{RP LOTERIE} Shock - DANNELIE

Daniel conduisait pour rentrer chez lui, manger et retourner travailler à la fin de l’après-midi. Il ne se plaignait pas de son emploi du temps et il se disait qu’il pouvait faire une sieste ou jouer à un jeu. Il avait besoin de se poser sur le canapé dans tous les cas. Il ne devait pas fermer les yeux au volant, même s’il ne roulait pas spécialement vite. Il faisait attention aux piétons qui étaient nombreux à cette heure. Il y avait des enfants qui pouvaient traverser les routes sans jamais prévenir, changer d’avis à la dernière minute. Il s’attendait à tout, sauf à un chien qui vient d’échapper de la main responsable de sa maitresse . « Merde ! » s’exclama Daniel en français qui tourna le volant par réflexe pour éviter de l’écraser. Il n’avait pas regardé dans quelle direction il tournait et il arrêta tout de suite la voiture. Ces réflexes n’avaient pas empêché d’entendre un choc lourd devant, les feuilles voler sur son pare-brise, entendre des hurlements d’effroi. « Merde merde merde !!» Il sortit tout de suite de la voiture et contourna pour voir une personne par terre, il balaya certaines feuilles qui étaient dans les airs, pour arriver en face d’elle. Elle semblait être consciente. « Est-ce que vous allez bien ?!» Il regarda autour de lui et il grimaça doucement en voyant qu’il avait monté sa voiture sur le trottoir. Satané chien !

Absorbée dans la lecture du manuscrit que tu as récupéré quelques heures plus tôt à Wellington, tu marches paisiblement dans le centre-ville. Le temps est agréable et tu n’as qu’une seule envie : te trouver un banc de libre et de t’y poser pour poursuivre tranquillement ta lecture. L’auteur, tu le connais bien, c’est le troisième bouquin qu’il écrit que tu as l’honneur de lire avant tout le monde. Sa plume te fait rêver et si ce n’est quelques erreurs de syntaxe par-ci, par-là, il n’y a vraiment pas grand-chose à corriger. Quand tu as la chance d’avoir de tels manuscrits entre tes mains, tu te dis que tu n’aurais pas pu trouver mieux comme job. Sans même comprendre comment, alors que tu tournes frénétiquement une page, tu te retrouves parterre, étalée de tout ton long sur le sol, les feuilles du manuscrit dans les airs. De tout ce qui aurait pu t’arriver, tu n’aurais jamais imaginé te faire renverser par une voiture sur un trottoir. Tu te redresses rapidement jusqu’à terminer sur tes genoux, puis dans un élan de panique totale, tu entreprends de ramasser toutes les feuilles éparpillées autour de toi. « Oh non non non non non… QUE QUELQU’UN ARRÊTE LE VENT ! » hurles-tu sans te préoccuper de l’idiotie que tu viens de sortir. Tu ne te rends même pas compte que tu utilises ta langue maternelle. Ce n’est que lorsque le responsable de ce massacre sort de sa voiture pour s’assurer que tu vas bien que tu réalises ta connerie. Tu t’exaspères. Mais oui, vas-y, parle russe, on te dira rien ! Livre-toi toi-même en pâture aux crocodiles aussi pendant que t’y es ! Tu soupires en levant les yeux vers le conducteur de la voiture qui t’a percutée. « Non, pas du tout ! » t’énerves-tu en anglais cette fois. « Mon manuscrit… les feuilles… pfiou… » Tu mimes le vent avec tes mains avant de reprendre ta chasse aux feuilles. Tu ne te rends même pas compte que du sang coule le long de ta tempe. Une égratignure pas très profonde, mais qui témoigne néanmoins que tu as pris un coup à la tête. « Restez pas planté-là ! » Tu es vraiment désespérée. Si tu perds ne serait-ce qu’une feuille, tu es fichue.  

Daniel ne s'était pas attendu à ce revirement de la situation. Tout cela pour un chien, il avait fait monter sa voiture sur le trottoir. Il n'avait pas regardé où il allait justement pour éviter d'écraser cette pauvre bête. Il avait fait un calcul rapide et s'il avait utilisé les freins, il l'aurait quand même écrasée. Enfin, entre la personne et le chien, cela lui faisait mal de penser ainsi ... Il aurait écrasé le chien. Il ne s'était tout de même pas attendu à la réaction de la russe, parce que oui, il avait reconnu la langue russe. Il avait compris que les non à tout va. Elle était paniquée parce que tout ses papiers volaient dans tous les sens. Cela devait lui être important !

Non bien sûr que non elle n'allait pas bien ! Question débile. Daniel leva les yeux au ciel se maudissant pour sa question débile. Enfin, si elle parlait ainsi, c'était qu'elle allait ... Presque bien. Il vint voir le sang qui coulait. " Meeerde." marmonna-t-il. Restez pas planté là ! s'énerva-t-elle. Monsieur allez-vous bien ? fit la maîtresse du chien qui se dirigea vers lui inquiète alors qu'il attrapa une feuille dans les airs. " Euh .. Oui. Elle. Non. Euh... Est-ce que vous pouvez appeler la police ?" C'est déjà fait. Je suis désolée, Peach m'a échappée ! Qu'est-ce que je peux faire ? Je peux vous... " Aidez-moi à rassembler les papiers de la demoiselle. " Oh .. Euh... Oui. Elle s'activa en même temps que lui, il n'y avait rien de mieux à faire que d'attendre la patrouille qui allait arriver là. Il y avait des gens qui s'attroupaient autour et Daniel ramassa les papiers qui étaient coincées sur la voiture. Il ne se préoccupait pas de l'ordre et un passant lui a passé quelques feuilles. Il retourna vers la demoiselle pour les lui tendre, ils n'y étaient pas tous bien sûr. Il lui tendit un paquet de mouchoir qu'il avait dans sa poche. " Mademoiselle. Vous saignez du front. Tenez. Vous ne devrez pas trop bouger non plus. On s'occupe de rassembler les papiers."

 

Peach. Le chien à qui tu dois cette véritable catastrophe s’appelle Peach. Tu soupires bruyamment. Les prénoms inspirés des fruits ou des légumes, ça t’as toujours exaspérée. « Pourquoi pas Squash aussi, pendant qu’on y est… » grommèles-tu discrètement. Ce que tu peux être mauvaise parfois. Attends, qu’est-ce qu’ils ont dit ?! penses-tu soudainement en relevant la tête pour balader ton regard entre la dame au chien et l’autre fou du volant. « La police ?! Pourquoi la police ?! On n’a pas besoin de la police ! » t’empresses-tu d’affirmer, surement trop tard de toute façon. Ce n’est vraiment pas ta journée. Entre certaines feuilles de ton manuscrit qui ont probablement été emportées par le vent, ta petit plaie à la tête et la police qui va débarquer pour poser des questions… t’as qu’une seule envie, faire l’autruche et cacher ta tête dans le sable. Ta fin est proche, Ellie… ou devrais-je plutôt dire Ellyana. Le conducteur qui t’a percutée te tend une petite pile de feuilles que tu ajoutes à ton tas. Depuis le choc, tu as eu le temps de sortir une grosse pochette de ton sac dans laquelle tu fourres toutes les pages du manuscrit que tu arrives à récupérer. Tu apprécies l’aide des passants, même si tu es incapable de les remercier avec un sourire. « Mademoiselle. Vous saignez du front. Tenez. Vous ne devrez pas trop bouger non plus. On s'occupe de rassembler les papiers. » Tu lèves les yeux vers l’homme qui te tend un mouchoir pour essuyer le sang qui coule de ton front. Tu acquiesces d’un signe de tête comme pour dire merci, mais d’un autre côté, tu continues de le foudroyer du regard. Si à cause de lui, tu perds un auteur ou ton identité, t’auras sa peau. Un coup de fil à ta sœur et il est fichu. D’ailleurs, en y pensant, tu te dis que si jamais tout se termine bien, il vaudra mieux que tu évites de parler à Mikhaila de ce petit accident… pour le bien de cet inconnu. Ignorant son conseil de ne pas trop bouger, tu te lèves, ta pochette dans tes bras, serrée contre ta poitrine. Tu chancelles un peu mais tu tiens bon. Tu tournes sur toi-même à la recherche des pages manquantes et en en voyant une emportée par le vent de l’autre côté de la route, tu te précipites sur le trottoir d’en face, sous le regard déconcerté du quadragénaire qui te suis, tout en faisant attention aux voitures. Un accident par jour, c’est suffisant.

Elle ne voulait pas que la police vienne, Daniel avait noté ça assez rapidement et il n'avait pas fait attention. Il le fera plutôt quand la jeune femme s'éloigna dans la poursuite d'une feuille dans les airs. Elle ne l'écoutait pas du tout, elle saignait du front et elle avait possiblement une commotion cérébrale par sa faute... Enfin, la faute au chien mais sur le coup la faute à la maîtresse qui n'avait pas su le tenir correctement. Daniel rassembla les quelques feuilles qui trainaient et allait en donner à la jeune Russe paniquée. Il n'avait aucune idée de quoi il s'agissait et il n'allait pas les lire par curiosité. Ce n'était pas ses affaires.

" Merde ! Mais ... Qu'est-ce qu'elle fait ? " réagit-il en la voyant s'éloigner. Sans prévenir la maîtresse de Peach, il s'éloigna pour suivre l'inconnue qui courrait après la feuille. Il s'excusa d'un geste de la main aux conducteurs qui s'étaient arrêtés en klaxonnant. " Mademoiselle !" Elle essaya d'attraper la feuille qui s'envolait et qui était trop haute pour elle. Elle devait être tellement légère mais Daniel réussit à l'attraper sous le nez de l'inconnue. " Pff... Tenez... Il y en a beaucoup de ces pages ? Vous ne devriez pas vous éloigner... C'est la police qui pose problème ?" demanda-t-il un peu décontenancé, en analysant la personne en face de lui et ses réactions.

 

Tu ne réalises même pas que tu te fais klaxonner par les voitures qui se sont arrêtées pour te laisser passer. Il faut dire que tu as peut-être un peu forcé ton chemin, et certes, il n’y a pas de passage piéton, mais tu t’en fiches pas mal. Tu soupires bruyamment. Tu en as marre. Vraiment marre. Cette journée est un désastre. Serrant très fort ta pochette contre ta poitrine, tu te retournes en entendant l’homme qui t’a renversée t’appeler. D’une main, tu essayes d’attraper la feuille volante, mais tu es bien trop petite. Tu sautes une fois, mais ne le tentes pas une seconde fois. Ta tête tourne. Tu écartes un peu plus tes pieds à la recherche de l’équilibre alors que le quadragénaire te tend la feuille que, lui, a réussi à attraper. « Merci. » lui dis-tu avant de t’assoir sur le bord du trottoir. Il a peut-être raison. Peut-être vaudrait-il mieux que tu arrêtes de bouger dans tous les sens. Tu ranges la feuille dans ta pochette. Tu ne sais pas combien il t’en manque, si jamais il t’en manque. Tu soupires en plongeant ta tête dans tes mains, puis tu lui réponds finalement. « Beaucoup. Il y en a beaucoup. C’est un manuscrit. Je travaille pour une maison d’édition à Wellington. » expliques-tu simplement avant de poursuivre : « Et je vais surement nous faire perdre l’auteur si jamais il ne me manque ne serait-ce qu’une page. » conclus-tu en levant la tête, posant ton regard sur l’inconnu. Tu ne réponds rien quant à la police, il doit bien se douter que ce qui te pousse à t’éloigner et à agir ainsi, c’est ton manuscrit et non ton appréhension à rencontrer les forces de l’ordre d’Island Bay. A vrai dire, à l’heure actuelle, ce n’est pas le premier de tes soucis.  

Il la regarda s'asseoir sur le trottoir. Daniel s'inquiétait pour l'état de la jeune femme, il avait peur de l'avoir cognée trop fort, pourtant il n'était pas allé trop vite non plus. Il devait tout de même la surveiller, lui demander qu'elle aille voir un médecin. Il ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose et qu'il en prenne aussi le blâme, pas seulement pour ça, il ne voulait pas avoir une morte sur sa conscience...! " C'est en unique exemplaire j'imagine ? Il a bien dû l'imprimer et sauvegarder sur son ordinateur tout de même... ? " fit-il avec une moue très embêté par la situation. Il regarda en face de lui, la femme au chien qui ramassait encore les quelques feuilles qui trainaient. Daniel posa la main sur l'épaule de la jeune femme " Ne vous inquiétez pas, je vais essayer de retrouver le maximum de papier que je pourrai. En attendant, restez-là, ne bougez pas, comptez les feuilles il doit bien avoir des numérotations j'ai cru voir... Je ne tiens pas à ce que vous fassiez un malaise. Je sais que c'est beaucoup demander... " fit-il avec un sourire qui se voulait être rassurant et il hocha un peu la tête, s'éloignant pour la laisser seule et chercher les papiers. Il passa de bonnes minutes à les rassembler avec la maitresse Peach, il fut abordé par quelques passants qui avaient trouvés les feuilles par terre, un peu éloigné. Il avait regardé sous la voiture et avait trouvé une poignée de feuille aussi, un peu salies surtout. Daniel se dirigea vers la demoiselle et tendit les papiers, il ne remarqua pas tout de suite que la police était déjà là. " Tenez, on a pu rassembler tout ce qu'on a pu... J'espère que tout y est."

Tu esquisses un sourire. Oui, bien sûr qu’il y a une sauvegarde quelque part. Connaissant l’auteur, tu dirais même qu’il y en a plusieurs. Seulement ce n’est pas un problème de copies, c’est un problème de confiance. Perdre une partie du manuscrit, c’est prendre le risque que quelqu’un tombe dessus et le lise avant sa publication. C’est le risque que quelqu’un s’approprie une partie du manuscrit… Non, cette mésaventure n’annonce rien de bon. Ce n’est pas un incident isolé qui va mettre en danger ta carrière, mais jusqu’à présent tu étais quelqu’un de plutôt respectée dans le milieu et tu aimerais beaucoup que ça reste comme ça. « Vous m’imaginez aller voir l’auteur et lui demander de m’imprimer une nouvelle copie car j’ai perdu une partie de la première ? Pour une professionnelle, ça le fait moyen. » expliques-tu d’un ton relativement calme. La panique est quelque peu retombée et ta douleur à la tête s’est intensifiée. Pas de beaucoup, mais quand même. Tu écoutes les recommandations de l’homme qui te fait fasse et acquiesces d’un signe de tête. Avant même qu’il ne reparte vers la dame et son chien sauvage, tu ouvres la pochette et commences à compter les pages. 543. C’est ce que tu devrais retrouver si jamais il ne te manque rien. Seulement, à la vue du paquet, tu soupires, pas très optimiste. Le quadragénaire revient avec un paquet d’une cinquantaine de pages et ça te rassure un peu. S’il t’en manque, le nombre doit être peu élevé. Vu les circonstances, c’est déjà ça. « Merci. » dis-tu en prenant les pages du manuscrit que tu ranges avec les autres dans ta pochette. Tu lèves les yeux et aperçois la police. Tu soupires en te levant. Tu ne vois pas comment tu pourras l’éviter. Avec un peu de chance, ils ne poseront pas trop de question. « La police est là. » lâches-tu d’un ton relativement agacé. « Je m’appelle Ellie, au fait. » te présentes-tu finalement sans vraiment de raison avant de te diriger vers le trottoir d’en face où se trouve toujours la voiture qui t’a percutée.

" Hm c'est vrai ... Ça le fait pas trop. Je suis vraiment désolé de vous mettre dans une situation emmerdante." répondit Daniel vraiment embêté pour elle. C'était pour ça qu'il s'était vraiment activé à vouloir retrouver les feuilles qui lui manquait. Il ne voudrait pas être à l'origine des problèmes de la jeune blonde, il ne voulait pas non plus avoir des problèmes. Si seulement la maitresse Peach avait su tenir correctement son chien, rien de tout ceci ne serait arrivé !

Il sourit un peu quand il avait rendu les papiers, le maximum qu'il aurait pu trouver. Il avait vraiment fait son possible avec la mobilisation des passants qui étaient généreux. Enfin bien sûr, pas tous mais il y en avait quelques uns qui s'étaient arrêtés pour l'aider. Daniel n'était tout de même pas rassuré du coup qu'elle s'était prise à la tête et espérait qu'elle n'aurait pas de commotion ou quelque chose dans ce genre... Elle lui remarqua que la police était là et il réagit avec une moue peu enthousiasme. Quand il fallait le faire, il fallait vraiment le faire. " Daniel." répondit-il par réflexe avant de la suivre pour aller rejoindre les policiers qui examinaient la scène. Il salua rapidement les policiers et s'identifia comme étant le conducteur. Il expliqua rapidement sa version des faits. Il avait dû confier son permis de conduire et s'être fait interrogé. Ils avaient interrogé la maitresse du chien et bien sûr Ellie. S'il n'avait pas posé des questions, il avait deviné qu'elle travaillait dans l'édition et que les papiers ... C'était les manuscrits du livre d'un auteur.

Il te répond machinalement qu’il s’appelle Daniel et tu esquisses un léger sourire. C’est français ça, penses-tu. Tu traverses la route à sa suite pour aller à la rencontre des policiers qui ont déjà commencés à inspecter les lieux. Tu prends une grande inspiration, puis te jettes dans la gueule du loup. Tu leur présentes tes papiers et réponds à leurs questions. Tu as l’air inquiète, mais le point positif, c’est qu’on ne se douterait jamais que c’est à cause de la police. On aurait plutôt tendance à penser que tu te fais du souci par rapport à ton manuscrit. Ce qui est aussi le cas d’ailleurs. Tour à tour, Daniel, la dame au chien et toi, expliquez ce qui s’est passé. Rien de bien méchant en soi, penses-tu. Un policier suggère d’appeler une ambulance, mais tu lui réponds que ce n’est pas la peine, que ce n’est qu’une égratignure et que tu n’habites pas loin. Il insiste néanmoins pour que quelqu’un vienne te chercher. Alors dans un soupire, tu appelles Chris. Non, pas Dougie. Tu le connais le bouclé, il t’emmènerait de force à l’hôpital et clairement, là, tu veux juste rentrer chez toi. Après ton appel, le blondinet ne tarde pas à arriver. Quand la police en a fini avec toi, tu te tournes vers Daniel et esquisses un sourire. « Au revoir, lui dis-tu, j’espère que si on vient à se recroiser, ce sera dans d’autres circonstances. » Chris t’attrape ensuite par les épaules et te tire contre lui. Direction : ton lit. 

Daniel était d'accord avec l'idée d'appeler une ambulance, même si Ellie ne semblait pas être partante. Au mieux, qu'elle appelle quelqu'un qui viendrait la chercher. Il n'était pas rassuré à l'idée de la laisser seule, surtout quand elle venait de prendre un sérieux coup à la tête. En fait, il ne savait pas si le coup à la tête était sérieux...! Il espérait aussi qu'elle n'aurait pas de problème avec sa maison d'édition. Daniel regarda sa voiture, afin de vérifier si elle n'avait pas eu un choc, mais apparemment il n'y avait rien à déclarer. Daniel et Ellie s'en sortait sans problèmes, ils avaient eu juste à montrer les papiers. Par contre la dame au chien avait moins de chance et c'était logique d'un autre côté... C'était sa responsabilité de veiller sur le chien et elle ne l'avait pas fait. Il observa justement le chien, Peach de son nom - qu'il trouvait un peu ridicule parce que c'était un chien et pas une pêche. Il réprima l'envie d'adopter un chien et faisait comme si rien n'était. Il fut sortit à peine de ses pensées quand Ellie vint à lui pour lui parler. Il fut surpris d'abord, à peine sortit de ses songes et il sourit ensuite. " J'espère aussi. Rétablissez-vous bien et au revoir." Il aurait pu prendre son nom de famille ou son numéro de téléphone pour pouvoir s'assurer si elle allait bien mais elle ne semblait pas enclinte à cela. Puis elle était déjà partie rapidement avec son petit-ami peut-être. Daniel soupira et devait continuer son chemin pour rentrer chez lui et débarrasser un peu le trottoir aussi, ce serait pas mal.