et est même un peu homophobe sur les bords. en vérité, elle renie tout ce qu'elle a déjà pu - ou pourrait - ressentir auprès de la gente féminine.
Sujet: Re: Dwight - Cigarettes after sex. (#) Sam 1 Juil - 9:13
bienvenue effectivement il y a eu boulette de notre part on a d'ailleurs MP Seth à ce sujet, je crois qu'il devait en parler avec Alexy donc à voir ce qu'il en est en tout cas, nous sommes sincèrement désolés peut être qu'il y a moyen de coïncider les histoires et d'en faire des jumeaux, j'dis ça sans rien avoir lu mais bon, on sait jamais ou alors un changement d'avatar, de l'un ou de l'autre, à voir avec Alexy et Seth j'espère que vous trouverez un moyen de vous arranger
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Dwight - Cigarettes after sex. (#) Sam 1 Juil - 9:18
Bon je ne sais pas si j'accueille James à nouveau ou pas mais en attendant... bienvenue à toi rpgiste sur notre petit forum plein d'amour !!
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Dwight - Cigarettes after sex. (#) Sam 1 Juil - 10:20
Courage pour la fichette et bienvenue ici
Nina Baranovski
ONGLET 1
○ âge : 27 ans et toutes ses dents (le 6 février 1997)
○ statut : J'crois qu'elle est foutue : elle est complètement mordue du gars aux yeux vairons. ça se soigne docteur ?
○ métier : Opératrice au centre d'appel des urgences depuis février 2020. Assure tout de même encore quelques gardes de baby-sitting
○ quartier : Au 26 sur North Bay, dans une maison. En recherche de coloc ou d'un nouveau logement parce que ça va commencer à lui devenir trop cher
○ orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Plus précisément, Nathasxuelle
○ informations en vrac : A tourné dans une pub pour dentifrice fin 2021 et a trouvé ça génial ► Elle a retrouvé son père en février 2017, Rhett Sawyers ► Elle a découvert qu'elle avait des cousins et une cousine en ville ► Sa mère est morte d'une overdose en septembre 2015 ► Elle a deux tatouages ► Elle vient de reprendre ses études ► Elle a un TDAH ► Elle dort seulement cinq heures par jour ► Avant, elle terminait souvent le mois avec peu d'argent sur le compte, un ou deux dollars. Grâce à l'aide de Carson, elle a soldé les dettes de sa mère et ça va bien mieux maintenant ► Elle est pas très viande ► Allergique au citron et à l'arachide. Elle s'est retrouvée hospitalisée à cause d'un choc anaphylactique et a bien failli y rester ► Elle joue une fois par mois à un jeu de gratte-gratte. Elle gagne, de temps à autre, mais des sommes inférieures à dix dollars la plupart du temps ► Elle aime bien les jolies petites choses. Et tout ce qui est bling-bling ► Elle a déménagé sur East Bay avec son meilleur pote en juillet 2017 ► Elle aime bien écouter de la musique japonaise. Elle a grandi avec les manga One Piece, Bleach et Naruto. Elle adore les OST desdits animés d'ailleurs ► Elle aime bien regarder des séries en streaming. Elle suit de très près deux séries en particulier : Game of Thrones et The Walking Dead. Elle en regarde d'autres également mais ne peut pas non plus toutes les lister. Elle trouve que la série 2 Broke Girls lui correspond plutôt bien d'ailleurs ► Côté films, les deux trilogies de Peter Jackson arrivent en tête, et ensuite les Star Wars. Elle guette les annonces de recherche de figurants et se dit que ça pourrait l'aider si jamais elle arrive à obtenir un rôle
○ posts : 4833
○ points : 305
○ pseudo : Nao'
○ avatar : Katherine McNamara
○ DC : Nova + Caitlin
○ crédits : Avatar by nao', Sign by miss pie
○ inscrit le : 07/09/2016
ONGLET 2
Sujet: Re: Dwight - Cigarettes after sex. (#) Sam 1 Juil - 10:22
Bienv'nue à toi ^^
_________________
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Dwight - Cigarettes after sex. (#) Sam 1 Juil - 10:55
Bienvenue parmi nous En espérant que vous trouverez chacun votre bonheur Bon courage pour ta fiche !
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Dwight - Cigarettes after sex. (#) Sam 1 Juil - 10:59
j'aime beaucoup ton pseudo. bienvenue parmi nous.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Dwight - Cigarettes after sex. (#) Sam 1 Juil - 11:16
Bienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Dwight - Cigarettes after sex. (#) Sam 1 Juil - 12:36
Merci tout le monde.
Maggie Weasley a écrit:
peut être qu'il y a moyen de coïncider les histoires et d'en faire des jumeaux, j'dis ça sans rien avoir lu mais bon, on sait jamais ou alors un changement d'avatar, de l'un ou de l'autre, à voir avec Alexy et Seth j'espère que vous trouverez un moyen de vous arranger
J'avais pensé à une histoire de jumeau avant même de céder à m'inscrire. Mais on s'arrangera comme on pourra, je ne vais pas remplir la partie histoire avant d'avoir reçu une réponse de la part des deux intéressés.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Dwight - Cigarettes after sex. (#) Sam 1 Juil - 12:50
Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche !
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Dwight - Cigarettes after sex. (#) Sam 1 Juil - 13:01