keep holding on - gabe

Gabe Davis

what a feeling, being's believing

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 01. Gabe c'est un américain pure souche. Sa famille est installée aux Etats-Unis depuis des générations et a réussi à faire prospérer son entreprise de cosmétiques qui est aujourd'hui mondiale. Les Davis c'est une famille riche caricaturale. Les parents se sont mariés pour des intérêts financiers, ils ont confié leur fils à des nourisses s'en occupant quand ils avaient le temps. La situation s'est un peu améliorée quand Gabe eut dix ans et que la famille partit s'installer en Nouvelle-Zélande, l'occasion pour monsieur Davis de lancer l'entreprise familiale dans le pays et dans la région plus généralement. 02. Gabe est quelqu'un de très optimiste, il voit toujours le bon côté des choses et croque la vie à pleine dents. Il refuse de se forcer à faire quoi que ce soit s'il n'y trouve pas le moindre plaisir refusant de laisser passer les occasions de profiter de la vie. 03. Gabe aime le sport, il adore ça même. C'est son échapatoire à lui, un moyen comme un autre de laisser sortir sa colère, sa frustration aussi. Il a touché un peu à tout au cours de sa vie se perfectionnant dans le basketball pour le sport d'équipe et la boxe pour son bien-être individuel. Il a arrangé la troisième chambre de son appartement en salle de sport/bureau, un arrangement qui lui convient parfaitement. 04. Gabe est tombé une fois amoureux, il est tombé amoureux de sa meilleure amie quand ils étaient jeunes. Ils sont sortis ensemble, ont vécu toutes leurs premières fois ensemble mais elle n'est pas tombée amoureuse de lui. Voulant la voir heureuse et refusant d'être égoïste, Gabe l'a laissée partir et se marier à un autre. Lui se sent incapable d'en aimer une autre et pendant longtemps a préféré jouer au coureur de jupons. Aujourd'hui, il aimerait pouvoir construire quelque chose mais ses sentiments enfouis sont bien toujours là, l'empêchant de réellement tourner la page. 05. Gabe vient d'une famille riche, très riche. Il a toujours eu ce qu'il voulait sans faire d'effort. Il en a joué pendant un long moment jusqu'à ce que son père vienne lui mettre un coup de pied au cul. Assez intelligent pour ne pas trop se fatiguer à l'école, il passait toujours à l'année suivante sans être inquiété. Passionné de médecine depuis son enfance, il arrive au lycée déjà documenté sur le sujet. Mais la perspective du travail à fournir pour ce genre d'études le font hésiter. Jusqu'à ce qu'Avery vienne le frapper pour sa connerie. Le plus drôle ? C'est que Gabe s'est révélé à l'université, travaillant d'arrache pied pour décrocher la première place de sa promotion et donc l'internat et la résidence qu'il désirait, dans le domaine de son choix et dans l'hôpital de son choix. Finalement, il a choisi d'être chirurgien neurologue et il adore son métier. 06. Gabe est souriant, protecteur, altruiste mais son plus gros problème c'est son impulsivité. Il sera le premier à être d'un calme olympien en salle d'opération même dans les pires situations mais en dehors du bloc, il ne réfléchit pas toujours avant de parler ou d'agir ce qui lui a déjà causé quelques petits problèmes avec des patients ou avec la police quand l'incident se produisait à la sortie du bar. Il n'a jamais été inquiété de ce côté là, les Davis ont des relations partout, même dans la police. 07. Gabe c'est un mystère pour beaucoup. Oh il parle, il pourrait parler pendant des heures mais à la fin, il n'aura pas dit grand chose. Il tient tout particulièrement à garder sa vie privée ben ... privée quoi. Travailler dans un hôpital c'est souvent mettre de côté toute notion de vie privée pour rentrer dans une communauté. Pour lui, c'était hors de question. Il laisse donc penser à tout le monde que chacun le connaît et vit sa vie tranquillement à côté. Et puis franchement, c'est bien mieux de raconter des blagues plutôt que de parler de sa vie non ? 08. Gabe c'est un adepte du voyage. Il a commencé à voyager dès qu'il a eu dix-huit ans, n'hésitant pas à aller visiter des pays en tout genre. Il adore revenir au bercail en passant quelques semaines par an chez ses grands-parents à Seattle mais il a visité des dizaines de pays au fil des années. Gabe se plaît dans cette liberté, cette idée de tout laisser derrière lui et d'être libéré de tous les sentiments qui l'attachent à Wellington. 09. Gabe s'est souvent demandé s'il n'aurait pas dû accepter cette proposition qui était arrivée jusqu'à ses oreilles quand le directeur d'un grand hôpial de New York lui a proposé un poste. Il a dit non, incapable d'imaginer laisser Avery derrière lui, de lui faire du mal comme elle lui en avait fait sans le savoir. 10. Grand fan de séries télévisées, Gabe sera le premier à se faire des nuits de marathon d'épisodes s'il a une bonne série sous la main. C'est son petit passe temps à lui, il préfère les images à la lecture faut pas lui en vouloir.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ colin donnell</pris> gabe davis

l'histoire de ma vie

it's time you take a leap of faith

« Gabe ! Gabe attend ! » La voix de ton meilleur ami résonne dans les couloirs de la faculté de médecine. Chose curieuse vu qu’il était en littérature mais tu savais déjà pourquoi il était là et tu n’avais nullement envie d’en parler. Tu te mets donc à avancer un peu plus vite. « DAVIS ! Putain ! » Tu l’entends jurer mais tu t’en fiches, tu sors des locaux, si cette conversation doit avoir lieu, au moins qu’elle ait lieu dans un endroit à peu près à l’écart. C’est sans surprise que Tony finit par te rattraper essoufflé. « T’es qu’un connard, tu sais que je déteste courir. » Oui, ton ami n’aimait que lever des poids dans une salle de gym, l‘endurance ce n’était pas son truc. « Qu’est-ce que tu veux Tony ? » Lui demandas-tu essayant de faire comme si de rien n’était. Cela semble suffisant pour lancer le jeune homme cependant. « Dis-moi que t’as pas été assez con pour dire à Avery que t’acceptais cette rupture à la con ! » Ton meilleur ami avait toujours été un adepte des injures ce qui faisait peu plaisir à tes parents quand tu l’invitais à passer la soirée chez toi et que vous vous retrouviez à table. Tu baisses la tête, il n’y a rien à dire de toute façon. Tu fermes les yeux quelques secondes et tu revois la scène de la veille. Tu revois le visage inquiet d’Avery, tu entends clairement ce qu’elle te dit et puis tu vois son regard soulagé quand tu lui dis que oui, c’est certainement mieux comme ça. Comédien, voilà la carrière dans laquelle tu aurais dû te lancer plutôt que cette connerie de filière médicale qui te bouffait tout ton temps. Bon, ça te passionnait mais c’était pas la question. « J’étais censé faire quoi exactement ? Lui dire que je l’aimais en sachant très bien que je l’enfermais dans une relation qui la rendrait malheureuse ? » Tu étais en colère, en colère contre toi, contre le monde entier à cet instant précis. Tony leva les yeux au ciel avant de te dire : « T’étais censé te battre putain ! Te battre pour ce que tu voulais. Et toi ton bonheur dans tout ça il devient quoi ? » Tu hausses les épaules, tu n’as aucune idée de ce qui te rend réellement heureux désormais, pas maintenant, pas à cet instant précis. « Il faudra que je trouve un moyen d’être heureux autrement. » Tony est exaspéré, tu le vois. Mais ton raisonnement est bien trop rationnel pour qu’il trouve quelque chose à y redire. « Tu m’énerves avec tes grands principes. Et ça va me tuer de savoir que tu viens de faire la plus grande connerie de ta vie mais en tant que meilleur ami je me dois de te changer les idées. Je passe te prendre ce soir à vingt heures. » Te dit-il avant de filer, certainement en retard pour l’un de ses cours. Sortir, oui, peut-être que ça te fera du bien. Peut-être pas, certainement pas mais au moins, cela te permettra d’oublier pendant quelques temps.


« Docteur Davis ! Désolé, je sais que vous devez avoir terminé mais on a besoin de vous au bloc, c’est important. » Et merde ! Toi qui pensais avoir ta soirée tranquille … Tu avais prévu de rentrer chez toi, de te reposer un peu avant d’aller passer la soirée avec Avery. Attrapant ton téléphone, tu te contentes de lui envoyer un texte avec les lettres : ‘SOS’, elle comprendra, c’est votre code. Tu files au bloc le plus vite possible et pendant encore une heure et demie, tu te plonges dans ton travail, en oubliant tout le reste. En sortant, tu regardes ta montre et si tu te dépêches, tu sais que tu peux arriver chez Avery avec seulement une trentaine de minutes de retard. Bon, c’est le plan C mais on ne peut pas tout avoir dans la vie. Te dirigeant vers ton casier, tu attrapes la tenue de rechange que tu gardes à l’intérieur avant de te diriger vers la douche mise en place pour les employés en cas d’urgence. Une fois lavé et sec, tu enfilais ta tenue avant de quitter l’hôpital en direction de la maison des parents d’Avery soit celle juste à côté de celle de tes parents. Peut-être que finalement, la nuit qui était tombée allait te permettre de passer inaperçu ce soir car ta mère prendrait assez mal une visite chez ses voisins sans que tu ne sois passée chez elle. Sur le chemin, tu t’arrêtes dans un supermarché pour acheter des doritos au fromage pour toi, les bonbons préférés d’Avery ainsi qu’une bouteille de vin. Ce soir c’était soirée détente et il était hors de question de ne pas en profiter pleinement. Avec le divorce et tout ce qui se passait dans la vie d’Avery car elle ne te disait pas tout, tu essayais de lui offrir des moments de détente pour oublier un peu tout le reste. C’est donc une dizaine de minutes plus tard et avec des fleurs que tu arrivais chez les parents d’Avery. C’est sa mère qui t’ouvrit un grand sourire sur les lèvres. « Gabe ! Ca me fait tellement plaisir de te voir ! Comment tu vas ? » Tu lui tendis les fleurs en lui disant : « Je vous ai apporté des fleurs madame Corvin pour vous remercier de m’accueillir ce soir. » La vieille femme les prit avec un sourire avant de te dire : « Tu sais très bien que tu es le bienvenue. Allez, file, je vais les mettre dans l’eau. » Tu ne te fis pas prier, montant les marches jusqu’à la chambre d’Avery. Tu frappais doucement et quand elle te dit d’entrer, tu n’hésitais pas une seconde. « Regarde ce que je t’amène ! » Lui dis-tu fier de tes trouvailles. « J’espère que t’as pas commencé sans moi ! Désolé pour le retard, une urgence. » Dis-tu en lui faisant la bise. « Mes bonbons préférés ! Merci ! » Te dit-elle avant de déposer un baiser sur ta joue. « Et non, j’ai pas commencé sans toi, j’ai regardé le pilot de la nouvelle série Netflix, tu le regarderas, tu me diras ce que tu en penses. Maintenant installe-toi, on a assez perdu de temps. » Vos soirées Netflix c’est des choses sérieuses. Ce sont aussi des moments où vous ne parliez pas de ce qui n’allait pas, où tu évitais de penser à ce qui pourrait être pour simplement apprécier de toujours avoir Avery dans ta vie. Les épisodes défilent, les heures passent et elle s’endort. Tu ne peux t’empêcher de la regarder dormir pendant un moment avant de lui enlever le paquet de bonbons des mains, d’éteindre l’ordinateur et de la couvrir pour ne pas qu’elle ait froid. Tu poses un baiser sur son front avant de quitter la maison sans un bruit. Vous vous verrez à l’hôpital demain midi pour votre déjeuner hebdomadaire de toute manière mais malgré toi, tu ne pus t’empêcher de penser qu’elle te manquait déjà.