une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| et si on arrêtait un peu ? (noa) | |
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Auteur | Message |
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Riley Carvalho ONGLET 1 ○ âge : vingt-huit ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.
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○ inscrit le : 23/06/2016
| Sujet: et si on arrêtait un peu ? (noa) (#) Lun 10 Juil - 23:45 | |
| ≈ ≈ ≈ {et si on arrêtait un peu ?} crédit/ tumblr ✰ noa. En ce moment, je fais mon maximum pour commencer le boulot tôt et pour le finir tard. Je n'ai pas la tête pour sortir, pour traîner et pour croiser du monde. Au grand malheur de ma grand-mère qui, en m'hébergeant, doit faire face à mes différentes humeurs. Je fais cela pour elle aussi, pour elle et pour mon grand-père. Après ma séparation avec Azel, je n'avais nulle part où aller, hormis chez mes parents bien sûr et comme il était hors de question que cela arrive, ils m'ont gentiment proposés de venir loger chez eux le temps que je trouve autre chose. Je ne pourrais jamais les remercier assez pour cela et j'ai bien de la chance, ils font tout pour que la cohabitation marche du tonnerre. Ils ne me demandent rien, même si cela ne veut pas dire que je ne fais rien et en retour, je fais tout pour que ma présence ici passe inaperçue. Je fais de mon mieux aussi pour participer aux tâches ménagères, l'inverse ne me correspond pas. Je ne peux pas venir vivre ici et leur demandé de tout faire. Ils ont toujours été là pour moi et c'est donc normal que j'apporte un peu d'aide. Par exemple, quand je ne travaille pas le matin ou alors que je commence plus tard et qu'ils sont partis faire quelques courses, je m'occupe de passer l'aspirateur dans la maison. Ce n'est pas beaucoup, mais je sais bien que ce petit geste leur fait plaisir. Ce soir, il n'est pas question de cela. D'ailleurs, en rentrant, je ne les verrais pas. Ma grand-mère a acheté des billets pour un concert en secret et les a offerts à mon grand-père pour leur anniversaire de mariage. Ce concert, c'est ce soir, alors en sortant du boulot, je décide d'aller à la supérette pour m'acheter de quoi grignoter. Rien d'extraordinaire, juste assez pour combler la faim que je commence à ressentir. Je pousse la porte de la boutique et me dirige directement au fond, où se trouvent les plats cuisinés. Je connais plutôt bien la supérette, j'ai l'habitude d'y venir pour acheter deux-trois bricoles à chaque fois. Après plusieurs minutes d'hésitation, mon choix se porte sur les lasagnes, un choix peu raisonnable, mais tant pis. En me retournant pour partir dans un autre rayon, je manque de peu de rentrer dans quelqu'un. Quand je relève le visage, mon regard se pose sur la jeune femme. « Salut. » Noa. Celle qui a longtemps été ma meilleure amie, celle dont j'ignore notre relation au jour d'aujourd'hui. « Je suis juste venue acheter ça. » Dis-je en lui montrant le paquet. Je n'ai pas envie de l'embêter avec mes histoires, d'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je lui ai dit cela. « Nous ne sommes pas obligées de faire ça. Je m'en vais, tu t'en vas et c'est bon. » La dernière fois que j'ai essayé de lui parler, par SMS, elle m'a laissé plusieurs jours sans réponse. J'en ai rapidement conclu qu'elle ne voulait pas me parler, même si j'étais prête à mettre derrière nous l'histoire avec Declan, mais soit, il en est ainsi, je ne peux pas choisir à sa place les personnes à qui elle veut parler. _________________ girls
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: et si on arrêtait un peu ? (noa) (#) Mer 12 Juil - 12:36 | |
| Je n’ai plus de vie sociale depuis que je suis rentrée de l’hôpital. Je reste enfermée à la maison. J’imagine même pas croiser le regard de quelqu’un. Je fais des cauchemars toutes les nuits. Dans la journée aussi. C’est dément. Je contrôle plus rien, ni mon esprit, ni mon corps et c’est insupportable. Toutes les victimes doivent ressentir cela, je suppose, ce n’est pas réconfortant pour autant.
Je suis obligée de sortir. Je dois refaire mon stock de tampons hygiéniques et je me vois mal demander à Kenzo. Il le ferait rien que pour me rendre service, mais ce ne serait pas correct de ma part. Depuis ce matin, je me dis que je dois mettre le nez dehors, mais je n’y parviens pas. J’ai attendu que le soir vienne. Entre chien et loup, tous les chats sont gris, j’ai enfilé un sweet gris et rabattu la capuche sur mon front. Je tremble rien qu’à l’idée de croiser quelqu’un que je connais, qu’il me demande comment je vais, où j’étais passée. Je porte encore les marques de l’agression, des ecchymoses toujours pas cicatrisées. J’ai forcé sur le maquillage pour masquer mon oeil amoché, j’ai cerné l’autre du même noir intense. Sans pour autant effacer la totalité des bleus sur ma joue. Encore moins ma lèvre qui garde une trace de la fente qui l’a gonflé durant plusieurs jours. Je suis okay pour le casting de Walking Dead. Je fais un malheur en mode zombie.
J’ai prévu un passage éclair, le rayon, la caisse et adieu monde des vivants. Sauf que dès que j’ai mis le pied dans la supérette, le type qui approvisionne le rayon fruits et légumes m’a repéré. Il me suit. Je vais pas braquer le magasin, pov’tache ! Même si j’ai le look et le comportement... Nous voilà à jouer à cache-cache dans les rayons. Je n’ai pas envie qu’il me voit faire mon stock, j’ai juste envie de m’en aller au plus vite. C’est mort ! J’aurais dû bifurquer vers les produits ménagers plutôt que celui des plats cuisinés. Reagan. Et le pire, c’est que je me suis figée sur place, permettant à l’employé de me rejoindre posant son regard sur mes bras chargés comme si je berçais un bébé. Au secours Reagan !
En clair la situation est complètement tordue. Elle a entre les mains de quoi s’alimenter pour un repas, j’ai dans les miennes des protections intimes pour tenir pendant un an. Ouais, j’ai vidé le rayon dans mon empressement à esquiver la filature. Elle me voit. Je lui souris. Je suis une miraculée, malgré les coups aucune dent n’a pris la fuite. Il me regarde. Toi, je te mords, tu les as vu mes crocs ? Le vendeur : «Vous cherchez quelque chose ?». Elle : «Nous ne sommes pas obligées de faire ça. Je m'en vais, tu t'en vas et c'est bon.». Casse-toi, non, lui, toi, désolée... merde ! — Non merci, j’ai trouvé ce queeuuuhhhh... j’ai besoin. Regard furtif à ma brassée de... Dégage le survivant de la mort qui marche ! — Salut Reagan. Et... ben... est-ce que tu vas bien ? Ils sont bons. Cette marque, j’ai déjà goûté, ils sont bons. J’hausse les épaules. C’est nulle comme réplique. — J’ai merdé encore ? Mon dernier sms lapidaire ? — Je suis désolée. Toute la tristesse du monde sur mes épaules.
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| | | Riley Carvalho ONGLET 1 ○ âge : vingt-huit ans, depuis le dix-sept juin dernier.
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| Sujet: Re: et si on arrêtait un peu ? (noa) (#) Jeu 13 Juil - 22:38 | |
| ≈ ≈ ≈ {et si on arrêtait un peu ?} crédit/ tumblr ✰ noa. Noa est bien la dernière personne que je pensais croiser ici. Quoique, elle doit rivaliser avec Azel. Mais une chose est sûre, ma surprise, ainsi que ma joie de la voir ici, ironiquement, se lisent sur mon visage. La meilleure des choses à faire, c'est d'être direct et d'expédier au plus vite cette conversation embarrassante. Mais ça, c'était sans compter sur l'un des vendeurs qui décide de venir se joindre à nous. « Vous cherchez quelque chose ? » « Non merci, j'ai trouvé ce queeuuuhhhh... j'ai besoin. » Pour ma part, je me contente de hocher la tête de gauche à droite. « Salut Reagan. Et... ben... est-ce que tu vas bien ? Ils sont bons. Cette marque, j'ai déjà goûté, ils sont bons. » Les paroles de Noa s'enchaînent et je comprends donc qu'elle est aussi mal-à-l'aise que moi. Je la remercie de son avis par un simple et bref sourire. Je m'apprête à faire la même chose, mais en baissant mon regard sur ce qu'elle a dans les bras, je me dis qu'un tel commentaire de ma part n'arrangerait rien les choses. J'ai déjà connu ce moment-là, celui où tu es dans l'obligation d'aller à la supérette pour acheter des tampons et clairement, à chaque fois, j'ai envie de me cacher dans un trou lorsque je passe à la caisse. C'est comme si on balançait au visage du vendeur notre vie intime. « J'ai merdé encore ? » Je hausse légèrement les épaules. Ça dépend bien sûr du point du vue. Elle ne m'aurait pas laissé dans le silence durant plusieurs jours, les choses auraient peut-être été différentes. « Je suis désolée. » Je soupire et baisse la tête, gênée par tout cela et bien incapable de savoir quoi faire. « Tu as dit qu'on se recroiserait à l'occasion. C'est chose faite. » Je lui avais proposé de se retrouver en ville pour boire un verre, ou alors même un café si c'était l'alcool qui la dérangeait. Mais elle ne m'avait pas répondu. J'avais alors insisté, jusqu'à capituler quelques jours plus tard, alors que je n'avais pas encore eu de ses nouvelles. Elle avait fini par me répondre, plusieurs jours après et sans me proposer de remettre l'invitation que je lui avais proposée au goût du jour, non, juste comme quoi on se recroiserait un jour. Ce jour est aujourd'hui arrivé et vu comment elle semblait emballée par le verre, il est préférable que l'on en reste là. Nous sommes grandes, nous n'avons plus à faire semblant. Néanmoins, en posant mon regard sur elle, plus longuement qu'il y a quelques secondes, j'ai l'impression que quelque chose cloche. Quelque chose avec son visage. Je fronce alors les sourcils, hésitant à faire une remarque, je ne voudrais pas la vexer s'il s'agit simplement d'un changement de look. Mais je ne peux pas pour autant me sauver comme ça, nous nous sommes côtoyées durant plusieurs années. Malgré l'histoire Declan, je me suis toujours inquiétée pour elle et ce n'est pas prêt de changer. « Tout va bien ? » Dis-je simplement. Une question simple, qui reste vague. Elle aura alors le choix de s'étaler ou alors de répondre simplement par oui, non ou peut-être. _________________ girls
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| Sujet: Re: et si on arrêtait un peu ? (noa) (#) Sam 15 Juil - 1:22 | |
| Le vendeur nous lâche enfin. Je le vois se retourner plusieurs fois alors qu’il s’éloigne. Il va installer sa planque derrière la gondole des céréales pour vérifier qu’on ne subtilise pas une boite de conserve au passage. Avec ces bandes de petits jeunes qui trainent dans les rues et les allées de supermarché faut être prudent, ils font du trafic de dentifrice et tablettes de chocolat, n’est-ce pas, petit gars ? Même si je garde un oeil sur l’espion du pays des laitues, je réponds aux sourires de Reagan. Pas très naturel mon sourire, mais je n’étais pas préparer à la rencontrer et me lancer dans un papotage amical. Je ne sais pas ce que je dois faire. Je reste plantée au milieu du magasin comme une statue dans un parc. L’avantage, ici, il n’y a pas de pigeons pour vous piétiner. Reagan est encore moins loquace que moins. Elle me demande si tout va bien. Il suffirait de dire oui. Elle l’a précisé tout à l’heure, nous pouvons repartir chacune de notre côté. Un oui et c’est bouclé. C’est facile. Je paie mes boites et je rentre. Je m’enferme dans ma chambre. Je jette la clé. Est-ce que je vais bien ? Je secoue la tête. Non. Non, je ne vais pas bien. Je ne parviens pas à le dire, je me contente de le signifier d’un mouvement de tête. Au moins dix fois, vingt fois. Je suis comme ces chiens qu’on mettait dans le temps à l’arrière des voitures qui dodelinaient de la tête à chaque chaos de la route. Et ma route contient une crevasse énorme ! Ce n’est pas un hochement de tête, c’est un tremblement du corps qui maintenant dit non. Ce goût salé qui s’invite sur le bord de ma lèvre m’indique qu’une larme a coulé. Elle aussi dit que je ne vais pas bien. Il n’y a que ma voix qui est incapable de le faire. Je voudrais m’essuyer la joue mais j’ai les mains prises. Alors je penche le visage pour le faire avec mon épaule droite. J’ai parlé avec Gaby de ce qui s’est passé, mais avec Reagan, je suis dans le silence. Peut être parce que l’autre jour, c’est Kenzo qui était en jeu. Le préserver de cet accident de parcours. Là, il n’y a que moi. Seule. Paumée dans les cauchemars. Je lâche d’un coup toutes les boites que je tenais, elles tombent dans le bruit assourdissant du carton qui rebondit et s’entrechoque. Cela résonne dans ma tête. L’écho se fracasse sur les parois de mon crâne. Mon bras gauche tombe aussi, je le sens se balancer dans le vide tandis que ma main droite se colle sur ma bouche pour m’empêcher de crier. Non. Je me souviens comment on articule pour le dire. Pas le crier. Le dire. Je le murmure entre mes doigts pour que Reagan l’entende. Seulement, elle. Pas les clients qui se tournent dans notre direction surpris par les paquets de tampons qui roulent dans l’allée. — Non. Non, je ne vais pas bien. Je le sais plus que jamais.
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○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
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| Sujet: Re: et si on arrêtait un peu ? (noa) (#) Lun 24 Juil - 22:02 | |
| ≈ ≈ ≈ {et si on arrêtait un peu ?} crédit/ tumblr ✰ noa. Ma question est simple, la plus simple possible, enfin je pense et pourtant, la jeune femme prend du temps pour y répondre. Je suis loin de me douter qu’il y a quelque chose qui cloche, à mille lieux de me dire qu’elle a été enlevée. À côté d’elle, mes problèmes sont minimes, mais étant pour le moment gardé dans l’ignorance, je pense simplement qu’elle veut juste me garder hors de sa vie. Ce qui pourrait être compréhensible. J’ai été horrible avec elle, alors qu’elle n’était pas la seule coupable de l’histoire avec Declan, on l’était tous les trois d’ailleurs. Mais j’ai été blessée sur le coup et nos discussions après cet événement ont parfaitement reflété tout ça. Je m’en suis prise à elle parce qu’elle était une proie facile, parce qu’elle avait eu le courage de me dire la vérité et parce qu’elle voulait revenir vers moi pour arranger les choses. Je ne peux que comprendre son geste aujourd’hui. Néanmoins, son silence, ajouté aux messages qu’envoient son corps, je me dis qu’il y a autre chose. Seule elle peut me le dire, alors silencieusement j’attends. Si elle veut parler, tant mieux, sinon, tant pis. « Non. » Dit-elle après avoir lâché les boîtes qu’elle tenait dans les mains. « Non ? » Ce n’est pas ce que j’aurais dû faire, pas pour commencer en tout cas. J’aurais dû me baisser pour l’aider à ramasser ce qu’elle vient de lâcher, je pense que c’est assez humiliant pour elle, pas besoin de lui rajouter le calvaire de tout ramasser seule. Alors sans plus attendre, je pose mon carton sur l’un des congélateurs et je me baisse pour lui venir en aide. Je prends entre mes mains une partie de son stock de protections intimes et je lui tends en me relevant. Une fois le sol vierge d’objet, je plante mon regard dans le sien. « Qu’est-ce qu’il y a Noa ? » Encore une fois, la jeune femme peut très bien garder ça pour elle, comme elle semble le faire depuis quelques temps déjà. Mais il est important pour moi qu’elle sache que je serais là pour elle si jamais elle veut de moi. « Je sais bien que c’est difficile entre nous, mais tu peux me parler. J’ai été là pour toi et je le serais toujours. » Avec ma rupture, je ne suis pas sûre d’être l’épaule la plus réconfortante, mais je peux toujours lui offrir une oreille attentive et quelques conseils. Quand on est perdu, ça ne fait jamais de mal. « Je ne vais pas te juger, ou quoique ce soit que tu puisses craindre. » J’essaye de trouver une solution, des mots à mettre sur son silence. Je me demande si c’est mon comportement des derniers mois qui fait qu’elle a préféré gardé cela pour elle ou s’il y a autre chose. Seuls ses mots pourront m’aider à en découvrir un peu plus. _________________ girls
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: et si on arrêtait un peu ? (noa) (#) Jeu 27 Juil - 1:48 | |
| Reagan semble être surprise par mon “non” qu’elle répète. Je cherche à compléter ma réponse si laconique, quand je me rends compte que j’ai les mains vides. Je baisse la tête pour voir les boites au sol. Oh non ! Je regarde autour de moi et croise les yeux de curieux fixés sur ma personne et ma maladresse. Je me baisse pour effacer l’incident du sol de la supérette, qu’elle retrouve son calme habituel, que les badauds repartent vers les rayons, que nous cessions d’être l’attraction. Reagan se joint à moi pour la collecte. Nous avons réussi à récupérer toutes les boites. Il me semble, en tout cas. De nouveau face à face, elle veut comprendre pourquoi mon “non” aussi spectaculaire. Elle me rassure sur le lien qui reste entre nous. Je ne sais pas comment dire. Quel sont les mots pour décrire ce que j’ai vécu. Enlèvement, brutalité, coups, blessures. Des mots écrits dans un rapport de police. La partie humaine de ces mots, ce sont les sensations vécues. C’est elles que je voudrais exprimer et je n’y parviens pas. Je dois me contenter des agencements de lettres, mais je n’ai pas envie de faire un scrabble. Je retourne l’histoire. Je commence par la fin. C’est la partie la moins dure. — Je suis désolée de ne pas avoir répondu à tes messages. N’en sois pas fâchée, s’il te plait. Ils sont arrivés quand je n’avais pas moyen d’y répondre. Je suis désolée. Tellement. J’aurai préféré. Tellement préféré être avec toi, à boire un verre et discuter de tout et de rien. Que tu me racontes que ta vie est géniale avec ton amie. Peut-être que tu me la présenteras un jour. Mais c’était pas possible. J’espère que ça ne va pas encore tout casser entre nous. J’ai vraiment envie que... que ce soit comme avant. J’en ai besoin. T’as pas idée comme j’ai besoin de toi. Je n’avais pas le choix. Je ne pouvais pas répondre. Je prends une respiration. Soulagement. J’ai réussi à construire des phrases. J’ai tellement plus à lui dire. Ce n’est qu’un début. Nous avons une chance de tout recoller entre nous, effacer l’ardoise des querelles pour commencer à écrire de nouveau ensemble notre amitié. Je pourrai poursuivre le récit de la tragédie qui m'a frappé. — C’est à vous, Mademoiselle. Je tourne la tête. Un vieux monsieur me tend une boite. — Vous auriez dû prendre un panier. J’hoche la tête. J’articule difficilement un merci en esquissant un sourire gêné. Il a à peine tourner les talons que je fixe Reagan. — J’ai fait un séjour à l’hôpital.
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○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.
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| Sujet: Re: et si on arrêtait un peu ? (noa) (#) Jeu 10 Aoû - 12:50 | |
| ≈ ≈ ≈ {et si on arrêtait un peu ?} crédit/ tumblr ✰ noa. L’état de Noa ne semble pas au top, ça se lit sur son visage, mais elle me le confirme aussi. Quelle pitoyable amie, je ne l’ai même pas remarqué avant. Néanmoins, je tente de me rattraper. Je me précipite et je lui demande alors ce qu’il y a, tentant du mieux que je peux de la rassurer. « Je suis désolée de ne pas avoir répondu à tes messages. N’en sois pas fâchée, s’il te plait. Ils sont arrivés quand je n’avais pas moyen d’y répondre. Je suis désolée. Tellement. J’aurai préféré. Tellement préféré être avec toi, à boire un verre et discuter de tout et de rien. Que tu me racontes que ta vie est géniale avec ton amie. Peut-être que tu me la présenteras un jour. Mais c’était pas possible. J’espère que ça ne va pas encore tout casser entre nous. J’ai vraiment envie que... que ce soit comme avant. J’en ai besoin. T’as pas idée comme j’ai besoin de toi. Je n’avais pas le choix. Je ne pouvais pas répondre. » Elle me parle d’Azel et pourtant je ne relève pas. Il y aurait de quoi, nous ne sommes plus ensemble, je pourrais simplement lui dire. Mais son comportement et la façon dont elle me raconte tout cela me laisse croire que mes histoires ne sont rien à côté des siennes. Et puis, c’est elle qui a dit que ça n’allait pas, c’est donc sur elle que je dois me concentrer, uniquement sur elle. Pas sur moi. D'ailleurs, ça peut être une bonne chose pour laisser mes problèmes de côté l'espace d'une soirée. La jeune femme s'arrête et un autre client lui tend l'une des boîtes que nous avons oublié de ramasser. Elle attend un peu, puis poursuit. Elle lâche la phrase qui risque de faire changer beaucoup de choses. « J'ai fait un séjour à l'hôpital. » « Quoi ? » J'ai été égoïste, je n'ai pensé qu'à moi et à mes petits problèmes. À aucun moment, je me suis dit qu'elle avait des soucis, qu'elle était en danger et je me sens alors mal. Mal pour elle, mais pour moi aussi. Je lui ai reproché tellement de choses, alors que je suis la seule à blâmer. « Je suis sûre que c'est suffisant pour deux ça. » Dis-je en lui indiquant le plat préparé que je tiens entre les mains. « Mes grands-parents ne sont pas là ce soir, alors si tu veux, tu peux venir manger avec moi. On sera plus au calme et ça sera certainement mieux pour parler. » Après tout, c'est bien connu. Rare sont les personnes qui sont heureuses de crier au plein milieu d'un rayon du supermarché qu'elles ont été à l'hôpital durant un certain temps. _________________ girls
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| Sujet: Re: et si on arrêtait un peu ? (noa) (#) Jeu 17 Aoû - 1:00 | |
| Reagan me propose de partager le plat de lasagnes qu’elle s’est choisi auparavant. La portion nourrit deux personnes d’après elle. Oui surement, d’autant que j’ai un moindre appétit depuis mon retour. Enfin, à l’heure des repas, parce qu’en ce moment, il m’arrive aussi de grignoter toute la matinée des chips agrémentées de ketchup, alors que je déteste ça. Le grand n’importe quoi, mon esprit et mon estomac ne sont plus coordonnés. J’ai un vide immense à remplir au creux de l’estomac, je me gave un jour et le lendemain impossible d’avaler quoique ce soit. Elle m’invite à diner chez ses grand-parents absents. Ça fait tellement de bien de ne pas être en face d’un mur qui vous rejette. Peut-être que j’ai enfin retrouvé ma meilleure amie. — Oui, ce sera mieux pour parler. J’ai... j’ai plein de choses à te dire. C’est super cool que tu acceptes que je te parle de ce qui m’est arrivée. Une soirée, il me faudra bien cela pour aborder tous les mauvais coups du sort qui me sont tombés dessus. Je regarde mes boites que je conserve toujours en équilibre dans mes bras. — J’avais besoin que de cela. Mais bon, vu le nombre de boites, cela représente beaucoup. — Je vais passer à la caisse. Je t’attendrais là-bas, si toi tu as d’autres choses à prendre. Ou sinon on peut y aller ensemble. Je souris, je me mets à rire, presque un fou rire. Ça faisait trop longtemps que je n’avais pas senti un tel soulagement. Si ce pire évènement était le petit clic pour tout recoller entre nous. C’est débile, mais je me dis que j’aurai dû avoir un pépin plus tôt. En fait ce qui est marrant, ce n’est pas cette histoire de déclic. J’ai tellement serré certaines boites de peur qu’elles retombent que sous la pression plusieurs se sont ouvertes. Si je ne me transforme pas en petit Poucet jusqu’à la caisse, elles se videront sur le tapis roulant. — Si ma razzia ne te fait pas honte. La discrétion, c’est mort depuis longtemps. Le ridicule, j’ai plus le choix, j’assume à cent pour cent et comme si ça ne suffisait pas, j’ai la sensation que les caméras de sécurité sont toutes tournées vers moi et qu’un vigile armé est prêt à débouler si mon attitude équivoque empire. Mais je crois que ça c’est un reste de mon enlèvement, quand les flics ont déboulé pour le libérer.
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| | | Riley Carvalho ONGLET 1 ○ âge : vingt-huit ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.
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| Sujet: Re: et si on arrêtait un peu ? (noa) (#) Lun 21 Aoû - 11:09 | |
| ≈ ≈ ≈ {et si on arrêtait un peu ?} crédit/ tumblr ✰ noa. La révélation de la jeune femme me pousse à prendre les devants et à l'inviter à se retrouver dans un endroit un peu plus calme. Ce qu'elle a à dire semble important et la supérette n'est certainement pas l'endroit adéquate pour ça. « Oui, ce sera mieux pour parler. J'ai... j'ai plein de choses à te dire. C'est super cool que tu acceptes que je te parle de ce qui m'est arrivée. Une soirée, il me faudra bien cela pour aborder tous les mauvais coups du sort qui me sont tombés dessus. » Je souris légèrement. Visiblement, elle a vécu quelque chose de grave, de traumatisant, bien plus qu'une rupture et c'est donc normal que je me sente heureuse de lui faire penser un peu à autre chose. Après tout, nous ne sommes plus des enfants, il serait peut-être temps de mettre toutes nos histoires derrière nous. Nous sommes grandes et nous pouvons prendre sur nous. Declan était une erreur pour Noa, je ne suis plus avec lui, on devrait donc s'interdire de laisser un homme se mettre entre nous. « J'avais besoin que de cela. » Un petit rire s'échappe de mes lèvres en posant mon regard sur ses boîtes. Que de cela, ce n'est quand même pas trop mal quand on y pense. Je suis certaine qu'elle pourrait alimenter tout un groupe de femmes ayant leurs règles. « Je vais passer à la caisse. Je t'attendrais là-bas, si toi tu as d'autres choses à prendre. Ou sinon on peut y aller ensemble. » « Nous pouvons y aller, j'ai tout ce que je suis venue chercher. » J'avais juste besoin de quelque chose pour manger. J’aurais certainement trouvé chez mes grands-parents si je n’étais pas venue ici, mais j’avais envie de quelque chose de différent, de quelque chose que j’adore : des lasagnes. « Si ma razzia ne te fait pas honte. » Je rigole de nouveau, à croire que les choses peuvent facilement redevenir comme avant. « J’ai l’habitude. Certaines soirées m’ont déjà fait voir une facette de toi que je ne connaissais pas. » Nous ne sommes pas du genre à nous ridiculiser à chaque soirée que nous pouvons faire, mais c’est vrai que parfois, pour nous amuser, nous avons déjà poussé nos limites. « Ne restons pas ici. » Je me lance doucement en direction des caisses et Noa me suit. Je passe la première et paye pour le repas que nous allons partager. C’est ensuite au tour de ma meilleure amie. Une fois le moment de quitter le magasin arrivé, je prends quelques-unes de ses boîtes pour lui venir en aide. Puis à deux, nous nous lançons sur le chemin qui nous sépare de la maison où je loge en ce moment. « Je suis vraiment désolée Noa. Pour tout à l’heure. J’étais persuadée que tu ne voulais plus me parler, à cause des SMS, mais j’étais loin de me douter qu’il y avait autre chose là-dessous. » Je baisse la tête et grimace légèrement. « J’ai été égoïste, pardonne-moi. » Même si les choses tendent à revenir à la normale, je ressens toujours le besoin de prendre des pincettes avec elle. Je l’ai blessée, tout comme elle l’a fait avec moi et pour retrouver la confiance qu’il y avait avant tout ça, il va certainement falloir un peu de temps. _________________ girls
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| Sujet: Re: et si on arrêtait un peu ? (noa) (#) Jeu 31 Aoû - 1:01 | |
| J’ai fait rire Reagan en lui demandant si j’allais lui faire honte à la caisse. Je vais pour sourire quand elle ponctue d’un “j’ai l’habitude”. — Oh ! Sérieux ? J’ai l’habitude de te faire honte ? Comment ça ? Je fais la moue, pas boudeuse, mais un brin septique, parce que vraiment si c’était ça elle m’aurait accompagnée tant de fois ! — Je suis un ange. Je lève les yeux au ciel. — Regarde mon auréole. Je réfléchis où et quand j'ai pu avoir un comportement pouvant choquer... non voyons... enfin si on ne compte pas les fois où oui...
Passage obligatoire par la caisse. Je dépose les cartons devant la caissière. Quand je lève la tête pour lui sourire, je repère le vendeur qui me filait tout à l’heure. J’le crois pas ! Il fait semblant de ranger une gondole tout en laissant trainer son regard dans ma direction. J’ose rien dire, profil bas, on file au plus vite de là, parce qu’il abuse. Et puis non ! Je le fixe du regard et je retourne les poches de mon sweet. T’as vu, elles sont vides. Rien volé ! Ce défi entre lui et moi s’arrête quand la caissière m’annonce la somme à payer. Ça m’arrange que Reagan prenne une partie de mes courses, nous partons plus vite. Rien ne sonne au portique, normal. Enfin dans la rue !
Tout en marchant, la discussion revient sur le sujet des SMS. Mon amie s’excuse de ce qu’elle a pensé. — T’en fais pas. A ta place, j’aurais pensé la même chose. Et puis tu n’es pas égoïste. Non. Tu m’as prouvé plus d’une fois que je pouvais compter sur toi. Je soupire. — C’est seulement que nous nous sommes éloignées ces derniers temps. C’est... Je n’ai pas envie de revenir sur le sujet “Déclan”. — C’est la vie, elle rapproche, elle éloigne. Mais... Je prends une grande respiration pour une grande vérité. — Tu me manques. Nos discussions, nos fous rire, tout ce qu’on a partagé et qu’on pourrait encore partager, tout ça me manque. Je ne veux pas la brusquer, mais l’avoir vu dans la supérette, pouvoir lui parler, surtout là avec ce qui s’est passé, c’est retrouver une force. J’en ai besoin, je m’en rends compte. L’avoir devant moi, ça change tout. Avoir une amie pour tout dire les mots et les silences, pour pleurer et se vider de sa souffrance, pour crier la colère et la rage qui se mêlent en moi. Et recommencer à partager. Parce que j’ai besoin autant de l’entendre me parler d’elle, de son bonheur comme de ses craintes, de ses projets, de m’enflammer avec elle de ses coups de coeur, grands et petits bonheurs. — Je voudrais qu’on soit de nouveau amies, que nous retrouvions ce lien qui nous unissait. J’espère qu’il existe encore Reagan. Je l’espère vraiment.
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| Sujet: Re: et si on arrêtait un peu ? (noa) (#) Jeu 7 Sep - 21:10 | |
| ≈ ≈ ≈ {et si on arrêtait un peu ?} crédit/ tumblr ✰ noa. Inutile de rester plus longtemps dans la supérette, j’ai ce que je veux et elle aussi, alors rapidement nous sortons et nous prenons la direction de la maison de mes grand-parents. Le silence qui s’installe entre nous est plutôt gênant. Alors je m’empresse de le briser en m’excusant. Je n’ai pas été cool avec elle, encore une fois, alors que visiblement, elle avait besoin de moi. « T’en fais pas. A ta place, j’aurais pensé la même chose. Et puis tu n’es pas égoïste. Non. Tu m’as prouvé plus d’une fois que je pouvais compter sur toi. C’est seulement que nous nous sommes éloignées ces derniers temps. C’est... » En effet, certains événements dans nos vies ont fait que nous avons pris nos distances. Cette fois-ci, c’était négatif, mais il y a des fois où ça rapproche. « C’est la vie, elle rapproche, elle éloigne. Mais... » Je hoche légèrement la tête et pince mes lèvres : elle a bien raison. Il y a des personnes qui sont rentrées dans nos vies et qui en sont sorties aussi vite. Je ne pensais pas que cela arriverait un jour pour Noa et moi, mais mes certitudes ont été remises en cause il y a quelques mois. « Tu me manques. Nos discussions, nos fous rire, tout ce qu’on a partagé et qu’on pourrait encore partager, tout ça me manque. » Un léger sourire se dessine sur mes lèvres. Mes pensées peuvent paraître légèrement narcissique, mais j’aime savoir que je lui manque. « Je voudrais qu’on soit de nouveau amies, que nous retrouvions ce lien qui nous unissait. J’espère qu’il existe encore Reagan. Je l’espère vraiment. » Je prends une grande inspiration, comme si j’avais besoin de cela pour pouvoir réfléchir correctement. « Il y a toujours quelque chose. C’est différent parce qu’il y a eu.. cet épisode. Mais il reste quelque chose. » Rien n’est perdu, c’est bien cela que je sous-entends. Faire des erreurs est humain et je ne dois pas lui reprocher d’avoir eu une aventure avec mon ancien petit-ami toute la vie, surtout que je n’ai pas vraiment été mieux. « J’ai été injustement méchante avec toi. Quand tu m’as annoncé pour Declan et toi, ça m’a blessé. Je t’en voulais, mais je crois surtout que j’en voulais à moi-même. Ce n’était plus trop cela entre nous et je me suis voilée la face durant plusieurs semaines. » J’ai doucement ouvert les yeux avec Azel et surtout, j’ai trouvé avec elle le plaisir que je n’avais pas avec mon petit-ami à l’époque. « Peut-être que sans cela, je serais encore avec lui aujourd’hui, c’est vrai. Mais je n’aurais jamais été avec Azel et je serais passée à côté de quelque chose, crois-moi. » Ça, nous ne le saurons jamais et ce n’est pas plus mal. Avec la jeune femme, j’ai pu connaître de nouvelles choses, j’ai pu me connaître moi-même. Notre échange a accompagné notre chemin et nous voilà arrivées à destination. Je glisse la clef dans la serrure et ouvre la porte. « Entre, je t’en pris et fais comme chez toi. » Dis-je alors que je pose mon sac et que je retire ma veste. « Si tu as besoin, les toilettes sont au bout du couloir. » J’accompagne ma phrase avec un haussement d’épaules. Avec ses achats, c’est peut-être la pièce dont elle a le plus besoin pour le moment. _________________ girls
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| Sujet: Re: et si on arrêtait un peu ? (noa) (#) Mer 20 Sep - 0:36 | |
| Une fois parvenues à destination, je colle aux mouvements de Reagan. Je pose mon ravitaillement près de son sac sauf un carton et je me dirige vers le lieu vital qu’elle m’indique. Pourquoi j’ai pris le carton entier ? Comme si j’allais m’en mettre aussi dans les oreilles ou dans le nez. Je ne suis pas du tout en bon état dans ma tête ! Chacun de mes gestes sont sujet à illogisme. Ce petit instant d’intimité fait tourner les paroles échangées en chemin. Tout ne semble pas perdu entre nous. C’est un soulagement. J’espère qu’on pourra reconstruire notre amitié. En repensant au prénom de sa petite amie qu’elle a mentionné tout à l’heure, alors qu’elle loge chez ses grands-parents, je me demande où Reagan en est de sa vie. Je débarque avec mon histoire, elle a la sienne et j’en sais trop peu. Depuis longtemps, il y a du silence entre nous. J’ai envie de le briser autant pour elle que pour moi. Je rejoins Reagan dans la cuisine après un passage furtif par la salle de bain, histoire de me laver les mains. — Besoin d’aide ? Je lui souris. Je ne peux contenir plus longtemps ma curiosité. Elle prend le dessus. Curiosité pas malsaine pour autant. Ce n’est pas du voyeurisme sur sa vie. J’ai envie de partager ses bons moments comme les mauvais pour l’aider à les supporter. Si elle l’accepte. — Chez tes grands-parents. Provisoire ? Définitif ? Je pensais que tu vivais avec Azel ou pas loin de le faire, en tout cas. Toujours difficile avec tes parents ? Dois-je ajouter “adoptifs” ? J’en sais trop rien. J’hésite sur les mots à utiliser, sur les gestes. Je ne veux pas en faire trop, en lui sautant au cou par exemple, mais je ne veux pas non plus trop d’espace, comme deux presque étrangères. Trouver le juste équilibre de ce début de retrouvailles est un défi. Je fais une légère moue. — Pas simple les familles. La mienne aussi a ses hauts et ses bas. Nous sommes en mode bas depuis le départ de Lukas. Mon enlèvement n’a pas ramené le grand soleil. C’est le sujet majeur, on va dire, en ce moment. Bizarrement, je me dis qu’avec le risque d’avoir perdu un enfant, ma mère va peut-être prendre conscience de l’importance de chaque personne qui gravite autour d’elle. Plus particulièrement Lenny et que peut-être elle et Lukas...
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| Sujet: Re: et si on arrêtait un peu ? (noa) (#) Ven 29 Sep - 21:56 | |
| ≈ ≈ ≈ {et si on arrêtait un peu ?} crédit/ tumblr ✰ noa. Je laisse la jeune femme aller s’occuper de ses affaires, alors que je prends la direction de la cuisine. Rencontrer Noa n’a pas changé les choses par rapport à l’état de mon estomac : il est vide et a besoin d’être rempli. J’ouvre l’emballage et sors le plat en plastique. Je prends ensuite le carton entre mes mains et lis les instructions nécessaires pour réchauffer les lasagnes. « Besoin d’aide ? » Je sursaute légèrement, surprise d’entendre la voix de ma meilleure amie aussi vite. « Non, c’est bon. Merci. Il ne me reste plus qu’à le mettre au micro-ondes. » Je souris et glisse le plat à l’intérieur de l’appareil. « Chez tes grands-parents. Provisoire ? Définitif ? Je pensais que tu vivais avec Azel ou pas loin de le faire, en tout cas. Toujours difficile avec tes parents ? » Le sourire que j’avais sur les lèvres disparaît rapidement et je soupire. « Provisoire. » Dis-je simplement, la gorge bien trop nouée pour pouvoir ajouter quelque chose. Je suis muette, coupée dans mon élan. Je voulais lui parler de cela et pourtant, maintenant que le sujet est amené sur le tapis, c’est beaucoup plus difficile. « Pas simple les familles. » Je hausse les épaules. Malheureusement, nous ne les choisissons pas et entre Noa et moi, nous sommes plutôt bien gâtée sur ce niveau. Néanmoins, il n’est pas question de cela aujourd’hui et inutile pour moi de lui faire croire le contraire. « Azel m’a quitté. Nous ne sommes plus ensemble. » Je lâche cela comme une bombe. Pour moi, il est préférable d’être rapide sur le sujet, je suis encore sensible à ce propos. « C’est pour cette raison que je suis ici. Sinon, je serais encore chez elle, ou plutôt chez nous. » Nous avions emménagé ensemble et j’avais rendu mon appartement, sinon, c’est là-bas que je serais retournée. « Elle veut des enfants, ce qui n’est pas vraiment mon cas pour le moment. Alors pour éviter tout cela, elle a décidé de mettre fin à notre histoire. De me jeter comme une.. » Merde. Il n’y a pas d’autres mots et pourtant, je n’ose pas le prononcer, de peur de m’effondrer une fois qu’il aura franchi mes lèvres. « Je n’arrête pas de penser à elle. Elle me manque. » Je n’ai pas encore eu l’occasion de le dire, par manque de personnes à qui en parler, mais ceci est totalement vrai. Je suis amoureuse d’elle et je ne cesserais de l’être que dans un long moment, si jamais cela arrive un jour. _________________ girls
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| Sujet: Re: et si on arrêtait un peu ? (noa) (#) Sam 7 Oct - 3:43 | |
| Les plats cuisinés et le micro-ondes. C'est la bonne solution pour faire simple et efficace. Et côté rapidité c'est imbattable. Je m'imagine utiliser cette technique d'alimentation le jour où je me retrouverai loin de la maison familiale. C’est évident que l’aide que j’aurai pu apporter pour ouvrir la boite en carton ou la porte du four a de quoi faire sourire. Reagan n’a pas besoin de moi pour cela, mais ça ne m’empêche pas de plaisanter sur le sujet. — Ah ! vraiment ? Pas besoin d’aide pour ouvrir la porte du micro-ondes. Je me serais dévouée pourtant. Je mime le geste pour lui montrer je le maitrise totalement. Un petit rire pour accompagner le tout. L’hébergement chez ses grands-parents est une étape. Okay. Entre quoi et quoi, je ne tarde pas à l’apprendre. Reagan m’annonce la mauvaise nouvelle vis à vis d’Azel. Sans détour, elle m’explique le pourquoi de leur rupture. A ses mots, j’en déduis que cela a été brutal. Quelques-uns de mes amis ont franchi le pas, en couple, à pouponner, se relayant pour les couches et les biberons. Ils sont rares dans ce cas-là, ils n’ont pas pris l’option études longues, l’un des deux a déjà un travail. Je ne me vois pas dans ce shéma familial. Je comprends très bien qu’elle n’est pas envie d’avoir des enfants maintenant. De là à casser leur couple pour cette raison, me laisse perplexe. Je ne connais pas Azel. Je ne me suis pas non plus poser beaucoup de questions à son sujet. Leur rencontre correspondait avec notre éloignement. Peut-être une histoire d’horloge biologique pour la compagne de mon amie. Un couple tient en ces termes : ce que l’un veut, l’autre doit l’accepter ? Compromis en permanence. Tout à coup, je me vois rester célibataire longtemps. Après, il y a les sentiments qui entrent en ligne de compte. Reagan a toujours Azel en tête et dans le coeur. Cela me fait une peine immense pour elle. Je voulais garder une certaine distance pour ne rien brusquer entre nous par rapport à une amitié renaissante, mais cela est devenue impossible. Cette annonce me touche car je sens la grande tristesse de Reagan. Je m’approche d’elle et la prends dans mes bras. — Si tu as besoin de quoique ce soit, je suis là. Sans demi-mesure, je suis et je serais là pour elle. Pas question de l’abandonner dans un état que je suppose dévastateur. — De jour comme de nuit, suffit de m’appeler. Je te promets d’éviter de me faire enlever de nouveau et tabasser, pour répondre dans la minute à tes messages. Je me rends compte à peine fini ma phrase que je viens de lui révéler le pourquoi de mon silence à ses demandes. Je voulais y aller pas à pas, tant pis c’est dit. Les galères, on a notre lot toutes les deux !
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○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
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○ inscrit le : 23/06/2016
| Sujet: Re: et si on arrêtait un peu ? (noa) (#) Ven 3 Nov - 22:36 | |
| ≈ ≈ ≈ {et si on arrêtait un peu ?} crédit/ tumblr ✰ noa. Avec Noa, nous ne sommes pas à notre première soirée chez l'une ou chez l'autre, mais celle-ci est bien différente des autres. Ce qui nous unit aujourd'hui est fragile et c'est certainement pour cette raison que la brune se propose pour me venir en aide. Mais vu la simplicité de la tâche, je devrais m'en sortir seule. « Ah ! vraiment ? Pas besoin d'aide pour ouvrir la porte du micro-ondes. Je me serais dévouée pourtant. » Je rigole à sa remarque. À ce moment précis, je me sens bien. Pas sur tous les aspects de ma vie, mais sur notre amitié oui. Les derniers mois passés semblent derrière nous et ça fait du bien. Je sais bien que ce n'est pas réellement le cas, qu'il nous faudra du temps pour que tout redevienne comme avant, mais c'est plutôt un bon début. Néanmoins, ce moment de joie prend rapidement fin lorsque Noa s'interroge sur ma présence ici. C'est quelque chose qui allait arriver, je le savais, j'ignorais juste quand. Je prends alors une grande inspiration et lui raconte toute l'histoire, enfin, les gros points de celle-ci. C'est difficile pour moi d'en parler, car je tenais et je tiens encore beaucoup à la jeune femme. Je suis amoureuse d'elle, genre vraiment, cela n'a rien à voir avec ce que j'ai pu ressentir pour Declan. « Si tu as besoin de quoique ce soit, je suis là. » Un fin sourire se dessine sur mes lèvres, alors que je me surprends à l'entourer de mes bras quand elle m'offre une accolade. « De jour comme de nuit, suffit de m'appeler. Je te promets d'éviter de me faire enlever de nouveau et tabasser, pour répondre dans la minute à tes messages. » Ma première réaction est de rire à cela. Il nous arrive de malheureuses choses depuis peu, mais étant en train de plaisanter depuis peu, je me dis que Noa est simplement en train de jouer encore. Cependant, ses paroles aux magasins me reviennent à l'esprit et je comprends bien vide qu'il n'est plus question de blague là. « Quoi ? » Dis-je simplement, alors que dans un fort claquement, je ferme la porte du micro-ondes. « Tu as été enlevée ? Mais pourquoi tu ne m'as rien dit ?! » Je sais bien que nous n'avons pas forcément été proches ces derniers temps, mais quand même, ce n'est pas comme si son chat avait été retrouvé mort. On parle quand même d'un enlèvement là. « Mes problèmes ne sont rien à côté des tiens. Tu dois en avoir marre de m'entendre me plaindre depuis tout à l'heure. » Je baisse la tête, honteuse d'avoir voulu être le centre des attentions, alors que c'est elle qui en avait certainement le plus besoin. « Qu'est-ce qui s'est passé ? » Dis-je doucement, tentant d'avoir des informations. Enfin si elle se sent capable d'en parler, je comprendrais très bien que ce ne soit pas le cas.
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