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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Les silences de toute une vie [Alastair]

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MessageSujet: Les silences de toute une vie [Alastair] (#)   Les silences de toute une vie [Alastair] EmptyMer 12 Juil - 17:26




❝ LES SILENCES DE TOUTE UNE VIE ❞



Les silences sont là pour étouffer des vérités, et plus encore celles conservés depuis l'enfance. Les adultes sont rarement innocents, surtout quand des fratries se déchirent , et que les gosses ne voient venir. Qaïn ne trouvera personne à haïr de plus que son propre père sur cette putain de terre. Rien de plus abjectes que ce qu'il a fait de ses enfants durant l'enfance, et il en a tellement vu des salopards qui rendaient leurs gosses malheureux. Pire encore, qui les violaient, qui les mutilaient, qui les envoyaient à la guerre  à 8 ans, ou qui vendaient leurs filles à des extrémistes, et en prison, il en a encore plus vu des enfoirés de ce genre, jusqu'au beau père de son fils. Il l'a appris un jour au téléphone par une nana qu'il s'était envoyé sous l'emprise de l'alcool avant d'être enfermé en taule quelques temps après.

Et cette dernière l'avait appelé pour lui dire qu'elle n'avait pas su gérer, que tout était de sa faute et qu'à présent le beau père de son fils était en prison avec lui pour les avoir frapper. D'un le type avait passé un trés mauvais quart d'heure, et de deux, il se retrouvait avec un gosse sur les bras qu'il ne pouvait assumer.... Pendant tout ce temps il ne l'avait pas appelé, et il supposait que ce dénommé Nathanael n'avait même pas conscience qu'il existait... Alors il n'avait pas repris contact pour le moment mais savait où il crêchait... Un écho à sa vie. Vivre sans père, ou avec un connard...? Le choix était difficile et injuste pour ce gosse, alors avait-il le droit d'enfreindre tout ce que le gamin avait probablement mis du temps à construire? Sa vie se résumait à ça, toujours sur le fil , et finalement dans l'ombre. Pour l'heure c'était ça. Sa vraie famille vivait à quelques kilomètres de là mais ça aussi en deux ans, il n'avait pas été les revoir et la raison était simple. Ils n'avaient jamais été le voir en taule, n'avaient jamais cherché à le joindre. En cinquante sept ans, c'était ... long.

Ils avaient eu le temps non? Sa propre mère l'avait rayé de ses enfants quand un jour en taule, il l'avait appelé. Elle avait nié avoir un gosse qui s'appelait Yvan. Il s'était un peu plus assombri ce jour là. Probablement avait-il pris une énième claque dans la gueule. A 38 ans, c'est jamais trop tard, et ça avait fait l'effet d'un coupe gorge supplémentaire pour le légionnaire dont l'univers s'écrasait un peu plus.
Sa tante l'avait quitté à ses 35 ans, ainée de son père, et trop agée pour encore supporté les déboires de sa famille... La solitude ne lui avait jamais paru si écrasante que derrière les barreaux après ce coup. Depuis, il avait considéré que même les Berenson de sa génération n'était pas au courant de son existence, que Alastair aussi avait oublié et c'était peut-être mieux ainsi. Le proverbe, mieux vaut ça que rien. Rien était mieux dans ce cas. L'homme s'était encore plus endurci jusqu'à devenir l'homme d'aujourd'hui, que rien ne pouvait écrouler et que pas mal la mort ne pouvait effrayer. Du moins c'est ce qu'il croyait.

Il pouvait une énorme botte de foin dans un pré qui manquait d'herbe mais abritant quand même des pensionnaires à quatre pattes et repartit vers les box, la fourche sur l'épaule, la chemise noire entaché de la sueur d'une journée entière de taf, mais ça l'entretenait et ça l'empêchait de penser. C'était mieux comme ça aussi. Ne pas penser, bosser, et ne pas poser plus de questions que nécessaires, mais il avait beau dire, peut-être qu'il lui manquait un peu plus de compagnie, mais par fierté on en parle pas.

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MessageSujet: Re: Les silences de toute une vie [Alastair] (#)   Les silences de toute une vie [Alastair] EmptyMer 19 Juil - 14:36

les silences de toute une vie.
qaïn & alastair
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Mensonge ? Je ne dirais pas ça de ma vie bien au contraire c'était quelque chose de plus dramatique en réalité. Déçu, trahie mais aussi à être déçu. Voilà les mots que j’emploierais pour définir une grande partie de ma vie. Les coups de mon père mon endurcis, la mort de ma sœur ma détruit au reste, ta disparition que, pour être franc je ne sais même pas si tu es encore en vie, mais quand j'ai trouver ma femme et qu'elle ma prouver qu'on pouvait être une famille heureuse ça, ça je ne le regrette pour rien au monde. Mes enfants, ma femme, ma famille mais aussi le métier que je fais. Pour rien au monde je ne changerais cette partie de ma vie. Ô combien j'ai regretter que mon père parle de toi, parce que oui, oui plusieurs fois on ma demander à te voir mais comment je pouvais leur expliquer que je ne savais même pas ou tu étais, que je ne serais surement pas te reconnaître maintenant. Tu étais partie alors que j'étais tout petit mais surtout je te revoyais tellement peu souvent que ouais, je ne me souviens pas de ton visage. Est-ce que si je tombe nez à nez avec toi je pourrais me dire « ouais c'est mon frère ? » je ne sais pas du tout. Mais la vie est faite ainsi et surtout que je me pose surement bien trop de question en ce moment. Ca fait quelques jours que j'ai du mal à dormir. J'étais partie faire mon petit tour sur la tombe de Maisie le 10 mais ouais ça me travaille encore pour le moment. Je ne sais pas si j'arriverais a me remettre de cette disparition mais je sais que je dois vivre avec. Depuis que ma femme a commencer à accueillir des enfants à la maison je sais que celle-ci ne sera jamais vide puis après tout, mon premier fils est aussi de retour à la maison alors bon ça ne me fait pas spécialement de mal de voir un de mes propres enfants sous mon toit. Les retrouvailles n'étaient pas les meilleurs mais bon, c'est comme ça que l'on s'aime aussi. Quand je me suis lever, après mon déjeuner et mettre préparer mon fils me demande de l'accompagner a un endroit. Pourquoi ? Sûrement pour me prouver que les animaux sont pas les plus méchants. Les soupires se font rapidement entendre. J'accepte a une condition que je puisse le suivre en moto, j'ai besoin d'en profiter aussi, un peu. Et puis si ça se passe mal au moins on pourra partir chacun de son coter. J'enfile ma veste de cuir après avoir mit mes bottes, je démarre ma moto juste devant le garage, un bon bruit, quelque chose qui me fait doucement sourire. Après avoir mit mon casque et mes lunettes de soleil je fais un signe que je suis prêt. On se dirige vers le centre équestre. Bien sûr comme je m'en doutais ça se passe mal. Il part de son coter, je sais que ce n'est pas vers la voiture qu'il mais il part. Je soupire puis j'essaye de le retrouver. Je m'approche vers l'endroit ou tu te trouves puis je passe une main dans mes cheveux pour les remettre en arrière. « Excusez moi ? Vous avez pas vue passer un grand blondinet en colère passer par là ? » je dis d'une voix assez forte pour que tu puisses m'entendre. Bien sûr tu savais comment me reconnaître. Ses putains de cicatrices sur le visage, je suis le seul à les avoirs. Tu avais juste su que ça avait mal tourner a Glasglow. J'ai pas voulu en dire plus et depuis elles sont toujours là, toujours sur mon visage. Bien évidemment j'ai changer, physiquement mais aussi ma voix est bien plus grave qu'avant. Mes mains sont dans mes poches, mais quand tu te retourne je fronce lentement mes sourcils. Je ne sais pas si c'est un signe du destin mais. Bordel j'ai l'impression de te connaître. J'attends que tu t'approche mais j'ai pas envie de me passer pour un con en réalité. Coïncidence, neuf jour avant j'étais aller voir ma sœur, une fleure était déjà là. C'était pas mes parents car ils sont décédés mais... je n'arrive pas a savoir qui vient aussi presque tout les mois. Je ne suis pas le seul mais je suis le seul a savoir sa date, par cœur même. A moins que... ça soit toi. Mais non. Je ne veux pas me faire de faux espoirs.

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MessageSujet: Re: Les silences de toute une vie [Alastair] (#)   Les silences de toute une vie [Alastair] EmptyLun 24 Juil - 13:16




❝ LES SILENCES DE TOUTE UNE VIE ❞



Une fois rentré aux box, Qaïn avait d'autres boulots à faire. D'un épaule lourde, il pousse la croupe d'un poney chiant qui refuse de bouger. De toute façon, celui là, il fait toujours chier, il ne l'aime pas, et visiblement c'est réciproque. Ce petit con, assez imposant au passage, pousse dans l'autre sens pour le destabiliser. Bien, puisqu'il ne peut pas le pousser, il va l'attirer alors. Il lâche d'un coup son appui et passe de l'autre coté, le poney se laissant prendre au piège, puis il prend son pied, et tire sur le jarret pour virer ce qui est planté sous le sabot du cheval. De ses doigts rapeux , il vire les restes de boue et passe ses doigts sur la sole du sabot pour voir s'il est blessé ou non. Il est brute mais pas cruel. Les bêtes sont moins salopes que les animaux, même si certaines ont un caractère de merde, littéralement. Il jette les objets dangereux hors du box et regarde en l'air. La météo de la veille à endommagé la toiture et Qaïn est sensé la réparer et la consolider. Kath lui a demandé. Il sort le poney de son box par le toupet et le met dans un box plus loin. Il aurait pu prendre une longe mais le poney a cessé de faire sa tête de mule. De toute façon, Qaïn, c'est cent mules combiné, autant ne pas lutté. Et qu'il fasse pas le malin ce bestiau où il en fait du steak discreto. Il revient vers le box et grimpe sur les parois pour accéder à la zone sinistré. Une bonne heure entre planches de chène brut, vis qui pourraient te perforer le torse et perceuse peu aimable, puis un accès au toit où il refixe et replace les éléments, et le voilà de nouveau les pieds au sol. Joly jumper n'aura plus son petit box tout trempé demain. Quelles chochottes ces bestioles. Les soeurs les chouchoutent trop. Au moins, ils ne courraient pas dans la nature comme ça avait été le cas y'a quelques jours avec la plus jeune des Duncan soule qui avait décidé de les relâcher pour une raison aussi farfelu que sa raison de boire. Mais il les aimait bien ces gamines. Ça le surprenait mais ouais. C'était le cas.

Qaïn pensait avoir une journée tranquille, mais les choses ne se passent jamais comme on veut et comme si les desseins s'alliaient contre lui depuis quelques temps, en sortant de l'écurie, une pelle sur l'épaule et la perceuse dans l'autre main, son pas se ralentit quand il voit la silhouette d'un homme qu'il reconnait. Il l'aurait reconnu même avec trente ans de plus s'il avait fallu. Son coeur ralentit et sa respiration aussi. Que fait-il ici? Quand il se retourne, cela ne fait que confirmer ce qu'il pensait. C'est Al. Sa langue passe lentement sur ses molaires, sans qu'il n'ouvre la bouche, perplexe, le visage fermé. Il sort de l'ombre et inspire profondément. Al a toujours été sa plus profonde cicatrice. Il a souvent pensé à lui durant ses années de service et en prison... Pourtant Al n'est jamais venu le voir. Les deux hommes ont eu une version différente, mais aucun des deux ne le sait. Il est visiblement temps de mettre les choses à plat? De quel blond en colère parle-t-il?

"Tu cherches ton fils Al? Vous vous êtes pris la tête?"

Une manière indirecte de lui dire qu'il les connait. Sa phrase sort tellement naturellement comme s'il ne s'était jamais rien passé, que ça peut en paraitre perturbant. Il y a longtemps qu'il a décidé de ne plus en vouloir à Al en réalité, même s'il lui reproche de ne pas être venu plus tôt mais connaissant leur père, que s'était-il vraiment passé. Alors plutôt que d'en vouloir violemment à son frêre, il attendait de voir ce pour quoi il était là.

"Tu te souviens pas de moi?" Un léger sourire en coin et un soupir, posant la pelle en coin et la perceuse pour se sortir une clope et l'allumer calmement, lui tendant le paquet et le briquet en même temps, posant son cul sur un mur de parpaing derrière lui. "Je l'ai pas vu passer non."



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MessageSujet: Re: Les silences de toute une vie [Alastair] (#)   Les silences de toute une vie [Alastair] EmptyMar 8 Aoû - 18:29

les silences de toute une vie.
qaïn & alastair
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Je n'aurais jamais pensé que ces putains d'histoires de famille referont surface, surtout maintenant mais encore en ce moment même. Je pensais que quand les parents étaient mort, sur le père quand il a laisse son dernier souffle de vie tout, tout allait être enterré avec lui mais non. Je me suis complètement tromper mais aussi a se que je peux voir j'ai des gamins qui on hérités de même caractère que moi et lui malgré tout, ou bien même notre mère. Quand je me suis approcher de la clôture pour essayer de retrouver mon fils et que je t'es demander si t'avais pas vue passer un grand blond en colère je ne m'attendais pas a se que la vérité m'éclate en pleine gueule. Je t'en voulais, ouais, je t'en voulais d'être partie, de m'avoir laisser seul, seul avec un père aussi con qu'il était mais aussi a m'occuper de notre petite sœur et de la protégé mais plus j'ai grandis, plus j'ai eu se que j'ai eu dont le passer de mes cicatrices que même toi t'as pas peu savoir et aussi mes enfants je me suis dit que la vie était trop courte pour qu'on en veuille a une personne. Je ne sais pas ou tu étais passer, du moins à se qu'on ma dit c'était pas du jolie. "Tu cherches ton fils Al? Vous vous êtes pris la tête?" cette voix putain, peut-être vieilli comme la mien, mais non, non je ne peux pas y croire. Je lève rapidement un sourcil quand tu sors de l'ombre gardant mes lunettes de soleil sur le nez mais ouais, ouais tu as toujours ce même visage dur, vieillis, mais toujours ses durs traits que j'ai aussi. Je ne peux pas renier le fais que je sois ton frère, bien sûr que non pas là. Je déglutis doucement, mais t'es mots percute enfin mon esprit. Mon fils, comment tu sais que c'est mon gamin ? Je croise doucement mes bras sur ma poitrine et je te laisse avancer de toi même. Mais surtout te laissant continue t'es paroles, je pouvais sentir que c'était pas finit et que tu allais dire autre chose. "Tu te souviens pas de moi?" je pense que là, ce n'était pas les bonne parole. Je te laisse vernir face à moi et attrape volontiers une cigarette de ton paquet que tu me tends puis l'allume en venant te redonner ton briquet au passage. Je tire un longue bouffé de nicotine sur celle-ci et l'attrape avant de recracher ma fumer. "Je l'ai pas vu passer non." Je hoche doucement la tête quand tu me dis que tu ne la pas vue puis je prends la parole à mon tour, je ne te lâche pas du regard pour autant. « Yvan. Comment ne pas me souvenir de toi. Tu as toujours autant la même tronche de sale gosse. » Rien de méchant dans mes paroles mais, depuis que je suis petit, mais que j'ai su me rebeller contre notre père je parle plus, franchement. Qu'on aime ou non je suis comme ça maintenant. Je tire une nouvelle fois sur la clope, sans même te lâcher du regard. « Enfin je devrais plus t’appeler Qaïn maintenant non ? » j'ai jamais aimer ce prénom mais bon, si c'était comme ça tu t’appelais je le ferais même si ça sera difficile pour moi. « Comment tu sais que c'est mon gamin, le blond dont je t'es parles ? Ca pouvait être une autre personne, autre que mon fils. » quand je te dis que c'est mon fils, tu peux sentir la fierté dans ma voix. Ouais je suis fière de mes mômes même si ce n'est pas rose tout les jours mais je fais tout, tout pour ne pas ressembler à notre père. « Depuis quand t'es là en faite ? C'est bizarre que je ne t'es jamais croiser avant maintenant. » a travers mes verres teint d'un bleu tu peux voir que je te regarde, que je ne te quitte pas du regard mais surtout que je reste là et que je ne m'enfuis pas. Je pouvais voir qu'on avait aussi la même grandeur, bon toi peut-être un peut plus que moi mais... on a aussi la même carrure. Destin ? Ou simplement parce qu'on est pareil au fond ? Je ne sais pas du tout mais au moins ça prouve qu'on peut être fière de notre corps et qu'on se ressemble en quelque sorte.

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