I'm the man, yes i'm (reagan)

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I'm the man, yes i'm !
Reagan&Cade

Avançant doucement. Tel un prédateur, tu encercles tes bras autour de sa taille. Passant tes lèvres dans sa nuque. « T'es sûre de pas vouloir rester, » lui chuchotes-tu à l'oreille. L'envie qu'elle reste un peu plus longtemps. L'envie d'elle tout court. Elle se retourne et se fait ce petit regard. Celui qui te plaît tant. « Braxton j'sais que tu peux pas d'passer d'moi, mais j'dois aller voir mon second amant ! » Levant les yeux au ciel, tu lâches et la laisses se rhabiller. Te laissant tomber sur ton lit, profitant de la vue qui s'offre à toi. « Il est d'ailleurs bien meilleur qu'toi. - Puis quoi encore ? » Arquant un sourcil, tu la regardes. Tu sais qu'elle n'est pas sérieuse. « Toi comme moi on sait qu'tu peux pas d'passer de ceci ... » Dis-tu en lui montrant ton corps. Elle se mordille la lèvre inférieur, tu sais qu'elle se retient. Tu le vois dans son regard. Elle en a autant envie que toi … « Juste une heure ... » Voir deux … T'es pas difficile. Elle s'avance prêt de toi. Sentant la victoire en toi. Passant au dessus de toi. Attrapant tes lèvres. Tu te laisses complètement faire. Étant à sa merci, ça te va. Elle balade ses mains sur ton torse, décédant doucement vers junior. Puis elle se stoppe, s'approche de ton oreille. « On s'reverra plus tard ! » te-dit-elle avant de filer. Serrant les dents ! «J'te hais ! » que tu gueules à sa personne ! T'as même pas envie de te relever pour lui courir après. Toute façon elle reviendra, tu le sais. Sauf que là, t'as eu beaucoup trop chaud d'un coup. Tu détestes quand elle te fait ça, qu'elle t'allume puis qu'elle repart. Abby ou l'art de te frustrer. Machinalement tu tournes la tête vers ton oreiller. Journée de repos. Tu ne sais pas encore ce que tu vas faire. Sûrement la salle, tu iras peut-être voir ton frère ou alors Sean. Si ta mémoire est bonne vous avez prévu de voir le match ensemble ce soir. Avy va encore gueuler, mais bon ces derniers temps elle passe plus de temps à l'hôpital qu'avec ton bro. Bénéfique pour toi, tu ne vas pas t'en plaindre, mais ça te fait chier de le voir ainsi. Il dit rien l'ours mal-léché, mais tu sais qu'au fond ça le consume de l'intérieur. Tu le connais, tu pratiques le Sean depuis un moment. Un long moment. Pour l'heure, tu profites de ta matinée. De te reposer de ta nuit acrobatique avec la lionne qui vient de partir. Souriant comme un abrutit en songeant à vous deux. Une relation qui est venue naturellement, sans prise de tête. Enfin d'un côté vous arrêtez pas de vous prendre la tête, mais c'est ça qui fait votre couple. Vous êtes uniques comme disent les autres. Toi ça t'arranges, tu n'as jamais été de ceux qui sont romantiques ou aux petits ordres de leur « moitié » ! Non tu n'es définitivement pas de ce bord là.

La sonnerie de ta porte te fait sortir de tes songes. Regardant l'heure. Ça ne peut-être qu'Abby, tu ne vois pas qui pourrait venir d'aussi bonne heure … Elle a sûrement réfléchi à ta proposition. C'est avec le sourire, aussi large qu'une banane que tu t'apprêtes à ouvrir la porte. « Quand j'te disais qu'tu peux pas d'passer d'mon corps … bonjours » Là pour le coup tu te sens con. Ce n'est pas ta chieuse, mais ta voisine. Elle semble amuser par la situation. « J'peux t'aider ? » Dis-tu en la regardant. Tentant de garder ton sérieux. Oui tu peux le faire. Ok la situation est des plus marrants, mais pour ta défense, tu ne pensais pas que ça serait elle. Ça fait à peine une dizaine de minutes qu'elle est partie … dans ta tête ça te paraissait logique. Tu réalises par la même occasion, que tu as ouvert la porte en boxer. Bon bah comme ça les présentations sont faites jusqu'au bout … Vous vous étiez arrêter au sucre et autre bagatelle .. à présent elle peut dire qu'elle connaît une partie de ton anatomie. Étrangement tu sens pas mal à l'aise. T'es pas du genre pudique, puis bon c'est elle qui te prend en surprise.

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Je n'ai pas dormi ici ce soir, mais chez Azel. Alors me direz-vous, pourquoi est-ce qu'il a fallu que je revienne ici ? Je n'avais pas prévu de passer la nuit là-bas et par conséquent, je n'avais pas d'affaire de rechange. Or, pour bien paraître sur mon lieu de stage, il est quand même préférable que je sois présentable. Alors rapidement, en sortant de chez ma blonde, je suis passée par ici. En quatre vitesses, car il a fallu que je sois retenue un peu plus longtemps au lit. En arrivant ici, j'ai couru dans ma chambre et je me suis changée, puis je suis repartie. Mais dans la précipitation, j'ai oublié mon téléphone et le pire de tout : mes clefs. C'est quand même un peu bête, non ? Je me suis rapidement rendu compte de mes oublis, mais étant renfermée à l'extérieur de chez moi, c'est plutôt compliqué de les récupérer. « Bonjour. » Je sursaute légèrement et tourne le visage vers la femme qui vient de parler. « Bonjour. » Dis-je par politesse, pourtant j'aurais bien voulu me cacher dans un petit trou de souris et cela doit se voir sur mon visage. Je sens mes joues rougir rapidement. Néanmoins, elle ne s'attarde pas sur le fait que je sois accroupie devant la porte et passe à côté de moi comme si de rien n'était. Ou alors, une fois arrivée en bas, elle va appeler la police pour faire part d'un possible cambriolage. Oh non. Je me relève et commence à faire les cent pas dans le couloir, cherchant les solutions qui s'offrent à moi. J'ai envie d'y croire et me dire que dépenser une fortune pour un serrurier n'est pas mon unique choix. Malheureusement, plus les minutes passent, plus mes espoirs diminuent. Je pourrais bien essayer avec une pince à cheveux, mais vu ma maladresse, elle pourrait rester coincée dans la serrure et se casser. Dans ce cas-là, je ne serais pas plus avancée et on pourrait se moquer doublement de moi. Alors que je tourne la tête, une idée me vient en tête. Mon voisin. Si cette femme est sortie de chez lui, c’est certainement parce qu’il est là. Je ne sais pas ce qu’il pourra faire, mais c’est peut-être mieux d’essayer à deux, non ? Je fais alors quelques pas, ceux qui me séparent de sa porte d’entrée et je sonne. « Quand j'te disais qu'tu peux pas d'passer d'mon corps … bonjour » On peut dire qu’il sait accueillir les gens, enfin ça dépend du point de vue que l’on a. « Oh. » Dis-je par réflexe, observant la tenue dans laquelle il est venu ouvrir sa porte. « J'peux t'aider ? » Je suis venue pour cela et pourtant, j’ai l’impression qu’il me prend de court. « La dame est déjà partie. Depuis quelques temps déjà et elle semblait un peu pressée. » Je réponds à côté de la plaque, je m’en rends bien compte, mais je me sentais obligée de lui dire cela. Même s’il est vrai que je grossis peut-être un peu les choses, elle n’avait pas l’air si pressée que ça dans le fond. « Comment je sais ça ? » Vas-y Reagan, perds-toi dans tes explications, il n’a que ça a faire de t’écouter. « En fait.. » Je grimace légèrement et passe ma main dans mes cheveux histoire de faire comme si j’étais cool, comme si tout allait bien. « J’ai un petit soucis, mais vous devez vous en douter, sinon je ne serais pas là. » À chaque fois que je suis venue ici, j’avais besoin de lui, alors le jour où je viendrais uniquement pour le plaisir, je pense qu’il pourra m’offrir un coup à boire. « Ça ne concerne en rien de la farine aujourd’hui, j’ai fait mes courses et normalement je n’ai rien oublié. » Je suis sûre que je fais partie de sa liste rouge, celle dont les personnes qui figurent dessus sont interdits de franchir le seuil de sa porte. Le pauvre doit avoir peur que je lui vide ses placards à chaque fois que je viens. « C’est un peu plus embêtant que ça. » Je grimace légèrement. Je vais devoir me lancer, sinon on est encore là demain. « Je suis enfermée. Dehors. Je crois que j’ai oublié mes clefs à l’intérieur. » Ces mots sortent à une vitesse folle, car dans le fond, s’il ne pouvait entendre qu’une partie de mon problème, ça ne serait pas si mal. Il va se moquer sinon. Ça serait presque normal qu’il le fasse, je le ferais moi je pense si j’étais à sa place.

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Son regard qui se pose sur toi et la surprise qui se lit sur son visage … Tu pourrais te sentir gêner par cette situation, tu pourrais .. mais ce n'est pas le cas. Non tu t'en fous un peu, au moins ça met en condition. Bien sûr que tu aurais préféré que ça soit Abby derrière cette porte et non ta voisine. Ta voisine, miss j'ai jamais rien dans mon placard. Oui parce qu'elle vient toujours pour t'emprunter un truc. Farine, sucre, un jour tu vas lui demander qu'elle te prépare un gâteau. Rapidement t'essaies d'engager la conversation, enfin de savoir le pourquoi elle est là. Tu aurais pu lui demander « il te faut quoi .. » mais tu évites. Oui tu as encore des manières, déjà que tu as fait fort en ouvrant la porte … évitons de la mettre de nouveau mal à l'aise. Le rouge tomate ne lui va pas forcément au teint Tu penses cela sans bien sûr la connaître. « La dame est déjà partie. Depuis quelques temps déjà et elle semblait un peu pressée. » Arquant un sourcil, t'essaies de comprendre ce qu'elle te raconte. La dame ? Qu'elle dame ? Il faut quelques secondes avant que la pièce ne tombe. Abby, elle parle d'Abby. « Comment je sais ça ? » Tu peux sentir ton front qui se plisse … T'avais oublié qu'elle parlait autant … Ce n'était même pas le but de ta question. T'as rien dit. Tu l'écoutes déblatérer et sortir ses arguments, comme si elle était accusée. De quoi ? T'en sais rien. Tu te retiens juste de rire. « En fait.. » Te mordillant la lèvre inférieur, elle doit galérer à trouver son excuse, ça t'amuse. « J’ai un petit soucis, mais vous devez vous en douter, sinon je ne serais pas là. » Tu ne dis toujours rien, la laissant se débrouiller avec ses idées, enfin plutôt avec ce je ne sais quoi. Elle y va et les deux pieds dedans. L'écoutant bien sagement, ce qui te ressemble pas. Tu aurais déjà ouvert la bouche, mais là … Là tu te retiens juste de rire, t'as peur qu'elle le prenne mal. « Ça ne concerne en rien de la farine aujourd’hui, j’ai fait mes courses et normalement je n’ai rien oublié. » Et ça continue encore et encore … Elle en devient presque adorable. Toi tu bouges pas, toujours en train de tenir ta porte, en tenue d'Adam si on peut dire … Bien que tu doutes qu'à son époque Adam portait des boxers, mais bon tu étais pas là. Puis bon il devait se peler les miches avec juste une feuille … Là n'est pas la question, certes. « C’est un peu plus embêtant que ça. Je suis enfermée. Dehors. Je crois que j’ai oublié mes clefs à l’intérieur. » Ok, là tu ne peux pas te retenir et tu rigoles. La pauvre. Tu lui auras tout fait ou presque ce matin. « J'aurais du te chronométré ! » Finis-tu par dire. Y a mieux comme entrée en la matière. « J'suis pas serrurier, mais j'dois bien pouvoir te dépanner. » Tu l'invites à rentrer, le temps que tu te diriges vers ton sellier, histoire de prendre ta caisse à outil. Ah oui, puis enfiler un bas de jogging, t'as pas envie de choquer les vieilles du coin. « Bon par contre la prochaine fois j'vais exiger un gâteau » que tu lui dis en mettant ton tee-shirt. Attrapant une paire de basket au passage, tu reviens vers elle. « On va voir si les épisodes de McGiver vont enfin pour me servir ! » Tu prends tes clefs car ça serait con de se retrouver deux sur le palier, ton téléphone, parce que ça peut toujours servir. « Et t'as pensé au serrurier ? » Tu dis ça comme ça … Bon elle a peut-être pas les moyens. « Ou l'concierge, il doit être revenu de ses vacances ? » La suivant vers sa porte, tu contemples les dégâts ! « Par contre j'te préviens si on passe tu m'couvres, t'as l'air plutôt doué pour trouver des histoires. » Petit clin d’œil. Clairement le bricolage ce n'est pas ton délire, sauver la jouvencelle en détresse non plus … mais qui ne tente rien n'a rien ! Puis bon tu l'aimes bien ta voisine, un peu chiante quand elle te fait espérer des choses, mais pas méchante.

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C'est un peu honteuse que je vais frapper chez mon voisin. Si j'aurais pu ne pas avoir besoin de son aide, je l'aurais fait. Mais malheureusement, comme je suis un peu pressée et sans moyen d'appeler qui que ce soit, je me tourne vers lui et lui raconte, rapidement, l'histoire. « J'aurais dû te chronométré ! » Je fronce légèrement les sourcils, surprise d'une telle réponse. J'ai besoin d'aide et voilà qu'il se moque de moi. Si j'avais su, je ne serais pas venu ici, j'aurais fait appel à quelqu'un d'autre. Cela aurait certainement mis plus de temps, c'est certain, mais au moins, on ne m'aurait pas fait sentir plus idiote que je ne le suis déjà, enfin du moins sur le moment. Car autant être honnête, il faut l'être bête pour oublier sa clef à l'intérieur. « J'suis pas serrurier, mais j'dois bien pouvoir te dépanner. » L'avantage, c'est que malgré sa moquerie, il ne me laisse pas tomber. Il m'invite à entrer dans son appartement, puis va chercher de quoi m'aider, mais aussi de quoi s'habiller. « Bon par contre la prochaine fois j'vais exiger un gâteau » Je grimace légèrement à sa réplique. « Vous avez le goût du risque, c'est mignon. » Avec un peu d'entraînement, je suis sûre que je pourrais être une bonne cuisinière, mais pour le moment, je me concentre sur ce que je sais et sur les plats cuisinés que j'achète. Les seuls gâteaux que j'ai réussi, ce sont des cookies. Et encore, je les ai faits avec Azel. « On va voir si les épisodes de McGiver vont enfin pour me servir ! » Je le regarde, sans rien dire, mais au fond de moi, je commence à regretter d'être venue ici. Avec un peu de chance, ma porte s'en sortirait mieux seule qu'avec des coups d'outils provenant de mon voisin. « Et t'as pensé au serrurier ? » Je ne suis pas sûre de pouvoir me permettre ses services et puis, même si je le pouvais, il aurait été difficile pour moi de l'appeler : mon téléphone est à l'intérieur de mon appartement. Mais ça, je me garde bien de lui dire. Il a déjà bien assez matière pour se moquer de moi. « Ou l'concierge, il doit être revenu de ses vacances ? » « Je me suis dit qu'en venant vous voir, ça resterait un peu plus discret. Si je vais le voir lui, trente minutes après mon départ, tout l'immeuble est au courant pour ma maladresse. » Mais en voyant sa première réaction, je me dis finalement que ça revient globalement au même. En même temps que notre échange, nous quittons son appartement pour aller vers ma porte. Autant venir directement au coeur du problème. « Par contre j'te préviens si on passe tu m'couvres, t'as l'air plutôt doué pour trouver des histoires. » « Vous couvrir ? » Dis-je en fronçant légèrement les sourcils. « Je suis avec vous. Alors même si vous donnez l'air de vouloir cambrioler mon appartement, les voisins trouveraient certainement bizarre que je vous regarde faire. » À moins que le hasard fasse que le gars de l'assurance habite dans cet immeuble et qu'il commence à croire que je cherche simplement à les arnaquer avec un faux cambriolage. Là, ça ne serait pas de chance. Je pense aussi que je perdrais tout espoir pour l'amélioration de cette journée. Le jeune homme s'accroupit devant ma porte et commence à regarder ce qu'il peut faire. Quant à moi, je lui laisse un peu d'espace. Inutile de le priver de la lumière naturelle qui s'échappe de la petite fenêtre de l'escalier. Je m'adosse contre le mur, à côté de lui et croise mes bras contre ma poitrine. « Elle était plutôt jolie. C'est votre copine ? » Dis-je sans aucune retenue. C'était devenu calme entre nous, beaucoup trop calme et malheureusement pour lui, la femme qui a quitté son logement tout à l'heure est l'unique chose qui m'est venu à l'esprit. « Désolé, ça ne me regarde pas. » M'empressais-je de dire avant qu'il ne pense que je suis une petite fouine.

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On peut dire que tu as clairement manqué de tact avec ta voisine. D'abord tu lui ouvres en tenue légère et ensuite tu lui rigoles au nez. Toi dans toute ta splendeur, la pauvre va vite regretter de t'avoir demandé de l'aide. Pourtant tu n'es pas méchant, juste chiant -sans commentaire- et marrant, mais bon ça dépend des gens. Puis bon elle n'est pas déplaisante -pas dans ce sens là- elle vient juste t'embêter pour remplir ses placards ou frigo. Trois fois rien, elle a juste de la chance que tu es la produit chez toi. Non parce que tu ne comptes pas faire de pâtisserie. Ce n'est pas demain que tu comptes t'inscrire au concours de meilleur pâtissier, tu laisses ça à tes amies. C'est peut-être pour ça que tu as autant de truc qui ne servent à rien dans tes placards. Réflexion matinale, qui ne sert à rien, nous sommes tous d'accord. « Vous avez le goût du risque, c'est mignon. » Qu'elle te dit, suite à ta demande. Bon déjà la petite te vouvoies trop à ton goût. T'es pas son ancêtre non plus, elle a l'âge de tes frangines. Tu passes pour cette fois, mais tu ne manqueras pas de lui souligner. Tu as toujours du mal quand un jeune te vouvoies. Tu sais que c'est une forme de respect, tu le fais toi même, mais là … Là tu ne peux pas. Tu as l'impression d'être un vieux croûton et qu'on se le dise : ce n'est pas le cas ! Il manquerait plus que ça. Sortant ton petit speech, les mots viennent un peu trop vite. Il faudrait que tu songes à prendre un égouttoir pour tes mots. Parfois sans t'en rendre compte, tu sors des conneries -souvent- mais ce n'est pas pour blesser les gens. Par exemple là, lorsque tu as proposé un serrurier, tu ne pensais pas à mal. Tu as pas tilté que la demoiselle, n'avait peut-être pas les moyens … « Je me suis dit qu'en venant vous voir, ça resterait un peu plus discret. Si je vais le voir lui, trente minutes après mon départ, tout l'immeuble est au courant pour ma maladresse. » Attrapant ta boîte à outils, cadeau de ton père. Cette dernière a servi, surtout pour assembler les meubles, elle a survécu à pas mal de soirée … Bien trop arrosé. Oui tu as des amies étranges, qui aiment jouer avec des boîtes à outils. Il ne faut pas chercher les hommes après deux du matin … leurs cerveaux sont aussi ridicules qu'un fruit sec. T'en sais quelque chose. Tu fixes la porte. Regardant la serrure, cherchant l'outil adéquate. Si tu te la joues McGiver, ça devrait le faire. Si lui y arrive, pourquoi pas toi ? Peut-être parce que lui est bien plus doué ou alors que ce n'est qu'une série … Que tu n'es pas un as du cambriolage. « Vous couvrir ? Je suis avec vous. Alors même si vous donnez l'air de vouloir cambrioler mon appartement, les voisins trouveraient certainement bizarre que je vous regarde faire. » Tu relèves les yeux vers la demoiselle en question. Ton sourire qui ne s'effrite pas. « J'sais que mon humour peut-être ringard, mais on se détend ... » Dis-tu tout en gardant ton sourire. « Puis avec les gens qui habitent ici, plus rien ne m'étonne ! » Tu attrapes un tournevis et commence à enlever la vis de sa serrure. Oui tu essaies. Qui ne tente rien n'a rien. « Elle était plutôt jolie. C'est votre copine ? » Hein ? Tu fronces les sourcils. Ne comprenant pas ce qu'elle veut dire. « Qui ça ? Abby ? - Désolé, ça ne me regarde pas. » Cherchant un instant de qui elle pourrait parler. Hormis Abby, tu ne vois pas de qui d'autre elle pourrait parler. « Y a pas d'mal et oui on peut dire que c'est ma copine ... » Mot qui résonne dans ta bouche. Un petit mot que tu ne pensais pas dire aussi facilement un jour. Pourtant c'est le cas. « Bon par contre on a un problème ! » Tu relèves ton regard vers la demoiselle qui est intrigué ! « J'suis aussi vieux que ça ? » Dis-tu sans rechigner. « Non parce que j'vais bientôt faire de l'eczéma à force d'entendre le vous ! J'sais que c'est la politesse, mais tu dois avoir l'âge de mes sœurs donc pas d'ça entre nous. Puis bon après avoir emprunté autant d'chose, on se connaît un brin. » Tu essaies de détendre un peu l'ambiance. La clenche entre les mains. « Alors j'peux savoir pourquoi cet oubli ? C'est pas tous les jours que j'entends ça ! » Tu regardes le trou, songeant à comment tu pourrais t'y prendre. « Au fait, j'prends le risque ! Mon ventre et moi on a peur de rien ! » Référence au gâteau que tu attends ! Te grattant la tête, tu cherches une solution à ton problème. Songeant à aller regarder sur internet, mais là pour le coup tu n'aurais plus rien d'un héros.

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« J'sais que mon humour peut-être ringard, mais on se détend ... » Tous ces événements font que je suis un peu sur la défensive. En même temps, il faut me comprendre. Une journée qui commence ainsi ne présage rien de bon pour la suite et savoir cela ne me donne qu'une envie : défoncer cette porte et me laisser tomber sur mon lit pour y passer ma journée. « Désolé.. » Dis-je doucement. « Puis avec les gens qui habitent ici, plus rien ne m'étonne ! » Je hausse les sourcils, ne pouvant qu'approuver ses paroles. Mais assez parlé de ça, ma curiosité me pousse à rompre le silence qui s'installe doucement entre nous et à parler d'autre chose. Quelque chose qui n'a rien à voir avec ce qui a été dit précédemment, enfin pas vraiment, mais il ne peut pas m'en vouloir. Je vois une femme sortir de chez lui, c'est normal de m'interroger là-dessus, un peu de piquant dans l'immeuble est toujours intéressant. « Qui ça ? Abby ? » J'en sais rien moi, comment je suis censée savoir son prénom. Elle m'a dit bonjour et elle est partie, voilà où s'est arrêtée notre discussion. Je comprends alors que j'ai peut-être été un peu loin et je m'empresse de m'excuser pour ma question un peu intrusive. « Y a pas d'mal et oui on peut dire que c'est ma copine ... » Je souris légèrement. C'est peut-être con, mais je me trouve soudainement heureuse pour lui. Bah oui quoi, elle a l'air plutôt mignonne quand même. « Bon par contre on a un problème ! » Automatiquement, je fronce les sourcils. Le cas de ma porte est si grave que ça ? Je commence déjà à imaginer le pire, le prix que pourrait me coûter le serrurier et puis le temps que je vais perdre aussi, mais le jeune homme me coupe avant que la panique ne s'empare trop de mon corps. « J'suis aussi vieux que ça ? Non parce que j'vais bientôt faire de l'eczéma à force d'entendre le vous ! J'sais que c'est la politesse, mais tu dois avoir l'âge de mes sœurs donc pas d'ça entre nous. Puis bon après avoir emprunté autant d'choses, on se connaît un brin. » Je grimace légèrement. C’est une habitude de vouvoyer les gens, c’est comme ça qu’on m’a élevé. « Je ne sais pas. Tu pouvais être un fanatique du vouvoiement et comme tu as le destin de ma porte entre tes mains, je ne voulais pas prendre le risque de te vexer. » « Alors j'peux savoir pourquoi cet oubli ? C'est pas tous les jours que j'entends ça ! » Soudainement, je me sens gênée. Il s’est moqué de moi un peu plus tôt, il y a de fortes chances pour qu’il le fasse encore là, alors est-ce une bonne chose de lui dire la vérité ? « Au fait, j'prends le risque ! Mon ventre et moi on a peur de rien ! » Je rigole légèrement. Au pire, pour lui faire plaisir, je pourrais acheter un ensemble pour gâteau. Il n’en saura rien et il me suffira simplement de le verser dans un moule et de le mettre au four, je devrais m’en sortir. « Je n’ai pas dormi ici cette nuit, alors je suis repassée en vitesse par mon appartement pour me changer avant de partir ou boulot. » Finis-je par dire en réponse à sa précédente question. « Un peu trop en vitesse visiblement. » Je me sens bête, tellement bête. « D’ailleurs, il faudrait que je les prévienne pour mon retard. Mais.. » Je prends une grande inspiration pour la suite. Car les clefs c’est une chose, mais il a fallu qu’autre chose s’ajoute à tout ça. « Mon téléphone est aussi dans l’appartement. Juste à côté des clefs, j’en suis certaine. » Ils doivent rire eux aussi. « Ça te dérangerait de me prêter ton téléphone ? Juste le temps que je prévienne ? » Mon regard se pose sur lui et un fin sourire se dessine sur mon visage, un peu pour l’acheter plus facilement, je l’avoue. « Sinon, tu n’as jamais vu l’astuce avec une radio ? Enfin si tu en as une et si c’est vrai surtout. » Il est là pour m’aider, alors autant lui donner des idées, que je ne serve pas à rien quoi.

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À genoux devant la porte, tu essaies de comprendre son mécanisme. Bon déjà tu as réussi à enlever la clenche. Ce n'est pas dit qu'il y aura un meilleur résultat … Sauf qu'au moins tu essais et ce n'est pas rien. L’œil sur cette porte ou plutôt sur la possible ouverture, tu réponds à la demoiselle. Essayant de détendre un peu l'atmosphère et elle s'excuse encore. Mignon. Tu te sens vieux et con -mais ça c'est souvent le cas – mais cela en reste pas moins mignon. Tu sens ton vendre qui crie famine, mais ce dernier attendra. La conversation se détend un peu, à tel point que la petite curieuse en vient à te parler d'Abby. Est-ce que tu es gêné ? Pas le moins du monde, juste pas habitué à parler d'elle en terme que 'copine' ou 'petite amie'… Des étiquettes, rien que des étiquettes et toi cela te file de l'urticaire. Oui tu es avec Abby. Oui vous êtes bien, mais est-ce une raison pour définir tout ça ? Ok tu es fidèle, elle a su dompter la bête, mais … merde tu es en train de d'écrire les bases d'un couple. Donc ce qui fait de toi son copain. Grr ! Il est trop tôt pour que tu penses ainsi. Focus sur la porte. Tu ne vois toujours pas la solution, mais tu sais qu'elle est pas loin. Tout comme ta crise d'urticaire. Tu n'as rien contre le 'vous' de base, au boulot on te l'applique assez souvent. Sauf que là, c'est une gamine, enfin une demoiselle. Qui doit avoir l'âge de tes sœurs donc pas de 'vous' entre vous. À tes yeux cela paraît logique. Tu lui fais remarquer, avant que la barbe de père noël apparaisse et les rides en plus. « Je ne sais pas. Tu pouvais être un fanatique du vouvoiement et comme tu as le destin de ma porte entre tes mains, je ne voulais pas prendre le risque de te vexer. » C'est pas faux. Tu fais une petite moue avant de te remettre sur ta ba du jour. Cette dernière te résiste, mais tu n'as pas dit ton dernier mot. Oh que non, c'est mal te connaître si elle pense te résister. Les portes tu les ouvres, tu arrives toujours à trouver une ouverture. Alors ça va pas commencer maintenant la résistance. L'espace d'un instant, tu songes à consulter ton téléphone. Sauf que tu aurais plus l'air d'un super héros, mais d'un super zéro. Ce qui en revient souvent au même. Non tu peux le faire, ou pas. Pour l'instant l'option deux est plus qu'envisageable. Machinalement vous continuez à faire la discussion et tu oses poser LA question, celle qui te brûles les lèvres depuis un moment 'comment' ! C'est vrai quoi, comment elle a pu en arriver là. Tu n'as pas envie de te moquer d'elle, on va dire que tu as déjà fait fort au démarrage. Non tu peux rester basique. Si c'est le mot le plus adéquate. Pour sûr ça serait une de tes frangines, elle entendrait parler durant des années. Jusqu'à la mort presque. « Je n’ai pas dormi ici cette nuit, alors je suis repassée en vitesse par mon appartement pour me changer avant de partir ou boulot.» Un petit sourire apparaît sur ton visage. « Un peu trop en vitesse visiblement. D’ailleurs, il faudrait que je les prévienne pour mon retard. Mais.. » Relevant la tête, mais ? Attention, qu'est-ce qu'elle va te sortir. Elle est du genre imprévisible, enfin ce matin surtout. Ou alors tu n'es juste pas assez réveillé. Les deux vont ensemble à tes yeux -alors que pas du tout en vrai-. « Mon téléphone est aussi dans l’appartement. Juste à côté des clefs, j’en suis certaine. Ça te dérangerait de me prêter ton téléphone ? Juste le temps que je prévienne ? » Tu la regardes et tentes par tous les moyens de ne pas rire. Sortant ton téléphone de ta poche arrière. « Non pas du tout vas-y. » Te mordant la lèvre inférieur ! « Toi on peut dire que tu ne fais pas les choses à moitié ! T'as pas oublié autre chose à tout hasard ? Alala c'est ça de découcher. » petit clin d’œil. Toi aussi tu es passé par là. Généralement tu faisais toujours le topo avant et au retour histoire d'être sûr. Nombre de fois où tu as cru avoir oublié tes clefs ou ton porte feuille. Ce dernier qui ne cessait de tomber de ta poche arrière. « Sinon, tu n’as jamais vu l’astuce avec une radio ? Enfin si tu en as une et si c’est vrai surtout. » Ne comprenant pas. Tu plantes ton regard dans le sien. « La radio ? » Tu te demandes vraiment de quoi elle parle ! « Jeune fille, je crois que tu as une technique à m'apprendre. » Tu te relèves, posant tes outils. La laissant au passage passer son coup de fil. Une radio ? Là elle t'intrigue. Tu examines la porte. Comment une radio ? Et c'est là que la pièce tombe ! Tu comprends où elle veut en venir ! Tu pars chez toi à la recherche d'une radio, une vieille de préférences et tu finis par tomber sur l'une de tes patients. On peut pas dire qu'il en aura besoin dans le futur. Revenant dans le couloir. Fier de ta trouvaille ! « Toi tu m'caches un truc ! T'es pas braqueuse ou voleuse ? » Lui faisant un petit regard suspect « j'te préviens y a rien chez moi ! » que tu dis en souriant. Reprenant place. « Allez tu veux essayer ? Honneur aux dames. » Tu la laisses faire. « T'as pu avoir ton boulot au fait ? C'est bon ? Sinon au pire j'peux te déposer et je me charge d'ouvrir ta porte ou .. » cherchant une idée « d'appeler un serrurier, mais j'pense que ce n'est pas dans tes frais, c'est ça ? » tu as bien vu sa petite tête tout à l'heure. Au pire tu peux prendre à ta charge, mais bon ce n'est pas vraiment lui rendre service ..

**○ inscrit le** : 23/06/2016

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{i'm the man, yes i'm}
crédit/ tumblr ✰ cade.

Miss boulette, c'est mon surnom aujourd'hui. Je n'ai pas oublié que mes clefs, mon téléphone aussi et certainement ma tête. Alors forcément, j'étais incapable d'appeler un serrurier, ma petite amie ou mon lieu de stage, celui où je suis censée être depuis quelques minutes déjà. Je pousse alors un peu plus les choses et demande à mon voisin s'il aurait la gentillesse de me prêter son téléphone, ce qu'il fait. « Non pas du tout vas-y. » Un sourire se dessine sur mes lèvres, alors que je murmure un petit merci. « Toi on peut dire que tu ne fais pas les choses à moitié ! T'as pas oublié autre chose à tout hasard ? Alala c'est ça de découcher. » Quelle idée de revenir ici surtout. J'aurais pu trouver des affaires chez Azel et ainsi, je n'aurais pas oublié mes clefs et mon portable, ou alors chez elle, mais dans ce cas-là, ça aurait été moins embêtant. « Nous n'avons qu'une seule vie. » Parole de vieux, ou presque. Même si je ne découche pas là, je ne le ferais certainement plus. Bref, assez bavardé, il est grand temps pour moi d'aller passer mon coup de téléphone. Mais avant ça, je lui parle de la méthode avec une radio. Je ne parle pas par expérience, mais plutôt par historique de mes programmes télé. « La radio ? Jeune fille, je crois que tu as une technique à m'apprendre. » Je rigole légèrement, l'élève aurait déjà dépassé le maître ? Il se lève pour aller chercher ce dont je viens lui parler et je m'éloigne un peu pour passer mon coup de fil. Je prétexte que la voiture que j'utilise pour venir est en panne, préférant cela à la vérité, j'ai assez de Cade pour les moqueries. Je m'excuse une nouvelle fois et leur affirme que je fais au plus vite pour arriver. Je raccroche et retourne vers ma porte. « Toi tu m'caches un truc ! T'es pas braqueuse ou voleuse ? J'te préviens y a rien chez moi ! » « J'ai déjà tout pris. » Dis-je en référence à tout ce qu'il a pu me donner pour que j'arrive au terme de la préparation de mes plats. « Allez tu veux essayer ? Honneur aux dames. » J'arque un sourcil et souris, alors que j'attrape la radio qu'il me tend. « Tu n'as pas peur de blesser ta virilité ? » Il ne devrait pas se vanter auprès de ses amis si une jeune de vingt ans arrive à ouvrir une porte avec une radio et pas lui. « T'as pu avoir ton boulot au fait ? C'est bon ? Sinon au pire j'peux te déposer et je me charge d'ouvrir ta porte ou .. » Je hoche la tête pour répondre à sa première question et attend la suite de ses propos pour aviser ensuite. « D'appeler un serrurier, mais j'pense que ce n'est pas dans tes frais, c'est ça ? » « C'est exactement ça. Et puis, je me dis que tant que je ne casse pas la porte, je peux essayer par moi-même. Ou par toi. Ça me coûtera forcément moins cher, un gâteau dans le pire des cas. » Discrètement, j'essaye de négocier ce que me coûtera ce petit service. Je ne suis que stagiaire pour le moment, alors je ne peux pas lui offrir des miles et des cents. Azel pourrait m'aider si je lui demande, c'est certain, mais autant faire cela par moi-même. Un gâteau c'est bien, ça viendrait du cœur et tout à l'heure, il a dit qu'il en voudrait bien un. Il me serait venu en aide et je lui ferais plaisir en échange, ce n'est pas beau ça ? « Tu y tiens ? » Dis-je en lui montrant la radio. Visiblement non et ce n'est pas plus mal. Je n'attends pas plus longtemps et la glisse entre la porte et le cadre de celle-ci. On ne dirait pas comme ça, mais je n'ai jamais tenté de cambriolage, si jamais je réussi, je devrais peut-être me lancer dedans. Je gagnerais certainement plus que ce que j’ai pour le moment. Bref, ce n’est pas la question. Je dois me concentrer sur le fait d’ouvrir cette satané porte, pour que je puisse récupérer mes affaires et continuer ma journée. J’ai déjà vu cela dans un reportage, je fais de mon mieux pour reproduire les gestes que les serruriers, ou arnaqueurs selon le point de vue, faisaient. Après avoir remué la radio dans plusieurs sens et poussé la porte en même temps, cette dernière finit par s’ouvrir. Surprise d’avoir réussi, j’en reste sans voix. Je pousse doucement la porte, histoire de voir si je rêve ou pas. « C’est un peu flippant quand même. » Mais j’ai réussi, c’est ce qu’il faut se dire. « Je suppose que tout le monde ne se promène pas avec une radio, mais ce n’est quand même pas rassurant. » Je lui tends sa radio, je ne voudrais pas qu’il pense que je cherche à le voler. « Ce n’est pas une raison pour venir chez moi dans les prochains jours. » Je rigole bien sûr, mais comme l’arme pour ouvrir ma porte lui appartient, je préfère lui rappeler que je sais désormais ce qu’il peut faire et que si jamais des affaires disparaissent de chez moi, ce sera la première personne que je soupçonnerais.

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bury underneath your feet the remains of what's been left behind --

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I'm the man, yes i'm !
Reagan&Cade

« J'ai déjà tout pris. » Tu la regardes surpris de sa réponse, avant de lever les yeux au ciel en souriant. Décidément elle était pleine de surprise, cette petite voisine. Lui tendant la radio en question. C'est que l'élève s'apprête à battre le maître, si on peut t'appeler un maître. Tu n'es pas le meilleur pour rentrer chez les gens par effraction. Et MacGiver a encore beaucoup de chose à t'apprendre. Toujours est-il que tu as hâte de voir comment elle s'y prend. Il paraît qu'on en apprend tous les jours et qu'il est bon de ne pas se coucher con. Ce soir tu en seras un peu plus sur les techniques de cambriolage. Sait-on jamais pour l'avenir .. pas que tu décides dans un avenir de devenir James Bond ou Arsène Lupin, mais si tu venais à oublier à ton tour tes clefs .. tu aurais des idées pour pénétrer chez toi .. ou pas. À voir au moment même, d'ici là tu auras sûrement dormi et oublié la plupart des idées qui te viennent aujourd'hui. « Tu n'as pas peur de blesser ta virilité ? - T'en fais pas j'en ai assez ! » Que tu lui réponds du tac au tac, y ajoutant un petit clin d’œil. Quand on te connaît, on sait que de ce côté là tu es rodé. Bon à la base tu es là pour jouer les super héros et non les supers assistants … mais Batman a toujours besoin d'un Robin ! Bien que le collant moulant ne soit pas ton délire, pour ce matin tu feras abstraction. « C'est exactement ça. Et puis, je me dis que tant que je ne casse pas la porte, je peux essayer par moi-même. Ou par toi. Ça me coûtera forcément moins cher, un gâteau dans le pire des cas. » La regardant à nouveau. « Il est vrai que mon prix est bien plus abordable, t'as juste pas intérêt à m'empoisser ! Qui sait de quoi tu es capable, Fantomas ! » Et là tu prends un coup de vieux si elle ne voit pas de qui tu parles … Toute façon elle t'a déjà donné quelques rides depuis ce matin .. alors une de plus ou de moins … Tu n'es plus vraiment à cela prêt. La regardant manipuler la radio, lui répondant d'un signe de tête. Est-ce que tu y tiens ? Pas vraiment, ce n'est pas la tienne à proprement parler. « T'en fais pas, il va pas revenir la chercher ! » à moins que les morts reviennent à la vie … mais là encore nous ne sommes pas dans Walking Dead ou dans l'un de tes jeux vidéos donc tu en doutes. Bien qu'au fond de toi, cette idée ne te déplaît pas, même si tu pars du principe que ce qui est mort : doit rester mort. C'est ce qu'on t'apprend en médecine. Enfin tout n'est pas mort, mais là c'est une autre histoire. Bien trop tôt pour repenser à tes cours … trop tôt. Tu n'en perds pas une miette, regardant Batman opérer, c'est assez fascinant. Ça dépend de quel point de vue on se place, mais la voir en action, tu en restes dubitatif. Si elle réussit, tu n'as pas plus qu'à lui offrir un truc .. ou alors te faire petit jusqu'à la fin de tes jours … Ou alors .. elle a des talents cachés. « C’est un peu flippant quand même. » Qu'elle te dit alors que tu refermes ta bouche. « Ok donc note à moi même, ne jamais te laisser de nouveau avec une radio. » La gamine a réussit que tu viens de penser. Elle est bien plus douée que tu le pensais, du moins pour une miss boulette. Habile de ces mains, tu en as la preuve sous les yeux. Son appartement s'affichant sous tes mirettes et toi toujours : ébahit ! Clairement tu ne pensais pas que cela fonctionnerait. « Je suppose que tout le monde ne se promène pas avec une radio, mais ce n’est quand même pas rassurant. » Rattrapant la radio, oui il vaut mieux ne pas lui laisser cette chose dans les mains. Elle pourrait être prise d'une envie subite d'aller cambrioler les vieux riches du bâtiment. Tel la commère qui vit sur votre palier, qui doit probablement examiner à l'aide de son judas ce que vous faites … Dès demain elle vous regardera d'un drôle œil et va sûrement s'équiper d'une alarme, tu en mettrais ta main à couper. Il suffit de voir l'oeil qu'elle te lance à chaque fois. Ou alors c'est qu'elle n'aime guère ton mode de vie, mais qu'elle se rassure, en ce moment c'est la même blonde qui franchît le seuil de ton appartement. Oui tu es calme, donc qu'elle se calme sur les regards mauvais. « Ce n’est pas une raison pour venir chez moi dans les prochains jours. » Elle te ramène à la réalité. Souriant à sa remarque. « Franchement ? C'est plutôt moi qui ait à craindre que toi ! Tu fais sacrément flipper fillette ! » Si elle est comme tes sœurs, elle risque pas d'apprécier le 'surnom' mais tu es toujours sur le cul, face à son exploit. « Bon je vais pas te retenir plus longtemps ! J'ai mes bijoux de famille à ranger au coffre ! Quant à toi, fais gaffe la prochaine fois ! » Commençant à lui tourner le dos, tu fais volte face. « Ceci dit je n'oublie pas que tu me dois un gâteau ! Chocolat de préférence ! » Petit clin d’œil. « Puis tu mériteras bien une bière pour ce cours de … » cherchant ton mot « d'escroquerie ! » On peut dire que c'est le mot. Vous vous regardez et rigolez. « allez files avant que ton excuse ne tienne plus la route ! » Ne la retenant pas plus longtemps, tu rentres chez toi le sourire aux lèvres. Il est clair que tu ne t'attendais pas à commencer la journée de cette façon. Belle rencontre et surtout : ce soir tu te coucheras moins bête et ce n'est pas rien ! Pas que l'idée de cambrioler des appartements te tentent, mais les tuyaux sont toujours bon à prendre.

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