contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Freedom for Duncan - Ft. Kathleen (#) Ven 7 Juil - 22:28
Freedom for Duncan
Mes week-ends se déroulent toujours de la même manière. Un bar, une fête, un mec, de l'alcool, du sexe. Et on sait tous comment ça termine. Dès que notre petite affaire est finie, je mets les voiles. Parfois ils dorment et parfois ils se plaignent de me voir partir trop vite. Mais c'est comme ça avec moi. Je ne reste jamais. Et je ne cours jamais après le même gars deux fois. Bon, à l'exception de celui de l'autre jour. Mais bordel, qu'est-ce qu'il était doué celui-là ! J'aurais bien refait un petit tour dans sa bagnole, mais manque de pot, cet enfoiré s'est barré sans me donner son numéro. Du coup j'ai été obligé de trouver un autre pigeon à déplumer pour ce soir. Et on peut dire que vu mon état, la soirée a été particulièrement réussie. Sauf que je ne suis pas certaine de m'en souvenir quand je me réveillerais dans.... trois heures. Ouais, je dois -encore- aider ma parfaite sœur au centre. Elle nous libérerait tous si elle acceptait de le vendre. Mais mademoiselle est bornée. C'est bien ma veine, ça. Hériter d'une jumelle trop parfaite mais aussi trop bornée. La chaaaaaaance ! Steeve -ou Brian? ou John? bref, le mec- me ramène à la villa car sois disant, je ne suis plus en état de conduire. Tu parles ! Les yeux fermés. Il espère que je le fasse rentrer et qu'on remette le couvert une fois. Mais je ne suis pas assez bourrée pour m'asseoir sur mon principe de ''jamais deux fois le même''. Je les connais les mecs comme lui. Si tu leur donnes ta main, ils prendront ton bras ! Non, vraiment. Mieux vaut éviter, croyez-moi. Après ils s'attachent, ou ils croient que toi tu t'attaches et c'est la merde pour t'en débarrasser. On arrive devant chez moi et j'ouvre la portière de l'auto. Mais Steeve (dans le doute, on va l'appeler comme ça) me retient par l'épaule pour m'empêcher de sortir. «Désolé bébé mais toi, tu restes là. C'était vraiment sympa, mais t'es pas mon type d'homme» Je le vois devenir rouge de colère et avant qu'il ne dise quoique ce soit je le coupe en mettant mon index sur sa bouche. «Oh non non non. Je serais toi, je ne ferais pas ça. Le type qui se trouve derrière cette porte est commissaire de police. Et autant te dire qu'il n'aime pas qu'on touche sa fille.» Je lui désigne la villa avec ma tête et il retire sa main immédiatement. Dans ma tête, c'est la fête. Je les berne toujours avec cette fausse excuse. Les hommes sont si naïfs parfois. Ou si cons, ça fonctionne aussi. Je sors enfin de la voiture et je manque de casser mon talon aiguille. C'était quoi déjà cette chanson débile tout à l'heure dans le bar ? «Oh hé du bateau Oh hé moussaillon Oh hé...»
Au bout de plusieurs secondes -ou minutes, je ne sais pas-, j'atteins enfin la porte d'entrée et je cherche mes clés dans mon sac. Heureusement, mon état n'étant pas inhabituel, j'ai trouvé une astuce pour retrouver mes clés facilement. Je les attache tout simplement à la tirette intérieure de mon sac. Seulement, je n'avais pas pensé qu'il serait aussi difficile de les décrocher de ce foutu zip. «Un bon moussaillon n'a pas besoin de clééééééééés, un bon moussaillon oh hé oh héééééé» Par je ne sais quel miracle, je parviens à trouver mes clés et à les enfoncer dans la serrure. Je rentre à la maison en faisant des pas de chat pour ne réveiller personne. Ou du moins, j'essaye. Je pose mon sac à main sur le meuble du couloir mais celui-ci retombe dans un bruit fracassant. Évidemment, ce n'est pas ma faute. C'est le sac qui a tout orchestré. Je m'adresse le plus sérieusement du monde à lui : «Oh hé Moussaillon! On ne doit pas faire de bruit. Veuillez rester discret. Sinon Kit-Kat va enco....» Ma phrase n'est pas encore terminée que ma jumelle se trouve déjà devant moi avec des yeux de killeuse. Ça me calme direct. En voyant sa tête, je comprends que je vais passer un mauvais quart d'heure. Finalement, il y a bien un commissaire de police dans cette maison. «Oh tu es là ma Katy chérie, comment ça va? La forme? Tu vois, je suis déjà prête pour aller au centre !» Je m'avance vers elle pour la prendre dans mes bras, histoire de nous rabibocher mais mes jambes commencent à me faire défaut. «Viens dans mes bras ma Kitten. On ne va pas se faire la gueule pour deux trois bières? Allez, on oublie tout et on recommence à 0, OKAY?»
Sujet: Re: Freedom for Duncan - Ft. Kathleen (#) Ven 7 Juil - 23:46
Freedom for Duncan
Ava & Kathleen
C'est samedi soir, Ava et Joy sont toutes les deux en soirées, pour changer, Abi est enfermée dans sa chambre, sans doute avec un bon roman et grand-mère dort déjà depuis plusieurs heures. Quant à moi ? Je suis assise sur mon lit, une tasse de chocolat chaud dans les mains et je surfe sur internet. Rien de bien intéressant. Un vendredi soir normal chez les Duncan. Je décide finalement de me mettre un film. Je descends au rez-de-chaussé, fait un petit détour dans la cuisine pour poser ma tasse de chocolat chaud et me rends au salon pour prendre un DVD. Je choisis, sans trop de surprise, L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux. Mon film préféré. C'est notre mère qui me l'a fait découvrir quand j'étais petite. J'en suis tombée amoureuse dès la première minute du film. Tandis que certaine personne peuvent se regarder inlassablement les derniers blockbusters à la mode, moi, c'est celui-ci. De toute façon, j'aime et regarde vraiment de tout, mais je sais qu'aucune autre production pourra le détrôné. Je prends Storm, mon chien, dans mes bras et regagne ma chambre. Je le pose à côté de moi dans mon lit et m'allonge, l'ordinateur posé sur mon ventre avant de lancer le film. « Viens ici. » dis-je à l'intention de mon animal. Il me rejoint et s'allonge à mes côtés. « T'es vraiment adorable, tu le sais ça ? » Contrairement à mes deux autres sœurs qui elles, sont des véritables pestes. Des fois, je me dis que je préfère carrément les animaux aux êtres humains. Surtout quand ces êtres humains portent les prénoms d'Ava et Joy. Rien que d'y penser, j'en ai des crises d'urticaires. Pas très glamour, mais c'est vraiment ce que je ressens à chaque fois qu'elles se liguent contre moi. Leur passe-temps favoris. Pourtant, je m'entends très bien avec les deux. Enfin, plus ou moins. Je suis trop calme pour elles. Trop rabat-joie, trop pète-sec. Pourtant, ce n'est pas ce que je veux, seulement, si je ne ramenais pas un peu d'ordre dans cette maison, ce serait vraiment le foutoir. Du moins, c'est ce que je pense. Parce que parfois, même grand-mère est de leur côté. Je sais qu'au fond, elles ont raisons, mais je n'arrive pas à me faire une raison. Je dois leur montrer l'exemple. Maintenant que je suis la plus vieille de la fratrie, même si techniquement, c'est Ava puisqu'elle est née la deuxième ce qui veut donc dire qu'elle a été conçue la première, il faut que je sois exemplaire. Alors c'est ce que je leur montre. Mon côté parfait. Le reste, ça ne regarde que moi. Et je pense qu'il ne vaut mieux pas qu'elles sachent de quoi j'étais et de quoi je suis capable.
Quand j'ouvre les yeux, il est trois heures passé. Je me suis endormie avant la fin du film, malin. Storm ronfle au pied du lit et en bas, c'est le déluge. Je me redresse d'un bon dans mon lit et allume la lampe de chevet. On se fait cambrioler ou qu'est-ce qui se passe ? Je sors sur la pointe des pieds et descends le plus lentement possible. Je passe par le salon où j'attrape la première chose qui me tombe sous la main, soit le tisonnier et je m'approche de l'entrée. Puis je l'entends. Ava. Elle chante comme une casserole une chanson complètement ridicule et je sens la rage montée d'un cran. Elle est bourrée. Complètement bourrée. « Je la hais. » J'allume la lumière du couloir et je l'écoute me sortir l'excuse la plus bidon du siècle. Avant que je puisse réagir, elle me prend dans ses bras et me serre contre elle. Mes bras restent le long de mon corps et je me retiens pour ne pas la secouer tel un prunier. Je lève les yeux au plafond, pose mon arme de fortune à côté de moi et me retire de son étreinte, les deux mains posées sur ses épaules. Mes bras sont tendus afin de laisser une distance raisonnable entre elle et la puanteur d'alcool qu'elle dégage. « Alors comme ça, tu es prête pour aller au centre ? » Je souris à pleine dents, fière de mon idée diabolique. « Alors allons-y ! » Je suis encore en pyjama, mais je n'en ai rien à faire. Après tout, ce n'est qu'un leggings et un tee-shirt, ça fera parfaitement l'affaire. J'enfile mes bottes, prends une petite veste et traîne ma sœur à l'extérieur. On va voir si elle va rire encore longtemps quand elle devra nettoyer les box avec ses talons aiguilles.
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Sujet: Re: Freedom for Duncan - Ft. Kathleen (#) Mer 12 Juil - 22:34
Freedom for Duncan
Ma jumelle ne réagit pas à mon étreinte. Tant mieux. J'aurais été bien emmerdée si elle m'avait également serrée. En fait, je déteste les câlins. Je ne sais même pas pourquoi j'ai fait ça. Je me promets qu'à partir d'aujourd'hui, terminé l'alcool. Ça me met dans des situations bien trop critiques. Puis, je réalise à quel point j'en ai besoin pour parfois oublier la douleur dans ma poitrine. Et en fait, non, je ne vais pas tirer un trait sur quelque chose qui me permet de me sentir mieux. Enfin, là tout de suite, je ne dirais pas que je me sens en meilleure forme que d'habitude. Surtout avec ce que Kath vient de me dire. Aller au centre ? Elle est timbrée ou quoi ? Le problème, c'est que si je refuse, elle va griller que je suis légèrement éméchée.. Je fais un effort surhumain pour lutter contre l'alcool que j'ai ingéré et j'essaye de reprendre mon sérieux «Tu ne veux pas attendre qu'il fasse jour plutôt?» J'essaye de la faire changer d'avis discrètement, mais évidemment, elle trouve quelque chose à répondre. Ce qui me dérange le plus, c'est que je ne sais pas comment les chevaux pourraient réagir si on se pointe en plein milieu de leur sommeil... Manquerait plus que ces saloperies me la fassent encore à l'envers. Sérieux quoi... ces mochetés te font croire qu'elles sont mignonnes, gentilles, qu'elles t'aiment, puis.. d'un coup, HOP ! Elles te plantent un coup de couteau dans le dos. Ou dans mon cas, un coup de sabot dans les genoux. Ouais, s'il y a bien une chose que je déteste plus que les humains, c'est les chevaux. «Ok, ok. On y va. Mais si une de tes sales bestioles m'attaque, je démissionne à tout jamais ! Du centre et de mon rôle de sœur la plus sympa !» Je ne suis pas très convaincante dans le rôle de la jeune femme responsable et sobre, mais je fais de mon mieux. Je me passe la main dans les cheveux, en essayant de trouver une solution pour me sortir de ce pétrin. «Puis sérieux, on n'y verra rien. C'est pas la peine. On va marcher dans le crottin et on va se faire bouffer par les moustiques...» Là, j'ai vraiment l'air sérieuse. Mais je pouffe en disant «Note, au moins... tu te feras bouffer par quelque chose comme ça...» Et j'éclate de rire. Ok, on oublie la sobriété et le sérieux. Puis, je comprends enfin que Kath sait déjà que je suis de nouveau sortie cette nuit. Bon d'accord, je n'en suis pas très sure. Mais je soupçonne. Et ça suffit pour faire germer une idée dans ma tête. Je m'avance vers Kath, qui semble énervée, et j'attrape les clés en disant «Mais alors, c'est moi qui conduis. À prendre ou à laisser Moussaillon.» Mon irréprochable sœur n'accepterait jamais ça si elle savait que j'avais bu. «Ne me regarde pas comme ça ! Quoi? On dit Moussaillonne, peut-être?» Et je lui fais une grimace en ouvrant la porte.
Sujet: Re: Freedom for Duncan - Ft. Kathleen (#) Jeu 13 Juil - 17:32
Freedom for Duncan
Ava & Kathleen
Non, je ne veux pas attendre qu'il fasse jour. Oui je m'en fiche littéralement qu'on marche dans du crottin de cheval ou encore de me faire bouffer par les moustiques. Oui, je m'en fous de tout ça, tout ce que je souhaite, c'est donner une bonne leçon à ma jumelle. Parce que si elle, ça l'amuse de faire l'imbécile jusqu'à pas d'heure, ce n'est pas mon cas. Parce que moi, contrairement à elle, je bosse le week-end et j'ai sincèrement besoin de dormir. Alors elle peut faire ce qu'elle veut de sa misérable vie, mais qu'elle ne vienne pas gâcher la mienne ! Déjà que c'est légèrement le cas depuis cinq ans, environs, alors j'aimerais bien pouvoir préserver ma vie futur. Bon sang, j'espère qu'un jour elle finira par se trouver un appartement le plus loin possible de moi, que je puisse enfin avoir la paix et avoir des heures de sommeil normales. Mais pour l'heure, ça me semble être compromis. Va-t-elle grandir, mûrir un jour ? J'en doute. Et avec toutes ses bêtises, madame entraîne Joy. Bonjour l'exemple. Bravo le rôle de grande-sœur. Elle est censée la préserver, pas l'entraîner dans ses coups foireux. Des fois, je me demande si je n'ai pas été échangé à la naissance. Je ne peux pas appartenir à cette famille de timbrée. Je dois vraiment être la seule avec un peu de bon sens. C'est quand même dingue ça ! « Tu as déjà démissionné de ton rôle de sœur la plus sympas ! Tu veux que je te fasse une liste du pourquoi du comment ou tu vas réussir à te rappeler de toutes les merdes que tu me fais subir ? N'hésite surtout pas, je me ferais une joie de t'expliquer encore une fois pourquoi tu n'as rien de sympas. » J'aimerais presque lui dire qu'elle n'a plus rien d'une sœur, mais j'imagine que ce serait peut-être un peu trop. Puis n'est-ce pas normal entre sœurs de se taper dessus ? Honnêtement, je n'en sais rien. J'ai dû mal à comprendre notre relation et j'ai encore plus de mal à comprendre comment elle a pu autant dégringoler. On était si proche avant… Je sais que l'accident de nos parents nous a changé, mais je sais qu'il n'est pas responsable du fossé qu'il a créé entre nous. Pourquoi est-ce que tout le monde s'entête à me faire passer pour la méchante de service ? Je ne suis pas si méchante que ça, si ? Je suis simplement protectrice et ça me semble être totalement logique. J'ai déjà perdu mes parents et une sœur alors je refuse de perdre le reste de ma famille. Ava se met à glousser et j'écoute la raison de son gloussement. Je me tourne vers elle et pose un doigt énervé au-dessus de sa poitrine. « Pour l'amour de Dieu, ferme-là ! Mêle-toi de tes oignons et laisse ma vie amoureuse, sexuelle ou tout ce que tu veux en dehors de tes conneries ! » Je m'écarte d'elle et tourne les talons pour me diriger vers la voiture. Il s'agit d'un pick-up. Mon petit bijou. Ma voiture. Et ma sœur vient de m'arracher les clefs des mains en me précisant que c'est elle qui conduit. Là, je vois rouge. Je la rattrape et reprend les clefs de ses mains. « Je ne prends pas et je ne laisse pas ! T'es complètement bourrée Ava et tu crois que je vais te laisser conduire ? Si tu veux risquer ta vie, grand bien te fasse, mais tu ne mettras pas la mienne en danger ! » J'ouvre la voiture, met le contact et démarre quand ma sœur s'installe à mes côtés. « Je te préviens Ava, si tu oses vomir dans ma voiture, tu fais le chemin du retour à pied ! » J'aurais dû la mettre dans la benne à l'arrière, au moins en cas de soucis, ça aurait été plus facile à nettoyer. Mais tant pis, je n'ai pas de temps à perdre. Je quitte la maison familial et prend la direction du centre équestre. En moins de cinq minutes nous arrivons. Je descends de la voiture et attrape la lampe torche qui se trouve à l'arrière. « Allez, ramène-toi, on a du pain sur la planche ! »
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Sujet: Re: Freedom for Duncan - Ft. Kathleen (#) Ven 25 Aoû - 15:17
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Je me demande si parfois Kath se rend compte à quel point elle est casse bonbon. Probablement pas. Elle sait que je déteste le centre, mais ça ne l'empêche pas de vouloir m'y emmener de force. Elle est énervée et me demande si je veux une liste des merdes que je lui ai déjà causées. Évidemment, elle précise que je ne suis pas la sœur sympa. J'hallucine. Elle remet ça. Je suis consciente de lui avoir fait un coup bas en lui empruntant son mec il y a des années, mais bon sang ! C'était il y a une éternité et de toute façon je n'avais rien fait de bien méchant. «Oh, pauvre petite fi-fille... Tu as eu une vie absolument épouvantable à cause de ta vilaine jumelle. Toi qui es si formidable... Tu as vraiment l'art d'exagérer les choses, hein Kath ? C'est ton truc à toi ça.» Je ne veux pas être blessante, pourtant je le suis. Elle me demande de laisser sa vie amoureuse en dehors des mes conneries et je décide d'enfoncer le clou. «J'aimerais bien, mais ta solitude est tellement flagrante qu'elle se voit jusqu'en Espagne!» Ma sœur reprend son trousseau de clés en me disant de ne pas mettre sa vie en danger. «Oh, loin de moi cette idée chère jumelle. Mais attention, à force de t'énerver constamment, tu pourrais y rester.. Je dis ça, moi...» Je m'installe dans le pick-up, à côté de ma sœur folle dingue. Je suis en partie désoulée, mais un haut-le-cœur monte. Et il faut croire que Kitten le voit, puisqu'elle me menace de me laisser faire le chemin du retour à pied. Je saisis la perche directement «Ça veut dire que je ne ferais pas le chemin avec toi? Je signe où?» Malheureusement, ce n'est pas ce qu'elle a prévu pour moi. Cinq minutes plus tard, nous arrivons déjà au centre. De nuit, il est encore plus effrayant. Kath descend de la voiture et en croisant les bras d'une mine boudeuse, je lui dis «Je ne descendrais pas d'ici.» Il va falloir qu'elle me traîne elle-même. Ou alors, je saute de cette bagnole et je me barre. Après tout, qu'est-ce qu'elle pourrait bien y faire? M’assommer et m'enterrer vivante? Elle ne ferait même pas ça à une mouche, alors j'ai des doutes. Je plante mes yeux dans les siens et je lui dis «Rien, je dis bien absolument rien, ne me fera descendre de ce pick-up. À part peut-être un mec ou une bouteille. Malheureusement, tu n'es aucune de ces deux choses-là.» Je lui souris de toutes mes dents, avant de prendre un air sérieux «Détends-toi Kitten. C'est bon, j'ai compris la leçon. On peut rentrer maintenant?»
Sujet: Re: Freedom for Duncan - Ft. Kathleen (#) Ven 25 Aoû - 19:18
Freedom for Duncan
Ava & Kathleen
J'essaie de rester calme. Tout le temps. Je fais de mon mieux pour jamais hausser le ton, pour parler le plus calmement possible, mais là, j'ai juste envie de craquer et de lui envoyer mon poing dans la figure. Parce qu'elle va clairement trop loin. Elle ne comprend pas et je me demande si elle m'a seulement compris une seule fois ! Pourtant, le super pouvoir des jumelles, c'est ça, se comprendre ua premier regard. On dirait que nous, notre super pouvoir c'est de nous prendre la tête au premier regard. Je masse mes tempes tout en soupirant. Rester zen. Inspirer. Expirer. Mais avec ses paroles, c'est la goutte de trop, celle qui fait déborder le vase. Je me tourne vers elle et la foudroie du regard. « Ah, parce que c'est comme ça que tu me vois ? Tu crois que je m'imagine parfaite ?! T'es-tu seulement posée la question une seule fois de ce que je pouvais réellement ressentir ?! Mais non, bien sûr que non ! Miss Ava préfère jouer les rebelles et faire chier son monde ! Mais tu sais quoi ? Ce n'est pas de ma faute si tu as dû arrêter la danse, okay ?! Alors pour l'amour du ciel, arrête de te comporter avec moi comme si j'étais la fautive de cette accident ! » Je sais que j'ai touché un point sensible et je n'en suis pas spécialement fière. Mais je sais aussi qu'elle me tient pour responsable parce que ce jour-là, je lui avais demandé de s'occuper des chevaux. Seulement, je ne suis pas le cheval, je ne suis pas dans sa tête et merde ! Je profite du silence qui s'est installée pour continuer en lui disant de ne pas se mêler de mes affaires. Malheureusement pour moi, elle retrouve la parole et recommence à m'envoyer des piques. J'ai envie de la tuer. Est-ce que c'est punissable le meurtre de sa sœur quand celle-ci nous met à bout ? Je sers les points et souffle un bon coup. « Je suis très bien toute seule et si tu pouvais même disparaître de mon univers, ce serait encore mieux ! » Je n'en pense pas un mot. Vraiment. Je suis juste en colère après elle et sans doute après le monde entier. Même si ça ne voit pas vraiment, j'aime ma jumelle. Peut-être plus que tout au monde… On monte en voiture et je laisse glisser ses autres paroles sur moi, je passe au-dessus et je prends sur moi pour ne pas lui répondre durant le trajet.
En moins de cinq minutes, nous arrivons au centre équestre. Je descends de ma voiture et ordonne avec nonchalance à Ava de me rejoindre mais elle refuse catégoriquement de quitter le véhicule, me provoquant de nouveau. Je marmonne dans ma barbe, prie n'importe quel Dieu pour qu'on me vienne en aide quand soudaine, une idée lumineuse me traverse l'esprit. J'attrape la lampe torche à l'arrière de mon pick-up et l'allume en direction de ma sœur. « Non, tu n'as absolument pas compris et non, on ne rentrera pas ! » Je range mes clefs dans la poche de ma veste et commence à avancer. « Mais tu sais quoi ? Reste ici, je m'en fiche ! » D'un pas pressé je me dirige vers les écuries. Une fois à l'intérieur, j'allume les lumières et m'assoit sur une botte de paille à côté des box. Je croise les bras et lève les yeux vers l'horloge située au-dessus de mon bureau. Quelques secondes s'écoulent et je cris. De terreur, d'effroi.