contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: « He's so fluffy, I'm gonna die ! » Pv. Qaïn. (#) Sam 15 Juil - 13:39
he's so fluffy, i'm gonna die ! qaïn & isolde (& leela)
Samedi matin. Sur le marché de South bay, c’est l’effervescence, comme d’habitude. Les voix bruissent à son oreille, des bribes de conversations lui parviennent, forment toutes ensemble un chœur disharmonieux qui pulse à ses tempes et l’oblige à se concentrer plus encore. Et ça, c’est sans compter les odeurs qui se conjuguent, viennent lui chatouiller les narines. La pire, celle qu’elle déteste, c’est celle du poisson. Cela vous prend d’un seul coup, comme une effluve, et vient vous hérisser de l’intérieur jusqu’aux sinus. Elle passe à côté d’une femme au rire trop gras pour que cela soit naturel, marque une mesure avec sa canne sur le sol, quitte à frapper quelques chevilles au passage. Allons-bon, ils n’ont cas cesser de s’agglutiner autour des étals comme des rapaces autour d’un morceau de viande fraîche. Le port de tête haut, le dos droit, il y a une petite chose qui se balade au bout de son bras. Copie conforme de la mère en miniature, petite rousse aux cheveux bouclés, et hirsutes, dont les yeux papillonnent ici et là. C’est qu’elle vient de repérer un peu plus loin un étal de sucreries colorées, et autant dire qu’à ses yeux, s’y arrêter, c’est comme plonger tête la première dans la chocolaterie de Willy Wonka. D’ailleurs, plus elle l’observe, et plus elle trouve que le petit vendeur ferait un Oompa Loompa fantastique. Mais la mère tire pourtant, sur son petit bras. Apparemment, l’overdose de sucre, ce sera pour une autre fois.
« Je vais vous prendre … Hmm … Un kilo de tomates. Et une salade … Une Batavia s’il vous plaît. » demanda Isolde de son accent écossais guttural, alors qu’elle venait de s’arrêter devant un marchand de fruits et légumes. Le même que d’habitude. Celui qui faisait l’angle, et auquel elle rendait visite chaque semaine. C’était le seul qui lui glissa un bouquet d’aromates à chaque fois dans son panier. Et bien que sa cécité ne lui permette pas de deviner ses sourires, elle ne doutait pas de sa bienveillance, à son égard, comme envers sa fille. Fille qui d’ailleurs, avait libéré la main de sa mère pour se retrouver en tête à tête avec un chou Romanesco, qui, franchement, à ses yeux, avait une drôle de tête. « Pourquoi ton brocolis il fait des p’tits picots comme ça ? » avait demandé Leela en levant le bout de son nez vers le marchand, posant sur lui de grands yeux éberlués quand son index tripotait déjà le bout du légume. L’homme avait ri. D’un rire franc et communicatif, avant de lui expliquer que non, cette chose n’était pas une « race » de brocolis, mais bel et bien un chou. Chou. Prononcer ce mot-là devant Leela, c’était se heurter inévitablement à ses grimaces de dégoût. Car les choux, sauf s’ils étaient à la crème, elle les avait en horreur.
« Bon, tu veux une crêpe leanan (ma chérie) ? » avait fini par lui proposer Isolde, sachant pertinemment que depuis une bonne heure, elle n’attendait que ça. Elle avait été sage, comme souvent. Alors à quoi bon lui refuser ce petit plaisir ? Ni une ni deux la réaction de la gamine ne se fit pas attendre, et c’est avec un enthousiasme démesuré qu’elle répondit d’un : « Trop que ouui ! » avant que les deux bouts de femmes, binôme un peu atypique, ne se dirigent vers le vendeur de crêpes. Une au sucre pour Isolde. Une dégoulinante de Nutella pour Leela, forcément. Elles marchaient en même temps, déambulant entre les étals. Jusqu’à ce l’écossaise fut interpellée dans son sillage par une cliente régulière de la librairie. Comment s’appelait-elle déjà ? Ah oui. Meredith. Une petite voix cristalline. Un embonpoint certain. Une sympathie … Parfois étouffante. Une empathie dégoulinante pour sa « situation ». Mais c’était l’une de ses meilleures clientes, toujours à lui passer commande d’ouvrages hors de prix. Aussi devait-elle la bichonner.
Les deux femmes discutant à présent, Leela avait lâché la main de sa mère, se concentrant corps et âme sur sa crêpe délicieusement appétissante. Il y avait eu d’un coup un mouvement de foule, et, happée qu’elle était par son petit déjeuner, elle s’était simplement mise à suivre le rythme, l’air de rien, suivant une parfaite inconnue, puis une autre, davantage préoccupée par le fait que le Nutella fondu lui coulait entre les doigts qu’autre chose. Parce que forcément, elle avait commencé sa dégustation par la pointe de la crêpe. Le meilleur. On la lui faisait pas à elle, il fallait toujours commencer par le meilleur, au risque de ne pas avoir le temps d’y arriver si on le laissait pour la fin. S’arrêtant une seconde pour rattraper la larmichette de chocolat qui venait de s’écraser sur son tee-shirt, c’est peu après s’être remise à marcher qu’elle se heurta à une paire de jambes de dix pieds de longs. De plein fouet, c’était comme rentrer dans deux poteaux franchement. Son petit nez se retroussa, son regard suivit la ligne des jambes jusqu’au dos de l’homme retourné. Quand enfin son visage fut dans sa ligne de mire, la petite resta interdite quelques secondes, ses gestes se stoppant nets, sa bouche formant momentanément un « o » parfait. C’était quoi ça franchement ? Le fils caché de Hulk, sans le côté verdoyant ? « T’es beaucoup grand pour un monsieur toi. » lâcha-t-elle, passant sa langue sur sa lèvre supérieure recouverte de chocolat, dégageant du revers de la paume une bouclette rousse qui s’était glissée devant ses yeux clairs. Elle venait tout juste de réaliser que dans l’impact, elle avait lâché son morceau de crêpe, et que celui-ci avait atterrit sur les immenses chaussures de l’homme. « Oooh, ma crêêpe ! » fit-elle, ravie de la retrouver finalement. Elle s’était même baissée pour la récupérer, l’époussetant un peu pour la fourrer dans sa bouche. On lui avait toujours appris qu’il ne fallait rien gâcher. Et surtout pas une crêpe gorgée de chocolat. Quelle honte ce serait.
Sujet: Re: « He's so fluffy, I'm gonna die ! » Pv. Qaïn. (#) Lun 24 Juil - 17:43
❝ HE'S SO FLUFFY ❞
Accompagner un autre ouvrier du centre équestre. C'était quoi cette histoire, pourquoi se ferait-il chier à accompagner ce branleur qui s'était défoncer le doigt avec un marteau y'a quelques jours et qui parlait tellement qu'il avait juste envie de lui clouer la langue à son palais. Calmement, il avait attendu , mais quand ce petit con lui avait finalement posé un lapin, le coup de fil à Kath fut inévitable, et qui c'est qui hérite de la tâche de ce petit con? ... C'était non sans maugréer intérieurement contre tous les démons des enfers qu'il avait donc chercher les sacs d'engrais dans son pick up mais qu'il en avait profiter pour faire ce qu'il avait à faire pour son privé. Il avait fini devant une boulangerie, les bras chargés de pains qu'il congelait, parce que faire le shopping, ça lui prenait un peu la tête, alors plutôt que de sans cesse aller acheter à bouffer, soit il se faisait livrer, soit il congelait tout. La période des soldes? Ouais utile uniquement pour les couteaux, les colliers pour chien, et les canne à pêche. Le reste, tout était réparable ou recyclable. Un coup d'oeil sur le temps et la pluie allait bientôt montrer le bout de son nez. Gros godillots aux pieds, les gants d'ouvrier dans la poche arrière d'un jean large et abimé par des traces de béton, de la boue et l'usure, il remonte le col de son cuir sur ses joues, s'arrêtant devant un magasin de pêche assez intéressant. Mais son intérêt est de courte durée, quand il sent quelque chose se heurter derrière sa jambe.
Une chose qui ne le fait pas vraiment bouger, au point qu'il pense à un gros chien, même au sien qui aurait foutu ses pattes sur lui, parce qu'il l'avait suivi aujourd'hui, mais quand il baisse les yeux sur la bestiole qu'il s'attendait à voir, il hausse un sourcil, ses mains toujours dans ses poches de cuir et le pain coincé sous l'arc que formait son bras. Ah. C'était pas un chien. Qu'est-ce ça fout ici ça, ça traine jamais tout seul ces machins là. Elle est sa mère. Qaïn fixe toujours la petite rouquine aux bouclettes extravagantes, enfin la petite fille... c'était une petite fille ou une gosse qui était en train de muter. Non, c'était pas une gosse, mais un gremlin. Pas sauvage en plus. Non sans déconner, elle est où sa mère? Y'a des centaines de gens dans cette ville, et il faut que ce morpion se colle à lui. Il savait que cette sortie n'était pas une bonne idée, il va vraiment lui casser la gueule à l'autre petit con. Le visage fermé, il cherche autour d'eau quelqu'un qui aurait perdu quelque chose. Hello? Personne pour ramasser ce mini bipède? Putain.... Quoi comment ça "oh ma crêpe"? Qaïn baisse les yeux en sentant quelque chose sur son godillot crado, sur les poney avaient probablement... crawm dans sa bouche la crêpe... déféqué. Bordel de dieu, elle a mangé la crêpe qui avait touché des particules de crottin où il a rêvé? Pas même le temps de lui dire de recracher, qu'elle a déjà tout avaler et vider ses joues de hamster devant la grande perplexité du géant blond. Merde alors, lui qui pensait qu'il n'y avait que Machin qui bouffait ces trucs là. C'était bien un gremlin...
"T'as interêt à te laver les dents gamine..." Est-ce que c'est techniquement logique de lui sortir ça dans un moment pareil? Pourquoi pas. En tout cas, il ne voulait même pas savoir le gout que ça avait... ça pouvait pas être plus dégueulasse que le ragout périmé en taule, ou les fayots de la légion. Pour peur qu'un morceau de foin y soit rester coincé, elle aurait un charme fou. Non, a part ses gouts douteux, cette gosse avait une gueule mignonne, mais justement, il évitait ce qui était mignon, sous peine de les casser par inadvertance. Et ce gremlin là semblait fragile vous voyez. Genre avec ses petites mains et son petit nez, et ses grands yeux et... ah putain non hein pas ça. Elle a du chocolat partout et on dirait qu'elle le supplie de la nettoyer. Non mais c'est sérieux?
"Donne tes mains à Machin." Qaïn... pitié... Le chien se pointe en agitant la queue et se fait un plaisir de lêcher les doigts de la mome, quitte à lui faire des chatouilles. Le chien fait bien attention à ne pas la mordre et si Qaïn lui avait permis, il lui aurait bien lécher la trogne aussi mais c'était peut-être un peu trop crade, et les gens autour d'eux, voir la mère, crieraient à la maltraitance. o...kaaay. Elle le regarde de nouveau avec de grands yeux et il soupire. "Je vois..." encore un long soupir. "Elle est où ta mère...viens, on va t'essuyer ça et après je te ramène ok." Bah ouais, il n'est pas franchement réjoui le grand blond. Il serait obligé de se pencher pour lui tenir la main, alors elle doit se contenter de le suivre comme ça. Mais le pick up est à dix mètres donc il ne sort même pas de la rue mais il y a du monde. Il tire un chiffon de la remorque, y'a plus propre, c'est plein de cambouis ce truc. Il ouvre alors la portière, et fouille pour trouver un paquet de klynex. C'est mieux pour sa figure, elle ressemblera moins à un panda.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: « He's so fluffy, I'm gonna die ! » Pv. Qaïn. (#) Lun 24 Juil - 22:15
he's so fluffy, i'm gonna die ! qaïn & isolde (& leela)
Sans autre forme de procès, Leela mâchouille sa crêpe en haussant machinalement les épaules. Tiens, c’est étrange … cela croustille un peu sous les dents. Surement des petits morceaux de noisettes mal écrasées qui ont quand même été ajoutés à ce délicieux Nutella dont elle est à présent tartinée jusqu’aux oreilles. L’idée que cela pourrait être des petits gravillons minuscules lui traverse vaguement l’esprit, mais pour ce qui est du crottin de poney on repassera. A présent que sa crêpe est entièrement déglutie, de grands yeux clairs se reposent sur la silhouette massive de l’homme. Des comme lui, elle n’en a pas souvent vu. C’est qu’il n'a pas l’air bien commode, avec sa mâchoire carrée, ses sourcils naturellement froncés et cet air qui lui donne naturellement la mine d’un ours grincheux, voire mal léché. Une chance pour lui qu’elle apprécie toutes les races de bêtes, même les plus coriaces. Un sourire mutin nait à la commissure de ses lèvres qui autrefois rosées, se trouvaient aujourd’hui allègrement barbouillées de marron ici et là. De quoi parle t’il ? Pourquoi diable devrait elle se brosser les dents franchement ? Jeune qu’elle est encore, la remarque est évidemment prise au premier degré, et elle voit là l’opportunité idéale pour commencer à lui faire la conversation. Les adultes hostiles face aux plus petits n’avaient pas cette attitude là. Souvent, ils les ignoraient. En amorçant le dialogue avec elle, même un peu, il venait de signer un pacte avec le Diable. Ou plutôt, avec le diablotin qui rend étrangement sociables et innocents la plupart des enfants de ce monde.
« C’est pas l’heure de se brosser les dents encore, t’es bizarre toi ! » commence t’ elle en riant, comme si bien évidemment, le fait de se brosser les dents relevait davantage d’un horaire précis sur une journée que d’une nécessité absolue en cas d’attaque massive de chocolat croustillant. « Bah déjà faut se brosser les dents après les céréales du matin, et le soir avant l’histoire du dodo. Et même que mon dentifrice il a des petites paillettes dedans ! » continue t elle en mimant la forme des minuscules paillettes en question entre son pouce et son index. Pour sur, il n’en a pas un comme ça lui. C’est exclusivement réservé aux petites filles courageuses, dotées de quenottes à l’équilibre précaire. Mais quoiqu’il en soit, versatile qu’elle est, et à force de détailler les traits de son visage en se dévissant la nuque, elle finit par s’interrompre, posant son index sur ses lèvres dans un air pensif comme si elle venait de repérer quelque chose d’étrange sur son visage. Elle avait eut à quelque chose près la même expression un peu plus tôt devant le chou romanesco. « Pourquoi tes sourcils ils cachent comme ca dessus tes yeux ? On dirait des petites chenilles pas contentes ! » En même temps, elle prend ses propres sourcils entre ses doigts et en pince la peau qui fait un minuscule bourrelet. C’est parce qu’il les fronce tout le temps, ou juste parce qu’il s’agit de leur forme naturelle ? Sa mère lui a souvent dit de ne pas trop questionner les gens sur leur physique, au risque d’en heurter certains par sa franchise innocente. Conseil qui a souvent tendance à entrer par une oreille pour mieux ressortir par l’autre. Malheureusement, on ne se refait pas.
« C’est quoi Machin ? » demande la petite fille incrédule, avant que le Machin en question ne fasse son apparition pour son plus grand plaisir. Un petit chien adorable, baveux comme elle aime, qui ne demande pas son reste en venant lui léchouiller les mains. Les bras en avant pour contenir les élans de l’animal, un rire cristallin s’élève. Il la chatouille, avec sa petite langue. Et elle le trouve trop drôle, à gigoter comme un feufolet, si bien qu’elle commence d’ores et déjà à lui gratouiller l’arrière des oreilles, riant de bon cœur en le caressant comme s’il s’agissait d’une peluche vivante. « T’es trop rigolo et trop mignon toi ! » lâche t elle en continuant de caresser l’animal au nom étrange. Même son nom était trop rigolo à ses yeux parce que cela n’en était pas vraiment un. « Si ton chien il s’appelle Machin toi tu t’appelles Truc ? » bah quoi ? C’est d’une logique imparable non ? Bon peut être pas … sa mère ? Au oui sa mère, elle avait oublié ce léger détail. Et alors qu’il l’évoque, le regard de Leela se fait circulaire. Une lueur d’inquiétude apparait dans son regard ovale : elle n’aime pas trop être éloignée de sa mère trop longtemps. Toutes deux elles ont une relation singulière, différente de celle qui unie normalement une mère et sa fille. Leela est attentive à beaucoup de détails auxquels les enfants de son âge ne prêtent pas attention d’habitude. Elle le doit, parce que sa mère est tout ce qu’elle a, et vis versa. « Bah je sais pas maman elle parlait avec la grosse dame qui vient des fois acheter des livres. » Elle hausse les épaules, regarde encore à droite et à gauche alors qu’il amorce le pas jusqu’à son véhicule. Machinalement elle le suit même si le constat de l’absence de sa mère commence sensiblement à l’inquiéter. Du bout des doigts elle saisit le kleenex qu’il lui tend dans trop savoir quoi en faire. « Mes doigts ils collent. » Ce constat là, évident pourtant, lui parvient alors, et elle s’essuie enfin les mains avec le mouchoir de fortune, avant de ne plus savoir quoi en faire. Ni une ni deux elle le fourre finalement dans la poche arrière de son pantalon, relevant son petit nez vers l’homme en oubliant bien sur de se débarbouiller la figure. « Tu vas m’aider à retrouver maman ? Elle aime pas beaucoup quand je m’éloigne mais là j’ai pas fait exprès et puis elle dit qu’il faut pas que j’aille près des voitures des monsieurs que je connais pas. » Respiration. C’est qu’elle peut parler ainsi pendant des heures sans s’essouffler ni sourciller. Il y a bien quelque chose qui lui trotte en tête depuis qu’elle l'a vu, mais elle n'ose pas tout de suite, opte pour une suggestion à la place : « Peut être que si je vais tout là haut sur tes épaules bah je verrais mieux maman… »