une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| Forgetting is difficult. Remembering is worse. - Naomi | |
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Invité Invité
| Sujet: Forgetting is difficult. Remembering is worse. - Naomi (#) Mer 19 Juil - 11:20 | |
| Forgetting is difficult. Remembering is worse. Naomi & Natasha Tu dors paisiblement. Ou du moins, c’est l’image que tu reflètes pour toutes personnes pouvant te voir. La vérité est bien différente. Tes nuit ne sont pas de celles que tu souhaites à quiconque, même pas à la personne que tu chéris le moins. Tes nuits, quand tu ne travailles pas, elles sont irrégulières. Elles sont rythmée par des cauchemars qui reviennent sans cesse. Tu as tout essayé. La médication n’a rien changé à ton probleme et tu as simplement finis par te résigner. Il te faut faire avec, il te faut vivre avec ces images de l’accident qui reviennent bien trop souvent ces derniers temps. Ton seul problème, c’est Naomi, ta meilleure amie. Elle dort elle aussi. Dans la chambre d’à côté et la peur de la réveiller de l’inquiéter si un nouveau cauchemar survient, c’est souvent ça qui t’empêche de trouver ton sommeil. Mais la journée a été difficile, tu n’as pu lutté, tu t’es simplement laissée emporter par Morphée sans émettre aucune résistance. A quoi bon, si tu n’avais pas dormi, ta meilleure amie l’aurait su, elle l’aurait vu et tu en aurais subit les conséquences à coup sûr. Tu l’aimes Naomi, mais tu aimerais aussi qu’elle pense à elle avant de s’occuper de toi. Tu ne diras pas que tu sais le faire, ça serait mentir, ça serait enjoliver la vérité. Tu diras juste que tu fais de ton mieux. Dans ton lit, tu es calme. Ca ne dur pas bien longtemps. Elles sont là, elles arrivent ces images que tu détestes tant. Ils sont là ces souvenirs, à frapper à la porte de ta boite crânienne pour ne plus te quitter pour les heures à venir. « Non... » Un souffle. Un murmure qui s’échappe de tes lèvres alors que tu commences à remuer dans ton sommeil. Il n’est pas rare que ça t’arrive, généralement, ça passe plutôt rapidement. Là, non. Les images sont claires dans ton esprit. Tu la vois. Elle, Nadia. Tu vois Naomi qui lui tient fermement la main, les larmes ravageant ses joues sans jamais s’arrêter. Et il y a toi, agenouillée derrière ton amie. Tu as sa tête qui repose sur tes genoux et tes doigts qui caressent distraitement sa peau. Tu n’es qu’une spectatrice de cette scène qui te revient en mémoire bien trop souvent ces derniers temps. Des images qui hantent ton esprit. Tout comme ces flashs qui te parviennent par bribe. L’accident. La chanson. Les rires. Tout ça, c’est mêlé, ça t’arrive en pleine face sans que tu ne puisses nullement y éviter. Tu commences à beaucoup trop bouger dans ton lit. Les flashs sont de plus en plus présents, de plus en plus violent. Tu revois beaucoup trop de détails et tu finis par ouvrir en grand les yeux, par t’asseoir dans ton lit en hurlant. « NON ! » Ton souffle est irrégulier, les larmes coulent le longs de tes joues sans qu’il n’y ai rien que tu puisses faire pour les arrêter.
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| Sujet: Re: Forgetting is difficult. Remembering is worse. - Naomi (#) Lun 24 Juil - 21:22 | |
| Un rapide coup d'oeil à ton téléphone et tu te couches. Journée au travail tranquille, peut être trop tranquille et dans ces cas là, tu avais du mal à dormir. Tu avais besoin d'actions toi. Même si tu étais rentrée de l'armée il y a une dizaine d'années, tu avais du mal avec les journées calmes. L'adrénaline te manquait. Tu ne dormais pas beaucoup par nuit et heureusement vu le temps que tu mettais à sombrer. La musique dans ta chambre, juste assez forte pour ne pas déranger Natasha, t'aidait un peu. Le silence t'angoissait. Tu ne mettais pas non plus du hard rock mais parfois juste la radio suffisait. Il fut tard lorsque le sommeil te gagna enfin. Tes nuits étaient la plupart du temps sans rêves. Tu avais arrêté de rêver. Ca ne servait plus à rien de rêver. La vie était tellement merdique qu'à quoi bon se leurrer la nuit. Parfois ça t'arrivait mais le lendemain, tu ne te souvenais plus de rien. Comme si ton propre corps se refusait à rêver. Mais bon, ça ne te dérangeait pas. Du moment que tu sois en forme le matin pour aller bosser, c'était le principal. Sauf que cette nuit, quelque chose vient déranger ton sommeil. Un cri. Et toi, le moindre bruit pouvait te réveiller. Ce qui était un paradoxe vu que tu dormais avec la musique. Mais là, c'était évidemment quelque chose d'autre, de plus ponctuel et qui n'arrivait jamais. Tu te lèves d'un bond, sachant très bien à qui appartenait cette voix. Natasha. Il ne te fallut pas longtemps pour débarquer dans sa chambre. Tu n'étais vêtue que d'une culotte et d'un tee shirt mais de toute façon, ça tu t'en foutais. A l'armée vous vous étiez déjà vues à poil bien plus d'une fois et dans ce genre de cas, tu n'allais pas prendre le temps de t'habiller pour aller la rejoindre. " Tasha ? " Tu la vois assise sur son lit, les larmes sur son visage. " Hey, qu'est ce qui se passe ? " Tu t'approches de son lit et t'assois à côté elle avant de la prendre dans tes bras. Tu la serres contre toi et caresses doucement ses cheveux. Tu n'aimes pas la voir dans cet état là. Elle ne peut pas être triste, ce n'est pas possible, pas elle. Ta meilleure amie c'est ton roc, ton pilier. Non, ce n'est pas possible.
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| Sujet: Re: Forgetting is difficult. Remembering is worse. - Naomi (#) Mar 1 Aoû - 23:42 | |
| Forgetting is difficult. Remembering is worse. Naomi & Natasha Ta respiration s'accélère. Tu ne sais pas quoi faire, plus quoi penser alors que tu te retrouves assise dans ton lit. Ton lit oui, tu es dans ta chambre, dans ton appartement et une part de toi s’en trouve rassurée. Pas pour longtemps. L’angoisse te gagne de nouveau, il y a des flash qui te parviennent à chaque fois que tu fermes les yeux. Nadia. Naomi. Tu te jettes presque sur la petite boite de comprimé posée sur ta table de nuit pour en prendre un. C’est censé t’aider, te calmer. T'espères que ça fonctionne un minimum parce que tu as besoin de dormir. Tes mains tremblent quand tu portes le médicament à tes lèvres. Tu peux sentir tes larmes humidifier le bout de tes doigts. Qu’importe, tu les essuies d’un geste simple pour faire place à de nouvelles. T’es assise dans ton lit, tu ramènes tes jambes contre toi pour laisser ta tête reposer sur tes genoux. T’as pas envie de dormir, t’es épuisée, mais tu ne veux pas. Tu sais déjà ce que tu vas voir, tu le refuses simplement. « Tasha ? » Ton surnom. Tu sursautes légèrement pour relever un regard baigné de larme sur Naomi. Ta meilleure amie, celle qui sait tout de toi, qui te connaît mieux que personne. Et pourtant ce soir, t’es pas certaine de vouloir être avec elle. C’est le genre de personne à s’inquiéter de trop pour toi. Elle est le genre à tout faire pour que tu ailles bien et si tu apprécies le geste, que tu aimes l’idée qu’elle soit là pour toi si tu en éprouves le besoin, t’as pas envie de l’inquiéter plus que nécessaire. T’essaies de t’en convaincre en tout cas. Plus facile à penser qu’à mettre en application. « Hey, qu'est ce qui se passe ? » C’est tout ce qu’il te fallait pour craquer de nouveau. Elle s’assoit sur ton lit, te prend dans ses bras et pour la première fois depuis longtemps, tu as juste la possibilité de te laisser aller sans penser à rien. A rien, si ce n’est à elle. Naomi, elle te connaît mieux que personne. Votre amitié a traversé les épreuves et elle est toujours debout. C’est bien ce qui prouve à quel point vous êtes liées toutes les deux. A quel point vous êtes importantes l’une pour l’autre même si votre amitié semble totalement décalée aux yeux et au regard de votre entourage. Ce soir, elle est là pour toi alors que ça va mal alors tu te serres un peu plus contre elle sans te poser de questions. Rien ne compte, seulement sa présence. Ce qu’il se passe, tu ne veux pas mettre de mots dessus. Il le faut, elle va paniquer si tu ne lui donnes pas quelque choses qui ressemble à une réponse, aussi convaincante soit-elle. « Nadia... » Un simple murmure contre son cou alors que tes larmes ne se taisent pas. Tu t’accroches à son t-shirt, tu t’accroches à elle pour être certaine qu’elle ne va pas s’envoler, disparaître simplement. « Elle était là… avec moi. » C’est ça la vérité. Nadia, quand tu la vois, quand tu revois votre accident, c’est pour ensuite mieux l’imaginer à tes côtés. Et ça te fait peur.
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| Sujet: Re: Forgetting is difficult. Remembering is worse. - Naomi (#) Mar 8 Aoû - 0:35 | |
| Elle sursaute lorsque tu entres dans la pièce. Ca n'annonce vraiment rien de bon. Tu t'inquiètes oui, comment faire autrement. Si c'était un banal cauchemar, elle aurait pu se rendormir ou autre. Mais là elle semblait vraiment atteinte. Tu jetais quand même un coup d'oeil dans la pièce pour voir s'il n'y avait rien de suspect. Enfin tu te doutes que si un être humain était là elle aurait crisé beaucoup plus fort avant de le mettre à terre et une bestiole ne la mettrait certainement pas dans cet état. C'est pour ça que tu t'étais précipitée vers elle, coller son corps au tien pour la rassurer, la réconforter. Elle ne dit rien, se contentant de se raccrocher à toi. Tu la serrais un peu plus fort, la berçant presque pour qu'elle se calme. Pour qu'elle calme ses soubresauts qui prenaient possession d'elle. Ses larmes continuaient de couler, gagnant ta peau qui frissonnait. Tu posais tes lèvres à plusieurs reprises sur le haut de son crâne pour lui montrer que tu étais là. Elle avait du mal à parler visiblement alors tu étais patiente. Même si ce n'était pas ton fort bien sur. Mais là, ça ne servait à rien de la brusquer. Alors tu prenais ton temps ou plutôt tu lui laisser le temps de s'exprimer. Un prénom arrive à tes oreilles. Tu te tends légèrement en entendant le prénom de ton ex, de votre amie. Nadia. Tu commences un peu à comprendre ce qu'elle a eu comme image en tête. Elle s'accroche encore et toujours à toi et tu peux sentir sa détresse. Tu passes un bras dans son dos, le deuxième sous ses genoux et tu te lèves, tu la portes. Elle est légère ta Tasha, ce n'est pas bien compliqué. Tu grimpes avec elle sur le lit, tu te colles au mur entre ses oreiller pour être bien installée, appuyée. Comme ça elle aurait tout le loisir de laisser son corps reposer sur le tien sans que tu n'aies à faillir. " Ca va aller... " T'en sais rien en fait. Depuis le temps, toi non plus tu n'as jamais pu oublier ce jour là. C'était impossible. Tu continues de la bercer, de l'embrasser, t'arrêtant que pour respirer. Tu attends qu'elle se calme un peu pour quitter ses cheveux de tes lèvres et remonter son visage vers toi. Tu glisses ton pouce sur ses joues pour les lui sécher un peu. " Tu fais souvent ce genre de cauchemars ? " Vu l'état dans lequel elle était, tu espérais que ce soit le premier. Enfin, tu te savais que comme toi à l'époque, ses nuits étaient hantées par ce souvenir. Mais toi, ça avait réussi à passer. Bien sur, tu pensais encore à Nadia mais ton côté qui te permettait de toujours tout relativiser, t'aidait à avancer.
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| Sujet: Re: Forgetting is difficult. Remembering is worse. - Naomi (#) Lun 14 Aoû - 0:29 | |
| Forgetting is difficult. Remembering is worse. Naomi & Natasha Ton souffle s’échoue contre le co ude ta meilleure amie. Tu ne sais pas quoi dire, tu ne sais pas quoi faire. T’as juste besoin d’elle, d’être serrée dans ses bras pour laisser le temps passer et espérer pouvoir t’endormir. Douce illusion, tu sais très bien qu’à peine commencé, ta nuit est déjà terminée. Tu ne peux pas fermer les yeux alors que tu sais très bien qu’à chaque instant, tu verras son visage. Tu détestes ces moments, tu détestes revivre cette soirée indéfiniment sans pouvoir rien faire pour la sauver. C’est peut-être ça le pire en réalité. Tu aimerais revenir en arrière pour essayer, plus fortement de l’aider. Elle était ton amie, l’une de tes meilleures amies et t’as simplement échoué à la sauver. Elle est tendre avec toi Naomi, elle ne pose pas de questions, te bercent simplement en embrassant par moment le sommet de ton crâne. c’est ce que tu aimes avec Naomi, elle est là pour toi, elle n’a pas besoin de réfléchir pour être présente à tes côtés quand tu vas mal. Tes larmes coulent, s’échouent contre sa peau et tu finis par avoir le courage de prononcer son prénom. Tu sais très bien que pour Naomi non plus ça n’est pas évident, il y avait plus entre elles et tu comprends très bien que ça la dérange de parler de ce sujet délicat avec toi. Alors t’es prête à garder le silence, à ne rien dire de plus. Oui, Nadia était là, avec toi, c’était comme si elle était réelle, comme s’il te suffisait de tendre le bras pour toucher sa joue. C’était bien trop vrai, et c’est ça qui te tue le plus. Tu fais pas attention à ce qu’elle fait ta meilleure amie. Tu te sens juste décollée du lit pour te retrouver un peu mieux installée contre elle, Tu devines qu’elle compte rester avec toi et cette perspective te fait sourire. Tu as besoin d’elle ce soir. « Ca va aller... » T’as envie de la croire. Sincèrement. Mais tu n’es pas capable d’autre chose que de fermer les yeux sans rien répondre. Tu sens ta respiration se calmer doucement. T’es plus apaisée à ses côtés, tu te sens déjà mieux. Elle doit le sentir puisque tu sens ses doigts glisser le long de ton visage pour te faire redresser la tête et la regarder. Tu plantes ton regard dans le sien, elle essuie doucement tes joues. « Tu fais souvent ce genre de cauchemars ? » Lui dire la vérité ou lui mentir. T’es partagée et tu sais déjà que si tu choisis la seconde option, elle le saura. Naomi, c’est celle qui te connaît mieux que quiconque, elle sait tout de toi et si ça pourrait te faire peur, ça te rassure simplement. Est-ce que tu fais souvent ce genre de cauchemars… tu ne sais pas vraiment si souvent est le terme approprié. « Quand t’es pas là généralement... » Quand tu sais qu’elle n’est pas ici, dans votre appartement, tu angoisses. Tu as cette peur qu’il lui arrive quelque chose à elle aussi et qu’elle t’abandonne. « On est pas obligée d’en parler si tu ne veux pas tu sais. » Tu relèves ton regard sur elle pour essayer de voir simplement ce qu’elle ressent, ce qu’elle pense en cet instant mais t’as jamais été vraiment doué pour ça alors tu préfères lui sourire, simplement.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Forgetting is difficult. Remembering is worse. - Naomi (#) Dim 20 Aoû - 2:19 | |
| T'aimes pas la voir comme ça mais t'y peux rien. Vous aviez vécu toutes les deux quelque chose d'horrible, c'était certain. Puis même si c'était compliqué d'en parler, il le fallait parfois. Tu n'aimais pas oui. Tu n'aimais pas parce que y penser rendait la chose réelle. Parfois tu t'attendais à la voir débarquer à la porte de ta chambre avec son sourire, aussi naturellement qu'elle pouvait l'être. Mais non, ce n'était pas possible. Et vous deviez prendre soin l'une de l'autre avec Natasha maintenant. Tu aimais ta famille, vraiment beaucoup. Mais cette épreuve, cette partie de ta vie, ça ne regardait que vous deux. Puis parce qu'il n'y avait que vous qui pouviez vous comprendre. Même les soldats qui partageaient votre unité ne le pouvais pas. Bien sur, ils avaient perdu quelqu'un également. Mais c'était vous deux qui étiez avec elle. C'était vous deux qui l'aviez accompagné jusqu'à son dernier souffle. Et voir la vie s'éteindre comme ça surtout lorsque c'est quelqu'un qui vous est proche, non, ils ne pouvaient pas comprendre. Et c'était ça qui faisait le plus mal. Mais tu n'irais pas voir un psy. Ou en revoir un. T'as pas besoin de parler de ça à quelqu'un d'inconnu. Tu n'en ressens pas le besoin pour le moment. Tu lui demandes si elle cauchemarde souvent. Parce que ça t'inquiètes qu'elle ressasse sans cesse ce moment là la nuit. " Pourquoi tu me l'as jamais dit Tash' ? " Ce n'est pas un reproche, plus une simple question. Parce que oui, de toute façon tu murmures. Tu n'aimes pas ça, vraiment pas. Et tu sais que tu ne peux rien y faire. Même si tu te sens coupable qu'elle y pense lorsque tu n'es pas là. T'aimerais la soulager, qu'elle n'y pense pas autant. Qu'elle n'y pense plus tout simplement. Ou pas comme un mauvais souvenir surtout. Elle relève le regard vers toi, son petit nez qui lui confère cet air mutin habituellement est pointé vers le tien. Tu lui souris, caressant toujours son corps collé contre le tien. " Ca ne me dérange pas de parler d'elle et faut le faire je pense. On a trop souvent évité le sujet, c'est peut être pour ça que tu cauchemardes. " T'es pas psychologue, tu sais juste ce qu'elle peut comprendre. " Tu veux m'en parler ? Me raconter ce que tu vois ? " Ca peut te faire mal oui mais ce n'est pas grave. T'as besoin de l'aider pour t'aider toi même. " Déjà je reste avec toi cette nuit et je ne veux aucune objection. " Là pour le coup, c'est un ordre même si tu le dis sur un ton plutôt doux.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Forgetting is difficult. Remembering is worse. - Naomi (#) Mer 23 Aoû - 18:12 | |
| Forgetting is difficult. Remembering is worse. Naomi & Natasha Collée contre ta meilleure amie, tu ne bouges simplement pas. T’en es pas capable, tu te sens bien trop apaisée pour oser faire un mouvement. Ce qu’il y a, c’est que tu as peur que tout ceci ne soit qu’un rêve. Que ça ne soit qu’une nouvelle invention de ton esprit pour te faire tomber une nouvelle fois au plus bas. Alors tu t’accroches à Naomi. Tu t’accroches à ta meilleure amie comme si ta vie en dépendait et avec simplicité, tu fermes les yeux pour te laisser absorber par cet instant. Naomi, c’est celle qui a toujours su te rassurer quand tu allais mal et que ta famille n’était pas là. Elle en fait un peu partie d’ailleurs, c’est comme ça que tu vois les choses en tout cas. Elle sait te rassurer quand il y en a besoin et tu le lui retournes quand c’est nécessaire. Naomi et toi c’est comme Bonnie et Clyde, c’est les inséparables, celles qui font tout ensemble sans jamais se lasser l’une de l’autre. Mais ce soir, c’est différent. Les masques tombent, il n’est plus question de faire semblant ou de se cacher derrière une vérité qui n’en est pas une. Là, tu ne peux simplement plus, tu as besoin de te libérer et lui parler à Naomi, c’est tout ce que tu as. Il suffit de quelques mots pour qu’elle saisisse l’ampleur de la situation. Tu détestes ça et pourtant tu lui parles. Tu lui dis d’abord qu’il s’agit de cauchemars. Tu as un ton beaucoup trop détaché pour que ça sonne naturel. « Pourquoi tu me l'as jamais dit Tash' ? » Tu hausses les épaules comme simple réponse à cette question. Tu n’as jamais eu envie de l’inquiéter plus que de raison, c’est aussi simple que ça mais tu sais très bien que ça, elle ne le comprendrait pas Naomi. Tu es bien trop du genre à te cacher plutôt qu’à t’ouvrir aux autres. Tu as toujours cette peur de déranger, d’être encombrante. Alors tu te tais, tu gardes les choses pour toi et tu avances de cette manière. Ca t’a plutôt bien réussi jusqu’à aujourd’hui. « Ca ne me dérange pas de parler d'elle et faut le faire je pense. On a trop souvent évité le sujet, c'est peut être pour ça que tu cauchemardes. » Tu te mets à rire doucement. Tu ne saurais dire si elle a raison ou si elle a tort. Si éviter le sujet depuis tant de temps et la raison de tes cauchemars. Tu vois juste dans ses mots, l’occasion de te libérer de tout ce que tu gardes enfoui en toi depuis trop longtemps. Alors tu soupires en te remettant un peu mieux contre elle et tu gardes ton regard rivé sur tes doigts avec lesquels tu t’amuses. « Tu veux m'en parler ? Me raconter ce que tu vois ? » Tu as l’impression d’être un enfant à qui on essaye de faire cracher le morceau. Bien plus facile à imaginer qu’à réellement faire. Se lancer est sans doutes le plus difficile. C’est pour ça qu’une nouvelle fois tu soupires avant de planter ton regard dans le sien. « C’est difficile à expliquer. » Un murmure enroué, ta voix n’est pas aussi assurée que lorsque tu n’as pas pleuré. « Déjà je reste avec toi cette nuit et je ne veux aucune objection. » On t’entend rire de nouveau, bien plus franchement. Ca ne te surprend pas d’elle. « Bien madame. » Tu réussis à prononcer ça entre deux rires. Rires qui disparaissent bien rapidement quand tu te souviens pourquoi elle est ici. Tu n’as pas le droit de rire alors que tu penses à Nadia, c’est ce que tu t’es mis en tête en tout cas. « Est-ce que ça t’es déjà arrivé de rêver si fort que tu as l’impression qu’elle est simplement avec toi, dans la même pièce et qu’il te suffirait d’un geste pour la toucher ? » Tu es pensive quand bien même tu as ton regard rivé dans celui de ta meilleur amie. Tu ne sais pas vraiment si elle saisit là où tu veux en venir, tu es peut-être maladroite dans ta façon de t’exprimer mais c’est comme ça que tu vois les choses, que tu les ressens. « Quand je fais ces… rêves, j’ai l’impression d’être le jour de l’accident mais je ne le vis pas. Je le vois. » Ta manière d’expliquer est maladroite, tu ne sais pas vraiment où tu veux en venir avec ce que tu lui dis. Ce sont juste des mots en vrac, des mots qui ne veulent peut-être pas dire grand chose pour elle contrairement à ce qu’ils signifient pour toi.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Forgetting is difficult. Remembering is worse. - Naomi (#) Mer 30 Aoû - 1:56 | |
| Tu ne comptes pas l'abandonner ce soir. Tu veux rester avec elle. C'est comme ça entre vous de toute façon. Elle n'est pas fragile Tasha. Elle ne l'a jamais été. Alors la voir dans cet état là, c'est compliqué pour toi. Tu tiens à elle, bien plus que tu ne veux l'admettre. Alors forcément, tu restes près d'elle. Tu ne la lâches pas et tu ne comptes pas le faire cette nuit. Tu ne veux pas la laisser seule surtout vu les tourments qui semblent l'envahir. Tu lui demandais si elle souhaitait t'en parler. Parce que tu ne pouvais pas la forcer. C'était son cauchemar après tout. C'était quelque chose de privé. Elle te dit que c'était difficile à expliquer. Tu pouvais le comprendre après tout. Mais tu ne te démontais pas. Tu lui dis que tu ne la quitterais pas ce qui semblait lui redonner un léger sourire. Surtout ce rire délicieux qui vient à tes oreilles. Elle riait oui. Tu étais contente de cela. Ce n'était pas fini, il y avait encore des choses à voir, des choses à comprendre. Tu attendais patiemment. Sauf qu'elle commence par te poser une question. Tu baisses ton regard vers elle et croise ses prunelles qui te dévisagent. Elle semble sérieuse mais tu ne sais pas comment interpréter tout ça. " Oui assez souvent. C'est difficile mais ce n'est pas vraiment des cauchemars que je fais. Enfin, ça en sera toujours vu qu'elle n'est plus là. " Le pire c'est de rêver de vos instants passés ensemble. Ceux où vous étiez seules dans la tente. C'était encore pire au réveil de ne pas la voir à côté de toi. De ne pas sentir ses lèvres embrasser les tiennes à peine tes yeux ouverts. Elle reprend, elle t'explique ce qu'elle a vu elle. " Comme si tu n'étais que spectatrice à tout ça n'est ce pas ? " Oui, tu le ressentais bien. Tu connaissais cette sensation. " Moi ce sont plus des souvenirs des moments qu'on a passé ensemble. C'est compliqué aussi surtout quand je me réveille seule. Je m'attends souvent à la voir débarquer avec simplement sa petite culotte et son tee shirt blanc tâché. " Tu émets un léger rire. Ce n'est pas méchant mais là actuellement, c'était Nadia que tu rêvais d'avoir dans tes bras. Même si tu aimais Tasha. C'était juste compliqué tout ça. " Est ce que tu veux qu'on regarde un film ou quelque chose ? Histoire de te changer un peu les idées. On ne pourra jamais changer le passé, elle n'est plus là. Mais nous on est là pas vrai ? " Tu la serres un peu plus dans tes bras pour prouver que oui, tu serais toujours avec elle. Quoiqu'il arrive.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Forgetting is difficult. Remembering is worse. - Naomi (#) Dim 3 Sep - 19:28 | |
| Forgetting is difficult. Remembering is worse. Naomi & Natasha Tu ne dis rien, tu entretiens ce silence devenu pesant au fil des minutes. Mais ça ne te dérange pas, il te fait du bien ce silence, il est presque régénérant. Alors ce silence, tu le chéris avant de venir le briser en des mots que tu voudrais ravaler. Ces cauchemars, ces sensations que tu ressens, tu as appris à vivre avec. Ca ne t’empêche pas de les détester. Ils te rappellent trop de souvenirs que tu voudrais effacer à jamais de ton esprit. T’as besoin de te changer les idées et visiblement, c’est en lui parlant, en te confiant à ta meilleure amie que ça arrivera. Alors tu commences par lui poser une question, une question simple, à laquelle tu penses souvent. « Oui assez souvent. C'est difficile mais ce n'est pas vraiment des cauchemars que je fais. Enfin, ça en sera toujours vu qu'elle n'est plus là. » Presque aussitôt, tu te sens rassurée. Tu l’es parce que tu n’es pas la seule à penser et ressentir ce genre de chose. Tu hoches la tête, tu acquiesces pour lui faire savoir que tu comprends ce qu’elle ressent. Tu sais très bien que c’est loin d’être les sensations les plus agréables et pourtant, tu as appris à faire avec et tu esperes qu’il en sera de même pour Naomi. Il y a un soupir qui franchit la barrière de tes lèvres avant que tu ne reprennes tes explications. Elle voulait savoir savoir ce que tu pensais, ressentais. Elle voulait que tu te confis sur ce que sont ces cauchemars alors tu t'exécutes. Tu mets des mots sur tes sentiments, sur tes émotions quand bien même c’est compliqué. « Comme si tu n'étais que spectatrice à tout ça n'est ce pas ? » Ton regard se relève sur elle. Elle a bien comprit où tu voulais en venir. « C’est ça. Je suis spectatrice et je ne peux rien faire du tout. » T’es simplement impuissante. Tu voudrais l’aider, un peu plus à chaque fois mais tu ne peux que regarder. Tu as pris l’habitude à ça, c’est pas pour autant que tu aimes. « Moi ce sont plus des souvenirs des moments qu'on a passé ensemble. C'est compliqué aussi surtout quand je me réveille seule. Je m'attends souvent à la voir débarquer avec simplement sa petite culotte et son tee shirt blanc tâché. » Là, tu baisses ton regard. Parce que tu comprends ce que ses mots veulent dire. Elle aimerait que ça soit Nadia qui soit avec elle et pour ça, tu ne peux pas l’en blâmer. Tu n’arrives pas à prononcer de mots à cet instant. Tu sais que si tu parles, tu vas éclater en sanglot, tu refuses. Pas maintenant, pas devant Naomi. « Est ce que tu veux qu'on regarde un film ou quelque chose ? » Tu la regardes, tu affiches un sourire malgré tout ceci parce que ça te fait plaisir cette proposition. « Histoire de te changer un peu les idées. On ne pourra jamais changer le passé, elle n'est plus là. Mais nous on est là pas vrai ? » Elle a raison Naomi, le passé, vous ne pouvez pas le changer. Vous ne pouvez que vivre le présent comme il s’offre à vous. « On regarde Coup de foudre à Notting Hill ? » Ton regard se fait plus tendre, plus suppliant aussi. Tu dois ressembler à un petit chien battu avec ce regard et cette moue que tu lui adresses. Mais ton but est simple, vous changer les idées comme elle l'a dit. Juste essayer de passer à autre chose, au moins pour ce soir.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Forgetting is difficult. Remembering is worse. - Naomi (#) Sam 9 Sep - 3:05 | |
| Elle comprend ce que tu veux dire. En même temps, tu penses être la seule qui puisse la comprendre et inversement. Vous aviez vécu la même chose toutes les deux. Affronter la mort n'avait rien d'évident mais lorsque c'était quelqu'un de proche qui rendait l'âme devant vos yeux, c'était encore plus compliqué. T'avais réussi à faire disparaître tes cauchemars toi, il ne restait que les souvenirs. Mais il n'en était pas moins douloureux. Avoir l'impression qu'elle est toujours là alors que non. Que ce sourire on ne le reverrait plus. Que cette voix on ne l'entendrait plus. Que ce corps on ne le sentirait plus. Oui c'est difficile tout ça. " Ca finira par passer. Mais faut pas que tu le gardes pour toi tout ça, ça va finir par te bouffer. " Si ce n'est pas déjà le cas d'ailleurs. Ce sentiment d'impuissance lorsqu'on revit une scène dans un cauchemar. Surtout celle là. Revoir une amie mourir encore et encore, c'est compliqué. On ne peut pas avancer dans la vie dans ces cas là. Comme si quelque chose nous rattachait au passé. Quand tu lui expliques ce que tu vois toi, ou ce que tu ressens, elle finit par lâcher tes yeux des siens. Tu ne veux pas la mettre mal à l'aise mais tu sais qu'elle a compris. Alors tu la serres un peu plus fort contre toi. La voir malheureuse, ça te fend le coeur. Il faut qu'elle s'enlève ça de la tête si elle veut se reposer un peu et un film te paraît être la meilleure idée possible. Observer la vie d'autres personnes, ne pas se concentrer sur la sienne. Se laisser emporter par un récit qui n'est pas le nôtre. Oui, ça peut aider à dormir. Elle sourit, tu estimes que c'est déjà une victoire. Mais lorsqu'elle t'annonce le film, tu ne peux t'empêcher de grimacer. " Tu sais que j'ai horreur de ce film hein... " Mais malgré tout tu rigoles face à son air de chien battu. " Mais je vais faire l'effort pour toi. " Tu la repousse juste assez pour sortir du lit et aller chercher ton ordinateur. Au moins comme ça, au moment où elle s'endormirait, tu pourrais ramener avec toi l'écran sans faire trop de bruit. Tu la laisses s'allonger et fais de même à ses côtés, plaçant ton pc sur tes genoux et le tournant vers elle. " C'est parti. " Tu n'as pas mis longtemps à le trouver, tu sais qu'elle l'aime ce film alors il était déjà télécharger. T'espères juste qu'elle va s'endormir rapidement. Pour elle, pour qu'elle puisse se reposer un peu. Et pour toi, parce que t'as clairement pas envie de voir ce film en entier.
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| Sujet: Re: Forgetting is difficult. Remembering is worse. - Naomi (#) Lun 11 Sep - 21:12 | |
| Forgetting is difficult. Remembering is worse. Naomi & Natasha Du mieux possible, tu essayes de rester concentrer sur votre échange et surtout de ne pas craquer, non ça n’est pas le moment, pas du tout même. Il y a encore tant de chose que tu voudrais lui dire à ta meilleure amie et pourtant, tu as comme l’impression de ne pas en avoir le temps ou l’occasion. « Ca finira par passer. Mais faut pas que tu le gardes pour toi tout ça, ça va finir par te bouffer. » Ca, tu l'espères que ça va finir par passer. Le plus tôt sera le mieux car tu ne t’imagines pas passer encore plusieurs année dans un tel état. Mais au moins, tu sais désormais que tu peux compter sur elle, que tu peux lui en parler si tu en éprouves le besoin. Un soupire franchit la barriere de tes levres quand tu comprends que l’épisode Nadia est terminé mais il st bien vite remplacer par celui regardons un film Ca te fait sourire oui ce changement brusque de comportement et ça n’est pourtant pas pour te déplaire. Toi, tu sais déjà ce que tu veux regarder mais tu es quelque peu hésitante, simplement parce que tu sais que Naomi déteste ce film alors qu’il s’agit de ton préféré. Ca ne t’empêche pas de lui faire ton petit regard triste, d’essayer de la convaincre au mieux. « Tu sais que j'ai horreur de ce film hein... » Tu souris légèrement avant de venir enfouir ta tête dans le cou de ta meilleure amie. Evidemment que tu sais qu’elle le déteste ce film mais tu sais aussi qu’elle ne sait pas te refuser ce genre de choses. Il suffit d’un regard, de ce regard un peu triste qui fait qu’elle craque à chacune de tes demandes. « Mais je vais faire l'effort pour toi. » Il ne te fallait rien de plus pour relever la tête et adresser à Naomi un large sourire qui veut tout dire. Tu as gagné, simplement et tu ne comptes pas t’en vanter, juste la serrer fortement dans tes bras pour lui faire savoir que ça compte pour toi qu’elle accepte ça. Sans un mot, tu la laisses te repousser et quitter ta chambre. Tu profites de cet instant pour te laisser tomber sur le dos. Un simple coup d’oeil au réveil et tu peux constater de l’heure tardive mais ça ne vous affecte pas. Ca n’a pas d’importance pour vous deux l’heure qu’il peut être. Vous êtes là, l’une pour l’autre, c’est tout ce qui compte et qu’il faut savoir. L’entendre revenir te fait te redresser légèrement, juste assez pour finalement t’installer dans ses bras. L’ordinateur est sur ses genoux, tu ne dis rien, tu attends simplement. « C'est parti. » Ce film, tu le connais par coeur, tu n’as pas besoin de le regarder pour savoir ce qu’il s’y passe ou pour pouvoir refaire les dialogues. Ce film fait partit de toi, c’est l’un des premiers films romantiques que tu as regardé et tu n’as jamais su t’en passer. Alors juste, tu fermes les yeux et tu cales un peu mieux ta tête contre son épaule. « Bonne nuit Naomi... » Il n’y a besoin de rien de plus, tout est parfait.
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