contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Tu seras la femme de ma vie [Shaykas] (#) Lun 4 Juil - 23:34
Tu seras la femme de ma vie
Mon père et les mondanités, comment dire… Plus qu’un rituel, un besoin pour lui, ce bain de foules qui lui lèche les bottes parce que son empire pèse à lui tout seul plusieurs milliards de dollars. Le tout New-York est aux pieds du grand magna des affaires, Santo Antonelli. Fils d’immigrés italiens, il peut parler des étrangers. Ce soir c’est l’Indépendance Day, sans doute le jour le plus important de l’année pour les américains avec Thanksgiving, et un jour qu’il fête en grandes pompes, contrairement aux fêtes de Noël que nous passons rarement tous ensemble, mon père ayant toujours une nouvelle femme à emmener au soleil pour les fêtes de fin d’années. Mais Charlie et moi avons appris à faire les choses par nous-même, on a même fini par apprécier ce que nous vivions. «Papa t’as fait livrer une robe, tâche d’honorer ses désirs. » Me lance mon petit frère en passant devant ma chambre. Un appartement immense, qui prend tout un étage de l’immeuble dont mon père est propriétaire, tout en haut, signe de réussite et de pouvoir à New-York, où plus c’est haut, mieux c’est. « Et pourquoi il te fais jamais rien livrer à toi ? Tu te fringues toujours comme tu veux ! » « Parce que moi, je ne risque pas de débarquer à une de ses soirées en jean dégueulasse avec des baskets tout aussi crades et aux lacets défaits. » «C’est tout ce qu’il mériterait ! » Il m’accorde un sourire et va s’habiller. Je crois qu’il est temps de passer au gril. Je ne supporte plus ces soirées à la con, je dois m’y présenter dans une jolie robe et faire office de jeune première pleine d’ambition et peine de projets ! Je suis à la fac, je ne suis là que pour les vacances et mon petit frère, de tout juste 17 ans, profite du tout New-York comme terrain de jeu, avec sa limousine et ses copains, enfin surtout ses copines.
Je déballe la robe de sa housse, mais très peu pour moi… Je préfère une grimace de dégoût à toute injure que mon père ne sera de toute façon pas en mesure d’entendre. Et puis merde, non, je n’enfilerais pas le carcan qu’il a choisi pour moi, pas ce soir en tout cas ! Je fouille dans les recoins de mon armoire, de ce que je ne mets jamais et met enfin la main sur un tailleur noir, Yves Saint Laurent, mon père croit encore que j’ai quelque-chose à foutre de la haute couture. J’enfile le tout, en prenant soin de retirer et le soutient gorge, et la chemise qui va avec. Un pantalon noir, cigarette, et une veste cintrée juste ce qu’il faut pour souligner le galbe de mes seins. Une paire de talons aiguilles, noirs, et on passe au maquillage. Je n’ai rien d’une femme de ce monde, mais je n’en n’ai pas grand-chose à faire non plus. Le principe est simple : plus ça fait chier mon père, mieux c’est. Mon frère passe dans la salle de bain, et me lance un regard au travers du miroir, ce dont j’ai horreur. Je ne supporte pas de regarder les gens à travers un miroir, je veux les voir en face, et me retourne donc. « Pas que tu ne sois pas à la hauteur de mes fantasmes, mais ce n’est certainement pas la robe que t’as choisi papa… » « Non, qu’est-ce-que tu en penses ? » « Que tu es divinement dangereuse. » Il me tend la main, et, gentleman comme il est, m’accompagne jusqu’à la limousine, dont il m’ouvre la portière.
La soirée bat son plein au bout de quelques heures et je parviens à croiser mon frère et ses copains, je ne suis pas rassurée de le savoir si friqué, il a accès à tout et surtout à ses conneries. Un gosse qui s’emmerde en fait forcément, regardez par quoi j’ai pu passer. « Charlie, doucement avec le scotch. » Il m’adresse un sourire entendu, sa langue dans la bouche d’une fille et un verre dans l’autre. Il n’y a qu’avec moi qu’il est correct ce petit con de fils de bourges. Mon père n’est pas très loin et il est temps de pouvoir jouer de mes charmes, en lui révélant comme je fais honneur à ce genre de soirées on ne peut plus mondaines, celui qui réussit la soirée du 4 juillet est le maître en titre de la région. Et ça ne loupe jamais avec les moyens que mon père y met. «Papa… » «Tiens, ché… veuillez m’excuser un instant. » Il plante là ses convives et me prend à part. « Ce n’est pas la robe que je t’avais faite monter dans ta chambre. » « Non, je me suis dit que quitte à passer pour une pute de luxe, autant choisir ce que je veux suggérer à tes clients. A ton avis, je prends assez cher pour toi là ? » Me faire passer pour une pute de luxe, mon jeu favori dans ce genre de soirées quand on me demande de jouer les petites filles modèles. Je sais me tenir, mais je sais aussi me venger. C’est comme ça. Il me prend par le bras, tout près du baquet, face à une jeune femme, qui, depuis tout à l’heure, doit se délecter de nos échanges, elle pourra toujours vendre le scoop à un magazine people, en ce moment, les photos de mon père avec ses pouffiasses se vendent aux alentours de 15.000 $. «Ecoute-moi bien ma fille, tu vas relever la tête, arrêter de boire et te tenir comme une jeune femme correcte. Si tu ne le fais pas pour moi, fais-le pour ton héritage. Tu m’auras fait honte toute ta vie, mais pour une fois, essaye d’inverser la donne, ça changera. » Il me lâche enfin le bras et je le vois repartir au milieu de ses clients, exhiber ses richesses. Je ne sais même pas si tout est clean dans ses affaires.
Je voudrais chialer, une fois de plus, mais ce serait lui donner raison à ce connard. Alors je refuse, et je ne dis rien. Je me contente de me retourner face au buffet et de tendre la main vers une coupe de champagne, qu’une autre main attrape en même temps que moi. « Pardon, prenez-la. » La jeune femme de tout à l’heure, à quoi bon faire comme si tout allait bien, elle doit bien voir mes yeux brillants et la contenance que je tente de me donner, même si je lui adresse un sourire factice. Mais je suis une Antonelli, on attend de moi que je ne sois qu’un cœur de pierre, et je le serais, je le promets !
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Tu seras la femme de ma vie [Shaykas] (#) Mar 5 Juil - 13:20
❝ Tu seras la femme de ma vie ❞ Shay & Lukas
Leo m’attend sur les marches qui mènent à l’immense bâtisse. Je descends de la berline qui m’a amenée ici dans une magnifique robe de grand couturier. J’aurai pu porter une de mes créations mais je me serai sentir idiote si on m’avait demandé qui l’avait créée. Je ne suis pas du genre a avoir un ego surdimentionné. Alors à la place, je porte les créations de mes amis, ça me ressemble un peu mieux. Une longue robe blanche trainant légèrement derrière mes escarpins vertigineux d’une marque hors de prix. Un décolleté jusqu’au nombril mais qui n’en dévoile pas trop, et un dos nu, laissant entrevoir la cambrure de mes reins et… « Cette robe te fait un cul d’enfer ! » Je ne peux m’empêcher de rire à la réflexion de mon meilleur ami. Il est gay, alors venant de lui, c’est particulièrement extraordinaire. Je viens prendre son bras et nous entrons à l’intérieur où la soirée bat déjà son plein. Les serveurs habillés en pingouins promènent leurs plateaux remplis de flutes de champagne et les invités se pavanent pour montrer leur rire le plus faux ou leur nouvelle bague de fiançailles au nombre de carats plus importants que le nombre de personnes dans cette immense pièce. Je ne me suis jamais sentie à l’aise dans ce genre d’endroits. J’aime mon métier, créer, habiller, magnifier, mais le reste du métier, les faux semblants et tout le reste, ça ne me ressemble pas. Pas le moins du monde. Leo nous attrape deux coupes de coupes de champagne et m’en tend une alors que je me sépare de son bras. « Alors, tu as vu quelqu’un à ton goût ce soir ? » J’arque un sourcil en avalant ma gorgée de champagne. « Je ne suis pas là pour ça chéri, mais plutôt pour trouver des potentiels clients. Mais toi, tu as trouvé quelqu’un à ton goût ? » Il balaye l’endroit du regard et grimace un peu. « Comme d’habitude, les seuls qui me plaisent sont hétéros. » Je ris légèrement et bois une nouvelle gorgée de ma coupe. Je hausse un peu les épaules. « Je suis sûre qu’il y en a bien un qui pourrait craquer pour toi, avec ton charme légendaire ! » Il secoue la tête, amusé, et nous partons finalement à la conquête de nouveaux clients. Leo est mon attaché de presse depuis quelques mois et il m’aide considérablement à faire grandir ma carrière de styliste débutante. Enfin, pas si débutant que ça quand même, j’arrive à mettre un pied dans le métier, même si c’est long et fastidieux.
Leo s’éclipse pour aller fumer une cigarette à l’extérieur et me laisse en plan. Je n’aime pas particulièrement l’odeur de la cigarette alors autant le laisser aller prendre l’air tout seul. J’assiste malgré moi à un échange assez houleux entre un homme et une jeune femme. Je baisse la tête mais il m’est carrément impossible de ne pas les entendre. « Non, je me suis dit que quitte à passer pour une pute de luxe, autant choisir ce que je veux suggérer à tes clients. A ton avis, je prends assez cher pour toi là ? » Je me pince un peu les lèvres, tripotant nerveusement ma coupe de champagne vide. Je me décide à m’éclipser très légèrement pour aller déposer ma coupe sur le banquet, mais c’est sans compter l’homme de tout à l’heure qui s’adresse plus ou moins discrètement à cette jeune femme qui semble être sa fille, je finis par en avoir la certitude en entendant ce qu’il lui dit. « Ecoute-moi bien ma fille, tu vas relever la tête, arrêter de boire et te tenir comme une jeune femme correcte. Si tu ne le fais pas pour moi, fais-le pour ton héritage. Tu m’auras fait honte toute ta vie, mais pour une fois, essaye d’inverser la donne, ça changera. » Cette fois je ferme les yeux en soupirant. Mon coeur se serre légèrement en imaginant ce que j’aurai pu ressentir si mon père m’avait parlé une seule fois dans sa vie de cette manière. La pauvre. Je me tourne pour éviter qu’ils imaginent que j’étais en train d’écouter. Finalement, ce n’est pas de ma faute s’ils se donnent en spectacle. Je vais pour attraper une nouvelle coupe de champagne mais je sens des doigts effleurer les miens. Je me retire immédiatement et plonge mon regard dans celui brillant de la jeune femme. « Pardon, prenez-la. » Je secoue la tête et lui fais signe qu’elle peut la prendre. « Non non, allez-y, je vais prendre ça pour le signe que j’en ai déjà bu plus que je n’aurai dû ! » J’esquisse un sourire, bien qu’un peu triste et compatissant, il veille surtout à essayer de la faire sourire à son tour, en vain. « Je suis désolée. » Elle me regarde, interrogatrice, et je poursuis. « Pour votre père. J’ai surpris votre conversation sans le vouloir, il faut dire qu’il n’est pas vraiment discret quand il s’agit de vous rabaisser… » Je me pince légèrement les lèvres et souris à nouveau avant de lui tendre une main amicale. « Je m’appelle Shaelyn. » Mon regard se veut rassurant, doux, tendre, comme à mon habitude. Si je peux arriver à lui apporter un peu de lumière, ce serait toujours ça de pris, du moins j’imagine. Mais je m’attends à ce qu’elle m’envoie bouler, je me protège déjà de cette éventualité.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Tu seras la femme de ma vie [Shaykas] (#) Mar 5 Juil - 14:54
Tu seras la femme de ma vie
Mon père et moi c’est compliqué depuis longtemps maintenant. Depuis qu’il a compris que je ne partageais pas tout à fait ses ambitions, ni même les grands projets de réussite qu’il avait pour moi. Nous n’avons pas la même vision des choses, du monde, et encore moins des sentiments. Nos relations sociales sont diamétralement opposées, j’aime les gens pour ce qu’ils sont, et il aime les gens pour ce qu’ils peuvent lui apporter. Je ne peux pas comprendre cette façon de vivre pour le profit. Moi, je préfère profiter de la vie. Sans doute utopiste pour le monde dans lequel je vis, mais c’est un fait. Je ne suis pas née dans le bon monde, sans doute comme ma mère n’était pas faite pour celui qu’on lui a imposé en épousant mon père. Elle avait besoin de liberté, elle n’a pas supporté la pression, et je crois qu’il est temps que je prenne les choses en main avant d’en arriver là, moi aussi. Cet échange houleux passé, je cherche à boire, réflexe de mon monde, par contre, cette fois-ci. De boire comme si c’était de l’eau. Mon frère de 17 ans en consomme comme je buvais du lait à son âge. Mais c’est signe de virilité ici, quelle connerie. « Non non, allez-y, je vais prendre ça pour le signe que j’en ai déjà bu plus que je n’aurai dû ! » «On ne boit jamais assez. » Levant mon verre à son intention pour la remercier. Je deviens cynique quand je suis blessée. Mon père le devient quand il est déçu. Encore une fois, nous n’avons rien en commun, et ça se vérifie sur à peu près tous les points. « Je suis désolée. » Je lève un sourcil, après une gorgée, et l’interroge du regard. « Pour votre père. J’ai surpris votre conversation sans le vouloir, il faut dire qu’il n’est pas vraiment discret quand il s’agit de vous rabaisser… » « Pour ce que j’en ai à foutre… » Réagissant comme une enfant blessée, à qui on aurait retiré un jouet après lui avoir promis ou imposé une remontrance devant ses camarades de classe. Je bois une nouvelle gorgée et souris à sa présentation. « Je m’appelle Shaelyn. » « Lukas Antonelli. Fille du grand Santo Antonelli, mais pas plus avancée pour autant. Vous n’en voulez vraiment pas une ? On peut partager… » Je partage mes billes moi, dans la cour de l’école, je ne suis pas comme tous les autres ! Je ne me rends pas compte avoir encore sa main dans la mienne, parce que je me sens bien à son contact, physique comme psychologique. Son sourire me… Ouah, il m’apaise ! Qui aurait eu ce pouvoir sur moi avant elle ? C’est on ne peut plus intimidant de trouver un étranger capable de faire ça. Surtout elle, dans cette… robe. Ou cet hymne à l’amour, je ne sais pas trop comment l’appeler.
Tout aurait pu se dérouler dans le mieux pour le meilleur des mondes, mais non. Je tourne la tête et aperçoit un jeune homme, typiquement LE type que je ne voulais pas voir ce soir. Le genre friqué, héritier de papa, avec lequel j’ai été forcé de grandir et de côtoyer durant les brunchs du dimanche parce qu’il était le fils d’un des amis de mon père. Enfin amis, associés serait plus juste. « Hey Lukas ! » Merde, je viens de tourner la tête dans sa direction, foutu réflexe. « Je suis vraiment désolée, je n’ai pas le choix. » Je saisi délicatement le visage de la jeune femme face à moi, et dépose un tendre baiser sur ses lèvres, qui se veut très encourageant. A cette vue, le jeune premier s’efface et passe son chemin. Ouf ! Une demande en mariage de moins à gérer. Ça peut paraître présomptueux, dis comme ça, mais je sais que mon père a dans l’idée de me fiancer très vite. Je sais que j’ai encore le choix de qui je voudrais épouser mais je ne doute pas de la campagne de pub qu’il fera pour le prétendant qu’il jugera idéal pour moi. Je relâche ensuite mon étreinte. « Merci. » Une fois sûre du danger écarté, je me détends, et lui fait à nouveau face, percutant à quel point mon comportement est puéril, surtout dangereux, mon père traine à côté ! «En définitive, je crois que c’est moi qui ait trop bu. » Je lui adresse un sourire qui se veut désolé et attrape une assiette et un énorme bout de gâteau. «Vous n’étouffez pas ici ? » Elle acquiesce et je lui indique le chemin de la sortie, enfin pas tout à fait, mais j’ai une réelle passion pour les toits, j’aime prendre de la hauteur et regarder les choses d’en haut. Comme pour me rassurer ou me rappeler à quel point nous ne sommes rien, que des petits points insignifiants dans l’univers. Nous nous installons près d’une verrière, sur un muret, et je porte un bout de gâteau à mes lèvres. « Mm… c’est une tuerie, goûtez-moi ça ! »
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Tu seras la femme de ma vie [Shaykas] (#) Jeu 7 Juil - 22:23
❝ Tu seras la femme de ma vie ❞ Shay & Lukas
Un peu mal à l’aise d’avoir entendu sa conversation avec son père, je lui laisse se servir la coupe que nous convoitions toutes les deux, et argumente mon geste d’un sourire sincère. Je m’excuse quand même, parce que la politesse et moi c’est une grande histoire d’amour. « Pour ce que j’en ai à foutre… » Je grimace légèrement, comprenant bien qu’elle est blessée plus qu’autre chose, et ça me chagrine, bien que je ne la connaisse même pas. J’estime avoir beaucoup de chance avec mes parents, et je regrette que certains personne comme cette jeune femme puissent avoir un parent désagréable ou pire, qui fait preuve d’auteur de froideur à son égard. Je ne tarde pas à me présenter, faisant en sorte de changer un peu le sujet de conversation qui de toute évidence ne lui plait guère. « Lukas Antonelli. Fille du grand Santo Antonelli, mais pas plus avancée pour autant. Vous n’en voulez vraiment pas une ? On peut partager… » Je secoue très légèrement la tête, lâchant délicatement sa main tout en lui souriant. « Non vraiment. Je supporte que moyennement l’alcool… ». Je lui souris de plus belle, ne me rendant pas compte du tout à quel point je peux lui être bénéfique après l’épisode qui vient de se dérouler avec son père. La jeune femme tourne la tête et je vois son regard changer légèrement, sans que je puisse réellement comprendre pourquoi. Mais je vais très vite comprendre. J’entends quelqu’un s’adresser à elle, par son prénom, et très vite elle reporte son attention sur moi. « Je suis vraiment désolée, je n’ai pas le choix. » Je n’ai pas le temps de comprendre ce qui m’arrive, elle vient prendre mon visage entre ses mains et à peine un quart de seconde plus tard, ses lèvres se retrouvent sur les miennes. Mon coeur explose dans ma poitrine, elle est sérieuse là ? Je reste les bras ballants, surprise par ce baiser impromptu, et me contente juste de fermer les yeux, comprenant qu’elle veut simplement éloigner le jeune homme. Enfin, elle aurait pu me prévenir quand même au lieu de me dire simplement qu’elle était désolée mais qu’elle n’avait pas le choix. On a toujours le choix. Enfin, je ne dis pas que ce baiser me dérange, bien qu’il soit quand même assez étrange de par son intention. Je n’avais jamais embrassé une femme avant aujourd’hui, si tenté qu’on puisse dire que je suis en train d’embrasser Lukas, c’est plutôt elle qui m’embrasse à vrai dire à ce moment précis. Elle finit par relâcher son étreinte et faire un pas en arrière. « Merci. » Je me pince légèrement les lèvres, les joues rosies, et me racle un peu la gorge, presque un peu mal à l’aise. Totalement en fait. « Euhm… ben de rien ! » Je n’ai pas fait grand chose en fait, je me suis juste contentée de me laisser faire, et voilà mes jambes légèrement cotonneuses. Etrange sensation. « En définitive, je crois que c’est moi qui ait trop bu. » Je laisse échapper un petit rire amusé et passe une main dans mes cheveux blonds, tombant en cascade sur mon épaule dénudée. « C’est pas grave, ça arrive à tout le monde. » D’embrasser une parfaite inconnu dans un cocktail de ce genre ? Non, pas vraiment. Je ne sas plus ce que je raconte pour dire vrai. « Vous n’étouffez pas ici ? » J’avais détourné très légèrement le regard, sûrement encore un peu mal à l’aise de notre rapprochement soudain, et je repose finalement mon regard sur la jolie brune, avant de hausser les épaules de manière lascive. « Si, un peu, mais quand on vient à ce genre de soirée, c’est ce à quoi on s’attend non ? » Je ris légèrement, me détendant doucement, et finalement, je suis la demoiselle jusqu’à une grande terrasse un peu moins illuminée que le reste de la salle de réception. Elle se hisse sur le muret et je la regarde amusée. Avec son beau tailleur de marque, elle ne donne pourtant pas l’impression d’être quelqu’un qui monte sur les murets. Je reste pour ma part les pieds bien au sol, et me tourne pour admirer la vue de l’immense jardin. Je reste près d’elle, mes avant bras posés sur le muret, avant qu’elle ne s’adresse à moi. « Mm… c’est une tuerie, goûtez-moi ça ! » J’adore sa manière de tout prendre à la légère, rien ne semble avoir trop d’importance à ses yeux. a moins que ce soit sa fraicheur qui soit sur le point de me séduire. Je ris, à peine, et m’approche d’elle alors qu’elle avance le morceau de gâteau au chocolat. « Attention à ma robe, elle est blanche ! » Je lui souris et ouvre la bouche pour croquer avec plaisir dans son gâteau. Je m’en lèche même les babines. « Hmm.. c’est vrai qu’il est délicieux. ça change des petits fours avec rien dessus ! » Je ris un peu en laissant ma main devant ma bouche pendant que je prends soin de passer ma langue sur mes dents pour éviter le sourire colgate chocolat, loin d’être glamour. « Bon, je crois que tu me dois une explication. Qui est-ce que tu as voulu éviter tout à l’heure quand tu… enfin… » Oui, quand tu m’as embrassée quoi ! D’ailleurs, je ne me rends même pas compte que j’ai employé le tutoiement de manière plutôt naturelle. « Chérie ! Te voilà je t’ai cherchée partout ! » Je tourne la tête pour poser mon regard sur Léo qui semble être au quatre cent coups de sa vie. Il vient poser sa main à ma taille après l’avoir glissée dans mon dos et dépose un baiser sur ma tempe. « Bonsoir ! je suis Léo, enchanté ! » Il tend sa main à Lukas, qu’elle ne tarde pas à prendre, alors que le téléphone de mon ami sonne dans sa poche. « M… ok, je dois prendre. Je reviens ! » Il s’éclipse avec un sourire et le mien est comme un écho au sien. Ce mec est une vraie boule de nerfs, mais toujours plein de bonne énergie, un vrai bonheur. Mais à vrai dire, je n’imagine pas une seule seconde que la jeune femme ait pu croire quelque chose nous concernant Leo et moi. Je repose mon regard sur elle, reprenant. « On disait quoi ? »
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Tu seras la femme de ma vie [Shaykas] (#) Ven 8 Juil - 0:35
Tu seras la femme de ma vie
« Non vraiment. Je supporte que moyennement l’alcool… » Je suis blessée par les propos de mon père, alors oui, je bois. C’est un réflexe des gens de mon milieu, boire pour oublier, oublier pour boire, au final, on a toujours un verre à la main et rarement les idées claires, mais si on les avait, on se rendrait compte d’à quel point notre vie est triste. Je crois que personne ne veut vraiment savoir si notre vie est agréable ou pas, on la subit, en se persuadant qu’on a le pouvoir, mais moi, le pouvoir, je n’en veux pas. C’est après la liberté que je cours.
J’en viens à l’embrasser par surprise, je ne suis qu’une pauvre gamine perdue dans ce bain de foule et qui panique, c’est beau ça tient ! Je lui prends le visage tout entier pour l’embrasser, avec passion, et je me rends compte de ce que je ressens. J’aime ce que je viens de faire. J’ai adoré embrasser cette inconnue ! Il faut que je calme mes penchants nymphos moi ! Je la remercie, soulagée de l’effet de ce baiser sur mon assaillant. « Euhm… ben de rien ! » Je me contente d’un sourire, elle a l’air toute désolée, alors que c’est à moi de le faire. Elle est gênée, et on le serait à moins, si je suis à l’aise en toute circonstance, ce n’est pas forcément le cas de tout le monde et ça ne semble pas être le sien en tout cas, je vais devoir me racheter, je lui dois une fière chandelle ce soir ! « C’est pas grave, ça arrive à tout le monde. » « Ah oui ? Vous vous faites souvent embrasser sans prévenir ? Donnez-moi votre secret ! » Je lui souris, puis ris. Elle est tendue, mais je vais faire en sorte qu’elle apprécie cette soirée, qu’elle n’ait pas à la subir. Je ne sais même pas comment elle a eu un carton d’invitation.
« Si, un peu, mais quand on vient à ce genre de soirée, c’est ce à quoi on s’attend non ? » « Ca ne tient qu’à nous de prendre assez de place pour respirer… » Je lui souris, en coin, une idée derrière la tête et l’entraine sur le toit. La vue est imprenable, sur le tout Manhattan, elle va adorer, je ne connais personne capable de snober une si jolie vue. Elle a l’air tellement simple, vraie, sincère, ça fait du bien, si vous saviez ! Je ne connais que très peu de personnes sincères, surtout quand je reviens ici. Quoi qu’à la fac, ce n’est pas mieux. Mais je les apprécies, j’aime les gens vrais, les gens qui se dévoilent, les gens qui, comme elles, irradient d’innocence.
« Attention à ma robe, elle est blanche ! » « Je m’en voudrais de l’abimer, il vous faudrait l’enlever. » Elle me regarde comme pour demander confirmation de ce qu’elle vient d’entendre. « C’était osé, ça, non ? » Je ris pour moi-même, je n’ai aucune tenue, aucun savoir vivre quand je m’y mets. J’ai un don pour la provocation et ça m’a permis de vivre mes plus belles histoires. Ma plus belle histoire…
« Bon, je crois que tu me dois une explication. Qui est-ce que tu as voulu éviter tout à l’heure quand tu… enfin… » Elle emploi le tutoiement, comme quoi, ça rapproche ce genre de coup de poker ! Et je n’ai rien contre le fait de l’entendre me dire tu, au contraire, c’est déjà le genre de personne avec qui je me sens bien comme si j’étais en confiance, une amie, un peu plus, une personne qui m’apaise, c’est très troublant. C’est tellement… sain. Ça ne représente aucun calcul, aucun avantage financier, ni même social, elle est juste tout sourire à mes côtés parce que ça lui plaît. J’adore ça. « Et bien je… » Je suis interrompu par un autre intervenant. Un homme. Qui porte très bien. Serais-je jalouse ? Non, simplement surprise de m’être méprise à ce point. Quoi que méprise, j’ai plutôt voulu ignorer cette possibilité. « Chérie ! Te voilà je t’ai cherchée partout ! Bonsoir ! je suis Léo, enchanté !» « Bonsoir Léo, je suis Lukas, enchantée. » Lui serrant la main. Une main que je devinerais moins virile qu’elle n’y paraît, mais à quoi bon se faire des films, c’est assez clair selon moi. « M… ok, je dois prendre. Je reviens ! » Je lui fais un petit signe de la main et lui souris, le laissant retourner d’où il vient pour décrocher.
« On disait quoi ? » « Que… J’espère ne pas être à l’origine d’une engueulade nocturne. J’en suis vraiment désolée, je n’ai pas réfléchi. » Je ne suis pas très douée pour tenir un couple hors de l’eau, mais ce n’est pas une raison pour briser les unions qui fonctionnent. Mais elle m’apprend finalement que ce n’est pas sa moitié, juste un ami. J’en reste bouche bée, et reprends pour autant le fil de la conversation. « Alors on en était à… ce gâteau. » Lui tendant une nouvelle cuillère de chocolat. « Quant au type que je fuyais, c’était sans doute un des jeunes premiers que mon père a sélectionné pour moi. 22 ans, pas de fiancé, tu viens d’embrasser une paria, toutes mes félicitations ! » Je ris une nouvelle fois et lui porte la cuillère à la bouche, seulement je suis un peu trop ambitieuse et il lui reste un peu de glaçage au coin des lèvres. « Je peux ? » Je plonge mon regard dans le sien et glisse doucement mon pouce sur la commissure de ses lèvres…
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Tu seras la femme de ma vie [Shaykas] (#) Ven 8 Juil - 22:25
❝ Tu seras la femme de ma vie ❞ Shay & Lukas
« Ah oui ? Vous vous faites souvent embrasser sans prévenir ? Donnez-moi votre secret ! » Je ris, je ris parce qu’elle m’amuse, parce que je me sens gênée, mais que je vois bien qu’elle essaie de se rattraper, de détendre l’atmosphère qui semble être un peu plus électrique depuis qu’elle a déposé ses lèvres sur les miennes. « Non, ça arrive à tout le monde de faire des bêtises ! » Elle m’invite à aller prendre un peu l’air à l’extérieur et j’avoue que ce n’est pas une mauvaise idée, je commence à étouffer ici, et je ne sais pas ce qu’est en train de fabriquer Leo mais je ne suis pas sûre de vouloir le savoir. Il serait bien du genre à avoir réussi à se dégoter un mec pour aller faire des bêtises dans les toilettes, dans un vestiaire ou même dans une voiture garée non loin. Ce serait bien son genre oui. Une fois dehors, j’admire la vue, c’est vraiment magnifique Manhattan vue d’ici. Les lumières qui scintillent un peu partout. J’aime beaucoup cette ville, même si les habitants ont tendance à ne pas vraiment se voir. Je suis même étonnée que cette jeune femme ait fait attention à moi ce soir. Généralement, les gens parlent pour ne rien dire, se vantent, friment, mais elle, ça a l’air de n’être rien de tout ça. Et c’est fortement appréciable. « Je m’en voudrais de l’abimer, il vous faudrait l’enlever. » Je m’arrête net, la bouche ouverte, le gâteau à seulement quelques micro centimètres de mes lèvres, et mes yeux plongés dans les siens. « C’était osé, ça, non ? » J’arque cette fois un sourcil pour lui faire comprendre que oui, c’est bel et bien le cas. Au moins, je suis fixée sur ses intentions, ou du moins, sur son attirance pour la gente féminine. Je n’ai jamais rien eu contre l’homosexualité, mais je n’ai encore jamais eu le droit de me faire draguer ce la sorte. Je n’ai encore jamais embrassé une femme, je veux dire, avant son baiser qui n’en était pas vraiment un, après tout, elle n’a fait que déposer ses lèvres sur les miennes. J’avale le morceau de gâteau et lui donne raison, il est vraiment délicieux. J’en viens à lui demander pourquoi elle a fait un truc pareil tout à l’heure. Après tout, elle aurait pu simplement envoyer le jeune homme dans les jupons de sa mère, et ça se serait arrêté là, non ? Enfin, je n’aurai pas ma réponse dans l’immédiat puisque Leo me rejoint, se présentant à Lukas par la même occasion. « Bonsoir Léo, je suis Lukas, enchantée. » Je n’ai même pas besoin de faire les présentations. Mais voilà que je vois mon ami s’éclipser aussi vite qu’il est arrivé. Il est intenable. Je reporte alors mon attention sur la jolie brune, lui demandant où on avait bien pu laisser notre conversation. « Que… J’espère ne pas être à l’origine d’une engueulade nocturne. J’en suis vraiment désolée, je n’ai pas réfléchi. » Je plisse un peu les yeux, cherchant à comprendre, et je tourne la tête en direction de là où est parti Leo. « Oh, Leo ? Ah non ! Non non c’est juste un ami, enfin c’est mon agent mais c’est surtout un très bon ami. Un ami gay… » Je me pince un peu les lèvres tout en souriant, ne sachant pas réellement pourquoi je veux évincer toute idée qu’il puisse y avoir quelque chose entre lui et moi. Il y a des choses qu’on ne contrôle pas. « Alors on en était à… ce gâteau. » Elle me tend une nouvelle cuillère et je viens la récupérer de ma bouche, laissant glisser sur ladite cuillère mes lèvres et ma langue pour n’en laisser aucune miette. « Quant au type que je fuyais, c’était sans doute un des jeunes premiers que mon père a sélectionné pour moi. 22 ans, pas de fiancé, tu viens d’embrasser une paria, toutes mes félicitations ! » Je ris à sa propre description et je secoue la tête. « Hey ! J’ai embrassé personne moi ! J’ai juste subi un assaut d’une paria ! Nuance ! » Nous rions toutes les deux et je vois le regard de Lukas loucher sur ma bouche. « Je peux ? » Que… quoi ? Attends elle peut quoi ? elle veut m’embrasser encore ? Non mais… mon coeur s’accélère et elle se contente en fait de venir essuyer le coin de mes lèvres avec son pouce. Mon coeur rate un battement, je crois que j’ai fermé les yeux un peu trop longtemps non ? Pourquoi je me sens comme ça, c’est dingue quand même. « Oh.. je sais plus manger, c’est le début de la fin… » Je me mords la lèvre inférieure et ris légèrement avant de relever les yeux vers elle. « Merci. » Merci pour quoi, j’en sais rien. Enfin… peut-être simplement sa présence, son regard, son attitude envers moi qui n’a rien à voir avec toutes les autres personnes qui se trouvent dans cette immense salle de réception guindée. « Et alors tu… enfin, comment ça se fait que tu n’aies pas de fiancé ? Ni même un petit ami ? » Je ne sais pas exactement ce qui me prend. Je ne la connais pas, et je suis en train de lui demander si elle est célibataire, et si oui pourquoi. N’importe quoi Shay, va falloir aller se coucher maintenant ! « C’est quand même étonnant, enfin… tu as tout pour plaire, y’a quelque chose qui ne va pas dans l’équation ! »
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Tu seras la femme de ma vie [Shaykas] (#) Sam 9 Juil - 0:12
Tu seras la femme de ma vie
Je me rends compte qu’elle n’a rien des filles de ce milieu, qu’il faut impressionner pour prendre sa place, elle est encore toute innocente, et ne comprends pas trop comment elle a pu tomber dans ce vivier de crabes. Prête à se faire bouffer en plus de ça. Je serais impressionnée à sa place, moi aussi, sans doute. Mais j’ai l’expérience de ce milieu depuis toujours et je suis par conséquent, plus alerte des comportements à adopter, ce qui n’est pas son cas. Visiblement avec elle, je ne peux pas me permettre tout et rien en espérant que ça portera ses fruits, et j’ose une réflexion plutôt osée aux vues des relations qui nous unissent pour le moment. Elle est fragile, délicate, et si ça devrait me refroidir, au contraire, ça me toucher, et je me sens vulgaire, grossière, je m’en veux, même si je fais bonne figure, c’est l’histoire de ma vie de donner le change.
« Oh, Leo ? Ah non ! Non non c’est juste un ami, enfin c’est mon agent mais c’est surtout un très bon ami. Un ami gay… » «Oh, alors si c’est un ami gay… » Je suis au moins fixée sur le fait qu’elle n’ait pas de préjugés, et ça me rassure. Pas que je sois du genre à courir après les femmes, mais ma dernière expérience fut un succès certain, en tout cas, j’en suis tombée amoureuse, de cette femme, aussi belle que dangereuse, mais plus jamais depuis. C’est peut-être un signe ? En tout cas elle s’évertue à me faire savoir qu’il n’y a rien entre cet ami et elle. « Hey ! J’ai embrassé personne moi ! J’ai juste subi un assaut d’une paria ! Nuance ! » «Après réflexion, c’est pas totalement faux. Je vais devoir me faire pardonner. Donne-moi un gage, n’importe quoi, je le ferais. C’est comme ça que ça marche, non ? » Ce genre de soirées, en tout cas pour la jeunesse dorée, est propice non seulement à des rencontres fructueuses avec le réseau de ses parents, mais aussi et surtout à toute sorte de défis à la con pour déjouer l’ennuie, et souvent, les gages sont sans pitié. Mais nous sommes empreints d’honneur et d’ennuis, et nous relevons tout, c’est le goût du risque.
Je me risque cette fois-ci à lui demander si je peux m’accaparer une partie de ses lèvres, elle n’ose pas refuser et se laisse faire, fermant les yeux, sans doute avait-elle en tête une image de moi un peu trop pressante pour être honnête ? Elle a sincèrement cru que j’allais l’embrasser, mais je pressens que c’est une toute autre attitude que je dois adopter, ce n’est plus vraiment un jeu là. Elle me plaît, putain, elle me plaît ! Et moi je joue à la con depuis tout à l’heure à l’embrasser par surprise et tout gâcher, abrutie que je suis ! « Oh.. je sais plus manger, c’est le début de la fin… » Je me contente d’un sourire, tendre, doux, que je ne me connais pas avec les gens de ce monde-là. « Merci. » « Merci ? » Je me mets à rire, d’un rire frais, d’un rire sincère, d’un rire discret, en haussant les sourcils, je ne comprends pas où elle veut en venir. « Je suis en train de te faire vivre un cauchemar et tu me remercies. Quel genre de traumatisme tu as pu vivre dans tes jeunes années ? » Encore de l’humour, mais elle sait sans doute que je ne cherche pas à la heurter, à présent.
« Et alors tu… enfin, comment ça se fait que tu n’aies pas de fiancé ? Ni même un petit ami ? » Vraiment ? Elle veut partir sur ce terrain-ci ? Je relève la tête vers elle, étonnée, et ne peux me défaire de ce sourire qui me colle aux lèvres en sa présence, moi qui était prête à pleurer tout à l’heure.« C’est quand même étonnant, enfin… tu as tout pour plaire, y’a quelque chose qui ne va pas dans l’équation ! » Je m’assieds tout près d’elle, ma tête contre mon poing, accoudé sur ma cuisse. «Et bien… J’ai un gros problème. Je cherche des sentiments, pas une fusion/acquisition ou une bonne affaire. Tu imagines le handicap que ça représente pour tous ces abrutis ? A commencer par mon père. » Je lui souris sincèrement, une fois de plus, elle est tellement lumineuse qu’elle me donne envie de sourire et de tout prendre du bon côté. Ça ne m’était pas arrivé depuis des années. « Et toi, si Léo n’est pas ta moitié, qu’est-ce-que tu fais accompagnée d’un simple ami ? Plein de monde serait prêt à tuer pour une invitation dans ce genre de soirées, tu sais. » Je connais le milieu et les soirées sélectes de mon père. Personne ne peut entrer sans une invitation et le service de sécurité est tellement hi-tech que je crois que c’est digne d’un film.
Malgré moi, je regarde l’heure sur la fine montre qu’elle porte à son poignet. Il est déjà tard, plus de 22 h et je me demande si elle est joueuse ou pas. « T’es prête à faire un autre truc dingue ce soir ? Qu’est-ce-que tu dirais de me suivre ? Sans poser de questions. Je te promets juste que ce sera à couper le souffle, qu’il ne s’agit pas d’une proposition indécente et que je suis prête à parier que tu n’as encore jamais rien fait de tel. Alors ? » Ca implique de quitter la soirée, mais je suis prête à lui offrir une autre invitation pour qu’elle puisse finir ce qu’elle avait à faire ici. « Il nous reste moins de deux heures, il faut qu’on se dépêche… » Je lui tends la main, libre à elle de la saisir ou pas.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Tu seras la femme de ma vie [Shaykas] (#) Lun 11 Juil - 19:56
❝ Tu seras la femme de ma vie ❞ Shay & Lukas
« Après réflexion, c’est pas totalement faux. Je vais devoir me faire pardonner. Donne-moi un gage, n’importe quoi, je le ferais. C’est comme ça que ça marche, non ? » Je lui souris, presque timidement, et secoue la tête de gauche à droite. « Je suis nulle pour trouver des gages ! Et puis ça va, c’était pas si désagréable… » Je rougis, baisse la tête comme une adolescente qui aurait eu un compliment d’un de ses profs canons, et je me racle un peu la gorge. J’ai vraiment dit ça ? Je ne sais pas exactement ce qu’elle fait naître en moi, mais je me sens étrange. Pas mal, du tout même, bien au contraire, mais c’est un sentiment que je crois n’avoir jamais connu avant aujourd’hui. Je sens mon ventre se tordre d’une chaleur agréable, et c’est pire encore quand elle vient approcher son pouce de mes lèvres. Mon coeur s’accélère, rate même un ou deux battements au passage, et je finis par la remercier. « Merci ? Je suis en train de te faire vivre un cauchemar et tu me remercies. Quel genre de traumatisme tu as pu vivre dans tes jeunes années ? » Je ris avec elle et secoue à nouveau la tête, amusée. J’aime beaucoup son humour, son air assuré, la manière qu’elle a de se foutre de tout et de sembler tout prendre à la légère. Je me doute que c’est une carapace, mais elle me donne envie de découvrir ce qui peut se cacher en dessous, lorsque son coeur est mis à nu, vulnérable, face à quelqu’un qui ne lui veut aucun mal.
Je tente alors de lui demander par un biais plus ou moins détourné pourquoi elle est célibataire. C’est un peu risqué mais j’essaie de le faire de manière naturelle, sans qu’elle puisse imaginer un quelconque intérêt autre qu’une discussion joviale entre deux jeunes femmes du même âge. Elle s’approche un peu de moi, s’accoude sur son genou et mon regard glisse sans le vouloir sur l’ouverture de son tailleur qui laisse entrevoir sa poitrine. C’est gênant. Très gênant. Rapidement, et le rose aux joues, je redresse mon regard dans le sien pour l’écouter me répondre à ma question. « Et bien… J’ai un gros problème. Je cherche des sentiments, pas une fusion/acquisition ou une bonne affaire. Tu imagines le handicap que ça représente pour tous ces abrutis ? A commencer par mon père. » Je me pince un peu les lèvres dans une grimace tout à fait adorable mais qui se veut désolée pour elle. « Et toi, si Léo n’est pas ta moitié, qu’est-ce-que tu fais accompagnée d’un simple ami ? Plein de monde serait prêt à tuer pour une invitation dans ce genre de soirées, tu sais. » J’esquisse un sourire et baisse les yeux sur mon bracelet que je fais tourner autour de mon poignet, un peu nerveusement. « Oh, et bien disons que je suis là pour le boulot, et que même s’il y avait eu quelqu’un dans ma vie, je serai quand même venue avec Leo puisque c’est mon agent. » Je souris et relève finalement les yeux vers elle, haussant légèrement les épaules. Je viens de lui avouer que je suis célibataire. Allez savoir pourquoi, ça ne me gène pas le moins du monde. Je n’ai pas honte d’être seule, j’attends simplement de trouver la bonne personne.
Lukas s’empare de mon poignet pour regarder l’heure sur ma montre et elle saute de son muret pour retrouver la terre ferme. « T’es prête à faire un autre truc dingue ce soir ? Qu’est-ce-que tu dirais de me suivre ? Sans poser de questions. Je te promets juste que ce sera à couper le souffle, qu’il ne s’agit pas d’une proposition indécente et que je suis prête à parier que tu n’as encore jamais rien fait de tel. Alors ? » Mon regard oscille entre ses yeux yeux dont le bleu me happe complètement. « Euh… oui ! » Je ne vois pas ce que j’aurai pu répondre d’autre, je suis hypnotisée, elle aurait pu me demander le code de ma carte bleue je li aurai donné. Certes, ça ne lui aurait pas servi à grand chose, mais je lui aurai donné. « Il nous reste moins de deux heures, il faut qu’on se dépêche… » Je hoche à peine la tête et enfourne ma main dans la sienne, la laissant me guider. Sur le chemin pour sortir, on croise Leo qui nous regarde, puis regarde nos mains. « Je reviens, euh… je sais pas quand, mais je reviens. J’ai mon téléphone de toute manière si tu veux m’appeler ! » Je lui montre ma pochette qui contient mon téléphone et lui souris, me laissant guider par ma belle inconnue du soir. Je ne sais pas bien ce que je fais à la suivre à l’aveuglette, mais je n’ai même pas peur. Je me sens étrangement bien. Mieux que bien même. Vivante.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Tu seras la femme de ma vie [Shaykas] (#) Lun 11 Juil - 22:03
Tu seras la femme de ma vie
« Je suis nulle pour trouver des gages ! Et puis ça va, c’était pas si désagréable… » « Non, c’était pas si désagréable. » La regardant par en-dessous, avec un sourire non dissimulé. Un sourire brillant, qui accompagne mon regard pétillant. En tout cas, j’ai l’impression qu’il le devient quand je pose mon regard sur elle. C’est étrange, mais foutrement agréable. En tout cas, j’arrive à la faire rire, ce qui est sans doute une bonne chose pour moi. Je me demande encore pourquoi je ressens autant le besoin de la voir sourire, de l’entendre rire ou me parler, mais je suis dans l’attente, et la crainte que ce moment ne prenne fin. C’est trop tôt, beaucoup trop tôt.
Parlons célibat, parlons petits amis et surtout, parlons possibilités. Elle m’a demandé comment il se faisait que je n’ai pas de moitié, il est pourtant clair que je ne suis pas une mince affaire, surtout vu mon nom, je dois le porter et ma moitié devra assumer tout ce que ça comporte, tout en comblant les attentes que j’en aurais. De la sincérité, et ça se fait rare, par ici. « Oh, et bien disons que je suis là pour le boulot, et que même s’il y avait eu quelqu’un dans ma vie, je serai quand même venue avec Leo puisque c’est mon agent. » « Une activité professionnelle qui nécessite la présence de ton agent ? Ca en jette, je veux tout savoir ! » La regardant, toujours en souriant, finissant le gâteau en me délectant du contenu de la cuillère. Je passe mon temps à manger, tout le temps, tout et n’importe quoi, c’en est presque indécent.
Mais j’ai envie de bouger et je lui propose un truc complètement dingue en la suppliant intérieurement de dire oui. Je ne voudrais pas qu’elle loupe ça, c’est une situation tellement privilégiée, bien que je n’ai connu que ça, mais je sais la chance que j’ai. Elle finit par accepter, du bout des lèvres, mais accepter quand même. « Euh… oui ! » Elle prévient alors son ami qu’elle se retire. Sans lâcher sa main, je retrouve mon frère au milieu des invités, le ton pressé. «Charlie, les clés de la voiture de papa ? » « Vestiaire 27, ma belle. Je compte sur toi pour faire pleins de bêtises ? » «Pas un mot, je te fais confiance. » Je l’embrasse sur la tête, et après un sourire inquisiteur lancé à la va vite à ma conquête ou non de ce soir, encore que c’est une toute autre idée que j’ai en tête, il nous ouvre le chemin d’un bras tendu et conquérant. Au vestiaire, je demande le numéro 27, celui de Mr Santo Antonelli. On me tend les clés sans trop rechigner et me souhaite une bonne soirée. Le billet de 100$ que je viens de lui glisser a fini de le convaincre.
Sur le parking, je déverrouille une Maserati Quattroporte flambant neuve, le dernier petit bijou de mon père. Un peu trop bagnole de vieux à mon goût mais je suis venue en limousine, et je trouve ça trop impersonnel, trop peu intime pour en user ce sur coup-là. Je lui ouvre même la portière, sans cesser de sourire, mais quel est ce don ! Une fois derrière le volant, je démarre en trombe. « Tu n’as rien contre la vitesse, j’espère ? » Je tourne la tête vers elle et pose ma main sur sa cuisse avant de passer une nouvelle vitesse. Je m’engage sur la voie rapide, les cheveux aux vents. Nous discutions de tout et de rien sur le trajet, mais toujours avec un certain charme, une petite leur dans l’œil.
Une heure de route, je m’arrête dans une station-service pour faire le plein et surtout une pause. Elle me retourne la tête, je ne sais pas si c’est son parfum ou si c’est le sourire, même crispé qu’elle aborde, mais je me sens toute chose. J’ai envie de lui prendre la main, de lui confier tout un tas de choses, je me sens en confiance, je me sens… en présence d’une bienveillance rare. Je m’extirpe de la voiture et me penche sur l’habitacle, la voiture décapotée. « Je reviens tout de suite. » Elle doit s’en douter, mais c’est comme si j’avais peur que fatalement, elle ne finisse par m’échapper, et j’en ai peur. Alors je me dépêche et rempli un petit panier dans la superette, des chips, des gâteaux, des bonbons, des boissons… Je règle le tout et en ressors les bras chargés, que je dépose à l’arrière. «On aura besoin de ça. T’es prête ? C’est la dernière ligne droite. » Un clin d’œil complice et je reprends le volant sur l’autoroute. Là, au bout d’une bonne demi-heure de route, je prends l’embranchement menant aux Hamptons. Nous longeons toute la baie, la laissant admirer le paysage, même de nuit, c’est toujours magnifique. Je me gare devant une immense propriété, et serre le frein à main. Je descends, récupère les courses et lui tend une nouvelle fois la main. Devant la porte, je préfère poser les courses sur le côté que me défaire de sa main dans la mienne et ouvre le tout à l’aide d’un jeu de clé, puis la fait entrer. « Je t’en prie. » Je referme derrière nous, allume tout en grand et traverse le grand salon pour ouvrir une baie vitrée, donnant sur une plage. « Ca te plaît ? » Je le vois à son sourire, mais surtout la surprise. Je pose le sac de papier sur le sable, et m’assieds face à l’horizon. « C’est pas fini. Attend juste un peu. Champagne ? » Je sors une bouteille fraiche, celle que je viens d’acheter et nous en serre deux coupes, de plastique, c’est tout ce que j’ai pu trouver. « Mais si tu préfères, y a du soda, ou du jus de fruit. Je ne savais pas ce que tu aimais alors… j’ai pris de tout. Et du chocolat. » Tout le monde aime le chocolat, c’est universel comme langage, ça, non ? Je regarde l’heure à sa montre, en profitant une nouvelle fois pour caresser son poignet. « Ca va être l’heure, t’es prête ? » Un sourire plein de malice, et j’entends au loin, juste au-dessus de l’eau, péter les premiers feux d’artifice, comme s’il n’était tiré que pour nous, et que nous étions seules au monde, ici. Elle et moi.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Tu seras la femme de ma vie [Shaykas] (#) Mer 13 Juil - 13:16
❝ Tu seras la femme de ma vie ❞ Shay & Lukas
« Une activité professionnelle qui nécessite la présence de ton agent ? Ca en jette, je veux tout savoir ! » Je ris un peu, sentant mes joues rougir très légèrement. « Je suis styliste. Enfin, je débute. Mais il faut bien commencer par quelque chose ! » Je hausse un peu les épaules et me pince les lèvres dans une petite moue un peu timide. Je n’attends pas bien longtemps avant de la voir me proposer un truc complètement fou. Enfin, c’est ce qu’elle dit. J’hésite un instant mais mon coeur me dit de foncer, sans que je ne sache exactement pourquoi. Alors je prends sa main, répondant un oui légèrement hésitant. Nous passons près de Leo et je lui dis que je reviendrais, mais je ne sais pas encore ce qui m’attend. Je suis complètement dingue d’accepter de suivre une parfaite inconnue. Mais j’ai envie de lui faire confiance, sans savoir pourquoi. Elle garde ma main dans la mienne et nous nous pressons pour trouver un jeune homme que je devine être son frère. Plus jeune je dirai. Elle lui demande les clés de la voiture de leur père et je dévie le regard sentant celui du jeune homme me scanner de haut en bas. Nous partons droit vers le vestiaire où je récupère quand même ma veste et nous quittons finalement l’endroit pour monter dans la voiture hors de prix de son paternel. « Tu n’as rien contre la vitesse, j’espère ? » Je la regarde sourire et souris à mon tour. « Euh… non, si tu restes prudente ! » Je ne suis pas le genre de fille qui aime trop dévier des sentiers battus, colorier hors du dessin ou cocher hors de la case. Je ne suis pas non plus trop droite, preuve en est que j’ai choisi un métier qui sort de l’ordinaire, et que j’accepte de suivre une inconnue qui m’emmène je ne sais où.
Pendant le trajet, nous discutons de plusieurs sujets, elle me parle d’elle et je lui parle de moi. J’en apprends un peu plus sur sa famille, son frère, et je lui raconte ma famille, ma soeur. Il y a comme un goût le légèreté et nous nous arrêtons quelques minutes pour que Lukas puisse faire le plein de la voiture. « Je reviens tout de suite. » Elle en profite pour aller nous acheter quelques trucs à manger, du moins je suppose. De mon côté, j’envoie un message à Leo pour lui dire que je ne risque pas de rentrer de suite, qu’il ne m’attende pas s’il veut partir. Au pire, je demanderai à Lukas de me ramener directement chez moi. Personne ne m’y attend, mis à part mon chat mais il pourra bien m’attendre quelques heures de plus, ça ne changera pas grand chose. « On aura besoin de ça. T’es prête ? C’est la dernière ligne droite. » Je hoche vivement la tête tout en lui souriant alors qu’elle reprend le volant. Il nous reste une petite trentaine de minutes et le paysage devient de plus en plus beau. On se croirait presque en Californie. Mon visage reste tourné vers l’extérieur, admirant la vue, le reflet de la lune au dessus de l’eau. Je crois reconnaître l’endroit de par les photos que j’en avais vu, et puis les panneaux m’indiquent où nous sommes. Mais je ne sais pas exactement ce qu’elle veut me montrer ici. « Heureusement que t’es une fille, je crois qu’un mec, je l’aurai pris pour un psychopathe de m’emmener ici ! » Je ris un peu et elle arrête la voiture devant une villa immense. Elle vient chercher ma main que je lui laisse prendre sans une once d’hésitation, et nous arrivons devant la porte. Mon coeur bat un peu plus vite, l’excitation sûrement. « Je t’en prie. » J’entre, doucement, laissant mes talons claquer sur le parquet ciré à la perfection. Elle allume et je laisse mon regard parcourir l’endroit. « C’est… waw.. ». Nous avançons encore un peu et elle ouvre la baie vitrée donnant quasiment sur le sable. Quelques marches nous laisseront y arriver. « Ca te plaît ? » Je me mords la lèvre inférieure en souriant. « C’est magnifique. » Je la suis jusqu’à la plage, j’ai pris soin de retirer mes chaussures pour laisser le sable frais me glisser entre les doigts de pieds. J’adore.
Lukas s’assieds et j’en fais de même, essayant de me dépatouiller avec ma robe qui n’est pas la plus pratique pour ce genre de situation. « C’est pas fini. Attend juste un peu. Champagne ? » Elle sort du sac en papier une bouteille de champagne et des coupes. « Mais si tu préfères, y a du soda, ou du jus de fruit. Je ne savais pas ce que tu aimais alors… j’ai pris de tout. Et du chocolat. » Je hausse un peu les épaules en souriant. « Allez, va pour une coupe, mais une seule alors ! Après je vais vraiment plus tenir debout ! » Je ris un peu et la laisse nous servir, la remerciant d’un sourire. « Et pour le chocolat, c’est vraiment me prendre par les sentiments ! » Je pense que tout le monde aime le chocolat, ça n’aurait pas été trop difficile. Elle m’aurait proposé des framboises alors là, elle m’aurait eue à coup sûr. Elle attrape doucement mon poignet pour regarder l’heure « Ca va être l’heure, t’es prête ? ». Je me pince un peu les lèvres en souriant, à la fois impatiente et excitée de ce qu’il va bien pouvoir se passer. Et puis un premier bruit me fait sursauter, attirant mon regard au loin. Un feu d’artifice. « Mais naaaan ! » J’ouvre grand la bouche, choquée, agréablement je veux dire. Depuis toute gamine j’ai un amour particulier pour les feux d’artifice. Pour moi ça signifie famille, retrouvailles… Je viens glisser mon bras sous le sien et le rapproche un peu d’elle, collant nos corps l’un à côté de l’autre. « J’adore les feux d’artifice ! » Ce n’est pas original,mais après tout, il y a aussi des gens qui en ont peur ! Je viens poser ma tête sur son épaule et bras dessus bras dessous, nous regardons silencieusement la magnificence de ce feu d’artifice qui semble n’être tiré que pour nous. Je suis émue, dans une émotion assez particulière, mais je me sens atrocement bien. Une fois terminé, je me redresse, d’un coup. « C’est déjà fini ? » Je tourne la tête dans son sens, avec mes petits yeux d’enfant. « Dis leur de recommencer ! Tu dois bien être un peu magicienne pour m’emmener là voir ce genre de chose, tu peux bien leur demander de recommencer non ? » Je souris de plus belle, avec plus de malice encore. Et puis je viens déposer un baiser sur sa joue qui se trouve frôler ses lèvres sans que je m’en rende réellement compte. Il fait nuit après tout. « Merci ! Merci de m’avoir permis de vivre quelque chose d’aussi magique… » Je finis ma coupe de champagne et dépose la coupe en plastique dans le sac. « Je crois qu’il faut que je mange, sinon je vais me mettre à chanter dans une autre langue et à danser comme les indiens appellent la pluie ! » Je ris un peu bêtement et viens poser ma main devant ma bouche pour me cacher de mon rire idiot.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Tu seras la femme de ma vie [Shaykas] (#) Mer 13 Juil - 19:53
Tu seras la femme de ma vie
« Je suis styliste. Enfin, je débute. Mais il faut bien commencer par quelque chose ! » « Alors il faudra que je vois ce que tu fais ! » Je ne vais pas lui dire tout de suite que mon propre style se limite à une paire de baskets et un vieux jean. Je porte souvent un vieux sweat à capuche et me fous du regard des autres. La mode et moi, c’est une vaste blague. Je me déguise dans ces soirées, voilà tout. J’ignore ce qu’elle peut bien vouloir dire par styliste, c’est vague, mais j’ai hâte d’en apprendre un peu plus sur elle.
« Euh… non, si tu restes prudente ! » Elle est au moins raisonnable, ce qui n’est pas une évidence chez moi. J’ai tendance à colorier autour du dessin, à jouer avec les limites et franchir la ligne jaune pour me faire une petite frayeur. Un petit shoot d’adrénaline, qui refuserait ? C’est ma façon à moi de me sentir vivante et puis peut être aussi les vestiges d’une vieille histoire d’amour.
« Heureusement que t’es une fille, je crois qu’un mec, je l’aurai pris pour un psychopathe de m’emmener ici ! » « Mais les mecs n’ont pas le monopole de la folie, si ? » Un sourire en coin, avant de reporter mon regard sur la route, quelques secondes, avant d’exploser de rire. Elle va finir par sauter en marche avec mes conneries ! « Je plaisante, je t’ai promis que ma proposition n’avait rien d’indécent. » Je ne vais pas lui faire à l’envers, je n’ai aucun intérêt à me moquer d’elle ou à en abuser, au contraire, elle est de ces femmes desquelles on a juste envie d’être les meilleures amies, sa présence est apaisante, son sourire est rassurant.
« C’est… waw.. ». Je la regarde s’émerveiller, son sourire est toujours aussi sublime, et sa façon de se surprendre de tout est particulièrement touchante. « C’est magnifique. » J’aime l’impressionner, lui en mettre pleins les yeux et la voir regarder partout autour d’elle comme si elle risquait de se réveiller d’une minute à l’autre et de tout oublier. Je lui propose un peu de champagne, qu’elle accepte, du bout des lèvres. « Allez, va pour une coupe, mais une seule alors ! Après je vais vraiment plus tenir debout ! » « Ne t’en fais pas, pour ce qu’on va faire, tu n’as pas besoin de tenir debout ! » Encore une fois, je suis on ne peut plus ambigüe, mais je me reprends dès que je m’en rends compte. «Ce n’est toujours pas une proposition indécente… » Je ris pour moi-même et secoue la tête. « Et pour le chocolat, c’est vraiment me prendre par les sentiments ! » « Je sais pas pour toi mais pour moi le chocolat ne va pas sans framboise… » En sortant une barquette que je pose sur le sac, un peu à l’arrache, mais je suis la définition même du vrac, n’attendez pas de moi quelque-chose de clair et concis, je fais tout au feeling, sauf mes études. Je vois qu’elle s’illumine, tout ça pour une barquette de fruits ? Je suis assez surprise mais à la fois ravie de lui faire autant plaisir.
« Mais naaaan ! » « Mais siiiiiiiiii !!! » Je ris avec elle, mêlant mon rire au sien, me rapproche d’elle et quand elle passe son bras autour de moi, je pose mon menton sur son épaule. Profitant de sa présence, de son parfum et de cette sensation de bien- être que j’ai depuis que je l’ai croisée il y a quelques heures.
« C’est déjà fini ? Dis leur de recommencer ! Tu dois bien être un peu magicienne pour m’emmener là voir ce genre de chose, tu peux bien leur demander de recommencer non ? » Je la prends aux mots, décroche mon téléphone et fait semblant d’appeler quelqu’un. «Allô la CIA ? Agent Antonelli à l’appareil. Vous pouvez remettre ça pour le feu d’artifice ? Mm, un peu trop court à notre goût. Merci, on se rappelle. » Je fais mine de raccrocher et me tourne vers elle. « Ils vont voir ce qu’ils peuvent faire. Mais je crois savoir qu’ils en tirent un autre à trois heures du matin. Mais pour le coup, je n’y suis pour rien. » Je souris et récupère sa main dans la mienne, ravie de voir autant de joie dans son regard. Est-il possible d’être simplement heureux sans raison apparente ?
Elle dépose un baiser sur ma joue, je suis toute chose, vraiment ! « Merci ! Merci de m’avoir permis de vivre quelque chose d’aussi magique… » « Qui t’a dit que c’était déjà terminé ? » Je lui souris en coin une fois encore et caresse sa main de la mienne. « Non, je ne peux plus me venter, je n’ai plus rien en stock, si ce n’est une nuit à la belle étoile si tu aimes ça. » Elle va finir par croire que je suis affamée ! Mais non, tout me paraît très naturel avec elle. Je suis tellement bien en sa compagnie que je me laisse aller à ce que je pense et ressens. « Je crois qu’il faut que je mange, sinon je vais me mettre à chanter dans une autre langue et à danser comme les indiens appellent la pluie ! » « Tu veux danser ? Je peux faire tomber la pluie aussi, je te l’ai dit ? » Je ris pour moi-même, amusée par son innocence, sa présence fait du bien, simplement du bien. Je lui sors tout ce que j’ai dans les sacs et lui laisse le choix. « Là aussi j’ai pris de tout. »
Nous dînons toutes les deux, sur le sable, face à la mer, mais un petit vent tend à nous rafraîchir. « Je meurs d’envie de prendre une douche et de retirer ces fringues. Surtout de retirer ces fringues en fait. » Les sous-entendus Lukas ! Tu ne sais pas te tenir, mais tout sonne comme si je voulais la coincer dans un coin, ce n’est pas le cas. Je ne dirais pas non, mais elle le ferait sans doute pour moi, et c’est loin d’être le but. « En tout bien tout honneur, je… je te propose juste de te prêter un short et un vieux t-shirt… » Cette fois-ci, mon sourire est un peu gêné, mais il est au moins sincère.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Tu seras la femme de ma vie [Shaykas] (#) Jeu 14 Juil - 9:44
❝ Tu seras la femme de ma vie ❞ Shay & Lukas
Lukas s’amuse de mon coté un peu trop posé. Enfin, si j’avais été coincée pour de bon, jamais je n’aurai accepté sa proposition. Nous sommes à près de deux heures de voiture de New York, je n’ai pas vraiment le moyen de m’échapper d’ici. D’ailleurs, je ne manque pas de lui faire remarquer en lui disant que si elle avait été un mec, ça aurait changé la donne, clairement. « Mais les mecs n’ont pas le monopole de la folie, si ? » Je tourne la tête et arque un sourcil comme si je lui demandais si elle avait vraiment dit un truc pareil. « Je plaisante, je t’ai promis que ma proposition n’avait rien d’indécent. » Je me contente de répondre par un « Hum. » avant de reposer mon regard sur le paysage. Nous arrivons bien vite et la surprise m’envahit, suivie par un sentiment bien plus plaisant encore. Je me sens bien, j’ai beau être en présence d’une totale inconnue, dans un lieu totalement inconnu, bousculer mes habitudes, et pourtant je me sens bien, en accord avec moi-même. « Ne t’en fais pas, pour ce qu’on va faire, tu n’as pas besoin de tenir debout ! » Je la regarde fixement, avec l’impression qu’elle cherche à faire plein de sous-entendus, à moins que ce ne soit mon esprit qui soit vraiment pollué et dans ce cas, je devrais songer à imaginer autre chose que le fait quelle a envie de me chopper dans un coin. Après tout, je ne la connais pas, elle m’a quand même embrassée au bout de la 5ème minute après notre rencontre. Je ne sais pas ce qu’elle est capable de faire après ça. De toute évidence, elle semble ne pas aimer que les hommes, et même si son regard parfois gourmand sur moi ne me gêne pas tant que ça, il y a quand même un grand écart pour que je lui tombe toute crue dans les bras. J’aime les hommes, et même si je n’ai rien contre les homos, je ne me vois pas exactement en couple avec une femme. Ni même coucher avec l’une d’entre elles d’ailleurs. « Ce n’est toujours pas une proposition indécente… » « Fais gaffe, si tu continues comme ça tu vas vraiment me faire peur ! » Je lui souris, complice, avant de m’asseoir et prendre place sur le sable. Ma robe de soirée n’est pas la plus adéquate et surtout, je culpabilise à l’idée de laisser une trace humide sur mes fesses à cause du sable. Elle est blanche ! Je sais qu’une robe de couturier ne se porte qu’une fois, mais quand même. Et puis finalement, j’oublie tout quand elle me parle de chocolat. « Je sais pas pour toi mais pour moi le chocolat ne va pas sans framboise… » Surprise, mon coeur battant un peu plus fort, je commence à avoir un peu peur. Je plisse les yeux en la regardant. « T’es un agent secret ? Comment tu fais pour savoir que je raffole des framboises ? Tu me traques depuis combien de temps avant d’avoir réussi à m’emmener ici pour me séquestrer ? Hein ? » Je ne suis pas sérieuse, bien sûr, même si au fond, il y a une minuscule part d’angoisse. Mais bon, ça c’est mon côté un peu trop carré qui me dit que personne n’invite comme ça quelqu’un dans un endroit aussi sublime, sans une idée derrière la tête.
Et puis le feu d’artifice commence et je reste subjuguée par la beauté du moment. Je me veux même tactile avec la jeune femme, venant poser ma tête sur son épaule. Mais une fois terminé, je reste un peu sur ma faim. Comme une enfant, j’en redemande. Alors Lukas entre dans mon jeu et fait semblant de décrocher son téléphone. « Allô la CIA ? Agent Antonelli à l’appareil. Vous pouvez remettre ça pour le feu d’artifice ? Mm, un peu trop court à notre goût. Merci, on se rappelle. » Mon sourire s’agrandit, amusée. « Ils vont voir ce qu’ils peuvent faire. Mais je crois savoir qu’ils en tirent un autre à trois heures du matin. Mais pour le coup, je n’y suis pour rien. » J’ouvre grand la bouche. « Alors je veux le voir ! » Je ne réfléchis pas au reste, à ce qu’il y a autour, à Léo qui va peut-être s’inquiéter, se demander ce que je peux bien foutre. Mais tant pis. Je remercie la jeune femme de m’avoir fait vivre quelque chose d’aussi magique. « Qui t’a dit que c’était déjà terminé ? Non, je ne peux plus me venter, je n’ai plus rien en stock, si ce n’est une nuit à la belle étoile si tu aimes ça. » Je lui souris et cette fois n’y vois rien de sous-entendu. « J’aime moyen les bestioles et tout ça, quelques heures à la belle étoile oui, mais pas toute une nuit. » Je me mords un peu la lèvre inférieure et lui avoue qu’il va falloir que je mange afin d’éponger un peu l’alcool, sinon je vais vraiment faire n’importe quoi. « Tu veux danser ? Je peux faire tomber la pluie aussi, je te l’ai dit ? » Je ris à ses bêtises, voyant qu’elle entre dans mon jeu quoi que je dise, et surtout qu’elle semble vouloir tout faire pour me faire plaisir, ou m’impressionner. Je ne sais pas si elle fait ça avec toutes les filles qu’elle courtise mais ça fait du boulot quand même !
Nous dînons toutes les deux sur la plage, à la lumière de la lune, et un peu de la terrasse puisque la maison n’est pas très loin. Les discussions vont bon train, toujours de tout et de rien, mais c’est agréable de ne pas réfléchir à ce qu’on va bien pouvoir dire ou faire. « Je meurs d’envie de prendre une douche et de retirer ces fringues. Surtout de retirer ces fringues en fait. » Mon regard glisse sur son tailleur qui est toujours aussi décolleté, ça n’a pas changé depuis tout à l’heure. En même temps, mettre une veste de tailleur sans rien en dessous, c’est un peu indécent non ? « En tout bien tout honneur, je… je te propose juste de te prêter un short et un vieux t-shirt… » Je me racle un peu la gorge et la regarde avec un fin sourire. « Je suis pas contre ! Je commence à étouffer dans cette robe ! » Nous nous levons toutes les deux en récupérant tout le contenu de notre pic nique, le but n’est pas de laisser tout ça aux bestioles qui traînent et qui n’attendent que ça. Nous remontons sur la terrasse pour entrer à nouveau dans la maison. Je suis Lukas de près après avoir déposé les affaires dur la table de la salle à manger. Mes yeux se posent un peu partout pendant que je suis la jeune femme, et je me prends à laisser mon regard détailler ses formes. Je dois me reprendre au moment où nous entrons dans ce que je suppose être sa chambre. « C’est une maison de vacances ? Vous vivez pas ici à l’année ? » Je l’écoute me répondre et récupère les affaires qu’elle me tend avant de me diriger vers la salle de bain privative qu’elle me désigne. Je prends une douche rapide, c’est qu’il fait chaud quand même. Je sors et renfile mon string couleur chair, me rendant compte que j’ai laissé les fringues sur son lit. Je sors donc en serviette et tombe nez à nez avec Lukas qui est en train de s’habiller. Je ne pense pas immédiatement au fait que je suis devant elle quasi nue, avec juste une serviette très courte enroulée et tenue fermement au tour de ma poitrine. « Merde, je suis désolée, j’aurai dû prévenir que je sortais… » Je me tourne pour lui signifier que je ne compte pas la regarder, j’en ai déjà vu assez. Elle était à peine en sous-vêtements quand je suis sortie. Une fois qu’elle a fini de s’habiller, je récupère les affaires qu’elle m’a prêtées et retourne dans la salle de bain pour les enfiler. On fait visiblement la même taille de fringues. Le débardeur a les trous des bras quand même bien échancrés, et je n’ai pas de soutien gorge. Tout va bien. Je souffle un peu et compte bien tenter de faire comme si tout était normal, et que je ne suis pas stressée. Je sors pour rejoindre Lukas dans le salon, passant ma main dans mes cheveux mouillés. « T’avais raison ça fait un bien fou ! »
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Tu seras la femme de ma vie [Shaykas] (#) Jeu 14 Juil - 14:28
❝ Let me teach you something ❞ Parker & Lukas
« T’es un agent secret ? Comment tu fais pour savoir que je raffole des framboises ? Tu me traques depuis combien de temps avant d’avoir réussi à m’emmener ici pour me séquestrer ? Hein ? » « Oh, des mois. Tu es une victime incroyablement difficile à profiler, tu le savais ? » Je rigole, la voyant paniquer. Je joue son jeu autant que je le peux, mais je doute sincèrement du fait que ce soit le genre à marcher hors des clous. Elle m’a l’air on ne peut plus organisée et surtout très carrée, à l’inverse de moi. Son emploi du temps doit être rigoureux et surtout rigoureusement respecté. Tout l’inverse du mien. Je fais volontiers sauter quelques cours pour une meilleure idée.
« Alors je veux le voir ! » «Donc tu ne veux pas rentrer ? » Elle vient de m’avouer qu’elle est prête à rester ici jusqu’à trois heures du matin, soit le milieu de la nuit, et tout ça avec le sourire, c’est bien qu’elle compte rester, en ma compagnie, pour une bonne partie de la nuit. J’aime le savoir, savoir qu’elle partage un peu de ce que je peux lui proposer, qu’elle partage les mêmes envies, peut-être un peu moins, mais je n’ai jamais rien contrôlé, je n’ai jamais rien prémédité, pour moi, c’est tout au feeling et je dois avouer que cette fois-ci encore, je suis en train de me demander si je n’en fais pas trop, j’ai peur de la faire fuir. Je ne sais pas si je cherche à la courtiser, mais une chose est sûre, elle me laisse tout sauf indifférente et je semble bien moins encombrée des règles morales qu’elle ne semble l’être. « J’aime moyen les bestioles et tout ça, quelques heures à la belle étoile oui, mais pas toute une nuit. » « Attends une seconde. » Je rentre dans la maison à la recherche d’un plaid, et revient avec, lui demandant de se lever puis l’installe sur le sable. Il y aura non seulement beaucoup moins de risques d’abimer sa robe mais aussi bien moins de risques qu’elle ne croise une bestiole. « Tu ne risques plus rien comme ça. » Je suis une aventurière, je n’ai pas peur de grand-chose, et encore moins des bestioles, mais je sais que ce n’est pas donné à tout le monde. Une fille de mon statut devrait même avoir peur de la poussière. Vous croyez que ça me perturbe ? Je pourrais même vivre dans un squat.
« Je suis pas contre ! Je commence à étouffer dans cette robe ! » Je ne peux que comprendre. Plus c’est cher, moins c’est confortable, je ne comprends vraiment pas cette culture du paraître. Pas que je ne la trouve pas mise en valeur, bien au contraire, mais c’est encore un des codes que mon milieu impose, ça fait beaucoup pour vivre en communauté non ? Pour avoir le droit de faire partie d’un groupe en particulier. Un groupe de gens pleins de fric et souvent sans respect. « C’est une maison de vacances ? Vous vivez pas ici à l’année ? » « Oh non, on vient ici l’été, en pleine saison. Le reste de l’année, ma famille s’est établie dans l’Upper East Side. Quant à moi, je vis sur le campus d’Harvard. Je ne rentre que par… nécessité. » Pour honorer mes obligations. Parce que je dois faire figure de fille modèle et que ça me prend singulièrement le chou !
Nous filons prendre une douche, elle dans la salle de bain de ma chambre, et moi dans celle de mon frère. Il y en a 6 ici, je pense que nous avons de quoi faire. Je ne prends rien, ayant pour habitude de m’habiller dans ma chambre. Une fois douchée, je laisse mes cheveux humides retomber sur mes épaules et en petite serviette, farfouille dans mes tiroirs pour en tirer un ensemble de sous-vêtements en dentelle. Sexy mais on ne peut plus simple. Noir, et sans trop de fioritures. En petite tenue, je me penche sur le lit pour plier les affaires dont je viens de me débarrasser et les mets sur un cintre que je prends dans un coin de ma chambre. « Merde, je suis désolée, j’aurai dû prévenir que je sortais… » « Il n’y a vraiment aucun problème… » Arquant un sourire. Non, aucun problème, surtout à la voir comme ça, elle est… sublime. J’enfile mes fringues, un vieux short et un t-shirt Harvard, de l’université que je fréquente et lui tend enfin ses affaires. Je ne peux m’empêcher de détailler ses formes, et ne parviens pas à lâcher mon regard sur elle, jusqu’au moment où elle disparaît derrière la porte.
Je descends au salon, allumant la télé d’office, j’ai besoin de bruit, d’un écran, d’un peu de mouvement. Je me sens vite très seule, et j’ai toujours besoin de fond, comme pour remplir un peu ces murs, bien vides pour deux personnes. Je commande également une pizza, je meurs de fin, j’en prends deux, en espérant que l’une ou l’autre lui plaira. Je ne pense qu’à me nourrir, c’est comme ça depuis toute petite. Je peux avaler des tonnes de nourriture sans en pâtir. Manger est une foutue passion ! Quand elle me rejoint, j’ai déjà installé des couvertures sur le canapé. « Les fringues te vont ? » Je lui adresse un sourire en détaillant le galbe de sa poitrine au travers du t-shirt, bien sûr qu’elles lui vont les fringues ! « Tu veux te faire un film ? En attendant de voir si tu tiens jusqu’au milieu de la nuit pour admirer le feu d’artifice. Mais à voir ta tête, tu vas sombrer avant le générique. » Un peu moqueuse mais avec un sourire tendre. Je la laisse s’installer quand on sonne à la porte. « Ca doit être les pizzas. » Je file ouvrir et tend un généreux billet au livreur, un 4 juillet, c’est cruel de bosser si tard. Je les ramène à l’intérieur et les dépose sur la table basse, face à la télé. «J’avais encore un petit creux. J’en ai pris deux, au cas-où… » Je les découpes et la laisse se servir au besoin. Puis je jette un œil à la sélection de DVD dont nous disposons. «Merde, je crois qu’il nous reste le choix entre un Disney et un Disney… »
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Tu seras la femme de ma vie [Shaykas] (#) Lun 18 Juil - 12:30
❝ Tu seras la femme de ma vie ❞ Shay & Lukas
« Donc tu ne veux pas rentrer ? » Je la regarde avec une petite moue et un sourire qui en dit long. Non, je suis bien ici. Et puis rentrer pour faire quoi ? Rester seule chez moi, avec mon chat, dessiner des robes et regarder la télé. A quoi bon. Ici, c’est déroutant, et puis il y a Lukas. Je ne la connais pas mais j’ai très envie d’apprendre à la connaître. Je ne sais pas tellement ce qui semble nous lier, mais je me sens bien avec elle et je n’ai pas envie de repartir. J’ai bien conscience qu’elle fait beaucoup d’allusions, sûrement que je lui plais, ou alors c’est sa manière à elle de communiquer, que ce soit avec un homme, une femme, quelqu’un qui lui plait ou non. Quoi qu’il en soit, même si ça me gêne un peu, ce n’est pas ingérable, et puis c’est tout de même flatteur, et ça m’amuse beaucoup. Je ne suis pas encore assez à l’aise pour entrer dans son jeu, mais ça viendra sûrement. Je suis juste un peu sauvage au départ, il me faut un peu de temps pour arriver à m’ouvrir. Lukas va nous chercher un plaid pour ne pas que nous soyons à même le sol et je la gratifie d’un sourire dont j’ai le don. « Tu ne risques plus rien comme ça. » « Merci beaucoup ! » J’adore son côté attentionné. Elle a quelque chose d’assez inaccessible, sans doute dû à son milieu, mais il y a aussi une grande part de sociabilité, de vouloir faire plaisir sans forcément faire toutes les choses correctement. Elles ont au moins le mérite d’avoir été faites avec le coeur, et c’est ce que j’apprécie d’autant plus.
Une fois que nous avons fini de manger, nous retournons à la maison dans l’idée de prendre une douche, séparément, bien sûr, même si je crois que Lukas n’aurait pas dit non si je lui avais proposé une douche à deux. A cette pensée, mes joue s’empourprent et je passe une main dans mes cheveux, espérant qu’elle n’ait pas fait attention à mon changement minime de comportement. Je fais diversion en lui posant une question et je pense que c’est passé inaperçu. « Oh non, on vient ici l’été, en pleine saison. Le reste de l’année, ma famille s’est établie dans l’Upper East Side. Quant à moi, je vis sur le campus d’Harvard. Je ne rentre que par… nécessité. » Je hoche légèrement la tête. Quand on l’entend parler, on se croirait dans un film, une série comme Gossip Girl ou un truc dans le genre. C’est assez déroutant moi qui ne connais ce milieu que de très loin. Je ne réponds pas réellement à sa révélation, après tout, je m’attendais à une réponse de ce genre.
Chacune dans sa douche, je finis par sortir de la mienne en petite serviette, tombant nez à nez avec le corps dénudé de la jeune femme dans son ensemble de sous-vêtements. Le rouge me monte aux joues et je détourne le regard, me forçant même à me retourner pour ne pas la regarder. « Il n’y a vraiment aucun problème… » Lorsque je me retourne, elle est habillée et je me sens un peu moins mal, si encore elle arrêtait de me regarder avec insistance. Je récupère les vêtements qu’elle me tend, la remercie et m’éclipse au plus vite que je peux, le coeur battant. Je ne comprends pas pourquoi je me sens aussi étrange en sa compagnie, pourquoi je rougis, me sens frémir, pourquoi mon coeur se met à battre plus vite à chacun de ses sourires. Je souffle un peu et une fois habillée, je sors, les cheveux entre mouillés, mais ça fait du bien vu la chaleur. Je la retrouve dans le salon où la télé est allumée. « Les fringues te vont ? » Je baisse les yeux sur le t-shirt sur lequel je passe mes mains doucement. « Oui oui, c’est très bien. Merci ! » Je m’avance vers elle avec un sourire qui m’st habituel et j’enfouis mes mains dans les poches du petit short. « Tu veux te faire un film ? En attendant de voir si tu tiens jusqu’au milieu de la nuit pour admirer le feu d’artifice. Mais à voir ta tête, tu vas sombrer avant le générique. » Je ris un peu et me passe une main sur le visage comme pour essayer de me réveiller. « Ouais, l’alcool ça a tendance à me mettre un peu K.O. Désolée… » Je grimace un peu et j’entends qu’on sonne à la porte. Je vais m’installer dans le canapé, mon pied sous mes fesses, et je feuillette un magazine de mode qui était posé sur l’assise. Lukas revient avec des pizzas et les dépose sur la table basse sous mon regard amusé. « J’avais encore un petit creux. J’en ai pris deux, au cas-où… » « T’es un ventre sur pattes en fait, tu mets où tout ça ? » Mon regard la détaille un peu, et faut dire qu’elle a vraiment rien à envier à personne. De longues jambes musclées, un ventre qui semble l’être tout autant, et ne parlons pas de ses bras. Elle me rejoint sur le canapé et découpe les part mais je secoue la tête quand elle m’en propose une. « Merci, mais j’ai un estomac de moineau. A part pour les framboises ! » Je ris un peu et m’installe un peu mieux dans le canapé qui est foutrement confortable. « Merde, je crois qu’il nous reste le choix entre un Disney et un Disney… » Je ris légèrement et hausse les épaules. « Vas-y, de toute manière je les connais tous sur le bout des doigts. » Une lueur de malice dans le regard, je la laisse choisir notre dessin animé et m’amuse de voir qu’elle a choisi un de mes préférés. Peter Pan. Ça ne m’étonne pas d’elle, elle a un petit côté Peter pan qui me plait beaucoup. « Ça te dérange si je m’allonge ? Possible que je m’endorme, mais je compte sur toi pour me réveiller à l’heure ! Je veux pas le louper, ok ? » Elle me sourit et je viens chercher un coussin un peu plus loin que je pose près de ses jambes avant de m’allonger ma tête frôlant son corps, une proximité qui bizarrement me rassure, me fait me sentir bien. Je ferme les yeux, bercée par le dessin animé, et plonge dans un sommeil délicieux.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Tu seras la femme de ma vie [Shaykas] (#) Lun 18 Juil - 18:32
Tu seras la femme de ma vie
La soirée qui promettait d’être pompeuse à souhait se trouve finalement être on ne peut plus attrayante et surtout pleine de surprise. Je me surprends moi-même à tant aimer ça, avec une femme, elle doit croire que je n’aime qu’elles. Alors que je ne fréquente que des hommes, mais elle, c’était… Je ne sais pas, comme une évidence, comme quelque-chose de diablement censé, de logique, comme si c’était le but que je m’étais cherché. Je ne saurais dire pourquoi je me sens si à l’aise, pourquoi lui faire plaisir me paraît si naturel, mais une chose est sûre, je refuse que ça s’arrête maintenant. « Ouais, l’alcool ça a tendance à me mettre un peu K.O. Désolée… » «Ne t’excuse pas, la plupart, ça les rends cons. » Je lui offre un sourire rassurant et glisse une main dans son dos en allant ouvrir. Ce sont les pizzas, je me nourris tout le temps, c’est comme un doudou. C’est plus fort que moi. « T’es un ventre sur pattes en fait, tu mets où tout ça ? » « Ce sont les nerfs, ça bouffe une énergie incroyable, et ça tombe très bien vu que je me nourris une dizaine de fois par jour… » Je souris en coin et entame une part en lui en proposant une, qu’elle refuse poliment.
« Merci, mais j’ai un estomac de moineau. A part pour les framboises ! » Je me contente de lui sourire et de le retenir, tout en installant le canapé comme il se doit. Tout est question de confort, et même s’il l’est d’office, j’y apporte quelques couettes pour le rendre encore plus moelleux. « Vas-y, de toute manière je les connais tous sur le bout des doigts. » « J’ai à faire à une spécialiste ou à une concurrente ? » Je ris, amusée, nous voilà au moins un point commun. Si les opposés s’attirent, nous arrivons à trouver un terrain d’entente ! J’insère le DVD de Peter Pan dans le lecteur, et prends place à côté d’elle. Ce qui est marrant à propos de ce dessin animé, c’est qu’on a eu beau le regarder une centaine de fois avec mon petit frère, il ne s’est jamais vraiment identifié au personnage, tandis que moi, je rêvais de tout ça. De tout quitter pour un pays où on ne me demanderait pas de grandir, où je pourrais être moi-même et aimé pour ce que je suis, et ce que j’ai envie d’être, avec des jeux, pas de règle et des copains en permanence, un monde où on n’est jamais seule. Quant à mon petit frère, Charlie, lui, a toujours couru après l’âge adulte. A 17 ans, il est déjà milliardaire…
« Ça te dérange si je m’allonge ? Possible que je m’endorme, mais je compte sur toi pour me réveiller à l’heure ! Je veux pas le louper, ok ? » « Tu ne le louperas pas, je te le promets. » Je lui adresse un sourire bienveillant et appuie sur play. Je souris toujours autant et chantonne les chansons de Peter Pan quand elles passent sur l’écran, mais à la moitié du film, je vois bien que mon invitée a fait tout son possible pour lutter, mais qu’elle vient de perdre le combat. Son contact près de mes jambes me fait tout drôle, mais il me plaît. Je me surprends à regarder les courbes de son visage parfait, de son nez sans défaut, de sa peau sublime, avant même de regarde les courbes de son corps. Elle sourit même quand elle dort. Je décide de mettre pause, préférant préserver son sommeil. Une part de pizza en main, oui, une autre, je monte à l’étage préparer notre petite fin de soirée. Elle veut voir le feu d’artifice de 3 h. Peu le voient à jeun, je vous prie de me croire. Moi la première ! Sur un transat double, je dispose une couette, puis deux, puis un drap, au cas où il nous prendrait l’envie de dormir ici, ou même si la fatigue la rattrape durant le feu. Ça a quelque-chose de tellement hypnotisant que je me suis plusieurs fois faite surprendre à piquer du nez une fois fini. Il reste quelques framboises que j’ai remises au frigo pour ne pas qu’elles se perdent. Discrètement, je descends les chercher et les dispose sur une petite table. Quelques canettes de Coca et des gâteaux, je ne pense qu’à manger et à nourrir les autres, c’est dingue.
Il est presque trois heures, ça commencera dans 10 minutes et je tiens à ce qu’elle ne loupe pas le début, elle y tient aussi d’ailleurs. Je descends une nouvelle fois et m’accroupis près du canapé pour réveiller Shay en douceur. Je glisse une main sur sa joue, tout en délicatesse, et lui souris quand elle ouvre enfin les yeux. « J’ai eu mes potes de la CIA, ils viennent d’arranger le coup, ils n’attendent plus que toi. » D’une voix douce et posée, néanmoins non dépourvue d’humour. Je lui laisse le temps d’émerger et lui tend la main. Nous montons à l’étage et je la laisse découvrir l’installation. « T’as même le droit de terminer ta nuit à la belle étoile sans les petites bêtes, enfin si tu veux rentrer après le feu, je te laisse ma chambre. » Je lui souris, et m’avance sur la terrasse, face à la mer, et m’appuie sur la rambarde, accoudée sur cette dernière, tournant la tête pour la regarder faire. « Maintenant je peux te le dire, j’ai un tas de supers pouvoirs. » Comme celui de faire pleuvoir un feu d’artifice à trois heures du matin ? Je suis pleine d’humour.
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: Tu seras la femme de ma vie [Shaykas] (#)