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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 Brother let me be your shelter (Sean ♥)

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MessageSujet: Brother let me be your shelter (Sean ♥) (#)   Brother let me be your shelter (Sean ♥) EmptyLun 3 Juil - 23:23

Brother let me be your shelter
Seade #1

Elle éclate, comme une bulle de savon. Elle éclate sur ta joue. Elle s'éclate sur le sol, laissant une marque invisible. Le parquet va l'engloutir, comme ta peau est en train de le faire. Minable que tu sens à ce moment précis. Passant ta main sur tes yeux. Humides, flous. Tel deux cristaux, tu les laisses se vider. Reprenant un souffle régulier. Tentant de canaliser le flot de pensée qui submerge ton système. Tu peux le faire. Tu l'as déjà fait. Fixant tes mains, tu les serres. Les veines ressortent, tel deux traits d'un autoroute. Soufflant un peu plus. Les larmes se sèchent, tu savais que tu pouvais le faire. Ce n'est pas la première que tu craques, tout seul, chez toi. Pathétique est la situation. Ton téléphone est coupé, tu ne veux parler à personne. Voir personne. Être reclus ça te va. Ce soir, tu sombres. Ce soir tu fais un pas de plus vers l'enfer. Ton enfer personnel. Tu souffres et tu éclates. Parce que t'en as besoin. Qu'une partie de toi n'est pas morte, qu'elle a besoin de s'exprimer. Les larmes que tu as tenté de stocker au fond de toi, ont besoin de sortir. Elles ont besoin de se libérer. T'en as besoin. Alors comme à ton habitude, pour assumer, tu bois. Plus que tu devrais. La bouteille déjà entamée, à la moitié se trouvant en face de toi. Tu n'as pas pris un verre, ça n'en valait pas la peine. C'est à cause de ce poison du diable que tu te retrouves dans cette position. À cause de ça que ta vie est partie en fiasco. À cause de toi, surtout ! Te maudissant un peu plus chaque jour… Pourtant elle est là la bouteille, elle te nargue. Elle t'appelle. Elle veut que tu la vides, elle veut flotter dans ton sang. Te détruire un peu plus. Fixant ce démon, tu hésites un instant, la main dans le vide. Tu hésites à savoir si tu vas continuer ou bien te relever … un minimum. La bouteille en main. Tu la fixes, puis son visage apparaît … Vision de cette nuit où vous avez péris. Nuit où tu as sombré. Elle éclate de nouveau sur ta joue. Il ne t'en faut pas plus avant que tu balances le démon contre l'un des murs de ta cuisine. Se fracassant et éclatant tel ton âme en ce moment. T'en as rien à faire des saletés que ça va entraîner. Comparer à ce que tu ressens à l'intérieur, c'est rien qu'une minuscule perte. Qu'un liquide qui s'évapore déjà sur ton plancher. Une tâche sur ce mur. Tâche que tu es pour ta famille. Erreur que tu as commis. Fatale erreur. Rassemblant ton courage, tu t'efforces de lâcher ce tabouret et d'avancer. Pour aller où ? T'en sais rien, choppant tes clefs au passage. La nuit te portera conseil. Ou pas. Sûrement pas. Sauf que là tu étouffes, tu as besoin de changer d'air. Tu as besoin de bouffer de la fraîcheur, de respirer à nouveau.

L'impression de revivre lorsque tu franchis le seuil de ton immeuble. Profitant pour remplir tes poumons. Calmant ton rythme cardiaque. La tête qui tourne. Le corps qui tangue, mais tu t'en moques. Tu avances, sans trop savoir vers où. As-tu une idée précise ? Pas vraiment. Tu vogues, là où le vent t'emportera. Vent qui souffle par cette nuit, tu aurais dû prendre une veste. Sauf que tu étais loin de te douter que tu sortirais. Tu pensais cuver, seul dans ton appartement. Virevolter avec tes pensées. Pensées qui te consume petit à petit. Tu n'arrives pas à les retenir de te bousiller. C'est comme si tu leur permettais de faire de ta vie un enfer. Tu le veux. Tu en as besoin. Sinon à quoi cela rime ? Tu t'en sors gagnant, pendant que lui vogues entre les deux ? Lui qui a toujours été le meilleur de vous deux. Lui qui attend sagement dans ce lit. Entre ces murs blancs. Et toi qu'est pas capable de l'aider. Tu voudrais lui dire que tu regrettes. Lui dire que tu ne voulais pas tout ça. Que tu voudrais être sa place. Que la vie est pas juste, que tu ne devrais pas pouvoir marcher alors que lui est stoïque dans ce lit, ces draps blancs qui l'encercle. Et non ceux de sa femme. Tu vois le visage de  Sawyer, les mots qu'elle t'a balancé. La haine dans sa voix, la rage dans ses yeux. Tu l'avais jamais vu ainsi … Oui ce soir tu revois tout. De ta belle sœur à ta sœur, leurs mots, leurs mépris à ton égard. Tu es coupable, tu le sais. Tu avais besoin de les entendre ces mots. Besoin qu'on te les jette à la figure, comme de vulgaire serviette. Alors dans ces couloirs, tu n'as rien dit. Tu as reçu les coups, comme sur le ring. Tu n'as pas cherché à te défendre. Tu n'as pas contre attaquer, ça ne servait à rien de riposter. Ces coups tu les voulais. Bleus qui marquent ton subconscient, au point qu'il te joue des tours la nuit. Tous les matins tu te réveilles en bond, sueur qui perle ton front. Cauchemars qui te rongent … Incapable d'oublier. Impossible.

Finalement tu échoues sur un paillasson que tu ne connais que trop bien. Tu hésites à sonner. Tu n'sais pas s'il dort. S'il est éveillé comme le zombie que tu es. Hésitant un instant, tu finis par te relever et frapper contre cette porte. Bien trop familière, mais cher à ton coeur. Parce que là tu as besoin d'une épaule. D'un soutient. D'un frère qui n'est pas de ton sang, mais tu es tout aussi important. Attendant patiemment que la porte s'ouvre. Lorsque la lumière parvient à tes pupilles, tu relèves la tête. « J'ai b'soin d'toi ! » que tu dis, tentant de te retenir du mieux que tu peux … avant de tomber dans ses bras. Tu ne pensais pas venir là. Pas ce soir. Pas comme ça. Sauf que dans la vie on ne peut rien prévoir et t'en sais quelque chose …
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MessageSujet: Re: Brother let me be your shelter (Sean ♥) (#)   Brother let me be your shelter (Sean ♥) EmptyDim 23 Juil - 16:42

Brother let me be your shelter
Seade #1

Une nuit encore à rester éveillé. A ce rythme, je finirais sans nul doute par ressembler à un mort-vivant, les yeux sortant de mes orbites et la mine pâlotte. J’étais loin d’avoir l’esprit calme et serein depuis cette révélation troublante de la part d’Avery, à savoir son avortement. Dorénavant, la croiser ne me ferait que ressurgir des souvenirs de notre relation mélangés à de la rancœur à son égard. Je m’étais trompé sur elle, du moins l’impression de ne pas la connaitre aussi bien dont je le pensais pour avoir avorté derrière mon dos même si elle connaissait mon avis vis-à-vis du sujet des enfants, ce n’était guère une raison pour ne pas m’en avoir touché un mot. Alors que je tergiversais devant ma télévision, sans réellement la regarder, avec un verre de whisky dans ma main, un cognement s’était fait entendre, me sortant de mes pensées. Je me demandais, tout d’abord, d’où pouvait provenir ce bruit sourd avant de comprendre et me demander par la suite quelle personne pouvait bien me rendre visite à cette heure-ci de la nuit. Je déposais mon verre et me levais de mon fauteuil pour pouvoir me rendre à ma porte d’entrée. J’ouvrais sans plus attendre ma porte pour découvrir ce visiteur tardif. Au seuil de ma porte, je discernais donc Cade dans un piteux état entrain de se retenir tant bien que mal contre le mur. « J'ai b'soin d'toi ! » me soufflait-il après avoir relevé sa tête, entrevoyant alors sa sale mine, avant de s’écrouler sur moi-même, à croire qu’il était à bout de force après avoir couru un marathon. Il manquait juste la sueur sur son front pour pouvoir le laisser penser. Par chance, celui-ci ne faisait pas le double de mon poids, je l’avais donc rattrapé sans trop de difficulté à l’aide de mes bras et mon buste. « Qu’est ce que t’as foutu ? » pensais-je à haute voix. Cade ne réagissait pas, il semblait inerte. Je me décidais donc à le trimballer jusqu’au canapé du salon pour pouvoir m’en débarrasser. Il faisait tout de même son poids, loin d’être un poids plume ce grand gaillard qu’il est. Je finissais par parvenir à l’allonger sur tout le long du canapé et par la même occasion déceler une chose inhabituelle. « Tu t’es encore bourré la gueule ?! » Il sentait l’alcool à plein nez pour que je me mette à l’enguirlander ainsi. D’autant que ce n’était pas la première fois que je le retrouvais dans cet état déplorable. « Tu fais chier Cade ! » Ne semblant pas réagir davantage à mes propos, je n’hésitais pas à lui donner une bonne claque sur l’une de ses joues qui là le faisait réveiller ou plutôt bondir de son demi-sommeil. Il était inconcevable que je l’amène aux urgences et le retrouve dans le même état que son frère, c'est-à-dire dans le coma à cause d’une vulgaire question d’alcool. « Réveille toi, tu me dois des explications pour débarquer chez moi à cette heure-ci de la nuit et dans cet état ! » Je ne connaissais pas la quantité d’alcool qu’il avait pu ingurgiter avant de débarquer à l’improviste à l’appartement, mais j’en déduisais par sa perte d’équilibre et sa réactivité que cette quantité était assez conséquente. Je me dirigeais donc vers la cuisine pour aller lui chercher un comprimé d’antalgique avec un verre d’eau. Après ça, je lui ramenais et les mettais à sa portée sur la table basse. « Prends ça. » disais-je tout en pointant du doigt l’emplacement du verre et du comprimé. Je m’installais ensuite sur un fauteuil de façon à me retrouver face à lui pour avoir des explications. « Bientôt, je te ramasserai à la petite cuillère aussi ? » m’exprimais-je pour lui montrer mon mécontentement. Je pouvais comprendre un tant soit peu son désarroi par rapport à son frère, mais ce n’était en aucun cas une raison pour qu’il se rende malade et entraîne avec lui ses proches dans ses problèmes. Il lui fallait de l’aide, mais se refusait d’en avoir préférant boire pour que cette douleur soit oubliée le temps d’un moment. Pourtant, l’alcool est loin d’être un remède miracle. Il est juste éphémère et peut  laisser des séquelles. Ces derniers temps, il m’arrivait aussi de boire dans mon coin, sans forcément en abuser. Si je l’aurais voulu, Cade aurait pu me retrouver dans cet état, mais je cachais jusque là mon mal-être à mes proches préférant affronter seul cette difficulté et me noyer dans le travail, mais pour combien de temps ? « Maintenant, raconte-moi ce qui t’a mis dans cet état et la raison pour laquelle tu m’as donné aucune nouvelle depuis plusieurs jours déjà ou je te tire les vers du nez ! » Une menace ? Ceci ressemblait à une légère menace, en effet.
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MessageSujet: Re: Brother let me be your shelter (Sean ♥) (#)   Brother let me be your shelter (Sean ♥) EmptyJeu 27 Juil - 16:19

Brother let me be your shelter
Seade #1

Ravagé, voilà ce que tu es. Un mot qui te définit bien. Détruit de l'intérieur et surtout détruisant tout ou presque sur ton passage. Tu t'empêches de voir les gens pour ne pas leur infliger ta personne. Tu te dégoûtes et tu as mal. Bon sang que tu as mal. Ce soir fut la goutte de trop. Tu aurais pu arrêter, bien trop tôt. Finissant dans un meilleur état que cela et dans ton lit. Sauf que ce soir, la goutte de trop est arrivée. Tu n'as pas su t'arrêter. Hors des limites, tu as franchi le seuil et tu t'éclates. Tu t'éclates dans ses bras. Il te réceptionne de justesse. Vacillant à la lumière. « Qu’est ce que t’as foutu ? » N'entendant qu'à peine ses paroles. Ce que tu fais là ? Tu ne saurais pas le dire. Tu as trébuché et t'as mal. Tu aurais pu rester sur ton sol, sauf que tu as atterri ici. Il t'emmène vers un fauteuil. Stoïque, voir inconscient que tu es. À la limite de finir aux urgences. Tu irais retrouver Ryan, mais sûr qu'il apprécie ta visite. Ou qu'un autre Braxton en soit heureux, quoique ? C'est bien toi qui mérite d'être dans ce lit et non l'inverse. « Tu t’es encore bourré la gueule ?! » Tu tentes de garder un œil ouvert. Faisant une drôle de grimace, il veut vraiment que tu répondes à cette question. Oui celle-ci tu l'as entendu. Tu fais un geste avec ta main. Petit peu que tu dis. Tu n'es absolument pas crédible. Ton haleine de phacochère parle pour toi. Oui ce soir tu as sombré. Ce soir tu n'as pas su te montrer raisonnable. Et c'est lui qui va devoir recoller les morceaux. Parce qu'il te connaît, mais tu t'es pas demandé si lui aussi avait des choses à recoller. Non, tu as agi en lâche et égoïste. T'imposant à lui. « Tu fais chier Cade ! » Il n'a pas tort, tu aurais pu aller ailleurs. Pourquoi ici ? Parce que c'est Sean. Ton Sean, ton meilleur ami et que tu regrettes de l'avoir mis à l'écart, mais à tes yeux… c'était mieux ainsi. Tu ne voulais pas qu'il voit ô combien tu partais en live. Que tu as fait n'importe quoi de ta vie. Il doit le savoir puisque vous bossez ensemble. Et que tu n'as pas mis les pieds au commissariat depuis au moins deux semaines, voir plus. Depuis ta mise à pieds en soit. Il paraît que c'est mal vu de venir ivre sur son lieu de travail. Eh bien toi tu as essayé et t'en as payé les prix. Tu aurais pu avoir cher, ton patron a été compatissant, mais il attend de toi que tu te reprennes. S'il te voyait, il lèverait les yeux au ciel avant de t'envoyer consulter. Parce qu'il croit que tu as besoin de ça ? T'asseoir et causer avec un inconnu. Non, tu as déjà donné et cet inconnu n'est plus un inconnu .. Enfin ça c'est une autre histoire. « Réveille toi, tu me dois des explications pour débarquer chez moi à cette heure-ci de la nuit et dans cet état ! »  Sa voix grésille dans ta tête. Tu l'entends mais un mot sur deux, marmonnant dans ta barbe. Barbe que tu n'as toujours pas coupé. Tu comptes bientôt faire concurrence au père noël. Du moins, s'il existait réellement … « Prends ça. »  Il te tend un médicament et un verre d'eau. Tu regardes tour à tour. As-tu le choix ? Pas vraiment. Tu prends ces derniers. Tu aurais bien demandé s'il n'avait pas plus fort, mais en voyant sa tête : tu en doutes. « Bientôt, je te ramasserai à la petite cuillère aussi ? -  C'est c'que j'mérite, voir pire ! » Que tu lui sors du tac au tac, sans avoir relevé les yeux vers lui. Ces mots qui sortent tout seul, bien sûr que tu les penses. Ce que tu vis là, ce n'est rien comparé à ce que Ryan doit endurer … Posant le verre. Oui tu avais soif et tu as encore soif. Passant tes mains sur ton visage. Tentant de récupérer un semblant de … contrôle ? « Maintenant, raconte-moi ce qui t’a mis dans cet état et la raison pour laquelle tu m’as donné aucune nouvelle depuis plusieurs jours déjà ou je te tire les vers du nez ! » Tu relèves doucement la tête vers lui. «  Tu peux parler, t'es guère mieux que moi. » Plantant ton regard dans le sien. Tu sais qu'il a compris ce que tu sous entends. Oui il souffre et non il ne dit rien. Il t'a suffit de voir Avery pour comprendre que tu avais merdé sur les deux tableaux. Ne lui donnant pas signe de vie, à lui comme à elle. Ne prenant pas de partie puisque tu les adores tous les deux. «  Puis c'est pas moi l'inspecteur ! » que tu dis pour tenter de noyer le poisson. Parler ? Ça n'a jamais été ton fort, du moins parler de toi. Le reste bien sûr que tu sais faire et même très bien. «  T'as pas un truc plus fort ... » dis-tu en désignant le verre … après tout, qui ne tente rien n'a rien…  
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MessageSujet: Re: Brother let me be your shelter (Sean ♥) (#)   Brother let me be your shelter (Sean ♥) EmptyVen 28 Juil - 15:04

Brother let me be your shelter
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Cade me désespérait tellement à le voir dans cet état. Au fond, ceci me faisait mal : mal de le voir ainsi et mal de ne pas être en mesure de l’aider à s’en sortir. Parce que, oui, j’étais loin d’être stable, moi aussi, pour lui venir en aide. Jusque là, je faisais en sorte de ne laisser rien paraître à mes proches, surtout à Avery pour d’être davantage crédible sur mes propos mensongers. Je suis conscient de jouer très bien la comédie et dans n'importe quelle situation quand cela m’est utile tel mon divorce me touchant sincèrement. Cette visite tardive, en plein milieu de la nuit, ne laissait rien présager de bon. Pourtant, je n'avais pas hésité une seule seconde à ouvrir la porte d’entrée pensant qu’il pouvait s’agir de ma meilleure amie, ma sœur ou encore Avery en détresse derrière celle-ci, même si notre dernière rencontre était plus que tendue entre nous et que nous étions en pleine procédure de divorce, je m’inquiétais toujours autant pour elle. Au final, je trouvais Cade dans un piteux état au seuil de ma porte, loin d’être lucide aussi. « C'est c'que j'mérite, voir pire ! » Quel lâche ! D’un côté, je ne pouvais pas être mieux éclairé sur son état psychologique à ce moment, mais je refusais qu’il me dise cette connerie voir même le pense. « Dis pas de connerie ! Personne ne le mérite. Ton frère n’aimerait pas que tu en arrives là, je le connais assez pour te dire ça. » Même si j’étais moins proche de son frère que Cade, je pouvais me permettre d’essayer de le rassurer avec ces mots pour avoir traîné la plupart de mon temps avec Ryan durant mon adolescence. Alors que j’essayais d’avoir des explications sur plusieurs points, Cade n’était pas décidé à me répondre comme je m’y attendais. «  Tu peux parler, t'es guère mieux que moi. » me disait-il tout en ayant un regard insistant, à croire qu’il me cherchait là. S’il me cherchait vraiment, il allait me trouver. Je n’allais surtout me laisser faire malgré que l’alcool prenne, sans doute, le dessus sur lui. Néanmoins, il avait raison. Mon esprit était aussi tourmenté que le sien, mais guère pour la même raison. « En tout cas, MOI, je bois pas comme un ivrogne pour finir dans ton état. » lui répondais-je pour le remettre à sa place quitte à être brusque. « Pis on parle de toi là, donc change pas de sujet pour éviter de me répondre. » Je n’étais pas prêt de laisser tomber l’affaire, car la moindre des choses était qu’il m’explique la raison de sa venue en pleine nuit, rien d’ordinaire à mon goût. «  Puis c'est pas moi l'inspecteur ! » me rétorquait-il pour tenter de me faire taire, je n’en doutais pas car je le connais par cœur pour ainsi dire pour le penser. D’ailleurs, lui et moi sommes semblables sur beaucoup de points. « Commissaire, s’il te plait ! Puis je suis pas dans ta caboche … » Puisque, même si je suis flic, il fallait toujours des preuves tangibles pour être sûr des suppositions. «  T'as pas un truc plus fort ... » me demandait-il tout en pointant le verre vide face à lui. Alors là, il se mettait le doigt dans l’œil. « Je pense que t’as assez abusé de l’alcool … » Par réflexe, je jetais un œil à mon verre de whisky à quelques centimètres de Cade. Il ne restait plus qu’un fond du whisky dans le verre, heureusement. Je me recentrais ensuite sur Cade pour tenter d’avoir enfin une discussion avec lui à son sujet. « Bon tu comptes m’en parler ou on continue comme ça toute la nuit ?
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MessageSujet: Re: Brother let me be your shelter (Sean ♥) (#)   Brother let me be your shelter (Sean ♥) EmptySam 29 Juil - 19:34

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Mal. Oh que oui tu te sentais mal. Au point d'avoir déboulé chez lui. La personne que tu as mis de côté, de peur de lui infliger ton état. Une personne qui compte plus qu'il ne le croit à tes yeux. Un autre frère pour toi. Sean, ton meilleur ami, tu lui as répondu que vaguement à ses messages. Ignorant son 'aide', ce n'est pas contre lui, tu as ignoré tout le monde. À tes yeux, ils ne méritent pas ta présence et tu ne mérites pas qu'on t'aide. Tu t'es mis dans le merdier tout seul et surtout tu mérites ta peine. À quoi bon vouloir de l'aide ? Est-ce que tu débrouilles bien ? Absolument pas. Tu t'enfonces un peu plus chaque jour. Une partie de toi en est conscient, l'autre préfère se taire. Parce que c'est plus facile ainsi. Pourquoi t'es là ? C'est ça qu'il veut savoir. Tu ne sais même pas … peut-être qu'inconsciemment tu sonnes l'alerte. Que tu as besoin qu'on t'aide. Ou juste besoin de ses mots. Tu n'en sais rien, mais tu es là, sur son canapé, écoutant ses paroles. Ou plutôt ses remontrances. « Dis pas de connerie ! Personne ne le mérite. Ton frère n’aimerait pas que tu en arrives là, je le connais assez pour te dire ça. » Levant les yeux au ciel, ils disent tous ça. Et toi ça te gonfle. Ils connaissent peut-être Ryan, mais ils ne peuvent pas parler pour lui. Toi ce dont tu as besoin, c'est de lui. De savoir ce qu'il en est. Et non de leurs paroles, tu t'en fous un peu de ce qu'ils pensent de tout ça .. contradictoire, puisque tu es là. Mais à tes yeux, personne ne peut dire ou prédire ce que ton frère va sortir. Puis oui tu mérites ce qui t'arrive et pire encore. Tu le penses et t'en es persuadé. « En tout cas, MOI, je bois pas comme un ivrogne pour finir dans ton état. Pis on parle de toi là, donc change pas de sujet pour éviter de me répondre. » Et ça continue encore et encore. En même temps, tu le savais qu'en venant ici c'était ce qui t'arriverais. Qu'on te remette les points sur les i. sauf que tu n'avais pas prévu de débouler au milieu de la nuit. De sonner à sa porte et de t'étaler devant lui. Tu tentes le tout pour le tout, mais rien, il reste sur ses positions. « tu d'vrais essayer » que tu dis, en feignant un sourire. Qu'il se défonce le crâne ne pourrait pas lui faire de mal. Est-ce que cela te fait du bien ? Sûrement pas. Ça tue la douleur le temps de quelques heures, mais ça amplifie le reste. Et ça on ne peut pas dire que ça soit bien … « Commissaire, s’il te plait ! Puis je suis pas dans ta caboche … » Qui pourrait l'être ? Tu as toi même du mal à te suivre. Tu ne voulais pas venir là, ou peut-être que tu le voulais. Soupirant. « ouais bah t'es si doué qu'ça ! » oui tu te le titilles un peu plus. Peut-être que cela te fera du bien, ou pas. Tu n'en sais rien, mais tu es comme lui : tu n'aimes pas parler de toi ! Toi pour le moment tu as la gorge sèche et tu as soif. Sauf que tu n'auras pas de rincette, pas ici en tout cas. C'est qu'il te donnerait presque les moyens pour bouder. Mais tu t’abstiendras de lui faire ce privilège -oui c'est un privilège.« Bon tu comptes m’en parler ou on continue comme ça toute la nuit ? - Bah pourquoi pas, on est bien là ! Non ? Puis tu comptes pas parler non plus ? » Croisant tes bras sur ton torse, un regard dans sa direction … tu soupires et laisses tomber ta tête. Cette dernière qui devient bien trop lourde à ton goût. Fixant le plafond. « J'causerais que si tu parles aussi … parce que m'fais pas l'coup du mec qui va bien et je n'sais quoi .. j'ai peut-être un coup dans l'aile. » et pas qu'un peu, tu peux voir son visage. Il approuve, l'air de dire 'voir plus' « mais j'te connais Sawyer ! J'sais que tu tournes pas rond non plus là dedans. » ajoutant les gestes tu vises ta tête. « alors j'vois pas pourquoi j'serais l'seul à m'ouvrir .. en plus j'ai horreur d'ça .. » peut-être parce que contrairement à lui … tu es éclaté … une pointe se fait sentir à l'intérieur de toi … « mais t'as raison … j'ai b'soin d'toi ...  » baissant les yeux .. tu joues avec le verre … tu l'as dit. Tu as fait un pas vers lui. Est-ce qu'il l'a dit ? Tu ne sais pas, tu crois, tu n'es plus sûr. Du moins, il l'a pensé, si fort que c'est arrivé dans ta tête. C'est comme ça quand on connaît la personne comme sa poche …  
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MessageSujet: Re: Brother let me be your shelter (Sean ♥) (#)   Brother let me be your shelter (Sean ♥) EmptyMer 2 Aoû - 18:26

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Boire jusqu’à se donner mal au crâne et finir la tête dans la cuvette des toilettes ? Très peu pour moi. D’autant que j’ai passé l’âge pour boire à m’en faire vomir. Cade me proposait cette possibilité, pour ainsi dire. « Tu d'vrais essayer » Sincèrement, non. D’ailleurs, mes yeux levés vers le ciel exprimaient bien mon ressenti suite à sa proposition. Il n’y avait pas de mots à ajouter. A moins que je finisse tellement désespéré, tout comme Cade à ce moment, pour en arriver là. Si cela arrivait, Cade se retrouvait alors à ma place entrain de me faire la morale en plein milieu de la nuit après l’avoir dérangé en plein ébat ou, tout simplement, sorti de son sommeil. Je doute que cette pensée lui avait traversé l’esprit. Il serait sûrement revenu sur ses paroles s’il y avait pensé, mais l’alcool ne permet en aucun cas de réfléchir. « Ouais bah t'es si doué qu'ça ! » Aussi, l’alcool, en grande quantité, permet de sortir de telles imbécilités. Il n’est bon qu’à ça de toute manière, un bon moyen d'animer encore plus une soirée, en plus de pouvoir oublier le temps d’un instant des tracas d’où pourquoi Cade se retrouvait dans cet état. « Pour avoir été promu commissaire, il faut être doué pour résoudre des affaires, en effet, mais au risque de te décevoir je n’ai pas de boule de cristal planquée dans l’un de mes tiroirs pour connaître la vérité dans l’immédiat. » Même s’il était ivre et cherchait à me titiller davantage, je profitais de recevoir ce compliment après tout. Au risque de nous envoyer la balle dans un camp puis dans l'autre jusqu’au petit matin, je décidais de lui demander clairement s’il comptait me faire languir toute la nuit ou me révéler les réponses à mes questions. Connaissant Cade, je m’imaginais déjà sa riposte. « Bah pourquoi pas, on est bien là ! Non ? Puis tu comptes pas parler non plus ? » Je ne le connais que trop bien et inversement d’ailleurs. Bon, en même temps, nos caractères sont assez semblables. Il est facile de deviner quel comportement va adopter l’autre dans ce cas. « Si t’aimes qu’on se regarde dans le blanc des yeux … » Il ne se doutait surement pas, mais mes diverses enquêtes m’ont permises d’avoir déjà rencontré des personnes récalcitrantes, donc cela ne me faisait pas du tout peur d’être dans cette situation durant toute la nuit. Par contre, je doutais que Cade tienne jusqu’au bout surtout si le silence s’immisçait entre nous. « J'causerais que si tu parles aussi … parce que m'fais pas l'coup du mec qui va bien et je n'sais quoi .. j'ai peut-être un coup dans l'aile. » Au moins, il admettait être soûl, ce qui me laissait sourire. Il ne manquait plus qu’il introduise la raison de son état et d’avoir fait le mort sur plusieurs jours en ne me donnant aucune nouvelle, une chose n’étant pas prête d’arriver pour l’instant. Je le laissais s’exprimer, mais n’en pensais pas moins. « Mais j'te connais Sawyers ! J'sais que tu tournes pas rond non plus là dedans. » me disait-il tout en faisant les gestes appropriés pour encore plus amplifier ses mots avant de rétorquer aussitôt : « Alors j'vois pas pourquoi j'serais l'seul à m'ouvrir .. en plus j'ai horreur d'ça .. » Il oubliait que je n’étais pas du genre non plus à me confier. Je ne manquais pas de lui rappeler. « On est deux, Braxton. On est deux à avoir horreur de ça. » lui soupirais-je. « Mais t'as raison … j'ai b'soin d'toi ...  » Il ne pouvait pas être plus honnête. D’ailleurs, je le trouvais embarrassé par son jeu avec son verre et son regard dirigé vers le sol après m’avoir fait cette révélation. « Je suis là pour t’aider, c’est le rôle d’un meilleur pote, mais pour ça, il faudrait que tu me parles ... » Je tentais de le rassurer. J’espérais aussi qu’il se confie enfin à moi, mais ne voyant aucune réaction de sa part, je lui tendais une perche. « Si personne ne se jette à l’eau, on ne risque pas d’avancer donc je vais prendre mon courage à deux mains et te dire que tu as raison, ça ne va pas moi non plus … » Je venais tout juste de révéler mon mal-être, celui que je cache à tous mes proches. Je n’attendais plus que ses confidences avant de me dévoiler un peu plus. « Maintenant à toi de me dire, pourquoi tu as bu comme un trou ? Je t’en dirai plus. »
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MessageSujet: Re: Brother let me be your shelter (Sean ♥) (#)   Brother let me be your shelter (Sean ♥) EmptyDim 6 Aoû - 18:13

Brother let me be your shelter
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Le crâne en vrac, un peu comme ton corps et surtout ton cœur. Posé sur le canapé, de celui que tu considères depuis le temps, un frère. Bien plus qu'un simple meilleur ami. Celui qui a toujours été là pour toi et inversement. Vous êtes deux faces d'une pièce … non ça c'est toi et Ryan. Deux opposés et une complémentarité sans faille. Sean, il est loin d'être ton opposé, c'est plutôt l'inverse. Vous êtes semblables, sur beaucoup de point. « Pour avoir été promu commissaire, il faut être doué pour résoudre des affaires, en effet, mais au risque de te décevoir je n’ai pas de boule de cristal planquée dans l’un de mes tiroirs pour connaître la vérité dans l’immédiat. » qu'il te dit pour t'emmerder un peu plus. Parce que c'est vous, ça a toujours été comme ça entre vous. « J'ai un truc pour vous MONSIEUR le commissaire » que tu dis en te relevant doucement, ayant bien accentué sur le 'monsieur' histoire de le faire un peu plus chier. « Qu'est ce qui pleure quand ont lui tourne la tête ? » te pinçant la lèvre. Tu vois que Sean lève les yeux au ciel. « Un robinet » dis tu en souriant, il ne t'en fallait pas plus pour rire aux éclats. Oui tu es bourré, il ne faut pas t'en vouloir. Ton humour ne vole pas très haut ! « Vous l'avez pas vu v'nir m'sieur le commissaire ! » C'est que t'es assez fier de toi pour le coup, con et fier. Deux mots qui t'ont toujours qualifier. Reposant ta tête sur l'appuie tête, le plafond de sa pièce est plutôt sympa. Passant une main sur ton visage, écartant les petites perles qui sont venus, sans crier gare. Oui tu passes d'un sentiment à l'autre. Perdu dans tout cela, tu te retrouves ici. Criant à l'aide, mais n'osant pas parler. Et le sujet vient frapper à ta porte. Tes lèvres sont toujours scellées, tu as dû mal à cracher les mots. Ce n'est pas dans tes habitudes, tout comme pour lui. Encore un point commun. Il a horreur tout autant que toi de parler de ce qui se passe dans sa tête. Et ça tu le sais bien, alors vous regardez dans le blanc des yeux, ça ne te dérange pas vraiment. Tu as connu pire. Il oublie que tu bosses aussi dans le même secteur que lui. Toi tu n'as pas affaire aux criminels, mais au sang. Preuve du contraire, le sang ne parle pas. Enfin à toi il te parle, mais différemment. Donc le silence ça ne te dérange pas. Tu peux tenir, peut-être pas aussi longtemps que lui.. au pire vu ton gramme, tu finiras sans doute par dormir. Morphée te rattrapera et fera de nouveau de toi sa victime. Cette idée te fout déjà la chaire de poule. Crachant un peu ce que tu ressens. Oui tu as besoin de lui. Tu ne serais pas ici sinon, ça te fait mal de le reconnaître. Parce que t'es pas comme ça. Tu ne dis pas ce que tu ressens aussi facilement. Sauf qu'à l'intérieur c'est un bordel sans faille. Tu ne sais plus où aller, quoi penser, quoi faire par dessus tout. Tu laisses tout le monde de côté. Tu ne veux pas qu'ils te voient ainsi. Alors tu t'abandonnes et tu penses que ça te va… alors qu'au final. Pas du tout. Une partie de toi étouffe et l'autre se complaint dans cette abîme. « Je suis là pour t’aider, c’est le rôle d’un meilleur pote, mais pour ça, il faudrait que tu me parles ... » sa voix te sort un peu de tes peurs. Tes songes qui te capturent toujours et encore. « Si personne ne se jette à l’eau, on ne risque pas d’avancer donc je vais prendre mon courage à deux mains et te dire que tu as raison, ça ne va pas moi non plus … » Ton regard qui s'abaisse sur lui … tu sens qu'il fait le premier pas. Soupirant. Ça va être ton tour et tu ne sais pas si tu es prêt … « Maintenant à toi de me dire, pourquoi tu as bu comme un trou ? Je t’en dirai plus. » te raclant la gorge. Cette phrase tu aurais pu l'anticiper. Ton tour. Ton tour de parler. Tu ne peux te défiler. « j'sais pas .. j'arrivais plus à tenir … j'me dégoûte tellement .. ça m'brûle de l'intérieur .. et … j'ai craqué.. » dis tu simplement, n'osant pas le regarder. Parce que tu juges déjà assez … « c'est pas toi, c'est pas vous, c'est moi .. vous d'vez pas voir le monstre que j'suis … » les mots qui franchissent cette barrière que tu t'étais construite. Des mots que tu penses. Des mots qui sont ancrés dans ta tête. Parce que t'es un monstre. Que la culpabilité te ronge. Que tu souffres un peu plus tous les jours .. que tu ne sais pas quoi faire, hormis attendre, mais t'as jamais été doué pour ça .. « j'ai peur Sean … » lâches-tu simplement .. relevant doucement ton regard vers lui. Une perle qui éclate sur son plancher …  
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MessageSujet: Re: Brother let me be your shelter (Sean ♥) (#)   Brother let me be your shelter (Sean ♥) EmptyLun 4 Sep - 17:17

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Même si Cade s’était ingurgité une quantité importante d’alcool, il n’en restait pas moins conscient pour me charrier malgré l’avoir découvert avant ça presque ivre-mort sur mon paillasson. Se charrier c’est une habitude pour nous, alcoolisés ou non. A croire que chacun prend un malin plaisir à se moquer de l’un puis de l’autre tels de vrais gamins. Certains peuvent trouver ce comportement désespérant, personnellement je trouve ça plutôt drôle, peu importe ce que pensent les autres. Ce n’est pas parce que l’âge de l’insouciance est derrière nous qu’il faut être dans n’importe quelle circonstance sérieux pour ne pas dire même avoir un balai entre les fesses. « J'ai un truc pour vous MONSIEUR le commissaire » me disait-il en insistant sur un mot de sa phrase en particulier. Celui-ci continuait de me chercher, c’était une évidence. Je ne pouvais que me demander ce qu’il me voulait encore, surement une autre sottise. Néanmoins, je restais silencieux tout en ayant un regard perplexe dans sa direction dans l’attente de sa remarque. « Qu'est ce qui pleure quand on lui tourne la tête ? » A l’entente de sa blague, je levais les yeux au ciel, à la limite d’être exaspéré par où Cade arrivait à mener la situation. J’étais loin de m’attendre à ce qu’il me sorte une blague. Pourtant, même si je doutais que sa blague me fasse rire, j’étais curieux de connaitre la réponse. « Tu vas me le dire. » lui répondais-je très vite, sans chercher après la réponse car je savais très bien que certaines blagues peuvent allaient très loin. « Un robinet » A ce moment, il fallait rire en temps normal, mais aucun éclat de rire de ma part s’était fait entendre. Cela ne faisait rire que Cade, l’effet de l’alcool … Il n’était pas des plus discrets, d’ailleurs. Je suis sûr que les voisins l’avaient entendu. « T'es con ! » Il faut dire que cette blague ressemblait à une blague crée de toute pièce par un gamin d’où pourquoi elle ne me faisait ni chaud ni froid. « Vous l'avez pas vu v'nir m'sieur le commissaire ! » me faisait-il en réflexion, tout fier de lui. Par contre, le comportement de Cade me faisait sourire. Après ça, l’ambiance s’était nettement dégradée. Un silence s’était installé, au final. Je me décidais à y mettre fin en lui tendant une perche, à lui de la prendre ou non. Même s’il ne comptait pas la prendre, j’étais déterminé à lui faire cracher le morceau, mais finalement, il se décidait à parler, enfin. « j'sais pas .. j'arrivais plus à tenir … j'me dégoûte tellement .. ça m'brûle de l'intérieur .. et … j'ai craqué.. » Je connaissais la raison de tous ses troubles, bien entendu. Certes, je n’arrivais pas comprendre sa douleur, mais je voyais dans quel état il s’était retrouvé cette nuit-là et comment il s’était éloigné de moi autant que je m’étais éloigné de lui quand tout va mal. A se demander parfois si nous sommes frères de sang avec notre comportement et nos réactions similaires. « c'est pas toi, c'est pas vous, c'est moi .. vous d'vez pas voir le monstre que j'suis … » Je continuais de l’écouter se mettre à nu, si on peut le dire. Cade ne pouvait qu’être gêné de se confier, n’ayant pas pour habitude de le faire. Je m'en rendais compte aussi par sa petite voix et son regard fuyant. « j'ai peur Sean … » finissait-il par lâcher en relevant son regard. Je remarquais alors une larme glisser le long de sa joue. Je sentais qu’il était à bout. « Cade … T’aurais du m’en parler plus tôt plutôt que de venir me voir en plein milieu de la nuit briser en mille morceaux. » A le voir ainsi, il me brisait le cœur, sincèrement. Je voulais lui venir en aide, mais je ne savais pas comment y arriver. « Si je peux t’aider, dis moi. » disais-je tout en appuyant mes coudes contre mes genoux pour tendre mon oreille plus prés de lui. J'étais tout ouïe de connaitre sa réponse. « En tout cas, vu ton état, il est préférable que tu restes ici ce soir. » Il était hors de question qu’il quitte l’appartement dans cet état, en réalité. Je ne voulais pas le laisser filer. « Pis, ça me fera un peu de compagnie … » Un peu d’humour pour lui redonner le sourire. Dans le fond, la présence d'Avery me manquait tellement.
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MessageSujet: Re: Brother let me be your shelter (Sean ♥) (#)   Brother let me be your shelter (Sean ♥) EmptyVen 8 Sep - 19:51

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La fatigue commence à se lire sur ton visage et puis aussi dans tes paroles. Parce que des conneries tu en débites. Il faut voir ce que tu viens de sortir. Une blague digne des gamins en maternel et encore ils sont plus doués que tu l'es à l'heure actuelle. Sauf que tu t'en fous, t'es à bout et un rien te fait craquer. Que ça soit de rage ou autre. Tes nerfs craquent, tu passes des rires au larmes, mais dans le fond ça reste ce même sentiment. Cette même rage qui te bouffe de l'intérieur. Parce que tu ne sais plus quoi faire. T'es à bout. La preuve t'es arrivé là, sans trop savoir comment. Des semaines que tu évites tout contact. Des semaines que tu renvoies tout le monde, que tu ne les laisses pas te voir, encore moins te parler. Tu restes de marbre, tu te terres dans ton trou. Tu t'y sens bien, sauf que ce n'est pas la solution. Trop aveuglé par ta peine, pour t'en apercevoir. Il faut croire que ce soir tu as tiré la sonnette. Oui, tu as besoin d'aide, de son aide. Parce que Sean ce n'est pas juste ton meilleur ami. La vie t'a offert un autre frère, celui d'une autre mère, un que tu as choisi. Un qui te ressemble, qui te comprend. Sean il te jugera pas, peut-être pour ton état de ce soir, et encore … Il te connaît Sean, il sait comment tu es. Vous êtes similaires sur ce point, ne pas vous livrez, tout garder pour vous. Contenir jusqu'à l’explosion. Et là tu exploses. Tu as besoin de laissé sortir les mots, qu'ils franchissent la barrière … son regard dans le tien. Tu vois bien qu'il te juge pas, mais toi.. Toi tu te juges pour tous ceux qui l'ont pas fait. Parce que ce que tu as fais … tu ne pourras jamais te le pardonner. Ryan pourrait te pardonner que tu n'y arriverais pas. Tu te dégoûtes, ces mots qui sont durs, que tu prononces à voix hautes. Que tu dis face à ton ami de longue date. Celui qui te connaît bien, trop bien même. Tu lui dis ce que tu ressens, cette culpabilité qui te ronge… Là il ne voit que la partie voyante de l'iceberg. À l'intérieur t'es encore pire que là. T'es dans un sale état Cade ! Et le pire c'est que t'as pas l'air de vouloir t'en sortir. Tu trouves refuge dans ta douleur, tu te plais dans ta culpabilité. Ta rage qui accapare chaque parcelle de ta peau. Oui tu te complais dans ta douleur. Voilà peut-être pourquoi tu n'es pas venu plutôt .. parce que tu sais que tu mérites cette souffrance. Pourquoi tu aurais le droit à tout ça et pas ton frère. Celui qui mérite amplement une belle vie.. une vie dont tu lui prives actuellement … parce que t'es qu'un égoïste … un lâche. Des mots durs, mais des mots parmi tant d'autres … tu n'arrives même pas à regarder ton reflet … alors c'est pour dire ce que tu ressens … « Cade … T’aurais du m’en parler plus tôt plutôt que de venir me voir en plein milieu de la nuit briser en mille morceaux. » Tu aurais pu. Posant ta tête contre le canapé. Oui tu aurais pu venir plus tôt, mais tu n'en voyais pas l'intérêt. Lui infliger ton état ? Qu'il voit le monstre que tu es ? Qu'il finisse lui aussi par partir ? Toutes ces questions qui t'ont traversé la tête. Pourtant c'est Sean. Au fond de toi, tu sais qu'il n'est pas comme ça, qu'il ne te lâchera pas juste comme ça .. qu'il ne compte pas partir ou t'abandonner … d'une certaine façon tu le comprendrais s'il le faisait .. t'aurais mal … mais tu comprendrais. La moitié de ta famille t'a tourné le dos et tu les comprends. Tu comprends leur décision, tu as tout brisé … puis elle est partie … alors il aurait pu partir aussi … Tu es qui pour prévoir la réaction des gens ? « Si je peux t’aider, dis moi. En tout cas, vu ton état, il est préférable que tu restes ici ce soir. » Pour toute réponse, tu t'étales sur le côté. Baillant de plus belle. Oui il serait tant que tu décuves un peu. « Pis, ça me fera un peu de compagnie … » Ce prénom te fait tiquer, mais tu n'ouvres pas les yeux pour autant. « elle m'a dit pour … le bébé ... » finis tu par dire dans un nouveau bâillement … Sauf que pour l'heure, c'est toi le bébé. Tes yeux se ferment doucement … tu sens qu'il dépose une couverte sur toi … sans le regarder tu finis juste par dire « merci » sincère. Pas besoin de plus. C'est vous. Tu prends tes marques sur le canapé. Un canapé que tu connais, qui t'a déjà vu décuvé, mais différemment … alors tu te laisses bercer par tes songes. Tes cauchemars vont bientôt te rattraper mais pour l'heure tu savoures la paix qui se joue dans ta tête … un repos pour toi …
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MessageSujet: Re: Brother let me be your shelter (Sean ♥) (#)   Brother let me be your shelter (Sean ♥) EmptyMar 26 Sep - 18:03

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Au final, la fatigue s’était emparée de Cade. Je le voyais peu à peu se laisser aller dans les bras de Morphée à la vue de plusieurs signes visibles sur son visage et dans ses paroles. Il était devenu moins bruyant, d’un coup. A croire que quelqu’un l’avait assommé pour qu’il se taise une bonne fois pour toute parce qu’il commençait sérieusement à devenir plus assommant qu'une femme qui ne cesse de jacasser, qu’on se le dise. De quoi me filer un mal de crâne, mais ce soir-là, il était mal avant tout. Il fallait que je lui tende l’oreille, si cela pouvait lui permettre de se sentir plus léger, malgré qu’à cette heure-ci de la nuit, les gens normaux dorment et ne sont pas entrain de discuter ou de se charrier. Même si je ne dormais plus sur mes deux oreilles, mon corps et mon esprit devaient dormir ou se reposer ne serait-ce que quelques heures au risque d’être irritable dés le petit jour. Je me connais assez pour le savoir, mes proches peuvent le confirmer aussi. Mieux vaut ne pas se frotter à moi quand je suis dans cet état … Qui s’y frotte s’y pique, dit-on. Alors que je lui faisais comprendre qu’il pouvait compter sur moi, Cade s’était installé tout le long du canapé. Il ne manquait plus qu’il ferme les yeux et s’endorme instantanément pour me faire parler dans le vide … J’espérais au moins qu’il m’écoutait un tant soit peu pour savoir qu’il pouvait toujours compter sur moi et ça peu importe les circonstances, c’est le rôle d’un meilleur ami après tout. A la suite de mes derniers mots, je finissais par me lever du fauteuil pour prendre la direction de ma chambre et laisser dormir Cade, mais sans que je m’y attende quelque chose m’avait interpellé. « elle m'a dit pour … le bébé ... » Je m’arrêtais net, interrogé par ses paroles, et lançais un regard perplexe vers Cade. A quoi faisait-il référence, au juste ? De toute manière, l’alcool faisait raconter des choses incohérentes. Je ne tergiversais donc pas plus longtemps. Voyant qu’il ne cessait de bayer, je m’emparais d’un plaid à ma portée pour couvrir Cade afin qu’il puisse dormir paisiblement. « merci » Je ne pouvais m’empêcher d’avoir un sourire au coin de mes lèvres en remarquant la bouille qu’il arborait avant de le laisser cette fois-ci. Si seulement je pouvais m’endormir aussi vite que lui, mais cette nuit-là, comme toutes les autres, mon sommeil avait tardé à arriver, d’autant que mon esprit n’avait cessé de cogiter à cause des propos de Cade sur ce soi-disant bébé. Je m’étais endormi sous l’épuisement. De bonne heure, je m’étais réveillé avec les premiers rayons du soleil traversant ma fenêtre. Dur réveil quand quelqu'un ne dort que quelques heures par nuit. Cependant, je n’avais en aucun cas oublié ce qui m’avait fait cogiter toute la nuit. Je comptais bien en savoir plus. Pour ça, Cade pourrait m’éclairer. Je me précipitais donc dans la salle de bain pour m’habiller et me réveiller davantage en me passant de l’eau froide sur le visage avant d’aller voir Cade dans le salon, toujours à sa place. Celui-ci dormait encore. Peu importe, il fallait que je lui parle. « Cade » Ne voyant aucune réaction de sa part, je décidais de me rapprocher de lui, le découvrant ainsi dans une drôle de posture dans le canapé, et de hausser le ton pour le faire réagir. « CADE, REVEILLE-TOI ! » A cet instant, Cade ne faisait qu’un bond dans le canapé, n’ayant pas l’air d’apprécier que je l’avais réveillé. Ceci m’avait fait quelque peu sourire. Je le laissais émergé doucement, le temps de préparer deux tasses de café l’une pour Cade que je ne tardais pas à lui apporter et l’autre pour moi. Debout, face à lui, je lui faisais part de ma nuit. « J’ai pas fermé l’œil de la nuit à cause de toi … » Cade me regardait l’air interrogé, forcément. Je décidais finalement de m’asseoir là où je m’étais installé la nuit dernière et d’aborder le sujet. « D’où tu m’as parlé de bébé ? » Il restait muet, toujours l’air interrogé. Décidément, il lui fallait du temps pour émerger ... « T’as parlé d’un bébé, mais lequel au juste ? » A ce moment, c’était une évidence. Je venais d’avoir une illumination, la réponse à ma question. Du moins, ce que je pensais. « Me dis pas que … Avery ?! »
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MessageSujet: Re: Brother let me be your shelter (Sean ♥) (#)   Brother let me be your shelter (Sean ♥) EmptyJeu 28 Sep - 23:13

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Avachi sur le canapé, qui n'est pas le tien, mais dont t'en as pas conscience. Tes songes à zéro, la bouche joliment ouverte. Oui tu dors, d'un sommeil réparateur ? Non. Oh que non. Tu ne rêves à rien, enfin ça dépend, tes pensées véhiculent dans ton cerveau et ce n'est clairement pas beau à voir. Tu n'entends pas le bruit derrière toi. Non, toi quand tu dors, tu dors. Une main de travers et ne parlons pas de tes jambes. Tu as une drôle de position, mais tu t'en moques, ce n'est pas le plus important. Les rayons du soleil te pique le nez, mais une fois de plus tu n'y prêtes pas attention. Il te chatouille c'est tout. Tu bouges un peu plus et reprends une drôle de position. N'entends pas non plus qu'on t'appelle. La voix de Sean pourtant n'est pas discrète, mais là. Là non, il va falloir plus que de la douceur pour te réveiller. « CADE, REVEILLE-TOI ! » Là en revanche, tu as entendu, assez pour te faire faire un bon sur le canapé. Un œil puis un autre, te demandant où tu es. Est-ce que tu te souviens de la veille ? Oh que non. T'essaies d'émerger, mais on va pas se mentir : c'est dur. Très dur. Ta tête joue la coucaracha… tu ne sais pas vraiment pourquoi. Et encore moins pourquoi tu es chez Sean. Tu bailles, essayant de comprendre, t'étirant mais le réveil est dur. Vraiment trop dur. « J’ai pas fermé l’œil de la nuit à cause de toi … » Ta tête est à ce moment précis en train de faire un truc du genre : hein. Oui tu ne comprends pas, voir rien du tout. Qu'est-ce qu'il te raconte. Il a pris quoi encore ? Pourquoi tu l'aurais empêché de fermer l’œil ? Petit à petit les images de la nuit te revienne. Bon peut-être que tu y es pour quelque chose … « D’où tu m’as parlé de bébé ? » Alors là … toi parler de bébé ? Il a fumé ou alors c'est lui qui a bu hier soir. Là pour le coup tu ne comprends rien, en plus il est sérieux. Tu bois du café, un peu trop chaud à ton goût. T'aimerais bien un médicament, mais tu n'oses pas trop parler. Tu essaies avant tout de remettre les pièces du puzzle as l'ordre. Rien à faire, tu as juste des vagues par ci, par là, mais rien de concret. « T’as parlé d’un bébé, mais lequel au juste ? » Et le revoilà avec son bébé, décidément il lâche pas l'affaire. Il te connaît, t'es tout sauf le mec qui cause bébé. Pourquoi tu irais parler bébé d'abord ? Ça ne te ressemble pas, mais alors pas du tout. Là tu as sacrément pris un coup sur la tête, mais rien ne te revient. Pourtant tu aimerais bien pour le coup … « Me dis pas que … Avery ?! » Apparemment ce matin Sean fait les questions et peut-être les réponses. Toi tu écarquilles les yeux face à la tête de Sean. « euh … t'aurais pas un truc plus fort … j'entends par là un médoc hein ... » Oui parce que t'as pas spécialement envie de prendre de l'alcool à cette heure ci. Te concentrant de plus belle pour tenter de voir où il veut en venir .. rien à faire. « Puis pourquoi tu parles de bébé et ... » Tu associes le prénom Avery et bébé et puis BOUM -oui il lui faut du temps à lui aussi.  « J'suis désolé ... » que tu dis en baissant la tête. Tu le penses. T'es vraiment le roi des cons. Il faut plus te laisser boire. Passant tes mains sur ta tête, plus sur ta nuque. Là tu as fait la boulette… ta conversation avec Avery te revient doucement … très doucement en mémoire. « Je … hum .. elle est passée voir Ryan une après midi et puis … elle a voulu qu'on discute et là ... » Là elle a lâché la bombe, mais ça il l'a bien compris. Remontant doucement les yeux vers ton ami, ton meilleur ami. Réalisant que tu as mis les deux pieds dans un sujet sensible … En ce moment tu les accumules les conneries. « Je … » t'as pas de mot. Aucun, juste que tu te sens con .. y a mieux comme réveil n'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: Brother let me be your shelter (Sean ♥) (#)   Brother let me be your shelter (Sean ♥) EmptyJeu 12 Oct - 20:45

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Je n’hésitais pas à réveiller Cade, sans crier gare. Peu importe si je m’étais montré brutal en sortant violemment Cade de son sommeil, car la réponse à ma question m’ayant dérangée toute la nuit était plus obsédante qu’autre chose. Impossible de fermer l’œil de la nuit à cause de cette foutue question jusqu’à ce que ce que je finisse par m’endormir sous l’épuisement, toutefois. J’espérais tout de même retrouver le sommeil, car à ce rythme mon corps ne suivrait plus. Je pourrais devenir une vraie loque. Vivre ça, ce serait un enfer. Quoi que, mon mal-être me donnait cette impression de me faire vivre un enfer, donc un peu plus ou un peu moins, ça ne changerait pas réellement la donne. Alors que j’essayais d’être patient dans l’attente d’une réponse de sa part, Cade essayait tant bien que mal d’émerger. Au bout du compte, je finissais moi-même par faire le rapprochement, alors que je m’étais tracassé toute la nuit pour trouver une réponse. Ça ne pouvait pas pu venir plus tôt, bien sûr. Mauvaise idée en réalité, si la réponse était arrivée durant la nuit, car je n’aurais pas hésité à questionner Cade en long, en large et en travers, l’empêchant ainsi de dormir un tant soit peu. Cette réponse toute trouvée, je souhaitais qu’il la confirme au moins. Je pouvais me tromper après tout, mais j’étais certain que ce n’était personne d’autre qu’Avery. « euh … t'aurais pas un truc plus fort … j'entends par là un médoc hein ... » Cade jouait vraiment avec ma patience. J’aurais pu lui proposer une gifle, ce qui l’aurait réveillé à coup sûr, mais je lui répondais plus sagement : « Ce que je t’ai déjà donné cette nuit. Tu veux aussi que je te le rapporte et te masse la tête pour faire passer ta gueule de bois ? » Si Cade continuait de me laisser languir ainsi, je risquais d’avoir les nerfs à fleur de peau, n’ayant pas eu un sommeil réparateur en plus de ça. « Sinon tu trouveras les médicaments dans l’un des placards de la cuisine. » Je me décidais finalement à lui dire où trouver les médicaments qu’il puisse faire passer le mal de crâne qu’il devait avoir sans nul doute. « Puis pourquoi tu parles de bébé et ... » A ce moment, je ne pouvais m’empêcher de soupirer. « Achevez-moi ou c’est moi qui l’achève. » pensais-je en levant les yeux au ciel. Cade venait de me faire perdre ma patience, cette fois. « Tu veux que je t’en colle une pour te réveiller peut-être ? » disais-je exaspéré avant qu’il lâche ce que j’attendais. « J'suis désolé ... » Ses propos me confirmaient enfin qu’Avery s’était confiée à Cade sur son avortement, mais il était trop tard, le mal était fait. Ses excuses ne me faisaient rien. Je ne voulais pas croire qu’Avery avait partagé ce secret à Cade. Peut-être même qu’elle s’était confiée à Cade avant de mettre au courant son mari, le premier concerné. Je ne pensais pas que sa relation avec Cade était si profonde, à ce point. J'en étais presque jaloux. « Comment ça se fait ? » J’avais besoin d’explication, je restais donc calme, mais au fond, je bouillonnais tellement. « Je … hum .. elle est passée voir Ryan une après midi et puis … elle a voulu qu'on discute et là ... » Pourquoi cherchait-elle à voir Ryan ? Comment avait-elle abordée ce sujet avec Cade ? Tellement d’interrogations, ma tête allait finir par exploser. Aucun son ne sortait de ma bouche, j’étais perdu dans mes pensées jusqu’à ce Cade reprenne la parole et me fasse revenir à la réalité. « Je … » Cade ne savait plus quoi dire, en même temps, l’alcool révèle souvent des vérités au grand jour, il devait se sentir con à cet instant. Je me demandais si mon meilleur ami m’en aurait fait part un jour ou l’autre s’il n’était pas arrivé ivre chez moi en plein milieu de la nuit. Malgré ce silence, je comptais bien le faire parler pour qu’il puisse m’éclairer. « Depuis quand elle te confie des trucs comme ça ? » Je revenais aussitôt sur mes paroles, ne voulant plus l’entendre pour éviter d’en savoir davantage et me faire détester mon meilleur ami. « Nan, en fait je tiens pas à le savoir … » Autant mettre fin à cette discussion, au risque qu’elle tourne mal. « Je crois que c’est mieux que tu partes maintenant, Cade. » Cade me connaissait très bien pour savoir qu’il était temps pour lui de partir. Notre amitié venait de prendre cher.
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