contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: You're not alone (sawyer ♥) (#) Dim 9 Juil - 20:05
You're not alone !
Sawyer #2
Son sourire. Son regard. Puis des éclats de rire. La musique qui bat à plein volume dans la voiture. Les voix qui se mêlent à cette chanson. Des articulations mal placer. De nouveau fous rires. Encore et encore. Une répétition qui n'en finit pas, mais qui fait du bien. Tu tournes la tête, pour le voir faire cette tête. Celle qui fait lorsqu'il va faire une grimace. Bien sûr que tu le connais. Ça fait trente ans qu'il partage ta vie. Que vous partagez les bons comme les mauvais moments ensemble. Là tu sais qu'il va grimacer car il apprécie guère ta blague. Pourtant tu la trouves drôle. Vous avez toujours eu un humeur décalé. Toi un peu trop sarcastique, lui un peu trop .. Tu ne saurais dire. Augmentant le volume en entendant cette chanson. Ta chanson. Tu commences doucement à fredonner l'air. Tu peux voir d'ici Ryan qui lève les yeux au ciel. Et puis d'un coup, sans que tu ne comprennes le pourquoi du comment. Sa voix sort du cadre. Un simple mot. Ton prénom. Un hurlement … Les éclats de rire sont remplacés par des éclats de verres. Tu n'as pas eu le temps de voir la voiture. Tu n'as pas eu le temps de freiner. Tu n'as eu le temps de rien. Tu fermes les yeux. Et l'espace d'un instant tu entends le bruit des roues …
Ton corps se raidit, tu sursautes à nouveau. Sa voix. Sa voix qui vient de te sortir de tes songes nocturnes. Ce cauchemar qui te hante toutes les nuits. Qui n'en finit pas. Tu le revis encore et toujours. Il se mélange à tes souvenirs. Tes bons souvenirs. Ça ne s'est pas passé ainsi. Ta chanson n'était pas là le soir de l'accident. Tu le sais et pourtant .. cette nuit elle était là. Réel. Tu peux encore entendre le chanteur… l'air qui te bourdonne les oreilles. Oui tu peux l'entendre. Tu peux même la ressentir. Les pulsations de ton cœur. Ton corps qui tremble. Passant du chaud au froid. Ta peau moite, reprenant doucement vie. Tu passes ta main sur ton front. Brûlant. L'impression d'avoir de la fièvre alors que ce n'est pas le cas. Juste ce cauchemar. Tu respires un peu mieux. Les pulsations redescendent. Envoyant valser le drap au pieds du lit. Tu te lèves en douceur. Te maudissant pour tout ça. Tout ce qui arrives dans ta vie est entièrement responsable. Ne regardant pas l'heure. Tu finis par te diriger vers ta salle de beau. Le froid appelle ton corps. Tu as besoin d'une douche. Tu as surtout besoin de sommeil. D'un bon sommeil. D'un sommeil réparateur, mais une fois de plus ce n'est pas pour cette nuit. Cette nuit tu t'es perdu dans tes songes. Dans la noirceur de ton âme. Cette nuit, comme la nuit d'avant tu as eu mal … Ton coeur saigne à chaque fois que tu revis cet épisode. Si seulement tu avais été en état … Rien de tout cela ne serait arrivé … C'est ce que tu ne cesses de te répéter … Encore un peu plus chaque jour. Sauf que tu as beau te refaire les scénarios dans ta tête … Rien ne change. La fin est toujours la même .. Lui sur ce lit et toi ici. Tu aimerais qu'une fois tu rêves d'être à sa place. Que les rôles s'inversent … Sauf que ça n'arriverait pas. Ryan est bien trop … formidable. C'est le premier mot qui te vient à l'esprit. Tu ne dirais pas qu'il est parfait, parce que personne n'est parfait. Qu'il détesterait qu'on dise ça de lui. Il détestait lorsque tu l'appelais ainsi. Non il n'est pas parfait, mais ses imperfections sont minimes par rapport aux tiennes. Cela t'es toujours passé au dessus. Tu n'y faisais pas attention. Jusqu'à cette nuit. La nuit qui a tout changé… Qui t'a changé …
L'eau coule sur ta peau. Le front poser sur le carrelage de ta douche. Tu respires, doucement, mais sûrement. Oubliant l'espace de quelques secondes les sueurs froides. La peur qui t'a rongé durant ce cauchemar. Tu sais qu'il va revenir te hanter. Il attend que tu t'endormes pour t'attaquer. Tu essaies chaque soir de repousser ce moment, mais tu ne peux tenir face à Morphée. Elle s'est comment te prendre sans que tu t'y attendes. Douce et cruelle déesse des nuits. Soupirant, laissant la buée se créer. T'aimerais sortir de cette spirale. T'aimerais l'espace d'une nuit dormir. Dormir sans tout ça. Seulement ça t'es interdit. Pas en ce moment. Tu ne mérites pas de repos. Pas alors que lui souffres. Tu te doutes qu'il souffre … enfin tu n'en sais rien. Tu finis par couper l'eau, attraper une serviette et t'essuyer rapidement avant d'enfiler un short. Tu ne comptes voir personne aujourd'hui. À moins que Reid ne débarque à nouveau pour te changer les idées. Il a pris cette habitude ces derniers jours … Est-ce que ça te déplaît ? Tu ne saurais dire. Toujours est-il qu'à ses côtés tu oublies ta peine. Le temps d'un moment, puis elle survient, car elle n'est jamais très loin. Elle tente de te le faire comprendre et tu l'as parfaitement assimiler. L'eau perle encore sur ta peau lorsque tu franchis le seuil de ton salon. Salon obscur, flemme d'ouvrir tes volets. Flemme de faire face aux rayons du soleil. Au jour qui se lève, à la vie qui va reprendre autour de toi. Tu allumes ta cafetière. Ta fidèle, celle dont tu ne peux te séparer. Voilà à quoi tu carbures ces derniers jours : café noir, pure.
Laissant le café couler, tu te poses sur ton canapé. Clignant des yeux et soupirant. Une de tes nouvelles habitudes. Ton cher plafond, le tableau que tu contemples tous les jours. Ne faisant pas attention à ton téléphone qui s'allume sur la table. Tu n'as envie de rien. Juste de repos. Te laissant aller. Tu sens que Morphée te désire. Qu'elle veut te capturer à nouveau. Tu luttes, hors de question de revivre ça. Clignant des yeux. Tes paupières qui sont bien trop lourdes à ton goût. Tu entends un coup, puis un second. À peine as-tu eu le temps de réaliser qu'il s'agit de ta porte d'entrée, qu'une tornade pénètre dans les lieux. Elle parle, vite, trop vite à ton goût. Passant tes mains sur tes yeux. Tu ne comprends rien. Tu entends un brouhaha de mots qui sont indistinct à tes oreilles. Tu plisses les yeux et secoues ta tête. Te rendant compte qu'il s'agit de Sawyer. « Ptn qu'est-ce qu't'fous là... » Toi et ton amabilité matinale. Elle s'active sous tes yeux et tu ne comprends rien de ce qu'elle te raconte. Tu as besoin d'un café. Apparemment la matinée va être longue …
S ’il y a bien une habitude que l’on prend lorsqu’on travaille avec les chevaux, c’est celle de se lever tôt. Sawyer n’avait donc jamais été une grande adepte des grasses matinées. Elle n’avait jamais été une grosse dormeuse, de toute manière. Il faut dire que les chevaux et autres bêtes qu’abritait le ranch familial se moquaient bien de savoir si ceux qui devaient s’occuper d’eux avaient passé une nuit horrible, s’ils avaient la gueule de bois ou simplement envie d’une grasse matinée : quand ils avaient faim, ils avaient faim, et ils savaient le faire savoir. Savoir que les employés étaient là pour s’occuper de tout cela, distribuer les rations, sortir les animaux, nettoyer les boxes, qu’ils étaient prêts à prendre le relai alors qu’elle avait d’autres choses à gérer, ne suffisait pas à faire de Sawyer une grosse dormeuse. Cependant, elle avait pour une fois décidé de profiter d’être levée de bonne heure non pas pour leur prêter main forte mais pour s’accorder un peu de temps pour elle, chose qu’elle ne faisait que très peu ces derniers temps. Sasha l’avait aidée à remettre de l’ordre dans les affaires du ranch, elle pouvait donc profiter d’être un peu moins débordée pour se laisser le temps de souffler, ne serait-ce qu’une petite heure, avant d’affronter le jour à venir.
C’est perchée sur une planche de surf qu’elle commença sa journée, enchaînant quelques vagues avant de se contenter de rester assise un moment sur sa planche, les pieds dans l’eau à regarder l’océan qui s’étendait à perte de vue sous le soleil levant. Ce calme, elle l’avait toujours trouvé apaisant. Le chant des oiseaux marins, le son des vagues… Il n’y avait rien de tel pour se vider la tête l’espace de quelques minutes. Malgré sa courte nuit, elle se sentait prête à affronter la journée à venir lorsqu’elle quitta la plage pour retourner chez sa mère. Bien plus détendue, plus optimiste même, qu’elle ne l’avait été ces dernières semaines. Le poids qui pesait sur ses épaules n’avait pas disparu, loin de là, mais l’espace d’un moment il s’était fait plus léger. Ca lui faisait un bien fou. Une fois sa planche soigneusement rangée, elle fila prendre une douche rapide. Trente minutes et un petit déjeuner plus tard, elle était dans sa voiture, le coffre chargé des provisions achetées la veille, direction Island Bay.
Une fois n’est pas coutume, l’hôpital ne serait pas sa première destination de la journée. Sawyer n’avait pas revu Cade depuis ce jour où elle était allée à sa rencontre à la salle de boxe. Elle n’avait pas eu de nouvelles. Rien. Silence radio. Mais Sawyer était têtue, persévérante. Elle n’était pas prête à abandonner la partie aussi facilement, à le laisser dépérir, enchaîné par sa peine, la douleur, la culpabilité… C’était hors de question. Et si pour lui venir en aide elle devait littéralement s’imposer dans sa vie, s’inviter dans son appartement de bon matin, alors elle le ferait. Il avait besoin d’aide, même s’il prétendait le contraire, et Sawyer, elle, était toujours en quête de nouvelles manières de se changer les idées. Se tenir occupée était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour ne pas se laisser sombrer dans la déprime.
Une fois sur place elle grimpa donc tranquillement les escaliers, les bras chargés de courses, et toqua à la porte. Une fois. Une autre. Pas de réponse. Cade l’ignorait-il ? Dormait-il encore ? Ou peut être n’était-il tout simplement pas là… Dans le doute, Sawyer posa la main sur la clenche et tenta d’ouvrir la porte, qui ne lui offrit aucune résistance. Elle s’invita donc à l’intérieur, s’avançant jusqu’au salon où elle découvrit Cade, affalé sur le canapé, le regard posé sur le plafond. Ah, t’es réveillé. Très bien, lança-t-elle avant d’aller déposer les sac à la cuisine. J’ai cru qu’il allait falloir que je te tire du lit. Demi-tour. Elle retourna au salon et se dirigea droit vers la fenêtre et ouvrit les rideaux sans plus de cérémonies. La fenêtre suivit, faisant ainsi entrer un peu d’air frais, ce qui ne serait pas du luxe. Ptn qu'est-ce qu't'fous là... grogna Cade depuis le canapé alors qu’elle retournait à la cuisine. Elle se saisi de deux tasses et les rempli de café, ajoutant du sucre et un peu de lait dans la sienne avant de revenir vers Cade et de déposer son café noir sur la table du salon. Je t’ai fait quelques courses, et je me suis dit que ton appartement aurait sûrement besoin d’un brin de ménage. Sawyer balaya la pièce du regard avant de reporter son attention sur Cade. Et j’avais raison. Elle avala une gorgée de café – boisson qu’elle appréciait plus encore que d’ordinaire depuis l’accident, et ajouta, Tu ne pensais quand même pas que tu allais te débarrasser de moi si facilement, j’espère ? Si c’était le cas, il la connaissait beaucoup moins bien que ce qu’elle croyait, car baisser les bras n’avait jamais été dans son tempérament.
Sujet: Re: You're not alone (sawyer ♥) (#) Mar 11 Juil - 11:58
You're not alone !
Sawyer #2
On ne peut pas dire que tu sois quelqu'un du matin. Tu es plutôt le genre de gars qui vit la nuit. Le matin à tes yeux a ne devrait pas exister. Encore plus en ce moment. Malgré cela tu n'as jamais eu de mal à te lever. Il t'a toujours suffit de peu de sommeil, cinq heures à tout casser. Tu as pris ce rythme très jeune avec tes études. Si on ajoute le fait que tu carbures au café noir depuis ta première année de médecine. On peut aisément dire que cette petite drogue s'est noyée dans ton sang. Assez pour t'empêcher de faire de longue grasse matinée. Ce qui tombe plutôt bien puisque ça n'a jamais été ton style. D'aussi loin que tu te souviennes tu étais toujours debout de bonne heure et de bonne humeur. Le genre de gamin qu'on avait envie de piquer dès le réveil. Ta mère t'a même comparé à blanche neige un matin, ce qui t'a légèrement fait grimacer. Les Disney et le monde de princesse ça n'a jamais été ton délire. Tu as toujours pris soin de laisser ceci à tes sœurs. Sauf que tu ne voyais pas en quoi tu lui évoquais blanche neige. T'étais loin de chanter le matin et encore moins à des oiseaux. La drogue ça va cinq minutes, mais tu n'étais pas atteint au point de faire ça. Surtout que bon le matin une fois sur deux tu étais de mauvaise humeur, surtout lorsqu'on te réveillait. Franchement qui aime se faire réveiller ? Surtout par une sonnerie qui est fort désagréable ? Personne. Personne n'aime qu'on lui rappelle les choses qu'il y a à faire aujourd'hui. Au fur et à mesure que tu as grandi, tu as appris à te lever, mais tu ne restes pas quelqu'un du matin. Surtout en ce moment. Non en ce moment tu n'es de rien du tout. Tu voudrais juste que tout ceci s'arrête. Le matin n'est pas un moment que tu préfères. Tu trouves le temps long, beaucoup trop long …
Soupirant pour la énième fois de la matinée. Tu entends au loin les oiseaux qui chantent, ils doivent sans doute appeler Blanche Neige, qui tarde à venir vers eux. Le premier mot qui te vient : écœurant. Oui pour toi, tout ceci est écœurant. La balade du matin, le chant des oiseaux. Tu te maudis de ne pas pouvoir dormir. Tes yeux te maudissent. Ils sombrent petit à petit. Ta tête ne veut pas dormir. Elle ne veut pas sentir ses songes qui t'accaparent. Elle veut rester loin de tout ça. Tu n'en peux plus. Tu étouffes la nuit comme le jour. Un peu de repos, de vrai repos ne te ferait pas de mal. Tu le sais au fond de toi, sauf que ce n'est pas prêt d'arrivé … Tu n'as pas d'autres choix que de prendre ton mal en patience … Attendre. Un mot qui commence doucement à te sortir par les yeux. Tu te laisses aller, contemplant ton plafond. Plafond que tu connais par cœur. Tu peux le décrire sans même le regarder. Combien il a d'imperfection, un peu comme toi. Voilà que tu compares ta vie à ton plafond … il est vraiment temps que tu dormes … Pendant que tu combats Morphée, tu ne fais pas attention au fait qu'une tornade vient de pénétrer dans ton appartement. Tornade brune qui connaît les lieux. Lieux qui ne lui sont pas étranges. Toi tu ne dis encore rien, t'es trop vaseux pour ça.
La lumière qui crame ta rétine. Tu grognes et attrapes le premier coussin qui vient. Pour le coup tu te sens vraiment comme l'une de ses créatures qui vivent la nuit. Tu étais bien dans la nuit, le noir te convenait parfaitement. Puis y a ce froid qui débarque, tu ne sais pas d'où il vient, mais il est là. N'ayant pas la force de regarder ce qui se passe sous tes yeux. Soit ta belle sœur qui a décidé de chambouler tes habitudes. « Je t’ai fait quelques courses, et je me suis dit que ton appartement aurait sûrement besoin d’un brin de ménage » Tu finis par sortir de sous ton coussin pour voir une pile duracel en action. Non tu n'es définitivement pas du matin, surtout face à ça. Oui ce matin ta belle sœur est un « ça », une chose robotique qui va beaucoup trop vite à ton goût. Beaucoup trop. Tu baragouines dans ta barbe. Cette dernière bien existante et bien épaisse. « Tu ne pensais quand même pas que tu allais te débarrasser de moi si facilement, j’espère ? » Tu en profites pour la gratter parce qu'elle te démange un peu. Lançant un regard noir en direction du lapin qui se trouve dans ta grotte. Pour tout dire tu pensais qu'elle abandonnerait légèrement. Tu ne bronches pas encore, tu te contentes de grogner. Ce qui est déjà suffisent à tes yeux. Elle continue de s'activer autour de toi. Le pas lourd tu te diriges vers la cuisine. L'ignorant royalement. Attrapant ta chère amie, la cafetière bien sûr, car nous ne parlons pas de Sawyer. Elle, tu la laisses dans son délire du jour.
Le liquide bien chaud, dont la fumée s'en échappe coule dans ta tasse. Tu en vois deux, c'est en soupirant, bien fort. Que tu remplis la seconde tasse. Portant cette dernière à tes lèvres. « Tu prends quoi l'matin ? » Lui dis-tu en la regardant s'affairer. Même toi tu n'as jamais été ainsi. Peut-être mais tu devais avoir quoi six ou sept ans tout au plus. Rien d'exceptionnel pour un gamin d'être actif dès le matin. À présent tu es tout le contraire. Tu prends le temps de regarder ce qu'elle a ramené. « Parce que tu crois sérieusement que j'vais bouffer ça ... » ton doigt mène à des trucs verts. Des trucs qui ne te font pas du tout envie … La taffe à tes lèvres. Elle rêve, tu ne vois pas d'autre explication. « Ptn il caille ici » dis-tu, oui le ménage ce n'est pas pour toi. Puis tu as surtout envie qu'elle déguerpisse d'ici. Alors si pour cela tu dois te montrer infecte, tu ne vas pas te gêner. Oh que non ! C'est elle qui a eu l'idée de se pointer de bon matin, pas toi. Qu'elle ne vienne pas se plaindre que tu sois grincheux. Toute façon c'est celui que tu préfères parmi les sept !
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Sujet: Re: You're not alone (sawyer ♥) (#) Mer 12 Juil - 1:31
you're not alone
Cade & Sawyer Braxton
C ’est le matin qui avance ! Combien de fois Sawyer avait-elle entendu son père prononcer ses mots alors qu’ils attaquaient leur journée de bon matin ? Elle aurait été incapable de le dire. Pour des gens normalement constitués, ceux qui apprécient les grasses matinées, son énergie matinale pouvait être étonnante mais elle avait été élevée de sorte qu’elle lui était naturelle. Bien sûr, il y avait des matins avec et des matins sans, des jours où elle aurait voulu traîner ne serait-ce que trente petites minutes de plus sous la couette, des jours où elle avait bien du mal à émerger… mais ce rythme de vie était ancré en elle. Le ranch vivait au rythme des animaux qu’il abritait et elle aussi. Il était même arrivé qu’elle et son frère fassent du zèle et sacrifient une heure de sommeil pour une heure ensemble face à l’océan avant de filer affronter une journée de cours. Comme elle l’avait fait le matin même, en fait. C’était différent, sans son frère. Mais c’était déjà ça. Elle s’en contenterait tant qu’elle n’était pas décidée à tout lui raconter, à l’informer de l’accident de Ryan, qu’elle avait réussi à lui dissimuler jusque-là. Elle le connaissait, il lâcherait tout sur un coup de tête pour la rejoindre et il était hors de question qu’il laisse sa vie en plan pour rentrer à Island Bay.
A défaut d’avoir son propre frère sous la main, elle avait ses amis. Elle avait les Braxton. Kara, dont elle était devenue plus proche encore qu’elles ne l’étaient déjà. Cade, cette tête de mule qu’elle était déterminée à aider, quitte à devoir faire face à sa mauvaise humeur matinale. L’accueil ne fut pas des plus chaleureux mais pour être honnête, elle s’en moquait. Royalement. Il pouvait bien grogner, râler, soupirer autant qu’il le voulait. Elle se doutait bien qu’il ne l’accueillerait pas à bras ouvert. Pas après la manière dont leur dernière conversation s’était terminée. Il l’avait laissée en plan, prétendant ne pas avoir besoin de son aide, quand bien même tout en lui prouvait le contraire, de son regard à sa barbe négligée depuis trop longtemps. Son appartement n’était pas beaucoup mieux… Cette séance de surf avait été une bonne idée, dans le fond. L’eau froide s’était chargée de la réveiller. Elle était prête à faire face au Cade des cavernes.
Sawyer avait au moins eu la présence d’esprit de lui préparer un café, mais soit il avait décidé de faire sa mauvaise tête au point de le refuser soit, caché sous son coussin, il n’avait même pas remarqué la tasse posée face à lui sur la table basse. Sawyer le suivi jusqu’à la cuisine, sa propre tasse en main, et le regarda se servir un nouveau café. Tu prends quoi l'matin ? lui demanda-t-il alors qu’elle commençait à vider les sacs de provisions qu’elle avait abandonné un peu plus tôt. Je suis allée surfer. L’eau glacée, ça marche encore mieux que le café, tu devrais essayer. Bon, c’était peut être un peu plus brutal comme réveil, mais cela n’enlevait en rien à l’efficacité de cette méthode.
Parce que tu crois sérieusement que j'vais bouffer ça... demanda-t-il, examinant le contenu de ses emplettes. Sawyer tapa sèchement sur la main qu’il avait glissée dans le sac, comme pour le chasser. Vire-moi tes sales pattes de là ! rouspéta-t-elle, fronçant les sourcils. Ronchonner après Cade, voilà bien quelque chose qui lui paraissait naturel. Il avait ce don de l’exaspérer et pourtant, dans le fond, elle l’adorait. Les Braxton avaient tous trouvé leur place dans le cœur de Sawyer lorsqu’elle avait intégré cette grande famille, mais Cade était le premier de tout ce petit monde à avoir gagné l’amitié de la jeune femme – après Ryan, bien entendu. Il faut dire que les deux frères étaient si souvent fourrés ensemble qu’elle n’avait pas eu trop le choix. Ptn il caille ici. Et voilà qu’il ronchonnait encore. Sawyer leva les yeux au ciel. Va mettre un t-shirt, espèce de gros malin. Courses rangées, elle reprit sa tasse de café et en avala à nouveau quelques gorgées. Ca sent encore plus le poney que dans mes écuries ici, ça fait combien de temps que t’as pas aéré ?
L’appartement de Cade avait tout du cliché de la garçonnière, il était clair qu’il ne s’était pas pris la tête avec le ménage depuis un petit moment. Elle allait avoir du boulot. Mais d’abord, elle allait terminer son café – quelque chose lui disait qu’elle aurait besoin de l’énergie que lui donnerait ce nouvel apport de caféine. Tu peux ranger ta tronche de grincheux, Cade, lança-t-elle, s’adossant légèrement au plan de travail. Si tu t’imagines que ça va me faire fuir, tu te trompes. J’ai rien de mieux à faire de ma journée que de faire ton ménage et te faire à manger. Si t’as pas envie de voir ma tête de bon matin, t’as qu’à retourner te coucher… dit-elle, haussant les épaules avec nonchalance. Elle l’observa un instant et ajouta Ou aller te raser. T’as l’air d’un homme des cavernes.
Sujet: Re: You're not alone (sawyer ♥) (#) Mer 12 Juil - 21:05
You're not alone !
Sawyer #2
Le matin est là qu'il dit Joey. Oui bah toi le matin t'aimerait qu'il ne soit jamais là. Tout simplement et surtout en ce moment. Tu soupires et grognes dans ton coin. Apparemment elle n'est pas décidée à lâcher prise. Tu pensais qu'elle le ferait ou plutôt tu l'espérais. Sawyer tu la connais, un peu trop bien parfois. D'abord parce qu'elle est la femme de ton frère et qu'ensuite vous avez Sean en commun. Un sacré mélange de chimpanzés par moment, mais surtout des bonnes poignets de fous rires. Tout ce qui fait une bonne soirée en soit. Sauf qu'en ce moment, vous avez tous les trois mis cela de côté. Ayant tous les trois vos propres soucis. Toi tu n'as pas envie de rigolé, de boire, enfin ça tu le fais. Sans l'aide des gens, surtout les soirs où ça va vraiment mal. Les soirs où tu n'arrives pas à te raccrocher à quelque chose. Les soirs où tu t'abandonnes complètement. Alors oui ces soirs là tu bois, plus que tu devrais. Finissant de travers au petit matin, mais qu'importe ce n'est pas comme si tu devais aller à ton travail. Travail qui t'a presque fichu à la porte. Mise à pieds, ce qui fait bien mal. En soit tu sais que tu la mérites et tu mérites tellement plus. Il a été compréhensif, mais il ne le sera pas la prochaine fois. Il faut que tu reprennes qu'il t'a dit sur son message hier … Te reprendre ? Cela ne fait pas partie de tes objectifs. Surtout pas pour aujourd'hui. Contemplant Sawyer, tu décides de l'ignorer, c'est ce qui te semble bien. Est-ce le mieux ? Sûrement pas, mais tu es têtu, aussi têtu qu'une mule. Et Sawyer elle s'y connaît en mule. Tu en sais quelque chose …
Une tasse de café, voilà ce qu'il te faut. Tu n'as même pas vu que Sawyer t'en avais apporté une. Une belle tasse qui fume sur ta table basse. Non toi tu as ignoré son geste, tu n'as rien vu. Au pire, tu diras que tu préfères te le servir. « Je suis allée surfer. L’eau glacée, ça marche encore mieux que le café, tu devrais essayer. » Soupirant à nouveau tout en levant les yeux au ciel. « Dans tes rêves ouais ... » que tu rétorques entre tes dents. Il manquerait plus que ça, que tu te lèves pour aller dans le froid. Non ce n'est pas une idée qui te viendrait à l'esprit. Surtout pas en ce moment, peut-être que l'ancien Cade aurait dit oui. Il lui est déjà arrivé d'accompagner Sawyer. Parce que celui refusait pas de pratiquer un sport. Il ne refusait pas grand-chose. Alors que celui qui se tient devant la belle Braxton est plus … ronchon. Un vrai grincheux. Ils auraient pu s'inspirer de lui pour le personnage emblématique. Tu as décidé de n'en faire qu'à toi même, à voir qui de vous deux en aura marre en premier. Toute façon tu pars du principe que tu ne lui as pas demandé son aide. « Vire-moi tes sales pattes de là ! » La gifle sur la main tu t'y attendais pas. La regardant presque avec des gros yeux. Elle s'est prise pour ta mère ou bien ? Tu boudes à nouveau et regardes au loin. Toute façon son truc vert tu ne comptes pas le manger. Y compris les autres trucs. Ta nourriture du moment se contient dans ta tasse. C'est ce qui te maintient éveillé et c'est tout ce dont tu as besoin. Le reste tu t'en moques. Oui tu as bien changé. Et cela ne fait qu'un mois …
« Va mettre un t-shirt, espèce de gros malin. » Tu lèves à nouveau les yeux au ciel. Au lieu d'aller mettre un tee-shirt tu te contentes de fermer la fenêtre. Fier de toi. « Ça sent encore plus le poney que dans mes écuries ici, ça fait combien de temps que t’as pas aéré ? » Fixant ton regard. « Tu sais c'qu'il te dit le poney ?! » Il t'emmerde que tu ajouterais bien, mais elle le sait. Reprenant place dans ton canapé. T'affalant comme tu sais si bien le faire. Cherchant la télécommande. Oui parce que tu comptes pas rester là à la regarder agir. Elle te donne déjà le tournis rien qu'à ranger, alors tu n'oses pas imaginer ce que ça va être dans quelques minutes. Un vrai lapin, ce qui fait de toi la tortue. Et la tortue veut du calme. Du silence, voilà tout ce que tu demandes. Tu n'as pas l'impression de demander la lune … apparemment si. « Tu peux ranger ta tronche de grincheux, Cade, » Tournant la tête vers la voix en question. Tu pourrais effectivement. « Ouais bah j'en ai pas envie. Rien t'empêche de sortir. » Dis-tu sans même la regarder. Elle connaît la porte. « Si tu t’imagines que ça va me faire fuir, tu te trompes. J’ai rien de mieux à faire de ma journée que de faire ton ménage et te faire à manger. Si t’as pas envie de voir ma tête de bon matin, t’as qu’à retourner te coucher… » Voilà ce que tu craignais … Zappant de chaîne en chaîne. Ne trouvant rien de bon à tes yeux. Puis tu sais pertinemment qu'il y a un parasite qui rode autour de toi. « Ou aller te raser. T’as l’air d’un homme des cavernes. » La preuve en est. Sa première idée n'est pas désagréable, mais tu sais qu'elle te laissera pas dormir … Elle a plus d'une corde à son arc et ça peut faire peur…
Baillant à nouveau, te grattant le torse. Tu lances un petit son digne d'un ours. Ton regard s'accroche sur une chaîne. Un vieux film. Tournant légèrement la tête. « Rêves pas elle me convient parfaitement ! » que tu rétorques. Il n'est pas arrivé celui qui l'emmènera vers le rasoir. Tu as la flemme de la raser. Elle te plaît. Puis tu trouves que cela reflète parfaitement ton état d'esprit. « Puis j'irais bien me rendormir mais j'te connais. Tu serais capable de m'apporter l'eau dans le lit … Tu m'diras ça te fera changer les draps .. » Grand sourire, ou plutôt faux sourire. Non tu n'as pas décidé de l'aider. Tout sauf ça. Reportant ton regard sur la tv. Ton café en main, le buvant doucement. Bien calé, tu ne comptes pas bouger et encore moins être docile. « Crois pas que j'suis comme l'un de tes poney ! » Lances-tu ! Elle se trompe si tu vas te laisser dresser. Elle devrait le savoir que tu n'es pas maniable et encore moins facile à dresser.
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Sujet: Re: You're not alone (sawyer ♥) (#) Dim 16 Juil - 1:06
you're not alone
Cade & Sawyer Braxton
S awyer sentait d’avance que cette matinée allait se transformer en vrai combat de têtu. Restait à savoir lequel des deux serait le plus obstiné, lequel serait le plus patient. Une chance pour Sawyer, la patience faisait partie de ses qualités, ce n’était pas quelques remarques acerbes et autres grognements grincheux qui allaient entamer sa motivation. Il serait hypocrite de dire à Cade que Ryan voudrait les voir continuer de vivre si elle-même se cantonnait à la triste chambre d’hôpital de son mari, alors elle avait trouvé de quoi passer sa journée de manière constructive. C’était sa bonne résolution. Elle continuerait de rendre visite à Ryan chaque jour, mais ses journées ne pouvaient se résumer à cela. Attendre. D’une part car Ryan ne le voudrait pas, d’autre part car aussi patiente soit-elle, cela finirait par la rendre totalement folle. Ce matin c’était donc le surf, et sa détermination à aider Cade à remonter la pente qui occuperait sa journée. Le lendemain ce serait autre chose. Un pas après l’autre. Un jour à la fois. C’était le mieux qu’elle puisse faire pour le moment. Et si pour cela elle devait affronter l’homme des cavernes qu’était devenu son beau-frère, eh bien soit. Ca ne serait pas de tout repos, mais elle était déterminée à ne pas baisser les bras, peu importe combien il se exprimait sa mauvaise volonté.
Tu sais c'qu'il te dit le poney ?! lança Cade avec toute son amabilité matinale après avoir refermé la fenêtre. Et en plus, il était fier de lui. Peu importe, elle ne manquerait pas de la rouvrir dès qu’elle attaquerait son ménage. Il me dit qu’il m’aime et que je suis la meilleure belle-sœur de tout l’univers ? suggéra-t-elle d’un air tout ce qu’il y a de plus innocent. Je le savais ! Une expression aussi triomphante que malicieuse s’afficha sur son visage tandis qu’elle portait sa tasse à ses lèvres, ingérant un peu de caféine dont elle aurait plus que besoin pour remettre en état l’appartement du jeune homme. Elle suivit du regard Cade, qui était retourné s’affaler dans le canapé, télécommande en main et commençait à zapper. Elle s’abstint de lui faire remarquer qu’il ne trouverait sûrement pas grand-chose d’intéressant à une heure si matinale – il s’en apercevrait bien assez vite. Rêves pas elle me convient parfaitement ! lui rétorqua-t-il alors que Sawyer allait déposer sa tasse, vide à présent, dans l’évier. La vaisselle, ce serait pour plus tard. Qui sait ce qu’elle allait retrouver égaré dans l’appartement… Quitte à mettre s’y mettre, autant tout faire d’une traite ! Puis j'irais bien me rendormir mais j'te connais. Tu serais capable de m'apporter l'eau dans le lit… Tu m'diras ça te fera changer les draps... ajouta-t-il alors que Sawyer revenait au salon, qu’elle traversa, un sac poubelle et un balai à la main, avant de nouer un élastique autour de ses cheveux encore humides. Crois pas que j'suis comme l'un de tes poney ! Sawyer laissa échapper un rire dédaigneux.
Non, toi tu te rapproches plus de la biquette que du poney. L’odeur et l’haleine restent à peu près la même, mais mes poneys ont le poil bien plus soyeux que le tien. A savoir que pour Sawyer, qu’un cheval mesure quatre-vingt centimètres ou un mètre quatre-vingt au garrot, c’était tous des poneys. Du Shetland au plus grand des Shire, il n’y avait pas d’exception. Par contre, t’as à peu près la même barbe que mes biquettes. Et comme elles, t’as pas l’air de comprendre que tu pourras ronchonner autant que tu le voudras, c’est moi le chef. Comme pour appuyer ses propos, elle rouvrit en grand la fenêtre qu’il venait de refermer, laissant entrer un peu d’air frais dans la pièce. Elle en avait grandement besoin et avec ce qui l’attendait, un peu de fraîcheur était la bienvenue.
Première étape de ce grand ménage de printemps – même si le printemps, ce n’était pas encore d’actualité - déblayer un peu tout le bazar que Cade avait laissé s’accumuler. Sawyer avait dû en faire autant chez elle il y a peu, mais dans son cas le désordre était resté cantonné à son bureau, qu’elle avait été trop préoccupée pour ranger comme elle en avait l’habitude. Si tout l’appartement de son beau-frère ressemblait au salon, elle allait en avoir pour un moment. Inutile de trainer, donc. Sawyer entrepris, son sac poubelle à la main, de ramasser tous les papiers, cadavres de bouteilles et autres détritus qu’elle pouvait trouver, balançant le tout dans son sac à mesure qu’elle progressait dans la pièce.
Bon alors, c’est ça ton plan pour retrouver ton boulot ? le questionna-t-elle sans s’embarrasser de quelconque préambules. Elle était certes venue remettre un peu d’ordre dans l’appart’ de Cade, mais ce n’était évidemment pas là la seule raison de sa présence. Elle voulait l’aider à remonter la pente, mais reprendre sa vie en main allait au-delà d’un logement propre et rangé. Lle voir se motiver à retrouver son job, un métier qui le passionnait, serait un premier pas dans la bonne direction. Je suis pas sûre que jouer les baleineaux échoués sur le canapé à cultiver la barbe d’Albus Dumbledore soit la bonne stratégie. Ton patron risque de ne pas prendre ça comme un signe de motivation. Sawyer espérait que ce sujet serait un peu moins épineux que celui de sa famille, ou pire encore, que celui de Ryan et de l’accident. Elle comptait bien les aborder également, mais chaque chose en son temps.
Sujet: Re: You're not alone (sawyer ♥) (#) Dim 16 Juil - 19:49
You're not alone !
Sawyer #2
Un combat de coq, voilà ce que la matinée te réservée. À toi comme à Sawyer. Tu ne comptais pas baisser les bras et elle non plus. La matinée s'annonçait longue, très longue. Quand la ferme se rebelle, ce n'est jamais beau à voir. Et toi tu comptais bien te rebeller, tu n'étais pas l'une de ces bêtes. Il est bien rare de te voir obéir de base, alors là encore moins. Tu avais envie de rien et tu le montrais bien. Oubliant presque sa présence. Sauf que Sawyer, on ne peut pas l'oublier, même si on le voudrait. Pas qu'elle ne soit comme l'un de ces éléphant, elle ne prend pas toute la place. Juste qu'elle sait s'y faire pour ne pas être invisible. Un peu comme toi, c'est peut-être pour ça que le courant a toujours bien passé entre vous. Rigolez pour un oui ou pour un non. Tu aurais pu avoir pire comme belle sœur, c'est sûr ! Celle-ci te comprend et même si elle a tenté de te changer bon nombres de fois : elle a vite abandonné. L'homme que tu es, n'a guère envie de changer. Ton humeur ronchon et tes habitudes font partis de toi et t'as pas envie que ça parte. Pourtant là, là elle t'enquiquine. Elle sait que tu n'es pas du matin. Pire que tu n'as pas envie de la voir ou de discuter avec elle … Seulement elle est là. Comme le moustique qu'on ne veut pas, mais qui s'accroche. Le genre qui est pris à tout pour un peu de sang et de sucrée ! Tu ne sais pas si c'est de ton sang qu'elle veut, mais en tout cas elle te bouffe déjà le peu d'énergie que tu as … Soupirant, à nouveau et ça n'est pas prêt de s'arrêter. Bien fort, bien haut. Tu comptes bien montrer ton mécontentement. Elle le sait, t'es chiant. Pire que tout, t'es le genre de mec bien relou qui aime en rajouter une couche. Alors ajoutons à ça que tu n'as pas envie, c'est un feu d'artifice qui se prépare dans cet appartement … Dommage pour elle qui s'apprêtait à y donner un coup de propre …
Le poney que tu es 'apparemment', nouveau surnom amical du matin, finit par regagner son canapé. Là où l'air est un peu moins nauséabonde et que tu peux retrouver tes repères. Bouger d'ici ? Sûrement pas. Ton lit t'appelle pourtant, mais tu la connais. Presque comme ta poche et tu sais que c'est mission impossible. Elle est capable de débouler avec l'aspirateur et d'aspirer tes oreilles … Oui tu te méfies. T'en as peut-être rien à faire de ton corps, mais tu n'as pas envie que tes oreilles passent un coup sous l'aspirateur. Il y a mieux comme façon de les laver. « Il me dit qu’il m’aime et que je suis la meilleure belle-sœur de tout l’univers ? Je le savais ! » Elle prend ses rêves pour la réalité, que tu as envie de lui dire. Tu te contentes juste de bougonner et lever les yeux au ciel. Si ça l'éclate, soit ! Toi en revanche, tu ne vas strictement rien faire et rien changer. Et puis quoi encore ? Qu'elle te montre la dresseuse qu'elle est ! En tout cas, elle ne fera pas de toi un pokémon ou autre truc qu'elle peut dresser. Tu n'es pas de ce gabarit là ! Tu es beaucoup plus têtu qu'une mule ou qu'elle surtout. Oh que oui et ce matin tu comptes bien lui prouver, par a plus b s'il le faut. Peur de rien. C'est pour ça que tu lui ajoutes que tu ne changeras strictement rien à ton physique. Et surtout pas ta barbe, elle te plaît ainsi. Le nouveau Cade est dans la place, elle n'a plus qu'à s'y habituer. Puis si ça lui plaît pas, elle peut toujours partir, comme tu lui as suggérer. Ce n'est pas toi qui l'a retient. Oh que non.
Tes doigts bien accès sur la télécommande à la recherche d'un bon programme. Sauf que le mot 'bon' manque à l'appel. Tu aurais dû le prévoir, il est bien trop tôt pour un truc intéressant, mais tu ne baisses pas les bras. À tes yeux la télévision est toujours plus intéressante que ta belle sœur. Oui les émissions de ventes sont plus intéressantes qu'elle ! Qui sait, tu peux y trouver un truc cool pour chez toi … Des nouveaux sacs poubelles pour aider Sawyer dans son aventure … « Non, toi tu te rapproches plus de la biquette que du poney. L’odeur et l’haleine restent à peu près la même, mais mes poneys ont le poil bien plus soyeux que le tien. » C'est qu'elle revient à la charge et pas qu'un peu. Elle ouvre la fenêtre que tu avais pris GRAND soin de fermer. Histoire de mettre les poils en rognent. Elle veut sortir le fauve en toi, tu peux le voir dans son regard. Tu grognes à nouveau, tel un pitbull enragé ou alors un orge qui n'a pas mangé depuis fort longtemps. Voir un peu comme Sean lorsqu'il a faim … oui tu n'es pas de bonne humeur, clairement pas. « Par contre, t’as à peu près la même barbe que mes biquettes. Et comme elles, t’as pas l’air de comprendre que tu pourras ronchonner autant que tu le voudras, c’est moi le chef.» Si elle continue, tu vas lui faire bouffer d'la biquette et par la peau du cul s'il le faut. Bon tu t'embrouilles un peu dans tes expressions, mais l'effort reste présent. T'en as marre, t'en avais déjà marre au bout de trente secondes. « Sérieusement Blanche neige va siffler ailleurs et fous moi la paix ! » Que tu dis en croisant tes bras sur ton torse. Tu ne relèveras pas ses comparaisons animalières, mais tu n'en penses pas moins ! Toi une biquette ? Elle a vraiment cru que tu adorais bouffer de l'herbe, en ce moment tu ne broutes pas et ça n'est pas prêt de recommencer. Oui, tu aimes ta solitude, dans tous les sens du terme..
Ton regard qui se perd sur ce vieux film. Tu savais qu'à force de zapper tu finirais par trouver quelque chose d'intéressant. Parfois il t'arrive d'être patient … parfois ce qui est bien rare. Et voilà que Blanche Neige revient à la charge, balais dans une main. T'as envie de rire, mais tu t'abstiens. « Bon alors, c’est ça ton plan pour retrouver ton boulot ? » Arquant un sourcil, un œil qui part dans sa direction. Elle est sérieuse ou bien ? « Je suis pas sûre que jouer les baleineaux échoués sur le canapé à cultiver la barbe d’Albus Dumbledore soit la bonne stratégie. Ton patron risque de ne pas prendre ça comme un signe de motivation. » Tu t'enfonces un peu plus dans ton canapé, histoire de lui montrer ce que tu penses de sa question. Soit que tu t'en moques royalement. Reportant ton regard sur son poste. Oubliant sa présence. « Qu'est-ce que ça peut t'foutre ? Puis t'en sais rien, j'postule peut-être pour être prof de potion ! » Grand sourire, faux sourire bien sûr. Le genre qui dit « ferme la » Tu ne vois pas son acharnement et le fait qu'elle tente de t'aider. Non toi tu vois juste qu'elle est chiante. Beaucoup trop chiante. « Fais gaffe, tu as oublié un truc dans l'coin là-bas » Faux sourire à nouveau, tu lui indiques le coin derrière le meuble à tv. « Arrêtes de rêvasser Cendrillon et retourner à tes marmites ! » Blanche Neige, Cendrillon tu les confonds mais à tes yeux elles sont sans intérêts, les deux bien sûr.
Soupirant pour la énième fois de la matinée … cette dernière qui s'annonce bien trop longue à ton goût … Au moment où tu étais prêt à passer l'éponge sur ton intrusion dans ta vie. Au moment où le film devenait intéressant, l'écran devient noir. Tu bondis de ton canapé. C'est une blague. Tu regardes en direction de miss souillon. « J'te préviens on va plus être copain là ! » Que tu lui dis en la fusillant du regard ! Elle a pas osé couper ton programme matinal ? Si c'est la guerre qu'elle veut, très bien ! Toi aussi tu peux prévoir tes armes. Attrapant ta tasse à café, tu t'avances vers elle. Assez pour qu'elle voit le spectacle. Tu retournes la tasse, juste à côté de ses pieds. Le café s'écrase au sol. « Oup's ... » que tu dis, avant de laisser tomber la tasse et de partir en direction de ton poste. Tu rebranches ton précieux et retourne à ta place. Soit affaler dans le canapé !
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Sujet: Re: You're not alone (sawyer ♥) (#) Dim 16 Juil - 22:41
you're not alone
Cade & Sawyer Braxton
S awyer réalisait parfaitement qu’elle était casse-pieds, ce matin. Elle le savait, et c’était fait exprès. Débarquer de bon matin chez Cade alors qu’il était de notoriété publique qu’il n’était pas du matin. Perturber sa tranquillité plutôt que tenter de se faire discrète. Refuser catégoriquement de s’en aller alors qu’il n’attendait que le moment où elle déciderait de prendre la porte pour retourner à sa déprime. Elle en avait conscience. Mais dans le fond, ce grand ménage, bien que nécessaire, n’était qu’un prétexte pour établir le contact avec son beau-frère. Ce qu’elle attendait de lui ? N’importe quoi. N’importe quoi d’autre que ses grognements et autres soupirs, que de le voir affalé sur le canapé à attendre que le temps ne défile et que les aiguilles de l’horloge n’annoncent enfin l’heure où il pourrait retourner se coucher, tout ça pour recommencer le même manège le lendemain. Sawyer voulait une réaction. Elle voulait le voir bouger ses fesses de ce canapé avant que la marque de son postérieur ne devienne indélébile sur le coussin. Elle voulait une réaction.
Cade, bien sûr, n’était pas décidé à coopérer. Sawyer ne s’était de toute façon pas attendu à ce que la matinée soit facile. Ce n’était pas un hasard si elle avait commencé la journée par une activité qui la mettrait de bonne humeur et lui donnerait assez d’énergie pour affronter la journée à venir. Elle allait avoir besoin de toute sa patience, de tout son calme et de toute sa créativité pour faire face à la mauvaise volonté de ce vieux grincheux de Cade. Et il lui faudrait aussi tout son courage pour remettre un tant soit peu d’ordre dans l’appartement du jeune homme. Sawyer n’était pas bordélique, mais elle n’était pas non plus une grande maniaque et après tout, si elle ne voyait pas le bout du ménage de la garçonnière de Cade… Tant pis pour lui. Ce n’était pas elle qui vivait dedans.
Sérieusement Blanche neige va siffler ailleurs et fous moi la paix ! lui lança Cade depuis son canapé. S’il y passait autant de temps quotidiennement, il finirait pas y rester collé. Occupée à ramasser tout ce qui pouvait traîner Sawyer ne s’en formalisa pas. Cade lui donnait l’impression d’être une espèce de grand adolescent en pleine crise : fainéant, désagréable, bordélique… difficile de le prendre au sérieux dans de telles circonstances. Bon, Cade avait toujours eu ce côté grand gamin, mais habituellement, c’était différent. Lourd, chiant, expert dans l’art de vous faire tourner en bourrique il l’était, mais ce n’était pas à ce point là, pas de la même manière. Et il n’avait pas fini de le lui prouver. Qu'est-ce que ça peut t'foutre ? Puis t'en sais rien, j'postule peut-être pour être prof de potion ! rétorqua Cade, accompagnant ses paroles d’un grand sourire qui n’avait, elle le savait, rien de sincère. Dumbledore était prof de métamorphose. Ca te serait utile, d’ailleurs. commenta-t-elle distraitement, continuant de remplir son sac poubelle. Sawyer passait peu de temps devant la télévision, mais elle aimait beaucoup lire et elle n’avait pas honte d’avouer qu’elle avait dévoré les œuvres de J.K. Rowling, comme des millions d’autres personnes dans le monde. Ca datait un peu, mais pas assez pour qu’elle ait tout oublié. Fais gaffe, tu as oublié un truc dans l'coin là-bas Arrêtes de rêvasser Cendrillon et retourner à tes marmites ! Pas de commentaire. Sawyer savait qu’il cherchait à la provoquer, à lui faire perdre patience, et elle ne voulait pas lui faire ce plaisir. Elle se contenta donc d’aller ramasser ce qu’il venait de lui indiquer et s’abstint de répliquer. A quoi bon ?
Elle attrapa donc le balai et commença à nettoyer le sol du salon. Elle ne s’embêta pas à faire dans le détail, inutile puisqu’elle risquait de remettre des cochonneries partout lorsqu’elle s’attaquerait à la poussière sur les meubles. Son regard se posa alors sur la prise de la télévision et une idée lui traversa l’esprit. Elle hésita un instant et décida finalement que la colère, c’était une réaction comme une autre. Elle débrancha donc la prise, l’air de rien, et les conséquences ne se firent pas attendre bien longtemps. J'te préviens on va plus être copain là ! Cade avait bondit du canapé avant de venir vers elle. Sawyer ne bougea pas d’un pouce, se contentant de lui faire face tandis qu’il la fusillait du regard. Il retourna alors lentement sa tasse, laissant le café couler sur le sol, avant de lâcher sa tasse avec un Oups qui n’était fait que pour la provoquer un peu plus. Sawyer se contenta de hausser les sourcils avant que Cade ne rebranche sa précieuse télévision et ne retourne là d’où il venait : dans son canapé.
Le plus calmement du monde, Sawyer se baissa pour ramasser les morceaux de la tasse qui s’était brisée à ses pieds et les envoya rejoindre le reste des détritus dans le sac poubelle. Elle prit ensuite la direction de la cuisine et y abandonna le sac poubelle. N’importe qui aurait pu croire qu’elle s’était rendue à la cuisine pour récupérer de quoi nettoyer le café sur le sol, mais il n’en était rien. Au lieu de ça, elle attrapa sa tasse vide, qu’elle avait remplie d’eau afin que le café ne sèche pas sur les parois et fit demi-tour, direction le salon. Passant derrière le canapé, elle renversa alors le contenu de la tasse directement sur la tête du jeune homme, un sourire satisfait sur le visage. Sans un mot, elle balança finalement la tasse vide sur le canapé et s’éloigna, récupérant les vêtements qu’elle avait entassés dans un coin avant de se diriger vers la salle de bain, toujours aussi calme, afin d’aller mettre toutes ces fripes à laver. Il voulait jouer ? Ils pouvaient jouer à deux. Sawyer était gentille, trop parfois, mais elle n’était pas un paillasson qui allait se laisser gentiment piétiner. Ca, elle avait déjà donné, elle avait gâché un an de sa vie ainsi et s’était jurée que plus jamais elle ne se laisserait faire sans réagir.
Il en va de leur vie de ne pas venir le matin chez toi. Toute personne qui le sait, ne s'aventure jamais en ces lieux de bons matins. Toute personne censée d'esprit, pas comme ta chère belle sœur. Pourtant elle le sait. À croire qu'elle aime perdre son temps et son énergie. Ce n'est pas ton problème. Absolument pas. Tu ne comptes pas coopérer. Il manquerait plus que ça. La voir ici, de bon matin, ça t'agaces encore plus. Tu comptes bien le montrer. Que la guerre commence et tu peux te montrer des plus exécrable. Tout comme elle. Tu te souviens de vos vacances, Ryan a passé un enfer entre vous deux … Une boule au ventre se forme en songeant à lui. Pourtant ce jour-là il a failli prendre l'un de vous pour taper sur l'autre. Quel idée qu'elle a eu de vous suivre lors d'une de vos virées campings. Eh bien elle a testé ton humeur. Tu sais parfaitement que Sawyer ne se laisse plus marcher sur les pieds. Tu la connais, mais ça ne t'empêche pas de provoquer. Ça a toujours été dans ta nature. Tu n'es pas le style de mec qui va changer, prendre sur lui. Quand tu es con, tu l'es. Et ce jour-là, tu as vraiment cru que l'un de vous deux alliez faire un malheur. Tout est parti d'une broutille, mais tu peux te montrer sanguin lorsque ça te gave. Surtout quand tu es contrarié, fatigué ou pire encore dans le mal comme en ce moment. Qu'on se rassure, tu n'es pas un homme violent. Jamais de la vie tu irais faire du mal à une femme comme l'a été son crétin d'ex. Oui, tu connais son histoire, mais elle sait que tu n'as jamais eu de 'pitié' pour elle. Quand tu as un truc à dire, tu le dis, que cela plaise ou non. Ryan t'a toujours dit d'aller plus calmement parfois. Sauf qu'au fond de toi, tu sais que Sawyer apprécie que tu restes toi même. Elle sait que tu lui ferais jamais de mal. Le ring t'a bien appris à te défouler et ne pas dépasser les limites. Alors oui tu ne lèverais jamais la main sur elle, mais ce jour-là … Vous avez bien cru tous les deux que ça en était finis de votre amitié…
Et si au final ce jour, où tout a fini par rentré dans l'ordre, s’avérait être ce jour-là. Pas le jour où tu lèverais la main sur elle. Là tu te tues sur le champs pour avoir osé faire un geste pareil. Tu te bats, avec des femmes, mais sur le ring uniquement. Majoritairement c'était avec ta blonde … en pensant à elle. Tu te rends compte qu'elle est vraiment partie … Première fois que tu y songes depuis ces derniers jours.. comme un échos dans ta tête. Un pincement au cœur. Tu te dis que toute façon tu n'as que ce que tu mérites. La télévision te ramène à toi et surtout Sawyer. Et si aujourd'hui signait la fin de votre amitié ? La fin de quelque chose de bien ? Et si la guerre était déclarée pour de bon… C'est avec des 'si' qu'on peut potentiellement refaire le monde. Sauf que toi les 'si' tu t'en moques. Tu n'es pas prêt à baisser ta garde. Pas prêt à desserrer les dents. Pas prêt à faire des efforts. Le grincheux que tu es, ne comptes pas bouger. « Dumbledore était prof de métamorphose. Ça te serait utile, d’ailleurs. » Levant les yeux vers ton magnifique plafond. Que tu ne connais que trop bien. L'une de tes dernières activités. « Au pire j'préfère pratiquer la potion, comme ça j'me servirais de toi comme cobaye » Toujours avec une amabilité à faire peur aux poneys. Bon tu ne sais pas si les poneys font attention à la voix.. Tu n'y connais rien à ce milieu. Tu le laisses à la brune. Les animaux c'est plus son délire. Toi tu n'y connais rien, t'as eu des gnomes à la place d'un chien. Oui des années plus tard, ce sentiment d'injustice perdure Tu aurais eu moins d'emmerde à l'heure qu'il est, si tu avais eu un chien. Pour sûr.
Bien tranquillement installé dans ton canapé. Tu ne demandes rien à personne, bon ok peut-être que Cendrillon fasse le ménage en silence. Apparemment elle a l'air d'avoir compris la subtilité. Puis qu'elle ne dit plus rien. Tu penses même avoir trouvé le bouton off et t'es presque fier de toi… Quand soudain. Le drame survient. Finalement le jour est peut-être enfin arrivé. Le regard noir. Tu bondis tel un guépard hors de ton canapé, si moelleux. Elle n'a pas osé faire ça. Apparemment si. La guerre, elle l'a déclaré. Qu'elle ne vienne pas se plaindre par la suite de tes représailles. Sauf que tu la connais, ce n'est pas son genre. À moins que ? Non. Elle ne lâche pas ton regard et tu fais pas prier pour lui donner du travail en plus. Rallumant ton précieux. L'impression que tu es Gollum et que Frodon vient de te piquer ton anneau. On touche pas à ton anneau. C'est le tien. Qu'il reste loin ce hobbit. Loin de ton précieux. C'est le tien. Ton postérieur retrouve sa place. Te sentant bien mieux à présent. Tu tentes de te reconnecter à ton film. Oubliant le hobbit qui traîne dans ton salon. Pourtant lui n'a pas l'air de t'oublier, mais tu n'y prêtes pas attention. C'est ce qu'elle voudrait. Tout comme tu cherches à la faire réagir. Comme quoi : vous vous connaissez bien. Trop bien peut être…
« NON DE DIEU MAIS T'ES PAS BIEN ! » Que tu hurles en bondissant à nouveau du canapé. Le froid qui coule le long de ta nuque. Ce coup là, tu ne l'avais pas vu venir. Passant une main sur ton visage. Ta barbe, ainsi que tes cheveux trempés. Bientôt elle va te dire que tu sens le chien mouillé. Tu lui envoies un regard noir. En plus de ça, tu as froid. Tu refermes la fenêtre, à nouveau. Secouant tes cheveux, tel le pouilleux que tu es. Oui c'est ce que tu peux lire dans son regard. Eh bien si tu dois être le clochard, elle ne sera pas ta belle. Lady n'a qu'à bien se tenir, qu'à la guerre est déclarée. Sauf que là tu es dans ton appartement, mais qu'importe. Tu avances vers la cuisine. La laissant à tes occupations. Soit ton ménage. Tu attrapes le premier liquide te passe sous la main, soit celui pour la vaisselle. Un moment que tu ne l'as pas eu entre les mains. Elle ne te voit pas arriver, puisqu'elle a changé de pièce. Et tu te prives pas pour l'arroser. Attrapant la paume de douche par la même occasion. C'est la guerre qu'elle voulait ? Elle n'aurait pas dû venir dans ta salle de bain ! Puisqu'à présent tous les coups sont permis ! « Frottes bien ! » Que tu lui dis en balançant la paume derrière toi. Tu l'entends râler, mais ça te fait plus marrer qu'autre chose. Est-ce que tu en profites pour te sécher ? Absolument pas. Tu retournes machinalement vers le salon. Sauf qu'entre temps tu dérapes. La tête sur le parquet. Bonjour les dégâts. Ça tu ne l'avais pas vu venir. Grognant. Pour la énième fois ce matin. Tu relèves la tête et regard ce qui te sert de belle sœur juste derrière toi. « Tu vas l'payer cher ... » Pire que sur un champ de bataille. GOT peut se ranger car la bataille a lieu et pas besoin de renfort. Tu t'en sors très bien tout seul. Tu te relèves tant bien que mal. Parce qu'on va pas se mentir. La chute a fait mal.
Tu scrutes la pièce. Rien qui te vient, jusqu'à … tu choppes ta poubelle et l'éclate sur son sac ! Grand sourire. Tu en profites pour prendre sa veste et la balancer, pas dans les poubelles. Tu as du savoir vivre, enfin … tu le balances juste à la douche. Rajoutant un peu de liquide vaisselle. « J'ai un doute sur comment laver cette matière. » Tu frottes avec ton éponge bien sûr. La matière ? Tu t'en fous, tu veux juste lui faire payer. Oh que oui, la guerre est déclarée. Qui va la gagner ? Personne ne se prononce car ils ont tous les deux remonter leurs manches …
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Sujet: Re: You're not alone (sawyer ♥) (#) Mar 18 Juil - 0:29
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S awyer avait un grand frère. Ils avaient toujours été fusionnels tous les deux et malgré la distance imposée par la carrière de Luke, ils l’étaient encore à ce jour. Aussi proches soient-ils, ils n’avaient cependant pas été à l’abri de se faire quelques vacheries. C’était toujours bon enfant, jamais rien de méchant, mais tout de même. De ce fait, Sawyer ne manquait pas d’entraînement pour ce qui était de supporter des blagues plus ou moins drôles et autres provocations. Cade pouvait bien jeter son café par terre… C’était son appartement, s’il se transformait en porcherie ce n’était certainement pas le problème de la jeune femme. Elle, elle rentrerait chez elle – ou plutôt chez sa mère – et finirait sa journée dans un lit fait, des draps qui sentaient bon et une maison rangée. Elle aurait même droit aux bons petits plats de sa mère, qui n’était que trop heureuse d’avoir l’occasion de cuisiner pour quelqu’un d’autre qu’elle-même et de pouvoir couver sa grande fille comme si elle était une gamine de sept ans. Alors Cade pouvait bien renverser des seaux entiers de café sur le sol et refaire la tapisserie à coup de pâte à tartiner et de vache qui rit. Son appartement, son problème. Au moins quand les cafards auraient envahi l’endroit, il aurait de la compagnie !
Malgré tout, Sawyer n’allait pas se laisser faire sans répliquer. Ce serait bien mal la connaître que de s’imaginer qu’elle allait juste ramasser ses cochonneries et vaquer à ses occupations sans contrattaquer. Il aurait dû le savoir. Il aurait dû s’y attendre. D’un sens elle aurait pu faire pire. Ce n’était que de l’eau. Cade survivrait, son canapé aussi. Elle aurait pu être plus vache. Pour autant, cette petite douche surprise sembla déplaire à son beau-frère. Quelle surprise ! Y avait-il encore des choses qui ne lui déplaisaient pas, ces temps-ci ? Ah si, la solitude et, à en voir son appartement, la saleté.
NON DE DIEU MAIS T'ES PAS BIEN ! hurla-t-il, bondissant du canapé. Au moins, son geste avait eu l’effet escompté : il avait réagi. Il s’était levé, même, et il était resté debout plus de dix secondes. Miracle ! Enfin, on parlerait de miracle s’il venait se venger car s’il se contentait de retourner s’asseoir en grognant, alors son plan machiavélique aurait échoué lamentablement. Malgré tout, elle ne s’attarda pas pour vérifier. Ce lâché de flotte n’était qu’une étape sur son chemin entre la cuisine et la salle de bain et elle ne prit même pas le temps d’un regard en arrière. Arrivée à destination, elle entreprit de trier la pile de linge sale. Elle était considérable et Sawyer se demandait sérieusement comment son beau-frère arrivait encore à trouver des vêtements propres à porter. La rumeur disait-elle vrai : certains hommes portaient-ils leur caleçon plusieurs jours d’affilée ? Ou les retournaient-ils, devant, derrière, pile et face, quatre jours d’utilisation, le tout dans une fraîcheur un peu douteuse ? Elle ne voulait pas le savoir. Le blanc d’un côté, le noir de l’autre, le gros tas de vêtements descendit rapidement pour finir en trois tas bien distincts sur le sol de la salle de bain.
Sawyer s’apprêtait à mettre le noir dans le tambour lorsque Cade débarqua en trombe pour l’asperger d’une espèce de liquide gluant et épais – à l’odeur, elle pariait sur le liquide vaisselle – ajoutant un peu d’eau pour faire mousser le tout et inondant au passage la salle de bain. Frottes bien ! lui conseilla-t-il. Sawyer protesta bruyamment, tendant vainement de se protéger de ses bras. Mais quelque part, elle l’avait cherché. Et elle avait eu ce qu’elle voulait. Une fois l’assaut terminé, Cade balança la poire de douche et fit demi-tour. Elle ne pouvait voir son visage mais ne doutait pas qu’il devait être très fier de lui.
Il le fut certainement beaucoup moins lorsqu’il glissa sur le sol couvert d’eau et de savon, s’écrasant le nez contre le parquet. C’en fut trop pour Sawyer qui éclata d’un rire sonore qu’elle ne chercha même pas à dissimuler. Elle en aurait sûrement été incapable, de toute façon. Bon sang, depuis combien de temps n’avait-elle pas rit de la sorte ? Trop longtemps. Depuis l’accident, sûrement. Ce n’était qu’un bref répit dans sa bataille contre Cade, mais ça faisait un bien fou ! Tu vas l'payer cher... menaça-t-il en se relevant tant bien que mal sur son parquet-patinoire. Sawyer porta une main devant sa bouche comme pour dissimuler les dernières traces de son fou rire. Elle le vit alors chercher un instant et s’emparer du sac poubelle qu’elle avait si vaillamment rempli. Cade ! cria-t-elle, comme un avertissement. Elle fit un pas en avant mais s’arrêta en sentant son pied glisser sur le sol savonneux, juste avant qu’il ne l’éclate au dessus de son sac avec un grand sourire. On se serait cru au début de Némo, lorsque son père lui interdit de toucher la barque et que cette saleté de petit poisson s’obstine à le faire quand même, juste pour le plaisir d’être contrariant. Evidemment, c’était Cade qui jouait le rôle de Némo, le poisson clown casse-pruneaux en pleine crise d’adolescence.
Sawyer le vit ensuite s’emparer de sa veste et revenir à la salle de bain – sans tomber, cette fois. Cade, arrête ! tenta-t-elle de le stopper, l’attrapant par le bras alors qu’il la balançait dans la douche avant d’ajouter du liquide vaisselle. J'ai un doute sur comment laver cette matière, s’interrogea-t-il, avant d’attraper une éponge et de frotter vigoureusement, faisant bien mousser le tout. Sawyer s’adossa alors au lavabo, l’air grave, une main devant la bouche. Cade fit-elle d’une petite voix pour l’interpeller. C’était un cadeau de Ryan… Elle le vit alors arrêter son geste et détourner son attention de la sieste pour la porter vers elle. Elle l’observa en silence quelques secondes avant de passer à l’action. Car ce qu’il n’avait pas vu, trop occupé à astiquer, c’est qu’elle avait glissé sa main vers le tube de dentifrice qui traînait là et l’avait débouché. Elle lui pressa au dessus de sa tête, lui en collant plein les cheveux. J’t’ai eu ! Je l’ai payée vingt dollars en soldes l’année dernière ! l’informa-t-elle avec un sourire en coin, étalant bien le dentifrice du plat de la main avant d’essuyer sa main… Et bien, sur la joue de Cade, histoire qu’il en ait plein la barbe, tant qu’à faire. Suite à quoi elle s’empressa de s’éclipser, évitant soigneusement l’endroit glissant pour retourner vers le salon… Et rouvrir la fenêtre. Non mais !
Sujet: Re: You're not alone (sawyer ♥) (#) Mar 18 Juil - 12:36
You're not alone !
Sawyer #2
Deux gamins. Il n'y a pas d'autres mots pour vous décrire. À ce moment précis, vous êtes juste deux gamins. Deux gamins qui passent leur temps à se chamailler. Deux gamins qui oublient le monde qui les entoure. Deux gamins qui ne pensent qu'à se battre. Parce que lorsqu'on est gamin, la vie paraît plus simple. Moins prise de tête. Il suffit juste de jouer, de faire ce qu'on veut. Il y a bien sûr les parents qui viennent pour sermonner, dire que c'est mal de faire ça ou ça. Les parents on ne peut pas les oublier et ils n'oublient rien. C'est ça le rôle d'un parent, un vrai. Alors oui ce matin matin vous vous abandonnez dans l'enfance, dans l’insouciance. Parfois ça a du bon. Du très bon même, parce qu'un enfant il oublie tout. Il passe d'un sentiment à l'autre. Des larmes au rire et inversement. Un enfant c'est mignon, c'est la vie avant tout. Les bêtises et l'innocence. Ce matin c'est ce que vous êtes redevenus. Deux gamins qui luttent pour savoir qui sera le plus fort. Et la guerre est bien déclarée. Ton appartement faisant office de champs de bataille …
Sawyer, celle qui n'a pas froid aux yeux. La guerrière intrépide, la sœur aimante, l'amie fidèle, mais pas que. Sawyer est aussi une chieuse, elle ne le montre pas souvent, voir qu'à quelques exceptions. Et souvent ces exceptions te sont dû. Toi le gamin que tu es resté. Toi l'éternel ado qui vit sa crise d'adolescence perpétuellement. Tu te fais passer pour le con de service, rôle qui te va à merveille. Parce qu'un vrai con, ne peut jouer le con. Chose que toi tu fais, tu joues ce rôle, brillamment. Parce que ceux qui te connaissent réellement, ils savent que t'es pas juste ce beau gosse. T'en as dans le ciboulot et t'es loin d'être le dernier quand il s'agit de plan machiavélique ou tout simplement connerie. Terme qui te correspond. Tu aimes te venger, tu aimes faire des conneries. Tu aimes rire. Enfin tu aimais ça, avant tu étais toujours le premier pour surprendre les autres. Aujourd'hui, c'est différent. Le mal qui te ronge t'empêche de rire impunément. Tu te sens coupable lorsque tu rigoles ou souris tout simplement. Victime de tes erreurs. Pourtant ce matin, tu prends du plaisir à la rendre chèvre. Et on peut voir sur le visage de Sawyer que ce sentiment est réciproque. Deux gamins qui ne pensent qu'à faire des bêtises.
Cherchant ta prochaine âneries. Le prochain sévices Le mal qui t'habite ne demande qu'à sortir. Et pas de façon machiavélique, non de façon fourbe. Oui tu es fourbe et oui ça te plaît. Tu peux voir la peur qui marque les traits de son visage. La chute fut dur, parce que ça se saurait si tomber faisait du bien. Ne dit-on pas que lorsqu'on tombe amoureux, ça fait mal ? Une chute, ce n'est pas connue pour faire du bien. Là ça t'a remis les idées en place. Son rire qui percute encore tes oreilles. Rire que tu n'avais pas entendu depuis longtemps. Une partie de toi se sent bien. La bonne partie, celle que tout le monde connaît. Le Cade protecteur, qui est content de voir qu'elle n'est pas triste. Qu'elle peut ressentir de la joie, encore. Sauf que ce matin c'est le Cade Grincheux qui sévit dans l'appartement. Et lui, lui il ne compte pas en rester là. Lui il veut se venger. Alors il scrute, il cherche et il finit par trouver. Le sac. La poubelle, tout s'assemble dans ta tête. Et ça ne fait qu'un. La lutte continue. Alors qu'elle crie ton prénom. Elle peut bien le crier, ça ne va strictement rien changer à tes intentions. Tu saisis sa veste par la même occasion. Une fois la machine en route, on a du mal à l'arrêter. Après tout : c'est la guerre.
Petit sourire en coin. L'air mauvais qui se lit dans ton regard. Oui tu n'en as pas fini avec elle. Ta vengeance ne fait que commencer. Éponge à la main, tu frottes cette pauvre veste qui n'a strictement rien demandé. Elle était en dehors de votre duel. Le liquide vaisselle encore sur les lieux. Ta salle de bain qui ressemble plus à une patinoire, voir piscine qu'une salle de bain classique, mais tu t'en moques. Comme de ta première couche. Toi ça ne te fait rien. Tu auras peut-être de nouveau compagnon suite à ces aventures. Qui sait ? L'avenir te le dira. « C’était un cadeau de Ryan… » Ta main se stoppe aussitôt à l'annonce de ce prénom. Ce prénom qui te donne froid dans le dos. La chair de poule qui apparaît sur tes bras. Le son de sa voix qui te glace le sang en quelques secondes. Et tu viens … de te faire prendre à son piège. Sentant le dentifrice qui coule sur ton visage. Tes cheveux, ta barbe et cette odeur mentholée. « J’t’ai eu ! Je l’ai payée vingt dollars en soldes l’année dernière ! » ça pour t'avoir eu, elle t'a eu en beauté. Tu grognes. Tu tentes de l'attraper, mais la féline est plus rapide que toi. Et pour couronner le tout, tu entends la fenêtre se rouvrir. Elle te cherche. Y a pas d'autres termes.
Ni une, ni deux. Tu ne réfléchis pas et te lance à sa poursuite. Armé du liquide et d'un peau d'eau. Tu saisis sa jambe. Oui parce que tu es doué pour les combats. Qu'il soit à mains nues ou en gants. Puis bon tu as des sœurs tu sais comment elles peuvent être. Soit chipie et parfois garce. Dans ton élan, tu entraînes d'autres trucs. Et sans que vous ayez le temps de comprendre, vous vous retrouvez derrière le canapé. Sous un ramassis de chose des plus étrange. Du liquide un peu partout et sa main écrasant ton visage. Tu râles, pour changer. Parce que la douleur, là tu la sens plus que bien. La chute fut dur et pas qu'un peu. Tu l'entends geindre, mais tu tentes de te relever. Soufflant sur ce qui se trouve sur ton visage. Soit sa main. Une fois que tu as repris un semblant de position, tu viens te coller contre la canapé. Le pauvre. Il subit aussi votre duel. Lui qui n'a rien demandé. Sawyer t'imite, la chute n'a pas été bonne pour elle aussi.
Soufflant. Tu tournes la tête vers elle. « On fait la paix » dis-tu en tendant la main. Elle te regarde un instant. Hésitant puis saisis la dite main. Il ne t'en fallait pas plus pour que tu écrases le premier truc qui te vient sur sa tête. Ses beaux cheveux qui se retrouvent gluant, visqueux. Oui tu es un bel enfoiré, mais à la guerre, comme en amour, y a pas de pitié. Cependant tu n'as pas le cœur de te relever. On peut dire que tu as tiré ici, ta dernière flèche. Sans comprendre le pourquoi du comment. Tu rigoles. Tu t’esclaffes. Ton rire est communicatif car tu entends celui de Sawyer se mêler au tien. Comme deux gamins, vous rigolez ensemble. « S'il était là, il dirait qu'y en a pas un pour rattraper l'autre ... » dis-tu simplement. Parce que tu sais que c'est ce qu'il dirait. Il vous l'a déjà dit. Vous êtes presque pareil sur ce plan. Qui aura le dernier mot. Tu restes là un instant, donnant un coup d'épaule à Sawyer. Qu'elle ne se vante pas d'avoir réussi, tu es toujours un brin grognon. Elle n'a pas réussi son objectif, mais bon tu rends les armes. Ton appartement a déjà bien souffert de votre guerre … puis toi aussi. Tu as besoin de souffler. Respirant un peu l'air frais. Cela n'empêche pas ta peau de frisonner … Cette matinée est … riche en rebondissant, c'est ce que tu penses.
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Sujet: Re: You're not alone (sawyer ♥) (#) Mer 19 Juil - 17:59
you're not alone
Cade & Sawyer Braxton
R ire. S’amuser. Cela faisait tellement longtemps que Sawyer ne s’était pas autorisé ce luxe. Elle avait été tellement préoccupée par ses problèmes qu’elle ne s’était pas donné le temps de faire grand-chose d’autre. Elle savait, pourtant, que Ryan ne voudrait pas ça. La voir cloîtrée dans sa chambre d’hôpital des journées entière, la voir mettre de côté toutes ces choses qui la passionnaient – son travail, qu’elle adorait, le surf, la photographie… Mais il lui était difficile de se laisser à s’amuser un peu alors qu’elle savait qu’à quelques kilomètres de là, son époux luttait pour sa vie dans une chambre d’hôpital. Mais elle devait se reprendre et elle espérait que s’il entendait tout ce qu’elle pouvait lui racontait, s’il comprenait un traître mot de ses monologues, il serait heureux de savoir que ce jour-là, elle était allée surfer. Qu’elle était allée remuer les fesses de son frère. Qu’ils avaient ravagé son appartement, comme de véritables gamins et qu’ils avaient rit.
Sawyer n’était bien entendu pas venue jusqu’à l’appartement de Cade avec l’intention de passer la matinée à s’envoyer savon, dentifrice et eau au visage – même si c’était clairement mieux que de s’envoyer des vacheries. Au départ, elle avait prévu d’y remettre un peu d’ordre, pas de transformer les lieux en champ de bataille. Et pourtant, couverte de liquide vaisselle, son sac perdu sous une montagne de détritus, sa veste ruinée témoignaient de l’ouragan qui était passée par là, ravageant tout sur son passage. L’ouragan Braxton avait encore frappé et si Sawyer était généralement une personne plutôt posée, elle n’était pas à l’abri d’un moment de folie, et Cade avait ce don pour faire ressortir ce côté plus enfantin de sa personnalité, que ce soit pour se chamailler comme des chiffonniers, ou pour partir dans des délires semblables à celui qu’ils partageaient. A voir son attitude lorsqu’elle était arrivée, Sawyer n’aurait pourtant pas parié que la matinée prendrait une telle tournure.
Alors qu’elle déguerpissait aussi vite qu’elle le pouvait, Sawyer entendit Cade lui emboiter le pas tout en renversant d’autres pauvres objets non identifiés qui avaient eu le malheur de se trouver sur sa trajectoire. La rattrapant, il saisi sa jambe et ils finirent tous deux sur le sol à se chamailler dans un enchevêtrement de bras et jambes. Dans leur chute, Sawyer avait pris une nouvelle douche – Cade avait du venir armé, le fourbe – mais au point où ils en étaient tous les deux, ils n’étaient plus à ça près. Trop occupée par une nouvelle tentative d’évasion, elle ne prêta que peu d’attention à son postérieur, qui n’avait pas vraiment apprécié sa rencontre un peu trop brutale avec le parquet. Elle montait à cheval depuis toute petite, ses fesses en avaient vu bien d’autres !
Finalement, Cade se redressa pour s’adosser au canapé, derrière lequel ils avaient atterri. Sawyer soupira, reprenant son souffle, avant d’en faire autant. On fait la paix, proposa-t-il, tendant une main vers elle. Sawyer tourna vers lui un regard suspicieux, plissant légèrement les yeux. Enfin, elle se décida à glisser sa main dans celle de son beau-frère… Qui enterra la hache de guerre en lui écrasant une chose non identifiée sur le crane, enduisant ses cheveux fraichement lavés d’une substance gluante et visqueuse. Sawyer ouvrit la bouche, indignée… Même si vu l’état dans lequel ils étaient tous les deux, elle n’était clairement plus à ça près. Et puis, après le coup bas qu’elle lui avait fait dans la salle de bain, elle le méritait un peu. Juste un peu. C’est comme ça que tu fais la paix, toi ? ronchonna-t-elle d’un ton faussement offensé, essuyant au passage ce qui avait dégouliné sur son visage. Et puis Cade se mit à rire, bientôt rejoint dans son hilarité par Sawyer. Bon sang, que ça faisait du bien ! S'il était là, il dirait qu'y en a pas un pour rattraper l'autre... dit-il finalement alors que Sawyer essuyait le coin de ses yeux. Voilà qu’elle pleurait de rire, comme une idiote. Elle soupira, dans une tentative de retrouver son calme, de reprendre son souffle. Ils avaient l’air malin, tous les deux, assis par terre à rire comme deux gamins, couverts d’eau, de dentifrice et de produit vaisselle.
Ca lui plairait. De nous voir comme ça, j’veux dire. répondit Sawyer en tournant la tête vers Cade, qui lui assena un petit coup d’épaule. Son ton était sans appel. Elle connaissait Ryan et même si leurs chamailleries l’exaspéraient parfois – ou s’il feignait l’exaspération – il savait qu’il préfèrerait cent fois les fois comme ça, à rire tels deux gamins de douze ans, qu’à déprimer chacun dans leur coin ou pire encore, se hurler des horreurs. C’était drôle, avoue monsieur le ronchon. Bon, pas super efficace niveau ménage, mais quand même. J’avais pas rit comme ça depuis… Elle ne fini par sa phrase. Elle n’en avait pas besoin. Il savait très bien depuis quand, puisqu’ils étaient tous les deux dans le même bateau. Elle alla poser sa tête contre l’épaule de son beau-frère avant d’ajouter Tu te débarrasseras pas de moi, Braxton. Tu vas m’avoir dans les pattes jusqu’à ce que tout rentre dans l’ordre. Sous cette pseudo menace se cachait une promesse. Elle serait là. Il n’était pas tout seul. Cette peine ils la partageait, et il serait idiot de l’affronter chacun de leur côté.
Sujet: Re: You're not alone (sawyer ♥) (#) Jeu 20 Juil - 19:53
You're not alone !
Sawyer #2
À ce moment précis, tu ne pensais à rien. Cela te faisait du bien. Tu oubliais ce que tu ressentais à l'intérieur. Tu oubliais même ta sale humeur matinale. Non tu ne pensais à rien. Ton visage qui transpirait la joie. Une première depuis longtemps trop longtemps. La guerre avait été déclaré quelques minutes plut tôt dans ton appartement. Soldat que tu avais été, réduisant ce dernier en un sacré … bordel. C'était le mot. Tu regardais ce qui restait de ton salon. Enfin tu lui tournais le dos, la vue de l'extérieur était plus agréable. Plus reposante de ce qui t'attendait derrière. Soufflant. Tu n'avais plus fait tout cela depuis longtemps. Très longtemps. Trop peut-être. Sur le coup, t'es redevenu un gosse. Un gosse qui profite de la vie, qui s'amuse, parce qu'il n'a que ça à faire. Et bon sang que ça fait du bien. De se soucier de rien, de rire. Rire qui fut communicatif puisque Sawyer te rejoignis dans ce fou rire. Totalement improvisé. Vous avez l'air malin tous les deux, adossé contre ton canapé. Trempé, salopé, bref vous ne ressembliez à rien. Un peu comme ton appartement. Dire qu'à la base elle était venue pour mettre du propre …
Cette pensée te fit sourire, puis tu dévias. Ryan. Tu sais qu'il serait content de vous voir ainsi. Il ne manquerait pas de vous sortir une petite phrase dont lui seul à la spécialité. Gamins que vous êtes. Vous avez oubliés vos soucis. Vous avez oublié le mal qui vous ronges le temps d'un instant et bon sang que ça fait du bien. Ce sourire qui fait du bien. Que ça soit pour le cœur, mais pour le visage. Ton corps te remercie de ce moment. Bon peut-être pas pour toutes les parties, parce que tu as bien douillé, il faut le reconnaître. Le coup du dentifrice et la chute, tout ça n'était pas prévu. Non toi à la base, tu avais prévu une matinée habituelle. Une de celle où tu n'aurais rien fait. Strictement rien fait. Tu comptais regarder la tv ou alors ton plafond. Celui que tu ne connais que trop bien. Sait on jamais, une nouvelle tâche ou rayure aurait pu apparaître entre temps … Oui ta matinée s'annonçait … tranquille. Routinière, comme tous les jours depuis quelques temps. Tu souffles. Dans le fond ça te fait du bien. Elle te fait du bien. Tu changes de tes mauvaises habitudes. T'as jamais été ce genre de mec, celui qui se morfond sur son canapé. Qui ne parle plus aux gens. Qui reste mauvais dans son coin. Cette partie à la rigueur … elle te correspond. Le matin n'est vraiment pas ton meilleur moment de la journée. Surtout pas après une sale nuit.
« Ça lui plairait. De nous voir comme ça, j’veux dire » sa voix te sort de tes pensées. Tu souris à ses propos. Vous vous comprenez. Tu sais qu'il serait heureux de vous voir ainsi. Parce que dans le fond, s'il y a bien une personne qui peut te comprendre : c'est elle. Sauf que tu n'es pas tout à fait prêt à l'avouer. Tu préfères encore partager ta peine tout seul. Parce que tu n'y arrives pas. Tu n'as jamais fait ça, t'étendre sur tes sentiments ou ce que tu ressens. « C’était drôle, avoue monsieur le ronchon. Bon, pas super efficace niveau ménage, mais quand même. J’avais pas rit comme ça depuis… » l'accident … murmures-tu presque entres tes dents. Un son à peine audible. Sentiment qui est presque partagé. Tu ne t'étais pas laissé aller ainsi depuis bien trop longtemps. Sa tête vient se poser sur ton épaule. Tu ne la repousses pas. Tu ne dis toujours rien. Tu profites de cet instant de paix. Oui parce que la paix a vraiment été dressé. On ne croirait pas à la façon dont tu as eu de faire le cesser feu, mais c'est pourtant le cas. Tu n'as plus la force de te battre pour ce matin. Puis bon si c'est pour finir aux urgences -parce que vous en êtes capables – ça ne vaut pas le coup. « Tu te débarrasseras pas de moi, Braxton. Tu vas m’avoir dans les pattes jusqu’à ce que tout rentre dans l’ordre. » Ses propos te font du bien, tu souris même. Avant de tourner la tête vers la sienne. Déposant un baiser sur le haut de son front. Visqueux par ta faute. « J'ai cru comprendre ... » dis-tu simplement. Vous restez là un moment. Profitant du calme. Le repos du guerrier comme on dit.
Le temps finit par vous rattraper. Tu regardes le ciel qui tourne. « Bon allez » Tu te relèves en douceur, lui tendant ta main. « J'te propose un truc. Je m'occupe de moi et ma salle de bain, toi du reste et bien sûr de faire à manger. Plat que bien sûr je mangerais en ta présence ! Et j'te laisserais même te laver ! » Elle te regarde, cherchant le piège. « A une condition, pour ce midi on met en pause. » Tu sais qu'elle va comprendre le message. T'es pas prêt à parler de ton travail, de ta situation. Encore moins de tout ce qui se passe dans ta tête. « Juste toi et moi, comme au bon vieux temps ! Et si t'es sage, j'te laisse même mettre ta série à la tv » Petit clin d'oeil. Tu lui donnes une petite tape dans l'épaule et pars en direction de la salle de bain. Oui ce midi tu peux faire comme si de rien n'était. Juste vous deux le temps d'un repas, tu peux le faire. Et puis dans le fond ça vous fera du bien à tous les deux. Pour l'heure, il te reste la partie ménage, autant sur toi que dans ta salle de bain. Et faire une machine par la même occasion … non décidément tu n'avais pas prévu cela ce matin ..
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Sujet: Re: You're not alone (sawyer ♥) (#) Jeu 20 Juil - 23:17
you're not alone
Cade & Sawyer Braxton
I ls auraient l’air bien malin tous les deux, si quelqu’un venait à rentrer dans l’appartement de Cade. Assis par terre, trempés comme des baudets, à rire comme deux idiots. Mais rire, ça faisait tellement de bien. Sawyer n’avait pas été aussi détendue depuis ce soir maudit où on l’avait appelée pour la prévenir que son mari avait eu un accident de voiture. Ca ne durerait pas, elle le savait. Mais tant que ça durait, elle était bien décidée à apprécier cette temporaire légèreté. Cette trève, durable, elle l’espérait, dans cette guerre froide qui l’avait opposée à Cade. Car si elle voulait l’aider, elle avait aussi besoin de lui. Il était son beau-frère, mais il était aussi un ami de longue date avec qui elle appréciait de passer du temps, avec ou sans Ryan.
J'ai cru comprendre... répondit Cade, la gratifiant d’un baiser sur le front, lorsqu’elle lui annonça qu’elle ne comptait pas le lâcher. Lorsqu’elle avait épousé Ryan, la famille Braxton était devenue sa famille à elle aussi, et la famille avait une importance primordiale aux yeux de Sawyer. Bon allez, lâcha Cade en se relevant. Une fois debout, il lui tendí la main pour l’inviter à faire de même et elle s’exécuta avec une grimace. La chute avait été rude et son corps se chargeait de le lui rappeler. J'te propose un truc. Je m'occupe de moi et ma salle de bain, toi du reste et bien sûr de faire à manger. Plat que bien sûr je mangerais en ta présence ! Et j'te laisserais même te laver ! Sawyer haussa les sourcils. J’te laisserai même te laver ? C’est trop aimable, merci, rétorqua-t-elle, sa voix baignée d’ironie. Mais il devait y avoir une condition. Un piège. Il y en avait forcément un et elle n’eut pas à attendre bien longtemps pour découvrir en quoi il pouvait bien consister. A une condition, pour ce midi on met en pause.
Sawyer compris bien évidemment de quoi il parlait. Pas de Ryan, pas d’accident, pas de boulot, pas d’analyse psychologique de cette sale bête qu’il était. Tout cela restait au placard, au moins temporairement. Sawyer approuva d’un signe de la tête, lui signifiant qu’elle avait bien compris. S’il ne se sentait pas prêt à aborder le sujet, elle ne le forcerait pas. Chaque chose en son temps. Ils avaient bien avancé déjà aujourd’hui. Un pas à la fois. Ce n’était plus la guerre, ce qui était déjà un progrès considérable. Juste toi et moi, comme au bon vieux temps ! Et si t'es sage, j'te laisse même mettre ta série à la tv, La réaction ne se fit pas attendre. Sawyer feignit de bondir de joie Cool, les Totally Spies ! s’exclama-t-elle avec des airs d’enfant surexcitée. C’était bien connue, Sawyer avait, même en temps normal, tout à fait le temps de passer des heures entières devant la télé ! Sentez l’ironie. Tenir une exploitation agricole, ça prend du temps alors la télévision, il pouvait se passer plusieurs jours sans qu’elle ne prenne le temps de se poser devant. Allez, au boulot M’sieur le Grincheux ! l’encouragea-t-elle, le poussant doucement vers la salle de bain dont il avait promis de s’occuper avant de se tourner vers le salon. Elle était venue faire le ménage… Eh bien elle allait être servie !