oh darlin' what have i done. ○ a.b

Alastair Oswald Berenson

Life is a real whore that fuck you when she can.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Né en Écosse il a vécu là-bas jusqu'à ses treize ans. Ses parents ont déménagé à Island Bay parce que son père à été muté là-bas. ֍ Depuis qu'il a treize ans il ne s'entendait plus avec son père, il lui en a voulu d'être partir de l'Écosse pour un pays qu'il n'aime pas du tout. Ils n'arrêtaient de s'engueuler, mais surtout Al n'écoutait pas toujours son père. ֍ Il montrait à personne qu'il était très bon à l'école car sa mère c'était une professeur des écoles qui l'aidait régulièrement. Il faisait tout pour passer pour un cancre, un adolescent qui n'écoutait pas en cour, mais qui rendait des fiches parfaites pour avoir les meilleurs notes, sinon les foudres de son père s'abattait sur lui. ֍ Régulièrement frapper par son père depuis qu'il est enfant, il trouvait ça normal de se prendre un gifle pour une note que son père n'aimait pas. C'est-à-dire en dessous de la moyenne qui pour lui était de quinze. ֍ Son père était un alcoolique à cause de la guerre et quand il le pouvait il se défoulait sur son fils, fils qui n'était pas unique, mais dans la famille on ne touchait pas au fille. Sa sœur, plus jeune, était épargnée par les coups de leur père. ֍ A l'âge de seize ans, Al a commencer a pratiquer la boxe, non seulement sous les conseil de sa mère mais aussi parce qu'il ne supportait plus d'être le souffre douleur de son père. Évoluant assez rapidement, il réussit à esquiver quelques coups de son père, mais quand il le prenait par surprise, en traître comme il disait, il subissait malgré lui. ֍ Lors de ses vacances entre deux cours, il partait souvent en vacance, plutôt en voyage. Il a revisité toute l'Écosse, le Pays de Gaule, l'Angleterre, l'Irlande, toute l'Amérique Latine et la France. Il est trilingue grâce à ses voyages et ça la particulièrement aider pour ses études. ֍ Alors que son père voulait qu'il soit policier, Al a fait tout autre chose il est partie dans le notariat. ֍ De ses seize ans à ses dix-huit ans il a eu beaucoup de femme. Faisant bien trop des soirées à cet âge-là, il n'hésitait pas à profiter de sa vie. Jusqu'au jour où il a rencontré la femme de ses enfants. ֍ Il a passé son permis moto avant celui de la voiture, une passion qui a toujours emmerdé son père et qu'il ne regrette pas de l'avoir fait. Il parcourait les pays en moto particulièrement et à toujours un magnifique Harley. ֍ La douceur de la mère de ses enfants a adouci Al dans ses conneries. Il a directement su que c'était la femme avec qui il voulait vivre. Ils se sont mariés très tôt, quand la belle était juste majeur. ֍ Son père le poussait a avoir une femme, et un foyer stable. Au début, il ne voulait nullement ce genre de vie, mais quand il a rencontré la mère de ses enfants, il a eu et vue une fierté dans les yeux de son père comme s'il l'avait enfin écouté, mais non. Il a juste trouvé la bonne femme. ֍ Il a eu son premier enfant à 23, Tommaso surtout surnommé Tom. Mais quand il a fait une connerie ou même quand Al était en colère, il appelle tout le monde par le véritable prénom. Ce n'était pas Tom, mais Tommaso quand la connerie était faite. Parfait même, quand c'était plus grave il ajoutait le nom de famille ou l’appelait simplement par son nom de famille comme si Al était un dieu et qu'il avait le pouvoir. Il l'avait toujours. ֍ Ayant une voix assez portante et ferme a la fois, quand il se met en colère il est très rapidement impressionnant. Bien sûr certaines rebellions des enfants les calmaient juste avec un haussement de voix sinon il était très fort niveau parler, pour blesser les gens. ֍ Étant plus jeune, alors qu'il visitait Glasgow il lui est arrivé malheur. Alors qu'il était avec ses amis, des amis d'enfance de là-bas qu'il l'avait rejoint ou bien qu'ils avaient simplement déménagé dans la ville, ils sont sortis. Tous. Dans un bar. Ils avaient tous beaucoup, beaucoup trop bus même jusqu'à provoquer une bagarre avec d'autres mecs. Al qui faisait de la boxe avait des coups assez francs et violents à la fois, en plus de l'alcool ça n'arrangeait rien. Quand celle-ci fut terminé, chacun repart de leur coté. Al sortit pour passer un appel, mais dans la ruelle d'accoter du bar, il faisait sombre et les mecs lui sont à nouveau tomber dessus. L'un avec un couteau qui la marquer à vie sur les deux joues. Le sourire du Joker. Voilà qui était son surnom pendant un long moment. Il n'aime pas parler de cette histoire et aucun de ses enfants le sait. ֍ Il ne reproduit pas le passé qu'il a eu avec son père, mais il aimerait bien que son premier fils suive ses pas, qu'il devienne notaire dans l'entreprise Berenson. Quand Al a eu le refus de son fils, il n'a pas spécialement apprécié. ֍ Il ne montre pas ses émotions. C'est comme ça. Même avec la mère de ses enfants, il ne le fait pas. Il a déjà eu de l'attention envers ses enfants, mais très peu. Les câlins, il a du mal, il en a jamais réellement eu donc il ne sait pas s'y prendre. ֍ Il a rapidement accepté le projet de sa femme : accueillir des jeunes en difficulté, sans toit, sans famille. Ça ne la jamais déranger, mais tout le monde savait qu'il était le bourreau et sa femme l'ange. ֍ Il aimerait être plus proche de ses enfants mais il ne sait pas comment s'y prendre. ֍ Sa plus grande peur c'est de perdre l'un de ses enfants par sa faute. Malgré qu'il soit dur et que les conversations soient longues, il arrive à comprendre certains choix de ses enfants comme celui de son premier fils qui ne voulait pas faire partie de l'entreprise, mais faire ce qu'il voulait réellement. D'un côté, les deux se ressemblent beaucoup. ֍ Il part souvent en weekend avec sa moto quand il a du temps libre avec l'entreprise. ֍ Il joue souvent au golf, pourquoi ? Il ne sait pas, il a dû se mettre à ce sport plus jeune et aime beaucoup. ֍ Il adore la nature, quand il peut il n'hésite pas a se perdre dans les bois. Où même se balader au bord de la plage seul. ֍ Il fume. Bien sûr qu'il fume. Qui ne fume pas à cet âge-là ? Il a commencé très jeune. ֍ Il a gardé de vilaine cicatrice notamment dans le dos faites par son père. ֍ Ses deux parents sont décédés il y a plusieurs années. ֍ Il a perdu sa plus jeune sœur à l'âge de 18 ans, elle est décédé dans ses bras d'une noyade. Elle voulait montré qu'elle pouvait toucher la bouée la plus, lui ne voulait. Il est allé la sauver à la nage, mais c'était trop tard elle se noyait de l'intérieur. Les poumons complètement inondé. Depuis il ne s'aventure plus là ou il n'a pas pied. ֍ Ses enfants ne savent pas qu'il a eu une petite sœur, il en a jamais parlé même pas à sa femme. Il interdisait à ses parents de prononcer son prénom. ֍ Il n'aimait pas quand son père venait voir ses petits enfants car il voulait toujours raconter les mésaventures d'Al, sauf que lui même n'en parlait pas, ou très peu. ֍ Il fait quelques magouilles pour des pots de vin, enfin, en réalité il n'en parle pas de cette affaire. Il préfère rester discret pour que ça ne lui retombe pas dessus. ֍ Aujourd'hui il touche rarement a l'alcool, il ne veut pas finir comme son père.

les indiscrétions sur le joueur

  

Code:

<pris>○ tommy flanagan</pris> alastair berenson

lettre à Maisie

Help me lord I'm so strunk, fucked up. Love drunk.

Le sommeil ? Je ne le trouve pas ce soir du moins cette nuit. Nuit du 10 août, 10 août 2016. Pourquoi cette date ? Sûrement parce que voilà 36 ans que j'ai perdu mon unique petite sœur le 10 août 1980 alors qu'elle avait que seize ans. Ma merveille comme je l'appelais, ma beauté, ma princesse. C'était ma petite sœur, elle était tellement belle, joyeuse et pétillante de vie. Elle m'en a peut-être fait voir de toute les couleurs mais je l'aimais, je l'aimais tellement que j'aurais pu lui donner ma vie si j'aurais pu. Je lui ai en quelque sorte déjà sauver la vie. Un jour où elle eu un grave accident de voiture il fallait du sang, un don du sang pour qu'elle continue de vivre et le seul donneur de la famille compatible c'était moi. Je n'avais que seize ans à peine mais j'avais réussi à frauder pour pouvoir lui donner mon sang et ça la sauvée. Sauf que deux ans après, ce qui c'est passé ne la pas sauvé, je n'ai pas réussi, je n'étais pas à la hauteur. Je tourne alors mon visage vers mon réveille je lis l'heure affiché : 04h12, je laisse un petit soupire m'échapper puis je me décide à me lever. Je ne fais pas de bruit pour ne pas réveiller ma femme. Pied nue je vais chercher mon jogging pas loin pour l'enfiler avec un tee-shirt. J'ai toujours eu horreur de dormir avec quelque chose sur moi alors, je dors simplement en boxer. Ouais, pour un vieux de cinquante-cinq ans ça se fait. Je le fais. J'ouvre délicatement la porte de la chambre, je jette un dernier coup d'oeil sur ma femme, elle dort toujours a point fermé, c'est parfait. Refermant doucement la porte derrière puis je marche tranquillement dans les couloirs pour rejoindre mon bureau. Je fais coulisser les portes pour les fermer, je n'ai pas envie que l'on me dérange, pas maintenant j'ai besoin d'être seul. Je tire mon siège de bureau et j'allume ma lampe qui se trouve dessus pour éclairer mon bureau. Je me retourne pour faire face à ma fenêtre, je l'ouvre en grand puis je viens respirer une grande bouffée d'air frais en fermant les yeux. Laissant l'air frais entrer par mes narines, traverser ma gorge pour retomber dans mes poumons. J'avais besoin de souffler, mais surtout d'air. Je glisse ma main dans ma poche de jogging pour attraper mon paquet de cigarette, il est toujours avec moi. J'en prends une que je coince entre mes lèvres, fais rouler la roulette de mon briquet pour laisser la flamme jaillir et allumer ma cigarette. Attrapant celle-ci entre mon index et mon majeur après avoir aspiré une grande bouffée de nicotine. Je la crache lentement en laissant mon regard noisette se glisser sur les étoiles. Ciel dégagé, étoiles qui à envahit le ciel depuis un moment. Je reprends une longue bouffée de nicotine pour la cracher à nouveau quelques secondes après. Je viens en suite m'installer sur mon siège. Prenant mon cendrier à coter de moi, sortant mon paquet que je dépose sur le bureau avec mon briquet puis j'ouvre mon bloque de page vierge. Tout était parfaitement rangé à sa place, Maisie tu m'as donné cette maniacattitude, de toujours tout vouloir que ça soit ranger à sa place. Combien de fois tu m'engueulais pour ça... enfin, c'est comme ça. Je secoue doucement la tête de gauche à droite prenant mon style de ma main droite puis de ma main gauche je continue a tirer sur ma cigarette j'avais déposé mes lunettes sur le nez, la vieillesse pour écrire c'est plus simple, puis je viens regarder la feuille blanche. Écrire me soulageais par moment, puis ce soir, je sens que j'en ressens le besoin. J’écrase ma cigarette dans le cendrier puis je viens alors passer ma main gauche sur mon bouc, bouc légèrement grisonnant que j'entretiens souvent à dire vrai. Je dépose mes yeux sur une vieille photo, la dernière que j'ai faites avec ma sœur. Bras dessus, bras dessous, on pouvait voir que l'ont étaient heureux à cette époque, avant sa mort. Son visage me reviens comme un éclair, son sourire, son regard. Tout d'elle me revient. Je soupire à nouveau puis je viens laisser ma plume griffer le blanc papier, une encre noire apparaît au fur et à mesure de mes mots. Des mots que je ne contrôle pas vraiment, mais que j'ai besoin de faire sortir. Histoire à raconter que je n'ai encore jamais raconter. Pourquoi pas la raconter à ma sœur... qui ne lira sûrement jamais ça.

Ghràdhach Maisie,

Voilà maintenant 36 ans que tu n'es plus de ce monde. Monde cruelle, monde que tu n'as pas encore eu le temps de réellement découvrir. A seize ans on n'as encore jamais rien vue. Moi qui voulait à tout pris l'emmener avec moi, visiter ces majestueux pays mais... tu n'as pu en faire qu'un seul ; le Pays de Galle. Ô combien je me rappellerais de ton sourire, magique sourire que j'ai pu voir s'illuminer sur ton doux visage. Ce doux visage que j'aimerais encore tenir dans mes mains, que j'aimerais voir à nouveau mais surtout que j'aimerais embrasser encore une fois. Revoir ton doux regard, entendre ta voix, ta voix qui ne cessait de me dire : « Al, que fais tu ! Pourquoi tu fais la tête alors que je ne t'ai rien fait, fait moi un bisous à la place de bouder comme un enfant de cinq ans ! » des fois j'avais l'impression que c'était la grande sœur et moi le petit bébé. Tu étais tellement douce avec moi que, non, non je n'arrive toujours pas à me faire à l'idée que t'es plus là. J'ai peut-être vécu avec ton absence mais certainement pas je t'aurais oublier. Même pour te dire que j'ai toujours notre photo, celle ou je t'ai emmerdé juste avant qu'on fasse cette photo, celle où j'ai réussi à te faire rire aux éclats durant cette photo parce que tu étais toujours trop sérieuse... Bordel Maisie, pourquoi ! Pourquoi toi ! Pourquoi t'as fait ça ! Oui je t'en veux, je t'en veux réellement mais qu'est-ce que je t'aimais, je t'aime toujours princesse.

Ma beauté, je t'écris cette lettre alors qu'on est le 10 Août, le 10 putain d'Août. Mais surtout ça fait 36 ans que je m'en veux de ne pas t'avoir retenu, que je m'en veux de t'avoir crié dessus avant que tu fasses ce parie à la con avec Mack, à qui je ne parle plus depuis ce temps là. Pourquoi tu t'es laisser influencer par lui ? Oui il ma dit que tu étais tomber follement amoureuse de lui et j'ai retrouver t'es vieille lettre que tu lui as écrite mais jamais envoyer ou donner. Je les ai toujours, bien rangé dans ton coffre, coffre à bijoux que j'ai toujours d'ailleurs. Mais revenons à ce jour là. Oui je t'avais empêché de boire parce que je ne voulais pas que les parents te punisse ou même s'en prennent à toi. Il n'y avait pas lieux mais lui, lui était raide alcoolique. Il ne savait plus se qu'il disait et t'as mis au défis d'aller toujours la bouée la plus loin du lac. Pourquoi tu l'as fait. Je t'avais pourtant dit que non tu ne pouvais pas le faire, que même moi je n'y suis jamais arrivé et que je ne voulait pas que tu le fasse. Mais après cette dispute tu as retiré ta robe et sauter dans l'eau en sou-vêtement. Je m'engueulais avec Mack en te surveillant malgré tout. Jusqu'au moment ou j'ai tourné la tête deux minutes. Deux putain de minutes. Quand j'ai regarder au large je ne te voyant plus. Prit de panique j'ai juste retiré mes chaussures et sauté à l'eau, j'ai entendu Mack paniquer et dire : j'appel les pompiers ! Mais moi je m'en foutais ce que je voulais c'était te ramener sur la rive. Je nageais autant que je pouvais, allait sous l'eau pour essayer de te voir. Je suis remonter deux fois à la surface avant de voir où tu pouvais être. Je n'ai pas cherché, je n'ai pas cherché à reprendre ma respiration j'ai juste foncé sur toi, je t'ai remonté à la surface. Je ne sais pas si j'avais des larmes qui me coulait le long mon visage ou tout simplement l'eau qui dégoulinait de mes cheveux sur mon visage sûrement les deux. Je jurais, je priais même pour que tu sois encore en vie. Une fois que je t'es ramené sur le bord j'ai pas cherché à attendre quiconque, j'ai fais ce fameux truc que papa nous à apprit le massage cardiaque en jurant toujours autant. Jurant que je m'en voudrais à vie que tu ne te réveille pas, jurant que je m'arracherais les tripes pour te rejoindre, que je ferais tout pour te sauver. Mais non je n'avais pas réussi, au bout de dix minutes les pompiers sont arrivés sur place, voulait prendre le relais mais je savais, je savais que c'était finit pour toi princesse... Ils m'ont poussés de toi pour continuer mais oui, oui je hurlais à mort, je hurlais ton prénom, je hurlais que tu me revienne. Quand on m'a annoncer que c'était trop tard, la première chose que j'ai fais c'est te prendre contre moi, cette fois-ci je pleurais. Toutes les larmes de mon corps en t'appelant mais tu ne me répondais pas...

J'avais mal au cœur de voir maman dans cet état. Je pense que c'est ton décès qui la tuée à petit feu, mais elle ne m'en voulait pas elle. Au contraire elle m'a cru quand je lui ai dis que je t'obligé à rester sur la terre ferme, Mack m'a soutenu aussi mais pour notre père... tout était différent. Mon dos est encore douloureux rien qu'en repensant à ce qu'il m'a fait subir. Mais c'est comme ça. Pour lui c'était de ma faute et comme il me la clairement dit : « J'aurais préféré que ce soit toi sur ce lit de mort que ta sœur ! » ses mots me résonne encore dans ma tête aujourd'hui. Maman à eu un cancer généraliser quatre ans après ta mort, elle ne s'en ai pas remit et n'a jamais voulu se soigner. Elle doit être au près de toi aujourd'hui. Et notre père, lui a vécu encore bien trop longtemps pour m'emmerder. Lui il est tout simplement mort d'une crise cardiaque. L'alcool ne pardonne pas. Par respect pour la famille j'ai été a son enterrement mais j'avais plus de la haine que de la triste. Enfin, c'est comme ça princesse. Sache juste, je m'en veux toujours pour ta mort.

Al, qui t'aimera toujours.

Après ces quelques lignes je n'avais pas vue l'heure tourner, mais surtout je n'avais pas entendu les enfants arrivés. Aujourd'hui Tom devait passer à la maison. C'est lorsque que je referme mon bloque quand j'entends qu'on frappe à ma porte. Je retire mes lunettes et lève le nez. Les portes s'ouvrent et je vois le visage de mon fils, mon premier fils Tom. Les mots de mon père me résonne encore dans la tête « J'aurais préféré que ce soit toi sur ce lit de mort que ta sœur ! », mais en regardant mon premier fils et je me dis que je n'aurais jamais compris mon père, je n'aurais jamais compris pourquoi il était comme ça avec moi. Pourquoi il s'en prenait à moi que, nos enfants sont tout simplement notre plus belle fierté quoiqu'il puisse faire, dire ou même se comporter. Je ne serais pas toujours d'accord avec eux, mais quand je vois qu'ils sont heureux comme ça, dans leur cocon, mes enfants je me demande pourquoi mon père n'était pas fier de moi. Mais aujourd'hui, du moins sur le moment quand mon fils est entré dans mon bureau je ne comprenais pas tout. Je ne l'écoutais pas et je l'assume pleinement. Bien sûr que j'ai qu'une heure de sommeil dans les pattes, bien sûr que je devrais mais mon esprit est tellement ailleurs que je ne sais pas ce qu'il me dit. Je l'observe, je l'observe sans discrétion. Son regard : tu le tien de ta mère. ce visage : le mélange de nous deux, t'es parents. Cette détermination : la mienne. Ce caractère : le mien. Cette volonté de vivre sa vie comme il l'entend que ça plaise ou non : la mienne. Je touche mon bouc doucement puis, ouais, il est comme moi, il l'a aussi. Je t'ai inspiré ? Je ne sais pas, mais je peux dire fièrement qu'il est mon fils, malgré les désaccords que l'on a, mais cette nuit ou plutôt ce matin je m'en fous je n'y prête pas attention je n'y pense même pas. Jusqu'au moment où il attrape la photo de moi et Maisie sur mon bureau je me réveille. Me lève d'un bon et lui ordonne de la reposer immédiatement mais surtout de m'attendre dehors. Une fois fait je récupère le cadre, tire un tiroir qui est fermé à double tour généralement. J'ouvre mon bloc note, déchire la page que je pile soigneusement. Prenant la boite à bijoux de ma sœur et l'ouvre. Je l'ouvre si rarement que son parfum y est encore. Je respire doucement cette odeur, regarde ses bijoux puis ses lettres un peu jaunie mais toujours toutes réunies entouré d'un ruban de soie, ruban de soie qu'elle portait souvent dans ses cheveux. La boite était grande, je mets le cadre puis ma lettre. Range soigneusement celle-ci dans mon tiroir que j'oublie pas de refermé avant de sortir du bureau pour rejoindre tout le monde.