De marbre et de feu [Feat. Alastair Berenson]

Sasha est un homme qui tient toujours ses promesses lorsqu'il en fait. C'est pourquoi, après avoir raccompagné Joshua dans sa famille d'accueil il y a de ça quelques temps, il lui avait promis de ne pas l'abandonner et de venir le voir régulièrement. Alors bien sûr que ce n'était pas tous les jours faciles de pouvoir tout gérer en même temps, mais ce n'est pas pour autant qu'il en oublie le garçon.

Depuis qu'il l'a rencontré, après avoir réussi à gagner sa confiance, il s'est installé une certaine proximité entre eux deux, à tel point que Sasha s'est confié à lui comme s'il parlait avec un ami de son âge. Joshua n'a que quinze ans. Cette rencontre a changé beaucoup de choses pour l'italien, il essaye de se montrer plus présent pour lui, il l'aide à surmonter ses difficultés quant à ses craintes avec ses camarades, mais surtout, il lui arrive de l'entraîner de temps en temps. C'était une demande de Joshua a la base qui voulait prendre du muscle, alors Sasha faisait son maximum pour qu'ils puissent s'entraîner ensemble quand il en avait le temps.

Lorsqu'il n'avait pas trop de temps pour lui, le jeune homme n'hésitait pas à envoyer un message sur le téléphone portable de Josh, pour lui montrer que malgré le fait qu'il ne soit pas à ses côtés, il ne l'oublie pas pour autant.

C'est donc après sa journée de travail que Sasha s'était organisé pour passer un peu de temps avec Joshua dans sa famille d'accueil. Il avait été plutôt bien accueilli par les membres de cette famille, excepté par le père : Alastair. Sans réellement savoir pourquoi, il s'était toujours montré froid et presque agressif avec lui, mais avec le temps, l'italien avait appris à faire avec et il se rendait presque plus compte. Au final, il venait pour Joshua, pas pour faire la discussion avec Alastair, alors ce n'était qu'un moindre mal qu'il ne l'apprécie pas grandement.

Une fois devant chez les Berenson, Sasha se gara puis alla frapper à la porte en attendant patiemment qu'on lui ouvre. Ils étaient désormais habitués à ses fréquentes visites, mais jamais il ne passait à l'improviste. En tant que personne bien élevée, il demandait toujours s'il pouvait passé et s'il ne dérangeait pas. C'était toujours un véritable plaisir pour Sasha de rendre visite à Joshua, il appréciait vraiment ce garçon, et avec du recul, il aurait aimé avoir un fils comme lui.

Après avoir passer une longue matinée au bureau devant des foutus dossiers qui m'ont plus prit la tête qu'autre chose, j'ai pris la décision de partir après le déjeuner. Je savais que j'allais être totalement seul a la villa alors j'avais un peu envie d'en profiter pour me retrouver, moi-même, mais surtout pour réfléchir un peut à toute les situations qui se présente à moi depuis quelques temps. J'étais dehors dans le jardin assit sur une chaise entrain de siroté une bière bien fraîche avec une cigarette à la main. La journée était sur le point t'entamé la alors ouais j'en profite. Les mômes et ma femme sont sorties alors, je suis bien seul. Avachis sur la chaise, tête appuyer sur le dossier et le regard rivé vers le ciel. Je tire sur ma clope de plus en plus puis je viens alors être déranger par les aboiement de mon chien. Je me redresse rapidement en tournant le visage pour voir se qu'il se passe. Je le vois courir de l'autre coter de la clôture, direction la porte. Je soupire un instant me demandant qui peut bien venir à cette heure là. Je siffle un coup sèchement pour rappeler mon chien mais surtout qu'il arrête et je marche tranquillement, clope à la main vers la porte. Si je me serais douté que c'était toi derrière celle-ci je ne sais pas si je t'aurais ouvert. Ouais tu as tout les droits de venir voir Joshua, quand tu le souhaite, mais on entretient pas une relation très, très agréable pour être franc. Tout les efforts que je fais au près de Joshua tu les bousilles, les piétines en un rien de temps alors ouais je n'ai pas envie de faire spécialement d'effort face à toi. Je tire une seconde fois sur ma clope, et je bloque l'accès au chien pour qu'il sorte quand je l'ouvre. Laissant ma fumer sortir de ma bouche en même temps que j'ouvre. Quand mon regard se dépose sur toi je lève rapidement un sourcils. « Tien. Toi. Ici. Encore. » même pas un bonjour, ni un bonsoir, puis je fais clairement se que je veux, je suis dans ma propriété mais aussi chez moi. Je tire sur ma clope en te regardant. Visage toujours aussi dur et fermé mais je continue de m'adresser à toi d'une voix calme. « Joshua est pas là, il est partie avec Jane. Tu voulais l'voir je paris. » alors que je sens mon chien insisté pour sortir mais surtout je sens quand il apprécie pas une personne. J'attrape son collier et lève un regard vers toi. « Tu peux l'attendre à l'intérieur. Referme bien la porte derrière toi. » je tire mon chien jusqu'à la baie vitré qui donne sur le dehors pour l'enfermé mais surtout je n'ai pas envie d'avoir de problème du genre : mon chien est méchant, il t'a mordus etc. il est adorable avec les enfants alors je ne vois pas pourquoi il ne le serait pas avec les adultes. Il a ses têtes lui aussi. C'est pour ça que je préfère l'enfermer dehors.

Il arrivait parfois à Sasha l'envie de voir Joshua, simplement pour discuter ou bien pour partager une petite sortie ensemble, des fois même l'entraîner, puisque c'est ce qu'il voulait, il le lui avait demandé. Alors quand c'était le cas après une journée de travail, il était toujours heureux de pouvoir passer un peu de temps avec lui.

Les journées se faisaient de plus en plus complexes avec toute la paperasse que l'italien avait à remplir. Les clients se multipliaient ces derniers temps, et même si les voitures partaient comme des petits pains et que le chiffre d'affaires augmentait considérablement, il n'était pas plus heureux que ça. Si ça continuait sur cette lancée, il allait devoir embaucher une personne spécifiquement pour gérer la comptabilité, et c'était la partie du travail qu'il détestait. Devoir juger quelqu'un avec des compétences en quelques minutes seulement, ce n'était vraiment pas ce qu'il aimait faire. Mais ça allait être le cas si ça continuait comme ça.

Pour le moment, il pouvait enfin souffler, la journée de travail touchait à son terme et il allait enfin pouvoir se reposer un peu. Sasha avait toujours été quelqu'un de très solitaire, mais il devait bien avouer que parfois, ça lui pesait. Comme ces derniers temps d'ailleurs. Mais dans l'immédiat, la seule chose qui lui remettait du baume au coeur, c'était le fait d'aller voir Joshua. Ce garçon lui ressemblait tellement qu'il était obligé de s'en occuper, de prendre soin de lui, surtout après tout ce qui lui avait confié sur son passé et sur ce qui vivait au quotidien au collège.

Devant chez les Berenson, Sasha avait toqué à la porte, s'attendant à voir Joshua, mais ce fut monsieur Berenson qui ouvrit la porte. Cet homme ne pouvait l'encadrer sans même qu'il ne sache pourquoi. Pas même une formule de politesse, il s'adressa à lui avec dédain et s'il avait pu refermer la porte et le laisser dehors, l'italien savait qu'il l'aurait fait sans hésitation. Au lieu de ça, il lui annonça que Joshua n'était pas là mais qu'il était en sortie, il l'invita tout de même à entrer, bien que ça sautait aux yeux que ce n'était pas de gaieté de coeur.

" - Merci de votre générosité."

Sasha referma donc la porte derrière lui, comme Alastair lui avait quasiment ordonné. Rester ici seul avec cet homme ne le mettait guère à l'aise, mais c'était là l'occasion d'obtenir des explications sur son comportement à son égard.

" - Y'a une question que je me suis toujours posé, qu'est-ce qui ne vous revient pas avec ma tête au juste ?"

Quitte à être entre hommes, autant que ça serve pour parler comme des adultes et se dire les choses clairement plutôt que de faire semblant.

Oui le cœur n'y est pas quand je te vois sur le pas de ma porte, mais c'est comme ça, j'ai pas spécialement envie de faire de courbette, pas aujourd'hui, pas ce soir. Avec personne pour être plus franc. Mais c'est comme ça, on me prend comme je suis, qu'on soit content ou non. Alors que je tiens mon chien j'exprime ma belle joie de te voir. Puis je te fais entré dans la villa, " - Merci de votre générosité." je hoche simplement la tête, et j'ai pas besoin de te dire de fermer la porte derrière toi que tu le fais, je pense que ça dois se voir sur mon visage. Je me doute bien que tu es venu voir Joshua et je sais qu'ils ne vont pas tarder, mais bon, vaut mieux que tu attendes à l'intérieur. Ce n'est pas parce que je supporte très bien le froid que je dois le faire subir à tout le monde, même au personne que j'arrive pas a voir, parler ou même avec qui je serais dans la même pièce comme en ce moment. Une fois que j'ai referme la porte pour que mon chien soit à l'extérieur, je me retourne vers toi quand tu m'adresses la parole, d'un coter je ne suis pas du tout surpris de se que tu me dis, tu veux en « profiter » qu'on soit que les deux pour parler. " - Y'a une question que je me suis toujours posé, qu'est-ce qui ne vous revient pas avec ma tête au juste ?" je hausse franchement mes épaules en te regardant les yeux. Je prends mon temps, ouais j'aime prendre mon temps, laisser les gens miroité un peut. Tout en passant une main dans mon bouc, le regard dans le tien et d'un voix franche je m'exprime enfin. « Sûrement ton coter Italien. J'ai jamais aimer les Italiens. » Franc, ironique, sarcastique, mais aussi j'aime lancer des piques. Je pense pas que ça plaise mais je m'en fous, totalement. Je suis pas la pour te faire des courbettes. « Puis surtout que tu nique tout les efforts que je peux faire en vers Joshua. » Je prends toujours autant mon temps pour parler, sans trop le prendre, sans trop te laisser le temps de répondre quoi que ce soit. Je poursuis : « Je m'en fous qu'il te vois comme un frère, un paternelle ou autre chose. Si t'as des gosses tu comprendras se que je te dis, mais... il me semble que tu en as pas, mais j'espère que tu vas comprendre. » Je garde toujours mon visage, dur et fermer en te regardant toujours autant. « Un môme comme Joshua ce n'est pas le premier que je vois, mais c'est le premier qui change rapidement d'avis, quand il rentre ici. Qu'il n'adresse même plus la parole alors que j'avais réussi a lui parler tranquillement, qu'il se confie un minimum à moi. » Je crois alors mes bras sur mon torse. « Je ne suis peut-être pas le meilleur père d'accueille mais, se que je vais te dire, concerne tout les mômes, même mes enfants. » je plisse un peut mes yeux en te regardant, puis penche légèrement mon visage sur le coter. « Un môme a besoin de sérénité, de confiance, de bien être. Si Joshua ne l'ai pas ici, rien ne t'empêche de contacter l'établissement d'où il vient et de déposer un dossier pour l’accueillir, mais, se qui m'étonne pour que tu réussisses c'est tout les critères que j'ai comparé à toi. Père, un logement plus que confortable, des règles très raisonnable, mais surtout une femme. Une femme qui peut s'occuper d'eux quand je ne suis pas là. Peut tu toi ? Franchement, si tu peux le faire, fonce. Sinon, arrête, arrête de jouer ton italien qui pense tout savoir des mômes, mais surtout qui essaye de lui monter la tête par rapport à moi. » ma voix ne monte pas plus que d'habitude, elle reste sur le même timbre, cris ? Pourquoi faire ? On est adultes de toute façon et je pense bien que tout ça va te faire bouillir. « Rien n'est simple dans la vie, je suis peut-être le dit bourreau dans la villa, mais, pas en vers Joshua et ça, tu peux me croire ou non, je ne le suis pas. » je hausse une dernière fois les épaules, puis te laisse l'occasion de répondre.

Jusqu'ici Sasha n'a rien dit pour faire bonne figure auprès des autres membres de la famille Berenson, parce qu'il savait qu'il n'était pas chez lui et donc, il a préféré faire profil bas. Mais aujourd'hui, il ne voit aucune raison de ne pas avoir cette explication qu'il attend depuis plusieurs mois déjà. Il ne voit pas vraiment ce que le père de famille peut lui reprocher, il n'a jamais été incorrect avec qui que ce soit, alors pourquoi lui vouait-il une telle ignorance et surtout, un tel mépris ? Il n'allait pas tarder à le savoir.

Après avoir posé sa fameuse question, il plongea son regard dans celui de son interlocuteur. Les secondes s'écoulaient et Alastair n'avait toujours pas ouvert la bouche pour répondre à sa question. Soudain, ça y est miracle ! Il venait de lui répondre. Bien évidemment, Sasha prit sa réponse avec légèreté, c'était ce qu'il y avait de mieux à savoir, il n'avait aucune raison de se prendre la tête avec cet homme qui de toute manière, n'appréciait pas les gens en dehors de sa petite personne à lui.

Il continua alors à expliquer les raisons, parce que oui, il semblait avoir plusieurs raisons de lui en vouloir. Droit et attentif, il écouta les propos de l'homme avant de froncer les sourcils. Il détruisait les efforts qu'il faisait avec Joshua ? Mais de quoi il parlait ? Il aurait voulu l'interrompre mais il avait comme la vague impression qu'il allait obtenir la raison dans la suite du discours d'Alastair.

En gros, ce qu'il était en train de lui reprocher c'est que Sasha avait plus d'impact que lui sur Joshua et il ne semblait pas vraiment l'apprécier. Ce n'est pas non plus comme si l'italien avait monté la tête du garçon contre sa famille d'accueil, au contraire, Joshua lui avait toujours dit qu'il se sentait bien là-bas et que les Berenson étaient gentils avec lui. Pourquoi diable aurait-il essayé de détruire cette relation ? Alastair faisait définitivement fausse route.

Il est vrai que fut un temps, Sasha avait eu dans l'idée, ou plutôt dans ses rêves de demander la garde de Joshua, mais sachant bien qu'il n'avait pas les critères demandés, il n'avait pas cherché plus loin. Puis après tout, si Joshua était bien chez les Berenson qu'il y reste, l'italien n'y voyait aucun inconvénient tant que ceux ne lui interdisaient pas de venir lui rendre visite de temps en temps.

" - Vous faites complètement fausse route, je n'ai jamais monté la tête de Joshua contre qui que ce soit. Dès le soir même où je l'ai recueilli quand il a fugué la première chose qu'il m'a dit quand je lui ai parlé de sa de famille d'accueil, c'est qu'il s'y sentait bien et qu'il ne voulait pas vous décevoir. Il faut arrêter de voir le mal partout, ce gosse j'ai simplement discuté avec lui, on a sympathisé c'est aussi simple que ça. Mais c'est vrai que ça doit vous dépassez toutes ces relations humaines, vous qui préférez jouer l'ours mal léché."

Sasha était irrité par les propos  de l'homme, il avait appuyé sur la corde sensible qui était celle qu'il était seul, ce n'est pas par choix qu'il l'était, cependant, pour éviter de lui donner satisfaction, il ne montra rien de son état d'esprit. De plus, même s'il avait envie de lui dire clairement les choses, Sasha n'était pas quelqu'un de violent, il avait toujours préféré les paroles aux actes.

" - Je n'ai jamais remis vos capacités à être famille d'accueil ou même vos qualités en tant qu'être humain."

Je suis franc et je reste franc avec toi. Mais quand je te dis que je n'aime pas les italiens c'est vrai et je ne le renierais absolument pas, pour rien au monde. Puis après tout, je suis un putain d'écossais alors faut pas s'étonner. C'est la que je te dis une seconde raison pour la quel je ne t'apprécie pas. Parce que le fait que je n'aime pas les Italiens c'est bien simple mais il te faut aussi autre chose de concret, autre chose sur quoi t'appuyer. Puis dans mes paroles, c'est que vérité, je trouve réellement changer Joshua quand il rentre de ses petites virés avec toi. Mais après avoir parler, je te laisse enfin la parole et t'écoute à mon tour comme tu as fais pour moi. " - Vous faites complètement fausse route, je n'ai jamais monté la tête de Joshua contre qui que ce soit. Dès le soir même où je l'ai recueilli quand il a fugué la première chose qu'il m'a dit quand je lui ai parlé de sa de famille d'accueil, c'est qu'il s'y sentait bien et qu'il ne voulait pas vous décevoir. Il faut arrêter de voir le mal partout, ce gosse j'ai simplement discuté avec lui, on a sympathisé c'est aussi simple que ça. Mais c'est vrai que ça doit vous dépassez toutes ces relations humaines, vous qui préférez jouer l'ours mal léché." Je plisse doucement mes yeux en te regardant. « Me décevoir parce qu'on lui a dit que je pouvais être extrêmement méchant avec tout le monde sauf que c'est tout le contraire. Je suis juste autoritaire avec ceux qui le mérite et je ne l'ai jamais été avec Joshua. Après j'ai un métier qui ne me permets pas d'être régulièrement à la maison, mais surtout, je n'ai pas spécialement du temps pour tout les mômes qui vivent sous ce toit. Mes propres enfants peuvent te dire de quoi je parle, après tout. Je suis peut-être un père de famille, mais je ne suis pas le bourreau, comme ils m'appellent tous ici. » Mais je viens alors t'offrir un rire sarcastique quand tu me dit que je préfère jouer l'ours mal léché, mais ça, ça tu ne sais rien, rien de moi, rien de ma vie, tu ne sais pas du tout pourquoi je suis comme ça et je ne compte pas te le dire. Je ne vois pas pourquoi je te confierais ça alors que mes enfants ne le savent pas eux même. Mais je me permets alors te répondre à ça en disant : « L'ours mal léché, c'est une belle référence, tu la puissé loin ? » ce n'est qu'une question rhétorique. Ouais je veux te lancer des piques et je ne me gênerais pas une seule seconde pour le faire. Je croise alors mes bras sur mon torse tout en te laissant finir. " - Je n'ai jamais remis vos capacités à être famille d'accueil ou même vos qualités en tant qu'être humain." je viens hausser un sourcil, puis je laisse un sourire, sourire tout aussi sarcastique que mes mots peuvent l'être par moment. Je passe doucement le bout de ma langue sur mes lèvres puis je les pinces entre elle avant de te répondre. La colère, j'en ai pas, pas une seule seconde quand j'ai remarquer que je pouvais te toucher avec une seule chose : l'adoption, mais j'en dis pas plus. Je viens en suite te répondre, tranquillement : « Jamais remis mes qualités en tant qu'être humain ? Tu viens de faire quoi il y a quelques secondes en me disant que, attend je te cite : que je vois le mal partout, mais aussi que toutes les relations humaines me dépassent. Et tu ose me dire que tu ne remets pas mes qualités d'être humain ? » je fais juste un simple pas vers toi, me battre non, bien sûr que non, j'ai passer l'âge, sauf quand il le faut réellement. « Tu te contre-dit Sasha. Tu ne sais ni mon vécu, ni de quoi je suis capable pour tout ses mômes. Alors ne vient pas me dire que les relations humaines me dépassent. Si ça aurait été le cas, serait tu là, devant moi entrain de me parler ? » Je te dis droit les yeux, avant de me pencher légèrement pour attraper mon paquet de cigarette non loin de toi. Je l'ouvre et en attrape une. Je recule un peu pour ouvrir l'une des fenêtres et allumer ma cigarette sans gêne. Que celle-ci te dérange ou pas, je m'en moque un peu en réalité.

Sasha ne comprenait vraiment pas pourquoi Alastair lui en voulait autant. Il aurait pu être compréhensif s'il avait fait une quelconque morale par rapport à cet homme, mais il n'en était rien. L'italien n'avait aucune raison de le faire, certes il ne l'aimait pas, mais ce n'était pas pour autant qu'il comptait ou même qu'il avait envie de lui pourir son existence. Il était assez adulte pour agir de manière responsable, et pas comme une personne égoïste. Mais une fois de plus, il ne voyait pas pourquoi Alastair lui en voulait tant, sous prétexte que Joshua changeait quand il revenait. Il ignorait la raison pour laquelle le garçon changeait mais ce dont il était certain, c'est qu'il n'y était pour rien, peu importe ce que cet homme pouvait en dire.

" - On a aucun atomes crochus et ce n'est plus un secret entre nous, mais ce n'est pas pour autant que j'ai dis quoique ce soit à Joshua. Je ne vois pas ce que je gagnerai dans le fait de vous descendre à ses yeux. Et puis, je n'ai aucun intérêt à le faire, à part perdre l'estime de Joshua."

Peu importe qu'Alastair le croit ou non, lui avait la conscience tranquille, il savait qu'il n'avait jamais agit dans le dos de qui qje ce soit. Quand il voulait faire les choses, il le faisait devant la personne de manière franche, l'hypocrisie ce n'était pas pour lui.

" - Non je ne me contredit pas, si vous êtes famille d'accueil c'est que vous avez fait ce qu'il faut pour y arriver et tant mieux pour vous. Maintenant les relations humaines vous dépassent en dehors des gosses que vous avez chez vous, vous vous en occupez sans doute très bien, mais dès qu'il s'agit de créer des liens avec quelqu'un d'extérieur, il n'y a plus personne."

Et là-dessus, l'italien savait qu'il avait raison. Alastair s'occupait correctement des gosses dont il avait la charge, mais dès lors qu'il s'agissait de relation humaine externe à tout cela, il était dépassé.

" - Je n'ai aucune envie de connaître votre passé, votre vécu. Chacun a le sien et chacun essaye de vivre avec."

Et pour le coup, il était bien placé pour le savoir mais il ne l'évoquera pas avec lui, parce qu'il n'a aucune envie de parler d'un tel sujet avec cet homme pour qui il éprouvait aucune sympathie apparente.

" - Si vous êtes capable de tout pour ces gosses comme vous dites, alors arrêtez de croire que Joshua a quelque chose contre vous. Quand je l'ai récupéré après sa fugue, la première chose qu'il m'a dit c'est qu'il ne voulait pas vous causez de tord, il n'a jamais rien eu à vous reprochez."

Sans même attendre quoique ce soit comme réponse de la part d'Alastair, il le regarda alluma sa cigarette et tirer dessus. La fumée vient jusqu'aux narines, l'italien sentit l'envie d'en consumer une aussi. Il avait ralenti le rythme pour Nina, parce qu'elle le lui avait demandé, alors il essayait d'arrêter de fumer. La fumée ne l'aidait pas vraiment à résister à l'envie d'en griller une.

" - On a aucun atomes crochus et ce n'est plus un secret entre nous, mais ce n'est pas pour autant que j'ai dis quoique ce soit à Joshua. Je ne vois pas ce que je gagnerai dans le fait de vous descendre à ses yeux. Et puis, je n'ai aucun intérêt à le faire, à part perdre l'estime de Joshua." Je viens alors hausser des épaules quand tu me dis ça, je peux te croire comme ne pas te croire du tout. Après tout je n'ai aucune preuve de se que tu m'avances et d'un coter je m'en fous un peu. Mais je viens quand même te répondre, par respect ? « Peut-être que directement tu ne le fais, mais indirectement tu peux le faire sans t'en rendre compte, ça peut arriver à tout le monde. Personne n'est parfait et je suis le premier à le dire et l'avouer. » Je te dis avec franchisse tout en te regardant dans les yeux, ouais, je ne suis pas parfait et je ne le serais surement jamais et ça, je sais se que j'avance j'ai déjà fais mes preuves en quelque sorte, comme avec toi. Je ne peux pas te supporter à cause de ton coter Italien et alors ? C'est comme ça. Trop de fierté Irlandaise qui m'a déjà valait des conséquences pas très jolie. " - Non je ne me contredit pas, si vous êtes famille d'accueil c'est que vous avez fait ce qu'il faut pour y arriver et tant mieux pour vous. Maintenant les relations humaines vous dépassent en dehors des gosses que vous avez chez vous, vous vous en occupez sans doute très bien, mais dès qu'il s'agit de créer des liens avec quelqu'un d'extérieur, il n'y a plus personne." Je laisse un petit rire sarcastique m'échapper de l'entre de mes lèvres quand tu me dis que les liens avec des personnes extérieur me sont bien trop difficile ou que je m'en fous. « Tu n'en sais rien encore une fois. Tu ne sais pas comme je suis en dehors des mômes. Tu ne ma jamais vue avec d'autre personne que des mômes. Ce n'est pas parce que ta fierté Italienne me fait un deuxième trou ou j'en ai déjà un que c'est pareil avec les autres. Ce n'est pas parce que j'ai une sale gueule de mafieux que j'en suis un. Ce n'est pas parce que j'ai un visage dur et froid que je ne m'intéresse pas a d'autre personne. Si tu ne me crois pas, je vais te donner rendez-vous au club et tu verras comme je peux être. » Je te dis pour te montré que je peux être de bonne volontiers mais surtout pour que tu arrêtes de penser que je suis qu'un connard finit. C'est pour ça que je prends un bout de papier et écrit le nom du club de boxe ou je suis, je m'entraîne encore mais surtout que j'entraîne d'autre personne plus jeune ou non. Je te le tends pour que tu le prennes et une fois fait je rajoute. « J'y suis tout les lundis, mercredi, vendredi et dimanche soir. Tu verras part toi-même maintenant. » Je t'avais pas forcé, mais donner le choix, donner le choix pour que tu puisses te faire une autre idée sur moi. Certes, il m'en faudra beaucoup pour que je change d'avis sur toi mais au moins, tu pourras voir de t'es propres yeux que je ne suis pas celui que tu penses. Puis je te parle de passer à ta réponse : " - Je n'ai aucune envie de connaître votre passé, votre vécu. Chacun a le sien et chacun essaye de vivre avec." je hoche la tête de haut en bas, ouais on est enfin d'accord sur un point, d'ou mon approbation de la tête. Mais je n'en dis pas un mot. " - Si vous êtes capable de tout pour ces gosses comme vous dites, alors arrêtez de croire que Joshua a quelque chose contre vous. Quand je l'ai récupéré après sa fugue, la première chose qu'il m'a dit c'est qu'il ne voulait pas vous causez de tord, il n'a jamais rien eu à vous reprochez." Je lève un peut les yeux au ciel. « Tu te répète, j'ai bien compris. Je suis vieux mais pas sourd encore. J'en parlerais calmement avec lui alors, pour savoir se qu'il peut bien se passer. » Après ses paroles mais surtout pendant que je suis entrain de fumer ma cigarette, faisant exprès ou non que la fumer vienne vers toi, j'avais quand même ouvert la fenêtre, j'entends la porte d'entré s'ouvrir et la voix de ma femme se faire. « Chéri ! Je suis rentré, Aline est malade et on n'a pas pu rester longtemps. J'ai raccompagner les enfants, je vais a la pharmacie pour elle. » « Pas de soucis chérie. » Je dis assez fort pour qu'elle m'entendant avant qu'elle reparte. J’écrase ma cigarette et m'avance vers toi. « Joshua est arrivé, je vais vous laisser seul. Vous pouvez rester ici si vous voulez tout les deux de toute façon je vais m'occuper de ma fille. Vient me voir au club, et au pire, si l'envie te dit on tu pourra te défouler sur le ring. » Je te regarde, t'ouvre une nouvelle fois la porte qu'on s'exprime un peut. « A bientôt Sasha. » je te dis en hochant de la tête puis je sors de la pièce pour aller rejoindre ma fille qui est dans le salon.

Sur le coup, Sasha était un peu sur le cul, comment pouvait-il faire pour faire sentir son animosité envers Alastair au garçon ? Ils n'avaient jamais parlé de lui, jamais Joshua ne lui avait dit qu'il le prenait pour un tyran, qu'il avait peur de lui ou quelque chose dans cet acabit là. En revanche, quand Sasha avait rencontré Tom, le fils d'Alastair, le discours n'avait pas été le même, et au fond, même si l'italien ne le considérait pas comme un tyran, il ne appréciait guère et il le lui rendait bien.

Bien évidemment, il hocha la tête aux propos de son interlocuteur, il avait raison sur un point : personne n'était parfait. Sasha n'avait jamais eu cette prétention de l'être et il ne l'aurait jamais. Au contraire, il a toujours su reconnaître quand il avait ses torts dans une affaire ou autre, il avait sa fierté d'homme, mais ce n'est pas pour autant qu'il n'était pas capable d'admettre lorsqu'il s'était trompé.

" - Je n'en sais peut-être rien vous avez raison, mais il suffit de voir déjà la relation que nous avons pour pouvoir juger, même si je ne m'appuie pas sur elle, mais plutôt sur les dires de quelqu'un qui vous connaît, bien mieux que moi."

Quand Sasha était venu un jour à la maison des Berenson, il était tombé sur Tom, Joshua n'était pas là, du coup ça leur avait permis de discuter un peu tous les deux, et notamment d'Alastair. Tom avait les mêmes propos que Sasha, et c'était son propre fils, donc il le connaissait bien mieux que ce que Sasha pouvait apercevoir quand il passait la porte de cette maison.

" - Mais je ne vous ai jamais jugé sur votre physique ou autre, je suis bien placé pour savoir que ce n'est pas parce qu'on a une gueule d'ange qu'on en ai un."

Il avait été bien trop échafaudé de ce côté quand il s'était fait trompé alors qu'il lui aurait donné le bon dieu sans confession. Avec une belle gueule ne fait pas tout, tout comme en avoir une sale ne signifie pas qu'on traine de des affaires louches. Il avait dépassé ce préjugé depuis longtemps.

Pourquoi Sasha se rendrait-il à ce fameux club dont Alastair parlait ? Est-ce qu'il lui devait quelque chose ? Non. Mais comme l'homme avait fait un pas vers lui, il allait faire l'effort d'en faire un second dans la même direction en acceptant ce rendez-vous. Il ignorait ce qu'il allait y trouver ou même y voir et la vérité c'est qu'il n'attendait rien de cette entrevue entre eux. Par correction, Sasha prit le papier et le lut rapidement, il ne connaissait pas l'adresse, ni même le nom du club, mais il allait bien rapidement savoir de quoi il s'agissait dans les prochains jours.

" - Je me répète parce que vous ne semblez pas comprendre que ce gosse n'a jamais voulu voir faire de mal, vous décevoir ou autre. Il a simplement beaucoup de difficultés à gérer sa propre vie, à trouver de nouveaux repères et à assumer qui il est réellement, et c'est peut-être de ça dont il a peur. Il ne se confie que très rarement, alors si vous voulez un seul conseil, soyez patient, ça finira par payer, mais ça vous devez déjà le savoir avec les autres gosses."

Sasha avait mis plusieurs heures avant d'entendre le son de la voix de Joshua, et il était heureux qu'il puisse enfin lui adresser la parole, depuis, ils ne s'étaient plus quitté tous les deux.

" - À bientôt."

Sasha allait pouvoir discuter un peu avec Joshua, ça ne lui fera pas de mal, mais en aucun cas il allait le mêler à la discussion qu'il venait d'avoir avec Alastair. En revanche, pour ce qui est monter sur le ring, même s'il n'importe que peu d'importance à sa vie, qu'il peut se permettre de se mettre en danger en montant sur le ring au risque de se blesser et d'aggraver son état de santé.