Sweet love, how long before you hurt for me? (Lys)

Lysandre Thomas

Black out, the night before inside of my mouth

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ T'aimes te dire que t'es rempli de maturité, que tous les autres de ton âge sont justes une bande d'imbéciles qui ne comprenne rien à la vie. Alors qu'au fond, c'est peut-être toi la plus immature du groupe, celle qui pense que boire jusqu'à oublier toute ta soirée est la solution à tous tes problèmes. Parce que tu penses que ça t'aidera à oublier ta mère, à tes yeux, c'est comme si elle était déjà partie. Mais est-ce qu'elle serait fière de ce que tu deviens, Lys ? ○ Tu joues les dures à cuire, tu te prends pour la fille un peu rebelle, celle qui n'a aucun sentiment. Alors explique pourquoi tu passes la plupart de tes journées entourés de chien abandonné, pourquoi tu te mets à pleurer dès que quelqu'un vient un peu trop te brusquer ? Tu fais peut-être qu'un mètre cinquante, mais c'est un mètre cinquante remplis d'émotion. ○ Lys, t'es pas un génie, mais t'es loin d'être con. Tu n'as juste pas le cerveau fait pour les cours, t’arrive pas à comprendre tout ce qui se passe sur ta feuille, trop de chiffres qui se mélangent pour former quelques choses de si incohérent. T'as jamais été forte là-dedans, ça fait des années que t'as plus réussis à décorer à A. Et le fait que tu te rends là bas deux fois par mois n'aide pas ton cas. ○ La poésie, voilà quelque chose qui est constamment dans ton esprit. C'est ton art, c'est qui tu es. C'est pour cette raison que jamais tu ne laisserais personne s'approcher de tout ça. Jamais tu n'offriras à quelqu'un la possibilité d'attendre qui tu es, qui tu es vraiment. ○ Sous tes aires de princesses superficielles, t'es un des êtres humains les plus généreux que cette terre a pu accueillir. Encore une fois, t'as trop de fierté pour avouer que t'as passé ton midi à réconforter Alycia dans les toilettes ou que t'es restée toute la nuit avec cette fille qui s'était évanouie durant la soirée, juste pour t'assurer qu'elle était en sécurité. Tu laisseras jamais quelqu'un voir cette partie de toi. ○ Catfish, catfish, t'es un véritable catfish Lysandre Thomas. T'as trop de colère en toi, trop de haine pour toutes ces personnes aux familles parfaite, ces filles et fils à papa que tu n'arrives pas à supporter. Alors là nuit, tu deviens quelqu'un d'autre, une personne différente pour chacune de ses proies. Tu sais que c'est mal, que tu ne devrais pas jouer avec les sentiments des autres ainsi. Mais ça te fait tellement de bien de pouvoir les manipuler comme des marionnettes, de les faire souffrir comme ils font souffrir les autres. ○ Tes paroles, tu les contrôles pas, t'es loin de sortir des phrases diplomatiques qui donnent envie de s'endormir. Tu sors constamment des blagues à la con qui font rire que toi, peut-être parce que t'es nul pour les raconter et que tu perds tout le monde en plein milieu. ○ Doryan, c'est un peu tout ce qu'il te reste, c'est ta roue de secours, l'épaule sur laquelle tu peux toujours te reposer. Il y a tellement peu de choses que tu ne le dirais pas. Mais le fait que tu en pinces pour son meilleur ami en fait partie. Même avec trop d'alcool dans le sang t'en aurais pas le courage, parce que tu sais pertinemment que cette histoire finira jamais bien. ○ T'as une passion infinie pour les corbeaux. Pas n'importe quel oiseau, juste eux. Tu ne sais même pas d'où ça vient, pourtant, tu pourrais passer toute la sainte journée à les regarder. C'est ta façon à toi de te calmer durant les journées compliquées. ○ Tu fais partie de la chorale de l'église, tout comme tu en fais partie. C'est ton petit jardin secret, quelque chose que tu gardes pour toi. Tu t'en moques un peu de ce que ta famille pourrait penser, s'ils venaient l'apprendre, ça changerait rien au déroulement de ta vie. Tu trouves juste sa reposant de savoir que c'est ton secret à toi.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ maddie ziegler</pris> lysandre thomas

l'histoire de ma vie

Hurt for me, will you hurt for me?

T'as du mal à marcher, ton passage très certainement marqué par des plantes que tu as fait tomber. T'as juste envie de retrouver le confort de ton lit, oublier cette dispute puérile dans laquelle tu t'étais retrouvé. Voilà ce qui arrive quand on fait jamais attention où on met les pieds ni qui on va emmerder. T'avances sans même savoir si ton frère t'attend ou si ton père est présent. Tu pries que la réponse au deux soit négative. Doryan, c'était pas encore dramatique, mais ton père ? Tu pouvais dire adieu à ta liberté, ton cher portable qui ne quitte jamais le creux de ta main et toutes les personnes qui t'avaient entraîné là-dedans. Qui a eu cette idée stupide de mettre pavé carré ? Ça te donnait encore plus l'impression que le monde était en train de danser, cette idée t'arracha un léger rire avant d'ouvrir le porte d'entrer, manquant de t'étaler dans le couloir, ayant mal jugé la distance et la force que tu devais mettre. « Question un ? Positif ! » Tu rigoles à ta propre phrase, te moquant clairement de ton frère. C'était un jeu pour toi, tu t'en voulais de toujours agir comme une gamine, de l’empêcher de dormir chaque soir. Mais tu cherchais, tu jouais avec ses nerfs, c'était un jeu pour toi. Tu t'arrêtes net lorsque tu constats que Doryan ne rigolait pas avec toi, presque offensé de sa réaction. Alors tu savais quoi faire, tu prenais encore cette voix agaçante, bien trop aiguë, celle qu'il avait toujours du mal à supporter. « Sériiieusement, c'était drôle. » Tu te doutais bien que c'était loin de le faire rire, qu'il avait juste envie de retrouver une vie de famille des plus normale. Ton cerveau est noyé, tu comprends pas que ce n'était pas le moment idéal pour emmerder Doryan, qu'il avait très certainement envie que tu dormes et de rejoindre son lit également. Mais t'es stupide, alors tu sautes derrière le premier meuble que tu peux trouver. « Je suis cachée ! » Tu trouves ça drôle, même hilarant, mais ton interlocuteur à pas l'air de partager ce sentiment. « Lys bordel, arrête de te comporter comme une gamine, t'es chiante. » C'est comme s'il y avait rien d'autre à dire, qu'il avait juste envie de te faire comprendre que tu dépassais les bornes. Tu te contentes d'avancer à quatre pattes, tendant ta main vers lui. Parce que tu sais qu'il va encore devoir t'aider à monter, que tu vas encore te ramasser de l'eau froide et que tu vas pas aimer. C'est connu d'avance, c'était devenu le quotidien de cette famille dite idéale.


Encore une fois t'as dû voir Julian et Doryan, encore une fois, t'as dû t’empêcher de supplier les deux de rester à tes côtés. Mais t'as réalises que c'était une erreur avant même d'avoir prononcé quelques mots. T'étais retourné dans ta chambre, t'avais juste envie de retourner, dormir, oublier ce mal de crâne qui refusait de partir, qu'importe le nombre d'antidouleurs avalé. C'était toujours comme ça. Tu regrettais toujours tes soirées à la con, le soir arrivé, t'étais quand même la première à l’intérieur, la première à finir défoncée.


Un sourire stupide vient se dessiner sur ton visage. Arthur, un des fameux personnages que tu avais créé, un pion sur ton échiquier, ton envie de tous les faire tomber. Jessica, il y avait personne qui t'insupportais le plus qu'elle, le cliché de la blonde insupportable, bien trop naïve, elle voulait que de l'argent, ça t'avait pris deux jours pour la faire tomber. Ce n'était pas beaucoup d'effort. Ça te plaisait.


Tes mensonges étaient tellement bien planifiés, tout avait été pensé dans les moindres détails, t'avais laissé aucun trou, aucun doute ne pouvait s'installer. T'allais les utiliser comme personne n'avait jamais été utilisé.



En plus de jouer d'eux, tu t’enrichissais grâce à leurs stupidités. Cinquante euros par ci, vingt-cinq par là, ils tombaient tous dans le panneau et c'était tant mieux pour toi.