(Samara & Bastian)_Il faut qu'on parle!.. Ou pas.

ONGLET 1 ONGLET 2

Il faut qu'on parle!.. Ou pas.

Encore un matin... Un jour de plus que je commençais en continuant à mentir à mon meilleur ami. Chaque fois que je me réveillais, je pensais à cette situation. Situation qui me mettait bien dans l'embarras depuis plusieurs mois maintenant. Deux pour être précis. Je flanchais entre l'envie d'arrêter de la voir par respect pour mon ami mais, mon désir de la voir continuer encore et toujours à prendre le dessus.
Pour me vider la tête, je me vêtis d'un vêtement de sport après avoir pris mon petit déjeuner. Courir plusieurs heures le matin m'aider tant bien que mal à me vider l'esprit ne serait-ce que pour un court instant. Je courrais, Deezer enclenché au fond de mes oreilles. La musique accompagnée chacun de mes efforts physique, voila mon let motive matinal hebdomadaire mais, sans que je ne puisse m'en rendre compte, je passai instinctivement devant chez Sam'. Je m'arrêtai quelques minutes devant chez elle avant de regagner mon studio après avoir courru deux longues heures.
Après avoir passé toute ma journée à donner des cours de sport tout en jonglant avec mes exercices, je finis enfin ma journée de travail aux alentours de vingt heures. Ce soir, comme souvent ces derniers temps, je devais me rendre chez Sam'. Ma culpabilité vis-à-vis de son fils n'arrivait pas à me faire arrêter de m'y rendre, pour dire à quel point cette relation pouvait être intense.
Douche ok, vêtement ok, je n'avais plus qu'à prendre la route jusque chez elle. Mais, arriver devant sa maison, je restai stopper quelques instants avant de sortir de la voiture. Je ne cessais de me répéter qu'il allait vraiment falloir parler de ce qui se passe mais, notre désir prenait toujours le dessus. Comme toujours je pensais à ce genre de choses mais, à peine la porte franchit la seule chose dont j'ai envie c'est d'arracher ces vêtements un à un et lui faire l'amour jusqu'au petit matin et je le savais d'avance, que lorsque j'allais rentrer chez elle, toutes mes pensées négatives s'envoleraient pour ne laisser place qu'aux choses positives.
Je sortis enfin de la voiture, en m'avançant. Au niveau de sa porte, je frappai trois coups comme à mon habitude pour qu'elle sache qu'il s'agissait bien de moi, s'était comme un code entre elle et moi. -Sam' c'est moi. Dis-je tout de même comme pour la conforter dans son idée qu'il s'agissait bien de moi. Déjà à cet instant mes seules pensées étaient de la voir enfin, de la prendre dans mes bras, de l'embrasser fougueusement et pour la suite adviennent que pourra. -Tu es là? J'avais toujours cette appréhension que Sage ou Billy soient là... Comment pourrais-je leur expliquer que je suis venue ici en demandant Sam'...

Codage par Libella sur Graphiorum

ONGLET 1 ONGLET 2

Il faut qu'on parle... ou pas.

Samian

Je souris doucement au serveur alors que j'attends mon gobelet de café. J'ai toujours préféré prendre mes boissons à emporter pour pouvoir les déguster en marchant. Ça a toujours été comme ça, ce doit être une énième manifestation de ma bizarrerie. Le serveur finit par me tendre ma boisson que je commence à boire avec entrain. Venir dans ce café, seule, fait parti de ma liste de chose à faire pour une nouvelle vie réussie. C'est la numéro dix très précisément. Depuis que j'ai divorcé je prends garde à être aussi indépendante qu'il est possible de l'être et de profiter de la vie quoiqu'il en coûte. C'est une sorte de règle. Il fallait que les choses changent absolument. Et c'est tant mieux car ce nouveau souffle dans mon existence s'est avéré être une véritable bénédiction. J'adore prendre du temps pour moi, bosser sur mon prochain bouquin : vivre pour moi et non pas pour les autres en somme. Je ne m'étais pas rendue compte d'avoir perdue toutes ces années, elles sont passées si vites et paradoxalement si lentement à la fois. C'en est désolant. Surtout quand on se dit que je les ai perdus au prix d'un homme qui ne me respectait pas assez pour me rester fidèle. La seule lumière dans tout ça ce sont mes adorables enfants, Sage et William. Je les aime plus que tout et ne regrette absolument aucun moment que je leur ai accordé. J'aurais simplement préféré que Thomas soit là aussi. Survivre à son enfant, il n'y a rien de plus pire, je peux vous l'assurer. Perdue dans mes pensées, je me retrouve déjà devant la porte de chez moi avant même de m'en rendre compte. J'ai à peine le temps de poser mes affaires que j'entends trois coups retentir à la porte. Pas de doute, c'est Bastian. Instinctivement je grimace, pourquoi ? Parce que je devrais me sentir coupable à l'idée de le voir, or ce n'est pas le cas. Non, je ne peux pas m'empêcher au contraire de me sentir incroyablement grisée par son arrivée. "Sam' c'est moi." Je soupire, il faut que je mette fin à cette histoire, je le sais. Seulement voilà, ma tête a beau m'ordonner de le faire, je sais pertinemment que dès lors que je le verrais, ce seront mes désirs qui prendront le dessus comme à chaque fois. Ce n'est en effet pas la première fois que je suis censée rompre, bien au contraire. Je me le dis sans arrêt, à longueur de journées même. Et pourtant, je n'en fais rien. Je vais même m'enfoncer encore et toujours plus profondément dans les abimes de cette histoire interdite. "Tu es là ?" Je ferme les yeux quelques secondes, comme si ça pouvait m'aider d'une quelconque manière à reprendre mes esprits. "Dans le salon..." Il ne lui faut pas très longtemps pour me rejoindre. Quand à moi, je m'applique tant bien que mal à garder une certaine distance entre nous, je vais en avoir besoin si je dois réellement avoir ce soir de discussion avec lui. "Écoutes Bastian... Il faut qu'on parle." Je me racle la gorge comme si ça pouvait me donner du courage. "De nous... De ça." Et je nous montre du doigt dans l'espoir qu'il comprenne où je veux en venir.

ONGLET 1 ONGLET 2

Il faut qu'on parle!.. Ou pas.

Chaque jour, je pensais au fait de rompre avec Samara. Je pensais à mon ami et je ne voulais pas le perdre! Mais, je ne voulais pas prendre le risque de la perdre également elle aussi. Malgré cela, mes pensées ne pouvaient s'empêcher de penser à une éventuelle rupture alors que mon cœur lui me disait clairement de continuer à la voir. J'étais perdue entre la raison et la folie, le grand dilemme de ma vie. Arrivé devant chez elle, je stoppai quelques minutes à me dire que cette fois-ci, il fallait sans doute que l'on en finisse avec cette histoire qui commençait à naître entre elle et moi mais, la voir aller encore une fois de plus me faire changer d'avis. Je finis par m'avancer en frappant trois fois à la porte, ce code qui lui faisait comprendre automatiquement qu'il s'agissait de moi. Je franchis le seuil de son appartement en refermant la porte derrière moi avant de l'appeler en lui disant que s'était moi et que j'étais là. Si ces enfants étaient là, alors elle me l'aurait dit de suite mais, apparemment ce n'était pas le cas et pour le coup, tant mieux, il fallait absolument que l'on ait une discussion. "Dans le salon...". Rien qu'à sa voix, je sentais déjà que la soirée n'allait sans doute pas se dérouler comme prévu, bien qu'au final, je n'aie rien prévu du tout! Comment prévoir le déroulement d'une conversation de rupture. Je n'hésitai pas longtemps avant de la rejoindre dans la pièce, son visage grave ne présageait rien de bien prometteur et lorsqu'elle me sortit sa phrase "Écoutes Bastian... Il faut qu'on parle.", C'était la phrase de trop. Nous, ça... Le "nous" me fit sourire mais, le "ça" me fit de suite redescendre sur terre. Tout en nous montrant du doigt, je voyais très bien où elle voulait en venir et j'étais venu dans cette optique également mais, la voir me faisait déjà vibrer dans le sens inverse de ce que je souhaitais. _ Je sais Samara... Je voulais également t'en parler... Je sentais mon cœur s'emballait de tristesse à l'idée de dire ce genre de choses mais, il fallait bien que l'on en parle tous les deux. _Je sais qu'on ne devrait pas se voir, du moins pas de cette manière-là... Mais, tu comprends mon désir pour toi est plus fort que moi! Je ne pouvais pas lui résister. J'étais chamboulé à cet instant, je la sentais déterminer et je devais bien avouer que cela me peine beaucoup. Je voulais fuir, rester, je ne savais plus, la seule chose dont je suis sûr, c'est qu'il n'est plus le moment pour moi d'agir comme un gamin mais comme un homme, un vrai. Je n'ai pas affaire à une gamine mais, à une vraie femme. Jamais je n'arriverais à la laisser tomber de mon côté... Dans un sens, j'étais donc heureux que se soi elle qui le fasse. _Je comprends Samara, je vois très bien où tu veux en venir et je n'irais pas contre ton choix... Même si de mon côté, je ne peux pas te laisser, je n'y arrive pas! Tu comprends? Dis-je en montant ma voix de plusieurs tons. L'énervement s'emparer de moi. Perdu, voilà mon sentiment. Je la désirais, tout de suite, maintenant, hier et demain...

Codage par Libella sur Graphiorum

ONGLET 1 ONGLET 2

Il faut qu'on parle... ou pas.

Samian

"Je sais Samara... Je voulais également t'en parler..." Voilà qui est bien, même très bien. S'il veut me parler, c'est qu'il est résolu à ce qu'on arrête, tout comme je le suis. J'espère qu'il l'est parce que j'ai besoin qu'il soit fort pour nous deux car moi je suis tellement faible quand il s'agit de lui. "C'était inévitable." Oui, c'est comme que ça devait se finir, il n'y a pas d'autre options. J'aimerais qu'il y en est une mais il est le meilleur ami de mon fils. Ma fille, enfant, était amoureuse de lui. C'était une petite amourette de gamine, oui, mais tout de même. C'est mal, mal pour bien des raisons et nous devons nous comporter en adultes responsables. "Je sais qu'on ne devrait pas se voir, du moins pas de cette manière-là... Mais, tu comprends mon désir pour toi est plus fort que moi !" Ohhhh non, on ne doit pas rentrer dans ce terrain, c'est un terrain dangereux, oh combien glissant. Chaque fois que nous en avons discuté, nous avons fini par nous jeter l'un sur l'autre. Voilà pourquoi je recule bêtement, comme pour mettre un barrière entre nous. Il faut que je suis concentrée. "On ne doit pas penser à ce qu'on veut... Mais à ce qu'on doit faire." C'est sans doute les paroles les plus sensés qui ont franchis mes lèvres depuis un bon moment. "Je comprends Samara, je vois très bien où tu veux en venir et je n'irais pas contre ton choix... Même si de mon côté, je ne peux pas te laisser, je n'y arrive pas ! Tu comprends ?" Je ferme les yeux quelques secondes, comme si ça pouvait m'autoriser une pause. Une pause dans cette conversation, une pause dans ce dilemme qui me hante. "Bastian on ne peut pas... On doit pas aller sur ce terrain là ?" Je me décide à rouvrir les yeux, un voile de tristesse transperce mon regard. "Tu crois que ça m'est facile de renoncer à toi ? Tu me fais du bien, vraiment. Tellement. Mais c'est mal. Alors ça ne compte pas." Je lève les mains en l'air, en colère contre le destin qui m'a fait suivre ce chemin. "J'aimerais que les choses soient différentes mais elles ne le sont pas..." Je me risque à le regarder dans les yeux. "Tu peux renoncer à moi. Tu le dois." Je parais catégorique alors que pourtant je donne simplement le change.

ONGLET 1 ONGLET 2

Il faut qu'on parle!.. Ou pas.

Il fallait bien se rendre à l'évidence, Samara et moi, on devait cesser toutes nos activités peu importe le plaisir que celles-ci pouvaient nous apporter. Je voulais justement lui en parler, mais je n'eut pas le temps de le faire puisqu'elle engagea cette conversation, me devançant. S'était inévitable, il fallait que cela cesse... Mais lorsqu'il s'agit d'elle je deviens sans doute la personne la plus faible que je connaisse. L'entendre dire qu'il ne fallait pas penser à ce que l'on voudrait mais à ce que l'on doit faire me fit redescendre un pied sur terre... L'autre lui, ne voulait pas y croire. J'avais toujours ce sentiment d'avoir le cul entre deux chaises comme l'on peut le dire vulgairement. Ma tête me disait qu'il fallait que l'on arrête de se voir, pour ces enfants tout du moins... Son fils est mon meilleur, sa fille était folle de moi à l'époque où elle n'était encore qu'une gamine... Quelle réaction aurait-il tous les deux s'ils venaient à apprendre que l'on se voit elle et moi? Ces yeux fermés le temps d'une seconde laissèrent entrevoir à leur ouverture un voile de tristesse qui transperçait son regard. Je détestais la voir souffrir de cette manière, mais je m'efforçais à ne pas lui montrer que de mon côté, je ressentais également cette même tristesse... Elle l'était déjà assez pour en plus avoir de la peine pour moi. "Bastian on ne peut pas... On ne doit pas aller sur ce terrain-là . Tu crois que ça m'est facile de renoncer à toi . Tu me fais du bien, vraiment. Tellement. Mais c'est mal. Alors ça ne compte pas." Alors qu'elle ne cessait de prendre du recul pour élargir l'espace qui se trouver entre elle et moi, de mon côté, j'avançais vers elle pour resserrer ce lien... "Je sais qu'on ne peut pas... Mais c'est plus fort que moi, que toi, que nous..." Je m'approchai un peu plus d'elle pour arriver vraiment à quelques centimètres de son corps. Son visage à présent entre mes mains, je plongeai mon regard dans le sien et déposai tendrement mes lèvres sur les siennes... Lorsque j'ouvris à nouveau les yeux, je la regardai avec un air d'amertumes et de douleurs que je ne pouvais plus cacher maintenant. "Tu vas me manquer, mais je serais patient... Si tu as besoin de moi je serais toujours là pour toi, à n'importe quel moment du jour et de la nuit... Je t'en prie prends soin de toi." Je ne voulais pas la laisser... J'aurais voulu la garder auprès de moi pour toujours, mais le destin allait en décider autrement apparemment. J'avais le cœur non pas brisé, mais complètement déchiqueté en des milliers de petits morceaux... "Il vaut mieux que l'on ne se voit plus du tout... Te voir sans pouvoir te toucher va me rendre complètement malade... La meilleure des solutions serait sans doute que l'on ne se voit plus du tout..." Je pris alors le chemin de la porte, lui tournant le dos... Les larmes à la limite de couler, incapable de les retenir... Jamais je ne m'étais senti aussi mal qu'à cet instant. Je me contredisais moi-même, tantôt je lui disais que serait toujours là et la seconde d'après je lui disais qu'il ne fallait plus que l'on se voit du tout... Je me sentais totalement désorienté..

Codage par Libella sur Graphiorum

ONGLET 1 ONGLET 2

Il faut qu'on parle... ou pas.

Samian

"Je sais qu'on ne peut pas... Mais c'est plus fort que moi, que toi, que nous..." Jre prends une grande inspiration. Une partie de moi lâche peu à peu prise. Après tout si c'est plus fort que nous, que pouvons-nous y faire à part nous résigner ? Oui... Mais non. Non, non et re-non. Je ne peux pas me défiler encore une fois, je me suis jurée de ne plus jamais être spectatrice de ma vie mais bien actrice. Oui, je me le suis jurée. "On a toujours le choix Bastian. On ne peut pas... Ce serait trop facile que de se dire qu'on ne peux rien y faire et continuer comme ça." À mesure qu'il se rapproche, je m'éloigne, comme par réflexe, comme pour me protéger. S'il se rapproche trop parès, s'il me touche, je sens que je ne vais plus pouvoir me résister, je vais me jeter dans des ses bras et ce sera terrible. Absolument délicieusement terrible... "Tu vas me manquer, mais je serais patient... Si tu as besoin de moi je serais toujours là pour toi, à n'importe quel moment du jour et de la nuit... Je t'en prie prends soin de toi." Toute cette conversation à goût amer, un goût d'adieu. "Je te le promets. Et toi aussi, tu mérites d'être heureux Bastian, de trouver la bonne personne personne pour toi." Je me risque à esquisser un léger sourire qui paraît assez mélancolique en fin de compte. "Il vaut mieux que l'on ne se voit plus du tout... Te voir sans pouvoir te toucher va me rendre complètement malade... La meilleure des solutions serait sans doute que l'on ne se voit plus du tout..." Je fronce les sourcils. Cela semble bien contradictoire. Et même si je ne devrais pas, je suis quelque peu vexée à l'idée qu'il puisse ainsi me rayer de sa vie. Comme ça, d'un coup, il décide que c'est mieux de ne plus me voir du tout. Il veut tirer un trait sur moi, faire comme si je n'avais jamais exister, c'est ça ? "Oh, c'est comme ça alors ? Tu me dis que tu tiens à moi pour ensuite me jeter comme une moins que rien ? Je sais qu'il faut qu'on arrête ce que l'on fait, crois-moi. Mais vouloir me rayer de ta vie comme ça ? Je trouve ça dégueulasse. Je vois que toutes tes promesses, tout ce que tu as pu me dire était du vent en fait. Tu sais quoi, très bien, barres-toi. C'est pour le mieux." J'en viens presque à crier et c'est si peu moi. À l'ccoutumée, je suis toujours positive, mais là, je n'arrive pas à me résonner, sans doute par ce que je suis blssée dans mon orgueil.

ONGLET 1 ONGLET 2