Living In The Moment (Ollie ♥)

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Living In The Moment
Calie

Regardant l'heure. Tu t'empresses de raccrocher ta blouse à sa place. Soit au porte-manteau. Attrapant une pomme au passage. « Tu manges ailleurs ? » qu'un collègue te dit. Pour simple réponse, tu lui fais un grand sourire. Si tu vas manger ? Et comment. Croquant dans ta pomme, tu t'empresses de t’engouffrer dans l'ascenseur. Sortant ton téléphone. Tu es dans le game. Quand quelques minutes tu seras sur place. Plus qu'à trouver ta victime, comme tu l'aimes si bien le dire. Sortant ton téléphone, tu envoies un petit sms vite fait. Histoire de dire que tu ne pourras pas être disponible tout de suite. Sean qui te propose un burger. Autant tu l'adores, autant tu as une passion pour le gras et les burger … Autant tu as une autre motivation pour l'heure. Et pas si petite que ça. Ce qui te fait sourire, sûrement comme un abrutit. Pour l'heure tu t'en fous. Balançant ton trognon de pomme dans une poubelle. Oui parce que t'es pas le genre de mec qui pollue la planète. Tu la respectes un minimum. Ta poche vibre, tu sais déjà le destinataire et tu verras ça en temps et en heure. Sortant ton badge, tu pénètres dans les lieux par le bas. Par ton monde. Par là où tu l'as rencontré pour la première fois et où .. les étincelles ont jaillis. Pas dans le bon sens, ça n'a rien de sentimental. Cela serait plutôt mal te connaître. Non rien de tout ça. Juste que tu as eu envie de l'étriper et pourtant, vous vous êtes vite retrouver contre la paroi froide des locaux. Il est rare que tu fasses ça sur ton lieu de travail, mais ça a un côté excitant qui te plaît bien. Puis c'est le seul endroit où vous pouvez vous voir sans attirer les regards. Le fait de se cacher ça te plaît bien. T'as pas envie qu'on te voit avec elle et c'est réciproque. Oui parce qu'en plus face aux gens, vous arrêtes pas de vous prendre la tête. T'as pas honte de toucher son corps. D'ailleurs t'en as parlé à Sean, que tu t'étais fait une petite brune, bien chiante, mais bien canon à souhait. Comme tu les aimes. Souriant tu avances dans les couloirs. On te salut, on t'arrête. « Cade tu bosses pas aujourd'hui. » Avy, ça tu l'avais pas vu venir .. « Hum … non je suis en pause repas. » cherchant une sortie du regard. Rien. Tu l'aimes bien ton Pokemon, mais là. « Tu veux qu'on mange ensemble ? J'allais rejoindre Sean. » Ou pas. Tu viens déjà de le décommander, en lui disant que tu le retrouverais plus tard … Lui expliquant le pourquoi du comment, mais il te connaît. Il sait que tu as toujours une bonne raison pour repousser. « Euh .. ça aurait été avec plaisir, mais j'suis attendu... » Oui c'est ça, tu es attendu ailleurs. Et l'heure tourne. Tu avances, te retournant « On s'fait ça une prochaine fois. » Petit clin d’œil et un petit salut. Elle ne semble pas comprendre, mais bon elle est habituée. C'est pour ça qu'elle repart sans faire une esclandre. Elle va probablement se plaindre à Sean, espérons qu'il soit compréhensif. Puis il te connaît l'écureuil, lorsque tu lui diras la raison de ton retard, absence. Il te pardonnera, ou pas, ça dépend de son humeur. Prions pour qu'Avery lui fasse plaisir et le mette en joie. Elle sait se décoincer quand elle le veut la petite tornade. Cherchant ton fameux placard. Tu y entres, ayant fait attention à ce que personne ne t'y vois. Tu es prévoyant et discret, on le dirait pas quand on te voit et pourtant… Tu sais parfaitement y faire quand tu as besoin … tu utilises pas ce pouvoir tout le temps. Faut pas déconner non plus.

Regardant l'heure. Un message s'affiche. Simple. Efficace. Elle blague ? Tu regardes à nouveau le message. Ouvre délicatement la porte. Sa silhouette apparaît, tu l'attrapes par la taille et referme le placard derrière elle. La bloquant entre toi et une étagère. « Alors tu m'dis non ? » L'attrapant par la taille, tu l'attires vers toi. Embrassant sa nuque. « J'suis pourtant sûr que ton corps m'réclame. » Passant tes mains dans son dos. Elle te résiste aujourd'hui … mais tu te laisses pas faire. Tu défais doucement les boutons de sa blouse. « Il est l'heure demoiselle et j'ai b'soin de ma consultation. » Tu plantes ton regard dans le sien. Elle est mal lunée aujourd'hui ou bien ? « Tu vas pas m'faire le coup d'la migraine ? » Vous étiez pourtant d'accord sur les termes de votre contrat … Fin t'avais l'impression. Elle ne rechigne pas d'habitude… étrange. Ou alors madame se fait désirer, mais ce qu'elle ne sait pas … C'est que tu finis toujours pas obtenir ce que tu veux ou désires. En l’occurrence ici : elle.

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Living In The Moment

Callie

J'aime mon travail, honnêtement, j'adore ça ! Il n'y a rien de plus épanouissant pour moi que d'ouvrir quelqu'un pour voir de quel bois il est fait. L'adrénaline que je ressens alors est comme une vraie drogue. Imaginez l'état d'excitation dans lequel j'étais lorsqu'on m'a annoncé l'arrivée d'un homme souffrant de multiples fractures dont une ouverte, ainsi qu'une déchirure musculaire importante. J'étais aux anges. J'ai bien vite déchanté, a fracture étant vraiment moche et très mal placée. Le principal problème, c'est que l'os déplacé risque de causer une hémorragie. En effet, il a vraisemblablement rompu une artère, sans doute la fémorale complexe. Pour le moment, l'os fracturé sert de garrot et empêche la propagation du sang. Dès que l'on replacera l'os, le patient saignera alors abondamment. Le manque de visibilité nous empêchera sûrement de régler de problème. Pire encore, la rupture musculaire est placée à un tel endroit que si on s'occupe de l'os avant le muscle, on pourrait être bloqué par la suite puisqu'une une partie de celui-ci s'est enroulé autour de la partie inférieur du fémur brisé. On ne parle même pas du fait qu'il faut en plus de ça, traiter les autres fractures... Ça va être un vrai défi. Ayant finit mon examen, je lance à mon équipe improvisée : "Très bien, il va falloir qu'on agisse simultanément ! Emery tu vas séparer l'os inférieur du muscle, attention il doit être fragilisé, agis avec doigté ! Clarke et Tomson quand je vais bouger la partie supérieur du fémur, il y aura hémorragie, je veux que vous vous en occupiez rapidement pour que je puisse replacer l'os sans encombre. Il est important de s'occuper du muscle en premier lieu, Jones tu t'occuperas donc avec moi de le maintenir en place, on ne cherche pas à faire du travail de précision mais seulement à stabiliser le tout. Ensuite nous irons avec Emery au bloc pour nous occuper de tout ça correctement. Allez c'est partie, on ne foire pas !" Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu à traiter un cas si complexe. Dans deux secondes, quand j'aurais déplacé l'os, le sang coulera abondamment. Avant cela, Emery s'occupe de dégager le muscle, agissant selon mes recommandations. Comme je l'imaginais, il est très fragile, effiloché, ça va demander un boulot monstre de réparer tout ça. Maintenant, c'est à mon tour de jouer, je prend appuie sur mes jambes pour pouvoir déplacer l'os d'un coup sec ! Le sang me gicle au visage, il coule encore plus vite que je ne l'aurais cru. Ça s'annonce vraiment mal. Impressionnée, il semblerait que ma résidente est bien du mal à agir. "Clarke clampe moi ça, vite !" Clarke, toujours sonnée, Tomson prend les commandes et s'acharne à trouver la source de la dite hémorragie, mais avec la quantité de sang présente, cela s'avère compliqué. "Je n'arrive pas à trouver la source docteur, il y a beaucoup trop de sang..." Le temps presse, si je n'agis pas très vite, il va y rester. A situation désespérée, mesure désespérée :"Tomson, place-toi à côté de moi, tu vas maintenir l'os. Tu vas voir, ce n'est si compliqué, il suffit simplement de maintenir une pression égale sur le fémur. Oui voilà, c'est bien, ne bouge plus." Je me dégage rapidement, vérifiant tout de même que Tomson tient bien le coup. Ni une, ni deux, je m'élance, cherchant tant bien que mal à trouver la source de l'hémorragie. Il y a beaucoup trop de sang, l'aspiration n'est pas assez rapide. Attendez, je crois que... La voilà ! "Le clamp, vite !" Clarke sort alors de sa torpeur et me le passe rapidement. Le patient est alors stabilisé, sa tension revient à la normale ou tout du moins, un peu près à la normale. "Parfait, on peut passer en salle d'op ! Allez on se bouge !" Et ni une, ni deux, nous nous dirigeons tous vers le troisième bloc. L'opération a duré plus de sept heures, je suis lessivée. Me passant un peu d'eau sur le visage, je souffle longuement, il est stable, j'ai réussie, j'ai vraiment réussie. Je n'y croyais pas pour être honnête. Cet homme était vraiment mal parti... C'est quand j'arrive en salle de pause que je reçois un message. Décidément, personne ne veut me laisser souffler cinq minutes ! C'est Cade, manquait plus que ça monsieur veut qu'on se voit. Il peut toujours rêver, je ne suis pas d'humeur.

Une autre fois.

Concis mais clair, pas de sieste crapuleuse pour lui aujourd'hui. Je suis là depuis deux heures du mat' et je n'ai qu'une envie, c'est de dormir. Cela-dit rien n'est jamais si simple, voilà que je suis alpaguée par l'une de mes collègues qui tient à me parler d'un de ses patients. Je me retrouve donc à marcher à ses côtés à travers les couloirs de l'hôpital. Dix minutes plus tard, elle finit enfin par me lâcher. Je pensais avoir finalement la paix, mais non. Voilà que je me retrouve entraîné dans le placard que je connais maintenant si bien par Cade. Je lève les yeux aux ciels alors qu'il referme la porte derrière lui. "Alors tu m'dis non ?" Ses lèvres s'emparent de mon cou sans que je puisse rien faire. L'enfoiré, il sait que ça me rend folle... "Bravo Sherlock, tu sais lire." Bien décidée à ne pas me laisser faire si facilement, je le repousse. Ou tout du moins j'essaie. "J'suis pourtant sûr que ton corps m'réclame." Il passe ses mains dans mon dos alors que je lui donne un léger cou de coude pour me dégager. Trop léger sans doute, j'ai l'impression que ça lui fait autant d'effet que la caresse d'une plume, j'aimerais y mettre plus de hargne mais je n'en ai pas la force, je suis exténuée. "T'es médium ? Non je crois pas alors tu sais pas ce que mon corps veut." Oh si, il le sait. Il le fait même très bien puisque, confiant, il défait un à un les boutons de ma blouse. Oui j'ai envie de lui, c'est un fait mais ce n'est simplement pas le bon moment. "Il est l'heure demoiselle et j'ai b'soin de ma consultation." Il me faut une bonne dose de volonté pour reculer et ainsi me libérer de son emprise. "T'as qu'à aller voir quelqu'un d'autre, je suis sûre que tu trouveras." Je suis sérieuse, je ne suis pas du genre jalouse pour être honnête, surtout vu quel genre de relation nous entretenons. Je suppose qu'on pourrait appeler ça un plan cul régulier. Pas très glamour j'en conviens mais pratique. "Tu vas pas m'faire le coup d'la migraine ?" Je soupire. "Je vais te faire le coup de je viens de passer toute la nuit ET la matinée à opérer, chui crevée. Alors va faire joujou avec quelqu'un d'autre. Ou encore mieux tient, sers toi de ta main droite." Et je souris d'un air sardonique.

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Living In The Moment
Calie

Tes lèvres qui effleurent sa nuque, les frissons que tu peux sentir sur son corps. À travers sa blouse certes, mais tu les sens se créer à chaque contact entre ta peau et la sienne. Bien sûr qu'elle en a envie. Son corps en a envie. Tu sais comment lui faire plaisir et ça elle ne peut le nier. Ne détachant pas ton corps du sien, commençant à jouer avec les boutons de sa blouse. Ta pause déjeuner, tu comptes bien la passer en sa compagnie. C'était ce qui était convenu, avant qu'elle t'envoie un sms. Qu'elle te fasse faux bon et on ne peut pas dire que tu acceptes un « non » pour simple réponse. Oh que non ! Tu comptes bien prendre ton plaisir et lui donner le sien. Elle le réclame. Du moins son corps parce qu'elle … "T'as qu'à aller voir quelqu'un d'autre, je suis sûre que tu trouveras." Elle continue sur sa lancée. Soit son non. Tu souffles un peu, te détachant légèrement d'elle, mais de peu. Pour le coup, tu ne comprends pas. Pas que tu sois con -et on se passera de commentaire. Juste qu'elle était d'accord sur les termes du contrat. C'était ça et rien d'autres. Hors aujourd'hui vous deviez vous voir pour ça. Et non pour autre chose. T'as pas refusé un burger pour rien. Clairement son non tu ne l'acceptes guère. "Je vais te faire le coup de je viens de passer toute la nuit ET la matinée à opérer, chui crevée. Alors va faire joujou avec quelqu'un d'autre. Ou encore mieux tient, sers toi de ta main droite." Tu soupires et lèves les mains en l'air. « Clairement je préfère quand tu parles pas. » Passant tes mains derrière la tête. Tu as dit ce que tu pensais tout haut et tu t'en fous. Tu n'es pas là pour lui plaisir. Encore moins la séduire. Cela ne fait pas partie des termes du contrat. Tu t'en fous royalement de la blesser. Elle se prive pas pour te tacler. « Merci de te soucier de mes besoins, hors vois-tu. » Tu te rapproches d'elle. Gardant un petit sourire, lui rendant celui qu'elle t'adresse. Caressant sa joue. « Je préfère mille fois ton doigter .. » murmures-tu à l'oreille, avant de mordiller cette dernière. Ton corps proche du sien. Descendant tes lèvres vers ses lèvres. Ces dernières que tu n'as toujours pas capturé. Tu te stoppes à quelques centimètres de sa bouche. Plongeant ton regard dans le sien. « T'as raison je devrais trouver un meilleur jouet, toute façon t'es pas si terrible ... » Te reculant par la même occasion. Te mordillant la lèvre inférieur, tu la dévisages un instant. « Tant pis, je voulais te faire grimper au rideau ! Paraît que c'est bon lorsqu'on est fatigué ... » Et ça ce n'est pas des conneries. Le sexe détend toujours. T'en sais quelque chose. « Je m'en voudrais de te fatiguer surtout que bon … J'peux trouver beaucoup mieux ! » Petit clin d’œil. Tu refermes sa blouse. Du moins à la vite fait. Consultant ton téléphone. Lui faisant croire que tu es à la recherche de ta prochaine victime...

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Callie

"Clairement je préfère quand tu parles pas." Et c'est réciproque, c'est pourquoi notre semblant de relation en étonnerait plus d'un. Nous ne nous supportons pas, c'est un fait, personnellement je dirais même qu'il me donne de l'urticaire mais il n'empêche que son corps, lui, me plaît. Et même si je le trouve ridiculement agaçant je dois bien admettre qu'il sait un peu près ce qu'il fait. Voilà pourquoi j'apprécie nos petits rendez-vous. Je les apprécie quand ils sont opportun, or, là, ils ne le sont pas. Je ne vais certainement pas me forcer pour lui faire plaisir. Oh ça non. "Il me semblait qu'on avait déjà établit ce fait. Tu vas pas commencer à radoter maintenant, si ?" Vous voyez ce petit ton suffisant que l'on prend, un peu doucereux, quand on veut agacer quelqu'un ? Et bien je le prends maintenant, m'appliquant à y ajouter un petit sourire des plus rieurs. "Merci de te soucier de mes besoins, hors vois-tu..." Il sourit et je me force à maintenir le contact visuel alors qu'il caresse ma joue. Il ne va finir par lâcher l'affaire ou...? "Je préfère mille fois ton doigter..." Clairement non, il continue, me murmurant cette phrase qui en scandaliserait plus d'un à l'oreille. Il va même jusqu'à la mordiller quelque peu. Il veut jouer à ça ? Et bien jouons. "Ah oui ?" Je m'approche à mon tour, passant ma main doucement sur son torse et comme pour l'aguicher, je me mords la lèvre. À mesure que j'avance, ma bouche et la sienne se retrouvent dangereusement proches alors qu'elles n'étaient pas déjà pas bien éloignées. Je lui laisse croire pendant ces quelques secondes que je cède... Nous ne sommes plus qu'à quelques petits centimètres l'un de l'autre quand je me sers de ma main, celle qui s'amusait à caresser son torse, pour mettre brusquement de la distance entre nous. "Dommage que tu n'y ai pas droit." Quand je dis non, c'est non. S'il croit qu'il va m'avoir si facilement, c'est qu'il n'apprend pas de ces erreurs, non pas que ça m'étonne vraiment en fin de compte. Cependant, rien de l'arrête et il plonge son regard dans le mien. "T'as raison je devrais trouver un meilleur jouet, toute façon t'es pas si terrible..." Et il s'éloigne à son tour, comme si de rien était. "Tu vas nous faire le numéro du gamin vexé qui devient méchant, là ? C'est tellement cliché, ça te ressemble bien tiens." Je ris légèrement. Si j'ai bien appris quelque chose au fil des ans, c'est qu'il n'y a rien de plus énervant pour une personne qui cherche à vous titiller que de rester parfaitement calme. C'est donc ce que je fais non sans le piquer quelque peu. "Tant pis, je voulais te faire grimper au rideau ! Paraît que c'est bon lorsqu'on est fatigué..." Voilà ce qu'il dit après s'être mordu la lèvre alors qu'il me sondait de son regard brûlant. "Je dois louper quelque chose alors !" Ironique au possible, je fais la moue. "Tant pis pour moi, je m'en remettrai." Certes, son petit jeu a allumé une certaine flamme en moi mais j'en reste néanmoins crevée et je suis sûre que je trouverai le sommeil sans mal. Et puis dans le cas contraire, il me suffira d'appeler quelqu'un. N'importe qui sauf lui... Je suis têtue. "Je m'en voudrais de te fatiguer surtout que bon… J'peux trouver beaucoup mieux !" Je hoche la tête, un grand sourire aux lèvres. "Cade..." Mon regard s'ancre au sien et j'y mets une intensité qui se veut brûlante. Remettant les boutons de ma blouse un à un, je m'arrête lorsque j'arrive au niveau de ma poitrine. C'est alors que je mets à jouer avec le bouton comme pour attirer son attention sur cette zone particulière de mon corps. "Ne te voiles pas la face, tu ne trouveras pas mieux que moi..." Je ne détache pas mes yeux des siens alors que je me mordille doucement la lèvre inférieur, penchant légèrement la tête de côté. "T'adores ce que je te fais, c'est pour ça que tu reviens à chaque fois..." Et c'est réciproque mais je me garde bien de le lui dire. "Je suis même sûre que tu penses à moi, quand tu couches avec ces filles fades et sans intérêt qui te tournent autour." Je pousse la provocation au maximum, jouant au passage de mes sourcils. "Alors dis ce que tu veux, mais ne me fais pas croire que je ne te rends pas fou, parce que je sais que c'est le cas. Après tout, c'est bien de toi qui vient d'admettre adorer mon doigté." Et je lui offre un petit sourire satisfait des plus agaçants. Est-ce que ça fait de moi quelqu'un de sadique si j'admet que ces petites joutes verbales m'excitent ? Parce que si c'est le cas, je plaide coupable.

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Calie

Petite. Pratique. Chiante. Non le troisième mot décrivant Ollie n'est pas en 'p' tu pourrais dire tellement de mot mais chiante est celui qui revient le plus souvent lorsque tu penses à la petite brune. Piquante par exemple la qualifierait bien, mais ce n'est pas un mot que tu aimerais employer. Chiante. Susceptible. Chiante. Oui ces mots conviennent parfaitement. Tu ne supportes pas le refus. Non quand tu as enfin ne fait clairement pas partie de ton vocabulaire. Elle s'attend à quoi ? Que tu acceptes bien gentiment ? Elle te prend pour un teckel bien sage, qui va retourner à son panier ? Et puis quoi encore ? Toi t'es tout sauf un caniche, la bête a faim et la bête va lui faire comprendre ! C'est pour ça que tu l'as choppé dans votre petit coin à vous. Ce petit locale, qui a connu vos ébats. Soufflant à son refus, tu as pourtant tenté mais .. Elle te fait quoi là encore ? Pire que tout : elle t'allume. La garce ! Voilà un autre adjectif qui pourrait parfaitement qualifier la petite. Te pinçant la lèvre inférieur. Tu y croyais mais … "Dommage que tu n'y ai pas droit." GARCE ! Cinq lettres, un petit mot. Oui c'est parfait pour décrire Ollie, si le Larousse a besoin d'une définition tu lui proposes la tienne avec la photo en supplément. Sans soucis. Bon tu pourrais être vexé par son comportement, mais tu te laisses pas abattre. Elle va craquer. Elles finissent toutes par craquer. "Tu vas nous faire le numéro du gamin vexé qui devient méchant, là ? C'est tellement cliché, ça te ressemble bien tiens." Tournant ton regard vers elle. « Ouais bah le gamin a des besoins que tu ne veux clairement pas satisfaire, tant pis pour toi ! » Retournant vers ton téléphone à la recherche de ta perle rare. Tu lui demanderais bien si l'une de ses collègues est disponible pour un check up mais de mémoire .. Puis si c'est pour qu'Avery te fasse la morale, ça ne vaut pas le coup. Tu es déjà étonné qu'elle ne t'ait pas grillé avec la petite chieuse ici présente. Comme quoi tu peux être discret quand tu le veux. Bon clairement tu n'as pas envie de t'afficher avec ça. Elle n'est pas déplaisante, mais pas ton style pour autant. Tu l'as bien sûr dit à ton complice de longue date. Sans évoquer un prénom. C'est que tu tiens à ta vie et Avy en mode rage, c'est le pire pokémon du monde. Elle serait capable de priver de visite, hors tu as besoin de venir dans le coin pour ton travail. "Je dois louper quelque chose alors ! Tant pis pour moi, je m'en remettrai." Tu ne dis rien et pas même un regard. Tant pis pour elle. Tu hausses les épaules et te concentres sur ta recherche. "Cade..." Tu relèves ton regard vers elle à l'annonce de ton prénom. Tes yeux se dirige vers la partie qu'elle veut que tu vois. Tu n'en perds pas une miette, mais tu ne tardes pas à remonter vers ses yeux. Elle veut jouer, encore. Ne te voiles pas la face, tu ne trouveras pas mieux que moi..." tu ne perds pas une miette du spectacle, bonne actrice tu dois bien le reconnaître. Tu souffles légèrement et penches légèrement la tête. Oui elle a réussi à te captiver, mais pas à te garder. "T'adores ce que je te fais, c'est pour ça que tu reviens à chaque fois...Je suis même sûre que tu penses à moi, quand tu couches avec ces filles fades et sans intérêt qui te tournent autour. " Ce qui n'est pas faux. Tu aimes vos petits moments et elle sait si prendre. Tu ne vas pas le nier, quoique si justement, mais tu sais que tu peux trouver mieux. Ella était pas mal dans son genre. "Alors dis ce que tu veux, mais ne me fais pas croire que je ne te rends pas fou, parce que je sais que c'est le cas. Après tout, c'est bien de toi qui vient d'admettre adorer mon doigté." Tu te racles la gorge et ranges ton téléphone dans ta poche. T'approchant de ta victime. Assez pour la bloquer de nouveau entre ton torse et l'étagère. « Il est vrai que tu es particulièrement doigt avec tes doigts. » Lui souffles-tu. Elle veut jouer. Tu peux le faire tout autant. Descendant ta main sur sa blouse. Enlevant un nouveau bouton. « J'adore même ça, tout comme toi d'ailleurs, nies pas, j'le sens à chacun de tes orgasmes .. » Ton regard brûlant dans le sien. Tu as défait sa blouse et ta main vient s'aventurer sur un autre terrain. Elle n'a pas l'air de te repoussé. Tes lèvres s'approchent de son oreiller. « J'crois même que la dernière fois tu en as redemandé .. » dis-tu doucement. Sentant la chaleur de son corps. Ton désir qui monte à nouveau. Tu tentes de te freiner. Sortant ta main de son pantalon. « Mais t'as raison ! T'es crevée, tu ne serais guère productive et j'ai b'soin de quelqu'un au top … Donc clairement pas toi !» Dis tu en pointant la petite du doigt ! « J'suis sûr que l'une de tes collègues doit être aussi coquine que toi ... » Ou pas. Tu as la flemme de chercher, mais si mademoiselle ne veut pas … « J'pourrais te forcer, il est vrai mais bon … à quoi bon ! T'es claqué, aussi rigide qu'un bâton de bois ! Je m'ennuie déjà .. » tu feins de bailler. Tu t'approches de ses lèvres à nouveau. Assez prêt pour les capturer. « sans rancune » que tu laisses échapper … lui laissant croire que tu allais déposer tes lèvres contre les siennes. Lui tournant le dos. La main sur la clenche .. prêt à partir.

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Callie

"Ouais bah le gamin a des besoins que tu ne veux clairement pas satisfaire, tant pis pour toi !" À ce moment précis, je me demande comment j'ai pu avoir envie de coucher avec lui ne serait-ce qu'une fois. C'est comme si à chaque fois que nos corps se collent l'un à l'autre j'oubliais complètement ce qu'il était. Et dès lors qu'il ouvre la bouche, le charme se rompt et je me rappelle à quel point il m'énerve. "Ouais ouais..." Quelque peu agacée, sentiment que je n'avais pas du tout besoin de ressentir en ce moment (comme si je n'étais pas déjà assez crevée) je décide de lui rendre la monnaie de sa pièce. "Il est vrai que tu es particulièrement doigt avec tes doigts." Il est vrai en effet. "J'adore même ça, tout comme toi d'ailleurs, nies pas, j'le sens à chacun de tes orgasmes..." On va continuer d'enfoncer des portes ouvertes comme ça ou ça se passe comment ? "Et tu adores être celui qui les provoque, je le sais." Et encore une évidence de plus, j'apprécierais grandement ce petit jeu si je n'étais pas si crevée je dois dire. Ça m'amuserait même beaucoup sauf que... Et bah, je suis crevée. "J'crois même que la dernière fois tu en as redemandé..." Je lève les yeux aux ciels. "Tu voulais recommencer tout autant que moi si je me souviens bien." Oui on e avait tous les deux envies sauf que ce n'est pas le cas. Et quelque part, je devrais être contente qu'il lâche enfin l'affaire sauf que je ne supporte pas la manière dont il le fait. Monsieur joue le vexé et fais comme s'il dénigrer mes prestations ors qu'elles sont magiques mes dites prestations. Alors il va falloir qu'il redescende bien vite avant que je ne m'énerve vraiment. "Mais t'as raison ! T'es crevée, tu ne serais guère productive et j'ai b'soin de quelqu'un au top… Donc clairement pas toi !" Visiblement, il n'a pas compris qu'il fallait s'arrêter, peut-être vais-je devoir le lui faire comprendre moi-même ? "Je serais au top même avec la plus vilaine des grippes chéri et ça tu le sais." C'est clair, net et précis et qu'il ne s'avise pas de le nier. "J'suis sûr que l'une de tes collègues doit être aussi coquine que toi..." Je lui lance un regard mauvais. "Coquine, peut-être ; douée, certainement pas." Oui, j'ai confiance en moi, c'est le moins qu'on puisse dire, ce n'est pas de la vantardise non, j'épargne simplement le jeu de la fausse modestie à ceux qui m'écoute. "J'pourrais te forcer, il est vrai mais bon… à quoi bon ! T'es claqué, aussi rigide qu'un bâton de bois ! Je m'ennuie déjà..." Je ris jaune, je ne suis même plus agacée au stade ou j'en suis, je suis carrément énervée. "Oh tu t'ennuies, vraiment ? Tu t'ennuies ?" Je croise les bras, le défiant du regard d'acquiescer. "Frigide ? Fais gaffe à ce que tu dis. Je ne suis pas de ces femmes qui te suivent partout comme un petit chien en espérant avoir un brin de ton action et que tu peux traiter n'importe comment." Non, je suis loin d'être sous le charme, c'est même tout le contraire. "Sans rancune." Je lève les bras en l'air. Non mais je rêve, je crois qu'en ce moment même j'ai carrément honte d'avoir jamais été dans ses bras. "Sans rancune, mon dieu quelque fois j'oublie à quel point tu peux être gamin !" J'ai l'impression de faire face à un prépubaire et c'est loin d'être agréable.

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Calie

Il est vrai que le jeu en vaut la chandelle. Te mordant la lèvre inférieur. Tu la regardes de haut en bas. Ce petit bout de femme qui te fait clairement envie et pas qu'un peu. Sauf lorsqu'elle ouvre la bouche. Là vous êtes d'accord : aucune envie. Oh que non. Le son de sa voix ne te plaît guère, sauf quand tu l'entends jouir dans le creux de tes oreilles. À ce moment précis elle te plaît, mais dans d'autres circonstances … pitié qu'elle se taise que tu as envie d'hurler. Comme à ce moment précis. Jouant avec ton téléphone, tu en profites pour contacter un ami. Loin de l'écouter en entièrement. Clairement ? Tu t'en moques. Elle peut bien dire ce qu'elle voudra, ça ne t'atteint comme par exemple le fait que tu sois un gamin. Oui et alors ? Jusqu'ici le gamin savait parfaitement lui procurer du plaisir. Puis d'un côté, c'est elle qui joue au yoyo et tu as horreur de ça. Soit c'est blanc, ou noir mais pas entre les deux. Tu es venu ici pour du sexe, tu attends du sexe, alors ses excuses, elles te passent au dessus. Et voilà que mademoiselle continue. Bloquant ton regard dans le sien. Rangeant ton téléphone. Tu t'avances vers elle. Est-elle énervée ? Pas assez à ton goût. Le fait qu'elle est autant confiance en elle, ça t'excite un peu, tu ne peux le nier. T'as l'impression de te voir. Tu sais ce que tu vaux et clairement : elle aussi. C'est peut-être pour ça que physiquement vous êtes compatible. Juste là parce qu'après c'est un carnage. La bloquant contre le meuble et ton corps. Tu vois qu'elle ne veut toujours pas. Elle essaie de dire quelque chose, mais tu poses tes lèvres sur les siennes. Rapprochant son corps près du tien. Elle se débat, un peu.. puis finis par passer sa main dans ton dos. Tu en profites pour déboutonner sa blouse. Laissant apparaître une poitrine que tu aimes. Généreuse à souhait, juste ce qu'il faut, où il faut. Passant une de tes mains dessus. Sa peau qui frissonne. Elle essaie encore de se débattre, mais c'est peine perdu. Tu ne compte pas la laisser te filer entre les doigts. Elle commence doucement à chavirer. Tu peux le sentir et c'est ce que tu veux. Tu veux qu'elle baisse sa garde. La tension sexuelle monte de plus en plus dans la pièce. Ainsi que votre envie. Tu sens qu'elle est prête. Prête à être cueilli. Comme tu le voulais. Te reculant doucement. Elle fronce les sourcils, tu vois dans son regard qu'elle ne comprend .. « sans rancune » que tu dis en souriant. Son regard se fait plus grand et avant de t'en prendre une, tu sors de ce local. Te rhabillant légèrement, tu prends vite fait la direction de la sortie. Histoire de mettre le plus de distance entre ce petit bout de femme et toi. Tu sais qu'elle est capable de le faire payer. Cher surtout et pour l'instant, tu tiens encore à ta vie. Ne perdant pas ton sourire, tu sors de l'hôpital, l'idée d'aller manger te fait envie d'un coup. Ton téléphone vibre à nouveau et la proposition est acceptée. Ce qui te plaît, au final t'es plan pour ce midi ont changé, mais il n'en reste pas moins appétissant… la prochaine fois tu risques bien de te prendre un coup de chaussure ou pire, mais tu n'y songes pas …

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