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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 unfortunately, you're right (laszlo)

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MessageSujet: unfortunately, you're right (laszlo) (#)   unfortunately, you're right (laszlo) EmptyLun 10 Juil - 21:38

how deep is your love
LASZLI - La raison ne defend pas la tristesse, mais elle en modere l'exces. so please, help me,
reassure me, love me.



J’aurai du le savoir, ça devais tomber sur moi. En fait, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. C’était trop beau pour être vrai, un bébé en bonne santé après autant de mois passés à se droguer, a fumer et a boire. Mon bonheur était trop grand pour que ça puisse durée. J’ai arrêté trop tard, j’aurai du m’y prendre plus tôt et je le sais. On m’a prévenu. Laszlo l’avait dit, et moi, j’avais ris et je me sentais même fière après mon dernier rendez-vous chez le gynécologue. Mais ce jour là, elle ne pouvait pas voir le problème. Hier par contre, quand je m’y suis rendue, seule, le sourire aux lèvres, attendant avec impatiente d’entendre battre le cœur de mon enfant, tout a changé. Son cœur bat, son corps est formé mais en lui, rien ne fonctionnera à la naissance. La drogue fait des ravages et c’est mon enfant qui en paye les prix. Son cerveau, il ne se formera jamais. Et sans ça, il ne pourra jamais vivre. Le médecin m’a déjà prévenu, je dois aller au bout de la grossesse, attendre qu’il sorte pour ensuite attendre sa mort. Il vivra quelques minutes, mais ensuite son cœur arrêtera de battre, n’ayant rien pour le contrôler. Je pourrais le tenir dans mes bras, mais ensuite, il me sera enlevé pour l’emmener à la morgue. Je regrette chacun de ces derniers mois où mon addiction a prit le dessus sur ma conscience. Plus de retour en arrière, c’est impossible. J’ai tué mon bébé, je suis responsable, je ne pardonnerai jamais cette erreur.

Seule dans mon appartement, tout me dégoutait. Je n’avais envie de rire, pas même un petit rail. Pourtant, je n’ai plus rien a perdre, mon enfant n’a déjà pas d’avenir. Pourtant, je me sens tellement coupable que reprendre de la poudre me ferait me sentir plus mal que je le suis déjà. Je ne veux pas être une mère encore plus détestable que je le suis déjà. Ce petit-être dont le cœur bat en moi mourra au moment même ou je le mettrai au monde. Je réfléchis, je pleure, j’ai envie de mourir. Mon reflex revient toujours à la même personne, celui qui est là pour moi depuis pas mal de temps. Même si son jugement est difficile, au moins lui a eu raison de me traiter de cette manière. Aussitôt je lui envois un message, avouant que depuis le début, il a raison. Il ne répond pas de suite et je m’agace. Je me lève, cherche toute trace de drogue dans mon appartement, et il y en a. Sous le canapé, dans le four microondes, sur les rebords des fenêtres, dans la douche. J’en ai partout, mais je ne veux plus en voir. Du moins pas aujourd’hui, du moins pas tant que cet enfant vit en moi. Tout est dans la poubelle, je la ferme avec une lueur de soulagement. C’est la première fois que je fais un pas en avant comme celui-ci par rapport à la drogue. Dix ans derrière moi en une nuit.

Perchée sur mon canapé, j’ai besoin de tout repenser chez moi. Qu’est ce qui s’est passé pour ma vie déraille à ce point. Sur le point professionnel je réussis plutôt bien mais ma vie privée par en live depuis mon départ de New York. La rupture avec Ziggy avait été si dure, je ne suis même pas sûre de m’en être remise. Je suis coupée de mes pensées lorsque la sonnette de mon appartement résonne dans mon grand et vide loft. Je me lève, posant mes mains sur mon ventre quelques secondes, mais ne me laissant pas pleurer une nouvelle fois. Je regarde par le Judas et je suis surprise de découvrir Laszlo derrière ma porte. Un sourire se dessine doucement sur mon visage, enfin quelque chose qui me fait chaud au cœur depuis hier. J’ouvre, son visage est toujours fermé. Est ce qu’il a comprit ? « Laszlo.. je ne pensais pas que tu.. je suis contente que tu sois là. » Dis-je de nouveau, comme si seul sa présence pouvait me réconforter. En tout cas en ce qui concerne mon enfant, il est le seul a me rassurer et me remettre à ma place. « Entre, je t’en prie. » Lui proposais-je avant de me décaler pour qu’il fasse son entrée dans mon loft. J’inspire un grand coup, luttant pour ne pas fondre en larmes dans ses bras.
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MessageSujet: Re: unfortunately, you're right (laszlo) (#)   unfortunately, you're right (laszlo) EmptyLun 24 Juil - 21:59


unfortunately, you're right.
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« Laszlo, tu avais raison. Tout est de ma faute. » Ce message, affiché sur mon téléphone, ne laisse rien présager de bon. Étant au sport lorsqu'il est arrivé, j'y réponds avec un peu de retard. À croire que la jeune femme m'en veut, car depuis, c'est-à-dire trois jours, je n'ai plus de réponses. Je suis dans le flou le plus total et bien sûr, comme une personne normale, je commence à me faire des films. Tout est possible, elle peut très bien avoir merdé, avoir fait quelque chose qu'elle regrette ou alors, elle commence à réaliser le mal que peut lui faire la drogue. Je prie pour que la dernière option soit la bonne et qu'elle décide d'arrêter. Étant sans nouvelle, je décide qu'une fois mon boulot terminé, j'irais lui rendre visite. Elle arrive peut-être à rester silencieuse, mais moi je ne peux pas rester comme ça, à ignorer ce qu'elle voulait me dire à la base. Pas de chance pour moi, le jour où je décide d'aller la voir, c'est un jour où il y a une réunion à l'école et forcément, cela repousse ma visite. Surtout que les parents de mes élèves sont généralement inquiets, à poser une multitude de questions. Leurs enfants sont petits et ils aiment savoir si tout se passe bien, s'ils arrivent à passer une journée loin d'eux. Je suis sûr que dans le fond, ils aimeraient que je leur dise que non et pourtant.. les enfants sont généralement contents de se retrouver avec leurs copains/copines. Bref. Une fois débarrassé d'eux, j'envoie un message à Edwy pour le prévenir de mon retard et je me hâte, en vélo, à me rendre chez mon amie. Je ne suis pas venu souvent, jamais même, elle m'a simplement donné son adresse un jour, au cas-où. Je ne pensais pas que cela arriverait un jour et pourtant, me voilà face à sa porte, à attendre qu'elle vienne m'ouvrir.

« Laszlo.. je ne pensais pas que tu.. je suis contente que tu sois là. » Je ne suis pas forcément d'accord avec le mode de vie qu'elle a, mais elle semblait vraiment besoin, je n'allais pas la laisser seule face à tout ça. « Entre, je t'en prie. » Je souris légèrement en m'avançant un peu dans son appartement, essayant ainsi d'en tirer un de sa part, mais cela semble bien compliqué et je comprends donc rapidement qu'il y a quelque chose de grave la-dessous. J'aurais dû m'en douter, au moment même où j'ai reçu le message de sa part. J'aurais dû venir à ce moment-là et pourtant, j'ai attendu un peu, attendu une réponse qui n'est finalement jamais venue. « Ça va Sulli ? » Cette question est complètement idiote et je m'en rends rapidement compte. Son visage me cri que non, son corps tout entier aussi. Je baisse alors le visage, avant de reprendre. « Qu'est-ce qu'il se passe ? Tu m'as envoyé un message un peu flippant et après ça, tu ne répondais plus. » C'est le genre de choses qu'il ne faut pas faire, pas quand on tient aux personnes à qui on envoie un message en tout cas. Car hormis les faire flipper, ça ne fait pas grand-chose. « Tu m'as fait peur.. » Son message était rempli de désespoir, un désespoir que je n'ai peut-être pas bien cerné et qui sait, elle aurait très bien pu faire une connerie avant que je débarque ici. « Je suis là si tu as besoin de moi, tu le sais, n'est-ce pas ? » Nous savons tous les deux que nos avis divergent et pourtant, si elle a besoin d'aide, pour le bébé ou pour quoique ce soit, je serais là. La laisser galérer n'est certainement pas la chose à faire.


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MessageSujet: Re: unfortunately, you're right (laszlo) (#)   unfortunately, you're right (laszlo) EmptyMer 26 Juil - 21:24

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LASZLI - La raison ne defend pas la tristesse, mais elle en modere l'exces. so please, help me,
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Je ne peux dire combien je suis soulagée de la voir débarquée chez moi. Lorsqu’il avait répondu a mon message, je n’avais eu le courage de lui dire le problème par l’intermédiaire de nos téléphones. Et puis il ne m’avait pas recontacté, alors j’avais pensé qu’il ne me viendrai jamais, peut-être saoulé par mes problèmes. Mais qu’il sonna a ma porte, alors que je touchais le fond dans mon appartement, un semblant de plaisir me traversa, mais qui partit aussitôt quand je repensais à la nouvelle apprise il y a peu de temps. Mon enfant, condamné à ne jamais vivre dans le même monde que moi, et cela par ma faute. Par la faute de sa propre mère, celle qui doit prendre soin de lui. Ma petite fille, que je ne pourrais jamais pomponner. Il entre doucement dans mon appartement, et tout de suite, il me pose une question.  « Ça va Sulli ? » Demande-t-il immédiatement, mais je n’ai pas le courage de lui répondre, et au fond de lui il sait que non, ça ne va pas. Je ne l’aurai pas fait venir pour rien. « Qu'est-ce qu'il se passe ? Tu m'as envoyé un message un peu flippant et après ça, tu ne répondais plus. » Je baissais les yeux quelques secondes. C’est vrai que mon message n’était pas explicite et je n’avais pas donné plus de détails, pensant qu’il ne les voulait pas. « Pardon, j’avais peur de te déranger. » Dis-je simplement pour me justifier. « Et ça ne se dit pas par message.. » Ajoutais-je, les larmes montant presque a mes yeux, mais j’essaye de le cacher, pour ne pas qu’il flippe plus. « Tu m'as fait peur.. » Continue-t-il, et je remarque pour la première fois combien il peut s’inquiéter pour moi. Je ne pensais pas du tout qu’il pourrait avoir ce genre de sensation à mon égard. Nous nous voyons souvent depuis qu’il sait pour mon bébé, mais c’est toujours très froid entre nous, parce qu’il savait déjà que les choses finiraient ainsi. « Je suis là si tu as besoin de moi, tu le sais, n'est-ce pas ? » Dit-il et je fais un semblent de sourire pour le rassurer, hochant la tête pour lui répondre. Je veux lui dire mais pas dans l’entrée froide de mon loft. « Viens. » Dis-je en allant rejoindre le salon pour m’asseoir sur le canapé. Je tiens mon ventre en m’asseyant, parce que jusqu’à l’accouchement et la mort de ma petite fille, je vais devoir la porter en moi. « Ma petit fille.. ça ne va pas.. » Ais-je juste le courage de dire. Je ne veux pas faire durer le suspense mais j’ai du mal a prononcer les mots entendus il y a quelques jours. C’est la première fois que je vais les dire. « Elle ne vivra jamais.. je l’ai tué. » dis-je, me sentant coupable jusqu’à la fin de ma vie. Je ne fais que me demander comment je vais pouvoir vivre avec ce poids sur mes épaules, cette honte et ce désespoir. Je regrette tant mon comportement. « Son cerveau ne s’est pas développé, et ne le fera jamais.. a sa naissance, elle ne vivra que quelques minutes. » Ais-je enfin le courage de lui dire, parce que d’un coté, j’en ai besoin. Mais mes émotions reprennent le contrôle et je m’effondre en larmes devant mon ami, chose que je ne voulais vraiment pas faire, mais j’ai trop de mal à me retenir. Je n’ai pas d’excuse, je ne mérite même pas la compassion ou l’aide de Laszlo, j’ai presque envie qu’il parte. « Pardon. » Dis-je en attrapant un mouchoir pour essayer mes larmes coulantes.
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MessageSujet: Re: unfortunately, you're right (laszlo) (#)   unfortunately, you're right (laszlo) EmptyVen 11 Aoû - 21:17


unfortunately, you're right.
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Le message de la brune m'a fait peur et pourtant, j'ai mis du temps pour venir la voir. Non pas que je n'en avais pas envie, mais je pensais qu'elle finirait par répondre et mon emploi du temps n'a pas aidé. Maintenant que je suis là, je compte bien avoir des réponses à mes questions. « Pardon, j'avais peur de te déranger. » Je soupire légèrement en oscillant la tête de droite à gauche. C'est vrai que je n'ai pas toujours été des plus accueillants avec elle et pour cause, elle vient du monde de la drogue, mais cela ne veut pas dire qu'elle me dérange. Si c'était le cas, je ne serais pas là aujourd'hui et j'espère bien qu'elle le comprend. « Et ça ne se dit pas par message.. » Plus les mots sortent de sa bouche, plus je suis intrigué par ce qu'elle a à me dire. Visiblement, et non pas seulement avec ses propos, la jeune femme ne va pas bien. Cela est certainement, très probablement dû même, à ce qui la ronge. « Viens. » Dit-elle en m'invitant à m'avancer dans son appartement. Je ne cherche pas à la brusquer, alors je me contente de la suivre. Elle s'installe dans le canapé et j'en fais autant. Mon regard se pose ensuite sur elle et j'attends. C'est à elle de parler, pas à moi et même si cela peut prendre du temps, je préfère attendre qu'elle se lance plutôt que de la forcer. « Ma petite fille.. ça ne va pas.. » Je pourrais me contenter d'un ''je te l'avais dit'', mais pour qui est-ce que je passerais ? Elle n'a clairement pas besoin de cela et puis, ce n'est peut-être pas lié à ce que je pensais. Après tout, je ne suis pas un professionnel des fœtus, il doit certainement y avoir une multitude de complication. « Elle ne vivra jamais.. je l'ai tué. » Mon coeur se sert à ces mots. C'est dur à attendre, mais certainement pas autant que le dire. Je grimace légèrement et me rapproche d'elle, gagnant quelques centimètres sur le canapé. « Son cerveau ne s'est pas développé, et ne le fera jamais.. à sa naissance, elle ne vivra que quelques minutes. » La jeune femme ne tient plus, elle éclate en sanglots. Je me sens comme impuissant et pourtant, j'aimerais faire beaucoup pour elle. Elle me paraît si seule, si perdue et ne pas voir son enfant vivre quand elle accouchera, ça ne doit que faire empirer les choses. « Pardon. » Dit-elle et cela me fait rire. Ce n'est pas de la moquerie, loin de là même. Mais disons que je suis celui qui aurait dû dire cela. Pas elle. « Tu n'as pas à t'excuser Sulli. C'est normal de réagir ainsi. » J'ajoute ces mots, alors que l'une de mes mains se glisse dans son dos. « Je suis désolé, vraiment désolé. » Elle a su me montrer qu'elle voulait cet enfant, qu'elle aurait été prête à tout pour elle, alors ça me blesse de la voir ainsi et de savoir que tous ses rêves de familles se sont écroulés d'un coup. « Je sais que tu aurais tout fait pour elle. » Je souris légèrement, espérant provoquer la même chose chez elle, même si ça doit être difficile. Puis je rapproche un peu plus mon visage du sien et dépose un tendre baiser sur son front. « Je suis là si tu as besoin, d'accord ? » Elle ne doit pas l'oublier et surtout, elle ne doit pas hésiter. Sulli doit arrêter de se dire qu'elle va me déranger. Nous sommes amis et les amis sont là pour se soutenir.


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MessageSujet: Re: unfortunately, you're right (laszlo) (#)   unfortunately, you're right (laszlo) EmptyDim 20 Aoû - 18:41

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Les mots sortent plus facilement que je ne l’aurai pensé, et pour cause, je me sens en sécurité et entres bonnes mains lorsque Laszlo est ici. Même s’il n’a jamais approuvé mon comportement tout au long de ma grossesse, c’est lui qui a été le plus souvent présent pour le bébé et moi, et pour cela, je ne pourrais jamais assez le remercier. J’éclate en sanglot, lorsqu’enfin, tout est dit. Je ne veux même pas le regarder, j’ai peur de ce que je pourrais lire dans ses yeux. De la pitié, de la colère ou peut-être même de la honte, je ne préfère pas savoir. Je me sens si vulnérable face à lui, il voit des facettes de ma personnalité, que bien des personnes n’osent même pas imaginer chez moi. Ma carapace froide et sûre de moi tombe au moment même ou je pense à cet enfant. Maintenant que je l’ai perdu, je vois combien cette petite fille aurait apporté de la lumière dans ma vie. Mais on se rend toujours compte de l’importance des choses, une fois qu’on les a perdu. Les mains de mon ami se glissent dans mon dos comme pour ma rassurer, mais rien n’y fais, je n’arrive pas a calmer ses larmes qui coulent sur mon visage. Le chagrin ne cessera jamais. « Tu n'as pas à t'excuser Sulli. C'est normal de réagir ainsi. » Je hoche doucement la tête, mais je ne suis même pas sûr qu’il ne voit. Je m’excuse auprès de moi-même en réalité, je déteste tellement pleurer devant les autres. C’est un signe de faiblesse qu’on m’a toujours appris à cacher au fils des années. « Je suis désolé, vraiment désolé. » Dit-il sincèrement, me faisant presque chaud au cœur. J’avais tout fais pour lui prouver que cette grossesse irait bien et que ma fille serait heureuse. J’ai tellement honte d’avoir échoué. « Je sais que tu aurais tout fait pour elle. » Ajoute-t-il, et il a raison, il a su le voir. J’aurai tout fait pour cette petite fille, je passais déjà toutes mes nuits à préparer son arrivée, à m’imaginer notre vie a deux, heureuse. Je lui regarde doucement, hochant la tête. « Oui.. » Dis-je simplement, en essayant d’effacer le futur que je m’étais imaginée depuis quelques semaines. Il prend mon visage entre ses mains et embrasse tendrement mon front. Son geste me fait tellement plaisir. On se voyait souvent, mais nous n’avons jamais de moment de complicité amical comme celui-ci. Je lui souris légèrement, sentant mes pleurs se calmer grâce a sa merveilleuse réaction et a sa présence rassurante. J’attrape un mouchoir pour essuyer mes yeux, ou le maquillage avait formé des tâches noires en dessous. Je pose ma tête sur l’épaule de Laszlo, me calmant doucement pour retrouver mes esprits. « J’étais tellement heureuse et excitée à l’idée d’avoir cet enfant.. » Dis-je doucement, lui dévoilant vraiment ce que je ressens au fond de moi. Il le sait surement, mais j’avais besoin de lui dire réellement. Je repense à ce moment a sa chambre rose déjà peinte et décorée depuis quelques jours. Juste avant de savoir le sort de mon bébé. « Maintenant que je sais ça.. je me rend compte combien sa présence aurait été bénéfique dans ma vie. Une petite lueur de bonheur.. » Dis-je, mais m’arrêtant avant de parler de mon quotidien pas si joyeux. J’ai mon travail, mes amis, mais personnes quand je rentre chez moi. Je l’aurai aimé de tout mon cœur. « Comment je vais faire Laszlo ? » Demandais-je, en sachant très bien qu’il n’aurait pas la réponse a cette question. Personne ne l’a. Personne ne s’en remet. Personne n’oubli.
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MessageSujet: Re: unfortunately, you're right (laszlo) (#)   unfortunately, you're right (laszlo) EmptyLun 21 Aoû - 14:58


unfortunately, you're right.
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En quelques semaines, j'ai pu voir à quel point Sulli était prête à changer pour cet enfant qui grandissait doucement en elle, c'est bien pour cette raison que j'essaye de lui remonter le moral, de la soutenir et de lui montrer que même si j'étais contre sa consommation, j'étais de son côté pour ses choix concernant son bébé. « Oui.. » Dit-elle doucement. Je sais bien qu'aujourd'hui, elle est loin d'être la femme la plus forte, mais elle va devoir se relever de tout cela et se battre contre ses démons, alors dans un geste affectueux, je lui montre une nouvelle fois que je serais là pour elle. « J'étais tellement heureuse et excitée à l'idée d'avoir cet enfant.. » C'est le cas de le dire, elle était même ravie de me donner tord lors de sa dernière échographie. Je n'ai jamais douté de ses capacités à être mère, mais seulement de sa vie à côté, celle liée à la drogue et si je ne l'avais pas mise en garde contre cela, je pense que je m'en serais voulu toute ma vie. « Maintenant que je sais ça.. je me rends compte combien sa présence aurait été bénéfique dans ma vie. Une petite lueur de bonheur.. » Elle a réussi à voir cela et c'est une bonne chose, mais maintenant, elle ne doit pas baisser les bras. Que sa petite fille voit le jour ou pas, son nouvel état d'esprit doit rester le même. « Comment je vais faire Laszlo ? » Je grimace légèrement, bien conscient qu'aucune de mes paroles ne sera suffisante pour la rassurer et pour lui remonter le moral. « Ça va être difficile, mais tu vas devoir passer au-dessus Sulli. » Elle a perdu quelqu'un et c'est difficile, j'en ai bien conscience, j'ai vécu la même chose il y a plusieurs mois, même s'il ne s'agissait pas de la même relation avec la personne disparue. Mais c'est toujours comme cela. Une fois que la personne est partie, il faut avancer, il faut prendre ou plutôt reprendre sa vie en main et continuer pour elle, pour lui montrer que sa perte n'est pas vaine, qu'on ne se laissera pas mourir à notre tour. « Les accidents de grossesse sont des choses qui arrivent, tu n'es peut-être pas responsable de ce qui est arrivé. Mais tu vas devoir faire en sorte que cela ne se reproduise pas si tu décides de donner la vie à un autre moment de ton existence. » Nous savons tous les deux à quoi je fais référence, néanmoins, il est important que je mette des mots plus précis sur mes pensées et c'est bien pour cela que je continue. « Tu dois faire en sorte que les choses changent. » Ça sera difficile au début, certainement plus que si sa petite fille venait au monde, mais elle doit faire ce qu'elle aurait fait avec sa fille dans ses bras. « Tout d'abord, tu dois arrêter la drogue. Ça ne sera pas facile, j'en ai bien conscience, mais je serais là pour toi, d'accord ? » Je tente un petit sourire, comme pour la rassurer et lui dire qu'avec moi, ça sera plus facile. Je reprends ensuite son visage entre mes mains et l'oblige ainsi à me regarder dans les yeux. « Ensemble, on va y arriver, je te le promets. » Elle est venue chercher mon aide, il est hors de question que je la laisse tomber.


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MessageSujet: Re: unfortunately, you're right (laszlo) (#)   unfortunately, you're right (laszlo) EmptyLun 4 Sep - 20:47

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D’un coté, ça me faisait tellement de bien de pouvoir parler de cette épreuve avec quelqu’un et surtout avec Laszlo. Il est le seul à me soutenir a sa manière depuis le début de ma grossesse. Evidement, il voyait d’un mauvais œil mon comportement immature qui mettait en danger la vie de mon enfant. Et j’en paye aujourd’hui le prix. Si seulement j’avais pu me raisonner, ou écouter les conseils de mon ami plus tôt, nous n’en serions aujourd’hui pas là. « Ça va être difficile, mais tu vas devoir passer au-dessus Sulli. » Dit-il doucement, alors que je lui demandais quelque chose dont la réponse ne sera jamais descriptible. Ça sera dur, mais je vais devoir vivre tout de même. Vivre avec la vie de cette enfant sur ma conscience, vivre en imaginant chaque jour le futur que j’aurai pu offrir a cette petite fille. J’aurai surement besoin de lui.. pour avancer. « Les accidents de grossesse sont des choses qui arrivent, tu n'es peut-être pas responsable de ce qui est arrivé. Mais tu vas devoir faire en sorte que cela ne se reproduise pas si tu décides de donner la vie à un autre moment de ton existence. » Il essayait de trouver les mots pour me rassurer, pour que je ne culpabilise pas, mais je sais qu’au fond, mon comportement y est pour quelque chose. « Tu as peut-être raison.. » Dis-je simplement, même si a l’instant même je n’y pense pas vraiment. Aujourd’hui, je ne pense qu’à elle, celle petite que je porte encore en moi. « Tu dois faire en sorte que les choses changent. » Reprend-t-il et je sais de quoi il veut parler. La drogue, je dois la rayer de ma vie. « Tout d'abord, tu dois arrêter la drogue. Ça ne sera pas facile, j'en ai bien conscience, mais je serais là pour toi, d'accord ? » Je hoche la tête, parce que je suis tout a fait d’accord. Cette grossesse et cet accident m’ont fait prendre consciente que mon addiction finirait par totalement gâcher ma vie. « Ensemble, on va y arriver, je te le promets. » Je souris légèrement parce que je vois qu’il veut m’aider et qu’il sera là pour moi. Il me sourit aussi et ce sourire me donne une force incroyable. Faut dire que je n’ai pas l’habitude de voir son visage ainsi. J’en suis heureuse. Étrangement j’ai l’impression que lui peut me comprendre mieux que personne. Je me redresse doucement pour regarder mon ami, le sourire ayant reprit le contrôle de mon visage. « Je dois essayer.. » Dis-je, baissant doucement les yeux, imaginant les épreuves qui vont venir. « Mais je vais avoir besoin d’aide, tu voudras bien être là ? » Demandais-je, espérant au plus profond de moi qu’il ne me laissera pas tomber maintenant. Il peut me donner la force qui m’a toujours manqué pour arrêter de me droguer. J’essuyais mes yeux maintenant secs et inspirais un grand cou. Je voulais déjà me remettre en route vers un avenir meilleur, au coté de mon ami. « Excuse moi, tu veux boire quelque chose ? Je ne t’ai même pas proposé quand tu es arrivé.. » Dis-je simplement en me levant, cherchant surtout a occuper mes mains. Je ressentais, après cette séance d’émotion, une grande envie de prendre un petit rail, ou de me rouler un petit joint. En même temps.. Je ne peux pas arrêter d’un coup. Je vais cherche un rafraichissement pour mon ami et moi et vient de nouveau m’asseoir a ses cotés. « Je ne pourrais pas arrêter d’un coup tu sais.. » Dis-je a nouveau, consciente que stopper nette ma consommation de drogue sera beaucoup trop dur, surtout dans la situation dans laquelle je me trouve. En même temps, même si mon bébé ne vivra jamais, elle est encore dans mon corps. « Mais de toute façon, je ne pourrai pas retoucher à la drogue avec ma petite fille en moi.. » Ajoutais-je alors que je sentais mes larmes monter de nouveau, comme chaque fois que je pensais à mon enfant.
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MessageSujet: Re: unfortunately, you're right (laszlo) (#)   unfortunately, you're right (laszlo) EmptyVen 29 Sep - 21:52


unfortunately, you're right.
feat. sulli & laszlo

« Tu as peut-être raison.. » J’ai assisté à six grossesses et je sais que ma mère a toujours paniqué concernant le fait qu’il pouvait se passer quelque chose et pourtant, elle n’a jamais touché à de la drogue, pas pendant ses grossesses en tout cas. Alors peut-être que cela a contribué à l’accident de Sulli, mais ce n’est peut-être pas à l’origine de tout cela. Et puis de toutes manières, même si je le pensais, je ne pourrais pas le dire à la jeune femme. Je suis ici pour lui venir en aide, pas pour l’enfoncer. Car concrètement, c’est uniquement ce dont elle a besoin et vu la question qu’elle me pose, je comprends que je ne me trompe pas là-dessus. J’essaye donc de trouver des solutions, de lui redonner un minimum le sourire, car même si cette épreuve est dure, elle va devoir se relever et continuer à vivre. « Je dois essayer.. » Je hoche la tête, un timide sourire sur les lèvres. C’est peut-être beaucoup lui demander, mais elle va devoir se relever rapidement. Broyer du noir n’arrangera aucunement son cas. « Mais je vais avoir besoin d’aide, tu voudras bien être là ? » « Bien sûr. » Je n’ai pas forcément été très emballé à l’annonce de sa grossesse, mais je ne vais pas la laisser tomber, cela ne me ressemble pas. « Excuse moi, tu veux boire quelque chose ? Je ne t’ai même pas proposé quand tu es arrivé.. » Je rigole légèrement. J’ai l’impression de faire face à deux Sulli différente. Mais en réalité, il n’y en a qu’une, une seule qui tente de faire bonne image. « Non, ça va. Ne t’en fais pas pour moi. J’ai bu quelque chose avant de venir ici. » Je ne veux pas qu’elle se sente coupable de quoique ce soit, surtout pas d’être une mauvaise hôte. C’est plutôt moi qui serait mauvais de lui reprocher cela. N’ayant rien à aller chercher, la jeune femme reste assise à côté de moi et rien qu’en la regardant, je remarque que ça fuse dans sa tête. Elle pense à beaucoup de choses et certainement qu’une bonne partie d’entre elles sont tournées vers sa fille. « Je ne pourrais pas arrêter d’un coup tu sais.. » Je hoche la tête. Elle ne parle pas à n’importe qui. Je connais les personnes comme elle, je les ai fréquenté durant de nombreuses années. Je sais que c’est difficile de s’arrêter d’un coup, c’est d’ailleurs pour cette raison que c’est une mauvaise chose de se droguer. On ressent toujours le besoin de consommer, encore et encore, comme si toute notre vie en dépendait. « Mais de toute façon, je ne pourrai pas retoucher à la drogue avec ma petite fille en moi.. » C’est difficile pour elle, ça se sent et ça me fait de la peine. « Tu ne peux pas rester seule Sulli. » Il lui faut une surveillance quotidienne. « On aura beau retourné tout ton appartement pour jeter toute la drogue que tu peux avoir ici, rien ne t’empêchera d’en acheter d’autres. » Elle sait où en acheter, alors s’il lui prend l’envie d’en avoir, elle n’aura aucun problème à en trouver. « Tu dois peut-être trouver cela excessif, mais tu es accro et seule, tu n’arriveras pas à t’en sortir. » Mon regard s’ancre dans le sien. J’espère bien qu’elle sait que si je lui dis cela, c’est simplement pour lui venir en aide, pas pour lui faire du mal. « Tu as quelqu’un de ta famille qui pourrait venir ici ? Ou qui pourrait t’héberger ? » Sulli doit avoir l’impression d’avoir perdu dix ans, d’être redevenue mineure, mais pour moi, c’est la seule solution. « Je te proposerais bien de venir chez moi, mais je ne suis pas sûr que tu sois prête à supporter des enfants h24. » À cela s’ajoute le fait que j’ai peur que ce soit déplacé. Sulli et moi sommes amis, c’est certain, mais peut-être pas assez pour devoir vivre sous le même toit. Je ne sais pas à vrai dire, je l’ignore et seule la jeune femme pourra m’éclairer. Sur son ressenti, mais aussi sur ses envies. Après tout, elle a peut-être suffisamment confiance en moi pour me laisser l’occasion de l’aider plus qu’elle ne pourrait le penser.


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MACFLY
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