Peter Austen ft. james mcavoy.

peter austen

carpe diem

les informations en vrac

la partie anecdotes ○
caractère : attentionné – protecteur – introverti – dévoué – cultivé – diplomate – empathique – expressif – gentleman – gourmand – réservé – intègre – intuitif – responsable – obstiné – franc – serviable – romantique – ouvert d'esprit – magnanime – tactile – naïf.

petits trucs : Il est très protecteur et dévoué à ses proches, famille et amis. •  Son accent écossais est très prononcé, bien que depuis qu'il essaie tant bien que mal de le faire disparaître. En effet, certaines personnes éprouvent des difficultés à le comprendre. • Il déteste revêtir un costume deux pièces, se trouvant l'allure d'un pingouin. Au quotidien, il ne fait pas grande attention à son style vestimentaire, un jean, des tongues et une chemise lui conviennent tout à fait. Dans son boulot en revanche, il mettra toujours une chemise et un pantalon ceintré, parfois même accompagnés d'une veste. • Il donne régulièrement une partie de son salaire à des associations caritatives, notamment oeuvrant pour le bien-être des enfants et de l'environnement qui sont ses deux causes. • Il a horreur de la violence, surtout à l'égard des plus faibles que soi. Par ailleurs, il ne hausse pour ainsi dire jamais la voix. Bon courage pour le mettre en colère, il est d'un naturel calme et enjoué au quotidien. • Il fait preuve d'une grande naïveté, notamment vis à vis du sexe opposé. Non pas qu'il ait peur des femmes, mais il a cette tendance à l'introversion et à la gêne dès qu'il s'agit de séduction. • Il a été en couple durant cinq ans, avant que sa femme ne soit victime d'un accident de voiture la laissant dans un état comateux. Il n'a pas connu d'autres relations, ni sexuelles ni aventureuses depuis. • Son travail, c'est sa vie. Il adore s'occuper des enfants, et les voir retourner chez eux en bonne santé et heureux. • Il porte des lunettes pour lire. La lecture est d'ailleurs son passe-temps favori. • Il n'est pas sportif. PAS DU TOUT. D'ailleurs moins il pratique une activité physique, mieux il se porte. Fort heureusement, il fait attention à ce qu'il consomme et possède un organisme tel qu'il ne prend pratiquement jamais de poids. • Ses cheveux sont indisciplinés au possible. Il peut passer des heures devant le miroir à tenter de les aplatir, en vain. • Il a un grand frère qu'il n'a pas revu depuis près de dix ans, celui-ci ayant quitté le domicile parental à sa majorité sans un mot ni un regard en arrière. Il en garde une profonde blessure dont il ne parle jamais. • D'ailleurs, il parle rarement voire jamais de ses problèmes personnels. Les autres avant lui, c'est son côté altruiste. • Lorsqu'une personne lui plait, il faut que celle-ci ait un minimum de caractère et le bousculer un peu afin qu'il réagisse. Après quoi, il devient l'homme le plus attentionné et romantique qui soit. • Le jardinage et la cuisine font partie de ses passe-temps. C'est d'ailleurs un véritable chef cuistot. • Il est végétarien. • Il a tendance à défendre la veuve et l'orphelin, même lorsque le cas paraît désespéré et au risque de se prendre des coups à son tour. • Il se montre particulièrement affectueux avec ses proches, n'hésitant pas à les affubler de surnoms qui peuvent paraître ridicules, type « poussin », « mon loup », et de leur prouver son attachement par des câlins à n'en plus finir. Etonnant quand on le sait si réservé en apparence, gênant quand on est en public. •  Il a un chat prénommé Socrate. Un British Shorthair très caractériel qui passe son temps à dormir, manger et chasser les chiens du quartier. • Il n'aime pas les transports en commun, ni les voitures en raison de la pollution qu'il engendre. S'il n'a pas le choix, il s'en contentera mais généralement, il préfère emprunter son vélo ou la marche à pied. • Il est asthmatique mais bénéficiant d'un traitement de fond, il n'a aucun problème au quotidien. • Il ne sait pas mentir. Il rougit comme une tomate trop mûre et bégaye lorsque ça lui arrive. Bref, pas du tout remarquable.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

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l'histoire de ma vie

once upon a time...

Jusqu'à mon adolescence, ma vie s'est déroulée sans encombres. Biensûr, j'avais été adopté à la naissance par un couple d'Ecossais qui après plusieurs essais infructueux pensaient qu'il leur serait à jamais impossible de concevoir un autre enfant que mon frère. Ils auraient pu opter pour une fille, histoire de changer un peu. Je crois qu'ils désiraient surtout que leur premier fils trouve un compagnon de jeu, un confident à qui parler, lui qui était si réservé et distant jusqu'alors. Enfin, je n'ai pas à me plaindre. Ils ont été et sont toujours de bons parents. Je suis bien plus proche de ma mère, sensibilité oblige, mais mon père fait preuve d'une lucidité à propos de la vie en général, de mes choix en particulier que je trouve en lui un confident et une épaule attentive. Je déplore de n'avoir pas eu le temps de tisser de vrais liens avec mon frère aîné, bien que celui-ci se soit toujours montré extrêmement protecteur à mon égard, et ce, depuis le jour de mon adoption par la famille Austen. J'avais dix ans lorsqu'il a quitté le domicile familial. Sans un mot, sans une explication, il m'a juste regardé, m'a demandé pardon et m'a dit qu'il reviendrait...un jour. Sauf que ce jour n'est jamais arrivé. Evidemment, ce fut un choc terrible pour la famille, surtout ma mère qui a toujours veillé à ce que nous manquions de rien et qui nous a toujours élevé comme une mère poule sur ses poussins. Je ne l'ai jamais vu aussi malheureuse que ce jour-là. C'est aussi ce qui m'a fait prendre conscience de l'importance de la famille, et des relations sociales en règle générale. J'ai changé aussi à ce moment-là. Plus matûre que ceux de mon âge, je préférais rêvasser dans mes livres plutôt que de taquiner mon voisin parce qu'il portait des lunettes. Plutôt que de faire du sport, je me perdais dans la photographie. Les filles relevaient du mythe à mon âge, et sans intérêt pour celui qui favorisait son avenir plutôt que son bon plaisir. Je me suis fait de nombreux ennemis à cette époque. D'ailleurs, en y réfléchissant, le lycée a fait partie de mes pires années de vie. Harcelé, moqué pour mon côté sensible que certains, les hommes pour la plupart, prenait pour une absence de virilité en me qualifiant d'homosexuel refoulé. Que n'ais-je pas entendu ? Enfin, ce n'était pas de leur faute je suppose, la culture et la tolérance sont l'apanage des cerveaux les plus brillants avais-je coutume de leur rappeler pendant qu'ils me bousculaient dans les couloirs.

A l'université, j'entreprenais des études de médecine. La spécialité vint plus tard, alors que je commençais à me rebeller contre les injustices de ce monde et me trouvais une affection particulière pour les enfants. Sans doute du fait de mon éducation pédagogue et chaleureuse, je me suis ainsi orienté vers la pédo-psychiatrie, négligeant totalement ma vie sentimentale. Elle s'appelait Emilie. De longs cils, des cheveux blonds, un sourire enjôleur et des lunettes trop grandes qui retombaient toujours sur son petit nez retroussé. Elle fut mon unique fois. J'avais vingt-huit ans à l'époque, et je sortais tout juste d'une aventure d'une nuit qui n'avait eu d'existence qu'en raison du nombre de verres que j'avais ingurgité au cours d'une soirée pour fêter l'obtention de mon diplôme. Il me restait trois ans avant de pouvoir officiellement être qualifié de « Docteur ». Ayant obtenu parmi les meilleures notes, j'avais donc pû choisir ma spécialité et même suivre d'autres cours en parallèle. Quoiqu'il en soit, Emilie m'a vite rappelé mes valeurs. Bien vite, je tombais sous son charme sensuel et provocateur. Son caractère complétait à merveilles le mien. Elle avait de la répartie, ne se laissait pas faire et savait jouer de ses charmes pour obtenir ce qu'elle voulait. Nous étions si différents et pourtant passionnément amoureux. A trente et un ans, enfin, mon doctorat en poche, nous décidions d'emménager ensembles. Jeune avocate qui elle aussi venait de fêter son examen réussi au barreau de Londres, nous économisions peu à peu le salaire que nous percevions afin de nous offrir ce cottage dont elle m'avait avoué avoir rêvé toute sa vie, situé dans un patelin isolé de la ville. Un cottage qu'il nous faudrait retaper mais qu'importe, nous étions heureux. L'avenir s'avérait prometteur. Je travaillais désormais à l'hôpital de Londres, en temps partiel d'abord car je désirais avant tout passer du temps auprès d'Emilie. Emilie qui comme moi, tentait de concilier ses projets professionnels à sa vie sentimentale. Au final, nous finissions par nous retrouver le weekend, fatigués par les semaines harassantes qui se succédaient, mais songeant que ce n'était qu'une question d'organisation, que tout finirait par s'arranger. D'ailleurs, je me souviendrais toujours de cette date. Le 14 février 2009. Saint-Valentin. Je préparais le repas, un dîner aux chandelles et un voyage que j'avais organisé tout spécialement à Paris, la ville la plus romantique qui soit, là où Emilie avait toujours rêvé de se rendre. Il était 21h30, l'heure à laquelle elle quittait le cabinet d'ordinaire. Lorsqu'on sonna à la porte, je pensais d'abord qu'elle m'avait fait la surprise de sortir plus tôt. Cela lui arrivait parfois lorsqu'il y avait une affaire à présenter au tribunal le lendemain. En ouvrant la porte, smoking pour lui faire plaisir parce que je savais qu'elle me trouvait « mignon » ainsi vêtu, mon sourire se dissipa légèrement devant l'agent de police qui me faisait face...jusqu'à fondre complètement et que des larmes muettes ne roulent le long de mes joues. A l'hôpital, un collègue et ami m'apprenait qu'il avait demandé son transfert, en apprenant son nom aux informations. Un grave accident de voiture, un chauffard ivre comme il n'en manque pas. Une belle jeune femme dans le coma. C'est comme ça que les médias ont fini par l'appeler. Une belle jeune femme dans le coma perd l'enfant qu'elle attendait et laisse son compagnon ivre de douleur.

Quatre ans plus tard, je m'en suis remis. Difficilement, je l'admets. Je suis passé par des phases de dépression aigüe, par l'alcool alors que je savais que cela ne me réussissait pas. Mes amis, je les ai effacé, peu à peu. Un besoin de faire le point, de faire le vide. Car à chaque fois que nous nous rencontions, j'avais la désagréable impression qu'ils me fixaient avec pitié. Certains ont même jugé qu'il était temps pour moi de songer à refaire ma vie. C'est si facile pour eux. Enfin quoiqu'il en soit, c'est l'une des raisons qui m'a fait quitté Londres, l'Angleterre pour être plus précis. J'ai laissé mes parents. Mon père a compris, ma mère en a pleuré mais ne pouvait me retenir plus longtemps. Elle m'a supplié avant de partir d'être heureux. « C'est tout ce qu'une mère désire pour ses enfants, mon chéri. » J'entends encore ses mots. Je vous aime, mais il faut que je m'en aille. Pourquoi la Nouvelle-Zélande ? Sincèrement, je n'en suis pas sûr. Le seigneur des anneaux est mon film préféré, les paysages sont grandioses, et je me suis sans doute dit que rien ne pouvait plus s'éloigner de mon quotidien londonien qu'une île en plein milieu du Pacifique. Je suis donc résident d'Island Bay, qui m'a attiré par son calme et ses plages, depuis le 02 juillet 2016. Soit, presqu'un an aujourd'hui. Je vis ma petite vie. Je connais bon nombre de ses habitants et la plupart ne manquent jamais de me reconnaître à leur tour. Je recherche simplement la paix de l'esprit, et de retrouver ce bonheur promis à ma mère.