Winter festival ? On défile en costume ! | RP libre.

Satisfait, tu sirotes ton verre de coca. Une blondasse de moins, une ! Si seulement tu savais que la plus redoutable de toute restait encore à venir. « Bof elle m'a proposé d'être mon engrais. » Il te sort de tes pensées et tu manques de t’étouffer. C’est que ton coca te ressortirait presque par les trous de nez. Il a dit quoi là ? Tu tournes ta tête vers lui avec une expression d’horreur sur le visage. « Ça aurait pu être cool si j'avais pas déjà ce qu'il me faut ... » Tu arques un sourcil, surpris de l’entendre dire cela. Puis tu fais la navette entre sa tête et son verre. Tu conclues qu’il parle très probablement de son bourbon. Tu soupires, presque déçu. « T'as plus envie de danser ? » Hm ? Il plante son regard dans le tien et tu te sens totalement captivé. Le souffle coupé, tu es suspendu à ses lèvres. Mais qu’est-ce qui t’arrive ? On dirait presque que quelqu’un a corsé ton coca. Ce n’est pas possible ça, pas vrai ? commences-tu à paniquer. « ou alors tu préfères être mon engrais ? » Tu paniques mais tu reprends une gorgée de ta boisson. Corsée ou pas, maintenant c’est trop tard de toute façon pour en débattre. Seulement cette remarque … sa remarque … Tu avales de travers et commences à t’étouffer comme un con. Again ? Eh oui … Tu tousses comme un malpropre, t’agrippant au bras de Cade parce que cette fois, c’est la bonne, tu vas mourir. Tu te ressaisis finalement et ouvres la bouche, mais … « Vous avez pas vu Rhéa ? Je la cherche. Deux secondes sans la regarder et elle disparaît. » Tu la refermes, légèrement frustré, puis tu secoues la tête. Tu n'as aucune idée d'où elle est allée se cacher cette fois. Enfin se cacher ... on parle de Rhéa, elle est incachable. Gus te regarde d’un air suspect. Oh mon dieu, il sait, ça y est, t’es démasqué ! « Pas la peine de comploter, les consos gratuites elles sont pour moi. Cade, je reviens et tu m'accordes la prochaine danse. Inutile de dire non, on ne refuse rien à une princesse. » Ou pas en fait. Tu soupires de soulagement avant de le regarder s’éloigner à la recherche de son prince. Tu te concentres à nouveau sur Cade et lui adresses un sourire en coin. « Ton … - Vous avez Gus ? » Humphf. Tu laisses un grognement s’échapper du fond de ta gorge. « Eh oh la tortue calme tes ardeurs … c'est presque que je dérange ! » Tu lèves les yeux au ciel. Bien sûr qu’elle te dérange ! Elle vous regarde tour à tour et tu peux sentir ton désespoir s’installer sur ton visage. Puis dans un haussement d’épaules, elle ajoute : « j'vous laisse les moches. » Ta mâchoire se crispe légèrement, puis tu commences à te marrer … d’un rire nerveux. Le monde est contre toi. Tu l’avais ton ouverture, elle était là … et puis, elle s’est refermée. Tu grognes en approchant ton verre de ta bouche, puis le termine cul sec. Ça n’a rien d’extraordinaire, pour le peu qu’il restait dedans. Tu te tournes vers le barman et lui commandes quelque chose de plus fort : un gin tonic ! Tu capitules, vous rentrerez à pieds et puis point. « De l’engrais, tu dis ? T’aurais plutôt besoin d’te faire arroser. » Ce n’est très certainement pas ce que tu avais prévu de lui dire, seulement après deux fois ratées, tu te rends à l’évidence : ce soir n’est pas ton soir. Tu observes Gus faire ami-ami avec une nana déguisée en flic et bientôt, il est rejoint par son prince. Toi ? Tu boudes. Grumpy a maintenant un copain !

Oui la soirée battait son plein et oui tu faisais toujours la gueule, si on reprenait les termes de Gus. Ce dernier qui n'avait pas l'air de s'avouer vaincu, mais bon pour l'heure il est sur la piste de danse avec cette fois ci : l'autre pot de colle. Enfin pour l'heure, tu te concentres sur Reid et on peut dire qu'il te fait rire. Sa réaction te fait échapper un sourire, secouant la tête et continuant de boire. Lui au moins il réussit, sans trop forcer, bon si, il force un peu. Après tout c'est à cause de lui que tu es là ce soir. Il ne t'a clairement pas laissé le choix. Est-ce que tu lui en veux ? Tu ne sais toujours pas. En tout cas votre connexion reste intact. Te perdant dans son regard et inversement. Étrangement ça t'amuse de jouer un peu avec lui .. la faute à l'alcool. Ça te fait dire des conneries et pas qu'un peu. Trop, mais tu n'en as toujours pas conscience. Comme tu ne vois pas son visage se décomposer et … « Vous avez pas vu Rhéa ? Je la cherche. Deux secondes sans la regarder et elle disparaît. » le casseur d'ambiance numéro débarque. À la recherche de son pot de colle ou de la potiche, à tes yeux les deux lui correspondent. « négatif … tu devrais lui coller un gps. » te raclant la gorge, faisant comme si de rien n'était alors … vous deux saviez qu'il était en train de se passer un truc. Toi tu essaies de le nier, mais lui .. Tu ne préfères pas y songer. « Pas la peine de comploter, les consos gratuites elles sont pour moi. Cade, je reviens et tu m'accordes la prochaine danse. Inutile de dire non, on ne refuse rien à une princesse. » Continuant à savourer ton bourdon, tu cherches déjà le serveur du regard. La soif se fait de nouveau sentir. Au moins Gus peut voir que tu appliques ses conseils et tu n'y manqueras pas pour l'ajouter sur l'addition de Rhéa. Faut bien qu'elle serve à quelque chose. Il s'en va, comme il est arrivé et tu replaces ton attention sur Reid. L'envie de savoir ce qu'il allait te dire quelques minutes plus tôt. Ce qu'il pourrait répondre à ta proposition … parce que malgré tout, c'en était une … tes yeux se posent sur sa bouche … l'attente se traduit par ton verre qui se vide et .. tu te sens d'un coup basculer en arrière. Un poids sur toi. Voilà l'autre casseur d'ambiance … décidément ces deux-là. Tu soupires intérieurement et hausses les épaules. Pas de ton ressort cette fois. Tu commandes un autre verre. Elle cause, pour changer et tu l'écoutes à peine. De toute façon demain elle aura oublié, toi aussi, donc à quoi bon. Ton verre arrive et la blonde disparaît. « De l’engrais, tu dis ? T’aurais plutôt besoin d’te faire arroser. »  Sa voix te ramène à lui. Tu esquisses un sourire à nouveau. « Ah bon ? Et tu proposes quoi ? » Intrigué par sa proposition, tu te rapproches de lui, un peu. Laissant une petite ouverture, toute façon les autres se privent pas pour débarquer, ouverture ou pas. « tu vas pas m'pisser dessus rassure-moi? » celle-ci est sorti tout seul. Tu lui donnes un coup d'épaule. « pourquoi tu fais cette tête ? » s'il compte te piquer ta place de Grumpy, t'es pas sûr d'accepter. « t'es sûr de vouloir m'tenir compagnie ? » plongeant ton regard dans le sien. Tu en perds un peu la tournure des événements arrière. Oubliant que les deux zozos sont en train de gueuler dans le fond – oui car ils ont une voix qui porte. Oui tu oublies tout, mais jusqu'à quand ? Car ce soir on peut dire que vous êtes coupés à tout instant.

Dans le bar, je vois qu’il y a un tas de personnes. Je ne suis pas déguisée, je suis juste habillé de mon jean, et du reste de mes vêtements habituels. J’ai juste ma plaque qui traine à ma ceinture, et j’ai bien entendu mon étui aussi bien à sa place. Je me demande bien ce que me veut l’individu en question. Néanmoins, je réalise que je ne dois pas non plus me prendre la tête, je lui demande alors toujours furax : «  D’un il ne s’agit pas d’un costume, de deux, boire trop nuit à la santé, j’espère que vous n’êtes pas celui qui conduit après, et de trois, vous n’auriez pas vu un grand type passé avec un sac en cuir marron ? » Je ne sais pas vraiment quoi dire en plus, je sais juste que je dois trouver un moyen de trouver mon suspect.

Mon coéquipier arrive alors pas loin de moi, il n’est pas déguisé non plus. On travaille juste le jour de ce foutu  carnaval… Une femme vient aussi rejoindre mon premier interlocuteur. Je souris bien que je ne sois pas très contente de la situation. Je réalise que je vais devoir me calmer si je tiens absolument à pouvoir trouver une solution. « Ce n’est pas mon costume mais mon outil de travail, en tous les cas, vous êtes tous très beaux dans les vôtres.  » Je ne sais pas trop si je dois continuer ou pas, en tous les cas, je me dis que je peux aussi attendre tout simplement que le type revienne dans la foule.

Je regarde dans la foule où le type pourrait se trouver, je me dis que je dois mettre la main dessus. Un petit texto de la scientifique pour me dire qu’ils ont trouvé des indices supplémentaires. Je soupire, je vois mon coéquipier qui va bien entendu au bar afin d’avoir des informations en plus me laissant avec de jeune homme et cette jeune femme que je ne connais pas du tout. Je réalise qu’on est dans de beaux draps tout d’un coup….

A première vue, ni Reid, ni Cade n'avait vu Rhéa, ça s'annonçait plutôt galère pour la retrouver. Cade proposa de lui coller un GPS et ce n'était pas une si mauvaise idée que ça. Peut-être qu'il pourrait en coller un dans un porte clé ou dans un bracelet qui lui offrirait pas la suite. N'empêche, s'il n'était pas aussi perdu avec l'alcool, il aurait pu lancer le traçage de son téléphone avec le sien mais il en était incapable et de toute manière ça ne lui venait même pas à l'idée.

- T'es pas bête toi !

Qu'il lança à Cade avant de repartir dans sa recherche. Alors qu'il parlait avec une jeune femme, Augustus sentit quelqu'un lui sauter sur le dos, il s’aperçut assez rapidement que c'était Rhéa. Il l'avait enfin retrouvé, enfin, elle avait finit par le retrouver car lui ? Il s'était arrêté dans sa quête de la Rhérhé en tombant sur une charmante policière. Il tourna son visage de coté pour voir un peu Rhéa mais c'était un peu en vain car pas franchement évidant. Pas réflexe et pour ne pas qu'elle tombe il avait attrapé ses jambes les passant autours de sa taille puis son attention se reposa sur la demoiselle avec l'insigne qui lui fit part des dangers de l'alcool.

- Pas de danger, on rentre un pied. C'est comme une grande balade pour arriver à la maison un peu plus sobre.

Il fronça ensuite le visage. Est-ce qu'il avait vu un mec avec un sac en cuir passait dans le bar ? Honnêtement, il n'en savait strictement rien. Il n'arrivait pas à réfléchir avec Rhéa qui s'agitait dans son dos mais un large sourire se dessina sur ses lèvres alors que la policière se mit à parler de leurs costumes. Après tout, ils avaient mit du temps à les réaliser. Enfin, Gus avait surtout mit du temps à rentrer dans le sien.

- Merci, mon prince et moi-même sommes vraiment ravi de vous invitez dans notre bar. Je ne sais pas où est votre homme mais si vous l'avez vu rentré, il ne peut pas être loin car il n'y a qu'une seule entrée. Donc dans le pire des cas, il se planque aux toilettes.

Yep, ce soir, Gus voulait vraiment que ce bar lui appartienne. Non, encore mieux, il voulait vraiment avoir un bar avec Rhéa. Pour ce qui était de l'info,c 'était vrai. Pas de sortie à par par là où il était rentré. Donc, si l'homme était entré dans ce bar, il était forcément encore à l'intérieur. Il tourna une nouvelle fois sa tête sur le coté pour s'adresser à Rhéa.

- Mon prince ? Me prendrais-tu pas pour un poney en ce moment même ? Je crois que le prince sur la princesse ça devrait se passer exclusivement en privée si tu vois ce que je veux dire !

J'ai envie de faire du poney ! Petit poney, c'est cette chanson qui devrait passer en fond. En attenant je reste bien accrochée à mon poney. Bon il est pas vraiment docile, mais si on sait le charmer, ça devrait le faire. Toute façon il a pas le choix. Moi je suis là. Je bouge plus. Hors de question, après il va partir et moi… moi je vais pleurer. Non sans rire, j'en serais capable. J'ai bien chialé lorsqu'on m'a arraché une dent. Bon en même temps ce n'est jamais agréable de perdre une dent, surtout quand la petite sourie est hyper radine. Pff les souris de nos jours, heureusement que moi la mienne, elle est pas comme ça. Elle me laisse profiter de son dos, même qu'elle me positionne mieux. C'est qu'elle me connaît. Moi quand je m'agrippe, c'est pour un moment. L'avantage d'être en prince, c'est que je m'en fous on verra pas ma culotte. Je regarde la madame, oui parce que c'est une madame. Qui a un costume, juste trop bien ! Je suis sûre que ça irait genre méga trop bien à Gusgus ! Faut que je lui en trouve un dans ce style, avec la patraque et tout le bazar. Oh la souris qui me sourit, elle est belle ma sourit. Je dépose mes lèvres sur son nez ! « bisous pingouin  » oui je sais : on m'adore. « Mon prince ? Me prendrais-tu pas pour un poney en ce moment même ? Je crois que le prince sur la princesse ça devrait se passer exclusivement en privée si tu vois ce que je veux dire ! » J'ai toujours aimé les pingouins. Ils sont trop mignons. « beh pourquoi pas t'es mignon en poney. » je bats des sourcils. « Allez hut canabis ! Nous avons une mission à accomplir ! » je vois dans son regard que lui ne voit pas du tout de quoi je parle. « bah on a un bar à réquisitionner ! » oui, oui c'est tout à fait ça ! « dis Gus, tu crois pas qu'on devrait ouvrir notre bar ? » moi toujours sur son dos. Moi qui ait des idées et elles sont pas concombres mes idées. Oh que non. « On pourrait l'appeler Puzzle ! » Oh ouais ça serait carrément bien ! Puis en plus on pourrait boire à l’œil et tout ! « Allez qui nous aime nous suivent ! Huuuu ! » petit coup sur ses fesses ! Gus ce soir, c'est mon poney magique. Mon gros doudou à moi, mais faut pas qu'il sache, après il va dire que je fais ma fille. Ce qui est faux, puisque je suis un mec ce soir ! Pire je suis un prince, un roi, une seigneurie. On me doit le respect !

Tu n’avais rien de bien précis en tête pour cette soirée, seulement il semblerait que ça soit encore bien éloigné de ce que tu aurais pu prévoir. À force, tu vas finir par laisser tomber. Non, mais c’est vrai, à chaque fois que tu vois Cade, les événements prennent une direction inattendue. Dans le fond, ça ne te déplait pas. Tu aimes cette petite touche d’imprévisibilité qui lui semble attachée. Cette pensée t’arrache un sourire en coin alors que tes lèvres se posent sur ton verre. Seulement, tu commences à avoir du mal à savoir où tu en es par rapport à lui. Tu ne sais plus vraiment sur quel pied danser et ça … ça t’exaspère parce que ce n’est pas toi. Tu sais toujours ce que tu fais et pourquoi … d’habitude. « Ah bon ? Et tu proposes quoi ? » Sa voix te ramène la lui. Tu lèves les yeux de ton gin tonic et poses ton regard sur lui. Est-ce un sourire que tu décèles dans sa barbe ? Cette vision te plait. Il se rapproche de toi et tu tentes de ne pas t’emballer. De toute façon, d’ici cinq ou dix minutes, quelqu’un viendra vous interrompre. Tu le sens. Tu le sais. Tu soupires. Ce que tu proposes ? Tu n’en sais trop rien toi-même. « Tu vas pas m'pisser dessus rassure-moi ? » Tu fronces instinctivement le nez. Surpris, tu lui adresses un regard inquisiteur. « Ça sort d’où ça ? D’puis quand tu pisses sur une plante verte ? » demandes-tu en plissant les yeux. Non, sérieusement, pour le coup, tu ne vois pas du tout où il veut en venir. Un mec débarque à ta gauche et te pousse pour se frayer un passage. Tu lèves les yeux au ciel alors que tu te retrouves collé à Cade. Dans des moments comme celui-là, tu te dis que s’il y a un Dieu, il se fout bien de ta gueule. Par deux fois, on t’interrompt dans ton plan drague pourri et ensuite, on te pousse sur lui. Mais pourquoi ? Elle est où la logique. « Pourquoi tu fais cette tête ? » te demande-t-il en te poussant légèrement avec son épaule. T’aimerais lui expliquer point par point pourquoi tu fais cette tête-là, seulement tu viens à la conclusion que ce ne serait pas une bonne idée, il risquerait de prendre peur. Au lieu de lui répondre, tu bois une bonne gorgée de ta boisson. « T'es sûr de vouloir m'tenir compagnie ? » Une fois de plus, il te surprend. Cette question te surprend. Tu tournes la tête vers lui et plonges ton regard dans le sien. « Tu sais, si je n’voulais pas te tenir compagnie, je n’t’aurais pas invité ce soir, » lui réponds-tu sans le quitter des yeux. Tu ajoutes ensuite : « et puis, j’sais pas c’que tu penses, mais j’voulais pas juste te sortir d’chez toi. J’apprécie vraiment ta compagnie. » Tu le regardes droit dans les yeux quelques secondes de plus avant de te concentrer à nouveau sur ton verre. Tu le finis cul-sec et fais signe au barman de vous apporter deux verres, la même chose. Tu te tournes un peu plus vers Cade histoire de voir ce qui se passe ailleurs dans le bar. Un peu plus loin, Rhéa monte - littéralement - Gus. Tu esquisses un sourire amusé.

Venir dans ce bar, ce n'était clairement pas ton idée, mais autant que cela serve à quelque chose. Boire tu peux faire, modérément ? Moins, un mot que tu mets exprès de côté, surtout en ce moment. Alors tu étais là, accoudé au bar, Reid à tes côtés. Reid et son sourire en coin. Reid et son regard. Reid et sa chaleur. Reid qui te fait du bien, mais dont tu n'as pas encore conscience de tout l'impact qu'il a sur toi. Reid qui arrive à ses faits, ou presque car tu ne sais pas tout ce qu'il se passe dans ta tête. Tu serais bien surpris. Te rapprochant de lui, histoire de profiter un peu du calme, avant la tempête. Parce que ce soir la tempête survient de tous les côtés. T'en es toi même surpris, de ne pas pouvoir arriver à l'avoir pour toi tout seul … Une pensée qui t'intrigue car dans le fond … « Ça sort d’où ça ? D’puis quand tu pisses sur une plante verte ? » Sa voix qui te sort de tes pensées. « bah écoute tu serais surpris de voir ce que je fais à la haie du voisin d'Gus ! » Petit clin d’œil, avant de rire. Oui tu rigoles en repensant à tout ce que tu as fait subir à cette pauvre haie. Le voisin devrait te remercier d'avoir arrosé gratuitement sa haie durant des années. Grâce à toi, elle a pris son envole. Dégustant ton .. troisième verre ? Peut-être tu n'es pas sûr à cent pour cent, toute façon personne n'est là pour te faire la moral et tu comptes bien profiter d'être là pour boire. Puis d'après Gus, c'est l'autre post-it qui régale. Pour une fois qu'elle peut servir à quelque chose, ça lui apprendra à te donner des surnoms très affectueux. Tu remarques cependant que le visage de Reid change et ça te … perturbe. Oui cela te perturbe car tu es le seul qui doit faire la tête ce soir. C'est ton état d'esprit d'être Grumpy, pas le sien. Il se rapproche à nouveau de toi, par la force du destin ? Ou juste de ce mec un peu trop bourré qui vient le pousser. Ce n'est pas dérangeant, tu peux te concentrer sur son regard. Puis au moins vu l'espace qui vous sépares, pour le moment personne ne peut s'y infiltrer. Ce qui n'est pas plus mal … « Tu sais, si je n’voulais pas te tenir compagnie, je n’t’aurais pas invité ce soir, et puis, j’sais pas c’que tu penses, mais j’voulais pas juste te sortir d’chez toi. J’apprécie vraiment ta compagnie. » Ouvrant la bouche. La refermant aussitôt. Cette réponse, tu ne t'y attendais pas. Tu tournes le regard, cherchant ce que tu pourrais dire avant de finir d'une traite ton nouveau verre. Respirant un grand coup. Tu tournes à nouveau la tête vers lui. « j'dois t'avouer que j'aurais préféré une soirée … avec toi … » que tu finis par cracher. Ton sourire apparaît et tu vois le sien apparaître. « mais la soirée n'est pas fini et j'ai encore besoin de ce truc .. » tu vises le verre. « ça te dit qu'on s'éclipse et qu'on finisse ailleurs ? » Posant à nouveau ton regard sur lui. Te mordant la lèvre inférieur. Cette soirée est vraiment des plus étranges. « on sera plus au 'calme' ... » est-ce qu'il hésite ? « bon après j'peux comprendre si tu préfères rester là. En tout cas ... » Te levant du siège. « pour ma part j'ai envie de bougé ! Si l'idée de me tenir compagnie te dit ... t'es l'bienvenu ! » Petit tape sur l'épaule. Tu le laisses un instant à ses réflexions avant de te faufiler vers la sortie. Bousculant sans le vouloir les gens, mais tu t'en moques. « hey, pas si vite Usain Bolt, attends-moi! » te retournant pour voir que la tortue t'a suivi. Ton sourire qui revient, finalement la soirée peut devenir plus intéressante... à l'abri des regards bien sûr.

-FIN-

Je regarde le jeune homme, je lui dis : « Bien, il faut attention à vous, surtout si vous êtes plusieurs. Il ne faudrait pas qu’ils vous arrivent quelque chose. » Je souris, je suis contente de voir que les gens se plaisent à faire un peu la fête. Je me dis que tout peut aller pour le mieux pour eux. Je l’écoute attentivement, je vois que le bar est plutôt sympa, bon il ne s’agit pas d’un pub irlandais, mais bon, il y a tout de même une bonne ambiance. Je lui répond alors un peu plus détendue : « Vous avez bien raison de faire vos costumes vous-même comme ça, vous êtes uniques. Je vais aller voir où est-ce qu’il se cache merci en tous les cas pour votre aide. »

Je croise le regard de mon collègue, je lui montre les toilettes des yeux, ils appellent les renforts au-cas-ou si on a besoin d’eux. On marche en direction des toilettes, on les fait tous un à un patiemment. Puis après avoir fait les dames en silence, on passe aux messieurs. Je suis contente de voir que tout peut aller pour le mieux. Une fois calme, on rentre dans les autres toilettes. Je ne sais pas trop ce que l’on va trouver mais bon, je me dis que l’on peut aussi essayer de prendre les choses du bon côté. Je me demande bien si on va réussir d’ailleurs. Avec mon collègue, lui aussi irlandais, on a fait l’armée, on a repris nos bonnes habitudes, on parle en code avec les mains, en général, cela fonctionne bien.

On arrive enfin à trouver ce type, notre discussion va sans doute vous choquer, mais on l’a trouvé assis sur les toilettes avec son sac par terre. Il est bien entendu occupé, mais on a dû attendre, on l’a bien entendu arrêtés une fois qu’il eut fini. L’arrestation s’est assez bien passée après quelques noms d’oiseaux bien visés. Mon collègue et moi sortions enfin des toilettes avec le suspect dans la foule, je retrouve le jeune homme de tout à l’heure. Je lui dis gentiment : « On l’a attrapé, encore merci pour votre aide, passez une bonne soirée. » Dehors une autre voiture de police est stationnée dans la rue. On se dirige tous vers le commissariat. Une longue nuit nous attend.

FIN