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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 when your's crying become rain... [pv Olympe]

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MessageSujet: when your's crying become rain... [pv Olympe] (#)   when your's crying become rain... [pv Olympe] EmptyLun 4 Juil - 4:52


 

 
❝when your's crying become rain...❞
  Olympe & Erin
South bay, Villa, 09h30...

- NOOOON!

Je me réveillais en sursaut le cœur battant, le corps en sueur... Inspirant profondément en manque d'oxygène, la respiration anarchique, je tentais de retrouver mon calme. Totalement perdue, je cherchais du regard quelque chose de familier à quoi me raccrocher, lorsque la sonnerie de mon téléphone portable me sorti de ma léthargie... Attrapant celui dans un geste brusque, je vis le nom de Laura s'afficher sur l'écran. Encore tremblante, je fermais les yeux un court instant tentant de maitriser mes nerfs avant de finalement décrocher la voix un peu plus fébrile que je ne l'aurai souhaité... "Allo?" Me répondant voix anxieuse "Erin?.. Erin c'est laura (hésitation) Tu.. tu vas bien??" Passant ma langue sur mes lèvres sèches, j'inspirais un grand coup pour me reprendre..."Laura, oui.. oui tout vas bien, je viens de me réveiller." Paraissant soulagé "Haa ok! Donc je t'appelle pour te dire que tu as rendez vous avec Madame Dirkenson à 15h00, elle souhaite se rendre dans un groupe de soutient se trouvant à wellington." Soupirant bruyamment, je pesais rapidement le pour et le contre quand à l'éventualité d'envoyer un de mes employés lorsque laura rompit le silence... "Elle a précisé qu'elle ne voulait que toi.." Et merde! "Ok laura! Dis à madame Dirkenson que je passerai chez elle pour les 14h20. Et envois moi l'adresse du lieu via sms..." Voix inquiète "Erin tu es sur que ça va?" Acquiesçant je coupais la communication avant que ma petite fouineuse de secrétaire n'aille plus en avant dans ses investigations.

M’asseyant sur mon grand lit au combien grand et froid, je poussais du revers de la main une bouteille vodka vide qui avait roulé près de ma jambe. Me levant passant un main fébrile dans mes cheveux, je poussais du bout du pied, une autre bouteille vide mais cette fois ci de scotch. La soirée d'hier était l'une de celles qu'il valait mieux cacher à mes parents... Si ils savaient que je ne prenais plus qu’occasionnellement mes médocs et que je m'étais remis à boire et faire des cauchemars, ils accourraient pour me replacer en maison de "repos". Vous savez? Ces fameuses maison de repos ou l'on vous bourre de médocs, vous force à parler de ce que vous ne désirez parler, et vous oblige à faire ce que vous ne voulez faire. Ces maisons de repos ou les fous croisent les sains d'esprit, et ou au bout du compte tout le monde perd un peu de raison face à tant de déraison... M'approchant de l'une des grandes fenêtres pleins pieds de la chambre, je jetais un coup d’œil sur l'extérieur... Le temps était maussade autant que pouvait l’être mon humeur, même la mer arborait des couleurs ternes. En sommes, pas un temps à mettre un pied dehors et encore moins à travailler... " N'est ce pas..." Sursautant, je me retournais avec vivacité pour ne voir que le vide. Le corps frissonnant, le cœur battant la chamade, je me dirigeais vers ma salle de bain et ouvris le robinet du lavabo duquel je m'aspergeais le visage à grand coups d'eau. "Ok Erin (me regardant dans le miroir) tu te reprends, ce n'est pas le moment de flancher!" Non ce n'était pas le moment, pas à présent que j'avais réussi à échapper à l’omniprésence de mes parents... Fermant le tout, je passais sous la douche décidée à sortir prendre l'air.

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15h00, wellington périphérie du quartier des affaires...

Garant ma lotus evora devant une bâtisse orangée, je me penchais quelque peu pour y lire le nom, ne connaissant pas du tout celle ci... "Breathless?" Me souriant la voix apaisante "Oui il s'agit d'une association de groupe de parole.. (sourire amer) j'avais besoin de parler de Warren avec des gens qui me comprendraient." Hochant la tète en signe de compréhension, j'ouvris ma portière suivit par ma cliente avant que je ne ferme le véhicule de loin. Warren... L'une des victimes collatérales de ce divorce au combien compliqué entre ma cliente et son époux. L'adolescent avait cherché à fuir la maison afin de trouver du secours, suite à une violente dispute ayant encore éclaté entre ses deux parents. Sachant que son père ne manquerait pas à de battre sa mère, il s'était décidé à passer par la fenêtre de sa chambre et descendre par le tuyau de gouttière qui longeait le mur comme à son habitude. Seulement cette fois ci, le tuyau se désolidarisa du mur et l'adolescent fit une chute mortelle... Ma cliente depuis cette nuit avait pris la décision de se séparer de son époux, époux qui lui reprochait la mort de leur fils, n'assumant sa part de responsabilité, n'apprenant de ses erreurs.  Pénétrant dans les lieux, nous fumes guidés vers une pièce ou déjà un groupe s'était formé au centre de celle ci. Assis sur des chaises, hommes femmes de tous ages confondus attendaient que la séance ne commence. Prenant place auprès de ceux ci, ma client s'assit et commença à faire connaissance avec les autres visiblement heureuse de se trouver là. Quand à moi, je me trouvais un poteau en retrait sur lequel m'appuyer croisant mes bras, attendant que les choses se passent.

 

Déjà une heure que les histoires s'enchainaient toutes plus tristes et tragiques les unes que les autres. Et j'étais là, debout encaissant leurs détresses, assistant à leurs effondrements, ressentant leurs vides... Plus les témoignages s'enchainaient et plus je perdais peu à peu de ma superbe. Leurs colères, leurs désespoirs trouvaient écho en moi, en ma propre souffrance, mon propre désespoir, ma propre déchéance. Mais le coup de grâce me vint de cette blonde silencieuse et quelque peu en retrait depuis le début de la séance. Son mari pompier était décédé lors de son service, nouvelle qu'elle avait apprise par sa belle sœur au téléphone. Je l'écoutais parler de leur première rencontre, de se qu'elle trouvait merveilleux chez lui et de ce qui l’exaspérait... Je l'écoutais et ressentais ce gouffre en son cœur, en sa vie depuis qu'il s'en était allé. Six mois... Seulement six moi qu'elle l'avait perdu, tout leurs "Nous te comprenons" et leurs "CA ira" n'étaient que fadaise! Rien n'irait et ils ne pouvaient comprendre ce qu'était de perdre l'être que vous pensiez être fait spécialement pour vous... Quelle chance? Quelle chance sur plus de six milliards d'êtres humains avions nous la chance de tomber sur notre autre?? C'était ce qu'elle avait perdu, c'était ce que j'avais perdu et c'est ce que nous ne retrouverions plus... Et alors que mon cœur se brisa sous ses larmes violentes et soudaines, je sentis son parfum... Fermant les yeux humant l'air, je réouvris ceux ci pour tomber sur son magnifique visage me souriant... Kelly... Me redressant choquée, je la vis se pencher sur le corps de la blonde et d'un très tendre geste de main, effleurer ses cheveux dans une caresse apaisante. Déstabilisée, je fis un pas hésitant en avant... Se redressant elle plongea son doux regard dans le mien, arborant toujours son sourire tendre. Passant devant kelly, la meneuse de parole offrit à la blonde un verre d'eau, faisant disparaitre par la même occasion mon hallucination... Tremblante et encore sous le choc, mon regard se posa sur la blonde qui m'observait. Gênée, faisant un pas en arrière, je passais une main fébrile dans mes cheveux avant de me décider à sortir de cette pièce... Celle ci me paraissait trop petite d'un coup, l'atmosphère trop lourde, l'air irrespirable. Sortant au grand air, j'inspirais à pleins poumons cherchant à chasser la crise d'angoisse qui se profilait. J'avais mal, mal dans mon cœur, dans mon corps, mal à ne pouvoir retenir les larmes qui s'amoncelaient dans mes yeux. Pourtant je ne pouvais craquer, ne devais laisser libre cours à cette colère qui peu à peu prenait le pas sur ma détresse. Faisant les cents pas, je tentais de tout remettre sous contrôle sans y parvenir, c'est alors que j'entendis une voix douce emprunte de tristesse s'adresser à moi... 

Spoiler:
 
© Pando
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MessageSujet: Re: when your's crying become rain... [pv Olympe] (#)   when your's crying become rain... [pv Olympe] EmptySam 16 Juil - 22:32



when your's crying become rain


« Est-ce que tu pourrais garder Romi pendant une ou deux heures ? » Johan me regarde avec l'un de ces regards qui parlent d'eux-mêmes. Elle se demande bien ce que j'ai à faire pour lui laisser ma fille, alors que nous sommes en plein milieu de l'après-midi, je suis d'habitude organisée et une recherche de baby-sitter de dernière minute ne se fait que rarement. « J'ai une réunion à l'école, j'avais complètement oublié et comme je n'ai pas prévenu à l'avance, ils ne veulent pas à la prendre à la nurserie. » Je la supplie du regard et elle finit par accepter. Je sais que ce n'est pas correct de lui mentir, mais je ne me sens pas encore prête pour lui avouer que je vais en réalité parler de mes problèmes à de parfaits inconnus. Je dépose un tendre baiser sur sa joue, puis sur les cheveux de ma fille et je m'échappe aussi vite que je suis arrivée.

J'ai longtemps écouté tous les discours des personnes assissent à mes côtés, mais c'est maintenant mon tour. L'organisatrice me pousse à le faire. Je ne suis pas en position de force pour dire non, alors je me lève et monte sur le semblant d'estrade mis ici pour qu'on soit ''en avant''. Je commence à leur raconter comment nous nous sommes rencontrés, comment il m'a charmé et ce qui m'a directement plu chez lui. Puis, c'est au tour des choses sérieuses, je dois rentrer dans le vif du sujet, expliquer ce qui m'amène dans une telle réunion. « Quand je pensais aux personnes qui venaient à ce genre de réunion, je me disais que cela ne pouvait être que des fous. » Un rire quelque peu nerveux s'échappe de mes lèvres. « Désolé. » Heureusement pour moi, les personnes se tenant face à moi ne sont pas vexées et elles rigolent à leur tour. « Mais aujourd'hui, je vous comprends enfin. Je ne vous connais pas, vous ne me connaissez pas et je peux me livrer plus facilement. » J'ai toujours eu un peu de mal à comprendre les personnes qui allaient aux réunions d'alcooliques anonymes, pour moi, ça n'avait pas beaucoup d'importance. Mais aujourd'hui, j'ai fait un pas vers les autres et j'ai essayé de découvrir un monde que je ne connaissais pas. Je suis plutôt agréablement surprise de l'effet qu'ont pu avoir les discours des autres sur moi et de l'effet que fera peut-être mon discours sur les autres. « J'ai l'impression d'être un monstre quand je me retrouve incapable de m'exprimer face à ma famille, quand je les laisse de côté face à tout ça. » Ils m'apportent leur soutien tous les jours, mais rien n'y fait, je reste de marbre quand je suis avec eux. « Je pense qu'ils ne peuvent pas me comprendre et pourtant, indirectement, ils vivent la même chose que moi : l'enfer de devoir vivre sans lui. » Je baisse le visage, passant délicatement ma main dans mes cheveux. « Il est mort alors qu'il exerçait son métier. Il était pompier et était en train de sauver des vies. Tellement passionné par son métier, il en a oublié le plus important, sauvé la sienne, sa vie à lui. » Et par conséquent, la mienne tellement elle était liée à lui. Ma gorge se serre de plus en plus et pour cause, je m'apprête à dire à ces personnes étrangères ce que je n'ose pas dire à mon entourage. « Le jour où j'ai appris pour l'accident, j'allais lui annoncer que j'étais enceinte, que nous allions avoir un deuxième enfant. » Je porte une main sur mon ventre, essayant de sentir ce petit bébé. Mais malheureusement, il n'est plus là, il est lui aussi parti, quelques jours après Eliot. « Aujourd'hui, il n'y a plus que ma fille, Romi, et moi. Pour elle, je dois rester forte. » Des larmes commencent à s'installer aux coins de mes yeux. « Nous te comprenons. » C'est certainement de cette phrase que j'avais le plus besoin. Qu'on me comprend. Je me sens moins folle, moins seule et ça fait du bien. Par contre, ils auraient dû s'arrêter à cette phrase. Je me décompose avec la suite de leurs paroles. « Ça ira. » Non, ça n'ira pas. Pas pour le moment. Je pense beaucoup trop à lui pour m'imaginer refaire ma vie un jour. J'ai grandi avec lui, je suis devenue une femme à ses côtés et il faudrait que j'aille bien. Foutaises. Tous leurs regards sont posés sur moi et ce qui devait arriver arriva, j'éclate en sanglots, me refermant un peu plus sur moi. L'organisatrice, bouleversée par tout ça, s'approche de moi, un verre d'eau à la main. Elle me le tend et glisse ensuite une main réconfortante dans mon dos. J'ingurgite le liquide et lui redonne ensuite le verre, un sourire sur les lèvres lui montrant ainsi que tout va bien. En relevant la tête, je remarque une femme au loin, qui me regarde elle aussi. Je fronce légèrement les sourcils. Peut-être que nous nous connaissons ? Pourtant, son visage ne me dit rien. Rapidement, elle tourne les talons et sort de la pièce. « Vous êtes sûre que vous allez bien ? » Je reporte mon attention sur la femme qui se trouve à mes côtés et hoche vivement la tête. « Tout va bien. C'était sur le coup, de me rappeler tous ses souvenirs, je suppose que cela arrive souvent ici. » Elle grimace un peu et confirme mes propos. C'est sûr qu'elle ne pratique pas le meilleur métier au monde, elle voit un bon nombre de personnes tristes. « Je vais aller prendre l'air un peu. » Elle retire sa main de mon dos et me laisse partir. J'attrape ma veste et l'enfile avant de sortir de la pièce. La femme de tout à l'heure est là, juste devant la porte. Je me racle la gorge avant de prendre la parole. « Est-ce que vous allez bien ? » Question peut-être un peu bête finalement. « Je ne vous ai pas entendu parler, vous êtes là pour raconter votre histoire ? » Dis-je afin d'engager rapidement la conversation.


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