une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| folie mensongère et amour démentiel ft. newtare ♡ | |
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Invité Invité
| Sujet: folie mensongère et amour démentiel ft. newtare ♡ (#) Mar 11 Juil - 13:36 | |
| Living at the speed of light, like a bullet, I could be dead by the morning I can't call it. So I ain't got no time to wait, wait, it out. I've been down and out for too long and, I ain't got too many options
{ newtare V }
Appartement vide, des souffles et des paroles basses s'échappent d'entre ses lèvres parce qu'il a peur qu'on l'entende. Peur de voir que les murs ont des oreilles, que quelqu'un l'entende gueuler dans son sommeil, que quelqu'un le regarde de ses yeux exorbités, avec la folie qui ronge ses ongles. Il panique de jour en jour, il voudrait en parler. Faut qu'il en parle à Rhéa, mais ça va mal se terminer. Elle lui dira qu'il ne va pas bien, qu'il faut faire quelque chose, traînant Icare comme un toutou de vétérinaire en vétérinaire. Faudrait qu'il en parle à quelqu'un, mais pas à Errol ni, Dexter. Ça jaserai en moins de temps à cause de la délicatesse imaginaire d'Errol et les regards suspicieux de Dexter. Icare, il reste dans sa bulle. Il loupe ses examens, il passe à côté des classes importantes, il évite de près comme de loin sa sœur. Icare, il trouve que son visage il commence à fondre, qu'il perd des cheveux, qu'il meurt délicatement, qu'il devient comme son père. Il lui a refilé sa folie comme la peste, ça rend ses mains moites, sa peau poisseuse, toujours sur le qui-vive, l'impression qu'on le suit, qu'on le traque jusqu'à la mort. Ce matin, il est sortit de son lit en pensant que quelqu'un d'autre était dans l'appartement. Son esprit s'en amusait, inventait des bruits, des ombres qui venaient frôler sa peau. Mais y'avait personne. Il était tout seul. Juste lui. Un taré au milieu de la pièce, le stresse le rendant tout chose. Il couru pour se libérer de tout ça, ramollir son esprit et ses tours perfides. « - Vous êtes bien sur la messagerie du 06... » il coupe net l'appel et pose son portable à côté de lui. Il tire une latte de son herbe pour transformer les bruits suspects en mélodie vintage, et reprend son objet technologique. « Faut qu'on s'voit. Rdv au café du coin. Envoie un message quand tu y es. » et il prend son temps pour s'habiller, mettre des habits propres, coiffer sa touffe de cheveux, lacer ses chaussures et sortir. Un pas rapide, défiant les lois de la gravité. Il marche pas, Icare. Il a arrêté depuis quelques jours de marcher. Il se met à courir parce qu'il y a peut-être quelqu'un derrière lui. Depuis que Newton est partit, c'est le jour et la nuit en même temps.
Les aiguilles changent de positions à chaque secondes, rien de très clair, rien de très flou non plus. Il regarde les aiguilles danser sous ses yeux et abandonne l'idée d'y voir le temps. L'herbe fait son effet, mais pas au bon moment. Il fait beau alors ça ramène les familles dehors, les gosses qui le fixe parce qu'ils sentent quelques choses de pas très net dans sa façon de respirer. Ils regardent Icare comme un monstre sortit du labyrinthe de Pan, rampant au sol à la recherche d'un peu d'ombre et il se dit qu'ils ont peut-être raison. C'est pour ça qu'il veux voir Newton. Pour le supplier de revenir quelques jours, pour lui parler, pour le regarder. Pourquoi pas même lui voler un baiser. Il sent quelque chose battre au fond de son thorax. Il en avait oublié qu'il avait encore un cœur. Un message apparaît, mais il n'arrive pas à le lire à cause de sa vue brouillé par un filet de couleur étrange. Ça bouge, ça tangue, ça le rend tout chose mais, pas dans le bon sens du terme. Il voit Newton, son visage qui se met à sourire, ses lèvres qui se mettent à bouger. Il sens son cœur battre un peu plus fort, un petit rythme qui vient exploser ses tympans pour une nouvelle fois. Y'a plus de stress, y'a plus de personne qui le suivent, y'a plus de monde qui tourne à cent à l'heure, le laissant s'accrocher comme il peux à la rambarde. Il n'y a plus que lui et lui, il n'y a plus qu'eux. Il fait un pas dans un nuage de coton, un autre dans une marre rouge métallique. Son cœur s'arrête. L'herbe arrête son effet pour quelques minutes. Sa respiration se bloque. Et le gamin qui tient une barbe à papa dans sa main gauche semble comprendre la déception d'Icare, lui tendant de sa main son bouquet rose sucré. Newt, il est pas tout seul. Icare non plus n'est pas tout seul, il est avec ce gosse un peu perdu. Newt, il sourit à n'importe qui. Icare il sourit pas au gosse. Newt, il semble heureux d'être avec quelqu'un autre. Icare il pleure d'être tout seul. Newton il vit bien sans lui, il vit sa vie sans avoir besoin de lui. Il vit beaucoup trop bien sans lui. Icare tourne les talons, poussant au passage le gamin qui tombe au sol dans un tintamarre de cris à répétition. On le dévisage, on a pitié de lui, on le déteste, on parle sur lui dans des murmures, on tente de l'arrêter. Il court trente mètres plus loin, voulant cracher son dévolu sur quelqu'un. Mais y'a personne. « fuck off » qu'il envoie sereinement à Newton. Il trouve pas mieux parce qu'il n'arrive pas à réfléchir. Son système nerveux encore en pause, son cœur encore mort.
Il claque la porte, il balance ses affaires. Il tourne en rond, il s'arrache la tête. Il voulait juste parler, qu'il se dit, il voulait juste lui dire qu'il a besoin de lui. Icare se trouve con, Icare se déteste, Icare se dit qu'il est trop naïf. Il parcours son carnet d'adresse dans son portable, des noms, des prénoms, trop de chiffres qui se mélange, des photos, des pixels. Ça tombe sur Newton qui a déjà tenté de l'appeler. Il trouve quelqu'un d'autre. Y'a la tête d'Errol et Dexter en gros plan, il hésite et laisse tomber. Son portable vibre. Le temps s'arrête au même moment. Il regarde son portable au bout de sa main, le prénom de Newton s'affichant sur l'écran. Quelques secondes défilent sous ses yeux avant de laisser son téléphone faire un vol plané au milieu de la pièce, s'écrasant fébrilement contre le mur. Il se met à gueuler. Il se met à s'agiter. Les voisins s'arrêtent sur le palier, fixe l'appartement d'Icare en se demandant s'ils devraient faire quelques choses pour le gosse avant de se souvenir qu'ils ont encore des choses à mettre dans le frigo. Icare il a décidé de partir, de faire ses affaires et retourner chez ses parents adoptifs. Parce que ça va pas dans sa tête. Parce qu'eux, ils vont le foutre dans un hôpital dans quelques jours sauf qu'au moins, il ne verra plus la tête de Newton s'accrocher à ses rétines.
- bb à moi:
désolée d'avance pour les fautes ex, je tente de me corriger ce soir
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| Sujet: Re: folie mensongère et amour démentiel ft. newtare ♡ (#) Ven 14 Juil - 19:26 | |
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Simple mots qui apparaissent sur ton téléphone. Les sourcils qui se froncent, n'écoutant plus ton interlocuteur. On ne peut pas dire que tu sois 'heureux' de le revoir. Souvenir du passé qui a largué l'encre à ta table. Tu n'étais pas prêt. Pas prêt à l'affronter. Pas dans ces conditions. Sauf que là, t'en as rien à faire qu'il cause. Tu es accaparé par ces mots. Mots qui volent dans ta tête. L'incompréhension qui commence à se lire dans ton regard. Ouais tu ne comprends rien. Tu es largué. À cent milles lieux de la vérité. « J'dois filer » que tu sors en coupant Reid dans son discours. Balançant la monnaie, tu récupères ton téléphone. « Fuck Off » qu'il te dit. Et puis quoi encore ? C'est lui qui a voulu. Lui qui t'a demandé de venir. Lui. Toujours lui ! T'es fatigué de tout ça. Tu ne comprends rien. Tu t'es déplacé, t'as fait l'effort de venir et résultat ? Il t'envoie boulet. Non, tu ne comprends rien. T'es sobre en plus de ça, alors tu ne peux même pas planer. Sortant une clope de son paquet. Tu hésites un instant .. sa fac n'est pas très loin .. Soufflant. La fumée s'évapore dans le ciel, changeant comme ton humeur. T'étais pas ravi de te rendre à ce rendez-vous. T'appréhendais ce qu'il allait encore te demander. Ce qu'il voulait de toi. Résultat. Que dal. Le néant. Et ça te gonfle. Poupée que tu deviens. Chose qui se transforme. Clope qui se consume. Deux têtes apparaissent au loin. Stoïque tu es coupé dans ton élan, ces visage qui te disent vaguement quelque chose … Sauf que t'es pas sûr. T'es sûr de rien quand ça le concerne. T'avances les yeux bandés, direction : le mur. Tu t'es bien cassé la gueule au préalable. Soupirant, tu balances ta clope que tu as consumé en quelques secondes. Nicotine qui passe dans ton sang. Ce dernier qui ne fait qu'un bon lorsque tu entends ton prénom. Apparemment ils te connaissent … Toi t'en es moins sûr. Écoutant un mot sur deux et pourtant tu ne planes pas, mais tu rêverais de le faire. Rêver de partir loin. De prendre un truc et de voler. D'être au dessus de tout. Ton téléphone qui vibre à nouveau. Pas lui. Et ça te soûle de penser ainsi. Depuis quand tu penses à quelqu'un d'autres qu'à toi. « Sûrement chez ses parents ...» que tu arrives à capter. Ta tête doit faire peur, ou alors ils lisent dans ton regard l'incompréhension. Ou bien tu fais pitié. L'un des deux -le plus bavard, te file l'adresse. Tu ranges le papier dans ta poche. Attrapant ton téléphone. Numéro qui se compose. Une. Deux. Rien. Ça t'agace de plus en plus. Ton père qui cherche à te joindre. Tu le mets en attente. Tu sais qu'il te demande. De plus en plus ces derniers jours. Toi t'es pas encore prêt. Tu affrontes les obstacles à ta manière. Vee te pousse dans la bonne direction si on veut … La famille paraît que ça aide. Toi tu as juste besoin de le voir. Lui il t'aide, ça tu sais. Et tu sais que tu l'aides. Tu ne serais pas l'expliquer, c'est comme ça. C'est vous.
Un pas après l'autre tu te diriges vers son immeuble. Chien que tu es. Code que tu connais. T'aimes pas être comme ça. T'es foutrement pas ce genre de mec. Absolument pas. Toujours pas de réponse. Quatrième coups. Rien. Encore. Toujours. La clef ? Tu ne l'as pas. Vous en êtes pas là et si ça devait en être … on aurait déjà vu les traces de ton corps dans le mur. Fuir. Toujours plus loin. Toujours plus vite. Posant tes mains sur la porte, y collant ton front. « Il est parti le gosse. Il a pété un câble, c'était pas beau à voir. » Cette voix que tu ne connais pas qui te sort de tes pensées. La regardant de haut en bas, et cherchant une autre personne. Non elle s'adresse bien à toi. « Vous les jeunes, vous faites que vous détruire ! D'mon temps c'était pas comme ça. » elle ouvre sa porte et s'y engouffre. T'as envie de te laisser glisser contre la porte. De t'abandonner ici. Tu ne comprends rien. « C'est pas en restant là qu'tu vas le retrouver ! » Qu'elle ajoute avant de claquer la porte pour de bon ! Tu souffles, t'as envie de t'en griller une. T'as envie d'être ailleurs. Loin. Pourquoi t'es rentré déjà ? Pour ta mère. Au lieu de ça, tu te perds. Ta vie t'échappe. Elle était bien, très bien même avant que tu reposes un pieds dans le coin. Tu volais, flottais au grès de tes humeurs. Là. Tu t'abandonnes juste à ta noirceur. Tu te perds, mais pas dans le bon sens du terme. Tu te mets à dos les gens qui ont toujours été là pour toi. Tu n'oses pas affronter ta propre famille. Peur de ce qui va en ressortir. Peur de ce qui t'attend… Soufflant, passant une main dans tes cheveux. Ton autre main qui te tire. La douleur est toujours présente. Te renvoyant à chaque fois à ta connerie. Quelle sera la prochaine ? C'est ce que tu te dis à chaque fois ? Elle t'attend au coin de rue. Sauf que ces derniers jours, tu t'es calmé… « P'tain … » tu te relèves. Soufflant, sortant ton paquet de clope. L'air qui te fait trembler lorsque tu sors de l'immeuble. Le froid n'a jamais été ton ennemi. Cherchant ce fichu bout de papier, tu cherches la première station de bus … Cette idée tu la méprises déjà … pourtant tu fonces droit dedans …
« Bonjour. J'peux vous aider ? » La porte vient de s'ouvrir. Tu as attendu un moment avant d'oser sonner. Tu sais que cette idée n'est pas la meilleure, mais pourtant t'es là. Devant cette maison, t'as cherché avant de la trouver. Tu l'imaginais pas ici. Pas ça. Tu t'es enfilé trois voir quatre clopes avant d'appuyer sur ce fichu bouton. Fichu pelouse verte. Barrière trop blanche à ton goût. T'en gerberais tes souvenirs enfantin. Tu respires un bon coup. « B'jour j'suis un ami d'Icare ... » Elle te juge de la tête au pieds : tu adores. Ça te coupe en plein dans ta phrase. T'aimes pas le sourire qui s'affiche sur ce visage, bien trop stricte à ton goût. « Oh comme c'est merveilleux ! Il vient de rentrer ! Je suis sûre que ça lui fera plaisir ... » Tu n'en crois pas tes yeux. Toi qui pensais te faire jeter, elle t'invite carrément à rentrer. « Il est au premier, la porte à gauche ... » Tu la regardes puis l'escalier. Puis toi. Tu déteints complètement dans cette maison. Style bien trop … débauché. Tu baisses les yeux un instant. Tu t'en es toujours foutu, mais là en la voyant dans son ensemble… Tu te racles la gorge. « Je euh … - vous restez à dîner ! Je fais le plat favoris d'Icare » T'es pris au piège. Tout ça tu t'y attendais pas. Ouais t'es foutu. Tu t'es jeté dans la gueule du loup, tête la première. « Euh .. oui … je ... - Super ! Je rajoute un couvert ! » Elle te plante là. Toi t'as rien compris à ce qui vient de se passer… Apparemment tu restes pour manger… ça non plus ce n'était pas prévu.
Soufflant un bon coup, tu retires la main de ta poche. T'as hésité avant de monter cet escalier. L'idée de prendre tes jambes à ton cou s'est écrit en gros dans tête. Fuir ! Ne jamais revenir. Après tout, s'il te répond pas c'est qu'il ne veut pas te voir. Poussant la porte, il est là. Étendu sur son lit. Que dire ? Remettant ta main dans ta poche. « Jt'imaginais pas fan de c'groupe ... » rompant ainsi le silence qui règne dans cette pièce. Tu découvres une chambre, un univers. Icare se redresse tel un piquet en entendant ta voix. Tu peux lire dans ses yeux qu'il est tout autant surpris que toi que tu sois ici … d'un coup de pieds tu refermes la porte ! « Moi aussi j'en avais ... » dis tu en montrant des petits soldats, tu l'imaginais pas jouer à ça … Tu n'imaginais rien. Surtout pas te retrouver ici. Lui tournant le dos, tu détailles sa chambre. Tu finis par te retourner. « Apparemment ta mère fait ton plat favoris... »Tu peux voir dans son regard qu'il ne comprend plus rien. « Et j'suis apparemment convié .. » t'as envie de crier surprise, mais c'est déjà le cas … du moins pour vous deux, peut-être plus pour lui que pour toi..
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| Sujet: Re: folie mensongère et amour démentiel ft. newtare ♡ (#) Dim 16 Juil - 22:29 | |
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« Icare ? Mais, qu'est-ce que tu fais là ? » il tente un sourire, un truc qui se transforme encore une fois en grimace destructive. Il se penche, prend sa mère entre les bras, lui explique qu'il a un problème avec son appartement, demande poliment s'il peux crécher ici le temps qu'on répare ce problème. Le temps que sa folie se calme. Le temps que ses parents comprennent que leur fils adoptifs pète un câble. Il monte les escaliers, s'enferment dans sa chambre avec la valise au bout des pieds. Il réfléchit pas vraiment parce que son corps fait les choses toutes seules, un automate sur pilote automatique au bord de la panne de batterie. Boîte à chaussure sous son lit, il s'assoit au sol. Ses doigts touchent le couvercle dans un bruit silencieux, un bruit grave avant d'arracher le couvercle. Une jolie photo. Des sourires aimants. Une embrassade pleine de souvenir. Une famille heureuse qu'il voit.
Ses chaussures à scratch foulent l'herbes vertes avec les deux bras écartés vers le ciel. Il crie le gamin, il crie peut-être un peu trop, mais qu'est-ce que ça peux faire. « Fait attention Icare, encore un peu plus haut et tu vas t'envoler. » le bruit des paroles s'écrasent contre son torse et le force à ralentir. La terrasse n'est plus qu'à quelques pas et pourtant il fait des zigzag pour rendre le chemin plus long. Grand jardin guidé par les bruits des criquets, il frôle des mains les herbes hautes cramés par le soleil de l'Italie. Le gosse se prend les pieds dans une chaussure sortit de nul part, s'écrasant au sol comme une fusée en cours de construction. « Papa a dit de venir s'asseoir à table, alors tu viens tout de suite ! » sa sœur, déjà trop grande pour son âge. Il se relève le minot, la gueule décoré de brindilles vertes random sur son visage. La terrasse s'accroche à ses chaussures mais ça ne l'arrête pas dans sa course. Le soleil tape contre son front et l'arrivé du grand parasol vert calme tout ses soucis. Les bras tendus il s'approche vers son père, le cœur fendus il tire la langue à sa sœur. Une courte bataille commence, rapidement coupé par les paroles de Monsieur Lestrange. « Rhéa vient sur mes jambes, j'aimerais prendre une photo de ce moment. » et ils obéissent. Des sourires, des rires, des effluves de bons souvenirs remontent dans leur crâne à la vitesse d'une comète. Un père aux yeux brillants d'amour pour ce qu'il a créer et les deux gosses. Déjà le silencieux et la tête dans l'espace, déjà le tigre ronronnant auprès des siens.
Des bruits de pas dans le couloir le décroche de ses souvenirs en repoussant la boîte sous son lit. Icare saute sur ce dernier, les deux bras et les deux jambes bien écartés. Il fixe un instant le plafond. Ses yeux balayent la chambre, cette chambre d'inconnus. Des posters de groupes dont il n'a jamais aimé les sonorités, des jouets dont il n'a jamais touché ne serait-ce pour faire la poussière. C'était la chambre de Madame et Monsieur Eppings qu'auraient rêvés pour leurs gosses. Pas lui. « Jt'imaginais pas fan de c'groupe ... » il se redresse de son lit tel un piquet. Qu'est-ce qu'il fou sur le pas de cette porte ? Il le fixe, il le regarde se déplacer sans un mot. Newton. Ici ? Est-ce qu'il a frappé ses parents pour rentrer, défoncer la porte, a payé ses parents pour ce traquenard ? Icare comprend rien, Icare est dans le flou total. Il le fixe, sans mot. Il le fixe, sans pensées. L'est là, Newton. L'est là devant lui et pas ailleurs. Putain, c'est quoi ce problème ? « Qu'est-ce que tu fais là ? Comment tu sais … comment t'as fais ? » il s'écroule sur son lit à nouveau, les deux mains sur son visage. Il a pas la force. Il a pas l'envie de crier, de chercher des solutions, de demander, de faire un effort. « Apparemment ta mère fait ton plat favoris... » il ouvre un œil caché sous ses mains. Il voudrait bien lui crier que c'est pas sa mère. Mais sa bouche reste encore fermée. « - Et j'suis apparemment convié … - Tu peux pas rester. » il quitte son lit, se lève à l'opposé de Newton. Il le veux pas dans sa chambre, il le veux pas dans sous le même toit que lui, il le veux pas. Ou peut-être que si. Mais pas aujourd'hui, ni maintenant. « Icare ? Ta mère m'a dit que tu étais revenue ? » une tête apparaît dans l'encadrement de la chambre. Son père. Enfin, ce qui lui sert de. « Oh. Bonjour. Je vous dérange peut-être ? » il pointe les deux enfants dans cette chambre d'enfant. Il offre un sourire minuscule à Icare, bien plus grand à Newton parce que c'est pas souvent qu'il invite des personnes à la maison. Même jamais car Icare déteste entendre des ouah, tes parents sont trop cool t'en as de la chance. Il est certain de pouvoir en mettre une à quelqu'un après cette phrase. « Ta mère m'as dit de vous dire que c'est prêt dans dix minutes. Oubliez pas de vous laver les mains. » il répond rien, il attend que Monsieur Eppings quitte la pièce. Traquenard qui se renferme de plus en plus. « Tu peux rester, ça leur fera plaisir et ... » il laisse sa phrase en suspend, la finira probablement jamais. Si ça fait plaisir à Monsieur et Madame Eppings, autant leur faire plaisir. Et peut-être un peu à lui aussi, visuellement bien évidemment. « La salle de bain c'est la deuxième porte à gauche en sortant. » il foule déjà le sol pour quitter la chambre. « Et j'ai jamais aimé ce groupe. » qu'il pointe rapidement, montrant le poster sur le dessus de sa tête de lit pour finir dans la salle de bain et se laver les mains. Faut pas déconner avec la propreté ici. Faut pas déconner avec les groupes de musiques ici. Faut pas déconner avec Newton ici. Faut pas déconner avec les mensonges ici. Beaucoup trop de règle qui commence à faire gonfler son cœur. Ça va exploser, ça va quitter ses lèvres, ça va crever quelqu'un. Faut que ça tombe sur quelqu'un cette histoire. Madame et Monsieur Eppings ont rien demandés, alors pourquoi pas.
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| Sujet: Re: folie mensongère et amour démentiel ft. newtare ♡ (#) Dim 16 Juil - 22:59 | |
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Regardant cette chambre. Loin d'avoir imaginé ça. Tu le voyais plus .. différent. Après tout tu ne le connais pas, enfin tu crois .. mais ce que tu vois ici, te mets le doute. Et si tout n'était qu'illusion. Subtil mensonge qui cache une vérité bien plus tranchante .. T'en sais rien. Juste que tu te tiens là. T'as rien compris, le piège s'est refermé sur toi. C'est à n'y rien comprendre. Tu fonces droit dans le mur et le mur t'accepte. Tu savais que c'était une mauvaise idée, il faut voir le regard qu'il t'adresse. Surpris de te trouver dans ces lieux et la surprise est partagée. Honnêtement ? Tu ne pensais pas venir. Tu ne pensais pas fouler un jour la chambre de cet être. L'enfance de cet être qui a capturé tes songes. Ouais c'est sûr, tu es clairement pris au piège. Connerie qu'est la vie. Connerie que tu viens de faire. À ce moment précis, tu ne cracherais pas pour une clope. Histoire de pouvoir évacuer le stresse qui commence à monter en toi. Les parents, mots bien trop importants, surtout en ce moment. Mère trop avenante, mère trop .. tu ne sais. Tu n'as jamais imaginé les parents, la rencontre avec des êtres dit 'supérieur'… Pour toi 'parents' ça reste les tiens. Barrière que tu t'es toujours imposé. Ne jamais dépassé cette limite, ne jamais aller dans ce sens … Pourtant t'es là. Lui. Toi. Cette pièce. Puis eux. Tu le fixes, soupirant. « Tu peux pas rester. » Le message est claire … Tu aimerais être ailleurs, si cela peut le rassurer. Te rapprochant, un peu. Gardant une certaine distance entre vous. Parce que t'es pas capable de comprendre ce qui se passe lorsque tu es dans la même pièce que lui. Tu peux te contenter de son regard ou de tellement plus. T'es capable du pire comme du meilleur avec lui. Réciproquement en plus de ça. Plantant ton regard dans le sien. Un regard que tu ne reconnais pas. Putain de bordel que ta tête est en train de faire. Depuis quand tu te poses ce genre de question ? Ou que tu te poses ce genre de réflexion ? Mec que tu as choppé dans une soirée. Mec qui devait resté qu'une victime de ta folie passagère. Et pourtant t'es là. Mec qui est devenu homme. Homme qui est devenu Icare. Icare qui est devenu soleil de tes plais. Soleil de ta noirceur. Et ce soleil t'as l'impression qu'il s'évapore. Tu peux le voir dans son regard. T'apprêtant à répliquer. T'es aussitôt couper par cet intrus qui ouvre la porte. « Icare ? Ta mère m'a dit que tu étais revenue ? » Inconnu qui ne doit être que son père .. Tu ne vois pourtant aucune ressemblance … Reculant légèrement. Bordel que tu te dis à toi même. T'es fait comme un rat. Pas d'issus de secours. La fuite va devoir attendre… putain que t'aimes pas ça. Du tout. « Oh. Bonjour. Je vous dérange peut-être ? » T'as envie de lui cracher bien sûr à la gueule, mais tu t'abstiens. La remarque des vieux, je dérange, alors qu'ils savent qu'ils dérangent. Ils dérangent toujours. Voilà pourquoi tu ne veux pas vieillir, tu ne veux pas devenir ce genre de personne. « Ta mère m'as dit de vous dire que c'est prêt dans dix minutes. Oubliez pas de vous laver les mains. » Tournant sur toi même. Évaluant les possibilités. Clope qui se fait sentir. Mains qui tremblent. T'es foutrement pas bien. Tu dois bouger d'ici. Lui qui s'envole à nouveau. Putain c'est quoi son problème que tu penses. Il a brièvement parler d'une salle de bain. Passant la tête dans le couloir. Tu cherches cette maudite salle de bain. Lorsque enfin tu la trouves. Tu la fermes, poussant Icare contre le mur. Ton bras sur son cou. L'autre contre le mur. Tu te rends compte que ta position n'est pas idéal. « P'tain c'est quoi ton soucis ? » Que tu lui dis en le dévorant des yeux. Tes mains tremblent. Tu le relâches. Faisant toujours barrage entre la sortie et lui. Il ne partira pas. «bordel … j'savais … j'savais que j'aurais pas dû ... » tout ceci est en train de te rendre dingue. Tu le regardes à nouveau soufflant. Puis pris d'une pulsion, tu t'avances, plaquant tes mains contre ses joues. Déposant tes lèvres contre lui. Tu ne sais pas pourquoi tu fais ça. Ta langue qui commence à jouer une danse effréné avec la sienne. Ton rythme qui se calme. Les tremblements qui s'estompent doucement. Petit à petit tu finis par te calmer, mais tu n'arrives pas à te détacher de lui.. Cette envie que tu as contenu depuis bien trop longtemps … Tu la laisses s'échapper. Cette échange que vous partagez, cette connexion qui existe bien. Réel qu'elle est. T'as l'impression qu'elle vous fait du bien à tous les deux. Tu finis par relâcher ton étreinte. Le gardant à porter de main. Tes mains sur ses joues. « bordel » que tu lâches entre les dents … ouais t'es dans un sacré bordel .. vous êtes entraînés dans ce merdier tous les deux. Sauf que tu as plus la force de luter. Pas maintenant. Pas sans une drogue pour te calmer. Et tu te rends compte qu'il devient une nouvelle drogue .. que t'es bien trop mordu et que tout ça.. ça t'effraies un peu … mais là pour le moment t'es bien .. t'es calme et étrangement dans son regard … Ce regard que tu reconnais, pas celui de tout à l'heure .. l'impression de revenir dans votre bulle. Juste vous. Rien à foutre des autres. Rien à foutre du monde qui tourne. Juste vous.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: folie mensongère et amour démentiel ft. newtare ♡ (#) Dim 16 Juil - 23:28 | |
| Living at the speed of light, like a bullet, I could be dead by the morning I can't call it. So I ain't got no time to wait, wait, it out. I've been down and out for too long and, I ain't got too many options
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Que Newton lui réponde ou pas, ça lui passe au dessus mais genre, tellement. Ça fait le même bruit qu'une pierre jeté à la mer, le son qu'on imagine entendre, le blop inexistant à des kilomètres de là. Il voudrait se sentir blessé, lui secouer les épaules en lui demandant c'est quoi ton problème ? Au lieu de ça, le gosse part dans la salle de bain, se lave les mains dans le plus grand des calmes. Dans le plus grand silence, un silence majestueux qui contraste avec ses mains tremblantes. Il voudrait pleurer le petit, il voudrait gueuler le grand, il voudrait se tirer les cheveux Icare. Ça lui brûle les lèvres de dire à Newton de se casser d'ici, d'aller retrouver l'autre gigolo qui le remplace si bien. Au lieu de ça, il dit rien. Il suit les événements comme une séance photo. Ça fait des flashs, ça fait des coupures, ça fait mal à la rétine. La porte s'ouvre, la porte se referme, un corps trop près du sien, un regard qui se perd. Il comprend rien à la situation, il l'écoute même pas. Y'a juste cette connexion qui se fait, ce petit éclair qui vient briser le reste du silence. Icare pensa à se débattre. Icare pensa à le gifler. Mais ses lèvres. Mais son odeur. Mais l'emprise qu'il porte sur lui. Alors il ferme sa gueule pour un moment, il s'accroche à ses bras comme le plus précieux des trésors. Il rampe vers le feu qui l'anime, qui lui fait danser les entrailles. Ah que ça brûle, que ça fait mal, que ça implose tout l'intérieur de son corps. Il veux continuer, il veux pas que ça s'arrêter. « bordel » il rouvre les yeux difficilement, retrouve la vue, les sens, le goût, le touché. Newton aussi, puisqu'il vient à le lâcher, à se dégager de lui d'une simple pression. Sauf ses mains sur ses joues. Il vient à se poser la même question, Icare. C'est quoi son putain de soucis. La folie ? L'amour ? La haine ? La trahison ? Tout ça, il pourrait dire c'est à cause de la fumette qu'il se pète tous les soirs avant de dormir. Ou tout remettre sur les épaules de Newton. C'est plus facile de lui dire que c'est de sa faute. Plus facile de pointer les autres du doigt. « T'es qu'un gros con, Newton. » pourtant son corps se balance en avant, ses lèvres bouffent les siennes. Il les rattrape à nouveau, volant son souffle, volant la vie, volant un peu trop près du soleil de ses songes. Il crève à l'intérieur, il fond. Mais il continue ses conneries une par une. Il le rapproche de lui, il colle ses mains dans son dos. Un pilier au milieu de la foule qui l'emprisonne, une branche dans les sables mouvants, une solution à la noirceur qui crève son cœur. Sa danse amoureuse se stop, il reprend son souffle, il reprend ses esprits en le repoussant. En le poussant de plus en plus fort, en le poussant jusqu'à ne plus sentir son souffle sur sa peau. « C'est quoi ton problème ... » qu'il répète un peu trop en retard. On lui en veux pas au gosse. « Tu fais ton joyeux luron d'vant moi, mais t'as pas changé. Je t'ai vue avec l'autre mec, je t'ai vue à la terrasse. On reprend les mêmes erreurs et on les remets sur le plateau, c'est ça ? » il ose pas le regard, car il sait déjà ce qu'il fera. Il lève ses yeux vers lui. Il le regard. Il plane. Il fond. Il crève tellement, mais tellement. Il commence à baisser ses épaules, à baisser toutes ses gardes. « - Icare ? C'est prêt, est-ce que tout vas bien ? - Putain, laisse-nous tranquille Richard ! » c'est partit tout seul, trop vite à son goût. « Désolé p'pa. On arrive, laisse-nous dix minutes de plus. » il souffle, il entend des pas qui s'écrasent dans le temps, des pas qui raclent le sol. Ça lui arrache un petit bout de cœur, mais franchement, qu'est-ce qu'il en a à foutre là, maintenant ? Rien. Strictement rien à foutre.
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| Sujet: Re: folie mensongère et amour démentiel ft. newtare ♡ (#) Dim 16 Juil - 23:50 | |
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Chaleur. Douceur. Peur. Tu ne saurais dire lequel de ces trois mots définit le plus la situation. La chaleur de son corps contre le tien. La douceur de ses lèvre. La peur qui émane de ton corps à la compréhension de ce qu'il se passe. Nouvelle drogue qu'il devient. Drogue dur. Drogue douce. Drogue insaisissable. Drogue qui t'écorche de l'intérieur. Tu en comprends rien. Tu te maudis d'être venu là. Toi qui lui a couru après. Toi qu'est là. Vous qui ne faites qu'un. Connexion qui s'est direct recréer lorsque tu as placé tes mains sur lui. Peaux en contacts. Chaleur qui s'en émane. T'es bien. Putain que t'es bien. Trop bien peut-être. Bulle qui vous reflète. Bulle qui explose. Bulle qui implose. Lèvres qui reviennent vers les tiennes. Tu ne comprends rien. Te laissant. Ses lèvres. Amer. Douce. Impassible. T'en redemandes. T'en as besoin. Ça s'allume en toi. Le feu qui s'embrasse. L'envie qui revient. Comme au premier soir. Là où tout a commencé. Il a suffit d'un regard. Juste un. T'as chaud. Tu brûles. Tu te consumes. Tête la première que tu t'es jeté vers ce mur. Vers cette erreur. Pas lui. Non le lieu. Tu ne piges rien. Tu te laisses faire. Comme lui juste avant. Parce que vous êtes pareil. La rage vous prend. La rage vous accapare. Elle vous fait faire des choses incompréhensible. Mais c'est vous. Juste vous. Rien que vous. Ses mains sur ton corps. Bon sang que t'en veux plus. Tellement plus. Tes mains sur ses joues. Tu le boufferais. Autant qu'il te bouffe. Qu'il te consume de l'intérieur. Envie que vous avez retenu durant tout ce temps. Envie qui explose dans ce petit lieu. Lieu qu'il connaît. Lieu de son enfance. T'en as foutrement rien à faire. T'as besoin de lui. À ce moment précis, tu t'en rends compte. Au moment ou ça fait tilte dans ta tête, tu te sens propulser. Envoyer à des années lumières de votre bulle. Tu ne comprends rien. Passant ta main sur tes lèvres. Lèvres qui ont encore son goût. Cette envie. Lui. Encore plus. Toujours lui. « C'est quoi ton problème ... » Tu le regardes. Il se fout de toi ? T'as envie de lui crier qu'il blague ? Ton problème actuellement c'est lui. Juste lui. « Tu fais ton joyeux luron d'vant moi, mais t'as pas changé. Je t'ai vue avec l'autre mec, je t'ai vue à la terrasse. On reprend les mêmes erreurs et on les remets sur le plateau, c'est ça ? » La pièce qui tombe. La dernière pièce du puzzle qui se complète. L'explosion … et c'est à ce moment là que l'inconnu survient. Sérieusement que t'as envie de gueuler ? Le mec qui n'a que ça a faire de vous déranger. Le prénom … ce prénom. Ce froncement de sourcil. Ce regard. Et là que tu captes un truc … un truc qui jusqu'ici t'étais inconnu. T'es peut-être, sûrement trop par moment, mais ça … ça tu l'as bien vu … Passant ta main dans tes cheveux … levant les yeux au ciel. « Bon sang … qu'est-ce qui m'a pris d'venir ici ... » tu te dis plus ça à toi même qu'à lui… tu le bloques toujours. Hors de question qu'il se défile. « Fuck off … mon cul ... » Tu poses enfin ton regard sur lui. « Mon problème ? » Tu débloques. Tu avances vers lui. Posant ton doigt sur lui. « mon putain de problème mais c'est toi ! C'est toi mon problème .. parce que ... » Sentant son souffle contre tes lèvres. Tu résistes à l'envie … parce que .. parce que c'est dur. Parce que tu te freines. Que tout a repris. Que tu te canalises autant que tu peux. C'est dur. Tellement dur. « J'en ai rien à foutre … c'est … juste un ex .. rien d'important … » dis-tu. Toi honnête ? Une première. Et pourtant tu dis vrai … « à toi ! Pourquoi ... » tu ne le quittes pas du regard. Le bloquant. Hors de question qu'il file. Qu'il échappe à tout ceci. Ton corps en ébullition. Tu lui arracherais bien ses fringues, ici même s'il le faut. T'en as rien à faire que le fameux Richard vous surprennes. « Dis-le où ... » passant une main sur son torse. Descendant ta main .. tu vois dans son regard qu'il a compris. « J'doute que Richard apprécie … » tes lèvres proches des siennes. Tu murmures ses mots. T'en as rien à foutre de Richard. De sa mère, si c'est vraiment sa mère. T'en as rien à faire des autres. Lui. Qu'il le crache. « dis-le ... » que tu poses sur ses lèvres. T'as besoin.. Besoin qu'il le dise en premier. T'en seras pas capable… pas capable de lui dire que t'as besoin de lui. Autant qu'il a besoin de toi. Besoin de lui pour toi c'est … nouveau. T'as jamais été dépendant de quelqu'un. Ta main qui descend. Ton envie qui s'agrandit et tu sens la sienne… qu'il le dise. Qu'il relâche la pression. Cette électricité qui émane de vos corps. Parce que vous êtes comme ça …
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| Sujet: Re: folie mensongère et amour démentiel ft. newtare ♡ (#) Lun 17 Juil - 22:37 | |
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Pommade à ses cicatrices, il l'applique si bien qu'elles se referment le temps de quelques jours. Ça commence à partir. Ça commence à se rouvrir. Son cœur explose et ses entrailles fondent dans un tumulte de cris silencieux. Tourbillon infernal dans son crâne. Il réfléchit plus car y'a plus rien d'important. Ça se tourne, ça se change, ça se renverse. Il est bousculé de tous les côtés, son cerveau se casse comme la voix de Janice. Par miracle ses pieds restent à terre, son corps encore debout et des gestes, des paroles qui lui échappent. Mais il s'habitue. Bientôt ça ne lui fera plus d'effet. Avant la prochaine chute. Avant la prochaine marche qu'il loupera. Avant que ses dents de devant viennent se péter contre le carrelage. Quand Icare rompt le contact, sa cervelle lui gueule dessus, tente de reprendre par coup d'état les gestes de son corps. Son cerveau est en manque de ses mains, de son corps, de ses lèvres en manque mortel. Il perd des forces, il rampe à terre en tentant de rejoindre dans un dernier mouvement les commandes de son corps. « J'en ai rien à foutre … c'est … juste un ex .. rien d'important … » ça pu l’honnêteté. Il aime pas ça Icare, il aime pas le regard qu'il lui donne. Il aime pas ses gestes qui partent à droite à gauche. Il aime pas sentir la main sur son torse. Il n'aime pas sentir sa cervelle se jeter sur les commandes de son corps. Ça va mal finir. Ils le savent très bien, mais il veux les mots. Ce que sa cervelle est entrain de gueuler derrière ses pupilles. Cette petite voix qui se fait de plus en plus forte, son cerveau qui se met à taper, à éclater le tableau de commande. Plus rien répond pendant un instant. Il est ailleurs, planté comme un piquet à le regarder droit dans les yeux, la bouche entrouverte. Il bouge pas, il l'entend, mais y'a rien qui répond. Des vagues de plaisir le submerge de plus en plus. Le plaisir, la peur, l'envie, la tristesse et y'a toujours la Folie bien planqué dans une des poches de son jean. Icare entend les battements de son cœur. Tout tambourine, tout explose, tout implose, c'est la fin qu'il se dit. Il doit trouver la lumière blanche, faire quelques pas en avant et s'y lancer dedans tête la première. « J'ai b'soin toi. » un murmure qui s'écrase dans un flot d'artifice contre les lèvres de son amant. Ses lèvres pétillent, elles vibrent à un rythme infernal. Son corps ne donne plus aucune réponse, ses gestes démesurés qui sont contrôlés par l'envie et la folie qui danse au beau milieu du salon de ses sentiments, semblent atteint de folie monstrueuse. Une danse passionnée. Peut être un peu trop, mais faut relâcher la pression. Il plaque ses mains contre son visage, ses lèvres s'amusent, se meurent, se confondent avec les siennes. Il se balance en avant, coinçant Newt contre la porte et son corps. Des chaleurs qu'émanent de partout, des envies, des engueulades futurs, des pleurent, des changements à chaque coin de rue. Il y réfléchit pas. Son cerveau se déconnecte, son corps se fout en pilote automatique, ses gestes se transforment en automate dernière génération. Y'a bien ses parents qu'attendent encore en bas. Mais ils sont bien loin. Trop loin de ce à quoi il pense. Trop de loin de ce qu'il a vraiment envie. Un peu de Newt, ça fait jamais trop de mal juste assez pour piquer son cœur et faire courir son sang dans son corps bouillant. Ça fait jamais trop de mal, qu'il se dit ; alors pourquoi pas maintenant.
- Spoiler:
c nul comparé à toi, moi c'est tout rikiki sorry bb
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| Sujet: Re: folie mensongère et amour démentiel ft. newtare ♡ (#) Mar 18 Juil - 0:44 | |
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Chaleur qui envahit ton habitacle. Chaleur qui s'émane de toi. Envie qui te submerge. Mots que tu as besoin d'entendre. Mots qui ont besoin de sortir. De sa bouche en premier. Parce que tu en es pas capable. Et encore t'es pas sûr de pouvoir lui dire. Ça n'a jamais été ton truc. Dire ce que tu ressens. Bien sûr tu l'as fait.. une fois. Et t'as morflé. Comme jamais. Alors là… Là tu sais que tu ne pourras pas le dire. Pas en premier. Corps contre corps. Bon sang que t'es bien. Tu te sens bien mieux en sa présence. T'en oublies tes douleurs. Elles sont toujours là. Présente. S’effaçant doucement. Ce coquard qui commence à disparaître. Ces bleus sur tes côtes. Bleus qu'il a soigné. Tu peux sentir ses mains sur toi. Mains qui ne sont pas un rêve. Elles sont bien là. Tu n'es pas en train de vivre un fantasme imaginé. Non tout ceci est bien réel. Trop peut-être ? T'en sais rien. Mains sur son corps. T'as pas envie qu'il t'échappe. T'as pas envie qu'il se barre encore. Plus maintenant. Parce que tout ça, ça a besoin d'être dit. Craché s'il le faut. Alors tu le provoques. Tu le piques à vif. Parce que vous en avez besoin tous les deux. Vos pupilles qui ne se perdent pas. Contact qui reste là. Connexion qui s'est directe retrouvé. Âmes en perdition que vous êtes. Âmes connectés. « J'ai b'soin toi. » Son cœur qui tambourine contre ta main. Ce soulagement qui s'évapore. Ses lèvres qui se reconnectent aux tiennes. Besoin qui se fait plus grand. Tu planes. Bien mieux que la coke. Bien mieux que l'herbe. Que l'alcool. Clean que tu es toutes ces substances. Clean à cause de lui. Abandonné à ses lèvres. Nouvelle drogue. Drogue qui t'effraies, mais pour le coup. Tu t'en moques. Tu t'abandonnes. Son corps qui te plaque contre la porte. Passion qui s'anime. Vous vous retrouvez. Comme au premier soir. L'envie qui brûle. Le désir qui se consume. Parce qu'à ce moment précis, vous oubliez tout. Absolument tout. Y a juste vous. Tes mains qui se baladent. Déboutonnant sa chemise. Vous avez résisté. Bien trop longtemps. Tu bourdonnes. T'as chaud. Tu ne tiens plus. T'as envie d'avoir son corps. Qu'il t'appartienne à nouveau. De le sentir. De vibrer à son contact. Ses mains sur ta braguette. Vos langues qui dansent ce même ballet. Cette envie qui est plus que partager. Parce que vous en aviez besoin. Besoin de crier ses mots. Tu ne lui as pas encore dit, mais il le sait. Parce que pour la première fois, t'as été honnête. T'en as rien à foutre de Reid. Rien à foutre des autres. Lui dont tu as besoin. Lui seul. Effrayante réalité dont tu t'abandonnes. Chemise qui vole. Corps incapable de se détacher. Bruit qui se fait entendre. « Les garçons ... » tu fermes les yeux d'un coup … « c'est pas possible ... » que tu lâches entre les dents … parce qu'apparemment le monde ne vous a pas oublié. Pas comme vous. Toi contre la porte. Débraillé que tu es. Icare n'est guère mieux que toi. Vous vous regardez. Le désir qui est toujours là .. sauf que vous êtes dans l'impossibilité d'aller au bout. Tu te mords la lèvre inférieur .. satané parents. Ta tête qui se frappe contre la porte. Icare qui bredouille quelque chose. Qui se détache de toi. Vous n'avez pas le choix. Avant que vous sortiez d'ici. Tu tiens à … « j'ai .. moi aussi .. » que tu finis par cracher, refermant ta chemise. Choppant ses lèvres à nouveau. Il ouvre la porte, tu te trouves derrière. Son père qui se trouve lui aussi derrière. Tu ne tardes pas sortir, remettant comme il se doit le haut de ta chemise. Il vous regarde tous les deux.. et vous descendez les escaliers. Gêné ? Tu pourrais l'être. Sauf que tu planes. Tu profites de la vue qui s'offre à toi : Lui. Te mordillant la lèvre. Parce que ce n'est que le début. Le début d'un truc, vous le savez tous les deux. Parce que t'en as pas fini avec lui. Lui non plus. Sauf qu'en attendant .. repas avec les parents. Sa mère, si elle l'est vraiment, te sourit de toutes ses dents. T'invitant à prendre place. Oui, tu n'es pas à ta place, mais pour le moment tu t'en fous. Tu le cherches du regard et une fois de plus … il est différent. Tu vas devenir dingue !
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| Sujet: Re: folie mensongère et amour démentiel ft. newtare ♡ (#) Mar 18 Juil - 13:51 | |
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Le mode chute libre est activé. Il tombe d'adrénaline dans le néant le plus total, mais ça l'active tellement. Des picotements au cœur, son sang qu'il ressent parcours son corps à la vitesse de la lumière à cause de lui. À cause de son corps contre le sien, du cœur qu'il entend battement contre son buste, ses lèvres qui s'effritent contre les siennes. Le monde s'évanouit pour un court instant. Le monde les abandonne vers le chemin du plaisir. Y'a plus rien qui compte dans sa tête. Icare, il pense qu'à Newton. À ses mots qui sont sortit de ses lèvres, à cette envie, à la vérité qui vient claquer sa tête contre le mur. Il a besoin de lui. Il a besoin de lui dans tous les aspects de sa vie, de haut en bas, il a besoin d'une épaule contre laquelle se reposer. Une oreille en plus, des yeux en plus, des bras, des jambes, un corps et un cœur battant contre le sien. C'est de ça qu'il a besoin. Quelques heures avant, il n'y pensait pas. Il pensait que la Folie était son seul rempart, que le reste n'était qu'un détail à ses pas dans la glace de la vie. Mais c'est dit. Ça été craché, murmuré entre eux, ça a éclaté comme une balle de tennis sur leurs cœurs. Ça saigne, ça pleure, ça meurt. Et alors ? Il s'est jamais sentit aussi vivant que maintenant. Ses mains se baladent sur son corps à la recherche d'un contact, d'un moyen d'affection. Des morceaux de peau sous sa chemise qu'il détache, une envie qui l'écrase en tentant de faire ça vite et bien. « Les garçons ... » la chute libre s'arrête nette. On corps vient s'écraser contre le sol dans un bruit de purée de pomme de terre. Son cœur ratte un battement, son sang quitte la course de rallye et ses sens se retrouvent submergé par le monde réel. Il écoute vaguement Newton se plaindre. Ouais mon vieux, le monde nous demande encore un peu. « L'robinet est encore pété … deux secondes. » et il remet ses vêtements en place. Il remet en place les morceaux de son cœur en oubliant d'y replacer son cœur. Il a pas besoin pour ce putain de dîner avec les parents. Il donne un coup dans le robinet, que son histoire ai au moins un sens bien que ridicule. « J'ai .. moi aussi .. » il tourne la tête d'un coup. Des lèvres s'accrochent au sienne, mais c'est pas le plus important. Ce sont ses mots. Il l'a dit. Quasiment et pas vraiment, mais c'est sortit un temps soit peu de ses lèvres. Il prend même plus la peine de réarranger ses vêtements, ses pas faisant l'effet d'un nuage de coton. Son père, juste devant la porte le fait de nouveau retomber sur le sol. Il lui lance un sourire. Il n'y répond même pas. Ce manège vient lui taper sur les nerfs. Marre de cette comédie qu'il joue depuis des années, marre des faux sourires, marre de les appeler papa et maman. C'est ridicule, mais ça leur ferait mal. Il passe encore après les dégâts causés par Rhéa, il arrive encore à trouver des bouts de cœur cassés au sol. Il passe une main dans ses cheveux, remet en place sa chemise parce que quand même. Madame Eppings et sa voix insupportable croche à ses tympans en parlant à Newton, comme elle parlerai au voisin de cinq ans. Il prend place, Newton en face de lui et un regard qu'il évite trop rapidement. Il doit se concentrer pour jouer à la famille parfaite, à faire des compliments sur le boulot de ses parents, à les appeler papa et maman à longueur de journée. « Minestrone saveur Italie, le plat préféré d'Icare ! J'ai passé toute l'après-midi à la cuisine, vous m'en direz des nouvelles. » il cache sa grimace dans un sourire affreux, mais ça passe toujours auprès des Eppings. Icare, il n'aime pas ça. Du moins il aimait quand il était gamin, il aimait quand son père retrouvait un tant soit peu la raison et leurs servaient ce plat à cinq heures du matin, il aimait quand Rhéa prenait son temps pour le lui préparer. Mais pas ça, pas ce qui dégouline dans son assiette, plombé d'herbe et de jus acide. Il parle poliment, trouve l'excuse qu'il a déjà grignoté dans sa chambre pour ne pas en avoir de trop. Juste assez pour ne pas tout recracher dans les chiottes. « Alors, vous vous êtes rencontrez comment ? Vous êtes dans la même université, c'est ça ? Vous faîtes quelle spécialité ? Malpoli que je suis, je n'ai même pas demandé votre prénom. » y'a un coup de pied sous la table qui part en direction de la jambe de Newton. S'il venait à dire qu'il n'était pas dans la même université que lui, fallait qu'il leur explique d'où venait sa soudaine envie de sortir dans des bars. « Newton, il s'appelle Newton. » qu'il crache en deux-deux, entre deux bouchées. C'est si dégueulasse, qu'il se doit de dire un prénom à peu près doux pour faire passer le goût amer. « 'Pis tu vas pas passer la soirée à lui poser des questions, quand même. Tu vas le saouler. » deux regards noirs en sa direction. C'est quoi cette attitude? qu'il peux lire dans les yeux de sa mère. Continue comme ça et tu vas t'en prendre une ; que ça gueule dans ceux de son père. De ces deux inconnus, il se prend une leçon de moral. À ce moment même, il comprend Rhéa. Lui aussi il voudrait bien faire exploser la jolie vaisselle de maman, là, maintenant.
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| Sujet: Re: folie mensongère et amour démentiel ft. newtare ♡ (#) Dim 23 Juil - 19:48 | |
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La chaleur de sa peau contre la tienne. T'en as besoin. T'en redemandes. Encore. Toujours plus. Tu le veux. Là maintenant. T'en as rien à faire de l'endroit. Parce que ce moment précis, il t'anime. Tu te sens vivant, comme jamais tu l'as été. Parce qu'il l'a dit. Il a dit ces putains de mots. Ces mots dont t'avais besoin. Ces mots qui lui ont brûlé la gorge. Ces mots dont vous en aviez besoin. Ne sachant pas dans quoi vous rendez, mais qu'importe. Vous vous y perdez. Parce que putain que ça fait du bien. La fougue qu'il met dans ses gestes. La passion qu'il l'anime. Bordel que tu trembles. Il te prend de partout. Son corps contre le tien, tu peux sentir son envie. Faisant trembler la porte, cette dernière qui te maintient. Ton corps entre lui et ce bout de bois. Tu flanches. Tu vacilles. T'as envie de le sentir. D'être à nouveau en lui. De sentir son plaisir. De le voir exploser. Vous vous retenez depuis bien trop longtemps. Tu brûles de l'intérieur. La chaleur est palpable, mais qu'importe. Elle t'emporte. Tu ne contrôles plus rien. Tes mains sont en mode robotique, déboutonnant son jean. Passion qui vous anime. Animaux débridés que vous allez devenir. Plus rien ne vous retiens. Il n'y juste que vous … et cette voix qui se fait entendre derrière la porte. Cette voix qui casse tout. Ton agacement qui reprend. Ses lèvres qui quittent les tiennes. Ce corps qui se refroidit. Et toi. Putain t'as juste envie qu'il reste là. T'as envie de le sentir à nouveau en toi. Bordel que cette voix qui vous coupe encore t'en peux plus. Piège dans lequel tu t'es rendu. Piège qui se referme sur vous. Tu le laisses baragouiner. Pestant dans tes moustaches. Passant une main sur ton visage. Tu tentes de te refroidir, même s'il l'a fait pour vous deux. Le laissant reprendre le contrôle de la situation. Finissant par cracher ces mots. Parce qu'il a besoin de les entendre. Que t'as besoin que ça sorte. Où tout ça va vous conduire ? Qu'importe ! Il est là. T'es là. C'est ce qui compte. Il finit par quitter cette bulle. Tu respires un instant. Tentant de calmer ce qui brûle en toi et surtout en bas. La douleur dans ton bras survient. Foutu envie de merde. Foutu voix. Tu passes sous les yeux de ce qu'il appelle 'papa', comme entrée en la matière dans la famille .. on ne peut pas faire mieux. Débraillés que vous êtes. Passionnés que vous étiez. Amoureux ? Un mot que tu ne prononceras pas de sitôt. Encore moins y songeras. Tu te laisses porter. Porter par cette fougue. Vous en avez pas fini. Lui et toi ça ne fait que commencer. Ici, c'était l'entrée. Tu lui réserves bien mieux … tu sais qu'il en est capable … Croisant son regard, tu prends place en face de lui. Sa mère qui paille encore, cette voix qui te donne des envies de meurtre. Tu as l'impression de revoir l'une de tes profs qui ne cessait d'aboyer. Sa voix criarde te ramenait toujours à la réalité. Tu supportais jamais ça. Et voilà que tu retrouves la même dans cette maison. Non tu ne vois pas les traits entre celui qui se trouve en face de toi et eux. Tes yeux finissent par quitter ton amant pour ce plat. Ce fumé qui ne te donne pas d'appétit. Relevant un sourcil à l'intention de la créatrice. T'as envie de rire, c'est une blague ? Il ne peut pas aimer ce truc ? Ce n'est juste pas possible … elle ne compte pas te faire manger ça .. non parce que des plats en Italie en a goûté et ça avait pas cette tête là. Tu passes du plat à Icare, à ce qu'il appelle 'maman' . Déglutissant. T'as pas envie de parlé. Tu ne sais pas ce qui pourrait sortir de ta bouche. Tout sauf un 'ça a l'air savoureux' … ta franchise risque de ne pas passer dans cette maison. Oh que non. « Alors, vous vous êtes rencontrez comment ? Vous êtes dans la même université, c'est ça ? Vous faîtes quelle spécialité ? Malpoli que je suis, je n'ai même pas demandé votre prénom. » Ton pieds qui dérouille par la même occasion, puis son regard. Celui qui est une fois de plus différent. Tu ne supporte pas ça .. soupirant. « Newton, il s'appelle Newton. » C'est bien de toi qu'on parle, enfin aux dernières nouvelles. Toi tu n'as encore rien dit, tu te contentes d'assister à la scène. Tel un spectateur à Rolland Garros. La balle passe d'un côté à l'autre. « 'Pis tu vas pas passer la soirée à lui poser des questions, quand même. Tu vas le saouler. » Jeu set et match… les regards sont tous rivés vers ton amant. Lui qui ne sait plus quoi dire. Il serait peut-être temps que tu ouvres la bouche. « J'suis en art ... » Les yeux sont de nouveaux retournés vers toi. Tu touches de ta fourchette ce truc dans ton assiette … non décidément pas appétissant. Tu vois au regard de la mère 'mais encore' « J'ai rencontré Icare dans la cours, il m'a vu dessiné et de fils en aiguille on a parlé … puis on s'est plus lâché. » Ton pieds qui s'est frayé un chemin vers son entre jambe. Il ne veut peut-être pas dire la vérité, mais tu peux t'en amuser. Puis d'une certaines manière tu ne mens pas vraiment. L'art c'était ce que tu étudias avant de partir. De tout plaquer pour voyager. « Vous êtes sûre d'avoir suivi la recette car j'ai déjà goûté ce plat en Italie et de mémoire ça ressemblait pas à ça ... » tous les regards sont à nouveaux vers toi. Le sourire d'Icare, ça te plaît. « fin après j'suis pas cuisinier … mais … merci pour l'invitation .. » tu bois une gorgée d'eau… comment te sortir de cet endroit ? En plus tu n'as pas vraiment faim .. tu joues avec le truc. Non clairement pas …
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| Sujet: Re: folie mensongère et amour démentiel ft. newtare ♡ (#) Dim 6 Aoû - 22:21 | |
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Planté autour de la table, planté autour de l'arène finale. Icare peux sentir de sa place les tensions qui s'agitent dans sa cervelle, les tonnes de cordes qui viennent se briser, celles qui s'agitent depuis un moment à droite et à gauche dans un joyeux boucan qui l'empêche de se concentrer. Il n'arrive pas à discerner ce qu'ils veulent les deux Eppings, s'ils veulent d'un fils parfait ou d'un fils parfaits aux sourires forcés. Ils doivent bien s'en être rendu compte après toutes ces années qu'Icare n'a jamais été heureux dans cette maison, dans ce pays où la langue lui est encore étrangère à son réveille. Faut croire qu'ils sont trop cons les Eppings, ou trop aveugle. Il zigzag entre les deux solutions comme le plus parfait des funambules, agilité et dextérité. Après le départ de Rhéa il en avait eu des envies de péter un câble. De faire comme elle et de partir loin, revenir en Italie à la recherche de son père et de ses traces enfantines. Il en avait rêvé pendant des nuits entières, des jours entiers à regarder par la fenêtre de la classe. Sauf qu'il n'est jamais partit Icare. Parce que ses épaules ne sont pas aussi forte que celle de sa sœur, parce qu'il fut toujours assisté par quelqu'un, parce qu'il ne peux pas échafauder un plan tout seul, parce qu'il est faible Icare. Un petit fuyard de responsabilité, un timide aux grands airs, un peureux du noir et craintif de l'extérieur. Il est tout ça à la fois. On s'en rend compte au premier regard et à ce sourire qui fond au soleil. C'est qu'une glace au goût vanille abandonné à fondre sous un soleil d'été.
On oublie Icare un moment après ses paroles. On calme les esprits, on reprend son souffle avant de se jeter à nouveau dans la gueule du loup. Un bruit de fourchette qui tombe dans l'assiette. Ah quelles sont bien belles ses manières. Newton ouvre la mer en deux par ses belles paroles et sa jolie voix, il relève les yeux avec un pétillement inouïe, une envie de se jeter par dessus bord en l'emmenant avec lui, de pousser ses parents dans un coin de la pièce pour n'être que tous les deux, pour s'excuser pour son comportement excessif, pour lui parler qu'il est plus tout seul dans sa tête, que Newton devrait faire attention, qu'Icare va bientôt se brûler les ailes et mourir noyer dans la mer ouverte en deux pas Newt. Il ne l'écoute même pas parler. Mais il écoute ses pensées. Ça lui fait peur, il va pas se mentir. Il a peur de sa façon de penser et de réfléchir, peur de la façon dont il regarde Newton. Peur de la façon dont il voudrait l'embrasser pour s'enfoncer dans un joli mensonge avec lui. Le gosse change un peu de place en sentant un objet non-identifier se frayer un chemin vers son entre-jambe. Il tente de le repousser. Pas à table quand même, pas à côté du père quand même, pas en face de la mère quand même. Et son cerveau fait une pause. Et puis, pourquoi pas ? C'est pas ta mère Icare, ni ton père. Alors pourquoi pas ? « Vous êtes sûre d'avoir suivi la recette car j'ai déjà goûté ce plat en Italie et de mémoire ça ressemblait pas à ça ... » il relève le regard alors qu'il passe une main sous la table pour laisser un contact sur la jambe de son amant. Icare se met à sourire d'un joli sourire moqueur, qui tremble dans son cœur. Ah mon dieu, qu'il l'aime Newton.
Explosion de sonorité. Explosion d'image. Explosion de la vie. Explosion des battements de son cœur. Il a peur. Peur des mots qui viennent tout juste de se poser sur son être, comme une plume bien trop légère. Contact qui se brise, sourire qui éclate, un pied qui se retrouve à terre en quelques secondes. Panique à bord ; qu'il entend. Panique qui fait sauter une alarme dans son crâne. Icare remet tout en doute sur le plat qui s'offre devant lui. Il l'aime pas Newton. C'est juste le Minestrone. Un truc de louche dans cette recette, qui à du faire effet sur son corps et son esprit. Qui fait tout tanguer bien trop rapidement. « Fin après j'suis pas cuisinier … mais … merci pour l'invitation .. » les Eppings qui regardent Newton sous un nouveau jour. Ils ne l'aiment pas, l'invité. Trop sur de lui, un peu trop malsain dans ses sourires, un peu trop bandit dans sa façon de marcher, un peu trop sdf dans sa façon de s'habiller. Maman -non, à bannir ce mot. Madame Eppings nettoie sa serviette du bout des doigts en lâchant ses couverts, prête à répondre -toujours poliment- à Newton sur son comportement à table. Et t'as Icare qui sort tout juste de son hibernation. « C'est vraiment dégueulasse. J'voulais pas vous le dire avant, mais maintenant que Newton le dit ... c'est juste dégueulasse. J'ai jamais aimé ce que tu foutais dans ce plat, Mathilde. » il insiste bien le gamin. Il insiste bien sur son prénom. Icare paraît calme, son ton de voix est presque endormit, son regard ne se pose que délicatement sur les Eppings. Parce qu'il n'est pas comme Rhéa. Il cherche pas la confrontation, il explique simplement en énumérant les faits. Et là, y'a trop de faits pour ce soir. « Tu t'es mises en tête que c'était mon plat préféré, juste parce que j'adorais celui de Rhéa. Ouais, celui de Rhéa il est divin. Le tiens c'est rien qu'une soupe dégueulasse avec des épices que t'es allé couper dans l'jardin. - Icare, depuis quand tu parles ainsi à ta mère ?! » il hausse un peu trop la voix le Richard. Mathilde, elle sursaute un peu. Newton, il semble plus amusé qu'autre chose. Icare, il tourne la tête vers son nouvel assaillant. Un échange de regard qui en dit long. Allez Riri, regarde bien. Regarde bien dans le fond de mes yeux ; qu'il lui souffle. T'es pas mon père, Richard. C'est pas ma mère Mathilde : facile à déchiffrer, trop facile à lire dans ses pupilles marrons. Richard il devient tout rouge. Il voit Rhéa dans les traits d'Icare. Et ça, oh ça, Richard il aime pas ça. « J'emmène Newt au bout de la rue, histoire qu'on bouffe quelques choses de comestibles. J'vous ramène quelques choses ? » il quitte la table avec la plus grande gentillesse au monde. Une légère timidité vient piquer ses mains au moment de remettre sa chaise en place. Faudrait pas rayer le parquet. Il fait signe à Newton de le suivre d'un mouvement de main, il lance des sourires jolis et mignons à qui le veux. Le silence qui règne autour de l'arène, montre qu'il a gagné la coupe. On l'applaudis dans les gradins, on le soulève au milieu de la foule et Rhéa dans un coin qui le salut du plus beau geste qu'elle pourrait lui tendre. La porte qui se ferme lentement derrière eux, il reste un instant sur le perron. Il tourne la tête vers son visage à Newton. Il lui sourit. Peut-être de trop, peut-être pas assez. Il dit rien car il n'a rien à dire. Il regard rien d'autre car il ne voit que lui. Là, ça sortirais bien de ses lèvres. Sauf qu'il le bannis à jamais. Tomber amoureux de Newton ? Jamais. Ou demain.
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| Sujet: Re: folie mensongère et amour démentiel ft. newtare ♡ (#) Dim 6 Aoû - 23:11 | |
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Spectateur. Ouais t'es un putain de spectateur dans ce repas. Si on peut appeler ça un repas. La bouffe c'est clairement pas ton délire et t'en as goûté des plats italiens. De bien meilleurs qualités. Là t'as foutrement envie de prendre tes jambes à ton cou. Tu te demandes encore c'que tu fous ici. Pourquoi t'es venu, ça ne te ressemble en rien. Toi courir après quelqu'un ? Puis quoi encore. Surtout pour un mec .. ou une nana, ça t'es égale. Ce n'est juste pas dans tes habitudes. Pourtant t'es bien là, dans ces fauteuils bien trop moelleux et blanc à ton goût. Clairement tu détonnes dans ce show. Tu n'y as pas ta place, mais ça tu le sais déjà. Il suffit de voir tes habits, ta chemise à moitié défaite, à moitié rentré dans ton jean. Souvenir de ces quelques minutes dans la salle de bain, mais ça tu t'en balances. Ton image tu t'en fous. Ouais t'as sûrement l'air d'un sdf à leurs yeux, d'un mec paumé d'la vie. Et tu l'assumes. C'est ce que tu es. Un mec qui … n'a pas de projet, certainement pas d'avenir. Du moins si tu continues à t'enfoncer dans tes conneries. L'alcool, les drogues, la fuite, des facilités qui ont toujours été ton mode de vie. Ouais si tu continues comme ça tu vas crever dans pas longtemps … la rejoignant ainsi. Est-ce qu'elle voudrait ça pour toi ? Oh que non. Une baffe dans la gueule qu'elle te mettrait si elle voyait ton comportement. Voir la dame qui se tient à tes côtés, puis voir son visage. Son doux visage, celui d'une mère aimante, compatissante. Celle qui a été à tes côtés étant gamin, qui t'a poussé dans ta passion pour l'art. Celle qui t'a aidé à réaliser tes rêves. Qui t'a toujours soutenu, malgré que tu lui ais causé bien des souffrances. A commencé par ton départ, sans les prévenir. Ton abandon comme ton père le dit si bien. Bien sûr qu'ils ont accepté, qu'ils ont fini par comprendre. Que tu n'étais pas de ceux qu'on pouvait attacher à une vie bien ranger. Non toi tu es de ceux qui ont besoin de vivre. De découvrir le monde, les gens. De t'éclater. De fuir toutes les responsabilités. Alors ouais tu fais tâche dans ce tableau de perfection. T'essaies tant bien que mal de le casser, de le ramener vers toi. Tu vois à son regard qu'il ne sait plus ou s'foutre le gosses. Tes actions ont des répercussions, comme toujours. Tu causes, tentant le diable sous la table, mais tu t'en moques. T'en as royalement rien à foutre. Parce que t'es comme ça et que ça t'éclates. Ça t'éclates de voir leurs réactions s'ils découvrent ce qui se passe sous la table. La tentation, le diable à l'état brute, voilà ce que t'es ! T'en es fier. Fier de voir sa réaction, de sentir sa main sur ta jambe. Ton palpitant qui s'accélère. L'envie d'envoyer tout balancer et de le prendre là, maintenant, de sentir son souffle contre ta nuque. T'en as rien à foutre du reste, de ses pseudos parents. De ces gens qui ont un baobab dans l'cul. Qui ne savent pas profiter de la vie. Parce que t'as besoin de le sentir encore près de toi. T'as besoin de ta putain de drogue. Voilà ce qu'il est ! Et ça fait mal. Tel une gifle que tu te prends. T'essaies de ne pas y songer. Juste … Icare. Le gars qui te rend doucement accroc. Le mec qui t'a fait venir ici. Ouais t'essaies de ne pas y songer. Parce que ça va faire mal. L'atterrissage risque de faire très mal. Alors tu préfères savourer ce moment. Sans te préoccuper du reste, parce que ça t'effraies d'y songer. La joute verbale reprend et tu n'es toujours pas convié, encore heureux que tu penses. Le gosse se réveil, et ça te plaît. Te mordillant la lèvre inférieur, tu le vois dire ce qu'il pense. Tu vois les visages qui se décomposent. T'as envie d'applaudir, mais tu dis rien. Tu reposes bien gentiment ta fourchette. Admirant le spectacle qui s'offre à toi. C'est qu'il t'excite le gamin, faudrait qu'il se calme un peu. Ou tu ne tiendras plus. « J'emmène Newt au bout de la rue, histoire qu'on bouffe quelques choses de comestibles. J'vous ramène quelques choses ? » Relevant les yeux pour croiser son regard. Il a donné le feu vert, tu balances ta serviette et sors de table. Pour le coup, tu te fais pas prier. Pas un regard pour ces gens qui t'ont d'hors et déjà juger. Qu'importe tu ne risques pas de les revoir de sitôt. Oh que non. L'air frais s'engouffre dans tes poumons et ça te fait un bien fou. Le sourire du gamin t'apparaît enfin. Le perron est cool, mais tu n'as pas envie de rester plus longtemps le coin. Tâtant tes poches, tu en extrais une clope. Tendant ton paquet pour savoir s'il en veut une. T'approches ton visage du sien. Assez près pour le bloquer à nouveau contre le mur et toi. Capturant ses lèvres. Déferlante de sentiments qui se propagent en toi. Vous restez un moment comme ça, tu te retiens d'aller plus loin. Le froid qui s'engouffre entre vous, suffit à calmer votre chaleur corporel. Te détachant de lui. Tu coinces ta clope entre tes lèvres, toujours un brin écorché, mais bien. Elles sont bien grâce à lui. Grâce à sa chaleur, son goût acidulé. Tu descendes les quelques marches, te tournes vers ta drogue. « Alors t'as prévu quoi » que tu dis en l'invitant à te rejoindre. Mains dans les poches. Tu te les cailles un peu, mais t'es habitué. « J'suis pas v'nu ici pour bouffer quoique ... » ton regard en dit long sur tes intentions … maintenant que tu as compris. Que tu l'as retrouvé. T'as plus envie d'le laisser filer.
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| Sujet: Re: folie mensongère et amour démentiel ft. newtare ♡ (#) Lun 7 Aoû - 0:15 | |
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Le froid, il vient s'inviter sur ses joues un peu trop facilement. Les joues rosies et le bout du nez rouge, il ne trouve comme moyen de se réchauffer que de foutre ses mains dans ses poches, coincer sa tête dans ses épaules et bouger lentement sur place. Un coup de pied à droite, un coup de pied à gauche. L'hiver c'est le Saint Graal d'Icare, bien que le soleil de l'Italie soit tout autre chose. L'hiver c'est tout de même doux, joli à regarder. La couleur blanche qui se profile à l'horizon, les flocons qui dansent avec le vent avant de mourir délibérément sur le sol pour former à l'avenir un projet plus grand et volumineux, les sourires des gamins et les adultes se ralliant ensemble pour détruire la neige dans l'allée. Puis y'a son sourire. Celui d'Icare, celui qui sort du lot. Parce que lui, Icare, il sourit pas pour l'hiver qui va bientôt claquer contre le sol. Il sourit à cause de Newton. Il sourit un peu plus à cause d'un regard croisant le sien. A cause de lèvres qui viennent chercher le chemin habituel des siennes. Foudroyantes passions, ça tremble dans un tumulte de sentiment incompréhensible. Il vibre sur place, il confond passion et impatience. Il donne dans ce baiser tout ce qu'il peux trouver de potable à sortir. Des jolies courbes dansantes sur ses lèvres, frôlant les siennes, venant réchauffer ses joues encore plus rosies par ce contact tendre. Il refuse les cigarettes, parce qu'il ne fume pas. Du moins, pas ce style de cigarette. Il reste planté un instant tel un con sur son siège de bronze, regardant Newton se déplacer, descendre les marches du perron en un instant. Parce que même ça, il est obligé de le faire avec grâce. Quel con, ce Newton.
« Alors t'as prévu quoi ? » il hausse les épaules en le suivant plus lentement. Faut pas trop le pousser le gosse. « J'suis pas v'nu ici pour bouffer, quoique ... » toujours aucun mot ne sort de ses lèvres. Il se contente de quelques regards, d'haussement d'épaule et de sourire tremblant de fièvre. La maladie de l'amour, askip. Il fait quelques pas en avant, quelques tours sur lui-même avant de lui faire signe de le suivre. Il marche. Où ? Putain, qu'est-ce qu'il en sait ? « J'suis désolé pour ça. » qu'il balance à l'arrache, en pointant sa maison du doigt. En montrant les deux inconnus d'un simple doigt, les accusant de tout et n'importe quoi à la fois. « C'est généralement plus facile de gérer ce genre de repas tout seul. » qu'avec un con pareil, qui vient titiller ta corde sensible en pleins repas. Et ça, il se retient bien de le dire. Son corps se rapproche un peu plus. Une épaule frôlant la sienne, un souffle qui se perd vers son visage. Parce qu'il trouve que son corps refroidis un peu trop vite, qu'une chemise ne suffit pas tellement, qu'un regard n'est pas suffisant. « T'sais ... c'est pas vraiment mes parents. » premier teaser, qu'il pense. Mais ça s'arrête là. Pas de grande explication, il en a pas envie. Pas maintenant en tout cas, puis c'est pas son genre à Icare. Déballer une enfance, une histoire de famille, d'abandon, de retrouvaille. Pas là, pas maintenant, pas pour Newton. Il connaît la pitié dans les yeux des personnes, il en a bouffé des regards tristes lorsque Icare se met à crier après ses parents. Faut pas lui en vouloir, après tout ce qu'il a traversé ... c'est compréhensif ; non pas vraiment. Il préférait qu'on lui balance quelques gifles à la gueule pour lui redonner raison. Le gosse sort ça, un peu comme une excuse. De quoi dire désolé pour mes parents, désolé pour la bouffe, je sais ils sont ignobles, tu peux pas m'en vouloir alors sans vraiment le dire. Même s'il traite Newton assez souvent de con, il est certain qu'il a déjà du comprendre bien des choses. L'un comme l'autre. Ils se comprennent. Parfois un peu trop. Ils se complètent. Parfois pas assez. C'est du jour et la nuit sans arrêt. Un chat et un chien en parfaite compétition. Puis y'a les éclipses. Ces jours de repos. Où la peau cesse d'être tiraillée, où les chairs se laissent fondre l'un contre l'autre et les cœurs battent à l'unissons. Comme maintenant. Quand Icare s'arrête un instant, tire la manche de Newton pour l'arrêter aussi. « Dit, comment tu savais que j'étais là ?» c'est calme et doux, oubliant les rancunes d'avant. Il s'adresse à lui avec un sourire effacé mais un regard trop présent. Un regard qui vient transpercer sa peau et sentir ses veines pulser dans le creux de sa main, toujours aussi accroché à son bras. Il y a pensée, Icare. Pourquoi pas lui tenir la main ? Parce que c'est pas eux. Parce que y'a pas encore d'eux à proprement parlé. On se contente de sourire et s'embrasser devant la foule. Le reste, ça se fait en intérieur.
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| Sujet: Re: folie mensongère et amour démentiel ft. newtare ♡ (#) Sam 19 Aoû - 19:24 | |
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« J'suis désolé pour ça. » Il s'excuse à nouveau le gosse. Ce qui t'amuse, un sourire apparaît sur ton visage, tu l'invites à te suivre. Il se fait pas prier. Qu'est ce que tu fous là ? T'en sais trop rien, mais tu y es. Tu t'es laissé prendre par tes propres envies. Lui, encore et toujours lui. À croire que tout te ramène à lui. Ce gamin qui t'a tenu tête. Qui t'a conduit ici, dans cette maison, dans cet ouragan de pensée, mêlé aux sentiments … qui se traduisent pour toi, pour l'instant, par des envies. Ta drogue, voilà ce qu'il est devenu. T'en prends doucement conscience. Tu essaies de ne pas fuir, de ne pas prendre tes jambes à ton cou, comme tu as l'habitude de faire. Non, là tu essaies de rester, parce que tu en as autant besoin que lui. Cette connexion, ses mots, t'en as besoin. Cette douloureuse constatation que tu as besoin de cet être pour rester parmi les vivants. Elle pourrait t'effrayer et au fond c'est le cas, mais pour l'heure .. pour l'heure tu te concentres sur autre chose. Sur le froid qui s'introduit à l'intérieur de ton être. Te maudissant de toujours sortir si peu vêtue, mais qu'importe, on a qu'une vie comme tu le dis si bien. Focalisant tes douleurs sur ce tube, cette autre drogue, celle qui te suit depuis des années. Celle sans qui tu aurais bien souvent perdu le contrôle. La fumée qui sort de nouveau de tes lèvres, te fait du bien. « C'est généralement plus facile de gérer ce genre de repas tout seul. » Ne disant rien, tu te contentes de passer une main dans l'une de tes poches. Douce chaleur. Tu ne sais pas vraiment quoi dire. Hormis que c'est la première fois que tu rencontres des parents, pire encore que tu assistes à ce genre de spectacle. Ça n'a jamais été comme ça chez toi. Ta mère est toujours… ouverte. Te raclant la gorge rien qu'à l'idée de songer à ta propre famille. Oui ta mère, t'y songes encore au présent. Chassant ces pensées aussi loin qu'elles sont venues. Non ce n'est pas le moment pour songer à tout ça. Absolument pas. « T'sais ... c'est pas vraiment mes parents. » Assez intrigué par ses propos, tu pourrais lui en demander plus, mais non. Tu ne dis toujours rien. Viendra le temps où vous parlerez de tout ça. De lui, de toi, de vous. Ce n'est pas le moment, tu le sens, tout comme lui. Il te tease un peu, te donne un avant goût de qui il est. De ce qui t'a sûrement conduit ici … t'en sais rien. Vous êtes tous les deux là, dans cette rue, à la nuit tombée. La nuit qui permet de révéler le vrai visage de l'autre. Pourtant vous savez que ce n'est pas le moment, les confidences ne sont pas encore de rigueur. Puis vous vous êtes déjà avoués ce qui brûler au fond de vous. Le fait qu'il est besoin de toi, tout comme toi tu es dépendant de lui. Tu n'as pas dit cela de cette façon. Oh que non. Tu lui as juste dit à ta façon, que tu avais besoin de lui. Qu'il soit rassurer le gosse. Qu'il a arrête de fuir, parce que t'es pas sûr de pouvoir de nouveau le suivre … quoique tu te poses pas la question. Ce n'est pas le moment. Alors vous marchez, tel deux âmes qui se sont trouvés. Sans vous arrêtes sur les questions qui restent en suspend. Vous y reviendrez plus tard. Vous le savez. « Dit, comment tu savais que j'étais là ? » il t'a arrêté dans ta marche le gosse. Ses yeux dans les tiens, tu souris. Cette question, tu peux au moins y répondre. « Un certain Errol mourait d'envie que je parte à ta recherche ... » passant sous silence le fait que sa voisine t'a aussi poussé à partir. Que tu as craqué en lisant ton stupide message. Craquer au point de te rendre à sa fac, chez lui. De l'appeler, encore, toujours. Un silence qui t'a rendu fou. Une première … lui donnant un coup d'épaule, l'invitant à reprendre votre marche. Vous savez tous les deux où elle va vous mener : chez lui. Parce que la suite reste à écrire. Que vos envies sont toujours là, mais pour l'heure ce n'est pas ça qui demande à être comblé, mais vos estomac. Il t'a promis un repas, plus appétissant que ce que soit disant mère vous proposait. Cette fois c'est ensemble que vous vous y rendez. Parlant d'un peu de tout et de rien. Profitant de cette proximité, de la joie de vous êtes retrouvés. De l'envie de ne plus se lâcher. De ne faire qu'un à nouveau ..
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